Mois : octobre 2014

  • Fortalecimiento de la posición de Argel en la región

    No es por casualidad que el ministro de Relaciones Exteriores haya abordado, ayer, la cuestión de la descolonización del Sáhara Occidental con el Secretario General de la ONU. La diplomacia argelina está en una nube. Los éxitos se multiplican, y parece que la vía está realmente bien trazada en el sentido del fortalecimiento del papel y de la posición de Argelia en la región como potencia regional, muy bien escuchada por los grandes de este mundo. Este hecho está bien establecido y el claro apoyo aportado por la comunidad internacional a la propuesta argelina para iniciar el diálogo entre los libios es una señal que no engaña sobre el carácter inevitable de la diplomacia argelina en todo relacionado con la región.
    La gestión, bastante ejemplar, del expediente maliense pleitea ampliamente a favor de Argelia. Y con buena razón, desde que los diplomáticos argelinos se ocuparon de la crisis maliense, el diálogo en este país avanza con grandes pasos, y no estamos lejos de una solución duradera a un problema que casi estalla con las consecuencias que se pueden adivinar a nivel regional. Los primeros frutos del activismo diplomático argelino ya son visibles en el sentido de que la actividad terrorista ha disminuido significativamente en los últimos meses, y cualquier intento de abortar la dinámica terminó en el fracaso.
    En este mes de octubre, son las facciones libias que se reúnen en Argel para discutir un plan para el retorno a la legalidad y lograr la reconciliación nacional necesaria para el establecimiento de un estado digno de ese nombre, al servicio de la pueblo libio. Dicho así, puede sonar pomposo, pero es evidente que detrás de este término, hay un enfoque diplomático muy estudiado y que tiene todas las posibilidades de llegar a término. Con este « mandato » dado por la comunidad internacional sobre el caso de Libia, Argelia gana mucho respeto y credibilidad. Un tanto de puntos positivos que la diplomacia accionará en el marco de la cuestión saharaui.
    No es por casualidad que el ministro de asuntos Exteriores haya abordado, ayer, el tema con el Secretario General de la ONU. Así, en la tarea de descolonización de la última colonia en África que la ONU ha iniciado, hace cerca de 40 años, hay muchas probabilidades de que la situación cambie a favor de la legalidad internacional.
    La argumentación de Argelia, ya escuchada por muchas naciones en el mundo, podría convencer a los últimos aliados de Marruecos, Estados Unidos y Francia. Efectivamente, con su peso en la región, será más fácil para Argelia hacer razonar estos dos miembros permanentes del Consejo de Seguridad de que, estratégicamente, la autodeterminación del pueblo saharaui es un factor efectivo de estabilidad en ela región del Magreb y el Sahel. Esto significa que el despliegue exitoso de Argelia, objetivamente , da asusta al reino de Marruecos que, con el dinamismo argelino, ve su rol diplomático reducido a su más simple expresión. Rabat no tiene ningún factor serio para contrarrestar a Argelia. Así, en la ecuación diplomática magrebí, Rabat tiene definitivamente el papel del mosquito. 
    Smaïl Daoudi
    Ouest Tribune, 28/09/2014
  • Renforcement de la position d’Alger dans la région

