Mois : septembre 2014

  • Obstacles marocains à la nouvelle mission de Christopher Ross

    L´agence espagnole Efe croit savoir que le Maroc n’est pas très chaud pour recevoir le représentant spécial du secrétaire général de l´Onu, Christoher Ross, lors de son prochain séjour au Maghreb.
    La déclaration par laquelle le ministre des Affaires étrangères a demandé « le détail et des clarifications » des objectifs de cette mission confirme cette information. Rabat a exigé du SG de l´Onu une note écrite et non pas des explications verbales. Une manière claire de montrer son opposition à la énième mission de Ross au Maghreb où sa tâche a toujours été compliquée par l´attitude de refus des dirigeants marocains lors de chaque escale à Rabat. 
    Cette attitude contraire à la légalité internationale, comme vient de le rappeler le président Mohamed Abdelaziz, ne surprend personne à New York car le royaume chérifien n´a, en fait, jamais fait mystère de son hostilité aux efforts déployés par le représentant de Ban Ki-moon, pourtant unanimement salués par la communauté internationale. Le Maroc continue de dresser des obstacles à la médiation onusienne pour faire l´impasse sur le droit du peuple sahraoui à l´autodétermination, principe auquel Christopher Ross a exprimé son attachement depuis qu´il est à ce poste en janvier 2010, tout en ne faisant pas du « plan d´autonomie » marocain la seule base de travail comme le Maroc voulait l´imposer dans ses discussions informelles avec le Front Polisario. 
    C´est pour relancer, dans le respect de la légalité internationale, un dialogue formel entre les deux parties impliquées dans le conflit du Sahara occidental, le Maroc et le Front Polisario, que le diplomate américain prépare actuellement une nouvelle tournée dans le Maghreb. Celle-ci le conduira, comme les précédentes, à Rabat, Nouakchott, Alger, Tindouf et, vraisemblablement, aussi dans les territoires occupés du Sahara occidental. C´est vraisemblablement aussi cette dernière escale qui pose problème pour les autorités marocaines qui voient d´un mauvais œil les contacts initiés depuis deux ans par le représentant onusien avec les indépendantistes sahraouis. 
    La police marocaine est déjà sur le qui-vive depuis l´année de cette nouvelle tournée maghrébine. Des dispositifs de sécurité renforcés ont été déployés à Al Ayoune, à Smara et à Dakhla occupées pour prévenir les manifestations populaires comme à chaque annonce de l´arrivée de Ross ou d´une délégation européenne. 
    Le refus de Rabat de recevoir le diplomate américain est une attitude qui s´inscrit dans la logique d´impasse appliquée par Rabat dans les territoires sahraouis qu´il occupe depuis bientôt 40 ans. Toutes les délégations étrangères qui sont allées s´informer sur place de la situation des droits de l´Homme dans l´ancienne colonie espagnole ont été soit refoulées, soit déclarées persona non grata. La semaine dernière, deux délégations d´élus espagnols ont été forcées de reprendre le même avion qui les avait conduits à Al Ayoune occupée. 
    N. A.
    HORIZONS, 13/09/2014
  • Protocole Maroc – UE

    126 navires européens retournent dans les eaux marocaines
    Au grand dam du peuple du Sahara occidental en lutte pour son émancipation et des ONG qui ne cessent de dénoncer les complicités européennes, le nouveau protocole de pêche signé entre le Maroc et l’Union européenne, d’une durée de 4 ans, va jusqu’à prévoir de développer la coopération économique entre les opérateurs marocains et européens dans la filière pêche au Maroc. 
    Il est conditionné par le versement d’une contrepartie de 40 millions d’euros par an, dont 30 millions provenant du budget de l’UE et 10 millions d’euros à la charge des armateurs pour le paiement des redevances et des droits de licences. 
    Sur le plan de la durabilité, le protocole prévoit un mécanisme de surveillance de l’état des stocks de poisson, afin de s’assurer que l’activité de pêche ne menace pas le renouvellement des espèces.
    http://www.liberte-algerie.com/radar/126-navires-europeens-retournent-dans-les-eaux-marocaines-protocole-maroc-ue-228250
  • Sahara Occidental : Alcalde de Sarajevo apoya la lucha del pueblo saharaui

