
Mois : septembre 2014
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Sahara Occidental: le 23ème anniversaire du cessez le feu sous fond de tension.
En septembre 1991 prenait fin la lutte armée entre le front polisario et les forces marocaines au Sahara occidental. Un cessez le feu à durée indéterminée ainsi que la prévision d’un référendum sur l’autodétermination des Sahraouis ont été alors proclamés sous la médiation active des Nations Unis. Aujourd’hui ce fameux référendum, sans cesse repoussé, n’a toujours pas eu lieu, et les tensions sont toujours fortement présentes au moment du 23ème anniversaire de ce cessez le feu.
C’est en théorie la MINURSO, force d’interposition de l’ONU qui est en charge de l’organisation du référendum sur l’autodétermination du Sahara Occidental, mais Le Maroc considère qu’il n’est pas envisageable que ce territoire devienne un Etat indépendant et repousse à chaque fois l’organisation du référendum. Une telle attitude ne fait rien pour apaiser les tensions, surtout au sein d’un front polisario qui se sent offensé d’une part par le Maroc et d’autre part par les Nations Unis qui n’ont toujours pas tenu parole et juge encore que le plan de paix de l’ONU établi en 1991 est une arnaque, un énorme mensonge.Des tensions palpablesAlors que le 23ème anniversaire du cessez le feu a été fêté le 6 septembre dernier, les Sahraouis ont la rancune tenace envers l’ONU et notamment, Javier Perez de Cuellar, secrétaire général en 1991, accusé d’avoir été corrompu par les marocains car il n’a pas tenu sa promesse d’organiser dans les six mois qui ont suivis le plan de paix un référendum sur l’autodétermination. Au banc des accusés on retrouve aussi la France. Une France à qui le front Polisario reproche de soutenir la colonisation marocaine du Sahara Occidental par nostalgie coloniale.Par ailleurs, le coordinateur sahraoui avec la MINURSO, M. M’hamed Khadad, a réaffirmé à la veille de l’anniversaire du cessez le feu, que la mission des Nations Unis dans la région demeurait l’organisation en bonne et dut forme du référendum. Il a en ce sens critiqué l’attitude du gouvernement marocain, trouvant que sa tentative d’imposer « des solutions coloniales périmés » « reflète sa crainte des résultats de ce référendum et sa conviction de l’attachement du peuple sahraoui à son unité autour de ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance ».Abdeslam Loumadi, condamné à une peine de prison par un tribunal marocain après avoir manifesté en faveur de l’autonomie du Sahara occidental.Les tensions sont présentes car toute manifestation de sympathie envers l’indépendance du Sahar Occidental est fortement réprimée par le régime Chérifien. Ce dernier n’hésite pas à bafouer les droits de l’homme, envoyant en prison des pro Sahraouis, sans procès équitable. L’exemple d’Abdeslam Loumadi, qui a été condamné à une peine de prison par un tribunal marocain après avoir manifesté en faveur de l’autonomie du Sahara Occidental étaye ces propos. L’ONG Human rights Watch tente elle de faire pression d’un côté sur les autorités marocaines pour qu’elles cessent ce type de pratique, et d’un autre côté sur les gouvernement français et espagnol qu’elle juge ayant une responsabilité non négligeable dans ce qui se trame dans la région. Ce 23ème anniversaire parait donc être, plus que le symbole de la paix, celui de la soumission de force et continue du peuple Sahraoui au régime marocain qui refuse encore et toujours tout référendum sur l’autodétermination.ANTOINE POCHOLLE -
Le dialogue inclusif intermalien « parasité » par divers acteurs étrangers : Poker menteur !
Par Kamel ZaïdiIl faut dire aussi que le règlement de la crise malienne ne ferait pas le bonheur de tout le monde. Cette crise représente même une sorte d’alibi et de fond de commerce à plusieurs puissances étrangères pour interagir dans la région. Comme le craignait et le supposait notre journal dans de précédentes éditions, le dialogue inclusif malien, censé avoir repris à Alger depuis le premier de ce mois (après un premier report de près de deux semaines) continue de patiner dangereusement. Les raisons, hélas, en sont multiples, si bien que l’on en arrive à se demander si l’Algérie a eu raison de prendre sur elle de driver ce dialogue alors que tant d’acteurs ne veulent absolument pas que le Mali se sorte enfin de sa crise. Passons en revue tout cela pour comprendre à quel point la situation est compliquée, et se présente sous d’assez sombres augures.La presse malienne, celle de Bamako, qui exprime tout haut ce que les dirigeants du sud pensent tout bas, n’en finit plus de nous tomber dessus à bras raccourcis. Les griefs sont tout aussi multiples qu’injustifiés. Selon elle, donc, Alger aurait donné asile à Iyad Ag Ghali, le chef d’Ançar Sharia. Sans être sur que l’info que voici soit fondée ou pas, il est vrai que l’Algérie a toujours distingué entre les terroristes criminels d’AQMI (al-Qaïda au Maghreb arabe) et du MUJAO (mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest) et les touaregs musulmans qui se sont regroupés sous la bannière de Ghali, lequel avait fait, pendant un temps seulement, cause commune avec les autres islamistes, tant il était dépité par l’attitude de l’ancien président malien, Amadou Toumani Touré (ATT), soutenu en cela par la France. Son successeur, Ibrahim Boubacar Keita (IBK), après toutes les turpitudes traversées par le Mali ne fait guère mieux. La presse malienne nous reproche également d’imposer à ce dialogue de nouveaux acteurs sans même en informer Bamako. Or, cela est d’autant plus faux que notre pays, outre son rôle d’hôte en sa qualité de puissance régionale incontestée dans la région sahélo-saharienne, se refuse catégoriquement à s’immiscer dans les affaires internes des autres pays. Ces accusations, qui cherchent à torpiller le dialogue entrent dans le cadre de manipulation française, pour qui la poudrière malienne est le prétexte idoine pour garder ses soldats » bakhanisés » autour et dessus les lieux recélant les plus grandes richesses sous-terraines.De Serval à Bakhane ou comment la Françafrique tombe son masquePreuve en est que comme il n’existe pas de hasard en politique, ni en diplomatie, la visite à Alger d’une conseillère élyséenne à quelques jours du début d’ » Alger II » ne pouvait signifier qu’une chose : Paris cherche à imposer son droit de regard, pour ne pas dire plus hélas, sur ces négociations inclusives.Pour poursuivre avec la série d’éléments négatifs qui font craindre le pire, et qui menacent de torpiller ces négociations qui patinent gravement, il ne faut pas oublier que la France a posé son pied militaire au Mali, et qu’elle n’est pas prête d’en déménager. Alors qu’elle a toujours eu beaucoup d’ascendant sur Bamako, à telle enseigne que c’est sur son instigation que les deux anciens président, IBK et Alpha Oumar Conaré avaient refusé deux précédents accords de paix signés à Alger ; l’influence de la France sur le Mali a pris beaucoup plus de poids grâce ou à cause de cette présence militaire, qu’Alger avait toujours dénoncé. Il