    Ce n’est pas un hasard que le ministre des Affaires étrangères a abordé le sujet de la décolonisation du Sahara occidental, hier, avec le secrétaire général de l’Onu. La diplomatie algérienne est sur un nuage. Les succès s’ajoutent aux succès, et il semble que la voie soit véritablement bien tracée, dans le sens du renforcement du rôle et de la position de l’Algérie dans la région, en tant que puissance régionale, très écoutée par les grands de ce monde. Cet état de fait est bien établi et le soutien très clair apporté par la communauté internationale, à la proposition algérienne, pour engager le dialogue inter libyen est un signe qui ne trompe pas sur le caractère incontournable de la diplomatie algérienne, pour tout ce qui a trait à la région. 
    La gestion, tout à fait exemplaire, du dossier malien plaide très largement en faveur de l’Algérie. Et pour cause, depuis la reprise en main par les diplomates algériens de la crise malienne, le dialogue dans ce pays avance à grands pas, et l’on n’est pas loin d’une solution durable à un dossier qui a failli exploser, avec les conséquences que l’on devine au plan régionale. Les premiers fruits de l’activisme diplomatique algérien sont déjà visibles, au sens où l’activité terroriste a sensiblement baissé, ces derniers mois, et toute tentative de casser la dynamique s’est soldée par un échec cuisant. 
    En octobre prochain, ce sont les factions libyennes qui se rencontreront à Alger pour discuter d’un plan pour un retour à la légalité et réaliser la réconciliation nationale, nécessaire à la mise en place d’un Etat digne de ce nom, au service du peuple libyen. Dis comme ça, cela peut paraître pompeux, mais il est clair que derrière ce vocable, il y a une démarche diplomatique très étudiée et qui a toutes les chances d’aboutir. Avec ce «mandat» donné par la communauté internationale, sur le dossier libyen, l’Algérie gagne grandement en respect et en crédibilité. Autant de points positifs que la diplomatie actionnera dans le cadre de la question sahraoui. 
    Ce n’est pas un hasard que le ministre des Affaires étrangères a abordé le sujet, hier, avec le secrétaire général de l’Onu. Ainsi, dans l’œuvre de décolonisation de la dernière colonie d’Afrique que l’Onu a engagé, il y a près de 40 ans, il y a de fortes chances, à ce que la donne change au profit de la légalité internationale. L’argumentaire de l’Algérie, déjà écouté par beaucoup de nations dans le monde, pourrait convaincre les derniers alliés du Maroc, que sont les Etats Unis et la France. En effet, avec son poids dans la région, il sera plus facile à l’Algérie de faire entendre raison à ces deux membres permanents du Conseil de sécurité que, stratégiquement, l’autodétermination du peuple sahraoui constitue l’un des facteurs de stabilité, effective, dans la région du Maghreb et au Sahel. C’est dire que le déploiement réussi, de l’Algérie, fait objectivement peur au royaume marocain qui, avec le dynamisme algérien, voit son rôle diplomatique réduit à sa plus simple expression. Rabat ne dispose d’aucun levier sérieux pour contrer l’Algérie. Ainsi dans l’équation diplomatique maghrébine, Rabat a définitivement le rôle du moustique.
    Smaïl Daoudi
    Ouest Tribune, 28/09/2014 
  • L’Algérie avait raison

    L’honnêteté paye toujours, disent les anciens. Même si en politique, cette expression fait plus sourire qu’autre chose, il reste que dans le tumulte «révolutionnaire» que vit la nation arabe, l’honnêteté vient de payer effectivement. 
    Le propos tient sa raison de l’évaluation qu’ont faite les pays du Maghreb du printemps arabe. En effet, au moment où éclataient les révolutions ici et là dans les pays arabes, très en vu, l’Algérie avait adopté une attitude respectable des peuples et des Etats et a affirmé sa position de principe quelles qu’en étaient les conséquences et les pressions exercées par les Etats-Unis et la France. 
    Sur l’Egypte, la Tunisie et la Syrie, l’Etat algérien est resté fidèle à ses positions et n’a à aucun moment cautionné des coups d’Etat fabriqués par des officines occidentales et présentés aux opinions publiques arabes sous formes de «révolutions». 
    A contrario, le Maroc voisin, a trempé dans toutes les combines, cautionné toutes les dérives, salué des assassinats d’innocents et voté l’exclusion de la Libye, puis de la Syrie de la Ligue arabe. Bref, Mohamed 6 a bien joué son rôle, d’arabe de service. 
    Aujourd’hui, avec le retour de manivelle, «les donneurs d’ordre» occidentaux se sont rendu compte qu’ils avaient été trop loin sur certains sujets et, au final, se sont rangé derrière la vision algérienne pour le solutionnement de crises majeures. Ils ont ainsi salué le dialogue inter-malien et soutiennent l’initiative algérienne de réaliser la réconciliation en Libye. 
    Au bout du compte, l’honnêteté dont a fait preuve l’Algérie et qui est en phase avec les aspirations de sa société, ont permis au monde et à la région d’éviter un effritement de deux pays. Quant à ceux qui ont suivi bêtement la voix de leurs maîtres occidentaux, ils ruent dans les brancards… 
    Par Smaïl Daoudi
    Ouest Tribune, 28/09/2014
  • Cambio de director del holding real bajo presión de la prensa francesa

