Mois : octobre 2014

  • Falleció el leal Sargento retirado, español – saharaui, Brahim uld Burhui

    Ante el fallecimiento del Sargento saharaui Brahim uld Burhui del ejército español, reproducimos artículo que recuerda la lealtad y el amor a España de este soldado que representa a muchos saharauis que no han renunciado a su historia española.
    Al hilo de los episodios de la Guerra de Ifni, me he encontrado con esta narración que, me parece de interés. A mí por lo menos me ha llamado la atención. Bonita y bien contada, digna de una historia de Kipling.
    INCIDENTE DE TICHLA
    El 2 de Septiembre se cumplió la orden de evacuar a la tropa europea de los puestos del interior, Gomez Zamalloa se resistió todo lo que pudo, pero una comunicación urgente del Estado Mayor Central lo obligó a acatar las órdenes sin rechistar. Tan Tan, fue evacuada por vía área el día 3 de septiembre, Smara lo fue por vía terrestre, por un convoy de 5 vehículos. Quedó en el puesto, sólo un sargento y 10 askaris.
    Por cierto, según se supo años después, una partida del EL, había preparado una emboscada contra el convoy en la pista que unía Smara y el Aaiun, justo en el cauce del Saguia Hamra.Las fuertes lluvias caídas en el Sahara, no llueve casi nunca, hicieron que la columna tomara otra ruta.
    La Tropa indígena, que hasta ese entonces se había mantenido por lo general leal a España, sufrió un tremendo desencanto, un verdadero mazazo, los puestos fueron abandonados. A la tropa indígena no le quedo otro remedio que, desertar antes de verse rodeados por las bandas del EL, todo el interior del Sahara quedo en poder de las Bandas. Entre los mandos españoles la desilusión era tremenda y aquí viene a colación, lo que se conoció como en el incidente de Tichla.
    El Comandante del Grupo Nómada de Villa Cisneros y a la vez Delegado del Gobierno, Comandante Troncoso Palleiro, en un vuelo de reconocimiento en un Ju-52, observo que sobre el puesto de Tichla, aun ondeaba al viento la Bandera Española, cosa que no pasaba en ningún otro.
    Al Comandante, el ver la bandera ondeando, le toco en lo mas intimo y ordeno al piloto del Ejercito del Aire, aterrizar.El piloto, un Teniente, se negó, sus ordenes eran estrictas, pero el Comandante le recordó su grado militar, aún así el Piloto se negó, según las ordenanzas, en un transporte tanto aéreo como naval el mando lo tiene su comandante, sea cual sea la graduación del pasaje. Troncoso alego entonces su condición de Delegado gubernativo, representante del gobierno y el piloto cedió o le pasó lo mismo, se emocionó, pero advirtiéndole que no podía parar motores y que tenia sólo unos cuantos minutos.
    Al acercarse Troncoso al puesto, se encontró al Sargento Brahim uld Burhui, con sus 10 askaris formados y dando novedades.Troncoso les metió prisa, tenían un momento para recoger el equipo y la munición y subir al Junkers, con órdenes o sin órdenes no los iba a dejar tirados.
    El Sargento Brahim lo comunicó a sus soldados, pero le hizo saber al Comandante que no se podían ir de esa manera:
    -Como que no, hay que irse ahora mismo, Brahim,me la estoy jugando para poder evacuarte.
    Hay que arriar antes la bandera, mi Comandante, como es debido. ¿Da su permiso para disparar una descarga de fusilaría?, no tengo corneta.
    A Troncoso se le nublaron los ojos por esta lección de lealtad a España y la impagable lección de grandeza militar del sargento saharaui, aunque el no se quedo atrás, se jugo su carrera por sus hombres. Esta era una de las historias cuarteleras del Sahara, hace ya 30 años.Pero es una historia bellísima de lealtad por ambas partes, compañerismo y disciplina militar.
    Lo que se conoció como incidente de Tichla, tuvo sus consecuencias para el futuro. El General de División que mandaba la Zona Aérea puso el grito en el cielo y pidió un Consejo de Guerra. Zamalloa se puso de parte del Comandante y no sólo no lo arrestó sino que lo felicitó, el Capitán General se vio obligado a hacer lo mismo y el tema se enquistó entre ambos Ejércitos. Se puso tensísima y difícil la relación entre el Ejército y la Fuerza Aérea, la cosa llegó hasta los ministerios, con cada cual apoyando a sus hombres.
    Ejemplo de lealtad ….. a España del Sargento saharaui Brahim uld Burhui .
    Notapor ZULU 031 » 10 Dic 2007, 19:59
    INCIDENTE DE TICHLA
  • Pour les nuls : le forage de Kosmos au Sahara Occidental occupé

