Mois : octobre 2014

  • Recuerdan cubanos Aniversario 60 de Argelia

    Magalys Rodríguez

    El Primero de Noviembre de 1954 el pueblo argelino inició sus luchas de independencia contra el colonialismo francés. Sesenta años después, el Instituto Cubano de Amistad con los Pueblos y la embajada de Argelia en Cuba, rememoran la fecha y su significado para ese hermano pueblo y para el movimiento de liberación en toda África con una exposición fotográfica que muestra los sacrificios del pueblo argelino durante los caso 8 años de lucha contra el colonialismo francés que sirvió de antesala a la conmemoración. El embajador de Argelia en Cuba, Abdala Al Houari, se refirio a la importancia de la fecha.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=mhQmVJkepBU]

  • Argelia firma contratos de exploración con Repsol-Shell

    La autoridad argelina en hidrocarburos Alnaft firmó hoy cuatro contratos de investigación y exploración con los consorcios Repsol y Shell, Enel y Dragon Oil y Statoil y Shell.
    Alnaft ha firmado un contrato con el consorcio formado por la española Repsol y la anglo-holandesa Shell en el perímetro de Bughezul, situado en el norte del país, cuyo potencial de hidrocarburos no es todavía conocido a pesar de pequeños descubrimientos de petróleo y gas.
    Además, Argelia firmó dos contratos con la emiratí Dragon Oil y la italiana Enel para la zona de Tinhert y Sari Akabli situadas respectivamente en las regiones este y oeste del país, y otro con el consorcio Statoil y Shell para el perímetro de Timisit (este).
    La firma de estos acuerdos se produce cuando Argelia ha registrado un descenso de inversiones extranjeras en el sector del petróleo, especialmente tras el ataque terrorista en enero de 2013 contra la planta de gas de Tiguenturin, en el sureste del país, y que terminó con la muerte de 38 empleados.
    Además, este mes varios medios nacionales mostraron su preocupación por la bajada de los precios del crudo en el mercado internacional y que no representa una buena señal para la economía argelina, ya que depende casi exclusivamente de los hidrocarburos, pues suponen el 97 % de los ingresos por exportaciones.
    Por su parte, el pasado 1 de septiembre la compañía petrolera argelina Sonatrach confirmó la reanudación de las actividades de la petrolera noruega Statoil, así como de la británica BP en el complejo gas de Tiguenturin
  • Mohammed VI interpellé à nouveau sur l’assassinat de Ben Barka

