Mois : octobre 2014

  • Humain Rights Watch désavoue le Maroc

    Par Rachid Chihab
    Le Maroc reçoit une gifle de la part de l’ONG américaine Humain Rights Watch (HRW). Les allégations marocaines selon lesquelles les camps de refu- giés de Tindouf ressemblent à des centres de concentration ont été for- mellement démenti par cette organi- sation. Dans un rapport présenté hier, à Alger lors d’une conférence de presse, le directeur adjoint du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Eric Goldstein a fait savoir que l’enquête effectuée sur le ter- rain par des chercheurs de HRW a démontré le contraire de ce qu’affir- ment les autorités marocaines. 
     »Les réfugiés du conflit au Sahara occidental qui vivent depuis quatre décennies dans des camps situés dans le désert algérien semblent être généralement en mesure de quitter ces camps s’ils le souhaitent, mais ils sont confrontés à des restrictions de certains de leurs droits », a-t-il déclaré. Les chercheurs de Human Rights Watch qui se sont rendus dans les camps de réfugiés ont été libres de se déplacer et d’interroger les réfugiés de leur choix en privé, en s’exprimant en arabe et dans le dialecte hassaniya. Ils se sont entretenus avec au moins 40 réfugiés dans les camps et 12 réfugiés à l’extérieur de ceux-ci, ainsi qu’avec des responsables du Polisario et des étrangers travaillant pour des agences de l’ONU et pour des organisations non gouvernementales, note le rapport. 
    En outre, le conférencier a jugé exagéré les déclarations des autorités marocaines évoquant l’absence totale de la liberté d’expression dans les camps de refugiés de Tindouf.  »Bien que le Polisario tolère certains propos et manifestations critiques à l’égard de sa gouvernance, Human Rights Watch a recueilli des allégations crédibles selon lesquelles les autorités harcèleraient certains détracteurs pour s’être ouvertement exprimés », a-t-il dit. Sur ce point, toujours il indique que des informations récentes indiquent qu’une femme est séquestrée par sa famille dans un de ces camps et les autorités du Polisario ne sont toujours pas intervenues afin d’assurer le droit de cette femme à la liberté de déplacement. 
    Par ailleurs, l’orateur affirme que le Polisario assure être favorable à l’élargissement du mandat de la Mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), la force de maintien de la paix des Nations Unies dans la région, afin d’inclure dans ce mandat la surveillance des droits humains. Le Maroc est toutefois opposé à cet élargissement du mandat, en tant qu’atteinte présumée à la souveraineté qu’il revendique sur le territoire. 
    Par ailleurs, l’ONG déplore le fait que les droits de certains civils traduits devant des tribunaux mili- taires ont été restreints, et des pra- tiques de type esclavagiste continuent d’exister dans des cas isolés. Pour mettre fin à cette situation, l’organisation recommande la révision des lois relatives au fonctionnement des tribunaux militaires et la création d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme au sein des camps de refugiés de Tindouf. Enfin, l’orateur a appelé encore une fois que le Conseil de sécurité de l’ONU devrait élargir le mandat de la MINURSO afin d’y inclure l’observation et la publication de rapports sur la situation des droits humains, tant au Sahara occidental que dans les camps gérés par le Polisario en Algérie, ou bien établir un mécanisme alternatif par lequel l’ONU puisse fournir une surveillance et une communication de l’information régulières, indépendantes à partir du terrain. Avec la publication de ce rapport le Maroc perd une nouvelle bataille. 
    R. C.
    Les Débats, 19 oct 2014
  • HRW désavoue le Maroc – L’ONG a enquêté sur les droits de l’Homme dans les camps de Tindouf