    La compagnie pétrolière américaine Kosmos Energy et la compagnie écossaise Cairn Energy vont entreprendre des forages pétroliers au large des côtes du Sahara Occidental. C’est clairement en violation du droit international, selon l’ONU – et cela détruit les efforts de paix de l’ONU. Voici ce que vous devez savoir.
    Dans quelques semaines, la plate-forme Atwood Achiever sera ancrée au large des côtes du Sahara Occidental, un territoire en grande partie sous occupation marocaine. À environ 2135 mètres de profondeur au fond de la mer, elle commencera la première opération de forage de l’histoire du Sahara Occidental sous occupation marocaine.
    La plate-forme est affrétée par la compagnie pétrolière américaine Kosmos Energy Ltd, qui opère sur avec un permis accordé par la compagnie pétrolière nationale marocaine l’ONHYM, en partenariat avec la compagnie écossaise Cairn Energy PLC.
    L’exploration pétrolière au large du Sahara Occidental occupé présente un problème important.
    De telles activités sont considérées comme en violation du droit international. En 2002, le Bureau des affaires juridiques des Nations Unies a déclaré que l’exploration ou d’exploitation pétrolière au Sahara occidental est illégale si elle est effectuée « au mépris des intérêts et de la volonté du peuple du Sahara Occidental ».
    Le peuple du Sahara Occidental, le peuple sahraoui, et ses représentants ont déclaré sans équivoque leur opposition aux projets de Kosmos dans les eaux de leur terre natale occupée. Les Sahraouis sont également unanimes pour affirmer qu’ils ne vont pas bénéficier de façon tangible de la production pétrolière – bien au contraire. Ils craignent qu’il n’y ait plus de pétrole disponible dans leur avenir, et que l’activité industrielle et économique résultant de la production pétrolière ne fasse que consolider une actuelle occupation illégale et violente. La moitié des habitants du Sahara Occidental vit aujourd’hui dans des camps de réfugiés dans la partie la plus aride du désert algérien, survivant d’une aide humanitaire en diminution et souffrant de malnutrition. Ils vont bénéficier de rien du tout.
    En tant que tel, le programme pétrolier marocain au Sahara Occidental présente un obstacle majeur à la résolution de ce conflit de longue date, car il sabote gravement la confiance du peuple sahraoui dans les négociations de paix menées par l’ONU et envers l’ONU elle-même en tant que gardien du droit international.
    En s’engageant dans la production pétrolière au Sahara Occidental par le biais d’un accord avec le gouvernement marocain, Kosmos et Cairn contribuent à soutenir des allégations infondées de souveraineté du Maroc sur le territoire, et ne respectent pas la volonté du peuple sahraoui autochtone. Aucun État au monde ne reconnaît la souveraineté autoproclamée du Maroc sur le territoire.
    Ni Kosmos, ni Cairn, ni le propriétaire du navire de forage, Atwood Oceanics n’ont jamais sollicité le consentement du peuple du territoire, du peuple sahraoui. Au lieu de cela, les compagnies en question ont mené un processus de consultation fallacieux par lequel elles ont rencontré des groupes pro-marocains disant soutenir leurs projets.
    Manifester contre le forage prévu est très risqué pour la sécurité et la liberté de ceux qui le font. Au cours des dernières années, des activistes sahraouis ont été condamnés à des peines de prison à vie par un tribunal militaire marocain pour avoir protesté contre le pillage, et d’autres sévèrement battus par la police pour avoir exprimé pacifiquement leur opposition à Kosmos.
    De nombreuses entreprises qui ont travaillé pour Kosmos Energy sur la licence Sahara Occidental ont regretté leur participation, comme les compagnies d’études sismiques et les constructeurs du navire de forage.
    Le programme de forage au Sahara Occidental est unique. Ce sera la première fois depuis 1999 qu’un forage aura lieu au large d’une partie occupée d’un territoire non autonome. Lors du précédent mené sous l’occupation indonésienne du Timor Oriental, les activités ont été largement condamnées et universellement reconnues comme illégales.
    Pour plus d’information, utilisez le moteur de recherche sur le site de www.wsrw.org.
  • Le «Festival des libertés» traite de la question du Sahara Occidental

