Mois : octobre 2014

  • Le Makhzen cherche un bouc émissaire pour l’assassinat de Hassana Louali

    par Khalil Asmar
    Après l’exécution lâche du défenseur des droits d’Homme et prisonnier politique sahraoui Hasanna El Ouali et la demande présentée par sa famille d’ouvrir une enquête impartiale sur les circonstances qui entourent son assassinat, un état de panique s’est emparé des autorités d’occupation marocaines. 
    La réunion tenue par les autorités d’occupation locales avec les appelés élus de Dakhla, suivi par une autre réunion avec des associations « Made in Makhzen » n’ont pas été suffisantes pour calmer les esprits. La famille du martyr tient toujours à sa demande d’une autopsie menée par une délégation médicale certifiée et de caractère international. L’affaire donc tourne vers l’internationalisation. 
    Face à ce dilemme, des sources proches du Makhzen indiquent que l’occupant est en train de chercher un faux-fuyant suivant le proverbe marocain qui résume la politique du Makhzen face à des telles situations « la mosquée est tombée, le coiffeur s’est fait pendre ». 
    En effet, le Makhzen est à la recherche d’un bouc émissaire à responsabiliser de tous les péchés dans une stupide tentative de tromper la famille de la victime et les opinions publique sahraoui et internationale, et comme d’habitude le coup de grâce sera infligé, dans le cas pur, au maillon faible. 
    Donc, qui sera ce pauvre maillon faible qui portera le fardeau ?
  • España: ofensiva marroquí en varios frentes

    Conforme va apretándose la soga sobre su cuello en la cuestión del Sáhara Occidental, el rey Mohamed VI y su séquito multiplican los ataques contra España. Los frentes son varios y diferentes, pero desde hace cierto tiempo la batalla si hizo candente y Marruecos no escatima ningún esfuerzo en aumentar la presión sobre el gobierno español. Todo ello con la consiguiente ración de la hipocresía de las “relaciones con Marruecos son excelentes”. Un ambiente de quien quiere matar con la sonrisa en los labios.
    Uno de estos frentes es la inmigración subsahariana. Las ciudades españolas son acosadas a diario. Las vallas de Ceuta y Melilla tienen “compañía” casi diaria. Las fotos de africanos sobre las vallas son ahora el pan nuestro de cada día. Marruecos guarda un buen contingente de candidatos a la inmigración clandestina para la batalla con el vecino del norte como el famoso 12 de agosto en el que más de 2000 subsaharianos consiguieron llegar hasta las costas españolas.
    El segundo frente, el de la pesca. Las condiciones en las que se desarrolla el acuerdo de pesca entre la UE y Marruecos son ambiguas. La ratificación por Marruecos parece ser más labial que efectiva. Según el catedrático de derecho, Carlos Ruiz Miguel, dicho acuerdo no fue publicado en el BOE marroquí. Los barcos españoles tuvieron que echar la toalla frente a la agresividad de las pescadores marroquíes que recibieron órdenes del gobierno central de impedir que los barcos españoles faenen en aguas marroquíes.
    El tercer frente, el de las prospecciones. El Gobierno canario acaba de declarar haber puesto fin a su papel de interlocutor con Marruecos en lo que respecta a las prospecciones petrolíferas que el país vecino realiza desde hace años en sus aguas, en las del Sáhara y tierra adentro. Ante la arrogancia marroquí, Canarias relega esta misión al gobierno central de Madrid.
    El cuarto frente, la amenaza terrorista. Marruecos multiplica los montajes video con el fin de crear pánico en España. La burla llegó hasta el punto de grabar a marroquíes, presuntos miembros del ISIS, amenazando con reconquistar Al Andalus. Y por si el mensaje no llega, lo hacen en español. Algo inédito. Puro montaje de los laboratorios de la DST marroquí. Como muchos videos anteriores que fueron colgados en youtube con objetivos bien estudiados.

    Y ya por último, el nuevo frente abierto en Cataluña, donde Marruecos hace saber que puede influir en la decisión de sus súbditos en el caso de un referéndum sobre la independencia en esa región. En este marco, las autoridades hablan de construir una mezquita en Cataluña.