    Hassan Bouhemou cedió ayer las llaves de la empresa del rey Mohamed VI Sociedad Nacional de Inversión (SIN). Fue reemplazado por Hassan Ouriagli, hasta ahora patrón de Optorg.
    Parece ser que se le reprocha el haber participado – en forma de entrevista- en una investigación sobre “el rey ahorrador” publicada a finales de junio en el semanal francés Le Point en la que se le calificaba de “tesorero del rey”. 
    En dicha publicación se afirma que el palacio es propietario de la empresa de fosfatos OCP (Office Chérifienne des Phosphates) y que el holding SNI reune todos los intereses financieros del rey de Marruecos. Afirmación que suscitó la reacción del rey en persona mediante una réplica publicada en el diario digital marroquí Bladi. Un hecho inédito que indica hasta qué punto el palacio real marroquí se hizo sensible y vulnerable a las publicaciones sobre la persona del rey. Sobre todo desde la aparición del libro “Mohamed VI, detrás de las máscaras”, del periodista marroquí Omar Brousky. Libro calificado de “viaje en el corazón del poder de Mohamed VI”.
  • Marruecos en Nueva York : Ninguna foto de relevancia

    En Nueva York, el hecho de que el primer ministro marroquí Abdelilah Benkirane, no fue recibido por ningún jefe de estado importante es inquietante dada la ausencia de Marruecos de las cumbres recientemente celebradas en países conocidos como aliados de Rabat en Occidente y en el mundo árabe, comentó el miércoles el diario Alifpost en su edición en francés.

    Según Alifpost, “para llenar el vacío diplomático, el ministro de Relaciones Exteriores Salaheddine Mezouar hizo todo lo posible para salvar los muebles. Así, multiplicó los encuentros con los ministros de Relaciones Exteriores de algunos pequeños estados, que tienen pocos intereses comunes con Marruecos, o de países relativamente influyentes como Argentina. Durante estas reuniones, expone los puntos de vista de Marruecos sobre el conflicto del Sáhara y las cuestiones internacionales, tales como la lucha contra el terrorismo”.
    « A pesar del tono audaz del discurso real en la ONU sobre el desarrollo duradero, y a pesar de las críticas dirigente al Occidente “colonialista”, el discurso tuvo poco impacto político y mediático a nivel internacional, a cause de la ausencia del rey”, escribe la misma fuente.
    Y parece ser que el incidente de la anulación del viaje del rey tuvo una humillación doble. Por una parte, la infringida al rey Mohamed VI por Ban Ki-moon cuando se negó a cogerle la mano al soberano alauita en su juego contra la legalidad internacional, y por otra, la infringida por Mohamed VI a la propia delegación que le acompañaba que ya estaba a bordo del avión dispuesto a despegar cuando llegó la orden de retirada sin ninguna explicación.
    Lo peor es que los suplentes de su majestad en Nueva York no encontraron la ocasión de hacer una foto con una personalidad relevante.
  • Esto pasa en un territorio bajo responsabilidad de la ONU

    Marruecos y la dictadura alauí: Muere, en la cárcel de Dakhla, el preso político saharaui Hassana El Wali
    La policía marroquí, de paisano, está deteniendo a quienes se manifestaron tras el fallecimiento del militante saharaui de DDHH
    Muere, en la cárcel de Dakhla, el preso político saharaui Hassana El Wali