    L’ONG américaine, Humain Rights Watch (HRW), désavoue les autorités marocaines sur la situation des réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf. Dans un rapport présenté, hier à Alger, par le directeur adjoint du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Eric Goldstein, l’ONG affi rme que les allégations marocaines, selon lesquelles les réfugiés sahraouis sont séquestrés par le Front Polisario et les autorités algériennes, n’ont aucun fondement.
    L’enquête menée par cette dernière a démontré que les « réfugiés du conflit au Sahara occidental, qui vivent depuis quatre décennies dans des camps situés dans le désert algérien, semblent être généralement en mesure de quitter ces camps s’ils le souhaitent », a indiqué Eric Goldstein lors d’une conférence de presse animée au centre commercial du Hamma. Il a fait savoir que toutes les person- nes rencontrées dans les camps nient que leur liberté de mouvement est suspendue. « Les personnes que nous avons rencontrées nous ont indiqué qu’elles voyagent librement à l’intérieur de l’Algérie, en Mauritanie et même à l’intérieur des territoires sahraouis », a-t-il indiqué. Les mesures de contrôle imposées par l’Algérie aux réfugiés sont loin d’être des restrictions de mouvement. 
    « Après l’enlèvement de trois travailleurs humanitaires, des mesures sécuritaires ont été prises pour contrôler le mouvement, mais c’est loin d’être une séquestration », a-t-il tenu à préciser. Sur ce point, il dit comprendre la décision de l’Algérie de renforcer les contrôles sécuritaires dans cette région qui connaît une recrudescence de la contrebande. En outre, il dit que la liberté d’ex- pression et d’opinion est globalement respectée dans les camps de réfugiés. Ce qui désavoue encore une fois les thèses marocaines qui présentent le Front Polisario et l’Algérie comme deux dictatures qui interdisent toute expression libre à l’intérieur des camps de réfugiés. « Il existe des cas d’abus dans les camps, mais il y a eu aussi des exagérations de la part de certaines parties », a-t-il déclaré. Il note dans ce cadre que des manifestations et des sit-in ont été tolérés au sein de ces camps. Evoquant l’Algérie, le conférencier a souligné que l’Algérie accorde l’accès aux écoles, aux universités et aux hôpitaux aux réfugiés sahraouis. 
    Toutefois, il a mis l’accent sur des in- suffisances et certains dépassements qui n’auraient pas lieu d’être. Il s’agit d’abord de la compétence des tribunaux militaires créés par l’Etat sahraoui. « Depuis 2012, les tribunaux militaires sont rendus compétents de juger des civils. C’est une violation des droits de l’homme. Nous demandons la révision de cette disposition de sorte que des civils ne soient plus traduits devant des tribunaux militaires », a-t-il fait remarquer. Il a également estimé nécessaire de créer un mécanisme de protection des droits de l’homme à l’intérieur des camps. Une demande qui a eu un écho favorable auprès des responsables du Polisario, selon l’orateur. L’autre point peu confortable signalé est le cas d’esclavagisme isolé. « Nous avons appris que des familles au sein des camps emploient chez elles des per- sonnes en tant qu’esclaves. 
    Ce sont des cas isolés, mais ils existent », a-t- il averti. Comme solution, il exhorte les autorités algériennes à prendre les dispositions qu’il faut pour éradi- quer cette pratique abolie partout dans le monde. « Les camps de réfu- giés se trouvent en Algérie, du coup, les autorités de ce pays doivent veiller au respect des lois sur leur ter- ritoire », a-t-il souligné. S’agissant de la mission de l’ONG dans les territoires occupés, Eric Goldstein indiquera que les autorités marocaines ne leur imposent pas de visas pour rentrer dans les territoires occupés, mais leurs missions se font sous la surveillance serrée de la poli- ce marocaine. 
    « Nous sommes gênés par le fait que nous effectuons nos missions sous la surveillance de la police. On nous a même empêchés de nous rendre à une manifestation or- ganisée dans la ville de Laâyoun », a-t-il déploré. Au fi nal, il a présenté une série de recommandations. Il s’agit d’abord de l’élargissement de la mission des Nations unies à la surveillance des droits de l’homme, la suppression des tribunaux militaires par le Poli- sario et le Maroc, la création d’un mécanisme de protection des droits de l’homme dans les camps de réfu- giés, permettre aux ONG de défense des droits de l’homme de se rendre dans ces camps sans restriction et lutter contre toutes les formes d’es- clavagisme. 
    Younès Saadi
    RepotersDZ, 19 oct 2014
  • Représentant sahraoui à Copenhague reçu par Mme Elin Wrzoncki