    Le festival des libertés qui se déroule chaque année à Bruxelles, a ouvert ses portes le 16 octobre pour cette nouvelle édition et se clôturera le 25 octobre.
    Ce festival est en fait, un rendez-vous des défenseurs des droits humains mais également des agitateurs de réflexion, des amateurs de subversion, des brasseurs de diversité et des inventeurs du possible. Il s’agit en fait de la présentation de documentaires, de débats, de spectacles, d’expositions et de concerts et de toutes formes d’expression. Ce rendez-vous dont le thème récurrent pose la question de l’obéissance et de la désobéissance, indique «qu’il y aurait un peu moins d’horreurs sur terre si l’ensemble des humains et des institutions obéissait aux principes prescrits par les chartes de droits fondamentaux. Le respect d’une certaine discipline s’avère nécessaire à la construction d’un monde plus juste». Mais celle-ci passe aussi par les remises en question de toutes les sources d’injustice, par la capacité de révolte et la désobéissance à certains ordres dangereux, absurdes ou obsolètes. L’histoire a révélé où menaient les excès d’obéissance et c’est grâce au courage de nombreux désobéissants qu’elle a souvent pu progresser. Et parmi les activités de ce festival, on a retenu celle ayant traité de la question du Sahara.
    En effet, le comité belge de solidarité au peuple sahraoui, a organisé le 17 octobre 2014 dans le cadre de ce festival, la projection du film de Javier Bardem «Hijos de las nuves, la ultima colonia». Ce film a attiré plus de 300 personnes qui ont pu se rendre compte et prendre conscience de la réalité et de la situation du peuple sahraoui tant dans les campements de réfugiés que dans les territoires occupés.
    A l’issue de la projection, Mr Jamal Zakari, (représentant en Belgique de la République Arabe Sahraouie Démocratique), a répondu aux questions du public avec la présence de Vincent Chapaux (chercheur au Centre de Droit International public de l’ULB, directeur de l’ouvrage Sahara occidental (existe-t-il des recours judiciaires pour les peuples sous domination étrangère ? (2010)) et Hilt Tewven (Comité belge de soutien au peuple sahraoui).
    Les spectateurs ont soulevé de nombreuses questions pertinentes: quel est le poids du consommateur citoyen en Europe au moment d’acheter ses produits ? Comment repérer les produits qui viennent des territoires occupés? Quel rôle les médias jouent-ils dans le silence qui règne en Europe, notamment en Belgique autour du sujet ? Quel soutien le peuple sahraoui reçoit-il du gouvernement espagnol et de sa population ? Qu’en est-il de l’accord de pêche récemment signé entre le Maroc et l’Union européenne ? Quel est le rôle des politiques en Belgique ?
    Bien entendu, du fait de la sociologie particulière de Bruxelles, plusieurs personnes d’origine marocaine se trouvaient parmi le public et qui ont émis des accusations envers le Front Polisario.
    Ces intervenants pouvaient se compter sur les doigts d’une main et n’ont pas entaché le désir du public à mieux connaître la situation. Ils ont été confrontés à l’intégrité de ceux qui d’une part invitaient ceux qui le souhaitent à venir constater par eux-mêmes les conditions de vie dans les campements et dans les territoires occupés et d’autre part, insistaient sur la légitimité de la réclamation du peuple sahraoui: la mise en application du droit à l’autodétermination, acceptée par les deux parties en 1991. Ainsi, grâce au soutien du Festival des Libertés, le Comité a donc pu sensibiliser près de 300 personnes et remettre à l’ordre du jour la seule et unique réclamation du peuple sahraoui: LE DROIT A L’AUTODÉTERMINATION.
    De notre bureau de Bruxelles:Habib Bensafi
  • Maroc : les enjeux d’un lobbyisme fallacieux

