Mois : septembre 2014

  • Le kif marocain arrive en tête : Importantes saisies de drogues aux frontières

    Le Maroc continue de  » déverser  » d’importantes quantités de kif sur l’Algérie. Pour le seul premier semestre de l’année en cours, les services de police ont saisi 36 tonnes de kif.
    La quantité réelle de drogues « exportées » par les barons de kif du royaume vers l’Algérie reste méconnue, puisqu’une bonne partie de la  » marchandise  » échappe à la vigilance des ser- vices de sécurité. Aucun jour ne passe sans que les services de sécurité, dont l’Armée populaire nationale, n’intercepte des trafi- quants de drogues avec de gros chargements. Une partie de cette drogue, généralement, la résine de canabis, est destinée à la consommation locale et une autre partie va transiter vers l’Europe. 
    Des filiales sont chargées de l’opération, assistées par des réseaux ayant des ramifications dans plu- sieurs pays. Face à la lutte sans merci opposée par les services de sécurité à ce marché, des trafi- quants marocains n’hésitent plus à s’aventurer sur le territoire national pour tenter de faire parvenir leur marchandise à bon port. Pas loin que la semaine passée, un baron de kif marocain a été arrêté à Tlemcen. Une wilaya considérée comme plaque tournante du trafic de kif en Algérie. 
    Par ailleurs une autre grosse saisie vient d’être opérée par les éléments de la sûreté nationale. Selon la Direction générale de la sûreté nationale, s’exprimant jeudi, dans un communiqué « les éléments de la Sûreté nationale ont réussi, lors d’une saisie record, à faire échec au trafic d’une quantité importante de cannabis de plus de 31 quin- taux transportée à bord d’un véhi- cule utilitaire ». « Cette quantité de drogue a été introduite par les frontières ouest du pays et dissimulée dans des colis », a précisé la même source. 
    Cependant, le trafic de drogues prend différentes formes et les saisies touchent aux différentes substances. En fait, force est de relever que 326.871 comprimés de psychotropes ont été saisis, à travers le pays, durant les six premiers mois de l’année, par les différentes brigades de lutte contre le trafic illicite de drogues et psychotropes relevant de la direction centrale de la police judiciaire (DPJ), a-t-on appris jeudi à Bechar dans le cadre des 55èmes journées d’information sur les services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). 
    Des quantités de plus de 32 grammes de cocaïne et de 337 grammes d’héroïne ont été également saisies, durant la même période, et ce au cours de 3.133 affaires traitées par les structures policières de lutte contre le trafic de drogues et psychotropes à travers les 48 wilayas du pays, précisent des cadres de la DPJ. Ces affaires ont permis l’arrestation de 4.143 individus pour trafic, com- mercialisation et détention de drogues illicites et qui ont été tous présentés à la justice, signale-t-on. Il est à relever par ailleurs, la gran- de implication de l’ANP dans la lutte contre le trafic de drogues notamment au grand sud du pays. Cela d’autant que des connexions ont été établies entre terroriste contrebandiers et autres trafi- quants, qui écume différentes régions du pays. M. A. C.
    Les Debats, 27/09/2014
  • COMME UNE LIVRAISON

