Mois : octobre 2014

  • Wikileaks du Makhzen : Ce que les Etats-Unis reprochent au Maroc

    Sahara occidental: Les reproches des Etats Unis au Maroc.
    Les Etats Unis ont reproché au Maroc de vouloir geler le processus onusien du Sahara occidental.
    C’est ce qui a fuité lors de la visite de travail au Maroc, le 21 octobre 2014,  de John Desrocher, Sous-secrétaire adjoint pour les Affaires du Proche-Orient au Département d’Etat.
    Ce dernier a déclaré aux officiels marocains que « la dynamique doit se poursuivre et éviter de geler le processus ».
    Le responsable américain a également affirmé « ne pas comprendre le refus permanent du Maroc d’accueillir Mme Bolduck et de continuer à surseoir à la visite de M.Christopher Ross alors que ce dernier a apporté toutes les précisions aux questions qui lui ont été soulevées ».

    S’agissant de la déclaration des Etats Unis, lors du briefing du 27 octobre 2014, le responsable américain a indiqué que l’ensemble des commentaires qui lui ont été fournis par les autorités marocaines sera intégré dans ce cadre.

    SOURCE:
  • Wikileaks du Makhzen : La France agacée, rappelle le Maroc à l’ordre

    Sahara Occidental: Agacement de la Fance
    Les autorités marocaines ont récemment reçu un diplomate français porteur d’un message de Paris, au sujet des consultations en cours entre le Maroc et les Nations Unies concernant la question du Sahara Occidental.
    De cette rencontre, il ressort:
    ·        La France est toujours dans l’attente d’information sur les consultations entre le Maroc et les Nations Unies concernant le processus de négociations, ainsi que la prise de fonction de Mme Kim Bolduc, Représentante spéciale du Secrétaire Générale pour le Sahara Occidental.
    ·        la France s’interroge au sujet de la position du Maroc, en l’absence d’information sur l’état actuel des relations entre le Maroc et les Nations Unies, et en perspective du briefing de Chris Ross, envoyé Personnel du Secrétaire général, devant le Conseil de sécurité, prévu le 27 octobre 2014.
    ·        La France souhaite qu’une solution soit trouvée à cette situation.
    Dans leur réponse, les autorités marocaines ont précisé que les consultations avec les Nations Unies sont en cours à ce sujet, tout en rappelant:
    ·        la position du Maroc au sujet du dernier rapport du Secrétaire Général qui selon eux, a brisé la confiance entre le Maroc et l’ONU;
    ·        les manoeuvres et le double langage de M.Chris Ross;
    ·        L’impératif de la clarification du mandat de Mme Buldoc, ainsi que les garanties pour la prise de ses fonctions dans le cadre du respect strict du mandat de la MINURSO.

    Les autorités marocaines ont conclu en souhaitant que la France continue de défendre comme elle l’a toujours fait la position du Maroc, en prévision du briefing du 27 octobre prochain au Conseil de sécurité.


    Source : Mediafire
  • Une famille sahraouie perd sa maison pour une ligne électrique