    Le dossier du kidnapping du leader charismatique de la gauche marocaine, Mehdi Ben Barka, à Paris, il y a 49 ans, ne cesse de hanter les nuits du Makhzen, et de son monarque. D’autant que le mystère reste entier sur le plus célèbre enlèvement politique de ces 50 dernières années.
    Dans la capitale française, les amis de la famille Ben Barka, des ONG françaises, ont commémoré la disparition de Ben Barka, et demandé aux autorités françaises de faire toute la lumière sur un acte qui a été un véritable défi pour l’État français, et son incarnation, d’alors, le Général De Gaulle. »Les raisons et les complicités d’États continuent de protéger les assassins, »les gouvernements, français et marocain, doivent aider l’action de la justice pour la vérité ». 
    C’est sous ces deux slogans que plusieurs ONG et associations de défense des Droits de l’homme, en France, ont commémoré, hier mercredi, à Paris, devant la Brasserie Lip, au Boulevard Saint-Germain, le 49e anniversaire de l’enlèvement du leader et opposant de la gauche marocaine, Mehdi Ben barka. Pour l’Asdhom, l’AMF (Association des Marocains en France), l’ATMF (Association des travailleurs maghrébins en France), ou l’AMDH-Paris, et plusieurs autres ONG; il s’agit, aujourd’hui, plus que jamais de faire la lumière sur cette affaire, et entendent réclamer toute la vérité sur la disparition de Mehdi Ben Barka. Mais, pour sa famille, l’essentiel est que, jusqu’à aujourd’hui, aucun élément de vérité palpable n’a été donné pour expliquer, sinon éclaircir, les nombreux coins d’ombre d’un enlèvement politique surmédiatisé, et même porté à l’écran “L’Attentat”. Histoire de barbouzes, français et marocains, aidés par des voyous fichés par la DST, l’enlèvement de Mehdi Ben Barka est imputé à Hassan II. 
    L’actuel patron de la Gendarmerie royale, le général Hosni Benslimane, à l’époque capitaine, serait l’un des rares protagonistes, de ce dossier, encore en vie. Un premier procès de l’affaire Ben Barka s’est achevé par un arrêt de la Cour d’assises de la Seine, le 5 juin 1967, et n’a pu faire la lumière, ni sur les circonstances de l’enlèvement, ni sur ses suites tragiques. Pour autant, l’instruction de l’affaire reste, 49 ans après les faits, toujours en cours, après la plainte contre ‘’X’’, déposée à Paris, le 21 octobre 1975, par Bachir, le fils aîné de Ben Barka. Au Maroc, le dossier ‘’n’existe pas’’, les autorités locales ayant refusé à plusieurs reprises, en 2004 et 2010, de collaborer avec le juge français, Patrick Ramaël, chargé du dossier. 
    Malgré la mise en place d’une instance chargée d’enquêter et de rétablir la vérité, rien n’a été fait sur l’affaire Ben Barka, qui aurait été ramené, lors de son enlèvement, le 29 octobre 1965, de Paris à Rabat, dans un camp réservé par les services de sécurité marocains aux opposants politiques. Ce camp était situé sur les hauteurs de Rabat, près de l’ex-Palais de Challah, et Ben Barka y aurait été assassiné, puis jeté dans un fût rempli d’acide, selon des témoignages de militants, mais non encore authentifiés, après les auditions organisées par l’IER, pour faire oublier les années de plomb au Maroc (1958-2004). 
    Si, à Paris, l’instruction est toujours ouverte, au Maroc, le dossier ne l’a jamais été, en dépit de quelques avancées en matière de respect des Droits de l’homme, des disparitions politiques forcées et de la torture systématique dans les geôles des services de sécurité marocains. »La justice marocaine ne s’en est pas saisie, malgré une récente tentative faite par l’USFP’’, le parti de l’ex-leader socialiste, Mehdi Ben Barka, s’interrogeait la presse marocaine. Pour autant, si, officiellement, au Maroc l’affaire ‘’n’existe pas, 49 ans après’’, même au milieu d’une monumentale littérature sur l’un des plus tristement célèbres assassinat politiques du siècle dernier, les ONG locales des Droits de l’homme estiment que le moment est venu pour qu’éclate, enfin, la vérité et que les responsabilités marocaines soient mises en évidence. 
    Plusieurs ONG marocaines des Droits de l’homme avaient appelé, à la suite de la levée du secret défense et la reclassification du dossier, en 2005, par Michèle-Alliot Marie, ex-ministre française de la Défense, les autorités marocaines à ‘’participer à faire toute la vérité sur l’affaire Mehdi Ben Barka’’, et à ‘’lever le secret sur les documents et archives’’, concernant cette affaire. Peine perdue. ‘’Français et Marocains ont participé à cette opération d’enlèvement, mais j’insiste sur le fait que la vérité est à Rabat’’, estime l’infatigable Maurice M. Butin, avocat de la famille Ben Barka, pour qui ‘’plusieurs personnalités marocaines, encore en poste, connaissent bien ce dossier ».
    Mokhtar Bendib
  • "Les services secrets marocains soudoient des journalistes"

    Ricardo Sánchez Serra
    Le hacker « Chris Coleman » a causé l’émotion générale en révélant la corruption marocaine de journalistes français, nord-américains et britanniques, sur son compte twitter @chris_coleman24.
    Sur les correspondances secrètes des services de renseignements marocains il est noté que Ahmed Charai était le l’agent de liaison, mais aussi le banquier des médias et journalistes.
    Les journalistes sont Richard Miniter et Joseph Braude qui, dans leur « analyses » ont tenté de tromper sciemment l’opinion publique nord-américaine en affirmant que les sahraouis (Le Front Polisario) avaient des connexions avec le « terrorisme jihadiste ». Aussi, est mentionnée la publication du The National Interest éditée par le « Center for the National Interest ».
    Miniter attaquait systématiquement et toujours l’Algérie et les sahraouis tout en faisant l’éloge du Maroc. Dans un document il est indiqué qu’il a reçu la somme de 60 000$ – en plus de luxueux voyages au Maroc – et écrivait dans le New York Times. Braude faisait la même chose, en plus d’informer Rabat sur la manière de neutraliser les journalistes pro-sahraouis, il est indiqué par ailleurs que son intermédiaire The National Interest a reçu 25 000$.

