Mois : octobre 2014

  • Triple engagement de Mohamed VI avec Obama sur le Sahara

    Ignacio Cembrero
    Lors de sa visite de travail à Washington, il y a un an, le roi Mohamed VI du Maroc a pris un triple engagement discret auprès de son amphitryon, le président Barack Obama, sur le Sahara occidental. Le communiqué officiel n’a pas repris cela.
    L’accord signé a été mis à la lumière grâce à Chris Coleman, un profil Twitter anonyme qui a divulgué il ya quatre semaines des dizaines de documents confidentiels de la diplomatie marocaine. L’accord est défini par un câble que l’ambassadeur adjoint du Maroc auprès de l’ONU, Abderrazzak Laassel, a envoyé le 1er Août dernier à son ministre en lui rendant compte de la conversation avec son homologue américaine Rosemary DiCarlo.
    Un an plus tôt, en Avril 2013, l’ambassadrice américaine à l’ONU, Susan Rice, a tenté de modifier la résolution que le Conseil de sécurité vote chaque année au mois d’Avril sur le Sahara de proroger pour prolonger le mandat de la MINURSO, le contingent de casques bleus déployés dans l’ancienne colonie espagnole. Rice a proposé d’amplifier ses compétences pour qu’elle puisse s’occuper des droits de l’homme, mais Rabat, appuyée par plusieurs capitales européennes, l’a refusé.
    Sept mois après, l’administration Obama est revenu à la charge avec d’autres idées et a arraché un triple engagement du monarque. Le roi a accepta d’établir un programme de visites sur le Sahara du Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme; légaliser le grand nombre d’ONG sahraouies et renoncer à faire juger les civils sahraouis, et les marocains, par des tribunaux militaires.
    Dans quelle mesure Mohamed VI a respecté son engagement? Eric Goldstein, qui est le directeur adjoint pour la région de l’ONG Human Rights Watch (HRW) et qui a une grande connaissance du Maroc, répond à la question. « Le bilan des événements depuis lors par rapport aux visites pour enquêter sur les droits de l’homme est positif», répond-il. « Rapporteurs spéciaux et délégations ont pu s’y rendre et travailler dans de bonnes conditions», dit-il.
    Le deuxième point, cependant, n’a pas été accompli. « Le Maroc n’a pas légalisé au Sahara occidental à aucune association dont il soupçonne l’orientation ou le leadership hostile à sa présence dans ce territoire, » répond Goldstein. Les plus touchées sont deux ONG de défense des droits de l’homme: CODESA, dirigée la célèbre militante Aminatou Haidar et l’ASVDH, où une autre femme, Ghalia Djimi, joue un rôle de premier plan.
    Sur le troisième point, la valoration de Goldstein est ambiguë: «Le projet de loi [pour finir avec les tribunaux militaires] est bon, mais n’a pas encore été formellement adopté ». Mohammed VI a présidé, en Mars, le Conseil des Ministres qui a approuvé la modification des compétences de la justice militaire, mais celle-ci n’a pas encore été traitée par le Parlement et donc elle n’est pas en vigueur.
    Le dernier grand procès de civils par des militaires a eu lieu en Février 2013. Vingt-cinq Sahraouis ont été condamnés à des peines allant de deux ans de prison á la perpétuité. Le tribunal les a reconnus coupables de la mort de onze policiers antiémeutes marocains lors du démantèlement du camp de protestation sahraoui de Gdim Izik en Novembre 2010, près de El Aaiún. Amnesty International et HRW ont violemment critiqué le manque de garanties procédurales pour les accusés.
    Plus récemment, en Février, un jeune malien de 18 a été aussi jugé par un tribunal militaire à cause de sa participation dans un jet de pierres contre un policier marocain qui a décédé aux portes de Melilla où les migrants essayaient de sauter sur sa clôture.
    Les exigences formulées par l’administration Obama au souverain alaouite peuvent apparaître, du point de vue des droits humains, petites ou timides, mais aucun pays européen, parmi ceux qui entretiennent des relations étroites avec le Maroc, a osé les faire.
