Mois : octobre 2014

  • Que cherche le Makhzen ? La guerre ?

    “Parler de paix tout en pensant à la guerre”
    Depuis le 20 mai 1973, il y a une guerre de suprématie au Sahara occidental, menée par le Makhzen.
    Des milliers de personnes sont mortes durant ces trente neuf dernières années à la suite de l’occupation du territoire par les troupes marocaines.
    Si la question du Sahara occidental pouvait trouver une solution maghrébine avant la signature, en novembre 1975, de l’accord tripartite, la “marche verte” de Hassan II organisée en vue de l’occupation du territoire contesté, a donné une dimension internationale au conflit sur lequel la Cour internationale de justice a eu à se prononcer à la demande de Rabat.
    Dans son avis, la CIJ n’a trouvé aucun lien juridique voire historique susceptibles de rattacher le Sahara occidental au Maroc, lui-même au prise avec un bled Es-siba dans le sud du pays.
    D’ailleurs, au moment de l’indépendance du Maroc en mars 1956, des personnalités de l’Armée de libération marocaine avaient refusé de déposer les armes tant que Tarfaya, Ifni, Ceuta et Mellila, n’auront pas été libérées de la domination espagnole.
    Le Sahara occidental n’ayant pas été considéré comme une partie du territoire marocain à libérer, malgré les incessantes revendications de Allal El Fassi pour la récupération de e qu’il appelait “les territoires spoliés”, citant en juin 1956, “Tanger, le Sahara sous influence espagnole et française, de Tindouf à Colomb Béchar, Touat, Kenadza et l’ensemble de la Mauritanie”.
    Si Tanger a été récupérée huit mois après la proclamation de l’indépendance du Maroc, elle est restée sous un statut spécial jusqu’en 1960, Tarfaya ne lui a été restituée qu’en 1958 et Ifni est demeurée sous la tutelle espagnole jusqu’au 30 juin 1969 par une décision de l’ONU qui considérait ce territoire non autonome.
    L’armée de libération marocaine dans son refus de rendre les armes, parce qu’elle considérait l’indépendance du Maroc incomplète, n’avait revendiqué ni les territoires algériens ni le Sahara occidental ni la Mauritanie que le roi Hassan II a fini par reconnaître en 1969.
    Le roi Mohamed V lui-même ne commençait à s’intėresser au Sahara occidental qu’en 1958 devant les fortes pressions de Allal El Fassi et de son parti l’Istiqlal, et au moment où la France avait créé l’Ocrs (organisation commune des régions sahariennes).
    En tout cas, cette “revendication” des populations, des tribus qu’il a nommées, et non de la terre, avait laissé planer le doute sur la position officielle du trône. D’autant que Mohamed V, dans une déclaration faite au journal français “Le Monde” du 9 mars 1956, quelques jours seulement après la proclamation de l’indépendance, affirmait :

    “… Nos efforts seront sans effets tant que le sol national restera morcelé, soumis à des statuts et des régions divers, et cela en dépit de la maturité du peuple marocain et de la conscience qu’il a prise de la nécessaire réunification du pays , ne se trouve-t-il pas déjà uni le peuple autour du même trône , sous le même drapeau, dans cette communion de sentiments qu’inspire l’appartenance à la même nation.”

    Tout est dit. Mohamed V ne semblait se préoccuper que des zones reconnues marocaines occupées par l’Espagne (Ifni, Ceuta, Melilla, Tarfaya).Il ne formule aucune prétention explicite sur la Saguiet El Hamra et le Rio de Oro. Et le 27 mars 1956, il confirme :

    “Le Maroc va réaliser son unité à l’intérieur de ses frontières historiques (…). L’unité du Maroc est en marche. Il n’y aura plus de zone (…). Il ne reste plus maintenant qu’à consacrer par des accords politiques et juridiques son unité déjà pratiquement réalisée.”

    Curieusement, cette déclaration a été faite quelques jours seulement avant son départ en Espagne où il devait rencontrer le général Franco.
    Du reste, le Makhzen ne formule aucune protestation lorsque l’Espagne et la France menèrent une opération militaire sanglante, l’opération Ecouvillon, en février 1958, le Maroc se préoccupait de négocier le retour de Tarfaya à la mère patrie.
    En vérité, depuis la fin des années 50, le problème du Sahara est devenu un problème de politique intérieure marocaine qui aurait pu coûter son trône à Hassan II devant l’intransigeance des partis politiques sur les questions des libertés publiques. La revendication du Sahara occidental a soudé, de gré ou de force, l’unité nationale.
    De la même manière que l’Algérie, le Maroc confronté à une profonde revendication démocratique venant de partisans d’une monarchie constitutionnelle et de républicains cherche, en excitant le nationalisme de ses ressortissants, à réaliser, comme l’avait fait Hassan II en 1975, une sorte d’union sacrée.
    Le seul moyen d’y parvenir est d’accuser l’Algérie non seulement d’empêcher la “réunification” du Maroc de tentatives d’agression. Aussi, seule façon, aujourd’hui, de sortir de ce conflit est de se conformer aux résolutions pertinentes des Nations Unies, notamment ;

    la résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960, la résolution du Comité spécial de l’ONU du 16 octobre 1964, les résolutions 2229 (XXI) du 20 décembre 1966, 2354 (XXII) du 19 décembre 1967, 2428 (XXIII) du 18 décembre 1968, 2591 (XXIV) du 16 décembre 1969, 2711 (XXV) du 19 janvier 1971, 2883 (XXVII) du 14 décembre 1972, 3162 (XXVIII) du 14 décembre 1973 et toutes celles qui les ont suivi…