    Hervoet demande une avance de 38000 euros à la DGED marocaine
    Dans d’autres archives il est noté que Charai – qui fut emprisonné et condamné aux USA pour avoir passé les frontières avec une importante somme d’argent en liquide sans être déclarée – a donné 18 000$ au Washington Times (15 juillet 2008), 25 000$ au Foreign Policy Research Institue, (16 septembre 2008), 10 000$ au Search for Common Ground (29 septembre de 2011). De plus, Ben Evansky (Fox News) et Bender (Boston Globe).
    En Grande Bretagne, Charai a ainsi donné 49 500£ au « The Financial Times » (27 octobre 2011). En France, le Professeur Henri Louis Dédie a reçu 6000€ pour un article et le journaliste Vincent Hervoue de la chaîne « LCI », a reçu une avance de 38 000€ « pour déménagement ». Mireille Duteil et Dominique Lagarde, sont mentionnés. Également, il a payé diverses entités qui publient des articles et « billets » contre les sahraouis.
    Charia, directeur du l’hebdomadaire L’Observateur du Maroc, a calomnié le ministre espagnol de l’époque José Maria Aznar et a été condamné à lui payer 90 000€ en dommages et intérêts.
    Les services de renseignements marocain a monté, pour désinformer l’opinion publique, deux agences d’information en Afrique : Algeria Times et Agence de Presse Africaine, dont le membre du directoire est le mauritanien Abdallah Uld Mohamedi, président à la fois de Sahara Medias, qui appui le terrorisme djihadiste.
    En tout état de cause, le but de ces manoeuvres était de faire l’éloge du Maroc et d’attaquer l’Algérie et les représentants légitimes du peuple sahraoui reconnu par les Nations Unies, le Front du Polisario.
  • Chile: Se formó Comité de amistad chileno con el pueblo del Sahara Occidental

