Mois : octobre 2014

  • MOHAMMED VI, UN MONARQUE ET « SES POTES « 

    Le journaliste marocain Omar Brouksy publie, sous le titre « Mohammed VI, derrière les masques », une enquête très fouillée sur le roi du Maroc et ses proches – essentiellement ses anciens condisciples au Collège royal de Rabat – qui assurent autour de lui l’essentiel du pouvoir, une « monarchie des potes », comme la qualifie une opinion publique marocaine déçue.
    Préfacé par Gilles Perrault, auteur en 1990 de « Notre ami le roi », ce livre sur le successeur d’Hassan II, dépeint un monarque – « le fils de notre ami le roi » – qui, sous des dehors modernistes, perpétue un système, institué par son père, fait de prédation et d’absolutisme sur la vie politique, économique et judiciaire.
    En neuf chapitres et plus de 230 pages très documentées, Omar Brouksy déconstruit le mythe du « roi des pauvres » qu’il décrit comme un « potentat et ses potes, peu nombreux mais influents ». « Commandeur des croyants », mais à la tête d’une société privée première importatrice d’alcool, chef des armées dont il couvre – comme son père avant lui – les généraux de privilèges, Mohammed VI, appelé familièrement « M6 », a progressivement muselé la presse, qui avait profité d’une période de liberté à la fin du règne d’Hassan II, après avoir paralysé la vie politique – gouvernement et ministres n’ayant pratiquement aucun pouvoir de décision.
    Dans un dernier chapitre intitulé « Saint-Marrakech-des-Prés », Omar Brouksy détaille la promiscuité entre la monarchie marocaine et les décideurs politiques français dont elle entretient généreusement les luxueuses vacances à Marrakech.
    Journaliste enquêteur, ancien rédacteur à l’hebdomadaire marocain « Le Journal » et à l’AFP, juriste de formation, Omar Brouksy plaide pour une monarchie constitutionnelle – dont le budget serait contrôlé par le Parlement – et pour un Etat de droit. Il rejoint en cela la position du prince Hicham Ben Abdallah el Alaoui, cousin de Mohammed VI, auteur récemment du « Journal d’un prince banni ».
    « Mohammed VI, derrière les masques » d’Omar Brouksy, nouveau monde éditions, 16, 90 euros.
  • Presse française : Le chien ne mange pas le chien.

    Frank Rudy, ancien vice-président de la Commission d’Identification de la MINURSO, l’avait bien signalé dans sa déclaration pour le film « les enfants des nuages, la dernière colonie d’Afrique ». Le Maroc est habitué à corrompre les élites françaises pour s’attirer leur soutien dans la question du Sahara Occidental. Beaucoup ont été invités à goûter les « délices et charmes » du Maroc en plus d’avoir encaissé des belles sommes d’argent pour présenter le Maroc comme un royaume modèle en démocratie et en développement économique et pour s’en prendre à l’Algérie.
    Parmi eux le chef du service étranger d’une grande chaîne de télévision française, la LCI. Selon des documents révélés par un hacker marocain qui se fait appeler Chris Coleman, Vincent Hervouet avait reçu 6000 euros d’un côté et dans un autre mail il demandait qu’on lui avance le montant de 38.000 euros sous prétexte d’en avoir besoin pour déménager. Il s’engageait à parler dans la soirée de l’enlèvement de deux français au Mali en accusant des sahraouis des camps réfugiés sahraouis de Tindouf d’être derrière l’enlèvement. Il promettait aussi de faire de la publicité à un mouvement fantôme attribué aux berbères algériens, le MAK.
    Les révélations de Coleman mettent en doute l’intégrité de journalistes français très connus en France et jettent des interrogations sur la crédibilité de leur travail. Certains parmi eux sont réputés être experts sur le Maghreb dans un pays où l’Etat et la presse sont très intéressés par la région nord-africaine. 
    Les pots-de-vin reçus par les journalistes français ont été dénoncés dans des articles de presse sahraouis, espagnols, et algériens. Malgré cela, les graves révélations faites par Coleman n’ont eu aucun écho dans la presse française. Selon le journaliste espagnol Ignacio Cembrero, c’est peut-être parce que le chien ne mange pas le chien.
    DOCUMENTS SUR LES JOURNALISTES FRANCAIS CORROMPUS PAR LE MAROC ;
  • Wikileaks du Makhzen: La Norvége et la question du Sahara Occidental