    Toutes les résolutions, sans exception, ont réaffirmé “leur attachement au principe de l’autodétermination et leur souci de voir appliquer ce principe dans un cadre qui garantisse aux habitants du Sahara sous domination espagnole l’expression libre et authentique de leur volonté”.
    Le départ de l’Espagne en 1975 n’a changé en rien la position de l’ONU quant au statut du Sahara occidental qui demeure un territoire sous domination.
    Les manoeuvres dilatoires du Maroc ne changeront rien au problème qui est celui de l’indépendance du territoire par la voie du référendum.
    Brahim Younessi
  • Marruecos explora petróleo ilegalmente en el Sáhara Occidental

    Marruecos explora petróleo en el Sáhara Occidental, tanto en alta mar como en tierra, a pesar de que la ONU ha declarado que esta actividad es ilegal, informa la organización Western Sahara Resource Watch (WSRW). El 29 de enero de 2002, el entonces Secretario General Adjunto para Asuntos Legales de la ONU, Hans Corell, indicó al Consejo de Seguridad que “si se producían más actividades de exploración y explotación en contra de los intereses y deseos del pueblo del Sáhara Occidental, todas ellas constituirían una violación de los principios del derecho internacional.
    WSRW afirma que, a pesar de ello, Marruecos mantiene la búsqueda de petróleo. La empresa petrolera del estado marroquí, ONHYM, ha concedido cinco licencias para la exploración y explotación de petróleo en el Sáhara Occidental. Ninguna de las empresas implicadas ha buscado nunca el consentimiento del pueblo que vive en el territorio, cosa que sería un requisito mínimo de cara a la legalidad, de acuerdo a la opinión legal de las Naciones Unidas.
    La empresa Kosmos Energy Offshore Morocco HC (una subsidiaria de la empresa Kosmos Energy Ltd, registrada en Bermuda), cuenta con una licencia para la exploración petrolera en el bloque de alta mar de Bojador. Se trata de una licencia continuación de la que originalmente obtuvo la firma Kerr-McGee. Las primeras perforaciones están programadas para noviembre de 2014.
    La petrolera francesa Total SA tiene adjudicado el bloque Anzarane, más al sur, que es el mayor de todos los bloques petrolíferos de la costa saharaui. Total ha firmado licencias para la misma zona durante 2001, 2002, 2003, 2011, 2012 y 2013; y ha llevado a cabo costosas prospecciones en las costas del territorio ocupado.
    Tanto la estadounidense Kosmos como Total firmaron declaraciones conjuntas con la compañía estatal petrolera marroquí, ONHYM, afirmando que mantenían un entendimiento mutuo acerca de que estas empresas llevarían adelante la producción en el futuro. Una tercera empresa petrolera implicada es Teredo Oils.
    Las empresas San Leon Morocco Ltd y Longreach Oil and Gas Ventures, ambas del Reino Unido, mantienen junto con la ONHYM dos licencias de exploración en tierra. La primera en la cuenca de Tarfaya, en la parte noroccidental del Sáhara Occidental. La zona se compone de exquisitos materiales con propiedades de petróleo (“petróleo de esquisto bituminoso”).
    La segunda licencia corresponde a la de Zag y se encuentra en la parte noreste del Sáhara Occidental, en la frontera con Marruecos. Según las empresas involucradas, Zag podría contener depósitos de gas. El propio estado marroquí a través de su empresa ONHYM está llevando a cabo exploraciones en territorio de Bojador. Ya han ejecutado estudios sísmicos y posibles perforaciones.
    El Frente POLISARIO ha denunciado repetidas veces la perforación de petróleo y gas en la costa saharaui, lo que considera un “robo de las riquezas del Sáhara Occidental por la ocupación marroquí con la complicidad de corporaciones multinacionales”.
    A primeros de septiembre el Polisario pidió a Kosmos el cese de la perforación y en julio el presidente de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), Mohamed Abdelaziz, dijo en una carta al secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, que este tipo de actividades, además de ser ilegal, constituye un grave desafío a una solución política del conflicto saharaui.
    WSRW es una coalición internacional no gubernamental compuesta por organizaciones que trabajan en pro de la protección y preservación de los recursos naturales del Sáhara Occidental para el uso por sus dueños legítimos, el pueblo saharaui. Investiga y realiza campañas sobre empresas extranjeras involucradas en el Sáhara Occidental. Comenzó sus actividades en 2004 en Escandinavia, Holanda y Reino Unido y actualmente está en más de 30 países.
  • Enragés ! Comment peut-on être aussi petit et mesquin ?