    Todo ello porque España sigue siendo la potencia administradora de jure del territorio no autónomo del Sáhara Occidental y en los acuerdos de Madrid hizo constar que la descolonización del Sáhara acabará sólo cuando la población autóctona se haya pronunciado libremente sobre su destino. Marruecos quiere que Madrid cambie de postura.
  • Lettre de M. Sidati aux instances de l’UE

    La MINURSO ne veut rien savoir de ce qui se passe au Sahara Occidental
    Suite au décès de M. Hassana El Wali, le week-end dernier, M. Ministre pour l’Europe et membre du Secrétariat National du Front Polisario, a adressé une lettre aux hauts responsables de l’Union Européenne, dans laquelle il rappelle que suite au décès en détention de cet homme politique, de nouvelles manifestations ont eu lieu à Dakhla au Sahara Occidental, occupé. Elles ont été, violemment, réprimées par les autorités marocaines. 
    M. Sidati explique, dans sa lettre, que M. Hassana El Wali a été torturé et a souffert de négligence. Conséquences, sa condition physique s’est détériorée et malgré cela, il a été abandonné dans sa cellule. M. Sidati a également rappelé que c’est grâce aux réclamations de ses camarades, prisonniers politiques, et sous la pression croissante de manifestations locales, que Hassana El Wali a été transféré dans un hôpital, où Il décède, à 21 heures, le 27 Septembre. 
    Rappelons que Hassana El Wali était un membre de l’organisation sahraouie, contre la torture, dans laquelle Il avait un rôle actif dans la défense des droits de l’Homme dans la société civile sahraouie. Il avait reçu des journalistes et des membres d’organisations internationales, y compris la délégation du Parlement européen en 2009. Il a également rencontré le rapporteur spécial dans le domaine des droits culturels Mme Farida Shahid, et M. Juan Mendez, le rapporteur spécial sur la torture, à la prison de Lakhal, dans la capitale du Sahara Occidental occupé à Laayoune. 
    Dans sa lettre M. Sidati a tenu à indiquer que «La mort de Hassana El Wali n’est que la plus récente d’une série d’exemples de faute grave, de mauvais traitements, de négligence et de torture.» Le 19 Septembre, Amnesty International a lancé un appel urgent, après que sept prisonniers sahraouis aient entamé une grève de la faim à Laayoune. Cela, après avoir été soumis à la torture et autres mauvais traitements. 
    Le ministre sahraoui a tenu à informer les autorités européennes qu’Il y a actuellement 70 prisonniers, politiques, dans les prisons Marocaines et du Sahara occidental occupés, dont 30 sont en grève de la faim depuis le début de l’année. M. Mohamed Sidati appelle donc à l’ouverture d’une enquête internationale pour déterminer et punir ceux qui ont été impliqués dans la mort de Hassana El Wali. Compte tenu de l’étroite relation que l’Union européenne entretient avec le Maroc, celle-ci ne peut pas continuer à rester les bras croisés. 
    L’Union européenne doit user de son influence et de tous les outils dont elle dispose, pour mettre un terme aux violations flagrantes des droits de l’Homme dont sont victimes les prisonniers sahraouis par les autorités marocaines. Au-delà de cela, les prisonniers politiques sahraouis, doivent être libérés immédiatement, conclu dans sa lettre le ministre sahraoui. 
    De notre bureau de Bruxelles:Habib Bensafi
  • La drogue marocaine continue d’inonder l’Algérie