    La Norvège soutient les efforts du Secrétaire Général de l’ONU. Elle est pour l’élargissement du mandat de la MINURSO aux droits de l’Homme.
    Au sein de la classe politique norvégienne prévale deux approches sur la question, à savoir:
    · Une approche juridique: le Sahara Occidental a subi une annexion pour les uns ou une occupation pour les autres.
    · Une approche politique favorisant l’utilisation du langage du Conseil de Sécurité. 
    Actuellement, le Gouvernement norvégien subit des pressions par la jeunesse de tous les partis politiques, qui soutiennent le principe du droit des peuples à disposer d’eux même, principe faisant l’unanimité au sein de la société norvégienne. 
    Le Ministère des Affaires Etrangères norvégien a toujours déconseillé aux entreprises norvégiennes de développer des activités au Sahara Occidental. Cette attitude s’explique par le fait de la non-reconnaissance de la Norvége de l’annexion par le Maroc de ce pays.
    La question du Sahara Occidental est souvent débattu au sein du Parlement norvégien. A ce titre, le MAE norvégien avait réitéré, en mars 2014, le soutien de son pays aux efforts des Nations-Unies dans la recherche d’une solution politique devant permettre au Peuple Sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination. Il avait déclaré, par la même occasion, que son pays soutien la prorogation du mandat de la MINURSO pour inclure le respect et la protection des droits de l’Homme au Sahara Occidental.
    En avril 2013, l’ancien MAE norvégien, M. Espen Barth Eide, avait été interpellé par une députée sur la position de la Norvège, quant à l’inclusion d’un mécanisme de droits de l’Homme dans le mandat de la MINURSO. Dans sa réponse, ce dernier avait souligné que « la position de la Norvège dans le conflit du Sahara Occidental est de soutenir les efforts de l’ONU pour parvenir à une solution politique juste et durable qui garantisse le droit de la population sahraoui à l’autodétermination, et à exiger que les deux parties respectent les droits de l’Homme».
    Ce même responsable avait précisé que «la Norvège appuie l’extension du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’Homme et que son pays travaille dans ce sens en coopération avec d’autres pays en vue de faire adopter cette mesure par le Conseil de Sécurité ». 
    En réponse à une question écrite au Parlement, en mars 2011, l’ancien MAE norvégien, avait déclaré que : 
    1. Le Maroc n’a pas le droit d’exploiter les ressources de la région comme si elles lui appartiennent ; 
    2. Au cas où il y a un différend sur la souveraineté d’un territoire, une consultation doit avoir lieu avec les parties au sujet de l’exploitation des ressources maritimes ;
    3. Tout accord d’exploitation des ressources doit être conclu dans le cadre de la loi internationale ;
    4. Le Gouvernement norvégien déconseille les activités des entreprises privées dans la région.
    Suite à l’adoption de la résolution 2099 sur le Sahara Occidental, le 26 avril 2013, le MAE norvégien, M. Espen Barth Eide, a réagi en déclarant: « Je suis heureux de signaler que les parties demeurent engagées à continuer les négociations de paix, néanmoins, elles doivent montrer encore plus de détermination pour réussir. Une solution à ce conflit de longue durée ainsi qu’une coopération plus étroite entre les pays voisins et les autres Etats de la région contribueraient énormément à la stabilité et la sécurité en Afrique du Nord et dans la région du Sahel. La Norvège a l’intention de suivre de près la situation des droits de l’Homme et est disposée à aider l’ONU et les deux parties dans ce domaine. En principe, la Norvège estime que la surveillance des droits de l’Homme devrait être introduite à toutes les opérations de l’ONU. ».
    Le MAE, Espen Barth Eide, a tenu, le 19 avril 2013, un briefing programmé dans les travaux du Congrès de son Parti Travailliste, à l’attention des représentations diplomatiques, en présence de membres du Polisario, au cours duquel il a indiqué que « la Norvège accorde une attention particulière aux violations des droits de l’Homme au Sahara occidental ». Il a fait part des démarches entreprises par la Norvège, en concordance avec les autres pays nordiques et autres, pour œuvrer pour une prise en charge de la question des droits de l’Homme par la MINURSO. Il a également ajouté qu’il est important de soutenir le processus politique afin que les deux parties, le Maroc et le Polisario puissent parvenir à un accord. 
    Plusieurs responsables du Polisario se sont rendu en Norvège, à l’invitation de responsables de partis politiques, soutenant le droit du Peuple Sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, ainsi que leur soutien à l’extension du mandat de la MINURSO pour inclure la surveillance de la situation des droits de l’Homme au Sahara Occidental. 
    La société civile norvégienne est trés réceptive à la question du Sahara Occidental, notamment concernant le pillage des ressources naturelles et les violation des droits de l’Homme. La presse et les médias norvégiens évoque souvent la question du Occidental, surtout les questions récurrentes des droits de l’Homme et le pillage des ressources naturelles. 
    Le Conseil norvégien des réfugiés (NRC), avait publié, à plusieurs reprises, des rapports qui dénoncent la situation des droits de l’Homme au Sahara Occidental, tout en critiquant l’attitude de certains pays occidentaux comme les Etats-Unis, la France, ou l’Espagne, les accusant d’observer soit des positions d’indifférence ou s’opposent carrément aux droits légitimes des Sahraouis. Ces rapports dénoncent également l’exploitation illégale des ressources naturelles du Peuple sahraoui, déplorent l’accord de pêche conclu entre le Maroc et l’UE et qui inclut les eaux territoriales du Sahara Occidental. Ces rapports ont appelé les sociétés norvégiennes à ne conclure aucun accord d’investissement avec les autorités marocaines incluant le Sahara Occidental.
    Par ailleurs, le « Comité norvégien de soutien pour le Sahara occidental » et «l’Association pour les sahraouis en Norvège » ont organisé plusieurs manifestations devant l’Ambassade de France à Oslo pour exiger que la France cesse d’entraver le travail pour la promotion des droits de l’homme au Sahara Occidental . 
    Le Comité norvégien de soutien pour le Sahara Occidental avait publié sur son site des articles concernant l’expulsion d’activistes norvégiens des droits de l’Homme s’étant rendus à Laâyoune, auxquels il est reproché d’avoir organisé des rencontres avec des militants du Polisario.
    Source: 
  • Le Makhzen recrute des mercenaires français et américains pour attaquer l’Algérie