    La compagnie française Alstom construit une ligne électrique travers le Sahara Occidental. Elghalia Boujamaa et sa famille ont été battus et évacués par la police ce matin.
    «Les policiers sont partout maintenant. Ils sont venus à la maison de ma famille ce matin à 08h30 et ont mis tout le monde dehors », a dit Hassana Boujamaa à Western Sahara Resource Watch.
    Boujamaa vit actuellement au Danemark, mais il parlait au téléphone avec sa famille au Sahara Occidental ce matin du 22 octobre. Il a dit que sa sœur Elghalia (photo ci-dessus) avait été battue et que la police était toujours présente. Il a ajouté que deux cousins sont détenus depuis ce matin. Depuis cet après-midi, les téléphones sont tous éteints.
    L’activiste sahraoui a informé WSRW que le terrain est situé dans Jhayfa, environ 24 km au nord-est de El Aaiun, au Sahara Occidental occupé.
    « Notre famille a vécu sur cette terre depuis avant l’occupation, pendant la période coloniale espagnole. Mais ces derniers mois, avec la ligne électrique d’ALSTOM, il y a eu des pressions sur la famille pour qu’elle évacue », a t-il dit.
    À proximité de l’emplacement, un panneau explique que le responsable de la construction des lignes électriques est l’Office National Marocain de l’Electricité et de l’Eau Potable, financé par le Koweït. L’entrepreneur est une multinationale française Alstom.
    «El Aaiun est comme une prison, il n’y a pas de libertés ici, et le gouvernement marocain est partout. C’est pourquoi de nombreux Sahraouis préfèrent de ne pas rester à El Aaiun, mais dans les zones désertiques comme cela », a dit Boujamaa.
    Il dit que ses grands-parents utilisaient les mêmes terrains.
    Maroc occupe illégalement le territoire du Sahara Occidental depuis 1975. Selon ce que Western Sahara Resource Watch a pu établir, Alstom n’a jamais été en contact avec des groupes sahraouis locaux, ni avec le gouvernement en exil du Sahara Occidental, pour leur demander s’ils veulent de ces poteaux électriques sur leurs terres.
    L’électricité est destinée aux industries marocaines au Sahara Occidental, et aux colons déplacés sur le territoire. Le Maroc entreprend un pillage massif du territoire, en violation du droit international.
    Voir également le rapport WSRW « le carburant de l’occupation » sur les importations controversées de pétrole sur le territoire.
    WSRW n’a pas contacté Alstom sur cette affaire. 
  • Document prouvant la relation entre Abdallahi OUld Mohamedi et la DGED marocaine

    Email envoyé par la DGED à Abdallahi Ould Mohamedy
    Dans ce blog, nous avons dénoncé à plusieurs reprises les liens de Abdallahi Ould Mohamedi avec les services secreta marocains. Dans son histoire on peut apprécier la sagesse du proverbe sahraoui « Elli meddarrag blayam 3arian ». Sa traduction littéraire serait « celui qui est habillé avec le temps est nu ». Autrement dit, le temps finit toujours par dévoiler la vérité sur les faits que nous voulons cacher. Valable pour les mensonges aussi. 
    En Mauritanie, pendant longtemps, le Maroc a sévit comme la peste. Hafidh El Baakkali, un agent de la DGED marocaine déguisé en correspondant à Nouakchott de la MAP, l’agence de presse officielle marocaine a été expulsé par les services de sécurité mauritanienne en 2011 pour activités illégales. Parmi ses activités, le recrutement de journalistes locaux pour dénigrer le Polisario et l’Algérie. Parmi ses agents les plus actifs se trouve Abdallahi Ould Mohamedi, directeur du réseau Sahara Médias.
    Son travail pour les services secrets marocains vient d’être dévoilé par des documents secrets de la DGED marocaine publiés dans la toile par un pirate marocain.
    Dans un premier document sur la mystérieuse Agence de Presse Africaine, on trouve le nom de Ould Mohamedi parmi les membres de son Conseil d’Administration. 
    Dans un email envoyé par Mourad El Ghoul, chef de cabinet du directeur Général de la DGED, Yassine Mansouri, le nom de Ould Mohamedy figure dans la liste des destinataires chargés de la médiatisation du rapport de Claude Moniquet. Claude Moniquet dirige depuis 2002 l’ESISC, une agence spécialisée dans l’analyse stratégique et l’intelligence économique basée à Bruxelles. Il a été recruté en 2009 pour rédiger un rapport sur des prétendues relations du Polisario avec la mouvance terroriste. Il est accusé de travailler aussi pour la DGSE, les services d’espionnage de la France (voir presse belge)
    Noms des membres du Conseil d’administration de l’APA
  • Una nutrida marcha clama contra el ‘muro de la vergüenza’ del Sáhara Occidental