    Malainin Bakada con el Alcalde de Sarajevo
    Expresó el Alcalde de Sarajevo, Sr. Ibrahim Hadzibajric, su firme apoyo y solidaridad con el pueblo saharaui por su lucha por la autodeterminación e independencia y su plena disponibilidad de iniciar relaciones bilaterales con municipios saharauis, informó hoy un comunicado de prensa de la Oficina del Frente Polisario en los Balcanes.
    El Alcalde de Sarajevo recibió el viernes a Malainin Mohamed Bagada, Representante del Frente Polisario. Este último informó a los responsables del Consistorio bosnio sobre los diferentes aspectos de la lucha del pueblo saharaui, la situacion que se vive en los campamentos de refugidos saharauis, la grave situación en las zonas ocupadas, la explotación ilegal de los recursos naturales del territorio saharaui y el proceso de paz auspiciado por las Naciones Unidas en el Sáhara Occidental.
    Durante su visita a Sarajevo, el representante saharaui mantuvo diferentes encuentros con responsables en el Ministerio de Asuntos Exteriores de Bosnia y Herzegovina, con personalidades politicas y concedió entrevistas a la prensa nacional.
  • Las autoridades de ocupación marroquíes expulsan una delegación vasca del Sáhara Occidental

    Las autoridades de ocupación marroquíes expulsaron ​​el jueves una delegación vasca de derechos humanos de su lugar de residencia en la región ocupada de Dajla hacia la ciudad marroquí de Agadir. 
    La delegación tenía previsto visitar las zonas ocupadas del Sáhara Occidental para estudiar la situación de los derechos humanos en esta región ocupada, informó la agencia de noticias saharaui (SPS). 
    En declaraciones a la prensa después hechas después de su expulsión, activistas vascos de la organización ASCABINA declararon que « las autoridades marroquíes nos han hecho saber que somos personas no gratas », añadió la misma fuente. 
    La delegación tenía previsto realizar varios encuentros con los militantes y los defensores de derechos humanos saharauis sobre las violaciónes graves de los derechos humanos perpetradas por las autoridades de ocupación marroquíes contra los ciudadanos saharauis. 
    Los miembros de la delegación visitaron la ciudad ocupada de Bojador, donde se les dió a conocer las prácticas marroquíes contra los civiles saharauis y el estado de sitio impuesto sobre el Sáhara Occidental ocupado. 
    Desde abril pasado, Marruecos ha expulsado a más de 40 observadores internacionales de los territorios ocupados del Sáhara Occidental llegados de varios países, entre ellos España, Francia, Canadá y Noruega.
  • Les vérités d’Imbroda

    Le Maroc ne concédera jamais un statut d’autonomie pour le Sahara Occidental
    L’un des éléments qui a empêché le progrès du plan de paix au Sahara Occidental est le soutien de la France qui a permis de faire passer tous les mensonges du gouvernement marocain. Parmi ceux-ci, le plan d’autonomie que le Maroc n’octroira jamais ni au Sahara Occidental ni à la région du Rif. Une vérité avouée par un responsable espagnole il y a 5 ans.
    Juan José Ortiz Imbroda (Melilla 24 Juin 1944) est un polititien espagnol du Parti Populaire (PP), président actuel de la ville autonome de Melilla depuis Juillet 2000, et sénateur pour cette ville.
    Il est connu pour son franc-parler. En février 2014, sa ville a connu plusieurs assauts des immigrés subsahariens. Les intervention de la gendarmerie españole ont été fortement critiquées. Imbroda dans sa sortir pour défendre la Guardia Civil, a déclaré : « Si la Guardia Civil, nous allons placer des hôtesses dans la frontière en guise comité de réception ».
    Dans une interview publiée au journal ABC le 14 septembre 2009, a déclaré que « Le Maroc a un problème avec la Sahara et je pense qu’il regarde l’évolution des communautés autonomes, mais plus que tout pour faire quelque chose de similaire avec le Sahara, pour apprendre, car il ne va jamais accorder ni un statut d’autonomie ni l’émergence d’une nation ».
    DIASPORA SAHARAUI, 13/09/2014
  • Les vérités d’Imbroda – Le Maroc ne concédera jamais un statut d’autonomie pour le Sahara