faut ajouter à tout cela la réunion des groupes rebelles touaregs au Burkina Faso afin d’accorder leurs violons quelques jours avant la reprise des pourparlers d’Alger. Le jeu double de Ouagadougou a pu influer négativement dans la recherche d’un terrain d’entente entre les deux parties protagonistes, d’autant que les rebelles négocient en position de force, étant entendu que sur le plan militaire, ce sont eux qui ont défait et humilié l’armée malienne en un temps record, avant d’occuper le septentrion malien, qui représente les deux tiers du territoire de ce pays.Mais l’élément le plus grave dans cette série de paramètres pouvant faire capoter ces négociations inclusives réside très certainement dans le parasitage marocain. Rabat, qui a déjà partie liée avec les criminels du MUJAO et qui utilise le Sahel pour écouler sa drogue en quantités industrielles vers l’Europe, tente elle aussi, de faire échouer la médiation algérienne afin que l’instabilité, synonyme d’impunité, d’opacité et de poursuite de ces opérations délictueuses, pour empêcher Alger de mener à bien sa médiation. Une preuve ?Maroc : entre trafic de drogue, parasitage et manip terroristeSur invitation de Mohamed VI en personne, une délégation du MNLA (mouvement national pour la libération de l’Azawad), conduite par son secrétaire général, Bilal Ag Cherif, a été reçue par le » minable » ministre de la Communication marocain, Salah Eddine Mezouar, en date du 29 août passé. Outre les mauvaises influences, les faux conseils et même les tentatives de corruption que l’on peut subodorer (car la diplomatie marocaine ne » carbure » qu’à cela) cette énigmatique et anecdotique audience a eu pour effet de retarder de plusieurs jours la reprise de ce dialogue étant donné que la délégation du MNLA (groupe armé touareg le plus puissant présent sur le terrain) n’a pu se rendre à Alger dans les délais convenus.Cerise sur le gâteau, la violence ne s’est pas totalement estompée au nord du Mali. La mission d’Alger en devient trop délicate, pour ne pas dire carrément officielle. Preuve en est que six jours après la » reprise » de ce dialogue, les parties antagonistes en sont encore à s’échanger des accusations mutuelles, sans arriver à s’entendre sur un SMIG consensuel pouvant permettre la reprise effective de ce problématique dialogue inclusif… La » panne » de ce dialogue inclusif est telle que les auditions des » représentants de la société civile » sont reportées de jour en jour sous les prétextes les plus divers qui soient.Nous apprenons également, et c’est là une nouvelle particulièrement inquiétante, que le MNLA aurait été admis en tant que treizième membre de l’organisation des Etats africains émergeants. Il s’agit d’une organisation intergouvernementale qui défend l’autodétermination des peuples d’Afrique. Basée à Washington, cette organisation est membre observateur au sein de l’ONU. Si cette adhésion, qui aurait été formalisée depuis le 18 novembre passé, venait à se confirmer, l’avenir de l’Azawad malien risque d’être particulièrement sombre. Les conséquences sur les autres régions occupées par les tribus touaregs pourraient également être catastrophiques. La politique française au sein de ses anciennes colonies peut carrément être qualifiée aujourd’hui de criminelle.K. Z. -
Un ressortissant sénégalais révèle : «La police marocaine dépouille les migrants de leurs biens»
Un citoyen s’en’egalais battu par la police marocaine Algeriepatriotique : Vous avez lancé un appel à manifester devant l’ambassade du Maroc à Dakar pour dénoncer le «racisme ultra violent» que subissent les Subsahariens dans ce pays. Jusqu’où irez-vous dans votre action ?Demba Moussa Dembele :Ce n’était pas notre Forum qui avait appelé à manifester, mais, bien sûr, nous sommes solidaires de toutes les actions visant à dénoncer ce crime monstrueux dont a été victime un jeune Sénégalais au Maroc.Plusieurs décès de Subsahariens sont survenus ces derniers mois au Maroc. Une enquête est-elle en cours ? Sinon, comment expliquez-vous le silence des autorités marocaines face à ces crimes raciaux ? Le Makhzen est-il complice, selon vous ?Selon le ministère sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, une enquête serait en cours par les autorités marocaines. Il semble même que des individus ont été arrêtés ces jours derniers. Une délégation du Conseil national des droits de l’Homme du royaume du Maroc (CNDH) a séjourné à Dakar la semaine dernière. Elle a rencontré les ministres de l’Intérieur et de la Justice ainsi que des associations de défense des droits humains. Le but de la visite était d’assurer aux autorités sénégalaises que des enquêtes sont en cours pour arrêter et punir les auteurs du meurtre du jeune Sénégalais. Ce qui est sûr, c’est que les autorités marocaines font tout pour apaiser la situation ; le gouvernement sénégalais également fait tout pour restaurer le calme et pour que les relations entre les deux pays ne se détériorent pas.Ces agressions existent-elles depuis toujours ou bien sont-elles récentes ?Il semble bien que ce n’est pas la première fois qu’il y a eu agression contre des Sénégalais et d’autres ressortissants de l’Afrique subsaharienne. Des témoignages recueillis dans la presse sénégalaise parlent de mauvais traitements, de harcèlements, d’intimidations quotidiennes et des difficultés de toutes sortes pour ces ressortissants au Maroc. C’est sûr que c’est lié à une certaine forme de racisme et de discrimination à l’égard des Africains.La police marocaine est accusée par des ONG d’être derrière les crimes commis lors de violentes expulsions des migrants subsahariens qui ont eu lieu à Melilla. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?Cela est bien possible. D’ailleurs, la répression contre les migrants clandestins vient essentiellement de la police. Il y a eu des témoignages attestant que la police marocaine dépouille des migrants de tous leurs biens et les jette ensuite dans le désert sans aucune assistance. Il n’y a pas de doute que la police marocaine est complice des exactions commises contre les migrants sénégalais et d’autres nationalités.Y a-t-il un reflux d’émigrés africains vers leur pays d’origine vu les conditions de vie inhumaines au Maroc ? Comment ces émigrés décrivent-ils ce pays ?Oui, il y a eu des migrants qui ont été refoulés par le Maroc. Ils décrivent des conditions inhumaines dans lesquelles se passent ces expulsions. On se souvient des événements de Ceuta et Melilla en 2006, au cours desquels plusieurs migrants furent tués et d’autres jetés dans le désert.Pourquoi cette animosité envers les Africains particulièrement ?Il y a peut-être le sentiment que les Marocains ne sentent pas «africains» étant donné que leur pays ne fait plus partie de l’Union africaine. Cela peut s’expliquer aussi par le sentiment de frustration du citoyen marocain moyen face à une situation économique et sociale difficile qu’on imputerait en partie aux migrants.Propos recueillis par Mohamed El-Ghazi -
Pourquoi Najat Belkacem n’applique-t-elle pas au Maroc ce qu’elle impose en France ?