    Par Younes Guiz
    « Nous avons constaté durant les deux dernières années, une augmentation des quantités de drogue saisies au cours des opérations que nous menons quotidiennement », a indiqué le Général major Hamel, à l’ouverture d’un séminaire sur la lutte contre la criminalité organisée. « Il en est de même pour la contrebande de marchandises, notamment l’essence, les produits alimentaires et le cheptel, vers les pays voisins », a-t-il poursuivi. 
    Soulignant le danger de ces phénomènes, le Directeur général de la Sûreté nationale a précisé, que « le trafic de drogue figure parmi les défis auxquels fait face l’Algérie qui est située à proximité du plus grand pays producteur de cannabis, et non loin des principaux marchés de drogue à savoir l’Europe de l’ouest, l’est du Maghreb et le Moyen Orient ». Le Général major Hamel a affirmé dans ce contexte, que « ce genre de crime qui a énormément porté préjudice à l’économie, constitue ainsi que le marché parallèle de change, le trafic des capitaux et le blanchiment d’argent, une priorité pour nos services ». Depuis quelques années, la drogue en provenance du royaume chérifien ne cesse d’augmenter. 
    Les champs de Cannabis poussent comme des champignons au vu et au su de tout le monde, et avec la complicité inconditionnelle du Makhzen et de ses subordonnés. En effet, le Maroc est solidement cantonné à sa première place du plus grand pays producteur de Cannabis. Un commerce  » juteux  » qui, au coté du tourisme, fait partie de l’une des principales sources de son économie. 
    Alors que l’Algérie continue d’être inondée par des quantités impressionnantes de Cannabis, le Royaume chérifien ne veut fournir aucun effort pour pallier à ce problème ayant toujours jeté un coup de froid dans les relations diplomatiques entre les deux pays. Il constitue même l’une des raisons principales (avec le dossier sahraoui), de la fermeture des frontières. Rien qu’hier, les éléments de la Brigade de recherches et d’investigation de la Sûreté de wilaya de Tlemcen ont procédé à la saisie d’une quantité de plus de 9,5 quintaux de kif entreposée dans un domicile à Maghnia. Selon la cellule de communication de la Sûreté de wilaya de Tlemcen, cette saisie a été opérée, suite aux informations données par le baron de la drogue marocain, arrêté le 24 septembre dernier, en possession de 31 quintaux de kif, provenant du Maroc. 
    A noter que, les Garde-frontières de Tlemcen ont déjà saisi, lundi prés de la frontière Ouest du pays, une quantité de 187,2 kilos de kif traité, provenant du Maroc. Lors d’une patrouille pédestre, prés du poste avancé « Lalla Aicha », les garde-frontières de Boukanoune, ont récupéré cette quantité de drogue, chargée à dos de deux baudets. Cette marchandise a été abandonnée sur les lieux par les narcotrafiquants, a-t-on ajouté. 
    Rappelant que, l’ONU a sérieusement épinglé le Royaume chérifien pour sa production de résine de cannabis. Selon le rapport mondial 2013 sur les drogues, le Maroc demeure le « principal producteur et fournisseur mondial de haschisch, dont la production est destinée principalement aux marchés européen et africain ». Cette filière rapporte gros au pays. Quelques 214 millions de dollars par an, d’après l’ONU.
    Y.G.
  • Marruecos advierte a España de un nuevo 11-M

    Un diario digital del núcleo del majzen marroquí, « Le360 » ha publicado el día 30 de septiembre un sorprendente y extraordinariamente amenazador artículo contra España. El desencadenante, o la excusa, es un artículo publicado tres días antes en « El Mundo ». El mensaje del diario digital marroquí no puede ser más claro: si España no ejecuta una política de « co-soberanía » sobre Ceuta y Melilla, Marruecos pondrá fin a su « colaboración » supuestamente « anti-terrorista » con el riesgo de que se produzca un nuevo ataque como el del 11-M @Desdelatlantico
    I. EL ARTÍCULO DE « EL MUNDO » DE 27 DE SEPTIEMBRE: CEUTA Y MELILLA CORREN PELIGRO DE SER CONTAMINADAS POR EL EXTREMISMO EXISTENTE EN MARRUECOS
    El diario « El Mundo » publicó el 27 de septiembre un artículo firmado porIgnacio Cembrero titulado « Ceuta y Melilla se contagian de su entorno« .
    En dicho artículo, entre otras cosas, se dice que

    El triangulo alrededor de Ceuta, formado por Castillejos, Tetuán y Tánger, es el principal vivero de reclutamiento de aspirantes marroquíes a la yihad por delante de los suburbios de Casablanca.

    y aunque el autor del artículo dice que

    En su lucha contra los reclutadores, que según Interior podrían en breve intentar perpetrar atentados en Europa, las fuerzas de seguridad españolas cuentan con un gran aliado: la DST marroquí.

    el mismo advierte que

    Pero la DST y su jefe, Abdellatif Hamouchi, son unos colaboradores incómodos. Emplean unos métodos represivos poco ortodoxos a juzgar por las denuncias que se formulan contra ellos. Por algo Aministía Internacional ha elegido al Ali Aarras, un melillense extraditado por España a Marruecos en 2010, como símbolo mundial de su lucha contra la tortura.
    En Francia la Asociación de Cristianos por la Abolición de la Tortura ha denunciado a Hamouchi, pero la policía judicial no logró, en febrero, durante una visita a París, llevarle ante el juez instructor que le llamó a declarar. Se presentó ante la residencia del embajador marroquí en París y desató así una crisis diplomática franco-marroquí que aun dura. La DST encarceló, hace una década y durante nueve meses, en una prisión secreta, a un niño de 10 años, Elías Mejjati, hijo de un terrorista de Al Qaeda, según la ONG británica Reprieve. En febrero pasado Mejjati, que ahora tiene 21 años, se incorporó al Estado Islámico en Siria.