    “Los saharauis se ofrecieron para luchar contra la tiranía de Pinochet”
    por Andrés Figueroa Cornejo 
    Se formó Comité de amistad chileno con el pueblo del Sahara Occidental
    Entrevista con el representante de la solidaridad internacionalista del país andino con la RASD, Aquiles Córdova.
    “Bailamos a pesar de las heridas / Y tu saludo acaricia mis mejillas / Y los abrazos me rescatan de mi fiebre.”
    Nanna Labat Rachid
    El próximo 25 de noviembre de 2014, a las 18.00 hrs., en el 2º piso de las dependencias de Le Monde Diplomatique en Chile, en la calle San Antonio 434 de la comuna de Santiago, se realizará el lanzamiento y presentación del Comité de amistad chileno con el pueblo saharaui. Como es habitual, la iniciativa lleva tiempo de maduración y el 25 de noviembre que se avecina sólo es el resultado de la reunión de voluntades previamente resueltas y organizadas.
    El luchador antidictatorial y activista de los derechos humanos en Chile, Aquiles Córdova, es el representante del Comité, un empeño ancho, abierto, democrático, lejos de estrechas propiedades político-partidistas o razones instrumentales. Se trata de una iniciativa en plena y constante ampliación y sin más requisitos para quien quiera participar, que la generosidad, las ganas de trabajar, pensar y actuar más allá de las fronteras impuestas interesadamente por el poder. Sí, queridos lectores/as: hay vida más allá del mall, el combate cotidiano por llegar a fin de mes y los guiones repetidos de las series de la televisión nativa.
    Aquiles Córdova dice que el evento del martes 25 de noviembre es “sólo un punto de partida donde compartiremos círculo con la solidaridad de la causa de la Palestina ocupada y la Mapuche criminalizada. Uno de nuestros objetivos es promover la solidaridad activa con el pueblo del Sahara Occidental en barrios, poblaciones, sindicatos y en provincias, territorios y ciudades de Chile donde se desconoce esta lucha justa”.
    Para quienes deseen contactarse con el Comité, basta que escriban a comitechilenosaharaui@gmail.com
    -¿Cómo se explica un activo de solidaridad internacionalista entre Chile y la lucha por la libertad y la soberanía que lleva adelante el pueblo saharaui?
    “Luego del golpe de Estado en Chile, millares de personas fueron arrojadas al exilio. Amigos ex prisioneros políticos que debieron asilarse en Suecia en los años 70’ me relataron que allá habían realizado marchas en apoyo a la resistencia chilena donde participaron personas del pueblo saharaui quienes, con una generosidad difícil de comprender en estos tiempos, se ofrecieron para venir a pelear contra la tiranía en Chile. Que como ellos son expertos en la lucha en el desierto y saben que nuestro país tiene un norte desértico, entonces podían prestar su apoyo directo en ese terreno. ¿Son necesarias más razones en particular?
    Por otra parte, el pueblo saharaui es la única comunidad árabe que habla castellano. De hecho, es su segundo idioma. En Chile son pocos los que saben que el Sahara Occidental fue una colonia española y que la solidaridad cubana colaboró con la alfabetización saharaui, lo que fortaleció la relaciones identitarias con este idioma.”
    -En un artículo que publicaste hace poco (http://www.elciudadano.cl/2014/10/26/122234/los-intereses-del-imperialismo-norteamericano-en-el-sahara-occidental/) te desplazas al ámbito de la autodeterminación de los pueblos…
    “El principio de la autodeterminación de los pueblos se encuentra establecido en la carta fundacional de las Naciones Unidas y de la Unión Africana (http://es.wikipedia.org/wiki/Uni%C3%B3n_Africana). África fue la última región del planeta en la cual sus pueblos, con un costo en vidas y sacrificio extraordinarios, lograron conquistar su independencia mediante procesos de liberación durísimos contra el colonialismo europeo, como en los casos de Argelia, Namibia, Sudáfrica, por ejemplo. Debido a estos acontecimientos, el Comité de Derechos Humanos de la Unión Africana es especialmente riguroso en materia de autodeterminación de los pueblos, como a lo correspondiente a su disponibilidad irrestricta e inalienable de sus recursos.”
    La dentadura del imperialismo norteamericano sobre el Sahara Occidental
    -En la forma y el contenido, la solidaridad entre los pueblos tiene una matriz política bien determinada…
    “En efecto. El carácter de la lucha de los pueblos oprimidos para nosotros es eminentemente internacional. Esencialmente, la causa del pueblo saharaui es similar a la del chileno, a los latinoamericanos, a los pueblos llamados periféricos del mundo.”
    -En el mismo artículo de tu autoría, te refieres al papel que juega el imperialismo norteamericano en el Sahara Occidental…
    “En general, la lucha de los pueblos es anticolonial y antiimperialista, cuestión que quedó meridianamente confirmada en la guerra de emancipación argelina, de la República Árabe Unida (Egipto y Siria), así como en los procesos socialistas que se desarrollaron en su momento en Angola, Mozambique y Tanzania. Ocurre que el Estado norteamericano se presenta en el mundo como precursor de la democracia y censor de los derechos de los pueblos, cuestiones que en el caso saharaui, son una mentira absoluta. Los cables de wikileaks resultan categóricos al respecto: Estados Unidos jamás pretendió que el pueblo saharaui tuviera derecho a la autodeterminación.”
    -¿Cuáles son los argumentos norteamericanos?
    “Formalmente, que la independencia saharaui comportaría un espacio de inestabilidad política en la zona que ellos no estaban dispuestos a aceptar. Ahora bien, en términos económicos, EE.UU. tiene intereses sobre los recursos estratégicos que existen en el territorio saharaui. Es decir, el imperialismo tiene fuertes razones geoeconómicas y políticas.”
    Geoeconomía y política
    -¿A que recursos te refieres?
    “En los territorios de la República Democrática del Sahara se encuentran las minas de Bucraa que contienen las reservas más grandes de fosfato del mundo y cuyas leyes en tanto mineral, son bastante altas. Ello significa por un lado, una valiosa cantidad de recursos, y por otro, un bajo costo de explotación.”
    -¿Qué importancia resignan esos minerales?
    “El fosfato tiene como componente principal el pentaóxido de fósforo, el P2O5. Ese es el componente básico en la producción de fertilizantes y, por tanto, de alimentos, en base a fósforo. En la agricultura planetaria se emplea la cadena NPK (Nitrógeno, Fósforo y Potasio). Si bien el nitrógeno y el potasio son minerales más o menos abundantes en la tierra, no ocurre lo mismo con el fósforo, el cual posee una existencia mucho más limitada. En este sentido, se estima que su producción no podría llegar a más de medio siglo, dependiendo de sus niveles de explotación. Hasta ahora, y a diferencia del potasio que ya cuenta con un sustituto artificial, no hay reemplazo para el fósforo. De acuerdo a cifras de 2010, ese mismo año se habría llegado al pico de su producción mundial, y en estos momentos nos encontramos frente a una tendencia a su baja. Sin embargo, en el caso de Marruecos, que es su tercer productor global (30 millones de toneladas anuales, cuya ampliación proyectada a 2017, llegaría a las 50 millones de toneladas), se estaría aumentando su explotación mientras en otras zonas productoras la están disminuyendo.”
    -¿Por qué?
    “Mira, los fosfatos se encuentran definidos como insumos estratégicos y sus principales productores en la actualidad son EE.UU. y China. Ambas potencias han impuesto grandes trabas proteccionistas para la exportación de fosfatos con el fin de usarlos sólo para el mercado interno. Por otra parte, el principal importador de fosfatos de Marruecos es EE.UU.”
    -Los fosfatos revelan los más inmediatos intereses del imperialismo usamericano en la región saharaui controlada provisional e ilegítimamente por Marruecos, pero no deben ser los únicos recursos de la zona…
    “Por supuesto. Se ha detectado también la posible existencia de petróleo en El Aaiún (ciudad principal del Sahara Occidental), lugar hasta donde ha llegado no accidentalmente una corporación norteamericana para efectuar las exploraciones de las energías fósiles. Como si el saqueo fuera poco, la Unión Europea y Japón se han encargado de apropiarse privadamente de los bancos pesqueros de la costa atlántica saharaui, uno de los más ricos del planeta.”
    El imperio, la lengua y el desierto, la opresión y la poesía
    -Más allá de las aparentes y convenientes distancias explotadas por los poderes establecidos, en realidad son muchos los puntos y cruces en común que existen entre los pueblos de Chile y del Sahara Occidental…
    “Tenemos un enemigo similar: el imperialismo norteamericano. Está la lengua, el desierto, nuestra condición de países mineros; y la poesía como la forma cultural y filosófica histórica a través de la cual se expresan ambos pueblos. La reunión nuestra y solidaria, de pueblo a pueblo, entre chilenos y saharauis no sólo tiene basamentos suficientes, sino que necesarios. Aquí no hay caprichos ni cartas tapadas: sólo humanidad en acción.”
  • Quand Vincent Hervouet devient vulgaire pour plaire aux marocains

