Mois : octobre 2014

  • Impunité aux territoires occupés du Sahara Occidental

    Décès en prison à Dakhla du militant sahraoui des droits de l’homme, Hassana Elouali Aaleya
    Le pouvoir marocain redouble de violence contre la population sahraouie des territoires occupés: manifestations pacifiques réprimées, militants des droits de l’homme arrêtés, emprisonnés, torturés…De nombreuses délégations d’observateurs étrangers sont interdites d’accès dans les territoires occupés et expulsées. Au Maroc même, on interdit, on réprime, on emprisonne, on torture…
    La situation dans les prisons s’aggrave de jour en jour. De nombreux prisonniers politiques mènent des grèves de la faim très dures contre leurs conditions de détention et pour obtenir leur libération. Le 13 août 2014, l’étudiant marocain Mustapha Meziani est mort après 72 jours de grève de la faim. D’autres prisonniers poursuivent une grève de la faim depuis plusieurs semaines. Leur état est très critique. Mais le pouvoir marocain reste inflexible.
    Âgé de 42 ans, le militant sahraoui des droits de l’homme, membre du Comité contre la torture de Dakhla, Hassana Elouali Aaleya, a été condamné à trois ans de prison après les manifestations de 2011 à Dakhla. Il devait être libéré avec d’autres militants la semaine prochaine. Affaibli par plusieurs grèves de la faim qu’il a menées avec ses camarades sahraouis emprisonnés et souffrant d’un diabète, il a été privé des soins nécessaires par les autorités marocaines. Il est mort dans la nuit du dimanche 28 septembre. La manifestation de la population sahraouie de Dakhla le 29 septembre contre cette « liquidation « délibérée a été violemment réprimée.
    Nous apportons notre soutien à la famille de Hassana Elouali et réaffirmons notre solidarité à la juste lutte du peuple sahraoui contre la répression et pour la reconnaissance de son droit à l’autodétermination.
    Nous appelons à
    UN RASSEMBLEMENT
    DE PROTESTATION
    VENDREDI 3 OCTOBRE À 17H
    PRES DE L’AMBASSADE DU MAROC
    angle des rues Benjamin Franklin et Le Tasse
    PARIS 16ème
    Métro Trocadéro
    APPEL SIGNE PAR AFASPA, ACCA, ARAC, Fondation Frantz FANON, CEDETIM, organisations sahraouies…
    Avec le soutien de la CGT, du PCF, du NPA, de SOLIDAIRES…
  • España paga su complicidad con el régimen sanguinario de Marruecos

    Haciendo caso omiso del derecho internacional y de las reglas de ética y moral, el gobierno de Zapatero decidió la extradición del ciudadano belgo-marroquí Ali Aarrass a pesar de que el juez Garzón había concluido que no había pruebas contra él y a pesar de que las autoridades españolas sabían que iba a ser torturado.
    El Comité de Derechos Humanos de la ONU condenó la decisión española y pidió la indemnización de la víctima e informar del cumplimiento de esta decisión en un plazo de 180 días.
    Zapatero y su equipo soñaron que entregarían el Sahara Occidental a Marruecos en una bandeja de oro y enviarían sus empresas a recoger los frutos de la inversión en el país que acabó estafando a la mayoría de empresarios que corrieron el riesgo de seguir el consejo de los sociolistos.
    Hoy, España paga sus fechorías por no haber respetado sus obligaciones para con el Protocolo Facultativo del Pacto internacional de Derechos Civiles y Políticos al extraditar al sujeto a pesar de que el Comité había solicitado expresamente que dicha decisión se paralizara mientras se estudiaba el caso, indicó el diario ABC en su edición digital de hoy.
    Un refrán saharaui dice que la madre del ladrón dejará algún día de lanzar gritos de júbilo para echar lágrimas. Es el fruto de una cooperación en materia de seguridad basada en el engaño y la mentira y a costa de los derechos humanos de los ciudadanos marroquíes.
  • L’Espagne paie sa complicité avec le Maroc