    par Nordine Mzalla
    Quelques jours après un message atlantiste qui remettait en question la sécurité retrouvée en Algérie, voilà qu’on apprend qu’un ressortissant étranger a été kidnappé en haute Kabylie. 
    Or, s’il est encore trop tôt pour infirmer le caractère strictement terroriste du rapt, on peut déjà s’interroger au sujet des petits signes en débat sur la toile, parce qu’ils trahissent quelques anomalies. D’abord, il y a cette incroyable destinée d’un touriste à peine arrivé en Algérie la veille, et qui se retrouve le lendemain entre les mains de ravisseurs. 
    Ensuite, on peut aussi remarquer que le citoyen français, victime de cet enlèvement, venait du Maroc alors qu’on le sait originaire de Nice dans le sud-est de la France. Puis, on croit comprendre que les amis de ce guide de montagne, pressé de rejoindre le mont Tikjda, ont disparu dans la nature alors que la dépêche rapportant le kidnapping précisait que ces derniers ont été relâchés par les auteurs du rapt. 
    Assez d’éléments singuliers pour reconnaître que les circonstances de l’acte terroriste ressemblent plus à un scénario qu’à un réel incident sécuritaire. 
    Des internautes ont d’ailleurs eu la réaction spontanée de voir dans la malchance de monsieur Gourdel une mise en scène. Un guet-apens organisé, soit par quelques officines spécialisées dans la manipulation de la question du terrorisme international, soit par ses « amis » appartenant à un réseau subversif sinon à un groupe de bandits en quête de gros sous que pourrait rapporter une éventuelle rançon. 
    En effet, il n’est pas nécessaire de convoquer les experts de l’antiterrorisme pour constater que ni la tenue saharienne des deux « terroristes » qui encadrent l’otage français sur la vidéo, ni la couette colorée tirée en arrière plan sous un soleil visiblement au zénith, ne correspondent vraiment au standard d’El Qaïda ou de ses dissidents. 
    Parions alors que l’opération relève davantage d’une parodie dangereuse du mode opératoire de l’internationale islamiste que d’une réelle intervention de Daesh sur le sol algérien. La Kabylie, qui a été le théâtre de dizaine de kidnappings, compte un bon pourcentage de crimes du genre aux motivations exclusivement pécuniaires. 
    Espérons donc que les ravisseurs se ravisent sous la pression du ratissage de l’ANP, et qu’ils rendent sa liberté aussi vite qu’il l’a perdue au touriste français. Avant qu’une évolution tragique ne vienne compliquer la situation.
  • ONU : Presidentes de Sudáfrica, Zimbabwe, Tanzania por la autodeterminación

    En las intervenciones ante Asamblea General, los líderes africanos manifiestan su apoyo a la causa saharaui y la necesidad de descolonizar el Sahara Occidental con arreglo a la legalidad internacional y las resoluciones de la Asamblea General de la ONU y del Consejo de Seguridad.
    Fue el caso de los presidentes Zuma, de Africa del Sur, de Robert Mugabe, de Zimbabwe, y del Dr Jakaya Kikwete, de Tanzania.
    Los líderes africanos subrayaron la necesidad de que la ONU deje de evadir su responsabilidad y garantice el derecho a la autodeterminación del pueblo saharaui, al mismo que se planteaban interrogaciones sobre las causas deleterni impasse que predomina en el contencioso del Sáhara Occidental.
  • Un anuncio que no ayuda

    AUNQUE la aprobación de los Presupuestos de Andalucía para 2015, que es el elemento clave para la continuidad del Gobierno bipartito, parece avanzar a través de negociaciones discretas, PSOE e Izquierda Unida no dejan de chocar y airear sus diferencias acerca de la política a desarrollar en el mandato que decidieron compartir tras las últimas elecciones autonómicas. 
    Es una tendencia inevitable, dadas las divergencias evidentes entre las dos formaciones políticas de la izquierda, y que irá a más conforme se aproximen las confrontaciones electorales previstas, que exigen con naturalidad desmarcarse y subrayar sus respectivas identidades. 
    No obstante, algunas iniciativas de unos y otros van más allá de la normal discrepancia y pueden poner en peligro la unidad del Gobierno. Es el caso del anuncio, realizado el miércoles por el vicepresidente de la Junta, Diego Valderas (IU), de que se dispone a visitar en enero, en viaje oficial, los campamentos de refugiados saharauis, respondiendo a la invitación cursada en varias ocasiones por representantes del Frente Polisario, que lucha por la independencia del Sahara y su desvinculación de Marruecos. 
    Dicho anuncio sigue casi inmediatamente al viaje también oficial que hizo la presidenta de la Junta, Susana Díaz (PSOE), tras reanudarse el curso político para fomentar las relaciones económicas entre ambos territorios, siendo recibida en su transcurso por el rey Mohamed VI. Valderas, que en el reparto de tareas del Gobierno de coalición recibió las competencias en materia de solidaridad internacional y que ya visitó en enero de 2013 los territorios palestinos, ha declarado que el pueblo saharaui constituye una prioridad en los planes de solidaridad, necesariamente modestos, de la Junta de Andalucía. 
    No obstante, el anuncio ahora de una visita para la que faltan casi cuatro meses al mayor enemigo de Marruecos constituye un golpe a la política desplegada fuera de España por la presidenta Díaz, que pasa por fortalecer las relaciones con los gobernantes marroquíes, de seguro molestos con el viaje oficial de Diego Valderas a un territorio que consideran una provincia propia. 
    El caso es que el interés estratégico de Andalucía pasa por una buena relación con Marruecos (decisivo en cuestiones como la pesca andaluza, la inmigración, la lucha contra el terrorismo yihadista y el narcotráfico o Ceuta y Melilla) y eso debe ser una prioridad. Es uno de esos asuntos en los que el Gobierno de coalición que rige los destinos de Andalucía no puede permitirse el lujo de mostrarse dividido y en el que PSOE e IU han de ir necesariamente de la mano. El anuncio de Valderas no ayuda precisamente.
  • Elucubrations pas si absurdes