    Le Maroc cherche tous les prétextes, aussi infantiles soient-ils, pour mettre en difficulté l’Algérie. C’est du moins ce qu’il croit. Les termes utilisés par le ministre de l’Intérieur marocain, sont risibles et ridicules. Jugez par vous-mêmes «qu’en visant l’œil et le nez de la victime, le soldat algérien avait l’intention de tuer le citoyen marocain». Cela ressemble tout bêtement au témoignage d’une mégère voisine qui veut grossir une banale dispute de voisinage.
    Non ! Il ne l’a pas tué, mais il voulait le faire et pour preuve, le soldat a visé l’œil et le nez du Marocain. Mais, jusqu’où peut-on tomber autant dans la bassesse ? Y’a-t-il plus bas que cela ? Le makhzen en fait beaucoup, il en fait trop.
    Maintenant, il est passé à un autre stade. Créer des incidents et les faire monter de toute pièce pour faire croire à l’éternelle stratégie de la victimisation. La réponse de l’Algérie ne s’est pas fait attendre. Abdelaziz Benali Chérif, porte-parole du ministère des Affaires étrangères a, dans une déclaration faite à TSA, affirmé que «Ce genre d’incidents est fréquent». C’est une affaire montée de toute pièce par le Maroc».
    Les provocations marocaines envers l’Algérie se multiplient ces dernières années, et tout est prétexte pour provoquer notre pays. Cette politique de bas étage menée par une diplomatie marocaine à court d’arguments et d’hommes, d’envergure, n’augure rien de bon, même si pour l’instant notre pays ne veut pas tomber dans la bassesse et les provocations à répétition du makhzen. Mais, ceci voudra-t-il dire pour autant que l’Algérie ne doit pas répondre à ces sorties, de texte, répétitives du makhzen qui commence réellement à trop en faire.
    L’Algérie qui est souveraine dans ses décisions, a refusé d’ouvrir les frontières tant que certains dossiers ne sont pas réglés entre les deux pays à commencer par celui de la drogue qui nous vient du Maroc. Ensuite, l’Algérie n’a pas à régler les problèmes internes du royaume, qui craint une vraie révolte dans ses régions de l’Est où la misère et la mal vie, sont une bombe à retardement qui risque de faire trembler le trône du roi.
    Par Abdelmadjid Blidi
  • Des mails confirment la corruption de journalistes français par Rabat pour s’attaquer à l’Algérie

    De nouveaux éléments d’information nous sont parvenus sur les mercenaires occidentaux de la plume qui travaillent pour le Makhzen dans le seul but de dénigrer l’Algérie. Après notre article publié le 12 octobre sous le titre : «Campagnes marocaines contre l’Algérie : ces mercenaires occidentaux qui travaillent pour Rabat», nous venons d’avoir des courriels compromettants échangés entre un représentant du Makhzen et le Marocain Ahmed Charaï, directeur du site l’observateur.ma, chargé par le Makhzen du recrutement et du paiement de ces «journalistes» occidentaux qui calomnient l’Algérie. 
    Des emails compromettants qui ont été interceptés par des médias sahraouis. Ces échanges ont porté notamment sur les honoraires de ces «mercenaires» qui ont visiblement donné satisfaction à leurs maîtres de Rabat. Ce «journaliste», qui voue une haine sidérale à l’Algérie, a, en effet, dans un email, dont nous détenons une copie, détaillé les honoraires de sa bande de mercenaires pour des tâches effectuées avec brio ces derniers mois. En s’adressant à son «agent traiteur marocain», Ahmed Charaï demande ainsi de l’argent en euros pour «régler» les piges de juillet et de septembre de trois mercenaires de la plume français. Ainsi, il réclame 6 000 euros pour Vincent Hervouët, rédacteur dans la chaîne de télévision française LCI, pour ses articles propagandistes dans l’Observateur et dans Foreign Policy. 
    Pour Dominique Lagarde, journaliste au service monde de l’Express, il réclame 12 000 euros. Autrement dit, 6 000 euros par mois de lobbying médiatique anti-algérien. Ahmed Charaï a fixé à 6 000 euros la pige de Mireille Duteil, rédactrice adjointe monde au Point. Des sommes qui restent dérisoires pour le «sale boulot» qu’ils sont chargés d’accomplir ! Mais le Makhzen ne leur offre pas que de l’argent. Il leur permet également des séjours gratuits dans les grands complexes touristiques de Marrakech comme il offre à travers Ahmed Charaï des cadeaux. Dans un email posté le 2 octobre à 12:42, Ahmed Charaï a parlé d’une réunion prévue pour le 7 octobre avec, dit-il, «nos amis journalistes français». 
    Une réunion qui s’est en effet déroulée ce jour-là à 20h à l’hôtel Scribe, à Paris. Ce recruteur de mercenaires de la plume au profit du Makhzen a également annoncé sa volonté d’offrir au président du Financial Times un «beau cadeau». Dans un autre email adressé le 10 mars 2011 à son «employeur», Ahmed Charaï énumère quelques articles qui faisaient la promotion de la monarchie marocaine, publiés par ses amis journalistes à l’Express, Washington Post, Hudson Institute, Fox News, LCI etForeign Policy. 
    Les médias sahraouis ont également intercepté des emails échangés entre Ahmed Charaï et Vincent Hervouët sur la médiatisation du mouvement de l’autonomie de la Kabylie (MAK) en lui consacrant une bonne place dans le journal de TF1. Dans un autre courriel, Vincent Hervouët demandait une avance sur salaire de 38 000 euros à Ahmed Charaï. Exerçant dans de grands médias français, britanniques et américains, ces «journalistes» au service de Rabat se font payer pour des articles contre la cause sahraouie et contre l’Algérie, accusée à tort par Rabat de bloquer le processus des négociations menées sous l’égide de l’ONU pour une solution mutuellement acceptable. Pour assurer la survie de la monarchie, le Makhzen use et abuse de moyens détournés en faisant de l’Algérie sa principale cible.
    Rafik Meddour
  • Un rey en mora