    Ocurrió la noche del domingo en la ciudad ocupada de Dajla. El activista y defensor de DDHH saharaui, miembro del Comité contra la Tortura (OSCT) de esta ciudad, Hassana Elouali, miembro de la Organización Saharaui contra la Tortura, moría en el hospital militar de Dajla. Hace cinco días el estado de de salud del preso político se deterioró gravemente debido a las complicaciones de la diabetes y la úlcera que padecía, momento en el que, y sólo a resultas de las denuncias por parte del resto de sus compañeros de prisión, fue trasladado a un hospital en la ciudad de Dakhla, donde entró en coma y falleció
    Su historia en los presidios de Marruecos se remonta a enero del 2012, cuando fue detenido y posteriormente trasladado para su encarcelamiento en la Cárcel Negra del Aaiun.
    Durante su detención en la Comisaría Central de Dajla, fue torturado y obligado a desnudarse mientras recibía golpes con los ojos vendados y un trato vejatorio.
    Ocho meses más tarde, el Tribunal de Apelación marroquí en la ciudad ocupada del Aaiun, lo condenó a tres años de cárcel, la misma pena que se decidiría en 1ª instancia, tanto para él como para sus compañeros Kamal Trayah, Mohamed Manolo, El Mahjoub Aoislad Chiekh, Dalbouh Barekala y Atiko Barray, tras un ataque de colonos marroquíes a barrios defamilias saharauis.
    En julio de este año ya había sido trasladado al hospital militar de Dajla por intensos dolores, pero las condiciones en las que ha vivido durante estos años de cárcel, la insalubridad y la falta de atención y tratamiento médico, han provocado y acelerado su muerte.
    Represión desatada
    Decenas de saharauis, al conocer la noticia, se personaros en las inmediaciones del Hospital militar de Dakhla, siendo de inmediato rodeados por camiones y furgonetas de los cuerpos de represión marroquíes.
    A la hora de redactar esta nota, fuentes saharauis en esa ciudad informan que , desde la noche del domingo, la policía de Marruecos, de paisano, realiza continuas redadas por los barrios saharauis, deteniendo a todos los manifestantes que acudieron a concentrarse en el Hospital Militar donde había muerto Hassana El Wali.
    Asimismo y con carácter de urgencia, una delegación canaria formada por Carmelo Ramírez, consejero del Cabildo de GC, Josefa Milán Padrón, edil del Ayuuntamiento de Telde) y José Eduardo Ramírez Hermoso, concejal del ayuntamiento de Las Palmas de Gran Canaria, intentaron acudir a la ciudad ocupada del Sáhara occidental, pero fueron expulsados del territorio y devueltos al aeropuerto grancanario.
    La muerte por negligencia de Hassana El Wali, en las cárceles marroquíes del Sáhara ocupado, ha sido denunciada igualmente en instancias internacionales; más en concreto a través de una interpelación presentada ante la Alta Representante de la Unión Europea por la diputada del grupo Izquierda Plural, Paloma López
    Por su parte, la histórica militante saharaui por la autodeterminación y la independencia, Aminettou Haidar ha acusado a las autoridades marroquíes de tener la responsabilidad de las torturas y la falta de atención médica que han acabado con la vida de su compañero de lucha.
  • Amenaza terrorista, un culebrón de los peores

    En Marruecos, los servicios secretos consideran que han hecho un buen trabajo. Consiguieron que la Fox News publique un artículo con un gran titular sobre las ciudades españolas de Ceuta y Melilla : “El Estado Islámico está intentando infiltrarse en Europa a través a través de los enclaves españoles en el Norte de Africa, según expertos”.
    De esta manera, los marroquíes se duermen tranquilos convencidos de que han sembrado suficiente pánico como para que el gobierno de Rajoy les entregue el territorio del Sáhara Occidental y sus numerosas riquezas naturales en una bandeja de oro. Con una historia de desmantelamiento de célula yihadista digna de las peores novelas suspense. Y para que la mentira sea un poco digestible se añade que “los detenidos en Nador querían unirse a los yihadistas que decapitaron a un francés”.
    Pero la investigación realizada por el diario El Faro pone al descubierto el enorme embuste de este desmantelamiento. La familia del supuesto jefe de la célula que reclutaba yihadistas para Irak y Siria, Mohamed Said Mohamed, dijo que fue interrogado por la policía marroquí antes de ser denunciado a los españoles.
    Marruecos, en su arrogancia, llega hasta incluso a proferir amenazas de un nuevo 11-M. Un hecho que puede considerarse como una confesión de culpabilidad de los sangrientos atentados del 2004.
    No es la primera vez que Marruecos amenaza a España con el terrorismo. En noviembre del 2010, con motivo de la posición española con respecto a la agresión marroquí contra el campamento de Gdeim Izik, el reino alauita había amenazado de forma velada a España. Le advierte que, si apoya a los saharauis, Rabat será mucho más permisivo con el terrorismo islamista. Marruecos advierte que el Sáhara no se toca porque sólo así se podrá garantizar una lucha mayor contra el terrorismo de Al Qaida en el Magreb. 