    par Ahmed Halfaoui
    Ça serait bien, il faut le dire, de délirer au même niveau, on fera au moins l’économie de cette argumentation interminable qui se brise contre un dogme jusqu’ici inexpugnable du sionisme. L’approche qui suit peut paraître ridicule, mais elle ne l’est pas plus que les thèses qui ont plongé un peuple dans une tragédie sans fin. 
    Les Palestiniens, pour être dans l’air du temps et se donner le moyen de répondre efficacement à la problématique de l’Etat juif, devraient accepter désormais la théorie judéo-raciste des sionistes. Au début bien sûr, il ne fallait surtout pas qu’ils entrent dans leur jeu, mais aujourd’hui, cela devient une opportunité inestimable. Ils doivent offrir en contre- partie de se plier au verdict de la science génétique, si celle-ci démontre la bonne foi de ceux qui se réclament des douze tribus issues du personnage Jacob/Israël de la mythologie biblique. Il sera toléré des marges d’erreur suffisantes, afin de prendre en charge les mélanges interethniques inopportuns qui auraient pu se produire au cours de l’Histoire. On prendra de même, pour que le cirque soit fermé, les Palestiniens aussi. C’est faisable et c’est réaliste. 
    Avec les méthodes statistiques, il est parfaitement possible d’opérer sur des échantillons repré- sentatifs des populations. On commencera par iso- ler et par identifier un génome juif type auquel seront rapportés les résultats obtenus. Si les sio- nistes ont raison on en aura une preuve irréfutable et on aura fait avancer le débat. C’est le risque principal. Le plus sûr est qu’il serait du domaine de l’ex- traordinaire que l’immigré russe soit de la même souche que les sépharades et du domaine du pro- bable que les bédouins du Néguev présentent le génome type. On ne poussera pas le cynisme jus- qu’à chercher les traces des Philistins, ceux qui ont légué leur nom au pays et que le « Dieu d’Israël » aurait voué à l’extermination au profit de  » son peuple « . 
    Il faut rappeler qu’il fut un temps, pas si lointain, où dans la  » communauté internationale  » on ne se gênait pas de faire dans ce qui a abouti, un peu tard, à l’Eugénisme. En ce temps, où un certain Cesare Lombroso, qui se permettait dans son pays, l’Italie, de dire que la race du Sud était inférieure à la race du Nord, a ouvert la voie aux colonialistes qui ont utilisé sa théorie pour dresser des typologies des populations asservies. 
    En ce qui nous concerne, ici, cela procède au contraire de la noble entreprise, de lever une équivoque qui n’a que trop duré. Au bout du compte, on n’aura qu’à travailler dans le sens voulu, depuis le début, par les parti- sans d’une  » Terre promise  » et de la pureté du  » Peuple élu  » de Yahvé. Ces deux escroqueries qui ont fait tomber dans le panneau des centaines de milliers de Juifs sans histoire et qui les ont trans- formés en oppresseurs paranoïaques. Qui ont découvert ou qui découvriront un jour, qu’ils sont les instruments de l’une des pires machinations criminelles que le monde ait connues et que les Nazis ne pensaient pas différemment des leaders sionistes. La victime n’ayant pas forcément l’apanage de l’innocence immaculée, si tant est qu’Israël réponde réellement au besoin de protection des Juifs et que ses promoteurs en aient vraiment la préoccupation. A. H.
    Les Débats, 27/09/2014
  • « La explotación por Marruecos del petróleo saharaui será una prueba para el derecho internacional, según el Financial Times