    L’Espagne condamné par l’ONU pour l’extradition d’Ali Aarrass
    L’Espagne a violé la loi en extraditant le citoyen belgo-marocain Ali Aarrass au Maroc sans tenir en compte du risque de torture qu’il encoure.
    L’Espagne devra indemniser Aarrass et informer le Comité de l’ONU des Droits de l’Homme des mesures adoptées pour appliquer cette décision.
    L’Espagne n’a pas respecté ses obligations par rapport au Protocole Facultatif international de Droits Civils et Politiques en extraditant une personne que le Comité avait demandé de geler la dite décision pendant qu’il étudiait le cas.
  • Argelia acusa a Marruecos de inundarla de drogas

    Mientras que Argelia sigue siendo inundada con impresionantes cantidades de cannabis, el reino jerifiano no quiere hacer ningún esfuerzo para resolver este problema que siempre ha enfriado las relaciones diplomáticas entre los dos países. Es, incluso, una de las principales razones (además del problema del Sahara Occidental), del cierre de las fronteras. 
    « Hemos constatado en los dos últimos años un aumento de las cantidades de drogas incautadas durante las operaciones que realizamos a diario », dijo el general de división Hamel en la inauguración de un seminario sobre la lucha contra el crimen organizado. « Lo mismo puede decirse del contrabando de mercancías, sobre todo la gasolina, alimentos y ganado, hacia los países vecinos », dijo.
    Subrayando el peligro de estos fenómenos, el Director General de Seguridad Nacional argelino, dijo que « el tráfico de drogas figura entre los desafíos a los que se enfrenta Argelia que que limita con el mayor productor de cannabis, y cerca de los principales mercados de drogas, es decir Europa del Oeste, el Este del Magreb y Oriente Medio « . El General Hamel afirmó en este contexto que « este tipo de crimen que ha perjudicado enormemente la economía, constituye, junto al mercado paralelo, el blanqueo de dinero, una prioridad para nuestra servicios « . Desde hace unos años, las drogas procedentes del Reino de Marruecos aumentan constantemente.
    Más de 51 toneladas fueron confiscadas en los primeros 8 meses de este año, anunció el general Hamel.
    Los campos de cannabis crecen como champiñones a la vista de todo el mundo, y con la complicidad incondicional del Majzén y de sus subordinados. En efecto, Marruecos está firmemente confinado en su primer puesto de mayor productor de cannabis. Un comercio « jugoso » que, al lado del turismo, constituye una de las principales fuentes de su economía.
    Mientras que Argelia sigue siendo inundada con impresionantes cantidades de cannabis, el reino jerifiano no quiere hacer ningún esfuerzo para resolver este problema que siempre ha enfriado las relaciones diplomáticas entre los dos países. Es, incluso, una de las principales razones (además del problema del Sahara Occidental), del cierre de las fronteras. 
    Recuérdese que la ONU ha apuntado con el dedo al reino alauita por su producción de resina de cannabis. Según el Informe Mundial sobre las Drogas del 2013, Marruecos sigue siendo el « principal productor mundial y proveedor de hachís, cuya producción está destinada principalmente a los mercados europeo y africano ». Esta industria aporta mucho al país. Unos 214 millones de dólares al año, según la ONU.
  • Sahara occidental : le PCF apporte son soutien à la famille de Hassana Elouali Aaleya et réaffirme sa solidarité à la juste lutte du peuple sahraoui