    Le lobbying marocain anti-algérien a de beaux jours devant lui. Selon un compte Twitter de »Chris coleman », qui vient de révéler des informations sur les activités du Makhzen, rendues publiques dans des documents confidentiels de Wikileaks sur des journalistes recrutés pour mener une campagne contre l’Algérie, rapporte le site algeriepatriotique.
    Ces révélations, selon la même source, concernent les activités et le financement du lobby pro-marocain aux Etats-Unis et en France, et les rapports secrets entre les services de renseignement marocains et le Mossad.
    Des journalistes américains et français sont cités ; les documents révélés par «Chris Coleman» mettent en cause les journalistes Richard Miniter et Joseph Braud qui, essayaient de transmettre à l’opinion publique américaine l’idée que le Front Polisario avait des connexions avec le «terrorisme djihadiste soutenu par l’Algérie», ajoute la même source.
    Ces deux journalistes qui sont recrutés en tant qu’«analystes» par Ahmed Charaï, directeur du site l’observateur.ma, pour travailler avec les services secrets du Makhzen, font tout pour calomnier l’Algérie. Selon «Chris Coleman», les services de Richard Miniter ont été payés 60 000 dollars. Cela sans compter les nombreuses invitations à faire des voyages de luxe au Maroc. Idem pour Joseph Braud qui a également publié des articles diffamatoires à l’encontre du peuple sahraoui et de l’Algérie, ajoute algeriepatriotique.
    Leur recruteur, Ahmed Charaï, un valet du Makhzen, avait été condamné en 2011 par la justice américaine pour fausse déclaration douanière, selon le site algeriepatriotique. le 14 septembre 2011 à son arrivée à l’aéroport international de Dulles (Washington DC), il avait déclaré 10 000 dollars en argent liquide. Après contrôle, il s’est avéré qu’il avait sur lui cinq fois plus, curieusement dans des «enveloppes» fermées et libellées, ajoute la même source.
    Selon sa déclaration devant le juge, Ahmed Charaï était en possession de 15 000 dollars non déclarés. L’argent était destiné au paiement des lobbyistes pro-marocains, a attesté «Chris Coleman». Bien qu’il ait avoué sa culpabilité devant le juge, Ahmed Charaï a pu être libéré grâce à John J. Hamre, président du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), une entité de lobbyistes pro-marocains dans laquelle est membre Henry Kissinger, architecte en chef de la livraison du Sahara Occidental au Maroc.
    Ennahar Online, 14 oct 2014
  • La lettre de Chris Coleman qui a réactivé son compte Twitter