    Como se puede ver un artículo que, como todos los de su autor, siempre intenta encontrar algo positivo en el régimen marroquí.
    II. LA VIOLENTA RESPUESTA DEL DIGITAL « LE 360 »: SI ESPAÑA NO ACEPTA LA « COLABORACIÓN » DE MARRUECOS EN CEUTA Y MELILLA PUEDE HABER UN NUEVO 11-M
    El majzen, sin embargo, no quiso ver la nota positiva para el régimen marroquí contenida en el artículo de « El Mundo » y ha quedado alarmado por considerar que tanto Cembrero como « El Mundo », en realidad son portavoces de una idea del gobierno Rajoy según la cual se considera que hay que evitar la « colaboración » que llaman « anti-terrorista » con Marruecos y el contacto de Ceuta y Melilla con sus vecinos marroquíes.
    El diario del majzen en un artículo firmado por Mohamed Chakir Alaoui empieza con este rotundo mensaje

    Dans le quotidien El Mundo, Cembrero conseille à l’Espagne de cesser toute collaboration sécuritaire avec le Maroc, au motif de non respect par le Maroc des droits de l’Homme. La proximité d’El Mundo avec le gouvernement Rajoy peut porter le Maroc à reconsidérer bien des choses.

    TRADUCCIÓN:

    En e diario El Mundo, Cembrero aconseja a España cesar toda colaboración en materia de seguridad con Marruecos por causa de la falta de respeto por Marruecos de los derechos humanos. La proximidad de El Mundo con el gobierno Rajoy puede llevar a Marruecos a reconsiderar muchas cosas.

    Dicho lo cual, y tras considerar que este artículo « indignante » puede considerarse que « refleja la posición oficial del gobierno Rajoy », afirma

    Dans un tel cas de figure, les autorités marocaines seraient tout à fait en droit de devenir perplexes, quant à l’opportunité pour le Royaume de poursuivre son engagement dans le cadre de la coopération sécuritaire anti-terrorisme avec son voisin ibérique, où les dirigeants sont satisfaits, à juste raison : « aucune attaque jihadiste ne s’est produite depuis le 11 mars ».

    TRADUCCIÓN:

    Si esto es así, las autoridades marroquíes tendrían todo el derecho a quedar perplejas en cuanto a la conveniencia para el Reino de proseguir su compromiso en el marco de la cooperación en materia de seguridad anti-terrorista con su vecino ibérico, donde los dirigentes están, con razón, satisfechos: « ningún ataque yihadista se ha producido después del 11 de marzo »

    El diario del majzen añade que ha « captado el mensaje » y que pone fin a la « colaboración » con España

    Mais les marocains sont connus pour ne jamais trahir leurs obligations internationales, quand bien même ils peuvent être regrettablement déçus par l’attitude ingrate et sournoise de certains de leurs partenaires étrangers. Bien au contraire, le Royaume refuse d’insulter l’avenir, autant qu’il demeure convaincu de l’importance stratégique de développer des relations synergiques avec l’Espagne, afin que Ceuta et Melilla ne constituent plus cet « épicentre exclusif de la menace terroriste », qui n’en finit pas de donner des sueurs froides à l’exécutif ibérique, surtout lorsqu’il est d’obédience de droite.
    C’est précisément pour cela que le Maroc, qui a parfaitement capté les non-dits du message émanant de son voisin ibérique, tel qu’il lui a été communiqué par son nouveau porte-parole officiel, Ignacio Cembrero, reste en fin de compte entièrement disposé à satisfaire cette volonté espagnole explicite de mettre un terme à la coopération sécuritaire avec la DST.

    TRADUCCIÓN

    Pero los marroquíes son conocidos por no traicionar nunca sus obligaciones internacionales [¡ejem…!], incluso aunque puedan estar desagradablemente decepcionados por la actitud ingrata y astuta de algunos de sus socios extranjeros. Antes al contrario, el Reino rehúsa insultar al futuro, en la medida en que sigue convencido de la la importancia estratégica de desarrollar relaciones sinérgicas con España, a fin de que Ceuta y Melilla no constituyan más ese « epicentro exclusivo de la amenaza terrorista » que no deja de producir sudores fríos al ejecutivo ibérico, sobre todo cuando gobierna la derecha.
    Precisamente por eso, Marruecos, que ha captado perfectamente lo que este mensaje de su vecino ibérico dice sin palabras, tal y como le ha comunicado su nuevo portavoz oficial, Ignacio Cembrero, queda en fin de cuentas, enteramente dispuesto a satisfacer esta voluntad española explícita de poner fin a la cooperación en materia de seguridad con la DST