    Le représentant du Front Polisario au Danemark, Abba Malainin, a été reçu par Mme Elin Wrzoncki, conseillère principale des droits de l’homme et des affaires à l’Institut danois des droits de l’homme. La réunion a abordé la situation critique des droits de l’homme au Sahara occidental occupé, les violations systématiques commises par le gouvernement marocain contre les Sahraouis et la mort tragique du militant sahraoui des droits de l’homme et le prisonnier politique, Hasena Elwali Aleya, à cause de la négligence médicale. Le diplomate sahraoui a rappelé la nécessité urgente d’élargir les prérogatives de la Minurso pour surveiller et faire rapport sur les violations incessantes des droits de l’homme au Sahara occidental. 
    Les discussions ont également évoqué les exploitations illégales des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc qui compromettent le processus de paix de l’ONU, prolonger le conflit et financer l’occupation marocaine. Il est à rappeler que quatre municipalités danoises ont récemment cessé d’acheter le sel en provenance des territoires occupés du Sahara occidental. L’Institut danois des droits de l’homme est une ins- titution indépendante financée par l’État. Son mandat est de promouvoir et proté- ger les droits l’homme et l’égalité de trai- tement au Danemark et à l’étranger. 
    Par ailleurs, le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs portugais – Intersyndicale nationale (CGTP-IN) – Armenio Carlosa, exprimé son soutien et sa solidarité avec la lutte du peuple sahraoui, lors de la réception vendredi du représentant du Front Polisario à Lisbonne, Ahmed Fal Emhamed. La réunion a abordé les lignes d’action communes pour la coordination du travail syndical entre les deux parties – sah- raouie et portugaise – dans les prochains événements. Elle a été assistée par Ana Pires, membre du Conseil national de la CGTP-Intersyndicale, Augusto Paraz, membre de la commission exécutive, et Fernando Mauricio du Département international. 
    Durant la rencontre, M. Carlos a affirmé la volonté de son organisation d’œuvrer au niveau national et international pour garantir le respect du droit à autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux résolutions de l’ONU. Pour sa part, le représentant du Front Polisario a remercié la CGTP-IN pour sa solidarité depuis de nombreuses années avec le peuple sahraoui dans sa juste cause. Le gouvernement sahraoui satisfait de la décision de la CJUE Le coordonnateur sahraoui avec la Minurso, Mhamed Khaddad, a exprimé la satisfaction du Front Polisario et du gou- vernement sahraoui de la décision prise par la Cour de justice de l’Union euro- péenne (CJUE) à Strasbourg concernant l’illégalité de l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental. 
     Dans une déclaration à la presse nationale, M. Khaddad a décrit la décision de la CJUE comme une «étape importante» pour imposer le respect de la souveraineté du peuple sahraoui sur ses ressources natu- relles. Rappelant que l’Union européenne a réaffirmé que le Sahara occidental demeure un territoire non autonome, le responsable sahraoui a appelé à plus de travail pour le strict respect de la légalité internationale et l’arrêt de promouvoir ce qu’on appelle l’administration de facto qui n’a aucun fondement juridique. Il a ajouté, dans le même sens, que la présence marocaine au Sahara occidental est tou- jours considérée par le droit international comme une occupation illégale. 
    La Cour de justice de l’UE a clairement déclaré, dans une décision rendue publique le 13 octobre 2014, que le Maroc n’a aucun droit ni aucune autorité pour délivrer des licences aux bateaux européens, en marge de l’accord de pêche avec l’UE, s’il n’y a pas une autorisation du Comité européen de la pêche. La décision a également souligné que cet accord doit se limiter aux eaux territo- riales internationalement reconnues du Maroc et ne doit pas inclure les eaux terri- toriales du Sahara occidental parce qu’il constitue une violation du droit internatio- nal. Souad L./SPS
    Le jour d’Algérie, 19 oct 2014
  • HRW denuncia las mentiras del Majzén