    Cher Twitter
    Après avoir pris connaissance de votre email du 17 octobre 2014 au sujet de la suspension du compte Twitter chris_coleman24, je vous signale que la lettre publiée par mes soins, concerne un ordre de virement. Il s’agit d’un document administratif, daté de janvier 2012, provenant des archives. La publication d’un tel document ne constitue pas une violation du règlement d’utilisation de Twitter, du moment que ce document a été également publié par plusieurs Twittos et médias internationaux.
    Le compte @chris_coleman24 a été créée pour offrir un espace de discussion autour de thèmes, en rapport avec le conflit du Sahara Occidental, opposant le Polisario, Représentant légitime du Peuple Sahraoui et le Maroc et ce, dans le respect de la liberté d’expression et d’opinion. Depuis le 03 octobre 2014, date de création de ce compte, le nombre des abonnés n’a pas cessé d’augmenter atteignant le chiffre de 824 et ce, malgré les interférences des spammeurs, à la solde du Maroc, gêné par la publicité faite autour de la question du Sahara Occidental.
    Par ailleurs, le compte @chris_coleman24 figurait au 111850éme rang des compte Twitter à travers le Monde, un record pour un compte qui n’a que quelques jours de création, ce qui montre que les thèmes développés ont vite suscité l’intérêt des internautes et des Twittos, notamment ceux proches des milieux médiatiques. A signaler que l’engouement suscité par le compte @chris_coleman24 a fait réagir la presse internationale qui a publié des articles en s’inspirant des informations dudit compte et dont la suspension risque de donner une mauvaise publicité pour Twitter, connu pour défendre la liberté d’expression à travers le Monde. 
    Aussi, les thèmes développés ne touchent pas la vie privée de personnes; il s’agit de thèmes communautaires, en rapport avec la question du Sahara Occidental, opposant le Polisario, Représentant du Peuple Saharaoui et le Maroc. De ce qui précède, les arguments développés par mes soins, plaident en faveur de la réactivation du compte @chris_coleman24. A cet, effet, je vous prie de prendre les mesures que vous jugeriez utiles afin que je puisse continuer à utiliser ce compte pour la défense des bonnes causes.
    Veuillez accepter mes salutations distinguées et longue vie à Twitter