    Décès en prison à Dakhla du militant sahraoui des droits de l’homme, Hassana Elouali Aaleya
    Le pouvoir marocain redouble de violence contre la population sahraouie des territoires occupés: manifestations pacifiques réprimées, militants des droits de l’homme arrêtés, emprisonnés, torturés…De nombreuses délégations d’observateurs étrangers sont interdites d’accès dans les territoires occupés et expulsées. Au Maroc même, on interdit, on réprime, on emprisonne, on torture…
    La situation dans les prisons s’aggrave de jour en jour. De nombreux prisonniers politiques mènent des grèves de la faim très dures contre leurs conditions de détention et pour obtenir leur libération. Le 13 août 2014, l’étudiant marocain Mustapha Meziani est mort après 72 jours de grève de la faim. D’autres prisonniers poursuivent une grève de la faim depuis plusieurs semaines. Leur état est très critique. Mais le pouvoir marocain reste inflexible.
    Âgé de 42 ans, le militant sahraoui des droits de l’homme, membre du Comité contre la torture de Dakhla, Hassana Elouali Aaleya, a été condamné à trois ans de prison après les manifestations de 2011 à Dakhla. Il devait être libéré avec d’autres militants la semaine prochaine. Affaibli par plusieurs grèves de la faim qu’il a menées avec ses camarades sahraouis emprisonnés et souffrant d’un diabète, il a été privé des soins nécessaires par les autorités marocaines. Il est mort dans la nuit du dimanche 28 septembre. La manifestation de la population sahraouie de Dakhla le 29 septembre contre cette « liquidation « délibérée a été violemment réprimée.
    Nous apportons notre soutien à la famille de Hassana Elouali et réaffirmons notre solidarité à la juste lutte du peuple sahraoui contre la répression et pour la reconnaissance de son droit à l’autodétermination. Nous appelons à
    UN RASSEMBLEMENT
    VENDREDI 3 OCTOBRE À 17H
    PRES DE L’AMBASSADE DU MAROC
    angle des rues Benjamin Franklin et Le Tasse
    PARIS 16ème métro Trocadéro
    – pour dénoncer la responsabilité du pouvoir marocain et demander la mise en place d’une commission d’enquête indépendante et impartiale sur les circonstances de ce décès
    – pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques marocains et sahraouis et l’arrêt de la répression dans les territoires sahraouis occupés
    – pour demander au gouvernement français de ne plus soutenir le pouvoir marocain qui continue de bafouer en toute impunité le droit international
    Signataires: ACCA, AFASPA, AFAPREDESA, AFDI, APSO, ARAC, ASEI, Association des Amis de la RASD, Association de la Communauté sahraouie en France (ACSF), Association des Sahraouis de France (ASF), CEDETIM, CLSPS, COMIPSO, CORELSO, DROIT SOLIDARITE, ERMPdL, FASTI, Fondation Frantz Fanon, Le Mouvement de la Paix, Ligue des jeunes et étudiants sahraouis, Plateforme de Solidarité avec le peuple sahraoui, SolidaritéMaroc05,Sortir du Colonialisme, Un camion-citerne pour les Sahraouis
    Avec le soutien de: CGT, SI-CNT, Union syndicale Solidaires, Europe Écologie Les Verts (EELV), MJCF, NPA, PCF
    Contact:plateforme.SO@gmail.com
  • Exploitation illégale des richesses du Sahara occidental : Le Maroc se discrédite aux yeux de la communauté internationale