    El polisario acaba de asestar al Majzén una bonita bofetada que no olvidará durante mucho tiempo. Human Rights Watch reconoció haber trabajado en plena libertad y sin ningún tipo de compromiso, mientras que Marruecos se niega a darles luz verde para investigar en los territorios que ocupa en el Sáhara Occidental.
    La primera constatación es abrumadora para Rabat : “En contra de lo que sostiene Marruecos, hay pocas violaciones de los derechos humanos en los campos de refugiados gestionados por el Frente Polisario”, dijo HRW añadiendo que “hay casos pero han sido exagerados por algunas partes”, en clara referencia a Marruecos, lo que equivale a tratar a las autoridades marroquíes de mentirosos.
    Las libertades de opinion, asociación y movimiento están garantizadas por le Polisario. Hace lo mismo Marruecos?
    El informe es una buena lección para Ban Ki-moom quien, bajo presión de Francia, puso durante mucho tiempos, al verdugo y la víctima en la misma baza en materia de violaciones de derechos humanos. Durante años, el SG de la ONU, en sus informes, colocaba al ocupante y el ocupado en la misma medida. Pero que importa? El pueblo saharaui está decidido a arrebatar sus derechos cueste lo que cueste. Las nuevas generaciones sólo esperan una señal para reanudar la lucha armada.
    La constatación de HRW sobre la libertad de movimiento de los refugiados es otra paliza para el Majzen. Con esto, HRW dijo al mundo entero que los saharauis prefieren quedarse en el desierto argelino porque no están dispuestos a abandonar la reivindicación de sus derechos legítimos.
    La organización humanitaria también reclamó que la MINURSO se encargue de vigilar el respeto de los derechos humanos tanto en Tinduf como en los territories del Sáhara Occidental que Marruecos ocupa.
  • HRW dénonce les mensonges du Maroc

    Le Polisario vient d’asséner une belle gifle au Makhzen. Human Rights Watch a reconnu avoir travaillé en toute liberté dans les camps des réfugiés sahraouis, alors que le Maroc l’a empêché de faire de même dans les territoires qu’il occupe au Sahara Occidental.
    Le premier constat de HRW est accablant pour Rabat : « Contrairement à ce que le Maroc dit, peu sont les abus commis contre les réfugiés dans les camps gérés par le Polisario ».
    HRW est encore plus explicite lorsqu’elle ajoute « qu’Il y a des cas mais ils sont exagérés par certaines parties ». Elle a carrément traité le Makhzen de menteur.

    Les libertés d’opinion, d’association et de mouvement sont garantis par le Polisario. Le Maroc, fait-il de même?

    Le rapport est une belle leçon pour Ban Ki-moon qui, sous pression de la France, a longtemps mis dans la même balance le Maroc et le Polisario dans ses rapports en matière de violations des droits de l’homme. Pendant des années, Ban Ki-moon a mis le bourreau et la victime à pied d’égalité. Mais qu’importe? Le peuple sahraoui est décidé à arracher ses droit coûte que coûte. Les nouvelles générations sont prêtes à reprendre le flambeau.
    HRW a clairement mis en exergue la liberté de déplacement des réfugiés sahraouis. Ils restent là parce qu’ils veulent se battre pour leurs droits et c’est ça le drame pour le Maroc.
    L’organisation humanitaire a réclamé aussi que la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental) rapporte sur les violations des droits de l’homme autant dans les camps des réfugiés sahraouis que dans les territoires occupés par le Maroc.
  • Honnêteté intellectuelle