    LA REPONSE DE TWITTER

  • Le Maroc fait feu de tout bois

    Quand il ne s’attaque pas à l’Algérie sous des prétextes fallacieux eu égard a ce qui l’attend devant le Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental, le Maroc et son ambassadeur s’agitent beaucoup pour que l’on parle du royaume «enchanté.» Ainsi, fâché que l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques), dirigé par Pascal Boniface, fasse les beaux yeux à la Tunisie et oublie le «miracle» marocain, l’ambassadeur du royaume à Paris et néanmoins citoyen franco-marocain Chakib Benmoussa, harcèle cet organisme pour qu’on parle du Maroc, et si possible en bien. 
    Selon une source diplomatique, Benmoussa aurait même proposé à l’IRIS de «financer» des colloques pour que l’autocratie chérifienne et son grand Manitou soient un peu plus visibles dans les cercles intellos parisiens. L’ambassadeur a dû être persuasif car le premier de ces «colloques scientifiques» aura lieu à l’IRIS le 4 novembre prochain. Ce jour-là, l’IRIS accueillera une conférence-débat intitulée «Le Maroc dans le contexte des soulèvements arabes». L’ambassadeur Benmoussa, dont c’est l’idée, n’apparaît évidemment pas parmi les organisateurs. C’est Ali Bouabid, délégué général de la Fondation Abderrahim Bouabid, Khadija Mohsen-Finan, chercheuse tunisienne associée à l’IRIS et spécialiste du Maghreb et Pierre Vermeren, professeur à l’Université Paris 1 et grand producteur de livres génériques sur le Maroc qui seront chargés d’animer la fête. Avec l’apport significatif de Didier Billion, le directeur adjoint de l’IRIS dont les attaches avec le Maroc sont connues. 
    Pour avoir de la visibilité mais surtout pour masquer la situation socio-économique lamentable du pays, les dirigeants marocains ne reculent devant aucun subterfuge pour jeter de la poudre aux yeux. Ainsi par la grâce de Jack Lang, qui n’a rien a refuser au royaume dont il apprécie les charmes et les délices, une exposition sur le Maroc a été organisée a grands frais à l’Institut du monde arabe et a même été inaugurée par le président français François Hollande. Le souverain marocain n’a pas cru utile de se déplacer et a délégué sa jeune sœur pour le représenter. Par ailleurs et craignant l’effet désastreux sur sa politique de colonisation au Sahara occidental, le Maroc, sans gène, fait campagne à Barcelone contre le droit à l’autodétermination en catalogne. Selon des milieux indépendantistes catalans cités par le journal marocain en ligne, Demain , ces milieux se montrent de plus en plus gênés par le comportement du consul général du Maroc à Barcelone, Faris Yassine. Ces milieux considèrent que le consul, comme son prédécesseur d’ailleurs, est en train de se mêler de choses qui n’ont rien à voir avec sa mission. 
    Selon ces mêmes sources, le consul se serait lancé dans une campagne de sensibilisation de la communauté marocaine en Catalogne, forte de 300 000 personnes, sur les dangers de l’hypothétique sécession de cette vaste région, considérée comme la plus riche d’Espagne. Cette campagne, dont le chef d’orchestre est le chef de la cellule de la DGED (Direction générale des études et de la documentation, services extérieurs marocains) au consulat de Barcelone, insiste auprès des responsables des associations marocaines, surtout celles qui sont financées par le Makhzen, de l’importance de convaincre les Marocains à voter non à l’indépendance de la Catalogne au cas où Madrid autoriserait un référendum. 
    Certaines interventions musclées de l’agent de la DGED, ont poussé il y a quelques mois l’Association des amis du peuple marocain (ITRAN), à déposer plainte contre le consul général pour harcèlement et intimidations. Une plainte qui n’a, selon un observateur espagnol, aucune chance d’aboutir en raison du resserrement des relations entre Madrid et Rabat. 
    La campagne du consul à Barcelone est considérée par des sources de la Generalitat (gouvernement autonome catalan) comme une entorse à la neutralité que devrait observer un agent diplomatique étranger. Surtout quand il s’agit de citoyens espagnols, qui sont considérés comme tels en Espagne même s’ils sont d’origine marocaine.
    Mokhtar Bendib
  • El Polisario denuncia que hay 5 millones de minas antipersonas en el Sahara