    Por Emilio Cárdenas (cardenas@eldiario.com.uy)
    .Al rey de Marruecos, Mohammed VI, le gusta salir a caminar en “blue jeans”. Como uno más. Por esto, los corresponsales extranjeros que cubren lo que sucede en su reino lo han apodado gráficamente: “King Cool”, que podría traducirse en el Río de la Plata como el “Rey Canchero”.
    No obstante, la realidad es generalmente bastante más compleja. El joven rey está absolutamente en mora en cuanto tiene que ver con la vigencia de las libertades individuales y de los derechos humanos (particularmente respecto de los “saharawis”, esto es del pueblo originario del Sahara Occidental, territorio que permanece ilegalmente ocupado por Marruecos), así como respecto de la democracia misma.
    Ahora, lo que no es demasiado sorprendente, los “jihadistas” lo tienen como uno de sus muchos blancos y enemigos. Lo que cada vez debería preocuparle más, ante el sostenido avance de los movimientos fundamentalistas en el norte de África. Sin demasiados controles.
    Las protestas callejeras -como en tiempos de su padre, Hassan II- son reprimidas duramente y los disidentes que se animan a hablar en público van a parar con sus huesos a la cárcel. Poco ha evolucionado Marruecos en ese sentido con el cambio de monarca.
    Tras quince años de reinado, Mohammed VI sigue siendo un líder autoritario y, más aún, represivo. Y, también como su duro padre, recurre frecuentemente al humo que levanta al proponer presuntas reformas constitucionales en dirección a ampliar el margen de libertad que, apenas cosméticas, pronto se frustran contra una dura realidad que ciertamente no cambia: la del autoritarismo. Las promesas de apertura del monarca marroquí muy pocas veces se concretan. Son, en general, biombos. Apenas eso.
    En ese escenario, la presencia de la oposición crece. Los desafíos al monarca también. Pero muchos son, simplemente por eso, acusados de terrorismo y terminan en las cárceles del reino. Selectivamente. Para peor, los jueces no son independientes, sino que actúan con frecuencia como meros agentes sumisos al poder. Muchos de ellos, entonces, son poco y nada confiables en materia de defensa de los derechos humanos.
    El monarca ha enfrentado sucesivamente a los políticos opositores, a los sindicalistas, a las organizaciones de la sociedad civil y, ahora, a los islamistas. En el camino, se ha llenado de enemigos. Demasiado. Lo que preocupa. Pero, por ahora al menos, ha tenido buen éxito en transmitir la imagen de que su reino está, poco a poco, derivando hacia el mayor respeto de las libertades individuales y los derechos humanos. Aunque la realidad es muy distinta. Particularmente cuando se trata de perseguir a los “saharawis” que reclaman los derechos soberanos y de auto-determinación que les corresponden respecto del Sahara Occidental. A quienes, por lo demás, se reprime constantemente, sin mayores fronteras, ni reparos en la acción.
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    Fuente: El Diario
    * EXEMBAJADOR DE LA REPÚBLICA ARGENTINA ANTE LAS NACIONES UNIDAS.
  • Les affabulations du Maroc