    El majzen anuncia que en la medida en que los servicios secretos del majzen dejen de « colaborar », no habrá obstáculo para que se produzca una ósmosis de Ceuta y Melilla con su entorno que llevará a que Marruecos « recupere » sus fronteras « naturales » con la « restitución » de los « presidios » de Ceuta y Melilla.
    III. EL CONFLICTO PESQUERO EN CÁDIZ ADQUIERE UNA NUEVA LECTURA
    Como se puede comprobar, la hostilidad de Marruecos (con quien oficialmente las relaciones son « excelentes ») es intensa.
    De nada ha servido (sino todo lo contrario) que Felipe VI y Letizia se humillaran en Rabat y homenajearan al criminal Hassán II.
    Muy desairado, además de humillado, ha quedado el rey de España con el asunto del protocolo pesquero UE-Marruecos. Un protocolo que la UE ha declarado en vigor de forma ILEGAL, pues el mismo NO HA SIDO PUBLICADO EN EL DIARIO OFICIAL MARROQUÍ como es preceptivo.
    Como se recordará, aunque un comunicado de la Casa Real Española anunció la ratificación marroquí el 15 de julio, no fue hasta el 15 de septiembre (2 meses después) cuando los pesqueros españoles pudieron acceder a las aguas marroquíes vecinas a España en el golfo de Cádiz. Desde que empezaron a faenar en esas aguas, los pescadores españoles han sido acosados sin cesar por los pescadores marroquíes, amparados en la impunidad y acción de las fuerzas de seguridad y la marina marroquí. La escalada ha llegado al extremo de que en su agresión los pescadores marroquíes han perseguido a los españoles adentrándose incluso en aguas españolas.
    Todo ello, naturalmente, ante el silencio de la UE que declaró la entrada en vigor del protocolo pesquero SIN RESPETAR LO ESTABLECIDO EN EL MISMO.
    Y todo ello, iguamente, ante el silencio del ex-ministro Miguel Arias Cañete que no dejaba de considerar un « éxito » la firma de este protocolo.
    IV. Y EL LOBBY SEGUIRÁ INASEQUIBLE AL RIDÍCULO, PERO PRESTO A COBRAR
    Y ni qué decir tiene que, a pesar de estas brutales amenazas y agresiones, el discurso oficial del lobby será siendo el mismo: « estamos condenados a entendernos », nuestras relaciones son « excelentes », hay que animar a los españoles a « invertir » en Marruecos, etc.
    Más dura será la caída.
    DESDE EL ATLANTICO, 01/10/2014
  • Ignacio Cembrero, un vocero de la propaganda marroquí

    Cada vez que se cita el nombre de Ignacio Cembrero como fuente se indica que es un gran conocedor del Magreb. Sin embargo, algunos de sus artículos pecan de subjetividad. El hecho de haber vivido en Marruecos durante largos años, frecuentando diariamente a los marroquíes y leyendo sus numerosas publicaciones, Cembrero acabó salpicado por su propaganda. De ahí su odio hacia Argelia. Un sentimiento que hace que sea aún más receptivo hacia la mitomanía marroquí. La animosidad negativa hacia Argelia es un verdadero problema que moldea la producción literaria de este periodista español. Esperemos que el apoyo argelino a los saharauis no sea un motivo para que tenga el mismo sentimiento hacia ellos también. Aunque algunos artículos sobre una supuesta presencia de saharauis en las filas de AQMI hacen pensar que Cembrero no les tiene mucho afecto.
    Al señor Cembrero se aplica perfectamente la expresión francesa de “l’arroseur arrosé”. Traducido literalmente, el regador regado. En efecto, Cembrero fue regado y bien regado por las mentiras marroquíes. 
    La historia que llevó su diario a reemplazarlo por otro no le tenía personalmente como objetivo. El ataque contra él, en realidad, tiene como objetivo imponer a los periodistas acreditados en Marruecos una especie de autocensura como la que ha sido impuesta a los periodistas marroquíes. 
    Que un periodista como él publique titulares como “El Estado Islámico sueña con conquistar Al Andalus” realmente da risa. Durante su estancia en Marruecos, decenas de anuncios de desmantelamiento de células terroristas fueron anunciados. Esas células nunca fueron presentadas a la prensa, ni sus armas, ni sus herramientas. Tampoco hubo juicios ni ningún tipo de seguimiento a estos anuncios.
    Leyendo las publicaciones de Cembrero, uno se diría que los marroquíes tienen razón al tratar a la gente de estúpidos. Ni siquiera los que se jactan de ser conocedores de Marruecos se paran un momento en los detalles de estos anuncios. Como si la MAP fuera un ejemplo de credibilidad y transparencia. Como si Marruecos no tuviera ninguna razón para instrumentalizar la amenaza terrorista.
  • El equipo de perforación va camino del Sáhara Occidental ocupado