    Par Mohamed Abdoun
    Le rapport rendu public hier, par l’ONG Human Rignts Watch (HRW), concernant les camps de réfugiés sahraouis, a su se confiner dans les limites de la correction et de l’honnêteté intellectuelle. Même si on imagine aisément que les agents et autres diplomates du Makhzen ont dû déployer les grands moyens pour induire en erreur les enquêteurs de cette ONG, ces derniers donnent l’air, grosso-modo, d’avoir su demeurer objectifs et professionnels. Il ressort ainsi de ce rapport des faits avérés et imparables. Parmi eux, le fait que les réfugiés sahraouis sont libres de circuler, de quitter les camps et de s’exprimer librement, quitte à critiquer ouvertement le Front Polisario. Les enquêteurs ont également été autorisés à agir à leur guise. Ils ont ainsi pu interroger dans le privé, sans la moindre contrainte, autant de réfugiés et de travailleurs humanitaires de leurs choix. Il n’existe sans doute pas de meilleure preuve de la bonne foi du Front Polisario. Celui-ci, ne l’oublions pas, se trouve toujours en conflit ouvert, pour ne pas dire en guerre, avec le Maroc. Cela implique forcément quelques contraintes et restrictions sur les libertés. Même les pays les plus développés et les plus démocratiques du monde ont été amenés (jusqu’au jour d’aujourd’hui, soit dit en passant) et ont été forcés d’en faire autant dans le cadre de la lutte mondiale contre le terrorisme.
    Or, les pratiques marocaines y ressemblent beaucoup. Les sahraouis vivants dans les territoires occupés sont privés de tous leurs droits. On compte des centaines de détenus d’opinion. Les cas de tortures sont légions. Il n’y a pas longtemps de cela, Rabat recourait même aux exécutions sommaires. Des charniers existent un peu partout, à commencer par la tristement célèbre Carcel Negra (prison noire). 
    Est-ce le cas dans les camps de réfugiés ? Le rapport de HRW évoque certains cas. Mais uniquement par ouï-dire. En revanche, pas un cas avéré n’est mis sur le tapis. Pas une seule preuve n’est avancée. Le rapport représente une grande victoire diplomatique pour le Polisario même si la presse marocaine, et même certaines plumes françaises grassement rétribués par Mohamed VI, vont entamer une féroce campagne en ne se focalisant que sur ces rares passages où il est fait mention de  » dépassements  » sans la moindre preuve. Une riposte à la mesure de la campagne qui se profile doit donc être initiée afin de pousser l’ONU à envisager enfin des sanctions contre le Maroc afin qu’il accepte enfin la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui et que la souffrance de ce dernier touche enfin à son épilogue.
    Le rapport, au reste, ne laisse pas de rappeler que le cessez-le-feu entre les deux parties en conflit n’avait été conclu que contre le ferme engagement marocain, pris du vivant de Hassan II, pour la tenue d’un référendum d’autodétermination. Sa reculade ne représente rien moins qu’une grave violation du droit international.
    Il est vrai qu’il est soutenu en cela par la France, membre permanent du Conseil de sécurité, et jouissant donc du droit de Veto. Paris doit cesser ce soutien car il fait d’elle la complice des graves crimes marocains toujours commis dans les territoires occupés. Mais à huis-clos. Rabat, qui a trop de choses sales à cacher, ne permettrait jamais à une ONG, ou même à un défenseur des droits humains, de se déplacer librement et d’enquêter souverainement dans les territoires occupés. 
    M. A.
  • L’élite marocaine s’ engraisse dans la basse cour du makhzen –

    thumb_frontLA QUESTION

    Le parti des néodémocraes est-il un mouvement authentique issue des masses et répondant à une nécessité sociopolitique ou bien c’est tout simplement un énième chiffre dans la panoplie des partis vivant et ayant vécu soit dans le confins du mouvement nationaliste progressistes panarabes socialistes soit comme rejetons du despotisme ? Aussi est il important de se demander si ce parti serait en mesure de se démarquer  des autres partis ou non.

    L’élite économique marocaine grossit   en général dans la basse cour du makhzen

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    Que la crise marocaine soit due à une élite défaillante est discutable est partiellement vrai. De quelle élite s’agit-il ? Au Maroc par exemple , cette soi-disant élite est sinon contrastée du moins hétérogène . L’ élite économique par exemple évoluent souvent dans les parages du makhzen. Elle grossit souvent dans sa basse cour. Quand elle veut faire la politique, elle est cooptée par les partis dis administratifs. Les ambitions politiques et économiques deviennent étroitement inextricables au détriment des clivages politiques et de toute conscience à même de faire face au dérapage du despotisme. Une contamination a eu lieu au niveau social et au niveau politique. L’Etat encourageait cet amalgame et cette destruction systématique de la conscience et l’exercice politiques.

     L’Etat a mis    ,avec préméditation, en panne tous les ascenseurs sociaux sauf le politique.

    Les compétence , la culture , le savoir , la créativité et toute autre voie sérieuse et raisonnable sont méprisées. Et c’était vrai , les politiciens qui avaient et qui ont obtempéré à la volonté du makhzen se sont vraiment enrichis. En fait , la force de l’enrichissement au Maroc n’a d’égale que celle de la pauvreté.
  • Jeunesse humiliée jeunesse honorée – Slogans et pillage

    Le mouvement nationaliste , le socialisme et le progressisme sont devenus de lointains souvenirs qu’on utilise souvent pour agrémenter un discours politique creux et répugnant où pour réclamer rageusement une légitimité identitaire partie en éclat depuis belle lurette.