    L’un des éléments qui a empêché le progrès du plan de paix au Sahara Occidental est le soutien de la France qui a permis de faire passer tous les mensonges du gouvernement marocain. Parmi ceux-ci, le plan d’autonomie que le Maroc n’octroira jamais ni au Sahara Occidental ni à la région du Rif. Une vérité avouée par un responsable espagnole il y a 5 ans.
    Juan José Ortiz Imbroda (Melilla 24 Juin 1944) est un polititien espagnol du Parti Populaire (PP), président actuel de la ville autonome de Melilla depuis Juillet 2000, et sénateur pour cette ville.
    Il est connu pour son franc-parler. En février 2014, sa ville a connu plusieurs assauts des immigrés subsahariens. Les intervention de la gendarmerie españole ont été fortement critiquées. Imbroda dans sa sortir pour défendre la Guardia Civil, a déclaré : « Si la Guardia Civil, nous allons placer des hôtesses dans la frontière en guise comité de réception ».
    Dans une interview publiée au journal ABC le 14 septembre 2009, a déclaré que « Le Maroc a un problème avec la Sahara et je pense qu’il regarde l’évolution des communautés autonomes, mais plus que tout pour faire quelque chose de similaire avec le Sahara, pour apprendre, car il ne va jamais accorder ni un statut d’autonomie ni l’émergence d’une nation ».
  • Sahara Occidental : Efemérides del 13 de septiembre

    – 1975 : Llegada a sus hogares de los soldados españoles liberados por el Frente Polisario
    – 1979 : Fracaso de la mediación de Habib Bourguiba en el conflicto del Sáhara: El presidente argelino Chadli Bendjedid rechazó una posible entrevista con el rey de Marruecos. Francia y Arabia Saudi ya habían intentado lo mismo.
    – 1984 : The Washington Post comentaba la alianza entre Marruecos y Libia bajo el título de « Una alinaza inverosímil ».
    « ¿Porqué no vamos a pensar que esta inverosímil alianza entre el conservador y moderado Hassan y el radical y brutal Gadafi puede disolverse de la noche a la mañana? » se repguntó el diario americano, añadiendo que « aún siendo diferentes, los dos hombres tienen en común su impulsividad y una tendencia hacia la maniobra táctica ». 
    « La nueva unión entorpece los esfuerzos estadounidenses para aislar al Coronel Gadafi, pero sirve a los intereses ocidentales de solucionar políticamente el problema del Sáhara. Si existe un consuelo parcial a este extraño giro de las alianzas habría que buscarlo por este lado », concluye.
    Por su parte, el diario francés l’Express, indica que esta unión fue una iniciativa del rey de Marruecos y Gadafi la aceptó « para vengarse de Argelia, con la que mantiene una carrera por el liderazgo del Magreb ». 
    Según el mismo diario, « para el rey de Marruecos, las ventajas del tratado son múltiples. Y la más evidente de ellas es el cese de la ayuda libia al Frente Polisario, que lucha contra el Ejército marroquí en el ex Río de Oro español, que se anexionó Marruecos. Los guerrilloros saharauis ya no podrán contar más que con la ayuda de Argelia ».
    – 1991 : Marruecos libera a Abraham Serfaty y lo expulsa hacia Francia.
  • Un recién nacido que no es bienvenido

    No paramos de repetir en este blog que los marroquíes clonan todas las webs saharauis. Para desvíar a los internautas marroquíes de las publicaciones saharauis.
    Para el régimen marroquí, el apoyo del pueblo marroquí en la desventura del Sáhara Occidental es una carta que no debe perder bajo ningún pretexto. Por eso los marroquíes que se oponen a la colonización del Sáhara por Marruecos son severamente castigados.
    Además de clonar, los marroquíes responden a todas las publicaciones saharauis. Reaccionan con otro a todo artículo que aparece en la red y conceden una gran importancia a las publicaciones de la revista de prensa de la MINURSO. Numerosos sitios en francés fueron creados especialmente para producir publicaciones para esta revista de prensa. Los marroquíes llegaron incluso a intervenir para condicionar el contenido de esta publicación. Mandaban mensajes al oficial de prensa de la MINURSO, el italiano Enrico Magnani protestando. Pretenden que esta publicación se inclina más por las publicaciones de « la otra parte ».
    El profesor Carlos Ruiz Miguel, de la Universidad de Santiago de Compostela, protestó en cierta ocasión, en un momento en que el Señor Magnani estaba de vacaciones y quien se encargaba de editar la revista es Carmen Johns. En aquellos momentos, los marroquíes se mostraban muy arrogantes y ejercían una presión moral muy fuerte sobre los oficiales de la MINURSO. Incluso con prácticas de intimidación.
    El Sr Ruiz Miguel mandó un email comentando que la revista de la MINURSO se había convertido en un folleto de propaganda marroquí. El oficial Carmen Johns respondió : « Los marroquíes también se quejan de lo contrario ». Esto revela la importancia que los marroquíes dan a la publicación de la MINURSO. Y con razón, está destinada a las oficinas de la ONU, al Enviado Personal del SG de la ONU para el Sáhara Occidental, a las embajadas en la región, a las ONG que operan en Marruecos, etc.
    Los marroquíes acaban de clonar nuestro blog con otro que llamaron « Sahara Noticias« . Lo cual indica que molestamos y eso nos alegra.
  • Mohammed VI: Comendador de los Creyentes Borrachos

