Mois : octobre 2014

  • Sahara Occidental : HRW présente un rapport à Alger

    L’ONG américaine Human Rights Watch (HRW) va présenter, demain à Alger, les résultats de son enquête de terrain sur la situation des droits de l’Homme au Sahara Occidental. HRW fera en effet la présentation de son rapport détaillé dans une conférence de presse, la première depuis neuf ans, à l’hôtel Sofitel d’Alger. 
    Cette conférence sera animée par Eric Goldstein, directeur adjoint de cette ONG, chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. HRW a envoyé une équipe dans les territoires occupés du Sahara Occidental pour constater de visu des atteintes aux droits de l’Homme dont sont victimes les populations sahraouies. Des atteintes que le pouvoir marocain cherche à dissimuler et à nier par tous les moyens. 
    La situation de plus en plus préoccupante au Sahara Occidental a suscité de l’inquiétude même au sein des membres du Conseil de sécurité qui ne veulent plus faire semblant de n’avoir rien entendu ni vu. D’ailleurs, il est question d’élargir la mission de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme dans les territoires occupés. Ce qui a provoqué une tempête à Rabat et poussé le roi Mohammed VI à supplier ses «alliés» à le «protéger». Les atteintes aux droits des populations sahraouies se sont multipliées ces dernières années. Elles se sont particulièrement intensifiées ces derniers mois. Détenus dans des conditions abominables, de nombreux prisonniers sahraouis ont d’ailleurs déclenché une grève de la faim depuis plusieurs jours, dénonçant leurs conditions de détention. 
    En été dernier, deux militants ont été emprisonnés après avoir déclaré qu’ils avaient été enlevés et torturés. Aussi, plusieurs militants sahraouis ont été poursuivis en justice et condamnés pour avoir dénoncé la torture dont ils étaient victimes. HRW compte attirer l’attention du monde entier et surtout des membres du Conseil de sécurité sur la situation réelle dans les territoires occupés du Sahara Occidental et mettre au grand jour les graves atteintes aux droits de l’homme dont sont responsables les autorités marocaines. 
    Très attendu par les instances internationales, ce rapport va assurément provoquer un séisme de forte magnitude au Maroc.
    S. Baker
  • La facture payée par le Maroc aux mercenaires de la plume français

    Email avec les détails des paiements des journalistes français
    Journaliste depuis 1973, Dominque Lagarde. Après plusieurs années passées dans la presse quotidienne, notamment au quotidien de Paris,dont elle a dirigé le service Etranger, elle est entrée à l’Express en 1996, comme rédactrice en chef adjointe du service Monde. Depuis 2005, elle est de nouveau sur le terrain. Dans son errance, elle semble avoir été recrutée par l’agent de la DGED, Ahmed Charai, directeur du journal L’Observateur du Maroc. Elle y publie plusieurs articles entre mars et octobre 2008. Elle a couvert pour l’Express le « printemos arabe » et en 2011, avec Akram Belkaïd et Benjamin Stora, elle a écrit « Algérie, la désillusion – 50 ans d’indépendance » .
    De cette époque, Chris Coleman nous apporte un email date du 18/07/2008, dans lequel Ahmed Charai annonçait au patrón de la DGED que la journaliste « Dominique Lagarde de l’Express a accepté de venir au Maroc pour la journée du Mardi 22 juillet ».
    Le 2/10/2011, Charai, dans un autre courrier adressé à Si Morad, annonce qu’il va payer 6000 euros à Dominique Lagarde pour ses articles de septembre et octobre.
    Dans le même courrier, Charai demande un « beau cadeau pour le Président du Financial Times (je pense à l’ouvre-lettre).
    Avec elle, la même somme est reçue par Mireille Duteil et Vincent Hervouet

    Le rapport de satisfaction exprimée par Charai sur leur travail:

  • Foto del día : diplomáticos marroquíes haciendo la pelotilla a Margallo

    « Una imagen vale más que 1000 palabras », dice el proverbio. En esta foto, el dicho adquiere todo su sentido. Fue tomada en los pasillos de la ONU justo después de la votación de la Asamblea General a favor de la adhesión de España al Consejo de Seguridad. 
    El colmo de la hipocresía. La sonrisa del Embajador de Marruecos Hilale es tan grande que casi se le desgarra la boca. Fíjense como aprieta la mano de Margallo. No lo hace con una mano sino con las dos manos. Margallo, se diría que busca liberarse de esta pinza que retiene a su mano. 
    Las felicitaciones y la desgarradora sonrisa mientras que España sufre a diario los ataques marroquíes en Ceuta, Melilla, las pateras, los barcos en alta mar, la amenaza con un nuevo 11-M … 
    Esta foto es la súblime ilustración de la política marroquí: el cinismo y la sumisión. Porque ven en a adhesión de España al Consejo de Seguridad una amenaza para sus ambiciones expansionistas.
    Para la ONU, Madrid sigue siendo la potencia administradora del Sáhara Occidental y su posición vale su peso en oro. Además, en los Acuerdos de Madrid del 14 de noviembre de 1975, hizo constar con alridad que el proceso de descolonización del Sáhara Occidental habrá culminado sólo el día que los saharauis hayan decidido su destino. En otras palabras, el día que la ONU haya celebrado un referéndum de autodeterminación en el territorio no autónomo. 
    La pesadilla de Marruecos, que está en conflicto con todos los vecinos, incluyendo su tradicional aliado, Francia, es que España se incorpora al Consejo de Seguridad en un momento crucial. La ONU amenaza con reconsiderar todo el proceso de paz establecido en 2007 y se espera una reunión del Consejo de Seguridad para el 27 de octubre en un período caracterizado por alta tensión entre Marruecos y las Naciones Unidas debido a su negativa a recibir al Enviado Personal del Secretario general para el Sahara Occidental, el embajador Christopher Ross. 
    Por lo tanto, esa gran sonrisa de Hilale podría convertirse, dentro de unas semanas, en sollozos.
  • Image du jour : diplomates marocains lèchent les bottes du MAE espagnol

    Margallo avec les diplomates marocains « morts de joie »
    L’adage dit « Une image vaut mieux plus que 1000 mots ». En voilà la preuve. Cette photo prise dans les couloirs de l’ONU suite au vote de l’Assemblée Générale en faveur du membership de l’Espagne au Conseil de Sécurité.
    Le comble de l’hypocrisie. Le sourire de l’ambassadeur du Maroc. Hilale, est tellement grand qu’il a failli déchirer sa bouche et il ne tend pas une main à Margallo. Non, il tend les deux mains et on dirait que le diplomate espagnol cherche à se libérer de cette pince qui emprisonne sa main.
    Les félicitations et le sourire alors que l’Espagne subit les attaques marocaines quotidiennement à Ceuta, Melilla, ses bateaux en haute-mer, les pateras, les menaces d’un nouvel attentat terroriste…
    Cette photo est l’illustration sublime de la politique marocaine : le cynisme et la soumission. Parce qu’ils voient dans l’adhésion de l’Espagne au Conseil de Sécurité une menace pour leurs ambitions expansionnistes.
    Aux yeux de l’ONU, Madrid continue d’être la puissante administrante du Sahara Occidental et sa position vaut son poids en or. D’ailleurs, elle a fait constater dans les Accords de Madrid du 14 Novembre 1975, que le processus de décolonisation du Sahara Occidental aura culminé le jour où les sahraouis auront décidé de leur destin. En d’autres mots, le jour où l’ONU aura célébré un référendum d’autodétermination dans ce territoire non-autonome.
    Le cauchemar du Maroc, qui est en conflit avec tous les voisins, y compris son allié traditionnel, la France, est que l’Espagne rejoint le Conseil de Sécurité dans un moment crucial. L’ONU menace de reconsidérer tout le processus de paix fixé en 2007 et une réunion du Conseil de Sécurité est attendu le 27 octobre dans une période de tension entre le Maroc et l’ONU à cause de son refus d’accueillir l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général pour le Sahara Occidental, l’ambassadeur Christopher Ross. 
    Alors, le grand sourire de Hilale risque se transformer en larmes dans quelques semaines.
  • Image du jour : diplomates marocains lèchent les bottes du MAE espagnol

    Les lèche-bottes marocains avec Margallo

    « Une image vaut mieux plus que 1000 mots », dit l’adage. En voilà la preuve. Cette photo prise dans les couloirs de l’ONU suite au vote de l’Assemblée Générale en faveur du membership de l’Espagne au Conseil de Sécurité.