    El Atwood Achiever, la plataforma petrolera encargada por Kosmos Energy para perforar en busca de petróleo en el Sáhara Occidental ocupado, salió hoy de Singapur y se encuentra actualmente camino de los territorios ocupados. En pocas semanas, el equipo de perforación puede lesionar de forma permanente las aspiraciones de libertad e independencia del pueblo saharaui, cuando comience la injusta e ilegal perforación en la última colonia de África.
    Si finalmente Kosmos lo lleva a cabo, será la primera vez que se perfore en busca de petróleo en el Sáhara Occidental, un territorio en su mayor parte ocupado por Marruecos desde 1975 en flagrante incumplimiento del derecho internacional y los derechos humanos. 
    Tanto los saharauis que viven bajo el brutal yugo de la ocupación marroquí como sus parientes exiliados que viven en los campamentos de refugiados en Argelia se oponen a los planes de Kosmos. Temen que si se encuentra petróleo en su patria ocupada, Marruecos nunca abandone sus infundadas pretensiones sobre su país. 
    Este punto de vista es apoyado nada menos que por el ex Jefe de Asuntos Jurídicos de la ONU, el Embajador Hans Corell, quien a petición del Consejo de Seguridad de la ONU fue autor de un dictamen jurídico sobre la exploración y explotación de petróleo en el Sáhara Occidental. Su dictamen, publicado en enero de 2002, llegó a la conclusión de que los deseos e intereses del pueblo saharaui, como único y originario pueblo del territorio, son los dos requisitos legales para que cualquier actividad de este tipo tenga lugar. 
    El Embajador Corell fue citado por el Financial Times el 17 de septiembre de 2014, diciendo que: « cuantos más recursos se encuentren en el Sáhara Occidental y su zona marítima, menor será la intención de Marruecos de cumplir con las resoluciones de la ONU y el derecho internacional ». 
    El Atwood Achiever fue construido en Corea del Sur. El buque viaja lentamente hacia las aguas ocupadas. Se espera que el Atwood Achiever comience una de las más controvertidas perforaciones de petróleo de los últimos tiempos – en una tierra ocupada objeto de continuas conversaciones de paz de la ONU – antes de finales de este año. 
    El buque de investigación sísmica que Kosmos Energy había fletado para realizar estudios sísmicos frente a las costas del Sáhara Occidental – el BGP Prospector – abandonó las aguas saharauis hace tan sólo unas semanas, después de haber llevado a cabo sus últimos estudios geológicos. Tras hacer escala en Las Palmas, la semana pasada el buque BGP Prospector zarpó hacia América del Sur.
  • Brasil y el conflicto del Sáhara Occidental: cuando la grandeza se mide en los pequeños detalles