    Le navire Atwood Achiever
    K. Aït-Hocine
    L’exploration illégale des richesses naturelles du Sahara occidental par le Maroc continue de susciter des réactions et de l’indignation de par le monde. 
    Le Maroc demeure ainsi épinglé à chaque fois du fait qu’il colonise et exploite les richesses de la dernière colonie d’Afrique. Le quotidien britannique Financial Times a publié dernièrement un article intitulé «La bataille pour le pétrole dans la dernière colonie d’Afrique» dans lequel il évoque l’exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara Occidental par le Maroc. 
    «Lorsque le navire de forage +Atwood Achiever+ commencera, plus tard cette année, à chercher du pétrole au large des côtes du Sahara occidental, il ne s’agira pas seulement de tests géologiques, mais aussi d’une opération qui plongera dans un conflit vieux de 40 ans», écrit le Financial Time. L’article évoque les problèmes que pourraient soulever les forages envisagés par les groupes Kosmos Energy, Cairn Energy et la compagnie pétrolière marocaine, au large du territoire du Sahara Occidental. 
    Pour le journal, ce forage «permettra de tester la force du droit international, rappelant, à ce sujet, l’avis juridique de l’ONU de 2002 qui stipule que «le forage sur le territoire serait légal s’il était fait pour le bien des peuples qui y vivent (…) et en violation du droit international s’il est fait au mépris des intérêts et aspirations du peuple du Sahara Occidental». 
    Le quotidien britannique rappelle également que toutes les compagnies pétrolières internationales qui ont, dans le passé, tenté de forer sur le territoire du Sahara Occidental, y compris le groupe américain Kerr-McGee, se sont retirées suite notamment aux pressions des militants droits de l’homme. 
    Parallèlement à cette indignation, une délégation française du groupe parlementaire d’amitié France-Algérie, conduite par son président Patrick Mennucci, a entamé avant-hier une visite dans les camps de réfugiés sahraouis pour s’enquérir de près de leur situation. Cette visite constitue une opportunité de s’enquérir de près de la situation des réfugiés sahraouis et des conditions humanitaires difficiles dans lesquelles ils vivent dans les camps, loin de tout ce qui est lu dans les livres ou rapporté dans les médias et sur l’Internet, a déclaré Mennuci à son arrivée. Il a précisé que cette visite constitue une opportunité, pour les parlementaires français de prendre connaissance de la véritable situation humanitaire difficile des réfugiés sahraouis depuis 37 ans. 
    «Un rôle humanitaire important nous attend, en tant que parlementaires français, vis-à-vis du peuple sahraoui et du rôle politique devant être accompli au coté d’amis parlementaires et politiques français», a ajouté Mennuci, relevant que cette visite sera renouvelée, autant que l’occasion le permettra. Le programme de visite de la délégation parlementaire comporte la visite de certaines institutions sociales dans le camp de Smara des réfugiés sahraouis, dont le centre Wardet Essaâd de langue française, financé par l’association française Acacia et qui prépare un programme en langues française, espagnole et arabe, au profit enfants et de jeunes sahraouis. 
    La délégation visitera aussi le centre pour handicapés et un hôpital régional. La délégation parlementaire, constituée de huit personnalités, sera reçue par le Président sahraoui Mohamed Abdelaziz, avant de rencontrer le président du Parlement sahraoui Khatri Eddouh, et de visiter, au camp Chahid El-Hafed, le musée de la résistance sahraouie et le siège de l’association des détenus et disparus sahraouis. 
    Ces actions tendent à soutenir et accompagner le peuple sahraoui dans sa lutte quotidienne pour son indépendance. Des actions qui discréditent aussi de plus en plus le Maroc aux yeux de la communauté internationale.
  • Palestinos y Saharauis : Víctimas de la indiferencia de las Naciones Unidas