    par Khalil Asmar*
    Les révélations de Chris Coleman ne laissent échapper aucun détail. Le Snowden à la marocaine vient de dévoiler les zones d’ombres autour du lobbying qui se joue sur les terres de l’Oncle Sam, les Etats-Unis d’Amérique. Suite á la publication d’un de ses documents confidentiels, on dirait que les les dieux sont tombés sur les têtes du Moroccan American Center (MAC). L’indiscrétion a été commise par Chris Coleman sur le site de DROPBOX et relayée ensuite par son compte Twitter. Piqué au vif, empêtré, le centre a envoyé un email pour réclamer les droits de propriété, ce qui a contraint le site DROPOX à supprimer le lien du document en question.
    Histoire d’un lobbying déguisé:
    Le Maroc s’est lancé dans le lobbying à travers des organisations avec des noms anodins, tels que « The Moroccan American Cultural Center », « Moroccan American Trade and Investement Center » et « The Moroccan American Center for Policy » mais ils ne sont en effet que des rejetons du « Morocco American Center ». Alors que ceux-ci semblent donner l’image d’organismes culturelles ou d’ONG indépendantes, ils sont en fait un véhicule pour orner l’image du régime médiéval du Makhzen et quémander le soutien à son occupation du Sahara Occidental. La société « The Gabriel Company » a eu le gouvernement marocain en tant que client depuis 2002 avec un chiffre d’affaire de 3,7millions de dollars. 
    Pourtant, le MAC n’a été enregistré auprès du FARA (Foreign Agents Regitration Act) qu’en 2004, et depuis lors il a commencé à chercher par tous les moyens à engranger le soutien sur le dossier le plus délicat pour le royaume, le Sahara Occidental occupée. Après l’enregistrement, le Maroc a commencé immédiatement à prodiguer les fons sur les lobbyistes pour rester dans les bonnes grâces de l’administration américaine. Selon les registres de FARA, le Maroc a employé lui seul neuf cabinets de lobbying américains et depuis 2007, il a dépensé environ 20 millions de dollars sans compter les enveloppes bourrés de pognon passés sous la table comme c’était le cas avec Ahmed Charai. La somme que le régime de Rabat débourse aux cabinets de lobbyisme américains le positionne dans les sommets des pays qui sollicitent de tels services, dépassant même les pays de pétrodollars. 
    Le MAC : défendre l’occupation à tous prix 
    Dans le document classifié confidentiel, on comprend bien pourquoi le Maroc fait usage de neuf cabinets de lobbying. C’est, en effet, pour cibler un tel objective dont un tel centre se considère son point de force. Cette tactique, comme il parait sur le document, est une recommandation d’une certaine boite d’étude ayant l’expertise dans les enjeux lobbyistes qui prennent lieu à Washington DC. 
    Le Sahara Occidental se trouve au cœur de la stratégie du MAC de 2012 qui devrait être suivie ultérieurement à travers quatre campagnes. La première campagne c’était la ‘Campagne des Faits Accomplis’ qui avait pour objectif la mise en œuvre de l’aide financier que le USAID a octroyé au gouvernement marocain incluant le territoire occupée du Sahara Occidental. En revanche, cette compagne était prématurée vue que le département des affaires étrangères américain devrait accorder la décision de sa validité dans un délai de 90 jours. 
    La deuxième campagne a porté le nom de ‘Campagne pour la fermeture des camps’ qui visait à créer une dynamique à Washington pour la fermeture des camps des réfugiés sahraouis pour des raisons sécuritaires et pour le conditionnement des fonds américains au HCR et le PAM. Le lobbyisme devrait se pencher sur une propagande à grande échelle pour but calomnier le Front Polisario dans les medias, presse et à travers des membres du congrès américain on y collant frauduleusement le ticket de liaisons fatales avec le terrorisme djihadiste. En dépit, Daniel Benjamin, coordinateur du département d’état américain de lutte contre le terrorisme a démenti ces allégations accréditant les rapports de lien entre le Polisario et AQMI de ‘fallacieux’ 
    La troisième campagne c’était de continuer à positionner le Maroc comme modèle dans la région sur toutes les questions allant des droits de l’homme à la coopération en matière de sécurité et réforme démocratique pacifique. Autrement dit, rendre le visage répugnant d’un régime dictatorial à un havre de démocratie pour dissimuler ses crimes hideux commis au Maroc et au Sahara Occidental, tandis que la quatrième campagne s’est remis sur le déploiement du nouvel ambassadeur on lui préparant la voie aux relations publiques pour promouvoir les campagnes convenables aux groupes ciblés afin qu’ils puissent soutenir les thèses expansionnistes du Maroc. 
    A travers ces campagnes, on peut conclure que la stratégie marocaine de lobbyisme aux USA vise surtout à défendre son occupation du Sahara Occidental ; l’épine douloureuse dans les fesses du régime de Rabat. La stratégie du MAC de 2012 mette en évidence l’obsession centralisée et maladive de la politique extérieure Marocaine qui cherche à maintenir à tous prix une occupation qui s’avère couteuse et contreproductive. Cependant, ces millions de dollars que le régime makhzenian dilapide font l’objet de doute quant à sa source toujours controversée. 
    * Ecrivain sahraoui
  • Vincent Hervouet au service de la DGED marocaine