    « Cher Ahmed, j’ai reçu au moins 4 appels hier de différents services de mon cher gouvernement français au sujet de la vidéo, c’est pas mal ! Par contre la direction du Polisario e envoyé hier soir une lettre au Président de la chaîne protestant contre ce qu’ils ont appelé « l’amalgame » entre l’AQMI et le front du Polisario, ils veulent un droit de réponse. Mon œil !!! VH »
    C’est le texte d’un email envoyé par Vincent Hervouet le 25 novembre 2010 à son contact marocain de la DGED, Ahmed Charai, pour montrer qu’il a fait un bon travail en s’en prenant au Polisario dans une vidéo émise sur LCI. C’était au moment où le Maroc était grillé à cause de son attaque contre le camp pacifique de Gdeim Izik, dans les environs de El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental.
    Faute d’arguments pour justifier et attirer des soutiens à son occupation de l’ancienne colonie espagnole, le Maroc tente de discréditer la lutte du Front Polisario et du peuple sahraoui collant l’étiquette du terrorisme au mouvement de libération sahraoui. 
    Dans ce cas, Vincent Hervouet a reçu l’ordre de ses « employeurs » marocains de confectionner une vidéo qui tenterait d’attribuer au Polisario des liens avec le terrorisme. Et pour montrer son allégeance au royaume de Mohammed VI, Hervouet n’hésite pas à faire dans la vulgarité. Mon Œil ! dit-il en réponse au droit légitime de réponse aux accusations fabriquées par le journaliste français. C’est l’effet des chèques endossés et les vacances payées pour lui et sa famille sous le soleil de Marrakech.
    Chris Coleman a dévoilé plusieurs emails qui prouvent les faveurs accordés par la DGED au célèbre présentateur de LCI. 
    Dans le mail repris dans l’image ci-dessus, Hervouer remercie son chef marocain, Ahmed Charai, pour le « week.-end formidable » : Je t’en suis vraiment reconnaissant. 
    Ensuite, il lui annonce qu’il va coller le kidnapping de deux français au Mali à des sahraouis provenant « des camps du Polisario »