    Para convencer a los españoles, Marruecos sacrifica a ciudadanos marroquíes inocentes encolándoles falsas acusaciones. Como es el caso de Ali Aarrass, extraditado por España a pesar de que el juez Garzón había declarado su inocencia. 

    La presencia de marroquíes en las filas de los yihadistas en Irak y Siria es motivo para confeccionar toda clase de escenarios tan malos que no encontrarían ningún comprador en el mercado de los servicios de seguridad mundiales.

    Seguirán los servicios de seguridad españoles mordiendo el anzuelo?
  • Sahara Occidental : Il ya 39 ans, l’Espagne avait alerté l’ONU sur la nécessité de respecter la volonté des sahraouis

    Dans l’éphémérides d’aujourd’hui un important discours du ministre espagnol des affaires étrangères à l’époque, Cortina Mauri.
    En effet, ce 1er octobre mais de l’année 1975, la presse espagnole fait l’écho du discours du chef de la diplomatie espagnole devant l’Assemblée Générale des Nations Unies. Ses arguments sont toujours d’actualité. D’ailleurs, certains ont été réitérés par le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon dans son dernier rapport sur le Sahara Occidental destiné au Conseil de Sécurité.
    Cortina Mauri remarque que « le protagonisme dont a fait preuve la population locale a confirmé la nécessité de compter sur elle pour poursuivre le processus décolonisateur ». 
    Il s’agit, en définitive d’assurer sa protection pour qu’elle puisse exercer son droit à l’autodétermination, a-t-il ajouté, soulignant qu’il « serait contradictoire que, pour une fausse appréciation des éléments en jeu, donner de la primauté á des prétentions des pays tiers sur les véritables intérêts de la population autochtone, qui sont ceux qui, en toute circonstance, protègent le droit universel des peuples colonisés à décider de leur destin ».
    Mauri rappelle que son “ gouvernement croit qu’il est impératif non seulement pour la fidélité de cette organisation aux principes de la Charte, mais aussi pour la paix et la sécurité dans la région, que ce processus de décolonisation puisse être achevé dans un délai court, espérant que cette Assemblée Générale adopte, dans cette session, le plus vite possible une résolution qui fixe, dans ce sens, un délai certain ». 
    Le non respect des observations contenues dans ce discours a conduit à une situation qui, 39 ans après, continue de perturber la paix et la stabilité dans toute les régions du Maghreb et du Sahel. 
    Le Secrétaire Général a réitéré dans son dernier rapport que toute solution qui ne tient pas en compte la volonté de la population sahraouie est condamnée à l’échec. A bon entendeur, salut ! 
  • Manifestation à Paris pour dénoncer l’assassinat de Hassanna Louali