    Le Maroc excelle dans l’art de la désinformation, la manipulation et l’affabulation. Une fois de plus, les autorités du royaume chérifien se sont attaquées à l’Algérie. Selon Rabat, «les soldats de l’armée auraient tiré sur des civils marocains se trouvant au niveau de la frontière algéro-marocaine, blessant qu’un d’entre eux».
    Un tel scénario est digne des films hollywoodiens. Les autorités marocaines ont déployé tous moyens nécessaires pour accréditer une thèse selon laquelle l’Armée algérienne auraient tiré sur des civils marocains à la frontière algéro-marocaine. L’affabulation des autorités marocaines dépasse tout entendement.
    Une telle histoire est destinée beaucoup plus à la consommation interne qu’à autre chose. À travers une telle affabulation, les autorités du royaume ne cherchent qu’à faire diversion et cacher la misère qui ronge leur population. Pour les autorités algériennes, les agitations du Maroc est un non-évènement. Alger accuse Rabat d’avoir fabriqué de «toute pièce», l’histoire de cet incident qui s’est produit samedi à la frontière entre l’Algérie et le Maroc. Alger n’accorde pas d’importance aux déclarations du Maroc sur ce sujet. Selon les déclarations de Abdelaziz Benali Cherif, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, rapportées par un site online, «des civils marocains ont jeté des pierres en direction des garde-frontières algériens qui ont riposté avec deux tirs de sommation en l’air, sans les viser. Il n’y a eu aucun blessé».
    La même source a ajouté que ce genre d’incidents se produisent fréquemment sans pour autant qu’ils soient suivis d’un tapage médiatique et des actions diplomatiques. À travers une médiatisation excessive d’un tel incident, les autorités marocaines ne cherchent qu’à vouloir ternir l’image de l’Algérie. Convoquer l’ambassadeur d’Algérie au Maroc pour lui demander des explications sur des faits qui n’ont jamais existé constitue un acte gravissime. Cette interpellation sous forme d’accusation constitue, on ne peut plus clair, une transgression des règles diplomatiques.
    Si les autorités marocaines ont accordé une importance capitale à cet incident, Alger, en revanche, ne se branche pas. Hormis, les déclarations du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, aucune autre institution ne s’est exprimée sur le sujet.
    Le ministre de l’Intérieure marocain s’est alarmé, en accusant le soldat de l’Armée algérienne de vouloir tuer le citoyen marocain «en le visant à l’œil et au nez». En tout cas, le Maroc n’est pas à sa première accusation contre l’Algérie.
    Hacène Nait Amara
  • Document prouvant que Algeria Times est géré par la DGED marocaine

    Pour le Maroc, le seul obstacle devant sa colonisation définitive du Sahara Occidental est l’Algérie. Etant donné que la confiance du Makhzen dans la propagande est trop grande, les services secrets ont déployé les gros moyens en vue de créer des problèmes internes en Algérie. Non sans raison, certains milieux accusent le Maroc d’être derrière les événements de Ghardaïa. Ils connaissent trop bien les agissements du Maroc et ils savent qu’il en est capable à l’aide des services secrets israéliens.
    Parmi les créatures du Makhzen destinées à semer la zizanie en Algérie se trouve le journal électronique Algeria Times. 
    Chris Coleman, le Snowden marocain, a publié un document secret qui dévoile la main cachée de la DGED dans ce journal. Voici un email qui met à nu l’implication du Maroc dans cette publication :


    ——— Message transféré ———-
    De : raamc <
    raamc@menara.ma>
    Date : 13 septembre 2010 15:06
    Objet : L’arrêt des activités du journal électronique ALGERIA TIMES.
    À : BELLAHRACH Mohamed <
    m.bellahrach@gmail.com>

     

    Casablanca,  le 13 septembre   2010
                                          
    A
    Monsieur le Directeur Général
    S/C du Directeur
    du  Cabinet
    Rabat
    Objet : L’arrêt des activités du journal électronique ALGERIA TIMES…
    Monsieur le Directeur Général,
    J’ai le regret de vous annoncer que le journal électronique ALGERIA TIMES  cesserait ses activités médiatiques et politiques à partir du 25 septembre 2010, selon les superviseurs basés aux USA.  Depuis la rupture définitive avec Anouar Malek, il y a un an, selon vos instructions, le journal est devenu Marocain à 100%. Son staff est constitué du personnel suivant :
    1-     Fadel Mustapha, Coordonnateur général USA, chargé des affaires administratives et financières.
    2-     Abderrahmane Mekkaoui, Responsable des affaires politiques et porte parole du journal, Alias  Ben-Younes Télémçani.
    3-     Abouferras Jalil, Chargé de la programmation et les affaires techniques (entretien,…)
    4-     Fadile Noureddine, Journaliste basé à Casablanca
    5-     Yassine Kerdoudi, Journaliste basé à Casablanca
    Toutes les personnes indiquées travaillent dans l’anonymat et le secret absolu et portent des surnoms.
    Ce journal  se classe actuellement le quatrième dans la presse écrite arabe et francophone en Algérie. Il est devenu le porte parole de toute l’opposition algérienne toutes tendances confondues (islamiste, laïc, nationaliste, officiers libres, etc..).
             C’est une véritable arme politico-médiatique contre les ennemis du Maroc. Sa popularité dans toutes les couches sociales dépasse les pays du Maghreb, du Sahel, de l’Europe et de l’Amérique du Nord : 1,5 millions visiteurs/jour et  3000 commentaires/jour. Il a pu tenir pendant deux ans sans financement  ni mécène malgré les offres  alléchantes  venues du DRS sous forme de sociétés de communication basées à Doubai ou à Paris (sa valeur marchande dans le marché des médias  électroniques est  1.5 million $ !!).
    Etant donné la sensibilité d’autres informations concernant ce sujet qui relève de la sécurité nationale, je vous demande de bien vouloir donner  vos instructions à votre  Chef  de Secrétariat  de prendre contact avec nous avant l’écroulement de ce dispositif précieux, qui sert notre CAUSE NATIONALE et notre COMBAT contre l’hégémonie et le séparatisme, Combat  qui se situe au niveau du verbe et de l’image. Ce journal est un véritable fer de lance de  la mobilisation de la société civile et  de la diplomatie populaire mené par  Sa Majesté le Roi que Dieu le Glorifie.
             Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Général, l’assurance de  ma très haute considération.                                   
          