    Unas 200 personas reclaman la demolición de esta barrera militar de 2.720 kilómetros, la más extensa del mundoLos saharauis demandan la implicación de la comunidad internacional para solucionar un problema que dura 34 años.
    EN CIFRAS
    2.720KILÓMETROS DE MURO
    El muro del Sahara Occidental tiene una longitud superior a los 2720 km construidos por Marruecos entre 1982 y 1987 en el Sahara Occidental. Es una zona militar construida con el fin evitar las incursiones del Frente Polisario e impedir la vuelta de los refugiados saharauis al territorio ocupado por Marruecos. Se considera “el mayor obstáculo militar operativo del mundo” según algunos analistas internacionales.
    ESTRUCTURA
    Es un conjunto de seis muros de arena y piedra de entre dos y tres metros de altura. Está protegido por búnkers, zanjas, parapetos, trincheras, alambradas, minas y sistemas electrónicos de detección y defendido por más de 160.000 soldados marroquíes. Cada 5 kilómetros del muro hay una base militar de alrededor de 100 soldados. Distintos grupos de radares fijos y móviles, de un alcance de entre 60 y 80 kilómetros, están colocados a lo largo del muro. Según algunas fuentes, Marruecos gasta dos millones de dólares diariamente para mantener el muro.2.500
    VÍCTIMAS
    El muro representa una amenaza continua a la seguridad debido a los 7 millones de minas sembradas a lo largo de su extensión además de grandes cantidades de restos explosivos de guerra y municiones en racimo. Las víctimas de las minas ascienden a 2.500.
    BOJADOR (ARGELIA) –
    Cerca de 200 personas, autóctonos y visitantes, protagonizaron el pasado día 12 una manifestación en el Sáhara Occidental para reclamar el fin del muro de la vergüenza que separa los territorios ocupados por Marruecos, de los territorios liberados de la República Árabe Democrática Saharaui (RADS). Un muro que recorre 2.720 kilómetros, que supone la mayor barrera militar existente en el mundo y que, sin embargo, apenas ocupa titulares en la prensa internacional. Coincidiendo con la fiesta de la unidad nacional saharaui que tuvo lugar el día 12 de octubre, la plataforma Gritos Contra el Muro organizó una jornada en la que se reclamó el fin de esta barrera levantada por Marruecos en distintas fases desde hace 34 años y que divide a la población saharaui en dos. Precisamente para conmemorar y denunciar estas más de tres décadas de partición, representantes de la Asociación de Víctimas de las Minas (Asavim) colocaron ante el muro 34 flores como continuidad de la obra Una mina, una flor del artista Moulud Yeslem.Un miembro de la asociación reclamó en su discurso la necesidad de la implicación de la comunidad internacional en este conflicto. “Los países deben presionar a Marruecos para que se termine con la vigencia de este muro. Supone una gran inseguridad para toda la zona del Magreb y para toda la paz internacional”, destacó. Al término de la manifestación se lanzaron globos con el eslogan La independencia del Sahara es posible y se celebró un acto en una jaima habilitada en el desierto del Sáhara Occidental. Todo bajo un estricto control para que los participantes, que atravesaron en caravana más de 80 kilómetros en el desierto, no se salieran del perímetro de seguridad habilitado ante el peligro que suponen las minas antipersona que están sembradas por toda la zona.Entre los asistentes se encontraban reconocidas personalidades como el presidente de la Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias (CEAS) con el Sáhara, Pepe Taboada; el activista prosaharaui navarro Carlos Cristóbal, o los parlamentarios de la Cámara Vasca, Juan Carlos Ramirez-Ecudero, del PNV, y Diana Urrea de EH Bildu, así como el cooperante andaluz Pepe Oropesa. “Estamos aquí para que Marruecos nos escuche y sean conscientes de que el pueblo saharaui no está solo”, apuntó Taboada, en nombre de CEAS, grupo que organizó un viaje desde España y en el que participaron cerca de 40 personas.
    HISTORIA 
    En los años 70 y en el marco de los fuertes enfrentamientos entre el pueblo saharaui y Marruecos por el Sáhara Occidental, y ante el avance de las victorias del Frente Polisario, el rey Hassan II de Marruecos, aconsejado por franceses, estadounidenses e israelíes, ordenó construir una inmensa línea de muros defensivos cuyo levantamiento se hizo en seis fases y duró siete años.Hoy en día, las consecuencias de este muro son tan evidentes como que, de facto, parte en dos un país y aísla y separa los territorios ocupados de las zonas liberadas y de todo el mundo. Los 2.720 kilómetros sirven a Marruecos también para consolidar la ocupación del territorio como un hecho consumado y para negar la existencia de territorios liberados administrados por el Polisario y la RADS. Además de la influencia económica, ecológica y humanitaria, el muro tiene un gran impacto social porque daña el tejido de la sociedad saharaui y divide a sus familias entre las zonas ocupadas y los campamentos de refugiados.Con el mismo objetivo que construyó el muro, Marruecos sembró con más de 7 millones de minas el terreno que le rodea para evitar los acercamientos. Hoy, pese a no haber conflicto armado, todas esas minas y restos de guerra siguen presentes y cobrándose víctimas cada año.
  • Un boucan pour rien