    En estos días la opinión pública mundial ha condenado enérgicamente la operación de castigo impuesto a los ataques con cohetes de la organización Hamas. Los ataques terminaron con la vida de más de 2.000 civiles palestinos en la sufrida Franja de Gaza, sin olvidar las víctimas inocentes israelíes.
    El pueblo palestino, luego de la intempestiva retirada británica, por no decir abandono de sus obligaciones como potencia administradora (como España luego de los fatídicos acuerdos de Madrid) en 1948 comenzaría la Nakba (“Catástrofe”) obligando a millares de familias a huir de la guerra. Quiénes se quedaron, debieron soportar y aún soportan el régimen de ocupación militar, privados de sus derechos y sujetos siempre las arbitrariedades de la potencia ocupante. El régimen de autonomía tras los Acuerdos de Oslo, como paso a la creación de un Estado palestino libre, quedó en el camino por la intolerancia, la indiferencia de la Comunidad Internacional. Los años de ocupación, la falta de un “Estado”, la usurpación de sus tierras con la llegada de colonos, las divisiones en el movimiento nacionalista y el sectarismo, apoyados por agentes externos oportunistas, llevaron a muchos palestinos a la peor de las violencias. Las Naciones Unidas, la Liga Árabe, la Unión Europea y los Estados Unidos, llenaron de promesas a los palestinos.
    Los Acuerdos de Oslo y la “Hoja de Ruta” y otros tantos planes de paz, son letra muerta en un contexto sombrío para los palestinos. Millares continúan en campos de refugiados, siguiendo como ciudadanos de segunda clase (ahora amenazados por la guerra civil siria, que los obliga a un nuevo exilio) y dependiendo de la ayuda internacional. La llamada “Autoridad Nacional Palestina” rimbombante título, como expresó un periodista español, para una suerte de gobierno municipal en la práctica ha logrado tener importantes éxitos, al lograr que decenas de países (por ejemplo gran parte de América Latina) reconozca la existencia de un Estado palestino. Incluso este Estado palestino es parte de la UNESCO. No obstante ello, la ilegalidad, la opresión y el sufrimiento sigue siendo a diario. Esto es una clara lección para las promesas del régimen de autonomía propuesta por el rey de Marruecos, para el caso saharaui. El caso palestino es un buen ejemplo, para llegado el caso que quieran aplicar “Acuerdos de Oslo” en una versión para el caso saharaui.
    El drama palestino, víctima de las maquinaciones de los grandes intereses inconfesables, se asemeja a grandes rasgos al drama del pueblo saharaui, que a diferencia de los palestinos, es un pueblo olvidado. No son primera plana de ningún medio de difusión masiva, a pesar de su largo sufrimiento. Por un lado millares son ciudadanos de segunda en los territorios ocupados por Marruecos y por otro, millares viven en una situación precaria en los territorios liberados y en los campos de refugiados de Tinduf, siempre dependientes de una menguante ayuda internacional.
    Los saharauis, vieron como los palestinos, la potencia administradora, cuando consideró que seguir cumpliendo con sus obligaciones ya no le era conveniente, hizo las maltas y los dejó librado a su propia suerte. Los saharauis, no tuvieron la suerte de los palestinos que vinieron cinco ejércitos a auxiliarlos. Tuvieron que librar ellos solos una guerra, que desde el comienzo parecía estar perdida.
    En estos días que las cámaras de la prensa internacional mostraban las ruinas de Gaza, los desamparados por los ataques aéreos y el exilio de millares, venían a mi memoria el drama de Tifariti, Um Dreiga y otros nombres inmortalizados por los bombardeos 70 con las columnas de refugiados, que huían de los crímenes del rey Hassan II.
    Los saharauis, como los palestinos, les hicieron promesas que cayeron en saco roto y observan en esta larga espera como la ilegalidad pareciera triunfar ante Naciones Unidas completamente indiferente. Comportamiento que ha costado muchas vidas. En el caso saharaui ¿Algún día Naciones Unidas pedirá perdón al pueblo saharaui como en caso de la tragedia siria? No solo perdón debe dárseles a millares que hace décadas esperan volver a sus casas, reencontrarse con sus familiares, amigos, sino deben ser merecedores de una reparación histórica. Responsabilidad que no podrá eludir las Naciones Unidas. Si lo hace, no será más que cómplice de gravísimos delitos internacionales.
  • On meurt dans les prisons marocaines !