    Le comble de l’hypocrisie. Le sourire de l’ambassadeur du Maroc. Hilale, est tellement grand qu’il a failli déchirer sa bouche et il ne tend pas une main à Margallo. Non, il tend les deux mains et on dirait que le diplomate espagnol cherche à se libérer de cette pince qui emprisonne sa main.
    Les félicitations et le sourire alors que l’Espagne subit les attaques marocaines quotidiennement à Ceuta, Melilla, ses bateaux en haute-mer, les pateras, les menaces d’un nouvel attentat terroriste…
    Cette photo est l’illustration sublime de la politique marocaine : le cynisme et la soumission. Parce qu’ils voient dans l’adhésion de l’Espagne au Conseil de Sécurité une menace pour leurs ambitions expansionnistes.
    Aux yeux de l’ONU, Madrid continue d’être la puissante administrante du Sahara Occidental et sa position vaut son poids en or. D’ailleurs, elle a fait constater dans les Accords de Madrid du 14 Novembre 1975, que le processus de décolonisation du Sahara Occidental aura culminé le jour où les sahraouis auront décidé de leur destin. En d’autres mots, le jour où l’ONU aura célébré un référendum d’autodétermination dans ce territoire non-autonome.
    Le cauchemar du Maroc, qui est en conflit avec tous les voisins, y compris son allié traditionnel, la France, est que l’Espagne rejoint le Conseil de Sécurité dans un moment crucial. L’ONU menace de reconsidérer tout le processus de paix fixé en 2007 et une réunion du Conseil de Sécurité est attendu le 27 octobre dans une période de tension entre le Maroc et l’ONU à cause de son refus d’accueillir l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général pour le Sahara Occidental, l’ambassadeur Christopher Ross. 
    Alors, le grand sourire de Hilale risque se transformer en larmes dans quelques semaines.

    DIASPORA SAHARAUI, 17/10/2014

  • ¡Abajo el Muro de la Vergüenza en el Sáhara Occidental!

    16/10/2014 | Mundubat
    El día 12 de octubre, con este GRITO, cientos de personas solidarias de diversos puntos del Estado español y Europa, oyendo el llamamiento de la PLATAFORMA DE JÓVENES SAHARAUIS “GRITOS CONTRA EL MURO” y organizado por la Coordinadora de Asociaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS-SAHARA), nos manifestamos frente al muro, MURO DE LA VERGÜENZA.
    El Muro de la Vergüenza tiene cerca de 2.000 km. Ha sido construido por Marruecos que lo ha “sembrado” con minas antipersona, cuya cantidad oscila entre los 7 y 10 millones de minas antipersona. 
    Este Muro que separa el Sáhara Occidental, no solo separa la tierra legítima de los saharauis de su ocupante Marruecos, también impide la vida normalizada de los saharauis en su territorio liberado, causando víctimas: hasta la fecha más de 400 víctimas entre niños, hombres y mujeres. 
    Cerca de 40 activistas solidarios-as del Estado español, entre ellos Mundubat y varios parlamentarios de la Comisión de Derechos Humanos del Parlamento Vasco, oímos el llamamiento y participamos en el intenso viaje realizado al Muro de la Vergüenza, del 10 a 14 de octubre pasado.
    “Conocimos la realidad del pueblo saharaui, la injusticia que están sufriendo y su lucha por mantener su identidad como pueblo que es. No están solos en esta lucha, no les podemos dejar solos. Claman nuestro apoyo y la solidaridad internacional tenemos la obligación de ser voceros de su situación, de su lucha”, sostuvo Miren Basaldua, de Mundubat. 
    Para más información sobre esta acción Ver aquí
  • Violence contre les migrants au Maroc: la Commission européenne « consciente » et « préoccupée »