    Traduction non officielle de Diaspora Saharaui
  • Tensiones entre Marruecos y EEUU por el tema del Sahara Occidental

    Según el sitio argelino algeriepatriotique.com, las relaciones entre EEUU y Marruecos no pasan por el mejor momento debido a la cuestión del Sahara Occidental, una región sobre la que Marruecos afirma su soberanía desde que tomara el control de la misma en 1975 tras la retirada de las tropas coloniales españolas, pero para la que un movimiento independentista apoyado por Argelia, el Frente Polisario, reclama la independencia a través de un referéndum de autodeterminación. Una parte de la población saharaui vive en campos de refugiados en la región argelina de Tinduf.
    Los diplomáticos marroquíes en la ONU no han dado todavía una respuesta al Secretariado de la ONU acerca de la visita al Sahara Occidental de Christopher Ross, un alto funcionario del gobierno de EEUU y diplomático de ese país que se convirtió en enero de 2009 en el enviado del secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, para la Misión de Naciones Unidas para el Referéndum en el Sahara Occidental (Minurso).
    Los diplomáticos marroquíes no han respondido tampoco a la petición de una entrevista de Kim Bolduc que ha sido nombrada recientemente representante especial del secretario general de la ONU y jefa de la Minurso. Ellos han manifestado, sin embargo, al gobierno marroquí el mensaje de “inquietud” de Washington expresado por la embajadora adjunta de EEUU en la ONU, Rosemary Dicarlo, en lo que se refiere a la limitación por parte de las autoridades marroquíes del movimiento del personal de la ONU y de la Minurso en la región del Sahara Occidental y los obstáculos planteados por Marruecos a la visita de Ross a la región.
    Los norteamericanos exigen al gobierno marroquí que muestre su apoyo a Kim Bulduc, deje de prohibir la actividad de las ONGs en el Sahara Occidental, ponga fin a los juicios de civiles en tribunales militares y permita las visitas regulares de expertos del Alto Comisionado para los Derechos Humanos al Sahara Occidental.
    El pasado año, Marruecos anuló las maniobras militares conjuntas con EEUU “León Africano 2013”, que iban a tener lugar en la ciudad marroquí costera de Agadir. Según los medios, Marruecos tomó esta decisión para expresar su malestar por la decisión de EEUU de pedir la extensión del mandato de la Minurso en lo que se refiere a la vigilancia de los derechos humanos en el Sahara Occidental.
  • “El Muro es la versión marroquí del apartheid”

    Durante III jornadas universitarias sobre cultura saharaui en Murcia, Gaici Nah miembro del equipo de coordinación de la campaña internacional contra el muro de la ocupación marroquí en el Sáhara Occidental impartió el pasado 28 de octubre una conferencia en la Universidad de Murcia, bajo el Titulo “El Muro marroquí: La versión marroquí del apartheid.
    El ponente detallo la construcción que, en diferentes fases, fue levantando Marruecos en los años de los ochenta contra el ejército Saharaui, hasta alcanzar los 2.700 Km. de longitud, lo que le convierte en el más largo del mundo tras la Gran Muralla China, dividiendo a todo un país y su pueblo de norte a sur. El régimen de Marruecos “clono” la idea del muro basándose en otras experiencias que brillaron en el antaño por su fracaso.
    Explico también, que tanto en los campamentos como en los territorios ocupados, y también en los territorios liberados, los Saharauis viven traumatizados por el mantenimiento de esta obra en pie, ya que además de matar, y/o herir a inocentes personas siembra pánico y pavor entre la población civil. Y alarga el refugio y exilio de los Saharauis
    Marruecos, y muy lejos de disminuir el número de afectados, y de limpiar al territorio de esta lacra, se niega rotundamente a prohibir el uso de las minas terrestres, puesto que los saharauis continúan sufriendo las consecuencias ya que las minas alrededor del muro, no están señalizadas y, muchas veces, coinciden con las áreas donde pastan los animales domésticos, o donde existen las pocas fuentes de agua.
    El coordinador de la red de estudios sobre los efectos de minas terrestres y muros en el Sahara occidental ( REMMSO), cree que la acción civil y social y las reivindicaciones a nivel internacional son elementos esenciales para derribar el muro de la ocupación marroqui y lamenta que Marruecos haga caso omiso a estas peticiones, pidiendo a la comunidad internacional que se asume a la campaña internacional contra el muro de la ocupación marroquí.