    Par Kamel Amghar
    Les rapports entre l’Algérie et le Maroc évoluent toujours au gré des humeurs royales. Soufflant le chaud et le froid, le royaume appelle, officiellement, à la réouverture des frontières terrestres entre les pays frères et à la réactivation de l’Union du Maghreb arabe (UMA), en agissant, officieusement, dans le sens contraire. Car, à chaque fois, de curieux incidents viennent contredire cette supposée volonté concernant la normalisation des relations bilatérales. À lire ce qui s’écrit ces jours-ci à ce propos, on se croirait sur la ligne de démarcation intercoréenne. Les autorités marocaines accusent l’armée algérienne de tirer à balles réelles sur des sujets de sa majesté. L’ambassadeur d’Algérie à Rabat a été convoqué pour s’en expliquer ! Les médias locaux, dans un boucan indescriptible, crient à l’invasion ! 
    Exerçant le principe de la réciprocité, le ministère des Affaires étrangères a auditionné, à son tour, le chargé d’affaires du royaume du Maroc à Alger, en soulignant que des gardes-frontières, harcelés à coups de pierres par des contrebandiers, avaient simplement tiré en l’air deux sommations pour éloigner les assaillants. En vérité, la situation à la frontière Ouest est beaucoup moins tendue qu’on le laisse croire. La consolidation du dispositif de lutte contre le trafic de drogue et la contrebande a, semble-t-il, mis à rude épreuve les réseaux de trafiquants de part et d’autre de la frontière. 
    Les provocations récurrentes à l’endroit des éléments du GGF en sont la preuve. Seulement, de l’autre côté, ces filières, qui échangent des tonnes de kif marocain contre des hectolitres de carburant algérien subventionné, n’y sont pas inquiétées du tout. En Algérie, on croit, intimement, qu’elles agissent au grand jour et qu’elles sont même encouragées à persévérer dans ce «commerce» profitable au royaume de Mohamed VI. Les actes de provocation de ce genre comprennent aussi des atteintes diverses à l’intégrité des représentations diplomatiques algériennes au Maroc et aux droits les plus élémentaires des ressortissants algériens. 
    Le 1er novembre 2013, date du 59e anniversaire de la révolution algérienne, un sujet de sa majesté, en violation de l’enceinte consulaire de Casablanca, avait délibérément profané le drapeau algérien. L’auteur du forfait n’a pas été ensuite inquiété. Pour une simple chamaillerie de gamins, un jeune sportif algérien, Islam Khoualed (14 ans), a purgé une peine d’un an de prison ferme. Voilà à quoi ressemble la justice marocaine ! La construction de l’espace maghrébin, en suspens depuis 1989, nécessite beaucoup d’efforts sincères et de travail bien fait. Le Maroc en sait à ce sujet plus que tous ses partenaires. 
    La sécurisation des frontières, la lutte contre le trafic de drogue et d’armes, la répression des réseaux de contrebande, et le règlement de divers contentieux entre les pays maghrébins sont autant de préalables et d’actes à accomplir avant de déboucher naturellement sur cette intégration tant souhaitée. À tout cela on doit rajouter le règlement définitif de la question du Sahara occidental dans le cadre des résolutions de l’ONU qui préconisent clairement l’autodétermination. Alors, et alors seulement, les économies maghrébines, et celle du Maroc en particulier, pourraient prospérer et gagner beaucoup plus que ce «maraudage» de fûts d’essence et gasoil. 
    K. A
    La Tribune, 21/10/2014
  • La campagne marocaine contre l’Algérie se poursuit : Et pourtant Alger avait appelé Rabat à la retenue