    BRUXELLES – La vice-présidente de la Commission européenne et haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, a indiqué que sa commission était « consciente » et « préoccupée » par la situation des migrants au Maroc, notamment après le récent incident enregistré à Tanger.
    Dans sa réponse à une question parlementaire, Mme Ashton a fait savoir que la délégation de l’UE à Rabat « suit de près le cas (incident de Tanger) avec les services du Centre national pour les droits de l’homme (CNDH) ».
    « La question de la violence contre les migrants sera soulevée lors de la prochaine réunion du sous-comité UE-Maroc des Droits de l’homme, de la démocratie et de la gouvernance », a-t-elle précisé.
    « Les tensions croissantes entre des citoyens marocains et des ressortissants sub-sahariens est une préoccupation majeure, en particulier dans le nord du Maroc, où de nombreux migrants en situation irrégulière viennent de s’installer », a affirmé la vice-présidente de la Commission européenne.
    La Commission européenne est l’organe exécutif de l’UE. Elle est indépendante des Etats et dotée de pouvoirs importants. La commission représente et défend les intérêts de l’Union dans son ensemble, présente des propositions législatives et veille à la bonne application des politiques et exécute le budget de l’UE.
  • Una cadena humana de Ciudad Real al Sahara

    La cadena humana formada para trasladar paquetes e introducirlos en un enorme camión es solo la mitad de una gran cadena de solidaridad que une Ciudad Real con el Sahara. Un proyecto humanitario realizado por la Asociación de Ayuda al Pueblo Saharaui Madraza, que entre las asociaciones de la provincia, Almodóvar, Puertollano, Alcázar, Herencia y Valdepeñas, junto a Ciudad Real este jueves ponían rumbo al Sahara entre 12.000 y 15.000 kilos de alimentos, de productos sanitarios, ropa,…. Un convoy que llegará a su destino en el desierto dentro de un mes. 
    Así, esta cadena solidaria, al menos en la capital, comenzó hace varias semanas cuando integrantes de la Asociación Madraza se enteraron que “iban a llevar una campaña de alimentos”. Lo explica Miguel de Juan, uno de sus integrantes, estudiante en la Facultad de Educación en Ciudad Real y que desde su viaje al desierto para hacer las prácticas colabora con Madraza. Para esa campaña de alimentos acudieron a varios supermercados de la capital donde ataviados con trajes típicos fueron pidiendo a los clientes colaboración. “Salían de comprar y nos donaban un kilo de arroz, de pasta, alimentos no perecederos”, que aguanten el largo viejo, mientras los perecederos que se donaban, sobre todos productos de desayuno, se enviaban al Banco de Alimentos de Ciudad Real. 
    Kilo a kilo de arroz, de lentejas, de aceite,… los paquetes fueron sumando hasta los 5.000 kilos que Ciudad Real aporta al convoy con camino al Sahara. El resto lo ponen las más de 200 personas que forman este movimiento en la provincia, entre ‘familias’ de los saharauis que llegan en las Vacaciones en Paz, saharauis de Ciudad Real y colaboradores con esta federación. Todo ellos fueron llevando los alimentos a un almacén ubicado en los servicios de la Diputación. 
    De este primer paso de la cadena se llega al segundo, con una docena de jóvenes que quedaron a las nueve de la mañana dispuestos a durante cinco horas formar una cadena humana para llenar con cajas de entre 8 y 15 kilos un camión de alimentos. Primero del almacén subterráneo al camión después de las furgonetas que traían alimentos de otros puntos ya en tierra. “Si hubiera solo dos personas habrían estado tres o cuatro días para cargar el camión”, explicaba el presidente de la Federación saharaui, Silvestre del Río, el trabajo lo hicieron en unas seis horas. 
    Caja a caja el camión se va cargando mientras se dejan fuera aquellas cosas que no son urgentes. Capachos de bebés, cajas de ropa,… se apilan en un lateral a la espera de saber si podrán irse en el camión porque “lo principal son los alimentos, que coman y luego si los niños tiene que dormir un cuco o es necesario enviar ropa se llevará en furgonetas”, comentaba Del Río. 
    Cuando se carga el camión se ha llegado a la mitad de la cadena, de este viaje solidario al Sahara. El vehículo se monta en una góndola, forma arte de la donación, en este caso, de la Diputación. “Es un vehículo dado de baja y que aquí no puede circular, pero en el desierto puede tener 15 o 20 años más de vida”. Así, una góndola recoge el vehículo y se lo lleva a Alicante, donde embarca con dirección a Argelia y de allí son los propios saharauis los que inician la segunda parte de la cadena, la que dura otro mes.
    Papeles para que el camión pase la frontera, conducir a los territorios e iniciar un reparto en función del número de integrantes de cada familia. por este motivo, siempre hay un camión que se suma a los alimentos porque el alquiler de un contenedor puede suponer “4.000 o 5.000 euros”, el mismo precio de un camión que aquí estaría casi para el desguace y que allí sirve para el traslado por la zona.
    ¿Llega tanto el desierto como para que una docena de estudiantes se dediquen a alimentar a los saharauis? “Llega mucho más que eso, todos hemos hechos prácticas allí, y en mayor o menor medida sí que nos ha cambiado la vida, la vemos con otros ojos y sabemos la cruda realidad que hay en el Mundo”, comentaba Miguel de Juan. Al final esta cadena solidario se ve más como una acción “que no solo es voluntaria sino una obligación” con quienes por el silencio internacional se han visto obligados a vivir lejos de su territorio.
  • Grande figure : Abdellatif Laâbi, l’homme révolté