  • Indics et chair à canon

    Par M. Aït Amara
    C’est qu’ils sont culottés nos voisins marocains ! Pays misérable, vivant de la mendicité auprès des monarchies du Golfe et de l’Union européenne à qui ils tendent la main et d’autres parties du corps, Etat voyou qui pille les richesses de territoires qu’il occupe en flagrante violation du droit international, le Maroc se découvre un nouveau «déguisement», en poussant l’outrecuidance jusqu’à se mettre dans l’habit d’une puissance régionale. On apprend, en effet, par le truchement des médias du Makhzen, que Rabat est «disposé à aider militairement le Bahreïn» après avoir «aidé» (donc) les Emirats et l’Arabie Saoudite. «Le grand frère égyptien a désormais d’autres chats à fouetter à l’intérieur de son pays et sur ses frontières avec la Libye et Israël, peinant à assurer la sécurité des Etats du Golfe. Le Maroc est déterminé à combler ce vide et se porte volontaire. Après l’Arabie Saoudite et les Emirats, Rabat pourrait envoyer des unités de son armée et des équipes de ses services de renseignements assurer la protection de la petite monarchie du Bahreïn contre les menaces de Daech», lit-on dans un de ces nombreux sites marocains travestis, qui révèle maladroitement que cette «coopération militaire» ne concerne pas la lutte antiterroriste, puisqu’elle a «un cadre juridique qui la régit depuis 2012» ; c’est-à-dire qu’elle est antérieure à l’apparition de ce mouvement terroriste volontairement surmédiatisé. Qu’une monarchie vole au secours d’une autre, cela n’a rien d’étonnant. Mais de là à faire croire aux citoyens marocains que leur royaume dispose des moyens nécessaires pour aider des pays dont les armées occupent les premiers rangs dans les classements mondiaux, il y a un pas que nous ne franchirons pas. Le Makhzen n’aura, bien sûr, pas le courage d’avouer à ses concitoyens que, d’abord, cette «coopération» n’a aucun rapport avec une quelconque supposée «aide» marocaine, mais qu’elle représente, en réalité, un retour d’ascenseur obligatoire vu les forts crédits accordés par les monarchies du Golfe à ce pays aux caisses vides, pour éviter que le richissime Mohammed VI ne se fasse renverser par ses sujets affamés. Il ne lui avouera pas, non plus, que cette «aide» ne consiste, en fait, qu’en l’envoi d’effectifs dont ces pays manquent cruellement. Des effectifs qui, comme l’indiquent les médias marocains qui parlent de «coopération dans le domaine des renseignements», serviront d’indics à la police et à l’armée, là où ils seront déployés. Hormis cette tâche avilissante, le Maroc est incapable d’offrir grand-chose en retour à ses bienfaiteurs.
    M. A.-A.
  • El territorio del Sáhara Occidental y sus intereses económicos : Reflexiones para España

    Resumen:
    Este artículo analiza los intereses económicos -petróleo, fosfato y pesca- del Sáhara Occidental. En primer lugar, se estudia la explotación de los recursos durante el periodo de la colonia española y como se realizó la transferencia a Marruecos. Posteriormente, se repasan los principios de la legislación internacional por la que cual la explotación de recursos en territorios no autónomos está sujeta a limitaciones derivadas de la regulación internacional. Finalmente se analiza la actual explotación de los recursos naturales y los intereses españoles en ellos, ya sean directos o indirectos. 
    INTRODUCCIÓN 
    Los Acuerdos de Madrid1 de 1975 establecieron que la administración del territorio del Sáhara español2 se haría de forma compartida entre España, Marruecos y Mauritania. De facto, actualmente el territorio es gestionado por Marruecos, si bien las Naciones Unidas lo consideran un territorio no autónomo. 
    El interés de Marruecos por el Sáhara español reside en causas muy diversas, que comprenden desde motivos políticos (construcción del Gran Marruecos)3 a económicos,
  • El Foro organiza una mesa redonda sobre cooperación internacional en el Sahara Occidental

    Moderada por Conrado Navalón, se enmarca dentro de las II Jornadas Universitarias sobre la Cultura Saharaui en la Universidad de Murcia.