Le Maroc est un royaume où règnent pauvreté, inégalité, pédophilie : qu’y a fait Najat Vallaud-Belkacem, elle qui veut changer la société française ?La France vient de se doter d’un nouveau ministre de l’Éducation Nationale, de l’Éducation Supérieure et de la Recherche qui « espère changer la société, la rendre plus juste, plus solidaire, plus heureuse » et « faire progresser l’école ». Elle parle de la société française. Or, Najat Vallaud-Belkacem a une double nationalité : marocaine et française. Qu’a donc fait ce membre actif du Conseil de la Communauté marocaine à l’étranger (CCME), proche du roi du Maroc, pour « changer la société marocaine » qui en aurait bien besoin ? A-t-elle même osé émettre la moindre critique ?Changer une société française qui lui a permis de devenir ce qu’elle estNajat Vallaud-Belkacem explique son programme en termes succincts et clairs : elle espère, déclare-t-elle sur le site du ministère de de l’Éducation Nationale, de l’Éducation Supérieure et de la Recherche « changer la société, la rendre plus juste, plus solidaire, plus heureuse » http://www.najat-vallaud-belkacem.com/mon-parcours/ et « aider à progresser l’école de la République » http://www.najat-vallaud-belkacem.com/. Intentions fort louables, certes, et très ambitieuses car « changer la société » française, fichtre…De plus dire, en creux, qu’elle serait injuste et malheureuse et ne serait pas solidaire étonne quelque peu. Après tout si des étrangers se bousculent aux portes de l’Hexagone et aux guichets des Préfectures pour demander à acquérir la nationalité française, c’est bien que notre société n’est ni si malheureuse, ni si injuste, ni si peu solidaire que ça… On aurait pu comprendre le terme « améliorer » car tout est toujours perfectible, mais changer… C’est un peu radical, non ? Et puis, Najat Vallaud-Belkacem elle-même, n’a-t-elle pas pu bénéficier de ce que la société française de ces 30 dernières années http://www.najat-vallaud-belkacem.com/mon-parcours/ ? Serait-elle ingrate et de mauvaise foi ?Qu’a fait cet éminent membre du Conseil de la Communauté Marocaine pour le Maroc ? Une société où sévissent pauvreté, corruption, violations des droits des femmes et des enfants…D’autant que, et c’est là que le bat blesse aussi, qu’a fait pour le royaume chérifien ce ministre qui a également la nationalité marocaine, mais, surtout, a joué un rôle important au sein du royaume ? Elle a été, en effet, pendant quatre ans membre éminent du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger, placé sous l’égide de Mohammed V. Elle a mis « son expertise et ses réseaux » en France au service de cet organisme http://www.ccme.org.ma/fr/maj/13315 qui a « pour mission d’émettre des avis en vue de veiller à la défense des intérêts des Marocain(e)s de l’étranger à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc, de renforcer leur contribution au développement économique, social et humain du pays » http://www.ccme.org.ma/fr/ccme. Une occasion magnifique pour quiconque veut réformer une société… mais, à notre connaissance, Najat Vallaud-Belkacem n’a pas fait grand chose au Maroc pour «changer la société, la rendre plus juste, plus solidaire, plus heureuse ».Dommage car celle-ci en a grand besoin… Selon la branche britannique de l’ONG ECPAT, qui œuvre pour la défense des enfants et lutte notamment contre la pédophilie, ce fléau est particulièrement répandu au Maroc car « le taux de pauvreté est élevé, l’inégalité très répandue et ils [ les pédophiles] voient que le gouvernement ne joue pas son rôle et ne protège pas les enfants… ils cherchent les régions où ils savent qu’ils ne seront pas inquiétés et où l’accès aux enfants est facile ». Le Maroc remplaçant donc aujourd’hui l’Asie du Sud-Est comme destination où les pédophiles, européens, venant de Pays du Golfe, ou locaux ont le champ libre…Par ailleurs des « millions d’enfants travaillent dans les champs ou sont employés dans des conditions proches de l’esclavage »Autre aspect de la société marocaine qui devrait interpeller un ministre chargé des Droits des Femmes puis de l’Éducation Nationale : selon les Nations unies en 2011 42% des femmes marocaines étaient illettrées et la maltraitance d’enfants très répandue selon l’UNICEF, entre autres…On se demande dès lors comment une femme politique bi-nationale qui veut changer la société française et améliorer l’école de la République dont elle reconnaît être le produit n’utilise pas son influence au Maroc pour remédier à de telles violations du droit des enfants et de telles carences…Laura Jollèshttp://ripostelaique.com/pourquoi-najat-belkacem-napplique-t-elle-pas-au-maroc-ce-quelle-impose-en-france.html -
Los activistas saharauis son condenados con confesiones bajo tortura
Los tribunales de justicia marroquíes condenan a los activistas saharauis, ya sean defensores de los Derechos Humanos o los que luchan por la independencia del Sáhara Occidental, con confesiones que han podido ser obtenidas bajo tortura. Esto lo afirma Human Rights Watch (HRW), una de las principales organizaciones internacionales independientes que se dedican a la defensa y protección de los Derechos Humanos, con sede central en Nueva York y oficinas en diecisiete ciudades del mundo.HRW se ha dirigido por carta al presidente del Gobierno marroquí, Abdelilah Benkirán, al que ha pedido la revisión de las condenas a activistas saharauis si afirman que su confesión ha sido obtenida bajo tortura. Abdelilah Benkiran, secretario general del Partido de la Justicia y el Desarrollo (PJD), fue nombrado jefe del Gobierno de Marruecos el 29 de noviembre de 2011 por el rey Mohammed VI.La organización de DDHH dice en su carta que no se deben desoír las denuncias de los activistas saharauis sobre torturas padecidas en las dependencias de la policía, con las que se obtienen sus declaraciones.HRW cita el caso de los 21 saharauis condenados por los hechos que se produjeron en el desmantelamiento por las fuerzas de seguridad marroquíes del campamento saharaui de Gdeim Izik, en noviembre de 2010 (campamento de la dignidad), instalado a las afueras de El Aaiún para reclamar al gobierno de Mohamed VI mejores condiciones de vida y denunciar la violación de sus derechos.En febrero de 2013 fueron condenados a fuertes penas por un tribunal militar, entre ellas ocho cadenas perpetuas y otras de 30 y 25 años. Los observadores internacionales denunciaron la escasa solidez de las pruebas y señalaron que fue un juicio político contra la resistencia saharaui.Según Human Rights Watch las condenas se basaron en confesiones a la Policía, y no se llegaron a investigar las denuncias que presentaron por tortura.Otro caso es el de Abdeslam Loumadi, detenido el 21 de enero de 2014 en la casa de su familia, en la Avenida de 25 de Marzo de El Aaiún, en el que se repitió la forma de actuar, condenar a los enjuiciados con declaraciones conseguidas bajo torturas o maltratos.Días después de su detención, y ya en la cárcel negra de El Aaiún, Loumadi se declaró en huelga de hambre para protestar por la ausencia de investigación del Procurador General por la tortura que padeció en el centro de policía. Según HRW, un tribunal rechazo investigar la denuncia y la condena se basó en una declaración que aporto la policía y que el aseguró no firmó. En julio el Tribunal de Apelación de El Aaiún confirmó la sentencia de 10 meses de cárcel, después de ser aplazado el juicio en varias ocasiones. Fue condenado por « reunión armada » y agresión a los agentes de la autoridad.Recientemente Abdeslam Loumadi fue interrogado por la policía marroquí en la cárcel negra de El Aaiún al ser acusado por las autoridades penitenciarias de agredir verbalmente a los encargados de la prisión. La Liga de Protección de los Presos Políticos Saharauis señaló que el verdadero motivo fue la intención del activista de presentarse ante el tribunal marroquí con la vestimenta tradicional saharaui.HRW pide al primer ministro marroquí que se aparquen las dos condenas o que se realicen nuevos juicios civiles, además de investigar las denuncia por tortura o falsificación de declaraciones.En mayo de este año otra organización, Amnistía Internacional, también denuncio la práctica de tortura y malos tratos, tanto en Marruecos como en el Sáhara Occidental, “infligidos sobre todo en prisión preventiva y durante el interrogatorio que se realiza tras la detención por la policía o la gendarmería”.El gobierno marroquí dijo que el informe de carecía de credibilidad y objetividad y señaló su determinación para seguir con sus reformas, incluida la de la justicia, para fortalecer “los mecanismos nacionales de protección de los derechos humanos en general y la prevención de la tortura en particular”. -
Zahra, la flor en la poesía. Entrevista con la poeta saharaui Zahra Hasnaui
REVISTA La voz ascendente – nº 53 Espéculo julio-diciembre 2014. UCMEbbaba Hameida Hafed, Universidad Complutense de MadridZahra Hasnaui, nació en El Aaiún (1964), capital del Sahara Occidental, provincia española hasta 1975. Los saharauis estudiaron en su tierra en colegios españoles; este fue el caso del artista. Desde la guardería hasta la universidad ha tenido una formación hispana. Tras el abandono de España al pueblo saharaui, permitiendo que Marruecos ocupara su territorio, Zahra se vio obligada a proseguir sus estudios a miles de kilómetros lejos de su familia. En Madrid se licenció en Filología Inglesa por la Universidad Complutense. Estuvo viviendo en los Campamentos de Refugiados Saharauis de Tinduf, trabajando en la Radio Nacional Saharaui. Después volvió a España y actualmente reside en Guadalajara.Zahra, flor y poesía
Zahra, un nombre que significa Flor en árabe. En su alma se refleja la belleza de las flores del desierto; nada más hermoso conseguir plasmar en versos la lucha de todo un pueblo. La espera, el exilio, el sufrimiento, la esperanza, la justicia y la libertad son las palabras que más se repiten en la poesía de Hasnaui. El placer de hacer arte en la distancia.
Una mujer, que solo se podía llamar Zahra (Flor), abre las puertas de su casa. Con sus versos y relatos viaja al desierto. Una mujer tan bella. Una mirada tan profunda y envuelta en una preciosa Melfa, inmersa en la aroma del incienso del desierto, comienza haciendo el té, el té de las tertulias distendidas y relajadas que tanto caracteriza a sus gentes. El té de los tres vasos, “el primero amargo como la vida, el segundo dulce como el amor y el tercero suave como la muerte.” Su apacible voz y con brillo en los ojos desvela su creación literaria. Emana dulzura en cada uno de sus gestos, trasmitiendo paz y serenidad pese a la injusticia.