                         P.A.M

  • Relations Algéro-Françaises : En dents de scie et réflexes « Hexagonaux »

    Mais aussi, chose que tous le monde connaît, cela s’est enchevêtré sur le plan international avec la partialité et le soutient antinomique de la France au Maroc par rapport au conflit du Sahara Occidental lequel ne fait ainsi que perdurer dans le mauvais sens, celui de l’ »illégalité internationale ». 
    par Nadjib Hadded
    Le nouvel ambassadeur de France, Bernard Emié, s’est exprimé lors d’un entretien à l’APS sur nombre de questions intéressant l’Algérie et la France, à savoir : le partenariat économique, le dialogue inter-malien et inter-libyen lancés par Alger, le front commun antiterroriste, et la question de la libre circulation des personnes entre les deux rives de la Méditerranée. 
    Tout en s’exprimant sur le prochain rendez-vous qu’est le comité mixte économique franco-algérien (COMEFA), il a estimé que le renforcement du partenariat est pour l’hexagone une priorité stratégique. Néanmoins, en annonçant les chiffres, M Emié reconnaît tacitement que la France est devenue le deuxième partenaire économique de l’Algérie, surclassé rappelle-t-on, par la Chine qui occupe désormais la première place dans le choix de l’Algérie. Cela est dû certainement au fait que contrairement à Paris qui souffle le chaud et le froid dans ses relations en dents de scie avec Alger, Pékin entretien des liens sereins et tout à fait apaisés avec la partie algérienne. Cela même si la visite en Algérie de François Hollande en décembre 2012, a globalement apporté une nouvelle direction aux relations bilatérales. Il ne fait pas de doute dans ce sens, que la question de la mémoire est résolument sous-jacente à certaines « sorties » ici et là de la France officielle qui mettent à mal de la sorte les relations bilatérales. 
    En vérité, ces dernières (les relations bilatérales) pourraient être envisagées sous un angle tout à fait différent, voire exceptionnel, s’il y avait une régularité favorable dans la ligne politique de l’Elysée dans ses rapports avec l’Algérie. Plus précisément l’absence d’audace de la part de la France  » Elyséenne  » à battre en brèche les réflexes liés à la non-reconnaissance véritablement de la réalité noire de la nuit coloniale en Algérie entre 1830 et 1962, a déteint sur les relations. Mais aussi, chose que tous le monde connaît, cela s’est enchevêtré sur le plan international avec la partialité et le soutient antinomique de la France au Maroc par rapport au conflit du Sahara Occidental lequel ne fait ainsi que perdurer dans le mauvais sens, celui de l’ »illégalité internationale ». Egalement, et concernant la mémoire, les positions du Président Français avant qu’il ne le soit et après, ne sont pas les mêmes puisqu’il avait une vision plus équilibrée par rapport à la repentance mais qui a connu par la suite un certain revirement. D’un autre côté, il y a également le dossier mal géré de la communauté algérienne en France qui refait surface épisodiquement, non pas seulement à travers les dépassements de certaines parties occultes, mais aussi parfois de la part des forces de l’ordre françaises. Dans ce contexte, la libre circulation des personnes est un autre dossier à revoir. Toutefois, la lutte antiterroriste sur laquelle M. Emié s’est prononcé a été un domaine où les initiatives ont çà et là convergées. Selon le nouvel ambassadeur, la coordination entre la France et l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme est étroite et opérationnelle.
    N.H.
  • Rabat cherche l’incident diplomatique