    « Est-ce tu es vraiment sûr que ça ne t’embête pas de m’avancer sur mon salaire les 38.000 euros? Dis- mois, sinon j’ai une autre solution « le Crédit LOG », il faut absolument que je déménage la fin de la semaine prochaine ». 
    C’est une partie du texte envoyé par mail par le journaliste français Vincent Hervouet le Jeudi 22 avril 2010 à Ahmed Charai, agent de la DGED marocaine.

    Six jours plus tard, Hervouet cherche à encaisser l’argent en toute discrétion. « Ahmed, Je préfère que tu me remets toi même l’avance sur salaire, ne l’envoie surtout pas avec une autre personne », dit-il dans un l’email envoyé le 28 avril 2010. 
    Une partie de la mission confiée à Hervouet par son contact marocain semble avoir trait au MAK (Mouvement Autonomie Kabylie). Le journaliste signale dans le premier email qu’il a parlé « du sérieux de ce MAK » avec son « big boss ».
    Mais dans un email du 21 avril 2010, Hervouet semblait très scéptique sur le succès de la formation d’un gouvernement en exil pour la Kabylie. « Cela me parait mal parti : même les agences de presse spécialisées ne disent pas un mot de cette conférence de presse. Pas une dépêche ! Pas une ligne. Pas un mot nulle part de la proclamation d’un gouvernement en exil… Rien non plus sur les manifestations d’hier. Silence eloquent” dit-il.

    Dans un email daté du 7 décembre 2011, Hervouet signale qu’il va parler des deux français kidnappés au Mali et va dire que ses kidnappeurs sont des combattants d’AQMI et qu’ils « viennent du camp du Polisario »
    Je voulais te dire que ce soir, je vais parler des kidnappeurs des deux francais au Mali qui s’avèrent etre bien des types d’Aqmi et qui viennent des camps du Polisario…
    Chris Coleman met à disposition de ses lecteurs, les emails envoyés par Hervouet à Ahmed Charai qui les a trasférés au patron de la DGED, Yassine Mansouri.

  • Tirs à la frontière: Alger accuse Rabat de travestir les faits

    L’Algérie a accusé dimanche Rabat de travestir les faits survenus la veille à la frontière entre les deux pays en affirmant qu’un de ses citoyens avait été grièvement blessé par des tirs de l’armée algérienne.

    Le chargé d’Affaires du Royaume du Maroc à Alger a été convoqué dimanche au ministère algérien des Affaires étrangères, indique un communiqué du MAE algérien.
    « Le ministère des Affaires étrangères rejette catégoriquement la présentation fallacieuse d’un incident survenu le 18 octobre à la frontière algéro-marocaine ainsi que l’exploitation politico-médiatique abusive qui en est faite par la partie marocaine », a-t-il affirmé dans un communiqué.
    Selon le texte, « la réalité est qu’une patrouille de gardes-frontières qui a été ciblée, ce jour-là, par des jets de pierres lancés par un groupe de contrebandiers marocains a réagi d’une manière professionnelle, comme d’habitude, par deux tirs de sommation en l’air qui ne peuvent, en aucune manière, provoquer des blessures ».
    Le Maroc a dénoncé samedi des tirs de l’armée algérienne à la frontière et assuré qu’ils avaient grièvement blessé au visage un Marocain de 28 ans, qui se trouve selon lui dans un « état critique ».
    Rabat a réclamé des « explications » à Alger sur cet « incident grave », convoqué l’ambassadeur algérien et exigé la traduction en justice de l’auteur des tirs.
    « La manipulation des faits et l’escalade dans le discours des autorités marocaines, à des fins pour le moins inavouables, témoignent d’une attitude irresponsable qui ne sied point aux valeurs de fraternité et de bon voisinage qui lient les deux peuples », a déploré Alger.
    Au chargé d’Affaires représentant l’ambassadeur marocain, les autorités algériennes ont exprimé leur « exaspération » sur « des accusations récurrantes (…) dénotant d’une attitude à l’antipode de ce que doivent être les relations entre les deux pays et les deux peuples frères », selon la même source.
    Les relations entre ces deux pays du Maghreb, dont la frontière est fermée depuis 20 ans, sont mauvaises et connaissent régulièrement des crispations.
    Le différend bilatéral entrave toute mise en oeuvre de l’Union du Maghreb arabe (UMA), qui regroupe cinq pays (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie).
  • Le Maroc brandit la menace d’une confrontation armée avec l’Algérie pour impressionner l’ONU