    Nadjib Hadded
    No cabe duda de que el saqueo de las riquezas saharauis por Marruecos constituye uno de los elementos más redhibitorios, si no el elemento más nocivo que obstaculiza la descolonización del Sáhara Occidental. El territorio, un poco más grande que el Reino Unido, y que acaba de salir de casi un siglo de ocupación española antes de ser colonizado de nuevo por los marroquíes en 1975, está lleno de recursos marítimos y de fosfatos en el momento en que se descubren importantes reservas de petróleo. Esto se convierte en mucho y por supuesto sigue estimulando la avaricia del reino marroquí , indirectamente, de empresas extranjeras dispuestas, con tal de que las rentas sean substanciales, a asociarse con quien sea, aunque sea un Estado que le da la espalda a la legalidad internacional.
    Después de eso, se vuelve fácil comprender por qué el Majzén opta por el incumplimiento de las resoluciones onusienses, el veredicto de la Corte Internacional de Justicia y la Unión Africana, conduciendo al fracaso, de esta manera, las negociaciones llevadas a cabo por el Enviado Personal del Secretario general de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross. Observadores bien informados creen que el principio de autodeterminación, el paro del saqueo y la protección de los saharauis en los territorios ocupados, legítimamente puestos en relieve por los saharauis constituyen las únicas soluciones legales del conflicto.
    Ningún país en el mundo, subrayan otros análisis, reconoce la soberanía de Marruecos sobre el Sáhara Occidental, que es considerado por la ONU como territorio no autónomo. Así, la huida hacia adelante marroquí causada, entre otras razones, por los recursos naturales, socava constantemente las negociaciones encaminadas a encontrar un terreno de entendimiento entre Marruecos y el Frente Polisario con el fin de celebrar un referéndum de autodeterminación justo y equitativo bajo la égida de la ONU. En este sentido, el cotidiano británico « Financial Times » acaba de poner de relieve « la batalla por el petróleo en la última colonia de África » ​. Esto en el marco de la explotación ilegal de los recursos naturales del Sáhara Occidental por Marruecos .
    El periódico señala que « cuando el buque de perforación « Atwood Achiever » comenzará, a finales de este año, a buscar petróleo en las costas del Sáhara Occidental, ya no se tratará sólo de pruebas geológicas, sino también de una operación que se sumergirá en un conflicto que data de 40 años ». El periodista Javier Blas señala « los problemas que podrían suscitar las prospecciones previstas por los grupos « Kosmos Energy », « Cairn Energy » y la compañía petrolera marroquí, en la costa del territorio saharaui ».
    En opinión del « Financial Times », esta prospección « permitirá de comprobar la fuerza del derecho internacional, es decir, en particular, » la opinión jurídica de la ONU del 2002, que estipula que la prospección en el territorio sería legal si se hace por el bien de los pueblos que viven allí (…) y en violación del derecho internacional si se hace caso omiso de los intereses y aspiraciones del pueblo del Sáhara Occidental « . Pero entonces una cuestión fundamental se plantea para conlcuir: ¿Es que, en 40 años de ocupación, el régimen marroquí ha movido un dedo para el pueblo saharaui. No, todo lo contrario!
    La Tribune des Lecteurs, 22/09/2014
  • Kosmos Energy se reúne con falsos miembros de la sociedad civil de Dajla