El comienzo de un hermoso camino literario.
La base literaria recibida en su formación universitaria, despertó en ella el amor por el arte de escribir. Pasará a formar parte de la historia de la poesía contemporánea saharaui. Hasnaui es miembro y fundadora del grupo “Generación de la Amistad”, formado por intelectuales y escritores saharauis que escriben en castellano, con el objetivo de trasmitir en verso y prosa la esencia del pueblo saharaui. Este grupo de poetas ha escrito distintas antologías como: Añoranza (2002); Bubisher (2003), Um Draiga, Treinta y uno (thirty one), Aaiún, gritando lo que se siente, La fuente de Saguia, Primavera Saharaui (2011). Estos poetas han mamado de la literatura de la generación del 27, de la hispanoamericana, pero también la poesía en hasanía, tradicionalmente oral.La filóloga comenzó a escribir en la Radio Nacional del Sáhara, cuando estuvo viviendo en los Campamentos de Refugiados, trabajando en la sección en castellano: “entonces trabajábamos sobre todo en la faceta periodística de los informativos, pero también había programas culturales”. El desierto incitó su vena artística, que hoy es su arma, reconociendo así el poder de la pluma.
La creatividad poética a veces se descubre por casualidad. Zahra había escrito prosa y artículos periodísticos, pero la fuerza de los versos brotó en poesía gracias a su causa, que la considera una musa constante: “es una fuente de inspiración inagotable porque los saharauis luchamos en muchos frentes; hemos luchado y seguiremos luchando; lucharon nuestros padres y me temo que nuestros hijos también seguirán luchando por esta causa”.En 2005 estalló la intifada saharaui, las manifestaciones pacificas en los territorios ocupados por Marruecos. En esta ocasión el grupo “Generación de la Amistad”, del que la mayoría de sus miembros viven en el exilio, comenzaron sus versos rindiendo un homenaje a la intifada. “Editamos un libro titulado El Aaiún, porque esta intifada comenzó en El Aaiún y posteriormente se extendió en todas las ciudades en las zonas ocupadas”.
Estas manifestaciones que fueron ferozmente reprimidas por las fuerzas militares marroquíes. La impotencia y la rabia invadieron el corazón del artista. De ahí surge el maravilloso poema “voces”. Su primer poema. “Yo viví en las zonas ocupadas y se lo duro y difícil que es convivir bajo la ocupación, bajo la opresión y vigilancia constante de la fuerza de ocupación marroquíes. De estas voces que los marroquíes intentaron acallar y que de hecho acallaron en cárceles y tumbas, surgió mi primer poema “Voces”. Lo titulé Voces, para hacer llegar a la comunidad internacional estas voces acalladas por la represión”. Su primer poema surge del dolor del grito oprimido. La impotencia actuó como un revulsivo doloroso que plasmó en estos sentidos versos.
Otro acontecimiento que ha marcado el recorrido literario de esta generación es el desmantelamiento del campamento de la dignidad saharaui. Gdeim Izik fue un campamento de protesta pacífica en el que los saharauis reivindicaban sus derechos sociales y políticos contra el ocupante. Fue el detonante de la primavera árabe. “Ha influido en mi este gran gesto de lucha. Nosotros nos manifestamos contra el régimen marroquí y fuimos injustamente reprimidos. De ahí nació el poema Nayim, dedicado a un niño de 14 años asesinado por los militares marroquíes durante la protesta. Poema recogido en el libro “Primavera Saharaui” que escribimos entre todos los miembros de la Generación de la Amistad.
Zahra, desde siempre, ha sentido una pasión por el arte, por su capacidad de denunciar las injusticias. Vivir en la distancia, ver como sus paisanos viven reprimidos por el invasor, su empatía con ellos, ha convertido su poesía en su mejor arma de denuncia.
Son profundos los sentimientos que expresa, después de “Voces” nace “Flor”. Confiesa que “son los dos poemas que más dolor me causan, crean mucha rabia en mi. Nosotros vivíamos en paz en nuestro territorio, hemos sido agredidos por una ocupación de un país vecino y saber que nuestros hijos nuestros, hermanos, nuestros vecinos han tenido que llevar un fusil y perder su vida por la ambición ciega de un vecino creo que es lo más doloroso para un ser humano” de estas palabras llenas de dolor se puede entender el hambre que siente por morder miles de versos.
Una poesía colectiva
La poesía de los habitantes del desierto es una poesía que surge de la necesidad de comunicar. La visceralidad es un elemento que Zahra utiliza para adjetivar su poesía, “mi poesía es muy visceral, quizás los críticos futuros no verán mucha literatura en mi poesía; sale de mis entrañas llena de sentimientos porque y todo lo que he sacado ha sido de estas situaciones tan duras que hemos vivido los saharauis. Quizás sea más prosa poética que poesía pura, pero yo diría casi que es muy honesta; todo lo que he escrito lo sentía en un determinado momento”.
Cuando la flor del desierto viene desgarrada, intenta volver a sus origines, pero el siroco sopla y las arenas movedizas cambian el lugar de las dunas. Zahra ama su tierra y añora su gente. Pero la ilegalidad hace que su descarga emocional sea oscura. En sus poemas resaltan los sentimientos negativos como la frustración e impotencia ante la injusticia. Una poesía colectiva que emana por la situación que atraviesa su pueblo. Poemas que desgarran sus lagrimas cada vez que los lee, “Intento evitar leer algún poema porque parece que vuelve el dolor”, un dolor colectivo que siente cada saharaui.
La literatura saharaui es colectiva, con un carácter social. Un arte reivindicativo donde la política es inevitable; una poesía que se alimenta del exilio, la ocupación y la distancia de la familia. Ella apunta que su vida se compone de muchos aspectos, como la de cualquiera, de varias facetas como el amor, los hijos, la familia, los hermanos, las amistades, la solidaridad, etc. Son entre otros, los sentimientos que componen la vida de una persona. Pero confiesa que “los poemas más personales no los publico; escribo para descargar mis emociones, pero no me gusta publicarlos porque creo que vulneran un poco mi intimidad; soy muy celosa de mi intimidad.”
La sociedad saharaui es una sociedad árabe-africana y musulmana, pero a diferencia de los países vecinos, la mujer juega un rol social muy importante. En el Sahara hay muchas poetisas, y la poesía bidani canta los aspectos más íntimos de la vida.
El hecho de ser mujer nunca ha influido en su creación literaria. Zahra, tomó el ejemplo de su madre y abuela, a quienes define como mujeres libres, “dentro de la sociedad saharaui la mujer siempre ha tenido papel fundamental que nadie lo puede negar, la mujer tiene un respeto merecido o más por la sociedad, y yo personalmente nunca he sentido trabas por ser mujer”. Sigue explicando “los saharauis tenemos muchas poetisas en Hasania, la poesía es parte integral de nuestra vida en el Sáhara, donde no hay ni teatro, ni cine. La poesía es nuestro ocio, cuando nos sentamos a tomar el té recitamos poesía. Es una especie de enciclopedia que comprende diferentes disciplinas: la geografía, la literatura, la historia, las leyendas, la mitología saharaui…”
La poesía hispanoamericana
El hecho de que Zahra y otros poetas escriban en la lengua de Cervantes es porque todos han vivido entre España y Cuba. “Mi generación ha absorbido del colonialismo la literatura hispana; por una parte es una gran suerte. Afortunadamente puedo leer a Gabriel García Márquez, Miguel Hernández o Benedetti.¡¡¡Esto es una bendición!!! No vemos el castellano como algo negativo de la colonización; es una seña de identidad que marca nuestra diferencia. Somos el único país árabe de habla castellana.”