    LIEN VERS LES COURRIERS INTERCHANGES ENTRE HERVOUET ET LA DGED MAROCAINE :

    http://www.mediafire.com/download/fkw8lcqmg4afuf6/Hervouet%26consorts.rar

  • Declaración sobre Mahayuba libre. Nos felicitamos

    Los Amigos y Amigas del Pueblo Saharaui, nos felicitamos de queMahayuba Mohamed Handidaf ya disponga de libertad para así poder seguir con su vida y su voluntad, y agradecemos sinceramente a todas las personas que han contribuido con su esfuerzo e interés a poder conseguir este feliz desenlace.
    Lamentamos las acusaciones de secuestro y de falta de interés vertidas sobre las Autoridades Saharauis (Frente Polisario), pues ha quedado demostrado que se trataba de una compleja y delicada situación estrictamente familiar. De hecho, han sido dichas autoridades, junto con el apoyo social, quienes han contribuido a que el desenlace de esta historia haya sido satisfactorio y justo.
    He podido constatar sobre el terreno, que Mahayuba no ha estado secuestrada en ningún momento y que ha tenido siempre acceso a su teléfono móvil. Además, ha estado acompañando a sus hermanos al colegio y viendo a sus amistades en total libertad, y ha recibido visitas de sus vecinos, así como del Alcalde y Gobernador del Campamento donde vive su familia.
    Una vez más se ha intentado culpabilizar y desprestigiar a los legítimos representantes del pueblo saharaui, que han hecho todo lo que estaba en su mano para llegar a este feliz desenlace.
    Esperamos que Mahayuba pueda seguir con su vida y que no se generalicen hechos puntuales que no deben enturbiar las estrechas relaciones de amistad y solidaridad entre nuestros pueblos.
    José Taboada Valdés Presidente de CEAS-Sahara
  • De l’eau dans le gaz

    Par Ali Oussi
    Finalement, et comme il fallait le craindre, le dialogue inclusif intermalien, dans sa troisième phase, vient d’être interrompu à peine deux jours après son entame. Il avait également été retardé de plusieurs jours à cause du retard pris par les représentants de plusieurs groupes armés pour arriver à Alger. Si, officiellement, cette  » suspension  » aurait été décidée afin que tous les participants puissent aller consulter qui leurs mandants et qui leurs bases à propos du document de synthèse qui a fini par se cristalliser après les deux premières phases de ce dialogue afin que chaque partie soit parfaitement bien fixée sur sa marge de manœuvre et ses lignes rouges à ne pas franchir, la situation reste quand même autrement moins rose et optimiste qu’on n’essaie de nous le faire accroire. 
    Certes, l’Algérie garde son indétrônable statut de  » puissance régionale « , sans laquelle aucune solution viable et durable ne saurait être entreprise. Il n’en demeure pas moins qu’Alger donne carrément l’air d’être très largement débordée sur les flancs dans le cas présent. Comme nous l’avons maintes fois écrit dans ces mêmes colonnes, la situation est particulièrement compliquée cette fois. Elle n’a aucun commun accord avec celle qui avait suivi les deux guerres civiles maliennes, la médiation algérienne et la conclusion d’accords de paix que Bamako, soutenue et encouragée en cela par la France, n’a jamais voulu mettre en application sur le terrain. 
    Aujourd’hui, outre le fait que la France a réussi à bien avancer ses pions en posant le pied guerrier au Mali via l’opération Serval, suivie de près par une autre plus large, Bakhane, des acteurs de moindre envergure mais tout aussi nuisibles oeuvrent également à parasiter la médiation algérienne. Il en est ainsi pour le Burkina Faso, pays où  » séjournent  » souvent des délégations invitées à Alger quelques jours avant la reprise des pourparlers et dont le président, Blaise Compaoré, est connu pour ses  » accointances  » avec des groupes djihadistes sévissant dans le Sahel. (J’ouvre ici une parenthèse pour dire que les pays d’Afrique de l’Ouest, à commencer par le Burkina Faso, pourraient être touchés à leur tour par une  » déferlante printanière « , comme l’explique mon ami Ali Zaoui, passé maître dans l’analyse de ce genre de situations). 
    Le Maroc, loin d’être en reste, tente de profiter au maximum de cette situation conflictuelle et inédite afin d’étendre le conflit jusqu’en Mauritanie et, pourquoi pas, une partie des territoires sahraouis libérés afin de  » gêner  » le Front Polisario. Rabat, qui a déjà eu à libérer des terroristes notoires sous la ferme condition qu’ils tentent d’infiltrer les troupes sahraouies, a opéré un bien curieux et inquiétant rapprochement avec les responsables du MNLA (mouvement national pour la libération de l’Azawad) qui, eux aussi, sont systématiquement  » invités  » par de très hauts responsables makhzéniens à la veille de la reprise de chaque manche algéroise. 
    Ce qui complique encore les choses, c’est que les groupes armés, sur lesquels Alger ne peut avoir une totale influence, occupent le terrain, c’est-à-dire toute la partie septentrionale du Mali. Ils disposent, dès lors, de tous les moyens pour taper sur la table et faire monter les enchères, comme l’avait déjà rapporté notre journal dans une précédente édition en faisant état en exclusivité d’une plate-forme dans laquelle l’autonomie et/ou le fédéralisme étaient évoqués de manière explicite. 
    Bamako, qui ne peut s’y résoudre, et qui jouit en cela du soutien de la France, ne peut donc que se braquer. En parallèle, la reprise de la violence vient compliquer encore les choses et faire dire à l’actuel président malien, Ibrahim Boubakar Keïta (IBK) qu’elle y aurait partie liée. Si tel était vraiment le cas, la poudrière sahélienne se serait  » enrichie  » d’un nouveau groupe armé en sus d’Ançar Charia, l’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) et le MUJAO (mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest), réputé pour être la  » créature  » des services secrets marocains. Bref, cela viendrait confirmer ce que nous n’avons eu de cesse de répéter, et conforter Alger dans son refus catégorique de l’intervention militaire française au Mali. 
    Alors qu’il était encore possible de dialoguer, de trouver des terrains d’entente et d’isoler les éléments radicaux afin de les éradiquer facilement, l’intervention française a éparpillé tout ce beau monde dans le Sahel, surtout en Libye (pays aux mains des terroristes, là encore, à cause de l’assassinat de Kadhafi sur instigation directe de Paris), rendant au passage ses coups tout aussi imprévisibles que de plus en plus douloureux… 
    A. O.
  • Quand Mezouar invente la diplomatie qui marche sur la tête