    El Foro por el Pensamiento y el Diálogo de Cieza llevará a cabo hoy jueves, 30 de octubre, a las 20 h en el Aula de Cultura de Cajamurcia, una mesa redonda bajo el título ‘Cooperación internacional con el Sahara Occidental y la explotación de recursos naturales’ y en la que intervendrán Braim Mokhtar, ministro de Cooperación de la RASD, Buchraya Hamudi Beyun, miembro del secretariado nacional del Frente Polisario y Lola Vicente Quiles, concejal de Bienestar Social del Ayuntamiento de Molina, todo ello moderado por el profesor de psicología de la UMU, Conrado Navalón.
    El conflicto del Sahara Occidental, provocado por la ocupación marroquí del territorio saharaui tras el abandono español de su colonia en 1976 sin aplicar el principio de descolonización exigido por la ONU, supuso un largo exilio para gran parte de la población saharaui, que fue desplazada huyendo de la persecución del ejército marroquí. Ante esta situación parte del Estado Saharaui en el exilio administra los campamentos de refugiados en territorio argelino.
    La explotación ilegal de los recursos naturales saharauis, fundamentalmente pesca y fosfatos, desgraciadamente juega un papel esencial para el reforzamiento de la presencia marroquí en el territorio.
  • Periodistas norteamericanos, británicos y franceses, a sueldo del servicio de inteligencia marroquí

    El servicio de inteligencia exterior marroquí, la Dirección General de Estudios y Documentación (DGED), que dirige Yassine Mansouri, ha tenido en nómina a periodistas norteamericanos, británicos y franceses, a los que pagaba por vincular al Frente Polisario con el terrorismo yihadista.
    El encargado de reclutar a los periodistas y hacer los pagos era Ahmed Charai, director del semanario L’Observateur du Maroc, en el que precisamente se publicó que José María Aznar era el padre de la hija de la exministra francesa Rachida Dati. Por esta falsa noticia, la Audiencia Provincial de Madrid condenó al director del semanario a abonar a Aznar 90.000 euros por « daños morales ».
    Estas revelaciones, contenidas en documentos secretos marroquíes, han sido hechas por el hacker que firma como “Chris Coleman” y recopiladas en su blog “Desde El Atlántico” por el Catedrático de Derecho Constitucional de la Universidad de Santiago de Compostela Carlos Ruiz Miguel, bajo el titulo “Wikileaks del majzen: graves secretos del régimen marroquí al descubierto”.
    Los periodistas Richard Miniter y Joseph Braude trataban de transmitir falsamente a la opinión pública norteamericana que los saharauis (el Frente Polisario) tenían conexión con el “terrorismo yihadista”. También se menciona la publicación The National Interest editada por el “Center for the National Interest”, según la síntesis hecha por el periodista peruano Ricardo Sánchez Serra, especialista en temas saharauis y árabes. (Sánchez Sierra recibió a primeros de 2014 la solidaridad de la “Fundación ÉTICA Periodística” de Perú, que denunció a la embajada marroquí en Lima por difundir un correo para desprestigiar el trabajo de este periodista, así como haber presionado a directores de medios de comunicación para que no publicaran informaciones o entrevistas con diplomáticos saharauis).
    Miniter atacaba siempre a Argelia y los saharauis, y elogiaba a Marruecos. En un documento se indica que recibió 60.000 dólares –además de lujosos viajes a Marruecos- y escribía en el The New York Times. Braude hacía lo mismo, además de informar a Rabat de cómo neutralizar a los periodistas pro saharauis, en un documento se indica que su medio The National Interest recibió 25.000 dólares.
    En otros archivos se apunta que Charai –que fue detenido y sentenciado en Estados Unidos por ingresar con mucho dinero sin declarar- dio 15.000 dólares al Washington Times (15 de julio de 2008), 25.000 dólares a Foreign Policy Research Institute, (16 de setiembre de 2008), 10.000 dólares a “Search for Common Ground”, fechado el (29 de septiembre de 2011). Además, Ben Evansky (Fox News) y Bender (Boston Globe).
    En Gran Bretaña, Charai dio, asimismo, 49.500 libras esterlinas a “The Financial Times” (27 de octubre de 2011). En Francia al profesor Henri Louis Védie y al periodista Vincent Hervoue de televisión “LC1″. Pagaba 6.000 euros por artículo, y dio a otro un anticipo de 38.000 euros “porque tenía que mudarse”. Mireille Duteil y Dominique Lagarde, son mencionados. Del mismo modo, pagaba a varias entidades que publican artículos e “informes” contra los saharauis.