    Informations pratiques
    Quand Jeudi 30 octobre, à 18h30
    Où Salle du Haut Conseil, niveau 9
    Combien Entrée libre dans la limite des places disponibles
    Poète, romancier, dramaturge et traducteur marocain, Abdellatif Laâbi est né à Fès en 1942. D’abord enseignant à Rabat, il participe au développement de l’intelligentsia marocaine de gauche a travers la création de la revue Souffles traitant de culture, d’expression, ainsi que de problèmes sociaux et économiques. En 1972, date à laquelle il fonde le mouvement clandestin de gauche Ila Al Amame, il est enfermé et condamné à dix ans de prison. 
    Dans Chroniques de la citadelle d’exil (2005) il fait le récit de ses années d’enfermement. Peu après sa libération, il s’exile en France ou il continue et diversifie son œuvre. Abdellatif Laâbi s’adonne alors au théâtre, à la poésie, au roman et à l’essai. Auteur des œuvres Le soleil se meurt (1992), Le Spleen de Casablanca (1996), Poèmes périssables (2000), Mon cher double (2007) et Tribulations d’un rêveur attitré (2008) aux éditions La Différence, il reçoit le prix Goncourt de la poésie en 2009 pour l’ensemble de son œuvre. En 2011, l’Académie Française lui décerne le Grand Prix de la francophonie. 
    L’œuvre d’Abdellatif Laâbi, teintée de révolte, promeut l’engagement artistique et intellectuel comme moyen de lutter contre les injustices.
    Avec :
    Jacques Alessandra, auteur, entre autres, des essais Abdellatif Laâbi, traversée de l’œuvre (La Différence, 2008) et Abdellatif Laâbi, La Fierté d’être homme (Espace Magh, 2011) ;
    Jean-Luc Wauthier, poète, essayiste et critique, il a récemment publié Les tablettes d’Oxford (éd. Meo, 2013) ;
    Kenza Sefrioui, journaliste et critique, auteur de La revue Souffles (1966-1973) : espoirs de révolution culturelle au Maroc (2011).
    Clôture par un concert musical 
    Chant : Naziha Meftah
    Luth: Driss El Maloumi
  • Marruecos: Los retos de un lobbismo falaz