    Rabat accuse l’armée algérienne d’avoir fait feu aux frontières et cherche l’incident diplomatique 
    La relation déjà tiède entre l’Algérie et le Maroc vient de connaître un nouveau refroidissement. A l’origine de la nouvelle tension, l’accusation par Rabat de l’armée algérienne d’avoir tiré sur des sujets marocains et grièvement blessé l’un d’eux. 
    Pour Alger, il s’agit d’une « présentation fallacieuse » d’un incident survenu le 18 octobre entre des contrebandiers et des gardes-frontières algériens qui ont tiré en l’air des coups de semonce et n’ont donc et « en aucune manière » blessé les personnes qui ont tenté de franchir la frontière. 
    Cette « manipulation des faits », selon les termes utilisés par le ministère des Affaires étrangères, annonce une nouvelle escalade anti-algérienne au Maroc à l’heure où la diplomatie de ce pays perd des points sur la scène internationale et cherche à faire diversion. 
    Alger a réagi hier aux cris d’orfraie du Maroc à la suite d’un supposé incident armé aux frontières algéro-marocaines. D’ailleurs, l’ambassadeur algérien à Rabat, M. N. Khendoudi, a même été convoqué samedi dernier au ministère des Affaires étrangères marocain pour « explications ». 
    Et il n’est pas question d’explications ni de justifier quoi que ce soit, tant pour Alger, ce n’est ni plus ni moins qu’une présentation « fallacieuse » faite par la partie marocaine de la réaction des gardes-frontières algériens, sujets de provocation par un groupe de contrebandiers marocains. Dans un communiqué diffusé hier, le ministère des Affaires étrangères a déclaré « rejeter catégoriquement la présentation fallacieuse d’un incident survenu, le 18 octobre, à la frontière algéro-marocaine, ainsi que l’exploitation politico-médiatique abusive qui en est faite par la partie marocaine ». 
    Le ministère a précisé que « la réalité est qu’une patrouille de gardes- frontières, qui a été ciblée, ce jour-là, par des jets de pierres lancés par un groupe de contrebandiers marocains, a réagi d’une manière professionnelle, comme d’habitude, par deux tirs de sommation en l’air qui ne peuvent, en aucune manière, provoquer des blessures à l’une des personnes engagées dans l’acte de pro- vocation ». « La manipulation des faits et l’escalade dans le discours des autorités marocaines à des fi ns pour le moins inavouables témoignent d’une attitude irresponsable qui ne sied point aux valeurs de fraternité et de bon voisinage qui lient les deux peuples », poursuit le ministère. 
    « L’Algérie, qui déplore la pro- pension de certains dirigeants marocains à travestir la vérité, rejette, encore une fois, le recours à ces méthodes provocatrices au moment où le contexte international et régional exige une relation sereine et constructive ainsi que de la retenue dans les actes comme dans les propos », a-t-il encore écrit, non sans déplorer que « cette inclination de la partie marocaine à détériorer délibérément le climat des relations bilatérales ne sert ni ses intérêts bien compris ni ceux des peuples de la région ». 
    Suite à l’escalade verbale orchestrée par des hauts responsables marocains contre l’Algérie, a indiqué hier dans un communiqué le MAE, en l’absence de l’ambassadeur du Royaume du Maroc à Alger, c’est le chargé d’Affaires qui a été convoqué au ministère des Affaires étrangères, où il a été reçu par le secrétaire général, Abdelhamid Senouci Bereksi. 
    Samedi dernier, le gouvernement marocain avait fait part de sa « vive indignation » et de sa « très grande inquiétude » à la suite de ce qu’il considère comme un « incident grave », survenu, selon lui, à la mi-journée de samedi dernier à proximité de la ville d’Oujda (nord-est), lorsqu’un Marocain de 28 ans a été grièvement blessé au visage après le tir, « par un élément de l’armée algérienne », de « trois balles sur une dizaine de civils » au lieu-dit Beni Khaled. Selon le Maroc, « la victime se trouve dans un état très critique ». 
    Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Salah Eddine Mezouar, auquel nous devons déjà de virulentes déclarations contre l’Algérie l’été dernier, a annoncé lors d’une conférence de presse tenue hier que le gouverne- ment marocain a décidé de « réagir avec fermeté » à cet incident qui « affecte les normes de bon voisinage et est incompatible avec les normes internationales dans le traitement de la gestion des frontières entre deux pays voisins qui partagent des liens historiques ».
    Reporters, 20/10/2014
  • La manip du Makhzen

    Rabat accuse à tort l’armée algérienne d’avoir blessé un contrebandier marocain
    Le royaume chérifien, à trop vouloir jouer avec le feu, est en train de subir de très sérieux retours de flamme.