Uno de sus poetas favoritos es Benedetti; lo define como una persona muy justa y con mucha sensibilidad, sencillo y cercano. “Me atrae mucho la gente honesta y con sensibilidad, son las dos características que necesito de una persona, estas características las vi en Benedetti que transmitía muy bien en su poesía, siempre encontraba la palabra exacta, siempre decía la verdad, lo que le ofendía, lo que le gustaba o lo que amaba…”
Grandes poetas españoles han influido en sus versos; entre sus ídolos menciona a Lope de Vega, Góngora y Miguel Hernández. De este ultimo destaca: “fue una persona autodidacta, un pastor, no hace falta que tengas muchas licenciaturas o doctorados para ser escritor, o para escribir una poesía tan bella como la suya. Es una persona honesta que luchó hasta su muerte en los principios en los que creía, no hay mayor honestidad que esta; luchar hasta la muerte por los principios en lo que uno cree.” Estos valores también presentes en la sociedad saharaui y en sus escritores que se identifican con este gran escritor español.
Hasnaui creía que se iba decantar por la novela, pero ahora surge la poesía “porque sintetiza. Es complicado sintetizar los sentimientos. Es un género más complicado, esta capacidad que tiene Benedetti es un don. Yo intento imitarlo. Pero prefiero sintetizar lo que siento en tres versos que en tres páginas. Es difícil, pero lo prefiero.”
“El Silencio de las Nubes”
Actualmente está escribiendo una antología poética que será su primera publicación en solitario. Manifiesta que ahora se encuentra en una fase de su vida, en la que no deja de ver su juventud y su infancia lejos en tiempos y espacios, y mira el pasado con “ternura y añoranza y, surgen muchas cositas que antes no salían, últimamente los sentimientos de mi poesía están cambiando, voy a escribir una poesía más positiva”. La poetisa centrará en sus próximos poemas temas con elementos culturales, basándose en el recuerdo de su infancia y parte de su vida entre los suyos.
En este poemario nos encontraremos con poemas como “El fuego. “Lo que representó para mí el fuego en mi infancia, en mi juventud y ahora”. Las flores del desierto aman el agua y rechazan la aridez de la arena. Zahra vivía cerca del mar y odiaba la parte desértica de su tierra. Las flores no pueden odiar nunca el lugar donde nacieron sus raíces, y terminan amando profundamente el desierto.
“El silencio de las nubes” titula a este libro que próximamente publicará, lo titula así porque “es frustrante llegar al desierto y ver este silencio”. Los saharauis son un pueblo nómada, hijos de la arena. Zahra recuerda que su abuela amaba el desierto mientras que ella quería el mar. Los mayores, aún viviendo en la ciudad, siempre organizaban salidas a la badia (el campo del desierto), llevan todos los enseres como el agua la carne y los Land Rovers con todos los familiares y vecinos salíamos al desierto.
“Hace poco alguien me contó que la badía está desierta, que ya no están ni los niños ni los ancianos. Ahora todos están entre las zonas ocupadas o los campamentos de refugiados. No queda nadie. Entonces por esto elijo este título “El silencio de las nubes” porque ya no hay este ruido y hasta las nubes están calladas ante este doloroso conflicto”. Zahra sirve el tercer té, suave como la muerte, afirmando que no perderá la esperanza por la libertad de su pueblo. Su único objetivo es dar a conocer la injusta situación que viven los saharauis a través de su apasionante poesía, deseando pronto volver pronto a las orillas de las playas de El Aaiún la capital de un Sahara Occidental libre y soberano.
El silencio de la Nubes de Zahra Hasnaui
A las nubes no les quedan pastores.
Nómadas taciturnas
tras los rebaños de dromedarios,
las risas de los niños, los frigs de jaimas,
los pozos verdes y las melfas cantarinas…
Todo es distinto.
Se fueron…
y vino el silencio
a cubrir la infinidad
de narcótica pausa.
Adormece al río,
al viento enmudece,
vacío… en la mirada,
en la palabra… intención.
No queda nada.
La sombra de las nubes consuela a una huérfana acacia. -
Droits de l’Homme au Sahara occidental : Human Rights Watch critique le Maroc
Human Rights Watch (HRW) a appelé, ce mardi 9 septembre, les autorités marocaines à agir contre les procès « inéquitables » des activistes politiques, notamment au Sahara occidental. Dans une lettre adressée au chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, l’ONG a estimé que « le gouvernement devrait s’attaquer au problème de l’iniquité des procès de civils menés par des tribunaux militaires ou civils, tout en continuant de s’engager dans des réformes visant à mettre un terme à la compétence des tribunaux militaires à l’égard des civils ».Dans cette même correspondance, Human Rights Watch a cité quelques cas dont celui de 21 Sahraouis, dont des militants des droits de l’Homme qui « purgent actuellement de longues peines de prison pour leur rôle présumé dans le meurtre de membres des forces de sécurité » lors du démantèlement d’un camp de protestataires. « Un tribunal militaire les a condamnés en 2013 sur la base d’« aveux » préliminaires à la police, pourtant contestés, et alors qu’aucune enquête sérieuse n’avait été menée sur leurs allégations d’actes de torture », a souligné l’association.
HRW se réjouit de voir que le Maroc « semble prêt à mettre fin à la compétence des tribunaux militaires à l’égard des personnes civiles ». « Mais qu’ils soient militaires ou civils, les tribunaux ne peuvent pas rendre justice s’ils ferment les yeux sur les allégations indiquant que les aveux de certains accusés ont été extorqués sous la torture », a précisé Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord au sein de l’organisation.
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La promotora de negocios española Globalider abrirá un gran centro en Mauritania
La promotora de negocios internacionales especializada en mercados emergentes Globalider, que tiene su sede central en España, anuncia que abrirá un gran centro en Mauritania, en el que invertirá inicialmente dos millones de euros y contribuirá a extender su red de mercados en el continente vecino.No obstante, la firma dispone de una delegación internacional muy activa en el país africano, “que afronta un esperanzador futuro con extraordinarias políticas de crecimiento económico y desarrollo infraestructural”, señala un comunicado de la firma multinacional.
Con el capital inicial indicado, Globalider dispondrá de más de 3.000 metros cuadrados de instalaciones Nuackchot, la capital mauritana, en lo que será un centro de negocios y multiactividades empresariales de ámbito internacional en uno de los principales focos de crecimiento de África Occidental.
En las próximas semanas la compañía ofrecerá detalles de la inversión, pero adelanta que los sectores con mayor demanda de importaciones en Mauritania son la minería (equipos, maquinarias y repuestos) la industria del petróleo (ingenierías, logísticas, etcétera), la pesca (equipos y maquinarias para el procesado de pescado, modernización de la flota pesquera), la agricultura (maquinaria y equipamientos agrícolas, materiales de irrigación y otros útiles) y la construcción (materiales).
Añade la nota de Globalider que Mauritania, por ser un país dependiente del exterior, necesita toda la gama de productos agroalimentarios y procesados alimenticios.
Respaldo multilateral
Además explica la empresa que este país se presenta como un campo atractivo de inversiones empresariales, respaldadas por la presencia del Banco Mundial, la Unión Europea y el Banco Africano de Desarrollo, así como otras entidades financieras extranjeras asentadas en los últimos años en su territorio, que son una garantía económica para las empresas inversoras.
Globalider está presente además en otros países de ese continente, como Argelia, Benin, Burkina Faso, Camerún, Congo, Costa de Marfil, Gabón, Gambia, Guinea Conakry, Guinea Ecuatorial, Libia, Mali, Mauritania, Mozambique, Níger, Senegal, Sierra Leona, Togo y Túnez.
Fuente
AIM -
Viaje a los campamentos de refugiados saharauis Agosto 2014
Ahora realmente entiendo lo que es el calor, esa sensación de sudor continuo resbalando por la frente, de faltarte el aire para respirar, de masas de calor pesadas sobre ti, de beber agua y no dejar de sentir sed… buf, la vida en el desierto en verano es como vivir en una sauna de forma permanente, ¿has estado alguna vez en una sauna? ¿10, 15, 30 minutos? ¿si? ¿recuerdas esa sensación? pues imagínate vivir en una sauna… quizás puedas ahora entender ese sentimiento… quizás puedas entender ahora la vida en el desierto, en la hamada…Después de una noche larga de viaje, con esa felicidad y a la vez nerviosismo de volver a pisar de nuevo África, llegamos a Tindouf! Primera noche en la hamada durmiendo bajo las estrellas, en la inmensidad del desierto… es sábado, 23 de Agosto de 2014, hora: 6 am.