    El servicio de inteligencia marroquí montó , para desinformar a la opinión pública, dos agencias de noticias en África: Argelia Times y “Agence de Presse Africaine”, cuyo miembro del directorio es el mauritano Abdallahi Uld Mohamedi, presidente a la vez de Sahara Medias, que apoya al terrorismo yihadista.
    En todos los casos elogiaban a Marruecos y atacaban a Argelia y al legítimo representante del pueblo saharaui reconocido por las Naciones Unidas, el Frente Polisario.
    Yassine Mansouri (1962) es el jefe del espionaje exterior marroquí, la Dirección General de Estudios y Documentación (DGED), desde 2005. Cercano a Mohamed VI, con el que estudió en el colegio real, se formó sobre temas de seguridad en EEUU; fue director de la agencia de prensa oficial MAP y estuvo en el Ministerio de Interior en dos ocasiones.
    En el diario El Mundo Ignacio Cembrero ha recogido, también, telegramas difundidos por el tuitero Chris Coleman que “revelan que Marruecos y la ONU, respaldada por EEUU, viven una especie de bronca permanente a causa de la antigua colonia española”, como las amonestaciones que el embajador de Marruecos ante Naciones Unidas, Omar Hilale, hizo a Hervé Ladsous, secretario general adjunto para las operaciones de mantenimiento de paz, en Nueva York, el 26 de abril:
    La secretaría general de la ONU « deberá asumir la responsabilidad en caso de desplome del proceso político y la marcha de la MINURSO [contingente de cascos azules] del Sahara », advirtió Omar Hilale. Esto podría desembocar en una « explosión bélica », le respondió consternado Ladsous. El embajador asintió y añadió: « Será exclusivamente de la responsabilidad de la secretaría que (…) hace todo para avivar la tensión y desestabilizar la región lo que será sin duda aprovechado por la nebulosa terrorista de Al Qaeda » que tan asentada está en el Sahel.
    Cembrero escribe que “aunque la prensa de Casablanca apenas ha escrito sobre las filtraciones, en las altas esferas del país se vive en un clima de crisis ante lo que consideran una operación de gran envergadura para torpedear su estrategia tendente a afianzar la ‘marroquinidad’ del Sáhara Occidental del que España se retiró hace 39 años. Los servicios secretos marroquíes han abierto una investigación sobre la filtración que, sospechan, tiene su origen en Argelia”.
    Ignacio Cembrero completa así su información:
    A la tensa relación de Rabat con Naciones Unidas y, en menor medida, con Washington, se añade al conflicto que desencadenó con París a finales de febrero y que aún persiste. “Con sus dos vecinos africanos, Argel y Nuakchot, las autoridades marroquíes mantienen también malas relaciones crónicas. Por último se acaban de enfadar con El Cairo porque tuvo, el pasado fin de semana, un gesto hacia el Frente Polisario. En su entorno político Marruecos solo tiene trato cordial con un país: España”.
    « Marruecos expresa su profunda decepción, su autentico enfado y su total incomprensión ante el contenido sesgado y tendencioso del informe » del secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, sobre el Sáhara. Con esta contundencia se expresó, por ejemplo, el 18 de junio una delegación de alto nivel marroquí en Nueva York. El informe fue enmendado antes de ser sometido al Consejo de Seguridad.
    La gresca tiene consecuencias prácticas. La canadiense Kim Bolduc, la nueva jefa de la MINURSO (contingente de la ONU en el Sáhara) nombrada por Ban Ki-moon en mayo, no ha podido tomar posesión de su cargo. Rabat la veta porque sospecha que tratará « de inmiscuirse en cuestiones de derechos humanos que no son de su incumbencia ».
    « EEUU lidera el proceso político para encontrar una solución » al conflicto del Sáhara, le recordó, el 28 de agosto, David Dunn, el embajador norteamericano ante la ONU, a su homólogo marroquí. A continuación le expresó su « preocupación » por el veto marroquí a que Bolduc viaje a Sáhara. Washington hizo al menos otras dos gestiones parecidas, pero Rabat no cedió.
    A principios de ese mismo mes la embajadora adjunta, Rosemary Dicarlo, ya había recordado a los marroquíes no solo el caso de Bolduc sino que había que legalizar « a más ONG originarias del Sáhara », es decir a las que son afines al independentismo, y « poner fin a los juicios de civiles [saharauis] por tribunales militares ». « Los avances son muy lentos », se lamentó. Todo esto había sido, sin embargo, acordado durante la visita del rey Mohamed VI a Washington en noviembre de 2013.