    Par Kamel Zaïdi
    Plusieurs journaux marocains ont rapporté dans leur édition d’hier que notre ambassadeur aurait été convoqué par le ministère des Affaires étrangères sous le fallacieux prétexte que des tirs par armes à feu venus d’Algérie auraient prétendument blessé un sujet de sa majesté Mohamed VI. Loin de s’arrêter en si bon chemin, cette presse aux ordres a même publié une photo du supposé blessé, histoire de tenter de jouer sur les sentiments. 
    Bie sur, l’Algérie a rejeté le même jour la présentation « fallacieuse » faite par la partie marocaine de la réaction des gardes-frontières algériens, sujets de provocation par un groupe de contrebandiers marocains, ainsi que son exploitation politico-médiatique « abusive ». 
    De fait, notre  » ministère des Affaires étrangères rejette catégoriquement la présentation fallacieuse d’un incident survenu, le 18 octobre courant, à la frontière algéro-marocaine ainsi que l’exploitation politico-médiatique abusive qui en est faite par la partie marocaine », précise un communiqué du ministère. Le ministère a rappelé que « la réalité est qu’une patrouille de gardes-frontières qui a été ciblée, ce jour-là, par des jets de pierres lancés par un groupe de contrebandiers marocains a réagi d’une manière professionnelle, comme d’habitude, par deux tirs de sommation en l’air qui ne peuvent, en aucune manière, provoquer des blessures à l’une quelconque des personnes engagées dans l’acte de provocation ». 
    « La manipulation des faits et l’escalade dans le discours des autorités marocaines à des fins, pour le moins inavouables, témoignent d’une attitude irresponsable qui ne sied point aux valeurs de fraternité et de bon voisinage qui lient les deux peuples », poursuit le ministère. « L’Algérie, qui déplore la propension de certains dirigeants marocains à travestir la vérité, rejette, encore une fois, le recours à ces méthodes provocatrices au moment où le contexte international et régional exige une relation sereine et constructive ainsi que de la retenue dans les actes comme dans les propos », a-t-on souligné de même source. « Cette inclination de la partie marocaine à détériorer délibérément le climat des relations bilatérales ne sert ni ses intérêts bien compris ni ceux des peuples de la région », déplore le ministère des Affaires étrangères. 
    En matière de provocation, et sans revenir sur les propos ordurier du chef de la diplomatie marocaine tenue à propos du gouvernement algérien, rappelons juste le traitement qui avait été réservé au sujet coupable de graves atteintes à notre emblème national et de violation de la sacralité territoriale de notre consulat à Casablanca. Rabat, à travers cette grossière manipulation, cherche sans doute à faire oublier le rapport très positif dressé par l’ONG Human Right Watch à propos des camps de réfugiés sahraouis (voire notre hier de la veille), mais aussi et surtout les très sérieux risques d’attentats terroristes.
    Risques majeures d’attentats terroristes
    De fait, Le département d’Etat a mis en garde contre un « risque accru » de représailles de l’EI (Etat Islamique) contre les entreprises américaines opérant en Afrique du Nord, principalement au Maroc, en raison de la campagne militaire américaine contre cette organisation, selon Fox News. L’avertissement, « qui est spécifique au Maroc », est contenu dans un rapport en date du 7 octobre du Bureau de la sécurité diplomatique et de son Conseil consultatif sur la sécurité à l’étranger (OSAC) que la chaine américaine dit avoir obtenu. « Bien qu’aucune indication spécifique ou des renseignements crédibles ne soient cités, le message avertit que ,comme le gouvernement américain étend ses efforts de lutte contre l’EI, il y a un risque accru que le secteur privé des Etats-Unis et les intérêts civils peuvent être ciblés », note Fox News sur son site internet. Le rapport intitulé, « l’EI à l’extérieur de l’Irak et de la Syrie: le Maroc », avertit également que ce pays d’Afrique du Nord « a maintenant un des plus importants contingents de combattants étrangers – entre 1500 et 2000 – en Syrie et en Irak ». Le rapport souligne notamment les liens entre l’Etat islamique et ses membres dans d’autres pays, au moment ou les Etats-Unis pilonnent des positions de l’EIIL en Irak et en Syrie. L’avertissement du Conseil consultatif sur la sécurité à l’étranger détaille cinq incidents entre le 11 juillet et le 12 septembre au cours desquels les autorités marocaines ont démantelé des cellules de recrutement, avorté des tentatives et des efforts pour se rendre en Irak et en Syrie, ou relevé le niveau de menace, ajoute Fox News. « Sans donner les détails, il est dit (dans le rapport): Les autorités marocaines ont découvert des plans pour attaquer à l’intérieur du Maroc », indique la même source. Un analyste de la lutte antiterroriste cité par Fox News a déclaré que deux Marocains, deux anciens détenus de Guantanamo, Ibrahim Bin Shakaran et Mohammed al-Alami, « ont joué des rôles de premier plan avec des extrémistes d’Al-Qaïda en Syrie – avant l’annonce de leur mort ». La semaine passée, les Etats-Unis avaient déjà exprimé leurs craintes d’attentats perpétrés dans le monde contre des intérêts occidentaux, en représailles aux opérations militaires contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak. « Les autorités pensent qu’il y a une probabilité croissante d’attentats de représailles contre des intérêts américains, occidentaux et ceux des partenaires de la coalition tout autour du globe, notamment au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Europe et en Asie », avait mis en garde la diplomatie américaine.
    R.B.