Con los primeros rayos de luz la vida en los campamentos comienza a despertar: las primeras oraciones a la salida del sol, comenzar a recoger las alfombras y las mantas después de haber dormido a la luz de la luna para refugiarnos del calor que ya a las 8h de la mañana promete un nuevo día tan cálido y duro como el anterior, preparar el brasero para el primer té del día, sacudir la arena que fue transportada con el viento que sopló anoche suave y que susurraba algo al oído, murmullos de oasis cercanos, gritos de libertad, cantos de sirenas del desierto… observar lenta la vida mientras tomamos el primer té, amargo…
Y de nuevo a la rutina: coger agua para el aseo matutino (agua que escasea cada vez más, algo tan básico y necesario como es el agua, algo que aquí no apreciamos, ¡qué lujo es tener un grifo!) ir al mercado y dejarte hipnotizar por los colores de las melhfas, hacer la comprar de los productos más básicos como los huevos o el pan, ya que otros productos son impensables por su elevadísimo precio, como puede ser un melón, unos quesitos… dar de comer a las cabras, preparar la comida y huir del sol, sobre todo cobijarte de ese sol abrasador que no tiene clemencia… quizás esta noche llueva, pero eso, es otra historia…..
Hay que aprovechar el frescor de la mañana para trabajar: así comienza nuestro viaje visitando Rabouni, Ausserd, Smara, 27 de Febrero (ahora Bojador)…, varias reuniones y encuentros que nos ponen un poco al día: en el Ministerio de Juventud y Deporte, el Ministro, Mohamed Moulud, nos da la bienvenida y nos facilita el programa de los siguientes días. Aprovechamos la ocasión para intercambiar unas palabras sobre el proyecto Vacaciones en Paz y sobre la próxima Conferencia EUCOCO.
Continuamos el día visitando AFAPREDESA (Asociación de Familiares y Presos Desparecidos Saharauis). Abdeslam, presidente de la Asociación, nos cuentan cómo está actualmente la situación, como Marruecos sigue violando sistemáticamente los DDHH de los Saharauis que viven en el Sáhara ocupado, las torturas, violaciones y maltratos a las que son sometidas cada día cientos de saharauis ante el silencio del resto del mundo. La sangre se hiela, los pelos se ponen de punta, la tristeza invade el corazón y casi te dan ganas de llorar ante tanta impotencia, ante tanta injusticia….
Seguimos nuestro viaje y tenemos la oportunidad de conocer ASAVIM (Asociación Saharaui de Victimas de Minas), aquí Daha, una víctima de mina con secuelas visibles, nos muestra otra realidad bien dura: cada día algún saharaui sufre un accidente por la explosión de una mina antipersona: un niño que está jugando, un pastor mientras vigila sus camellos, un director de cine que busca escenas para su próximo documental sobre el Sáhara…..¿Sabías que en el mundo existen 167 millones de minas en 78 países?, ¿que harían falta 1.100 años y 30.000 millones de euros para erradicarlas?, ¿sabes que desactivar y destruir una mina cuesta más de 750 euros?, ¿Y que las minas antipersonas son las responsables materiales de cuatro de cada cinco víctimas de los conflictos armados? Se estima que en el Sáhara Occidental hay entre 7 y 10 millones de minas antipersonas, convirtiéndose esta zona en una de las más contaminadas del mundo… lo más duro de esta visita, fue ver las fotos de las víctimas de minas y saber que España es responsable directo de estos accidentes y muertes con su venta de minas a Marruecos.
Después hacemos una visita al complejo de Njeila, un huerto de palmeras, que nos recuerda a un oasis en medio del desierto, como si de un espejismo se tratase, con plantación de productos básicos para el autoabastecimiento de los campamentos, que a día de hoy está prácticamente muerto debido a las dificultades económicas para su mantenimiento. Junto al huerto visitamos la nave-criadero de gallinas que abastece de huevos a los campamentos, pero que, al igual que el huerto, se encuentra bajo mínimos y no llega, ni de lejos, a cubrir las necesidades de la población refugiada. Es casi surrealista encontrar una granja de pollos en medio de la nada….
Próxima parada: Guardería de Yderia, Smara, aquí tenemos tiempo para revisar las mejoras que hemos podido ir haciendo para que los pequeños puedan estar en unas condiciones dignas: arreglar ventanas, puertas, pintar paredes, servicios, pero aún queda mucho por hacer. Mientras tanto seguimos aportando nuestro granito de arena y hacemos entrega de material escolar para que los niños comiencen el curso con pinturas y rotuladores nuevos!
No podemos seguir nuestro viaje sin visitar el Hospital de Smara, y hacer entrega de medicamentos, aquí Fatma, enfermera y matrona, nos cuenta un poco como es la situación actual: botiquines vacíos y falta de personal, apenas hay médicos ni enfermeras, no hay material quirúrgico… en fin, por mi cabeza un único pensamiento, “no te pongas enferma porque sino, lo llevas claro”… Y a punto estuve, porque durmiendo una noche a la luz de las estrellas, casi fui picada por un escorpión, lo siento por Mahyuba pero se ve que es más dulce que yo, y decidió atacarla a ella… en fin, mala suerte, corriendo al Hospital y afortunadamente tenían el antídoto… la noche siguiente me resultó difícil dormir, sobre todo cuando por la mañana entre sus mantas María encontró otro escorpión… buf, el miedo en el cuerpo de nuevo… y la fragilidad ante las fuerzas naturales del desierto…
Tenemos la oportunidad de reunirnos también con el nuevo buró ejecutivo de la UESARIO (Unión de Estudiantes Saharauis), elegido tras un intenso congreso realizado los días previos en el campamento de Ausserd. Nos alegra intercambiar ideas con ellos y empaparnos de su energía y sus ganas de continuar avanzando, entendiendo la educación y la formación como pilar fundamental para alcanzar la libertad de su pueblo.
La parte más divertida sin duda del viaje fue trabajar con los pequeños con una actividad nueva, el Proyecto Yoga en el Sáhara, y es que el proyecto Vacaciones en Paz no abarca a cubrir la cantidad de niños que vive en los campamentos (incluso el número disminuye cada año) y hay muchos que tristemente no tienen la oportunidad de salir en verano y se quedan en los campamentos aguantando las extremas condiciones climáticas, sanitarias, alimenticias… así que decidimos llevarles una ráfaga de aire fresco con nuestros juegos y nuestras posturas de yoga! Y así fue, el primer día era la novedad y no sabían muy bien que íbamos a hacer, miraban con sus ojillos expectantes y sus sonrisas picaronas, pero después, cada día nos esperaban más niños, impacientes a que llegáramos con asanas, saludos al sol, estiramientos, globos y caramelos… risas, risas y más risas, y calor, mucho calor! pero mereció la pena por disfrutar de la experiencia, por verles reír, jugar y saltar! Como siempre, con el apoyo y la simpatía de Rais, encargado del Centro de Juventud y Deporte de Smara y amigo désde hace ya tiempo….
¿Has olido alguna vez la tierra mojada del desierto? Tiene un olor especial, aquí la lluvia es maná caído del cielo pero también es temor, las casas de adobe se vuelven frágiles y débiles ante las tormentas, como plastilina que puede deshacerse… lluvia sí, pero suave, que refresque el ambiente, que limpie el polvo de los ojos para poder ver la luz de la esperanza, que se lleve el dolor de un pueblo que sufre en el exilio, que cure las heridas de la guerra, que lave las cicatrices del corazón y disuelva los gritos de los desaparecidos, que entierre profundo las minas y las haga desaparecer… lluvia que haga crecer árboles y plantas… Sí, porque la lluvia también nos acompañó en este viaje, y no uno, sino varios días, una tormenta para despedirnos el último día, como recuerdo de un pueblo que llora para no caer en el olvido pero que es fuerte como las tormentas y que luchará, como lo lleva haciendo durante casi 40 años, hasta que pueda recuperar su tierra, sus raíces.
¡Sáhara Libre!