    Argel, 21 oct (EFE).- Cinco millones de minas antipersonas están diseminadas en territorio del Sahara Occidental, afirmó hoy en Argel el embajador del Frente Polisario Brahim Ghali, quien acusó aMarruecos de su colocación.
    Durante la inauguración de una exposición fotográfica, Ghali aseguró que estas minas han provocado víctimas entre los saharauis, entre ellas mujeres y niños, aunque no dio cifras.
    La ONU indica que, tras dieciséis años de lucha (1975-1991) entre Marruecos y el Frente Polisario, las minas antipersonas han causado más de 2.500 muertos a ambos lados de los territorios administrados por cada parte en el Sahara Occidental.
    Marruecos acusa también al Polisario de la colocación de minas, aunque sin ofrecer datos concretos.
    El enfrentamiento entre las partes duró hasta 1991, cuando la mediación de la ONU logró que éstas aceptasen un alto el fuego y un plan de conciliación que incluía la realización de un referéndum de autodeterminación del Sahara, que no ha llegado a celebrarse.
    Desde que España abandonó en 1976 el Sahara Occidental, los marroquíes controlan dos tercios occidentales del territorio y la franja superior del norte, mientras que el Frente Polisario domina el lado oriental, fronterizo con Argelia y Mauritania.

    https://es.noticias.yahoo.com/polisario-denuncia-5-millones-minas-antipersonas-sahara-190918227.html

  • Marruecos intenta situar la reunión del Consejo de Seguridad en un clima de tensión artificial

    Desde hace unos tres meses, los dirigentes marroquíes perdieron la esperanza de ver al Secretario General de la ONU ceder ante sus exigencias de descartar todo cambio en las prerrogativas de la MINURSO y renunciar a la aplicación del Capítulo VII en el tratamiento del conflicto del Sáhara Occidental.
    Desde entonces, Rabat utiliza todo tipo de estratagemas para dar la impresión de que está dispuesto a todo por el territorio saharaui. España vive la presión marroquí en su carne. Abandonado por París, Marruecos intenta reemplazar su apoyo por el de España.
    Otro de los métodos marroquíes es amenazar con prender fuego en toda la región. Primero poniendo trabas a los buenos oficios argelinos para devolver la paz a Malí. Segundo, amenazando con una guerra contra Argelia.
    Desde hace unos meses, y con más precisión desde el nombramiento de un Enviado Especial de la Unión Africana para el Sáhara Occidental, la campaña contra Argelia ganó en intensidad. Desde que el ministro de asuntos exteriores marroquí, Salaheddine Mezouar, dijo que su “conflicto no es con el Polisario sino con Argelia”, añadiendo que “Argelia utiliza todos los medios financieros y logísticos para contrarrestar los esfuerzos de Marruecos en aras de encontrar una solución”.
    En declaraciones ampliamente repetidas por la prensa marroquí, Mezouar dijo que “el tono con Argelia debe cambiar et dejar de un lado la flexibilidad habitual”. Y eso que, después de tantos derrapes verbales y ataques mediáticos, a Marruecos ya sólo le queda recurrir a las ametralladoras y a los cañones. Es como si los marroquíes quisieran pasar del discurso diplomático al de las armas.
    Con este motivo, Marruecos busca todos pretextos, incluso los más ridículos, para levantar la polémica con Argelia. En eso, la maquinaria de propaganda marroquí no falta de experiencia.
    En este marco entra la última escena creada por el Majzén en la frontera con Argelia. Rabat montó un escenario digno de las películas de Hollywood. No hace falta recordar que la verdadera causa de la reacción desproporcionada de Rabat se busca en la agenda de las reuniones del Consejo de Seguridad. La del 27 de octubre, consagrada al Sahara Occidental asusta a Marruecos. El incidente fronterizo sirvió de pretexto para intentar situar la reunión en un clima de tensión artificial.
  • Al-Qaeda agarra la sartén por el mango en Libia