    Hassana Elouali Aaleya, condamné, en 2012, à 3 années de prison, pour « délit » de manifestation pacifique et d’expression publique en faveur de l’autodétermination, vient de mourir ce 28 septembre dans l’hôpital militaire de Dakhla, où il avait été beaucoup trop tard transféré. 
    Sa famille refuse aujourd’hui de l’enterrer et demande aux autorités de la prison et à la justice de procéder à une enquête et à une autopsie tant les conditions de son décès sont douteuses.Autour de sa famille, se sont rassemblés dans les quartiers sahraouis de Dakhla, des centaines de Sahraouis, émus et scandalisés d’une telle disparition. Assassinat, martyr, libération de tous nos prisonniers politiques, autodétermination, à bas la répression marocaine, voilà ce qui était scandé dans les rues de Dakhla lundi soir. 
    Rassemblements pacifiques et d’émotion, rapidement réprimés et empêchés par les forces militaires présentes qui soumettent, depuis, ces quartiers à un couvre feu.
    La disparition d’un homme jeune, 42 ans, technicien dans la marine, militant actif dans le « Comité contre la torture de Dakhla », il a été arrêté 6 fois depuis 1996, est le signe cruel des méfaits d’une occupation coloniale, qui pour se maintenir, réprime, brutalise, torture ou pervertit.
    Hassana Elouali Aaleya était présent le 25 septembre 2011 dans le grand rassemblement tenu à Dahkla, rassemblement historique car très difficile dans cette ville où les Sahraouis sont devenus minoritaires. Rassemblement à haut risque : le jeune Mohamed Lamin Maichan y avait été battu à mort par des colons marocains, encouragés par la police locale et plusieurs militants avaient été arrêtés. Hassana ElOuali, lui, a été arrêté le 6 janvier 2012 puis condamné à 3 ans de prison ferme.Depuis il accomplit sa peine et comme dans d’autres prisons, El Aïoun, Aït Melloul, Salé … il a mené des grèves de la faim pour obtenir un minimum de respect et des conditions d’incarcération moins déplorables. C’est sans doute sa dernière grève de 23 jours qui l’a davantage affaibli ; les autorités pénitentiaires lui refusant un minimum de soins.
    Cette disparition ne peut que confirmer les inquiétudes des autorités de la RASD qui ne cessent d’interpeler l’ONU pour que la MINURSO dispose d’un mandat qui lui permette d’alerter, de protéger tous ces militants soumis à l’arbitraire. Cette disparition mobilise les associations sahraouies des droits de l’homme, AFAPREDESA, CODESA, ASVDH qui vont porter à Genève auprès du Groupe de travail sur la détention arbitraire ou auprès du Comité contre la torture, le dossier de cette scandaleuse disparition, comme celui de tous les prisonniers politiques Sahraouis.
    Cette disparition nous mobilise en France et nous le  dirons devant l’Ambassade du Maroc, ce vendredi 3 octobre 2014 à 17h !
    Nous dénoncerons la responsabilité du pouvoir marocain et nous demanderons une enquête impartiale et indépendante pour rechercher les circonstances de ce décès.
    Nous exigerons aussi la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis et marocains et demanderons au gouvernement français de ne plus soutenir un pouvoir qui bafoue en toute impunité le droit international.
    Nous nous associerons, en cette veille de la fête de l’Aïd, à la douleur de ses proches, de ses amis et de tous les prisonniers politiques particulièrement affectés par cette mort.
    Association des Amis de la RASD 356 rue de Vaugirard 75015 Paris
  • Espagne: offensive marocaine sur plusieurs fronts