    Depuis des mois le Maroc mène une vraie campagne contre l’Algérie sur le plan politique surtout et ce, parce que les positions de l’Algérie sur ce plan-là dérangent beaucoup la partie marocaine. 
    Et ce n’est donc pas du tout étonnant que certains observateurs voient en les évènements qui se déroulent du côté de nos frontières surtout avec ce pays, un signe pour un conflit pour ne pas dire des conflits créés par la partie marocaine. D’ailleurs le site TSA annonce même que  » l’ambassadeur d’Algérie au Maroc a été convoqué, samedi 18 octobre, par le ministère marocain des Affaires étrangères, rapportent plusieurs médias locaux qui citent un communiqué du ministère. Rabat entend ainsi protester contre des tirs supposés de l’armée algérienne près de la frontière entre les deux pays. Un Marocain de 29 ans aurait été blessé par ces tirs, selon Rabat.
    Des médias marocains ont publié sur leurs sites Internet l’image d’un blessé au visage, présenté comme la victime des tirs de militaires algériens. Dans un communiqué, le gouvernement marocain a protesté  » vigoureusement contre cette atteinte directe et inadmissible à la vie de citoyens civils marocains par l’armée algérienne « . Il a dénoncé  » un acte irresponsable qui s’ajoute à d’autres agissements provocateurs constatés dernièrement au niveau des frontières « .
    Le ministre de l’Intérieur, cité par le site d’information local Yabiladi, a affirmé qu’en visant l’œil et le nez de la victime, le soldat algérien avait l’intention de tuer le citoyen marocain. Mohamed Hassad a rappelé qu’il ne s’agit pas d’un acte isolé « . Les différents résultats positifs et surtout reconnaissances des Etats ainsi que de l’ONU à propos du très bon travail de l’Algérie sur le plan diplomatique surtout au Mali et en Libye où la diplomatie algérienne tente, tant bien que mal, à permettre aux parties en conflit à l’intérieur de chaque pays de se réunir pour des solutions urgentes.
    Encore faut-il rappeler que les Marocains n’ont jamais accepté la position de l’Algérie vis-à-vis du Sahara occidental puisque l’Algérie plaide toujours pour l’application stricte des recommandations et décisions de l’ONU sur le sujet sans oublier le fait que l’Algérie refuse toujours d’ouvrir ses frontières avec la Maroc. Ce qui dérange beaucoup les politiques marocains. .A-t-il bien rappeler que pas plus tard que le mois de mars dernier, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra, a appelé le Maroc à la  »retenue » et la  »sagesse » suite aux campagnes  »excessives » menées par des responsables politiques, des partis politiques et des médias marocains contre l’Algérie.
     »Nous espérons que nos frères marocains reviennent vers cette retenue et cette sagesse et que cessent les campagnes marocaines qui tendent à être excessives à travers les déclarations de partis politiques et d’associations, de médias publics et privés et de certains responsables politiques », avait alors indiqué M. Bouguerra ,invité de l’émission  » Sur le fil » de la chaîne de télévision nationale Canal Algérie.