    A la veille de l’examen de la question du Sahara Occidental par le Conseil de sécurité, prévu le lundi 27 octobre, le Maroc, comme à son habitude, cherche à faire diversion en montant en épingle un incident somme toute banal, puisqu’il s’agit, selon les informations disponibles, d’une action défensive menée sur le territoire algérien contre l’intrusion de trafiquants marocains. 
    A Alger, on estime que la mise en scène et la dramatisation excessive de cet incident pour mettre notre pays en accusation vise, dans l’esprit des officiels marocains, à mettre la pression sur les membres du Conseil de sécurité en agitant l’épouvantail d’un risque de confrontation militaire entre les deux pays. 
    Les Makhzéniens veulent, de cette façon, inciter l’instance onusienne à être plus accommodante sur la question du Sahara Occidental pour ne pas aggraver la tension. Au lieu d’annoncer une enquête pour déterminer ce que sont allés faire des contrebandiers marocains en territoire algérien et promettre des sanctions à leur encontre, le gouvernement du Maroc, au contraire, se fend d’un communiqué pour «protester vigoureusement contre cette atteinte directe et inadmissible à la vie de citoyens civils marocains par l’armée algérienne». 
    L’«acte irresponsable» que le Makhzen dénonce est non pas le comportement irresponsable de ses ressortissants contrebandiers, mais le fait que les gardes-frontières algériens ont réagi face à un franchissement illégal de la frontière par des trafiquants. Aucun pays n’admet que sa frontière soit une passoire et une voie de circulation ouverte aux contrebandiers. 
    Le Maroc, qui a pris l’initiative, en août 1994, d’engager une démarche hostile à l’Algérie aboutissant à la fermeture de la frontière terrestre entre les deux pays, parle de «bon voisinage», de «liens historiques» et autres formules utilisées avec une démagogie évidente, et en même temps tente d’exagérer un incident mineur qui entre dans le cadre de la lutte menée, par les gardes-frontières algériens, avec la plus grande détermination contre les trafics en tout genre qui portent atteinte à l’Algérie, à son économie et à la santé de sa population. 
    Il est évident que les autorités marocaines ferment les yeux, voire soutiennent activement l’activité de leurs trafiquants qui agissent sur la bande frontalière. Ce trafic concerne notamment le carburant, dont le prix est soutenu par l’Algérie et qui part vers le Maroc, et, dans l’autre sens, la drogue qui inonde notre pays et menace notre jeunesse. Les gardes-frontières algériens ont toutes les raisons d’être fermes dans leur riposte face aux agissements des contrebandiers et ce n’est pas parce que ces derniers viennent d’un pays voisin qu’ils feraient exception au nom du «bon voisinage». 
    Il n’est pas inutile de le répéter : la véritable raison à la réaction disproportionnée du Makhzen est à chercher dans le calendrier des réunions du Conseil de sécurité. Celle du 27 octobre consacrée au Sahara Occidental fait peur au Maroc et, sans exclure une provocation cousue de fil blanc, l’incident frontalier a servi de prétexte pour tenter de placer la réunion du Conseil de sécurité dans un climat de tension artificiel.
    Houari Achouri
  • Le Makhzen fait dans son froc