    Plus l’étau se resserre autour du Maroc dans la question du Sahara occidental, le roi Mohamed VI et son entourage multiplient les attaques contre l’Espagne. Les fronts sont plusieurs et différents, mais depuis quelque temps la bataille est devenue chaude et le Maroc n’épargné aucun effort pour augmenter la pression sur le gouvernement espagnol. Tout cela accompagné du discours hypocrite qui prétend que les « relations avec le Maroc sont excellentes ». Une ambiance de quelqu’un qui a l’intention de tuer avec un sourire entre aux lèvres.
    L’un de ces fronts est l’immigration subsaharienne. Les villes espagnoles sont quotidiennement harcelées. Les clôtures de Ceuta et Melilla ont de la «compagnie» presque tous les jours. Les photos des africains sur les clôtures sont désormais le pain quotidien. Le Maroc maintient un bon contingent de candidats à l’immigration illégale pour la bataille avec le voisin du Nord à l’instar du fameux 12 Août où plus de 2000 subsahariens ont réussi à atteindre les côtes espagnoles.
    Le deuxième front, celui de la pêche. Les conditions dans lesquelles évolue l’accord de pêche entre l’UE et le Maroc sont ambigües. La ratification par le Maroc semble être plus labiale qu’effective. Selon le professeur de droit constitutionnel, Carlos Ruiz Miguel, l’accord n’a pas été publié dans le BOE marocain. Les bateaux espagnols ont dû jeter l’éponge contre l’agressivité des pêcheurs marocains qui ont reçu des ordres du gouvernement central pour les empêcher de pêcher dans les eaux marocaines.
    Le troisième front, les prospections. Le gouvernement des îles Canaries vient de déclarer avoir mis fin à son rôle d’interlocuteur avec le Maroc en ce qui concerne les prospections pétrolières que le pays voisin réalise depuis des années dans ses eaux, dans celles du Sahara et à l’intérieur. Face à l’arrogance du Maroc, les Canaries relègue cette mission au gouvernement central de Madrid.
    Le quatrième front, la menace terroriste. Le Maroc multiplie les montages vidéo pour créer la panique en Espagne. La moquerie est arrivée au point d’enregistrer des Marocains, des membres présumés d’ISIS, proférant de menaces de reconquérir Al Andalus. Et pour mieux faire passer la blague, ils s’expriment en espagnol. Une vidéo confectionnée dans les laboratoires de la DST marocaine à Rabat. Comme d’autres pendues sur Youtube dans des dates antérieures.
    Le nouveau et dernier front se trouve sur le sol de Catalogne, où le Maroc a convaincu les autorités locales de son pouvoir à influencer les ressortissants marocains à voter pour l’indépendance de Catalogne en cas de référendum. Selon des informations, Rabat compte construire une mosquée dans cette région espagnole.
    Tout cela parce que l’Espagne continue d’être la puissance administrative de jure du territoire non- autonome du Sahara occidental et dans les accords de Madrid, elle a clairement fait constater que la décolonisation du Sahara aura culminé seulement le moment où la population autochtone aura exprimé librement son choix sur son destin. Le Maroc veut que Madrid change de position.
  • El Majzén busca un chivo expiatorio para el asesinato de Hassana El Uali

    Khalil Asmar

    Después de la cobarde ejecución del defensor de derechos humanos y preso político saharaui Hasanna El Uali y la petición presentada por su familia para abrir una investigación imparcial sobre las circunstancias que rodearon su asesinato, un estado de pánico se apoderó de las autoridades de ocupación marroquíes.

    La reunión organizada por las autoridades de ocupación locales con los llamados representantes electos de Dajla, seguida de otra reunión con las asociaciones « Made in Majzén » no fueron suficientes para calmar la situación. La familia del mártir se apega a su exigencia de una autopsia realizada por una delegación médica certificada y de carácter internacional. Por consiguiente, el caso gira hacia la internacionalización.
    Ante este dilema, fuentes cercanas al Majzén indican que el ocupante está buscando una cortina de humo conforme al proverbio marroquí que resume claramente la política del Majzén frente a este tipo de situaciones : « la mezquita cayó, el barbero fue ahorcado « . 
    En efecto, el Majzén busca un chivo expiatorio para responsabilizarlo de todos los pecados en un estúpido intento de engañar a la familia de la víctima y las opiniones públicas saharaui e internacional, y como de costumbre el tiro de gracia lo recibirá el eslabón más débil. A él se aplicará perfectamente el dicho “cargar con el muerto”.