    Si a Bolduc hay que impedirle ejercer su cargo, al diplomático estadounidense Christopher Ross hay que descabalgarle de su puesto de enviado personal de Ban Ki-moon para el Sáhara. Desde finales de la primavera ha solicitado hacer una gira por el Magreb, pero Rabat no tiene prisa por recibirle.
    Contra Ross
    « Ross ha demostrado su pronunciada hostilidad hacia Marruecos », resalta el informe marroquí que marca la línea a seguir sobre el Sáhara hasta abril de 2015. « Sin enfrentarse abiertamente a él se trata de desacreditarle », aconseja. « Sin convertirle en una víctima hay que forzarle a renunciar a su misión (…) » mediante la aplicación de una retahíla de medidas.
    Consisten, por ejemplo, en « reducir al máximo sus viajes a Marruecos » y, si se producen, « que sea recibido a un nivel intermedio ». También habría que propagar en « círculos oficiosos (periodistas, universitarios, parlamentarios etcétera) un mensaje escéptico » sobre Ross: « ¿Es él el hombre de la situación? ». El embajador Hilale le describe como un alcohólico torpe que tiene dificultades para ponerse la chaqueta.
    Para sustituirle Rabat tiene ya un candidato, Athar Khan, actual jefe de gabinete de Antonio Guterres, Alto Comisionado de la ONU para los Refugiados. « Está interesado y motivado », escribe a su ministro el embajador Hilali el 31 de agosto. Además Athar Khan ha hecho innumerables favores a Marruecos como, por ejemplo, arreglárselas para que durante su visita a Ginebra en 2013 Ross fuese recibido por funcionarios de bajo nivel en el Alto Comisionado.
    En esa tarea de desprestigiar a Ross, la diplomacia marroquí contó con la ayuda del ministro español de Asuntos Exteriores, José Manuel García-Margallo. « Sería bueno que avanzase en el dosier más rápido y se centrase en los temas centrales de ese dosier en vez de perderse en temas accesorios », declaró sobre Ross el ministro español en Rabat, en junio de 2012, justo después de que las autoridades de Marruecos iniciasen su primera campaña contra él.
  • Le Maroc veut acheter le ralliement du Panama à ses thèses contre quelques containers de phosphate volé

    Il lui a offert gracieusement 3 000 tonnes de fertilisants (156 conteneurs), provenant des gisements de Bou Crâa, une ville du Sahara Occidental, sous occupation marocaine.
    Mais cela ressemble à ce que l’on appelle un «cadeau empoisonné». Les 156 conteneurs de fertilisants qui ont été livrés depuis plusieurs mois se trouvent, à ce jour encore, en souffrance dans un port panaméen. Ce don a été accordé avant l’investiture, le 1er juillet 2014, de l’actuel président panaméen, Juan Carlos Varela, élu le 4 mai dernier, et la mise en place du nouveau gouvernement du Panama. C’est, visiblement, une combine concoctée par l’Agence marocaine de coopération internationale à travers l’ex-ambassadeur panaméen à Rabat qui a géré cette affaire sans en faire part à personne dans son ambassade ni informer son successeur.
    Résultat : le ministère panaméen des Relations extérieures qui vient à peine de s’enquérir de ce don et n’en avait jamais été informé auparavant se retrouve avec une fâcheuse affaire sur les bras, car il s’agit de payer, aux autorités portuaires privées, les frais d’entreposage qui s’élèvent à un million de dollars. Cette histoire rocambolesque a été révélée par un hacker marocain qui vient de dévoiler sur la toile des documents confidentiels du ministère marocain des Affaires étrangères. Selon cette source, le gouvernement panaméen, dans l’impossibilité de régler la facture, et pour arrêter les dégâts – le montant à payer augmente avec la durée de l’entreposage -, a proposé au Maroc de vendre… ce don à une compagnie privée à un prix dérisoire juste pour récupérer le million de dollars et s’acquitter des frais d’entreposage.