     »Il faut que cela cesse (campagne) pour nous permettre de construire, dans la sérénité, une relation apaisée entre deux pays frères et voisins qui partagent tellement de choses ensemble », a-t-il dit. Affirmant que les relations entre l’Algérie et le Maroc  »ne sont pas au niveau requis et souhaité », M. Bouguerra a expliqué que l’Algérie  »a toujours fait l’effort d’inscrire sa relation avec le Maroc dans le cadre d’un processus graduel de normalisation et de restauration ».  »Malheureusement, nos frères marocains n’étaient pas au rendez-vous de cette volonté et de cette disponibilité », a-t-il regretté, rappelant qu’en dépit de la récente violation de l’enceinte consulaire algérienne à Casablanca et la profanation de l’emblème national le jour de la fête nationale, l’Algérie  »a su garder la sérénité, la retenue et la sagesse nécessaire ».
    S’agissant de la demande insistante du Maroc pour la réouverture de la frontière avec l’Algérie, M. Bouguerra avait indiqué que  »nous avons déjà essayé, en 2000, 2005 et 2011, de travailler dans un processus graduel, car nous voulions résoudre tous les problèmes qui existent au plan bilatéral avant d’aller vers cette perspective ».
     »Malheureusement, à chaque fois que nous entamons des démarches et des efforts, nous nous retrouvons dans des problèmes qui ont bloqué tous les efforts et initiatives », a-t-il encore regretté. S’agissant de la contrebande de la drogue à la frontière avec le Maroc, M. Bouguerra avait affirmé qu’il ne se passait pas une semaine sans que les médias algériens ne rendent comptent de saisies, par les services de sécurité algériens, de  »quantités considérables » et  »en constante progression » de drogues venant du Maroc.  »Nous aurions pu traiter ce problème s’il existait une coopération réelle de la part des services concernés de notre voisin dans la lutte contre ce phénomène », a-t-il dit. Il a indiqué que  »l’Algérie voudrait traiter ce problème dans le cadre d’une coopération bilatérale de voisinage, car, a-t-il dit, c’est la manière la plus sage de régler ce problème ». M. Bouguerra a, en outre, cité des experts qui estiment que la quantité de drogue saisie à la frontière avec le Maroc ne dépasse guère les 10 à 20% du nombre total qui arrive à échapper à la vigilance des services de sécurité algériens. A propos de l’Union du Maghreb arabe (UMA), M. Bouguerra a déploré le fait que Rabat conditionne la reprise des activités de l’Union, au titre des sommets,  »par un problème à la limite bilatéral  », estimant que le Maroc  »fait fausse route » en agissant ainsi.  »Dire, qu’on ne peut pas continuer à construire l’UMA à cause du problème du Sahara occidental, c’est faire fausse route », a-t-il affirmé.
    Il a rappelé que la question du Sahara occidental est  »un problème de décolonisation dont le règlement est pris en charge par les Nations unies pour essayer de trouver une solution politique mutuellement acceptable qui permette au peuple sahraoui d’exprimer librement son destin ».
  • Rabat ne compte pas s’arrêter là – Provocations marocaines contre l’Algérie