    L’ascension vers le haut est aussi vertigineuse que la descente aux enfers de la misère et de l’indigence Il est claire qu’au fur et à mesure que les masses se paupérisent et perdent tout espoir d’accéder aux droits fondamentaux :l’habitat ,l’Ecole et la Santé, les politiciens bénis et agrégés par l’Etat atteignent, dans un temps recors, une prospérité et une opulence qui soient à même de rendre jaloux les plus grands bourgeois européen citoyens producteurs de richesse et soucieux du devenir et de l’avenir de leur patrie . En témoignent par exemple des parcours comme ceux de AChaari (USFP), Benabadallah(PPS) , Khalfi(PJD)Chabat(Istiqlal)Belfquih ,RADI…
    Les jeunes d’ici et d’ailleurs
    Au Maroc , les paradoxes et les fractures sont apparentes. Des leaders politiques et syndicaux ne jurent que par la démocratie et pourtant ils ne quittent le siège de responsabilité que pour la tombe. Le chômage ravagent la majorité écrasante de la jeunesse . Avoir trente ans ou quarante ans , une licence ou un master, un crane dégarni , une santé fragilisée , des dents cariées et vivre encore chez ses parents sans aucune ressource est la pire des catastrophe qu’endure le peuple marocain. Faire de la politique dans ce cas apparait ridicule .Il faut parfois s’humilier jusqu’aux os , s’enrôler comme homme de paille ou de troupe pour profiter des miettes jonchées sur le sol d’un pseudo parti politique en pleine compagne électorale. Cette dernière est devenue l’équivalent de tout faire politique , lui-même s’est transformé en une transaction déloyale, compromettante, illégale , illicite, fatale , criminelle…Un vrai complot contre les intérêt suprême de la patrie et du peuple.
    En Italie comme en France, pour affronter la crise et injecter du nouveau sang dans les veines de la politique publique on a permis à des jeunes d’accéder jusqu’à la primature
    Matteo Renzi, né le 11 janvier 1975 à Florence, membre du Parti démocrate et devenu le dirigeant suprême de son pays l’Italie,il est président du Conseil des ministres depuis le 22 février 2014.
    En france. , Manuel Carlos Valls Galfetti, né le 13 août 1962 à Barcelone , est devenu premier ministre depuis le 31 Mars 2014.
    Est –il impossible de réaliser la même chose chez nous ? Peut-être non si ces jeunes prennent politiquement en charge leur sort à condition de rêver autrement. C’est dire croire à leur droit ,à leur chance, faire confiance à leurs aptitudes intellectuelles en cessant de servir de bois de chauffage aux marchands de politique et de slogans pour qui tout est susceptible de servir de monnaie de change avec le makhzen.
  • Sahara Occidental : HRW appelle l’Onu à élargir le mandat de la Minurso aux droits de l’homme

    ALGER– L’organisation non-gouvernementale (ONG) Human Rights Watch (HRW) a appelé les Nations unies à élargir le mandat de la Minurso aux droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et dans les camps de réfugiés sahraouis en Algérie, lit-on dans un rapport de cette Ong rendu public samedi à Alger.
    « Le Conseil de sécurité de l’Onu devrait élargir le mandat de la Minurso afin d’y inclure l’observation et la publication de rapports sur la situation des droits humains, tant au Sahara occidental (occupé par le Maroc) que dans les camps gérés par le Polisario en Algérie », recommande HRW dans son rapport, présenté par son directeur-adjoint chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Eric Goldstein, lors d’une conférence de presse.
    Selon le rapport, intitulé « En dehors du radar : les droits humains dans les camps de réfugiés de Tindouf », HRW propose à l’Onu d’établir un « mécanisme alternatif par lequel elle puisse fournir une surveillance et une communication de l’information régulières, indépendantes à partir du terrain ».
    M. Goldstein, qui a animé la conférence de presse conjointement avec le chercheur associé, Brahim Elansari, a indiqué que le rapport est le résultat d’une mission aux camps de réfugiés de Tindouf qui a duré deux semaines à partir de la fin de l’année 2013, affirmant que l’accès aux camps était « facile » et s’est déroulé « sans entraves ni contraintes ».
    Il a indiqué que les chercheurs de HRW ont été « libres de se déplacer et d’interroger les réfugiés de leur choix en privé », ajoutant qu’ils se sont entretenus avec au moins 40 réfugiés dans les camps et 12 autres à l’extérieur,
    ainsi qu’avec des responsables du Front Polisario et des étrangers travaillant pour les agences de l’Onu et des Ong.
    Par ailleurs, MM. Goldstein et Elansari ont évité de répondre aux questions relatives à la situation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc, en précisant que le rapport présenté ne concernait que les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf et qu’un autre rapport sera consacré aux territoires occupés.
    A ce propos, M. Goldstein a reconnu que les chercheurs de HRW subissaient un « contrôle embêtant » de la part des autorités marocaines lors de l’accomplissement de leur mission dans les territoires sahraouis occupés en dépit du fait qu’ils soient autorisés.
    Par ailleurs, des défenseurs des droits de l’homme algériens et des chercheurs sahraouis, présents à la conférence de presse, ont soulevé à la fois des « insuffisances » et des « exagérations » dans le rapport, notamment, pour ce qui concerne la notion de « l’esclavage » mentionnée dans le rapport et les présumées « critiques » des réfugiés envers la gouvernance du Front Polisario.
    APS, 18/10/2014
  • AFP, 1973 : « Une lutte armée aurait débuté au Sahara espagnol »