    Khalil Asmar *
    Las revelaciones de Chris Coleman no dejan escapar ningún detalle. El Snowden a la marroquí acaba de desvelar las zonas de penumbra que cubren el lobbing que tiene lugar en las tierras del Tío Sam, los Estados Unidos de América. A raíz de la publicación de sus documentos confidenciales, se diría que los dioses se cayeron sobre las cabezas del Moroccan American Center (MAC). La indiscreción fue cometida por Chris Coleman en el sitio DROPBOX y retransmitida luego por su cuenta Twitter. Herido en su amor propio, y enredado en su propia trampa, el centro envió un correo electrónico para reclamar los derechos de propiedad, lo que obligó al sitio DROPOX a suprimir el documento en cuestión.
    Historia de un lobbying encubierto: 
    Marruecos se lanzó en el lobbying a través de organizaciones con nombres anodinos como « El Centro Cultural Americano-marroquí », el « Centro Americano-marroquí de Comercio e Inversión » y « El Centro Americano-marroquí para la Política », pero, en realidad, no son más que retoños del « Centro Americano-marroquí”. Aunque pretenden dar la imagen de organizaciones culturales o ONG independientes, en realidad son un instrumento para adornar la imagen del régimen medieval del Majzén y para pedir apoyo a su ocupación del Sáhara Occidental. La compañía « The Gabriel Company” tuvo como cliente al gobierno marroquí desde el año 2002 con un volumen de negocios de 3,7 millones de dólares.
    Aún así, el MAC no ha sido registrado en el FARA (Foreign Agents Act Regitration) hasta 2004, y desde entonces comenzó a buscar por todos los medios conseguir apoyo en el asunto más difícil para el reino, el Sáhara Occidental ocupado. Después de ser registrado, Marruecos comenzó inmediatamente a prodigar los fondos en grupos de presión para agradar a la administración estadounidense. Según el registro del FARA, Marruecos utilizó hasta nueve oficinas de lobbying americanas y desde 2007, gastó cerca de 20 millones de dólares sin contar los sobres rellenos de dinero pasados por debajo de la mesa, como lo hacía tan bien Ahmed Charai. La cantidad de dinero que el régimen de Rabat desembolsa a las oficinas de lobbying americanas lo colocan en la cima de los países que solicitan tales servicios, superando incluso a los países de los petrodólares.
    El MAC: defender la ocupación a toda costa 
    En el documento clasificado como confidencial, se comprende por qué Marruecos utiliza nueve oficinas de lobbying. Es, en efecto, para perseguir un objetivo del que dicho centro se considera como su punto fuerte. Esta táctica, tal y como aparece en el documento, es una recomendación de une oficina de estudio con gran experiencia en cuestiones de lobbying que tienen lugar en Washington DC.
    El Sahara Occidental está en el corazón de la estrategia del MAC del año 2012 que deberá ser ejecutada posteriormente a través de cuatro campañas. La primera campaña fue la « Campaña del Hecho consumado”’, que tenía como objetivo la puesta en marcha de la ayuda financiera que la USAID donaba al gobierno marroquí incluyendo el territorio ocupado del Sáhara Occidental. Sin embargo, esta campaña fue prematura porque el Departamento de Asuntos Exteriores americano debía pronunciarse sobre el asunto en un plazo de 90 días.
    La segunda campaña llevó el nombre de “campaña para el cierre de los campos”, que tenía como objetivo crear una dinámica en Washington para el cierre de los campamentos de refugiados saharauis por razones de seguridad y para someter a condiciones los fondos estadounidenses destinados al ACNUR y al PMA. El lobbying deberá aplicarse en una propaganda a gran escala con el fin de calumniar al Frente Polisario en la prensa, a través de los miembros del Congreso americano e intentando colar al Polisario la etiqueta de relaciones con el terrorismo yihadista. A pesar de ello, Daniel Benjamin, coordinador del Departamento de Estado estadounidense para la lucha contra el terrorismo negó rotundamente esas alegaciones calificando los informes sobre vínculos entre el Polisario y AQMI como «falaces».
    La tercera campaña era seguir posicionando a Marruecos como modelo en la región en todos los temas, desde los derechos humanos a la cooperación en materia de seguridad y reforma democrática pacífica. En otras palabras, presentar a la repugnante cara de un régimen dictatorial como un ejemplo de transición democrática pacífica para disimular sus horribles crímenes cometidos tanto en Marruecos como en el Sáhara Occidental, mientras que la cuarta campaña se dedicó a preparar el terreno ante el nuevo embajador para promover las campañas adecuadas según los grupos puestos en la mira para apoyen las tesis expansionistas de Marruecos.
    A través de estas campañas, se puede concluir que la estrategia marroquí de lobbyismo en los EE.UU. apunta principalmente a defender su ocupación del Sáhara Occidental; la espina dolorosa en el pie del régimen de Rabat. La estrategia del MAC en 2012 puso en evidencia la obsesión centralizada y morbosa de la política exterior marroquí que busca mantener a toda costa una ocupación que resulta costosa y contraproductiva. Aunque esos millones de dólares que el régimen majzeniano despilfarra suscitan dudas sobre su muy controvertido origen. 
    * Escritor saharaui