    par Nabil Benali
    Celui qui consiste à nier toute réalité du peuple sahraoui et son représentant qu’est le Front Polisario et du coup toutes les institutions dont s’est dotée cette République désignée territoires occupés par toutes les résolutions de l’ONU et par le Droit international. Pour Rabat, le Front Polisario n’existe pas et, en fait, il n’existe aucun Sahraoui qui ne soit pas content de son sort sous la botte de l’armée royale. Tout ce qu’il y a, c’est un problème entre le Maroc et l’Algérie et rien d’autre. C’est d’ailleurs à ce titre que la diplomatie marocaine s’efforce, à longueur d’année, de convaincre les Etats qui comp- tent pour que le traitement du dossier sahraoui connaisse une inflexion qui aille dans le sens de cette thèse et qu’un jour on entend la communauté internationale demander à l’Algérie de discuter directement avec le Maroc sur la question. 
    La négation de la réalité et de l’existence même d’une revendication d’autodétermination explique, d’ailleurs, pourquoi il est facile pour les autorités marocaines de faire en sorte que leurs services de sécurité perpétuent les atteintes aux droits de l’homme et la répression, car du moment que le Sahraoui n’existe pas, il n’est donc pas un être humain et l’on peut donc se passer de le traiter comme tel. Telle est malheureusement l’une des appuis de la doctrine irrédentiste de la monarchie marocaine qui a fait de la récupération des terres du Royaume sa mission historique et le consensus à travers lequel, depuis le trône, Hassan II tente de tisser le contrat social et le consensus autour de son pou- voir. Aussi, plus la pression internationale monte sur Rabat dans l’espoir de l’amener à faire quelque concession sur un dossier où la communauté internationale à tout tenté sans succès, et surtout pour que le Maroc lève le pied sur la répression dans les territoires occupés et permette aussi le règlement de la question des réfugiés pour lesquels même le HCR ne peut plus grand-chose, plus le Maroc s’évertue à lancer ses provocations sur l’Algérie. 
    Cet exercice, aussi vieux que l’âge de la question sahraouie est devenu un procédé systématique qui n’a rien d’une simple diversion, mais qui demeure un aspect capital dans la défense des thèses marocaines. Ainsi, en est-il de l’affaire du drapeau algérien de la représentation algérienne à Casablanca. Il en est de même pour cette affaire de l’incident frontalier sur laquelle les autorités marocaines s’échauffent sans retenue et rien ne compte d’autre que de dire les termes du problème selon les points de vue du Maroc. La vérité, le bon voisinage, la construction maghrébine, etc, toutes ses valeurs qu’on croyait pouvoir poursuivre, ne parlons même pas de leur atteinte, des valeurs ressuscitées à la faveur du sommet de Marrakech avec la création de l’UMA, tout cela est mis de côté par une monarchie pour qui le temps est compté. Que l’on en juge ! Avec le printemps arabe qui a ébranlé le Maroc, bien que ce pays ait su s’en sortit à moindre frais entre les laïcs du 20 février et les islamistes qui ont porté Abdallah Benkirane au gouvernement. Le trône avait fait voter une réforme constitutionnelle faite à la hâte et impliquant une monarchie constitutionnelle de façade dans laquel- le le roi Mohamed VI garde tous les véritables pouvoirs (défense, diplomatie, etc). 
    La majorité parlementaire, elle, raflée par Al Aadl Zal Ihsane, est confinée aux dossiers techniques et à la gestion des sujets de société, domaine de prédilection des islamistes. Mais depuis quelques mois, l’exemple tunisien, où Ennahda mène le bal sans en donner l’air, est de plus en plus brandi au Maroc, encourageant les islamistes à rechercher un cadre politique plus vaste que la Constitution actuelle. On comprend bien qu’entre des autorités marocaines constamment en besoin de l’ennemi extérieure et des islamistes qui ne demandent qu’à faire prendre au pays le cap du printemps arabe, les autorités algériennes n’ont rien de plus pressé que de prendre toute la distance qui s’impose. Rabat ne vas pas s’arrêter pour autant. Et ce n’est pas sur Alger qu’il faut compter pour perdre son sang- froid. N. B.
  • Un « Snowden » marocain dévoile que Algéria Times est un site contrôlé par les services secrets du royaume