    Si mettre les pieds dans le plat était une spécialité sportive, le ministre marocain des Affaires étrangères Salaheddine Mezour, en serait le champion toutes catégories. Le chef de la diplomatie marocaine, depuis qu’il est à ce poste multiplie, les sorties de route. Et il n’en rate pas une.
    Après avoir sollicité son homologue français pour l’obtention d’une  » facilité  » pour sa fille qui vit en France, et qui a déjà été signalé dans ces mêmes colonnes il y a de cela quelques jours, il prononce devant la majorité gouverne- mentale une tirade belliqueuse contre l’ancien colonisateur à qui maladroitement il quémande des faveurs- piteuse pirouette qui fait perdre à l’outil diplomatique marocain toute sa crédibilité-. 
    Mais la, meilleure de ces bourdes-Mezouar en bat des records en ce moment- demeure l’envoi d’une correspondance aux deux chambres du parlement leur enjoignant d’être plus actives sur le front de la diplomatie. Le ministre se permet même de les mettre en garde contre les eurodéputés hostiles qui pourraient visiter le Maroc dans le cadre du groupe d’amitié Union européenne-Maroc. 
    Alors que normalement, c’est le rôle du ministère, des ambassades et des consulats de monter au créneau, Mezouar propose au parlement d’envoyer une délégation de parlementaires afin de dissuader le parlement suédois de faire pression sur le gouvernement de Stockholm pour qu’il ne reconnaisse pas la RASD. Une demande qui frise le ridicule, vu que c’est au parlement normalement et aux députés de questionner Salaheddine Mezouar sur les déboires diplomatiques du royaume. Sinon à quoi ça sert d’avoir un ministre des Affaires étrangères et des dizaines de représentations diplomatiques à travers le monde ?.