    AFP 114 
    Une lutte armée aurait débuté au Sahara espagnol 
    Nouakchott 20 Juillet 1973 (AFP) 
    Le Front populaire pour la libération du Saguiat El Hamra et Rio de Oro (Sahara espagnol), créé le 10 Mai dernier, a déclenché le 20 Mai ses premières opérations militaires contre les forces espagnoles, annonce un communiqué du comité exécutif de ce Front, transmis au bureau de l’AFP à Nouakchott. 
    Le communniqué fait état d’affrontements et d ‘opérations lancées contre des postes militaires espagnols dans la région nord du Sahara, notaamment àKhanga (le 20 Mai), Tifarity, BirLaghla (le 10 Juin). Avant de quitter ce poste, occupé pendant une heure et quart, les révolutionnaires du Front ont écrit sur les murs des slogans tels que : « liberté avec le sang », « liberté par la violence et le fusil », précise le communiqué. 
    Le Front populaire indique par ailleurs que les « autorités colonialistes ont déclenché à leur tour plusieurs opérations contre-révolutionnaires, niant d’abord l’existence des opérations, accusant ensuite les pays limitrophes ». 
    Cependant, poursuit le communiqué, les autorités colonialistes ont reconnu la responsabilité du Front populaire, procédé à trente-deux arrestations dans les agglomérations contre « des citoyens sans armes » et renvoyé les « cheikhs »nouvellement élus, bien que précise le communiqué, « ils représentent la seule issue pour couvrir leurs manœuvres barbares ». 
    Par ailleurs, le Front populaire fait état de bombardements effectués par les forces espagnoles contre diverses positions dans le nord du territoire, montagnes deKarb Elhawa et Affam El Nian, Amgala et Rghhaina, où, selon le communiqué, les bombardements se sont poursuivis fin Juin pendant sept jours consécutifs. 
    Enfin, le Front lance un appel à l’opinion internationale et à toutes les forces libres et anti-colonialistes », y compris le peuple espagnol ami, à soutenir le peuple sahraoui dans sa juste et légitime lutte ». 
    Par ailleurs, dans une letre ouverte, le Front populaire pour la libération deSaguiat El Hamra et Rio de Oro, lance un appel aux chefs d’Etat marocain, mauritanien et algérien qui vont se réunir à Agadir, pour leur soutien à la juste lutte du peuple sahraoui, et leur demande de prendre « une position ferme, constructive et courageuse ». 
    Dans cette lettre, le Front met l’accent sur les « liens historiques qui lient leSahara et la nation arabe » et dénonce « ‘obstination des autorités colonialistes à ne pas vouloir appliquer les résolutions des Nations Unies et leurs manœuvres visant à séparer ce territoire de ses alliés authentiques, par la création d’ennemis imaginaires dans les pays limitrophes. « Votre soutien est indispensable, souligne le Front, en ce moment où va se tenir votre sommet historique ». 
    Il paraît difficile actuellement d’évaluer les forces que représente précisément ce nouveau Front populaire de libération et qui regroupe, selon ses partisans, tous les courants du mouvement né de la répression du 17 Juin 1970 à El Aïoun(principale ville du Sahara). 
    On rappelle à ce propos qu’au mois de Mars dernier, le gouvernement espagnol, avait proposé, sous son contrôle, un referendum sur l’avenir du Sahara, à partir d’une déclaration dite de « l’assemblée générale des Saharouis ». Cette proposotion avait été refusée par les trois gouvernements marocain, mauritanien et algérien, à qui l’on prête l’intention de porter la question devant l’Assemblée générale des Nations Unies lors de sa prochaine sessiion au mois de Septembre.AFP/MIG%22 15.25