    Juan Manuel Olarieta
    Tras la intervención imperialista y el asesinato de Gadafi en 2011, decir que en Libia se impuso el caos es una redundancia que, por lo demás, no dice nada: ¿qué es el caos? No lo sabemos. Lo que sí sabemos es que cuando emerge, cualquier remedio es mejor. Por lo tanto se puede decir que el caos es aquello que hace bueno a quien venga después, a quien acabe con él. Pues en Libia eso es Abdelhakim Belhadj, al que los imperialistas pusieron de comandante militar de Trípoli durante la agresión.
    Belhadj no es el caos, como habíamos creído, sino quien va a acabar con el caos. Además, es el cabecilla del partido Al-Watan (La Nación) a través del cual dirige la coalición Fajr Libya (Amanecer de Libia), compuesta por las milicias fundamentalistas de Misrata y Trípoli que en agosto acabaron con los grupos armados en Zintan, una ciudad situada a unos 160 kilómetros al sur de Trípoli que es clave para el control del aeropuerto.
    Esta victoria militar ha puesto a Belhadj en el centro del tablero de ajedrez. Ya sabeis: el poder nace de la punta del fusil, o algo así decía Mao. Tras su hazaña ha saltado de los tiroteos callejeros al universo de la alta diplomacia. Ha viajado a Argel y París y también se ha entrevistado con el enviado especial de la ONU, Bernardino León.
    En plena guerra civil la agencia rusa de noticias Ria Novosti ya denunció que la continua aparición de Belhadj en el canal de televisión Al-Jasira (que pertenece a Qatar, uno de los países implicados en el ataque a Libia junto con Estados Unidos, Francia, Inglaterra) presagiaba su papel clave en la Libia del mañana (*).
    Acertaron de pleno. A finales de setiembre de este año Belhadj se entrevistó en Pretoria, Sudáfrica, con Jacob Zuma, que preside el comité de la Unión Africana creado especialmente para tratar la crisis de Libia, confirmándole que si bien había roto sus vínculos con Qatar por atizar la guerra civil en el país, los mantenía con el primer ministro turco Erdogán.
    Además de furibundo antiislamista, Zuma siempre fue un valedor de Gadafi. Pero Belhadj le dijo lo que quería escuchar: le habló de reconciliación nacional, de incluir en ella a todos los librios sin distinciones, de perdonar a sus enemigos y, sobre todo, de poner fin al caos.
    No hay nada como escuchar lo que uno quiere oir y Zuma salió de la reunión diciendo a los periodistas que Belhadj no era nada de lo que todos creíamos, sino que tenía talla de Jefe de Estado.
    ¿Qué es lo que hasta entonces creíamos de Belhadj? Pues que era uno de tantos terroristas de manual incubados por la CIA en las montañas de Afganistán, donde combatió a los infieles soviéticos al lado de los talibanes y de Al-Qaeda.
    Precisamente por su pertenencia a Al-Qaeda, Francia siempre le denegó el visado de entrada, hasta que, por fin, las cosas se han aclarado: en Libia es posible que los terroristas de antes sean los gobernantes de ahora, así que hace unos pocos meses París invitó al viejo terrorista para ser entrevistado por una cadena de televisión y pronunciar una conferencia que, dicho sea de paso, fue reventada por los partidarios de Gadafi.
    En 1992, después de que los talibanes masacraran Kabul, Belhadj se trasladó a Libia para hacer contra Gadafi lo que la CIA le había enseñado. Creó el Grupo de Lucha Islámica para combatir al gobierno, al servicio de los mismos, o sea, del imperialismo. Las Fuerzas Especiales de Estados Unidos entrenaron en secreto durante dos meses a sus milicianos, que lograron capturar Trípoli después de sangrientos combates.
    Siempre creimos que Belhadj es uno de tantos peones, carne de cañón, una sospecha que se confirmó cuando las tornas cambiaron tras la voladura de las Torres Gemelas en 2001, momento en el cual Gadafi se arrodilló ante los imperialistas y, a cambio, estos pusieron al Grupo de Lucha Islámica en su listado de organizaciones terroristas, lo cual dejaba las cosas bien claras: eran ellos, los imperialistas, quienes habían estado entrenando a los terroristas. Toda una confesión de culpabilidad.
    La carne de cañón, como Belhadj, es la mejor para hacer picadillo y los imperalistas lo aprovechan para cocinar sus guisos: tras el 11-S le sirvieron en bandeja a Gadafi al que hasta entonces había sido un fiel y devoto peón. En 2004 Belhadj fue detenido en el aeropuerto de Kuala Lumpur, Malasia, desde donde fue trasladado a Bangkok, Tailandia, donde estuvo retenido en una prisión secreta que tenía la CIA en el mismo aeropuerto.
    Los imperialistas aún cometieron contra él una traición más repugnante, la tercera, cuando le entregaron atado de pies y manos en Libia. Se lo sirvieron en bandeja a Gadafi y permaneció siete años en la cárcel de Abu Salim, hasta que en 2010 fue amnistiado a cambio de renunciar al terrorismo.
    En la cárcel de Abu Salim Belhadj fue interrogado por la policía española, que le acusa de ser el instigador del atentado contra los trenes de Atocha el 11 de marzo de 2004. Días antes de las voladuras “El Tunecino”, cabecilla de la célula del 11-M le llamó por teléfono. A su vez Belhadj también llamó a España dos meses antes del atentado. Su interlocutor fue Mohd Othman, un jordano que era socio de “El Tunecino”.
    Quizá sea ahora el mejor momento para que la Audiencia Nacional emita una orden internacional de busca y captura. ¿O también le van a dar un visado, como Francia, para que venga aquí a pronunciar una conferencia al más alto nivel?
    (*) Ex-líder de un grupo islamista fanático fundamentalista a la cabeza de los ‘rebeldes’ libios, 28 de agosto de 2011, http://www.voltairenet.org/article171236.html