    POR LUNA GÁMEZ Y JOSÉ ANTONIO BAUTISTA, DE RÍO DE JANEIRO
    A principios de septiembre una noticia le aguó el desayuno al embajador marroquí en Brasil y posiblemente al propio Mohamed VI, rey de Marruecos: todos los partidos de la Cámara de los Diputados de Brasil, incluido el oficialista Partido de los Trabajadores (PT), pidieron a la presidenta Dilma Rousseff que reconozca a la República Saharaui, el último territorio africano pendiente de descolonización, actualmente ocupado por Marruecos de forma ilegal, según las Naciones Unidas.
    La relevancia de este hecho reside en que África es un punto estratégico de las relaciones exteriores de Brasil, país que ya cuenta con más embajadas en ese continente que el Reino Unido.
    Desde hace 39 años el conflicto del Sáhara Occidental, tan desconocido como decisivo, mantiene a los países del Magreb divididos y hace que Marruecos sea el único país africano que no pertenece a la Unión Africana.
    La petición unánime de los diputados brasileños pone entre la espada y la pared al gobierno de Rousseff en plena carrera electoral: si reconoce el estatus diplomático de la República Saharaui, recibirá el beneplácito de los 54 países que componen el continente africano… De todos menos de uno: Marruecos.
    Si no lo hace, Brasil evitará un roce diplomático con Marruecos y continuará junto a Chile y Argentina en el pequeño grupo de países de América Latina que no reconocen a la República Saharaui.
    Pero, ¿por qué es tan importante para Brasil mantener una buena relación con Marruecos?
    La respuesta es sencilla: el Sáhara Occidental alberga las mayores reservas mundiales de fosfatos, ingrediente esencial para la fabricación de fertilizantes agrícolas.
    Brasil, donde el sector agrícola representa casi el 6% del PIB, aumentó en un 930,6% sus importaciones de fosfatos procedentes del Sáhara Occidental entre 2003 y 2013, según los datos de la Organización Mundial del Comercio.
    El pujante agronegocio brasileño necesita cada vez más fertilizantes y Marruecos controla las minas de fosfatos saharauis, por lo que los diplomáticos brasileños temen que el reconocimiento se traduzca en pérdidas.
    “Hay consenso en el Parlamento, lo que se pide es que Brasil establezca relaciones con el Sahara al igual que hizo con Palestina en 2010”, dice Mohamed Zrug, representante del Frente Polisario en Brasil.
    El diplomático saharaui explica que “no hay motivos de peso para que Brasil no establezca relaciones” y cita el ejemplo de México, que mantiene una relación cordial con Marruecos al mismo tiempo que reconoce a la República saharaui.
    Para Zrug, el reconocimiento es importante porque “presiona a Marruecos hacia la mesa de negociación” para celebrar un referéndum de autodeterminación.
    La antigua colonia española del Sahara Occidental fue ocupada por Marruecos en 1975. Tras 16 años de guerra entre Marruecos y los saharauis, organizados en el Frente Polisario, en 1991 ambas partes llegaron a un acuerdo bajo el paraguas de la ONU para negociar un referéndum de autodeterminación en el que se decidiría el futuro del territorio.
    Desde entonces, las autoridades marroquíes han puesto trabas para impedir esta votación, a pesar de que el propio Consejo de Seguridad mantiene a más de 500 efectivos sobre el terreno para organizar el referéndum.
    Los diputados brasileños también pidieron a Rousseff que el gobierno brasileño se sume a los países que piden que la ONU observe la situación de los derechos humanos en el Sáhara Occidental.
    Desde hace varios años, organizaciones de la talla de Amnistía Internacional y Human Rights Watch denuncian la “sistemática violación de los derechos humanos en el Sáhara Occidental por parte de las autoridades marroquíes”.
    “La presión es muy fuerte por parte de Marruecos”, declara Alfredo Sirkis, diputado en la bancada socialista y promotor de esta petición parlamentaria.
    Sirkis explica que el gobierno brasileño nunca se pronunció acerca de la violación de derechos humanos en el territorio y añade que “Brasil debería dar el reconocimiento porque es justo, independientemente de lo que hagan otros países”.
    Los diplomáticos marroquíes en Brasil no accedieron a compartir su opinión con los autores de este artículo acerca de la propuesta de los diputados brasileños.
    “Aunque todavía no reconozca la República Saharaui, Brasil defiende una solución justa, pacífica y mutuamente aceptable para el territorio basada en el principio de autodeterminación”. Las palabras son de un diplomático brasileño que accede a conversar preservando el anonimato.
    Esta fuente explica que en 2013 Brasil envió 120.000 dólares y casi 2000 toneladas de arroz a los campos de refugiados saharauis que hay en Argelia. Añade que desde que Mohamed VI accedió al trono las relaciones entre Brasil y Marruecos ganaron intensidad, especialmente en materia de cooperación agrícola.
    Siguiendo los pasos del ex presidente Luiz Inácio Lula da Silva, la presidenta y economista Dilma Rousseff habló en 2012 de construir una relación con África “libre de todas las prácticas coloniales que devastaron mi continente y el africano”.
    Brasil, el país del mundo donde viven más descendientes de origen africano, ya tomó partido en 2002 a favor del referéndum de autodeterminación en Timor Oriental, antigua colonia portuguesa posteriormente invadida por Indonesia. En esta ocasión, Brasil deberá posicionarse acerca del último territorio africano pendiente de descolonización.
  • ¿Sabes algo sobre las organizaciones títeres pro-marroquíes?