    La vice-présidente et ministre des Relations extérieures du Panama, Mme Isabel de Saint Malo de Alvarado, en a parlé au ministre marocain des Affaires étrangères, en marge des travaux de la 69e session de l’Assemblée générale des Nations unies. Comme dans toutes les affaires scabreuses, c’est naturellement l’opacité sur toutes les étapes de la transaction et tout cela laisse penser aux procédés utilisés par la mafia qui agit de cette manière pour couvrir ses activités de blanchiment. Il s’agit de se débarrasser des pièces administratives compromettantes liées à cette livraison de phosphate qui est devenu encombrant sur les quais d’un port panaméen.
    Extraction illégale de posphate par le Maroc à Bou Crâa. D. R.
    Le don de phosphate pour le Panama est dans le même registre que la corruption de journalistes occidentaux, ces mercenaires de la plume payés par le Makhzen pour dénigrer l’Algérie. C’est un «axe» qui fait partie de la démarche marocaine comme on peut le lire dans un des documents confidentiels dévoilés par le hacker : «Distiller au niveau des relais officieux (journalistes, universitaires, parlementaires, etc.), un message sceptique à l’égard de l’EP (est-il l’homme de la situation ? Peut-on faire le renouveau du processus politique avec le même EP ?, etc.)». «EP» veut dire «envoyé personnel» et, tout le monde l’aura compris, c’est Christopher Ross qui est visé.
    Houari Achouri
  • ONU : Marruecos a la defensiva

    El 10 de abril pasado, y de acuerdo con sus resoluciones y a petición del SG de la ONU, Ban Ki-moon el Consejo de Seguridad se reunió a puerta cerrada para discutir la cuestión del Sáhara Occidental. Christopher Ross, el Enviado de la ONU para el Sahara Occidental debía someter al Consejo los progresos realizados en sus contactos con las partes. Sin embargo, la realidad impone que el diplomático americano, ante la ausencia de avances, su ponencia se limitó más bien a describir los obstáculos que impidieron que pueda continuar su misión.
    En efecto, Marruecos se negó a seguir recibiendo al Enviado Personal del SG de la ONU para el Sáhara Occidental sin que se le garanticen previamente una serie de condiciones tendentes a limitar las prerrogativas de la MINURSO y del personal de la ONU.
    El Consejo de Seguridad también escuchó el informe del francés Hervé Ladsous, el Secretario Adjunto para las Operaciones de Paz y Kim Bolduc, la Enviada Especial para el Sahara Occidental y jefa de la MINURSO a la que Marruecos impide entrar en el territorio.
    Ninguno de los tres hizo comentarios a la prensa para no echar leña a un fuego ya demasiado intenso que consume las relaciones entre Marruecos y la ONU. Tensión que se hace mucho más fuerte a raíz del descubrimiento de las prácticas de corrupción llevadas a cabo por el Reino Alauita en las oficinas de la ONU en Ginebra por el actual embajador de Rabat en la ONU.
    Los marroquíes que consideran el periodo comprendido entre Abril 2014 y Abril 2015 como “una etapa transitoria” ya no saben qué hacer no solamente con Christopher Ross y Bolduc, sino también con Estados Unidos y Francia, sus aliados más próximos y la Unión Africana que acaba de nombrar a Joaquim Chissano como enviado especial para el Sáhara Occidental.
    Mohamed VI, que no puede estar comprando apoyos indefinidamente, tendrá la inteligencia suficiente como para ir a tiempo hacia un referéndum de autodeterminación? El SG de la ONU no excluye la posibilidad de revisar por completo el marco de las negociaciones entre Marruecos y el Polisario si no hay progreso de aquí a Abril 2015. El tiempo de la verdad ha llegado y no se puede esquivar.
  • Las autoridades de ocupación marroquí archivan la investigación del caso Mahmoud Haidar

    Mahmoud Haidar, primo de la conocida activista saharaui Aminetou Haidar cuyo cadáver apareció el pasado domingo abandonado a varios kilómetros al oeste de El Aaiun, fue enterrado antes de ayer sin que la familia haya recibido el informe de la autopsia que revele la causa de su muerte, una vez que las autoridades marroquíes archivaron el caso y suspendieron la investigación oficial.
    Según fuentes cercanas a la familia, varios familiares han recibido presiones y amenazas de perder su empleo si mantienen su insistencia respecto al informe forense, mientras las fuerzas de ocupación mantienen un férreo cerco represivo a su alrededor.