    Âgé de 42 ans, le militant sahraoui des droits de l’homme, membre du Comité contre la torture de Dakhla, Hassana Elouali, a été condamné à trois ans de prison après les manifestations de 2011 à Dakhla. Affaibli par plusieurs grèves de la faim qu’il a menées avec ses camarades sahraouis emprisonnés et souffrant d’un diabète, il a été privé des soins nécessaires par les autorités marocaines. Il en est mort dans la nuit du dimanche 28 septembre 2014.
    RASSEMBLEMENT 
    VENDREDI 3 OCTOBRE 2014 À 17H
    PRES DE L’AMBASSADE DU MAROC 
    Angles des rues Benjamin Franklin et Le Tasse
    PARIS 16ème métro Trocadéro
    – pour dénoncer la responsabilité du pouvoir marocain dans la mort du militant sahraoui
    – pour demander la mise en place d’une commission d’enquête indépendante et impartiale sur les circonstances de ce décès 
    – pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques marocains et sahraouis et l’arrêt de la répression dans les territoires sahraouis occupés
    – pour demander au gouvernement français de ne plus soutenir le pouvoir marocain qui continue de bafouer en toute impunité le droit international
    Espérons que les associations en France de défense des droits humains au Maroc vont se mobiliser pour ce rassemblement!
  • Le massacre continue sous l’oeil de la communauté internationale

    Dakhla, Sahara Occidental occupé.- Le prisonnier politique sahraoui, Hassanna El Ouali est décédé avant-hier à l’hôpital militaire de la ville occupée de Dakhla, capital de Oued Dahab, région méridionale du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975 avec le soutien de la France. 

    Le défunt qui souffrait d’une fracture de la main, au moment de son arrestation brutale en 2011, est décédé suite à des complications dues aux négligences médicales et aux mauvais traitements que lui faisait subir le personnel médical de l’hôpital.
    M. El Ouali qui était dans un état critique dans sa cellule avant d’être transféré dans un hôpital de la ville occupée d’El Aaiun, où il s’est vu refuser un traitement médical approprié pour son état de santé, a indiqué l’Agence sahraouie d’information SPS.
    La nouvelle de la mort du prisonnier politique a rapidement fait le tour de la ville occupée de Dakhla où une marche de protestation pacifique a été organisée par l’Association sahraouie contre la torture, a ajouté SPS.
    Les différentes artères de la ville étaient occupées par les Sahraouis pour dénoncer ce crime atroce qui s’ajoute aux autres crimes du colon marocain contre la population sahraouie.
    Les protestataires ont exigé l’ouverture d’une enquête libre et transparente afin de déterminer les réels causes de ce crime dont a été victime le militant sahraoui, tout en appelant à traduire les responsables devant la justice.
    En outre, la manifestion pacifique a pris une autre envergure après l’intervention des forces anti-émeutes marocaines. Ces derniers ont violement réprimé les sahraouis qui se sont rassemblé pacifiquement. Ainsi, la SPS a fait savoir que pas moins de 16 personnes ont été blessés les manifestants après le lancement de bombes lacrymogènes par les forces d’occupation marocaines à l’encontre des citoyens Sahraouis.
    Pis, les forces de l’occupation marocaine qui été assistées par les soldats de l’armée royale, ont également tabassés plusieurs Sahraouis, dont des femmes.
    Après la dispersion des foules, les forces de l’armée coloniale marocaine ont mis la ville de Dakhla sous un état de siège sans précédent, afin d’empêcher que la manifestation pacifique se propage vers les autres villes.
    Il convient de rappeler que le défunt Hassanna El Ouali a été arrêté fin 2011 par les forces d’occupation marocaines suite aux évènements violents qui avaient secoué la ville occupée de Dakhla à l’époque. Il était militant des Droits de l’homme et membre de l’Association sahraouie contre la torture. Le défunt purgeait une peine trois ans de prison ferme, en l’absence totale des conditions d’un procès équitable.
    Il a passé plusieurs mois à la « Carcel Negra « à el Ayoun occupée avant son transfert avec d’autres détenus politiques sahraouis vers la prison de Dakhla. Par ailleurs, selon un communiqué de l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA), les circonstances qui ont conduit à la mort du militant sont douteuses. « Pendant tout le temps de son admission, on n’a pas été autorisés à lui rendre visite ; une situation qui donne à penser que les autorités marocaines sont directement impliquées dans sa mort », ont déclaré les parents de Hassanna à l’Association.