    En un intento de encubrir sus operaciones en el Sáhara Occidental ocupado, Kosmos Energy está reuniéndose con varias organizaciones ficticias, escogidas de una lista proporcionada por las autoridades marroquíes. WSRW ha recibido una foto tomada en una de esas reuniones celebrada la semana pasada. Necesitamos tu ayuda para saber quiénes son estas personas y organizaciones.

    En las ciudades de Dajla, Bojador y El Aaiún, Kosmos Energy se reunirá con funcionarios marroquíes y grupos títeres pro-marroquíes que han sido supervisados cuidadosamente por el gobierno marroquí para asegurarse de que no van a decir nada que se aparte de la propaganda oficial, a saber, no hay ningún problema en « las provincias del sur » y Kosmos Energy es muy bienvenido en el territorio.
    En sus reuniones la semana pasada en El Aaiún y mañana en Bojador, Kosmos no se reunirá con grupos que defienden el derecho de los saharauis a la autodeterminación o que defienden sus derechos humanos básicos. Tampoco verá ninguna manifestación en contra de su presencia, ya que la violenta represión de Marruecos ante tal protesta ha alejado a los saharauis de las calles y los ha enviado a sus casas o al desierto para expresar su desacuerdo.
    Si sabes algo acerca de estos individuos o grupos pro-marroquíes con los que Kosmos Energy se está reuniendo, por favor envíanos la información a contact@wsrw.org. Ningún grupo saharaui conocido ha sido nunca contactado, según la información de WSRW, por las empresas petroleras involucradas.
    Marruecos no permite el registro de grupos saharauis que defienden los derechos humanos, el derecho a la autodeterminación o la independencia, a pesar de los llamamientos en el Consejo de Derechos Humanos de la ONU en Ginebra. Los principales opositores al petróleo han sido condenados a cadena perpetua en tribunales militares marroquíes. Según la ONU, cualquier exploración de petróleo en el Sáhara Occidental violaría el derecho internacional a menos que la población del territorio diera su consentimiento a la misma.
    Kosmos no parece querer conocer saharauis reales. En numerosas ocasiones grupos saharauis han enviado cartas de protesta tanto a Kosmos como a su socio escocés Cairn Energy.
    Una de esas cartas, de un grupo que opta por permanecer en el anonimato por temor a las consecuencias, dice: « Las acciones de su empresa traerán más problemas y podrían alentar la violencia y la obstrucción de la paz. Sugerimos que Kosmos Energy siga los pasos de Kerr-McGee y se retire del territorio sin causar más problemas y pérdidas para ustedes mismos ».
  • Sahara Occidental : l’assassinat d’El-Ouali vivement condamné

    Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) se dit fortement «consterné» et «indigné» après «l’assassinat déguisé» du militant sahraoui des droits de l’Homme, Hassena El-Ouali. 
    Dans une déclaration rendue publique ce mercredi, le CNASPS qualifie ce crime d’«odieux». Ce militant sahraoui a été longuement torturé à la prison de Dakhla, dans les territoires occupés du Sahara Occidental, par la police marocaine. Il a été transféré dans un état semi-comateux à l’hôpital militaire marocain de la même ville où il a rendu l’âme. 
    Le CNASPS dénonce cet énième crime des forces marocaines occupantes du Sahara Occidental qui, une fois de plus, donnent à la face du monde leur pleine mesure du non respect des droits de l’Homme et des différentes chartes y afférentes», souligne le CNASPS dans sa déclaration, affirmant que «le royaume du Maroc manifeste ainsi son arrogance et son mépris quant aux condamnations multiples dont son administration occupante a été l’objet depuis des années de la part de toute la communauté internationale, des institutions, des gouvernements, des ONG et des sociétés civiles». 
    Pour le comité, il est clair que le Maroc «continue de fouler aux pieds les nombreuses résolutions de l’ONU, qui reconnaissent au peuple sahraoui son plein droit à choisir librement son destin et à bénéficier d’un référendum d’autodétermination, et ce, dans l’impunité la plus totale». C’est pour cela que le CNASPS appelle la communauté internationale à obliger le Maroc à respecter les droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental. 
    Il interpelle l’ONU pour qu’elle organise rapidement, sous sa supervision, un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui conformément aux dispositions juridiques et politiques internationales en matière de décolonisation. L’atteinte aux droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental devient récurrente et commence à constituer une sérieuse préoccupation pour plusieurs Etats membres des Nations unies.
    S. Baker