    MOVIMIENTO POLITICO DE RESISTENCIA, 19/10/2014
  • Marruecos teme que el gobierno sueco reconozca la RASD

    Parece ser que en Marruecos la posibilidad de que Suecia reconozca oficialmente a la RASD preocupa a las autoridades de Marruecos.
    En diciembre del 2012, el parlamento sueco aprobó una resolución que apela su gobierno, de derechas en aquel entonces, a reconocer a la República Saharaui. Pero desde septiembre pasado, la izquierda es la que gobierna y el pasado 5 de octubre, Suecia se convirtió en el primer país occidental que da el paso de reconocer al Estado palestino. Una decisión que siembra la cizanía en Marruecos y que se refleja en el contenido del boletín interno del parlamento marroquí sobre su reunión del Lunes 20 de Octubre en la que decidió enviar una delegación parlamentaria a Suecia para “realizar encuentros con sus homólogos suecos con el fin de contrarrestar las presiones ejercidas sobre el gobierno sueco para reconocer a la RASD”.
    Según los marroquíes, el gobierno de Stefan Lofven se encuentra bajo presión de sus aliados de la izquierda.
    La sociedad civil sueca, la izquierda en especial, es muy sensible a la cuestión del Sáhara Occidental. Incluso dentro del partido que gobierna actualmente hay un gran número de simpatizantes de la causa saharaui.
    El Sáhara Occidental es una antigua colonia española invadida, en 1975, por Marruecos con el apoyo de Francia.