    La Tribune des Lecteurs, 30/10/2014

  • Marruecos : Un régimen despótico y represivo

    Viento Sur
    Confrontado al ascenso de la protesta social y democrática, en un contexto marcado por la profundización de la crisis y los efectos del Movimiento 20 de (M20F) nacido en 2011, el poder revela cada vez más abiertamente su naturaleza dictatorial.
    Desde 2011, los “márgenes democráticos” arrancados tras decenios de lucha se cierran uno tras otro.
    Prohibiciones, encarcelamientos y huelgas de hambre
    Numerosos movimientos siguen sin obtener su legalización: es el caso de la Asociación Nacional de Diplomados en Paro, de Attac Marruecos, de la asociación “Freedom Now” que trabaja por la defensa de la libertad de la prensa, de la Unión Marroquí del Trabajo/Corriente Democrática y muchas más.
    Otras, aunque reconocidas, ven ahora prohibidas sus actividades públicas. Así, la Asociación Marroquí de Derechos Humanos sufre la prohibición de todas sus actividades, comenzando por sus colonias de vacaciones y la celebración de reuniones públicas. Es también el caso de Amnistía Internacional/Marruecos o de la Liga Marroquí de Defensa de los Derechos Humanos. Se acosa y reprime a iniciativas como las caravanas de solidaridad con los emigrantes subsaharianos. Los periodistas independientes y los artistas críticos son amordazados y llevados ante los tribunales con pretextos falaces.
    Por otra parte, la “resistencia cotidiana” de los habitantes de los barrios populares que se niegan a la demolición de su vivienda, la de las “farachas” que sobreviven del pequeño comercio en la calle, de los habitantes de las regiones marginadas privados de derechos o de los trabajadores que luchan contra la precarización de sus condiciones de trabajo, son cotidianamente reprimidas.
    Las prisiones rebosan de centenas de militantes estudiantiles, de parados, de activistas del M20F, de saharauis, de sindicalistas y huelguistas y de simples ciudadanos que algún día han protestado. Y cuando estos activistas denuncian los malos tratos sufridos, son condenados con mucha dureza.
    Signo de este endurecimiento global es el incremento de las “huelgas de hambre”. Es el caso de militantes de la Unión Nacional de Estudiantes Marroquíes, que luchan por la mejora de sus condiciones en la cárcel (el derecho a proseguir sus estudios y su reconocimiento como “presos políticos”) y cuyas peticiones son ignoradas por el poder. Tras 72 días de huelga de hambre, Mustafa Meziani, ha muerto “bajo observación médica” en el CHU de Fez, así como Hassana Elouali Aaleya, militante saharaui, miembro del Comité contra la Tortura de Dakhla, que también murió “bajo observación médica”.
    La lista de abusos cometidos por este régimen es muy larga. Justo cuando se prepara para organizar el Foro Mundial de los Derechos Humanos el próximo mes de noviembre, tras haber sido elegido miembro del ¡Consejo de Derechos Humanos de la ONU! el año pasado
    Un giro represivo asumido
    El gobierno actual se había dado la tarea de “restablecer la autoridad del Estado” tras las sacudidas producidas por el M20F. El Ministerio del Interior ha acusado a numerosas organizaciones de “empañar la reputación del país, poner trabas a la acción de las fuerzas de seguridad en su lucha contra el terrorismo y trabajar para agendas exteriores”.
    En realidad, la “fachada democrática” del régimen y los mecanismos de fidelidad y cooptación que servían como amortiguadores de la crisis política se están agotando. A nivel de masas, el sistema político aparece como un espacio despótico, parasitario y corrupto, en el que no ha cambiado nada. Esta percepción se ha reforzado con el M20F, que ha abierto un espacio de protesta más amplio en el que la Monarquía ya no es un tabú.
    Al mismo tiempo asistimos a una ampliación de la agenda de políticas antipopulares: desmantelamiento de la caja de compensación de los precios, reforma radical del régimen de pensiones, puesta en cuestión del derecho de huelga, nuevas olas de reducción de los gastos públicos, etc., que alimenta un hartazgo ya profundo. El poder intenta cerrar los espacios de contestación pues sabe que la mecha puede encenderse en cualquier momento.
    También se aferra a la cuestión del Sahara occidental: la presión internacional para la extensión de las competencias de la Minurso (Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara occidental) al control del respeto a los derechos humanos constituye una dificultad muy importante para el poder, teniendo en cuenta del nivel de represión que sufren los saharauis.
    En este contexto, una amplia campaña de solidaridad internacional contra la represión contribuiría a aislar al régimen. De lo que se trata es de crear un amplio movimiento de opinión solidaria con los combates sociales y democráticos del pueblo marroquí, pero también contra la impunidad alimentada por el Estado francés que ve en la dictadura un aliado fiel para el mantenimiento de la Francia-áfrica y un coto cerrado para las grandes empresas francesas.
    Hebdo L’Anticapitaliste – 260 (16/10/2014)
    Traducción: Faustino Eguberri para VIENTO SUR