    Por un activista de la sociedad civil en la 

    ciudad ocupada de Dajla, Sahara Occidental 
    En un intento de hallar una coartada para justificar sus operaciones de perforación previstas en el Sahara Occidental ocupado, Kosmos Energy, una compañía petrolera con sede en los Estados Unidos, lleva a cabo en estos días, en las ciudades ocupadas, una serie de reuniones guiadas y supervisadas por las autoridades marroquíes y orquestadas por sus servicios secretos.
    Una delegación de Kosmos Energy organizó el 23 y 24 de septiembre de 2014, varias reuniones en la ciudad de Dajla, al sur del Sáhara Occidental, con varios responsables marroquíes y representantes de la sociedad civil pro-marroquí supuesta representar a la población saharaui. Al mismo tiempo, numerosas concentraciones y manifestaciones pacíficas exigiendo derechos socio-económicos y políticos fueron prohibidas y severamente reprimidas. La compañía petrolera estadounidense ha hecho todos estos encuentros con falsos representantes de la sociedad civil local que han sido seleccionados en función de su lealtad a la política colonial del Estado marroquí.
    Curiosamente, la delegación de Kosmos Energy se reunió con estos representantes, de los cuales algunos son antiguos contrabandistas que fueron condenados a penas de prisión cuando fueron capturados en flagrante delito mientras ejercían actividades en el seno del crimen organizado internacional. Otros son conocidos por su tráfico de drogas, de pertenecer a bandas de contrabando, mientras que otros todavía siguen perseguidos por la justicia por uso de cheques sin fondo, además de algunos ignorantes y analfabetos saharauis. Otros ni siquiera son saharauis y no tienen nada que ver con la población local, la mayoría de ellos son agentes de los servicios secretos marroquíes.
    Todos nos hacemos la pregunta: ¿Qué está haciendo Kosmos Energy? 
    El pueblo saharaui que vive bajo el yugo de la brutal ocupación marroquí y los suyos exiliados en los campamentos de refugiados en Argelia, condenan las acciones de Kosmos y llaman a su retirada inmediata. Las prospecciones petroleras de Kosmos Energy en el Sáhara Occidental ocupado son totalmente ilegales y moralmente contrarias a la ética.
  • Kosmos Energy s’entretient avec des faux membres de la société civile de Dakhla

    Par un activiste de la société civile dans la ville occupée de Dakhla, Sahara occidental

    Dans une tentative de trouver des alibis pour justifier ses opérations de forage prévues au Sahara Occidental occupé, Kosmos Energy, une société pétrolière dont le siège se trouve aux Etats-Unis, mène, ces jours-ci, dans les villes occupées, une série de réunions guidées et supervisées par les autorités marocaines et orchestrées par ses services secrets. 
    Une délégation de Kosmos Energy a organisé, le 23 et le 24, Septembre 2014, plusieurs réunions dans la ville de Dakhla, au sud du Sahara occidental, avec de nombreux responsables marocains et des représentants de la société civile pro-marocaine censée y représenter la population sahraouie. Au même temps, de nombreuses concentrations et manifestations pacifiques revendiquant des droits socio-économiques et politiques ont été interdites et cruellement réprimées. La compagnie pétrolière américaine a fait toutes ces rencontres avec des faux représentants de la société civile locale qui ont été sélectionnés en fonction de leur loyauté à la politique coloniale de l’Etat marocain.
    Curieusement, la délégation de Kosmos Energy a eu sa rencontre avec ces représentants dont certains sont des anciens contrebandiers qui ont été condamnés à des peines de prison lorsqu’ils ont été pris en flagrant délit alors qu’ils se livraient à des activités dans le cadre du crime international organisé. D’autres sont connus pour leur trafic de drogue, d’appartenir à des bandes de contrebande tandis que d’autres sont encore poursuivis par la justice pour utilisation de chèques sans fond, en plus de quelques sahraouis ignorants et analphabètes. D’autres participants ne sont même pas sahraouis et n’ont rien à voir avec la population locale, la plupart étant des agents de renseignement marocains.
    Nous, tous, nous posons la question : Que fait Kosmos Energy? 
    Le peuple sahraoui, vivant sous le joug brutal de l’occupation marocaine et les leurs exilés dans les camps de réfugiés en Algérie, condamnent les agissements de Kosmos et appellent à son retrait immédiat. Les prospections pétrolières de Kosmos Energy au Sahara Occidental occupé restent totalement illégales et moralement contraires à l’éthique. 
  • Les marocains, un peuple très flexible