    Il est marocain et il se fait appeler Chris Coleman. Il donne des sueurs froides aux autorités marocaines qui essaient de le faire taire sur les réseaux sociaux en particulier sur Twitter (https://twitter.com/chris_coleman24) qui a fermé dans un premier temps son compte avant de le rouvrir en donnant un avis favorable à son recours.
    Chris Coleman a donc dévoilé plusieurs informations sensibles sur le Makhzen marocain, mails, ordre de virement, diverses correspondances concernant en particulier les activités de la DGED (Direction Générale des Études et de la Documentation) qui est un service de renseignements et de contre-espionnage au Maroc. Ce service est rattaché directement au Palais royal. Depuis 2005, la DGED est dirigée par Mohamed Yassine Mansouri, mis en cause à plusieurs reprises par Chris Coleman.
    Les documents dévoilées par Chris Coleman portent sur des virements de grosses sommes d’argent en dollars au profit d’un patron de presse, au Think Tank Républicain Center for the National Interest. 10 000 dollars pour une insertion publicitaire au profit d’une ONG spécialisée dans la résolution pacifique des conflits, 25 000 pour le think tank FPRI et des sommes aussi importantes au profit de titres de presse américains et britanniques. 
    Chris Coleman a en outre posté un avis de virement de 60.000 dollars au profit du journaliste Richard Miniter du New York Post accusé de commettre des articles anti-algériens et de faire un supposé lien entre le Front Polisario et Al Qaida. (http://nypost.com/2010/11/02/letting-another-qaeda-bastion-grow/).
    On apprendra ainsi un peu plus sur les méthodes de la DGED pour corrompre les journalistes internationaux et surtout leur implication dans la création d’un site internet d’informations générales appelé ALGERIA TIMES.
    Le document -émail- ci-dessous, s’il est authentifié démontre l’implication des services secrets de sa majesté dans la politique de déstabilisation à l’encontre de l’Algérie.
    ——— Message transféré ———-
    De : raamc
    Date : 13 septembre 2010 15:06
    Objet : L’arrêt des activités du journal électronique ALGERIA TIMES.
    À : BELLAHRACH Mohamed
    Casablanca, le 13 septembre 2010
    A
    Monsieur le Directeur Général
    S/C du Directeur
    du Cabinet
    Rabat
    Objet : L’arrêt des activités du journal électronique ALGERIA TIMES…
    Monsieur le Directeur Général,
    J’ai le regret de vous annoncer que le journal électronique ALGERIA TIMES cesserait ses activités médiatiques et politiques à partir du 25 septembre 2010, selon les superviseurs basés aux USA. Depuis la rupture définitive avec Anouar Malek, il y a un an, selon vos instructions, le journal est devenu Marocain à 100%. Son staff est constitué du personnel suivant :
    1- Fadel Mustapha, Coordonnateur général USA, chargé des affaires administratives et financières.
    2- Abderrahmane Mekkaoui, Responsable des affaires politiques et porte parole du journal, Alias Ben-Younes Télémçani.
    3- Abouferras Jalil, Chargé de la programmation et les affaires techniques (entretien,…)
    4- Fadile Noureddine, Journaliste basé à Casablanca
    5- Yassine Kerdoudi, Journaliste basé à Casablanca
    Toutes les personnes indiquées travaillent dans l’anonymat et le secret absolu et portent des surnoms.
    Ce journal se classe actuellement le quatrième dans la presse écrite arabe et francophone en Algérie. Il est devenu le porte parole de toute l’opposition algérienne toutes tendances confondues (islamiste, laïc, nationaliste, officiers libres, etc..).
    C’est une véritable arme politico-médiatique contre les ennemis du Maroc. Sa popularité dans toutes les couches sociales dépasse les pays du Maghreb, du Sahel, de l’Europe et de l’Amérique du Nord : 1,5 millions visiteurs/jour et 3000 commentaires/jour. Il a pu tenir pendant deux ans sans financement ni mécène malgré les offres alléchantes venues du DRS sous forme de sociétés de communication basées à Doubai ou à Paris (sa valeur marchande dans le marché des médias électroniques est 1.5 million $ !!).
    Etant donné la sensibilité d’autres informations concernant ce sujet qui relève de la sécurité nationale, je vous demande de bien vouloir donner vos instructions à votre Chef de Secrétariat de prendre contact avec nous avant l’écroulement de ce dispositif précieux, qui sert notre CAUSE NATIONALE et notre COMBAT contre l’hégémonie et le séparatisme, Combat qui se situe au niveau du verbe et de l’image. Ce journal est un véritable fer de lance de la mobilisation de la société civile et de la diplomatie populaire mené par Sa Majesté le Roi que Dieu le Glorifie.
    Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Général, l’assurance de ma très haute considération. 
  • Palencia : 500 chandals para el Sahara

    La Asociación de Amigos del Pueblo Saharaui de Palencia ha recibido una donación de 10 cajas de ropa deportiva del colegio « Los Agustinos » de Madrid. En total, 500 chandal que serán evniados al Centro de Secundaria de Dajla, en los Campamentos de Refugiados Saharauis de Argelia.
    Así, señalan desde la asociación, « los 425 alumnos y los 30 profesores del Centro de Secundaria de Dajla, en los Campamentos de Refugiados Saharauis de Argelia, construido por esta Asociación en 2011, con financiación de la Excma. Diputación Provincial de Palencia, tendrán su equipamiento deportivo, gracias a las gestiones realizadas por miembros de esta AAPSP ».