Almudena
Asocación Rimal Sáhara Tormes
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Ucrania y medios de comunicación dominantes: la propaganda occidental contra Putin
Las decisiones que toma Vladimir Putin serían « imprevisibles »Los medios de comunicación de masas y los regímenes políticos pro-estadounidenses llevan a cabo un creciente « Putin bashing » desde su llegada a la presidencia de la Federación de Rusia.Esto alcanza ahora proporciones que ponen en peligro la seguridad de Europa y el resto del mundo. Podría incluso derrapar en un conflicto nuclear si algunos no consiguen controlar sus nervios. Por ello, es necesario hacer un balance y analizar las razones por las que llegamos hasta aquí.El punto de vista de los Estados Unidos.Después de haber sido uno de los dos grandes vencedores de la Segunda Guerra Mundial, los Estados Unidos formaron un bloque de aliados alrededor de sí mismos y obraron, a veces con gran habilidad y a menudo con mucho peso, por el desmoronamiento del otro vencedor convertido en su adversario ideológico.Bajo la presidencia de un Ronald Reagan adherido a las ideas de la Escuela de Chicago (1) la presión empezó a ser insoportable y acabó provocando la caída del sistema económico soviético. Los Estados Unidos se consideraron vencedores en este enfrentamiento ideológico y político que se llamó Guerra Fría.Se sintieron autorizados a imponer su modelo económico liberal al resto del mundo, incluyendo a su antiguo adversario. Para ello, las distintas administraciones que se sucedieron en los Estados Unidos desde 1988 han decidido no permitir la emergencia de un sistema económico que le concurra.Esta doctrina se hizo evidente sobre todo con los dos últimos presidentes estadounidenses George W Bush y Barack Obama durante su actual mandato.El punto de vista de Rusia.Rusia no tiene la impresión de haber perdido una guerra (fría) contra de los Estados Unidos. Los rusos creen haberse liberado, por sí mismos de un modelo económico y político que no rechazaban en sus fundamentos pero del que no soportaban las violaciones contra sus derechos fundamentales: libertad de opinión, libertad de movimiento, libertad de prensa, etc .Después de la caída de la Unión Soviética en 1991, los líderes políticos y económicos rusos aplicaron durante una pequeña década los métodos liberales que les soplaban sus asesores estadounidenses. Fue un desastre que llevó el nivel de vida de los rusos al de un país del tercer mundo y que también fue marcado por un aumento de la corrupción hasta un nivel inimaginable.A partir de 1999, a veces con métodos forzados o autoritarios, a veces con gran sentido de patriotismo, Vladimir Putin devolvió el poder de decisión del país al gobierno central. La recuperación del control de ciertos sectores económicos, como los recursos naturales (Gazprom), la industria (OAK) o el sector bancario (Sberbank) y la represión de los oligarcas permitieron el rescate de las arcas del Estado. Gracias a eso, la Rusia de hoy, con una tasa de endeudamiento del 13,4% del PIB (2), es un país con una deuda baja y tiene posibilidades presupuestarias para intervenir en su economía.Para dar un ejemplo, digamos que eso se podría comparar a la Francia de los años 60 (Golden sixties?!)Resultado.Así, vemos desarrollarse en Rusia un sistema económico que compite con el de los Estados Unidos. Aunque los dos sean liberales, los dos sistemas se diferencian, por un lado, por el control del Estado sobre su economía y, por otro, un sistema globalizado con empresas que escapan al control de los Estados. El tratado transatlántico vendrá para perennizar este enfoque en la Unión Europea en un futuro próximo.La doctrina seguida hoy en día por los Estados Unidos no puede permitir el surgimiento de un sistema económico concurrente que escape a su influencia. (3)Con su control de los mercados financieros, la preeminencia del dólar en los intercambios comerciales, con su arrasadora fuerza militar, Estados Unidos impuso su voluntad sobre el resto del mundo desde hace más de veinte años.Considerando Rusia, heredera de la Unión Soviética, como vencida, llevaron a cabo una política de zapa que debía acabar por la fagocitosis de la propia Rusia en el molde globalista inventado y adaptado a la medida para servir los intereses estadounidenses.Pero Rusia ahora se siente lo suficientemente fuerte como para no ceder en ninguna de sus posiciones. Sus ingresos presupuestarios le permitieron modernizar su ejército haciendo de él, de nuevo, una fuerza que cuenta, al menos cerca de sus fronteras. Rusia siempre ha conservado sus fuerzas de disuasión nuclear, tácticas y estratégicas, heredada de la Unión Soviética. Dada su gran inferioridad en fuerzas convencionales comparada con la OTAN, adaptó constantemente su doctrina de primer ataque nuclear.Su nueva « Doctrina militar y la política nacional en materia de disuasión nuclear para el año 2020 » reafirma el posible uso de armas nucleares en caso de peligro existencial para el país: « Rusia se reserva el derecho de hacer uso de sus armas nucleares en caso de ataque con armas nucleares o de otras armas de destrucción masiva contra ella y / o sus aliados, así como en caso de agresión con armas convencionales que ponen en peligro la existencia misma del Estado « . (4)Más adelante veremos lo que podría tener eso como consecuencia.Ucrania y nuestros medios de comunicación.Tras el desencadenamiento de violencias verbales contra Vladimir Putin por su negativa a alinearse con Occidente en la crisis siria y cuando cualquier observador objetivo no puede, hoy, sino darle la razón, después de las estupideces que pudimos leer con ocasión de los Juegos de Sotchi, después de las mentiras sobre abusos contra los derechos de los homosexuales en Rusia, y hete aquí que los medios de comunicación, siempre tan autistas, alcanzan su paroxismo de parcialidad con la crisis de Ucrania.Se podría entender (no excusar) tal comportamiento por parte de élites políticas estadounidenses: estarían de acuerdo con su doctrina, pero no por parte de periodistas profesionales que son pagados para informar. (En Francia, con subvenciones públicas) Esta vez perdieron todo lo les quedaba de credibilidad y honor.¿Cómo pueden avalar un golpe de Estado violento provocado por los neonazis? (5)¿Cómo no pueden mostrarse indignados por la masacre de opositores pacíficos en Odessa? (6)¿Cómo no ven que el ejército ucraniano bombardea ciudades y pueblos sin distinguir entre civiles e insurgentes? (7)¿Cómo pueden quedarse callados frente a la sofocada investigación sobre el accidente del vuelo MH 17 cuya responsabilidad se atribuye cada vez con más claridad a las fuerzas militares ucranianas?¿Cómo pueden admitir que una situación de catástrofe humanitaria, corte del suministro de agua y de electricidad desde hace un mes, sea provocada por los responsables ucranianos en Lugansk?¿Cómo pueden silenciar las amenazas contra parlamentarios y hacer caso omiso de la prohibición hecha a partidos políticos para participar en las elecciones porque son atentos, ellos también, a lo que dice la parte demonizada del país? (8)La lista es larga y aterradora.Nuestros escribas periodistas no ven más que la mano del diablo, la de Vladimir Putin por supuesto, que quiere apropiarse de un país que ellos califican de democracia naciente.Vladimir Putin.