    Rien que 8 jours nous séparent de l’échéance qui fait trembler le Maroc : le 27 octobre, le rendez du Sahara Occidental avec les débats au Conseil de Sécurité.
    Le Maroc n’a pas encore perdu l’espoir. La fameuse ligne téléphonique magique du roi Mohammed VI semble désactivée cette fois-ci. Ou bien, le roi s’attend qu’elle s’active dans le sens inverse. Il rêve d’un appel du SG de l’ONU, Ban Ki-moon, lui disant « Majesté, nous avons décidé de répondre favorablement à votre demande. La MINURSO ne sera pas chargée de surveiller le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental. Je ne demanderai pas au Conseil de Sécurité de passer au Chapitre VII et le mot autodétermination sera effacé de la prochaine résolution. Maintenant, veuillez recevoir mon représentant personnel pour le Sahara Occidental. Il va s’arranger pour que le Conseil de Sécurité impose votre plan d’autonomie ».
    Dans ce but, le Maroc multiplie les menaces. Des fois, le terrorisme. Des fois les menaces d’un nouveau 11-M en Espagne. Et des fois, la menace d’une guerre contre l’Algérie.
    Le Makhnez dirigé par le grand khanez ne sait plus à quel saint se vouer.
  • Les marocains sont déçus

    Les citoyens marocains qui ne jurent que par le roi des pervers et des prostituées, ont été déçus par Human Rights Watch. Eux, qu’ils répètent à qui veut l’entendre que les camps des réfugiés sahraouis sont des centres de concentration entourés de barbelés et des unités de l’armée algérienne, doivent s’en mordre les doigts après la conférence de presse réalisée à Alger par Eric Goldstein, le directeur adjoint du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.
    HRW vient de confirmer que les réfugiés sahraouis jouissent de la pleine liberté de circulation, peuvent se rendre en Mauritanie, en Algérie, en Espagne.
    Ainsi, l’organisation désavoue le gouvernement marocains devant son propre peuple en dévoilant les mensonges véhiculés par le Maroc et les allégations selon lesquelles les réfugiés sont séquestrés par l’Algérie et le Polisario.
    Les camouflets s’accumulent pour les dirigeants marocains qui n’ont épargné aucun effort pour servir leurs maîtres français sans rien obtenir en échange. Après 40 ans, le rêve de contrôler définitivement le Sahara Occidental a évaporé comme de l’eau.
    La communauté internationale n’a jamais été dupe. Le seul qui croient leurs mensonges sont les marocains mêmes. L’opinion publique internationale est convaincue que le peuple du Sahara Occidental a toujours été libre et a défendu ses droits en toute liberté et la seule solution est de respecter ses choix.
    Les néo-makhzéniens, des marocains qui se disent démocrates et contre le Makhzen mais qu’ils haïssent les sahraouis et l’Algérie, vont être très déçus de voir que leur Makhzen continue à enregistrer des échecs dans sa quête de coloniser le Sahara Occidental.
  • Palencia, con los refugiados del Sáhara

    Son siete años ya los que la sociedad palentina lleva volcándose con los campamentos de refugiados del Sáhara gracias al Desfile en Beneficio del Pueblo Saharaui.
    El Teatro Principal se llenó ayer para colaborar con la iniciativa puesta en marcha por la Asociación Palentina con el Pueblo Saharaui que destina todo el dinero recaudado a colaborar con las Cooperativas Textiles y de Estampación que comenzaron a funcionar en año 2010 en los Campamentos de Refugiados Saharauis, programa de Vacaciones en Paz y envío de ayuda alimentaria.
    A la buena respuesta de los palentinos se añade la inestimable ayuda desinteresada de los siete diseñadores de Castilla yLeón que este año han subido sus creaciones a la pasarela del Principal, así como la de los modelos, peluqueros y maquilladores que también participaron de manera altruista.La cita comenzó con el desfile de Sahara Libre Wear, de los campamentos de los refugiados. Le siguió el leonés Di de Sant, el vallisoletano Ernesto Terrón y la leonesa Susana Escribano. 
    Tras ella los vallisoletanos Pablo y Mayaya presentaron sus nuevos tocados y su primera colección de ropa.La vallisoletana Penélope Almendro presentó sus corsés y cerro el desfile el palentino Ismael Aparicio, finalista y mención especial del Premio Yllera 5.0 de Jóvenes Diseñadores de la pasada edición de la Pasarela de la Moda de Castilla y León.
    La presidenta de la Asociación Palentina con el Pueblo Saharaui, Anna Cristina Aparicio, agradeció el respaldo obtenido por todas las personas y entidades que se han involucrado y han participado de alguna manera «para participar de esta causa».