    Il est très difficile de discuter avec un marocain sur la question du Sahara Occidental ou sur l’Algérie. Leur raisonnement est un copie conforme des thèses des officiels au Maroc. Même ceux qui appartiennent à l’opposition au Makhzen, ils sont plus royalistes que le roi lorsqu’il s’agit de discuter ces deux questions. Ils affichent une espèce de nationalisme pour le moins bizarre, au point qu’ils s’amusent de voir les forces de police réprimer la population civile sahraouie.
    Peut-être qu’être nationaliste et patriote au Maroc veut dire rallier le point de vue du Makhzen dans ces deux affaires. Prenons comme exemple l’histoire de la ville de Lagouira. Depuis la signature de l’accord de paix entre la Mauritanie et le Front Polisario, cette localité se trouve sous l’administration des autorités mauritaniennes. Malgré cela, les marocains s’obstinent à dire qu’elle est sous administration marocaine. Et tous les marocains répètent à l’unisson la fameuse expression « le Maroc, de Tanger à Lagouira ». 
    Dans la question des ambitions expansionnistes du Maroc et les relations avec l’Algérie, le peuple marocain et ses élites ont fait preuve d’une flexibilité sans égal.
    Les marocains ont applaudi le Makhzen lorsqu’il s’est opposé à l’indépendance de la Mauritanie en 1960 puis à son admission à l’ONU l’année suivante. Quand il l’a reconnu en 1969, ils ont tous trouvé cela très naturel, voire magnifique et personne ne s’est posé de questions. Ils ont même applaudi que le roi Hassan II partage le Sahara Occidental avec le régime Mokhtar Ould Daddah, le père de l’indépendance de la Mauritanie. 
    Pour les marocains, les sahraouis sont une poignée de « traîtres et de mercenaires à la solde de l’Algérie », mais quand le roi Hassan II décida, en 1989, de les accueillir dans son palais de Marrakech, aucun marocain n’a levé la voix contre cette décision. Dans cette rencontre, le roi du Maroc leur a proposé une large autonomie avec tous les pouvoirs sauf « le drapeau et le timbre ». Là aussi, tout le monde a loué la « vision du souverain » en dépit de sa contradiction avec les arguments de la « souveraineté et l’intégrité territoriale du Maroc ».
    Ainsi donc, les marocains sont unanimes à dire que le Front Polisario a été créé par l’Algérie pour combattre le Maroc. Ils ne veulent rien savoir des opérations militaires menées contre les espagnols depuis le 20 mai 1973. Et c’est justement le succès de son combat qui a fait réagir le roi du Maroc et la France qui avaient des visées sur les phosphates sahraouis.
    Pour les marocains, les sahraouis qui sont contre la marocanité du Sahara sont une minorité et la Cour de Justice de La Haye s’est prononcée en faveur des arguments marocains. Puisque les médias du palais l’ont affirme ! Pire encore, ces malheureux sont prêts à avaler ce gros mensonge de Benkirane selon lequel l’Algérie refuse d’ouvrir la frontière de crainte que les algériens découvrent le niveau de progrès réalisé au Maroc. 
    Vraisemblablement, être patriote au Maroc est synonyme d’être flexible par rapport aux thèses du Makhzen et de se soumettre au diktat du sultan, défendre sa politique et justifier ses exactions contre les sahraouis et ses attaques contre l’Algérie. Le problème est que cette flexibilité des citoyens marocains fait qu’ils soient faciles à embrigader contre les autres, comme c’était le cas contre les sahraouis et les immigrés subsahariens. Et contre les opposants au régime au Maroc.
  • Solidaridad con Scouts del Sahara Occidental

    Han sido ya varias las ocasiones en que La Roca del Consejo ha reflejado la situación en la que los Scouts del Sahara Occidental realizan escultismo.
    A pesar de las duras condiciones, el Movimiento Scout en el Sahara Occidental continúa creciendo de forma ostensible. Esto provoca una serie de necesidades para los miembros de la asociación, en lo que a uniformidad y simbología se refiere.
    Desde la Asociación de Scouts del Sahara Occidental se ha realizado un llamamiento al respecto, en el cual solicitan ayuda para uniformidad y simbología.
    El testigo ha sido recogido por algunos coleccionistas scouts a través de facebook. Actualmente, el proyecto se encuentra en proceso de rediseño de los logotipos iniciales aportados por la asociación saharaui.
    De esta tarea se está encargando Xuxo Guadix, scout y diseñador gráfico que, entre otros trabajos, ha realizado el diseño de la insignia del 12 Aniversario de La Roca. De los 7 logotipos rediseñados, 6 ya han sido aprobados por la asociación scout saharaui.
    En esta fase inicial, se ha creado una lista de distribución entre los interesados. Si deseas unirte, solo debes pinchar aqui, y enviar un correo electrónico.
    En la siguiente fase, con los diseños aprobados y el coste del proyecto, está previsto crear una web o grupo en facebook, comenzando así la divulgación de este proyecto.
    Desde La Roca del Consejo deseamos todo lo mejor a nuestros hermanos scouts del Sáhara Occidental.