¿Por qué Putin busca « instalar el caos » en Ucrania? (Le Monde) ¿Cómo Putin vuelve a dibujar (brutalmente) las fronteras en Europa! (Rue89 etc) Putin en guerra contra Ucrania? (Courrier International) Putin es cada vez más imprevisible (Le Monde) Putin. Como un vulgar bandolero. (Le Télégramme) Citar estos diarios es hacerles mucho honor.Podríamos también mencionar las distorsiones de declaraciones, las frases sacadas de su contexto (Barroso) o una traducción errónea (« estatus Estado » para Novorossia) que fueron repetidas hasta la saciedad por los medios de comunicación mientras que el Kremlin desmentía rápidamente estas interpretaciones con pruebas en la mano.No, Vladimir Putin no es imprevisible. Podemos fácilmente conocer sus intenciones.En el caso de Ucrania, que es un país estratégico y limítrofe de Rusia, se niega a verla adherirse a la OTAN. Se niega a verla ligada por una asociación con la Unión Europea, de la que Rusia sería la parte engañada. Se niega a ver la población ruso-parlante marginada en Ucrania. Quiere, cueste lo que cueste, mantener el único puerto en aguas profundas del que dispone la flota rusa en el Mar Negro.Vladimir Putin tiene buenas razones para no ceder ni una pulgada en estos cuatro puntos y, para conseguirlo, tiene el apoyo de más del 80% de los rusos.En Crimea, el gobierno de Ucrania y sus protectores se encuentra ante el hecho consumado. Se puede hablar sobre el método o la legalidad de esta anexión, pero es un hecho.No hay ninguna manifestación de descontento en Crimea. Eso indica que la adhesión de la Crimea a Rusia es perfectamente aceptada por la población. Eso también es un hecho.En cuanto a las otras tres razones, podemos estar seguros de que los importantes interlocutores de Vladimir Putin, Barack Obama, Angela Merkel, etc conocen las líneas rojas que no deben sobrepasarse sin un acuerdo de Moscú.Los otros líderes europeos pueden hacer las declaraciones que quieran, no son partes en el conflicto y pesan poco.Estas declaraciones revelan, generalmente, la impotencia de los dirigentes occidentales ante la determinación de Moscú.No hay ninguna posibilidad de que Vladimir Putin disminuya sus exigencias, la futura seguridad de su país está en juego . Los rusos están dispuestos a pagar un alto precio por no tener que someterse a una influencia occidental en sus asuntos internos y para poder vivir seguros.Una salida de la crisis razonable sería una federalización de Ucrania, un estatus militar hors blocs (sin Crimea) y discusiones tripartitas (Ucrania, la UE y Rusia) sobre el impacto económico de unos y de otros en Ucrania.Por supuesto que esto no es aceptable para los dirigentes ucranianos actuales y sería un fuerte varapalo para los dirigentes europeos.Por su parte, los Estados Unidos no aceptarían una solución de este tipo, contraria a su deseo de dominar el mundo.El pueblo ucraniano seguirá sufriendo todo este tiempo.Cómo Vladimir Putin tiene previsto lograr sus objetivos.Contrariamente a todo lo que podamos oír, Vladimir Putin no tiene un plan específico para realizar sus objetivos. Controla el tiempo. El tiempo y la paciencia son sus principales cartas. El invierno hará que sus enemigos sean más vulnerables. Un duro invierno haría las posiciones ucranianas insostenibles. Un desmoronamiento del Estado ucraniano no se excluye, tal vez más bajo los golpes de sus propios elementos extremistas que por improbables revueltas populares o una entrada de los rebeldes en Kiev.La paciencia no impedirá que Vladimir Putin se beneficie de cada error de sus adversarios.Podríamos una vez más hacer una comparación con una partida de ajedrez.Un jugador muy bueno, en este caso Vladimir Putin, se encuentra en una sólida posición defensiva. Su adversario, un jugador mediano, los Estados Unidos en nuestro ejemplo, está dispuesto a asestar golpes ofensivos que le permitirían ganar la partida. El jugador mediano, creyendo derrotar a su oponente, descuidará de su defensa y estará expuesto a los devastadores contraataques imprevistos.Este es la situación en Crimea. Los rusos aprovecharon un momento de vacilación cuando el golpe de Estado en Ucrania para tomar posesión de la península.Lo mismo pasó hace unos diez días cuando los estrategas rusos vieron la vulnerable disposición del ejército ucraniano en Donbass. Fue suficiente con hacer algunas ofensivas en los lugares adecuados para que tenga lugar el derretimiento de las tropas ucranianas en pocos días. Que este resultado haya sido obtenido gracias a la entrada de las tropas de élite rusas en Ucrania o que sea porque los rebeldes ucranianos especialmente entrenados en Rusia guiaban los tiros contra las fuerzas regulares, no altera en nada la eficacia de la maniobra .En cuanto al material de los rebeldes que todos hemos podido ver en los vídeos publicados en Internet, tengo una idea aún no desarrollada por los analistas y que se resume en esta cuestión : ¿Qué pasó con los miles de vehículos militares abandonados por el ejército ucraniano en Crimea? Como no son de ninguna utilidad para el ejército ruso que se reequipa con material nuevo y más moderno, no me sorprendería que haya sido restaurado y entregado a los rebeldes en Novorossia. (9)Está claro : Vladimir Putin es un formidable jugador de ajedrez y está rodeado de asesores de gran valor.Crimea.Para Vladimir Putin y para la gran mayoría de los rusos, el retorno de Crimea a Rusia es un hecho consumado y no podría haber marcha atrás.Crimea es parte integrante de la Federación de Rusia, aunque no sea reconocida por Ucrania y sus aliados. Por lo tanto, la doctrina de la protección nuclear se aplica también a esta parte del país. Los rumores que corren en Ucrania, en algunos medios de comunicación estadounidenses y en el Congreso sobre una recuperación de Crimea por la fuerza podrían llevar al mundo a un cataclismo del que no se recuperaría.Para aquellos que se oponen invocando el derecho internacional, se les debe recordar que la Corte Internacional de Justicia emitió una opinión ambigua sobre el caso del Kosovo en 2010. Se les puede también citar el ejemplo de Mayotte que fue sustraída de las Islas Comores por Francia gracias a polémicos referendos en 1974 y 1976.Conclusión.Debido a la falta de clarividencia de la Unión Europea, el continente entró en su mayor crisis desde la Segunda Guerra Mundial. Los líderes europeos han dejado funcionarios polacos, lituanos y Cía., todos hostiles a Rusia, redactar un acuerdo de asociación con Ucrania, que perjudica no sólo a la economía rusa, sino que también representa un riesgo para su seguridad.Resulta paradójico constatar que el Parlamento ucraniano votó a favor de un tratado sin haber leído sus detalles, ya que es prácticamente imposible de obtenerle una copia.Es difícil saber si los Estados Unidos aconsejaron a los redactores de este acuerdo o si entraron en escena sólo durante las manifestaciones de la Plaza Maidan. Se puede, sin embargo, afirmar que el actual gobierno ucraniano, en la persona de Arseni Iatseniouk, está más bajo influencia estadounidense que europea y que será difícil, incluso imposible, hacer que acepte cualquier compromiso que sería una retirada para los Estados Unidos.Los juegos de sanciones y contra-sanciones no pueden tener efecto a corto plazo sobre la crisis. Tendrán repercusiones sobre aquellos que las establecieron. La población rusa está más dispuesta a aceptar restricciones debido a que ya las ha vivido anteriormente. La población de la Unión Europea, para la que una recesión sería nueva, la soportará, sin duda, menos. No comprendería, sin duda, al menos en Occidente, la cuestión geoestratégica que está en juego.Los occidentales cuentan también con un golpe de Estado organizado por oligarcas rusos que estarían penalizados por sanciones contra ellos. Es una eventualidad poco probable, ya que tienen más que perder si su intento falla y que sus empresas en Rusia fueran incautadas por las autoridades rusas.El apoyo de los rusos a Vladimir Putin es tan grande que manifestaciones desestabilizadoras como las del 2011 y 2012, tienen pocas posibilidades de tener éxito de nuevo. Los principales líderes de estos acontecimientos, de hecho, ya no son tan libres en movimiento.Los occidentales deberían tener en cuenta que Vladimir Putin estará probablemente allí aún durante 10 años y que para evitar riesgos de futuras confrontaciones militares con Rusia, tal vez sea mejor renovar el diálogo con ese país antes de que sea demasiado más tarde. La idea de aislar a Rusia no tiene ninguna posibilidad de éxito.Está claro que Barack Obama y Vladimir Putin nunca serán amigos, pero no es una razón para sacrificar los intereses de 500 millones de ciudadanos europeos en el altar de la doctrina imperialista estadounidense.Pierre Van Grunderbeek(3)Il est aussi à noter que Victoria Nuland qui s’est distinguée sur le Maïdan est l’épouse de Robert Kagan, l’auteur de la doctrine.(5)http://www.mondialisation.ca/les-etats-unis-ont-installe-un-gouvernement-neonazi-en-ukraine/5375013FUENTE: MONDIALISATION.CATraducción no oficial : Noticias del Sáhara