    El gobierno marroquí ha decidido aplicar las pruebas de alcoholemia para reducir los riesgos de accidentes de tráfico. En Marruecos, el 15% de los accidentes de tráfico se debe al consumo de alcohol. 
    La noticia suscita mucha polémica en un país donde el rey es teóricamente el Comendador de los Creyentes, y éstos se supone que no beben alcohol, ya que está prohibido por la religión. Desde julio de 1967, hay una Ley Dahir que prohíbe vender o dar bebidas alcohólicas alcohol a los musulmanes marroquíes. Pero esta ley es violada a diario por el mismo estado que tolera la producción y el consumo en total impunidad. Una contradicción denunciada por los círculos religiosos.
    El colmo es que la nueva ley es un reconocimiento oficial de que algunos musulmanes marroquíes beben alcohol. Además, es un alcohol Made in Morocco. « Entonces, estas pruebas de alcohol destaparían esta realidad y además, suponen en cierta manera una autorizacióm al consumo de alcohol ya que la tolerancia es de 0,2 gramos por litro. Y eso molesta », indica una emisión de la RTBF, la televisión belga, añadiendo que « esto saca a la luz la relación ambigua existente entre los marroquíes y el alcohol ». 
    Según la emisión, hay voces en Marruecos que « hablan de hipocresía porque, por un lado, está estrictamente prohibido tomar alcohol cuando se es un musulmán en lugares públicos. Puedes incurrir hasta incluso 6 meses de prisión », mientras que » cada año, más de 130 millones de litros son consumidos « y el alcohol es una fuente importante de ingresos. « El alcohol genera anualmente € 400 millones en volumen de negocios. Esto es mucho para un país como Marruecos. Equivale, para hacerse una idea, a un tercio del presupuesto del Ministerio de Salud ». « Se comprende, entonces, señala la emisión, por qué hay una cierta tolerancia en torno al consumo de alcohol, y tal vez incluso una política de avestruz. Las estadísticas sobre el comportamiento de los marroquíes con relación al alcohol, los casos de alcoholismo declarados simplemente no existen. Y eso que el problema es real ».
    Bajo el título de « Los alcoholímetros aparecen en Marruecos », Le Vif Express denuncia la hipocresía de una sociedad obligada por el sistema a aceptar costumbres que no son suyas. 
    « Aunque hay una ley religiosa que prohíbe la venta de alcohol a los musulmanes y penas de prisión para cualquier persona hallada en estado de embriaguez, esta legislación casi no es aplicada. En la realidad, en Marruecos compra bebidas alcohólicas e incluso se pueden encontrar en los supermercados », escribe el periódico. 
    « La mayoría de los volúmenes de negocio se hace gracias a la venta de alcohol. El Estado impone un impuesto elevado y son los marroquíes los que más consumen », declaró un empleado de una gasolinera al portal Maghress. Los marroquíes consumen una media de 1,5 litros de alcohol por habitante. Y este consumo va en constante aumento, especialmente entre los jóvenes. 
    Le Vif revela que Marruecos produce más de 40 millones de litros convertiéndose así en el mayor productor de alcohol en el mundo árabe. Esta producción no está destinada exclusivamente a la exportación. Al contrario, la gran mayoría se consume en Marruecos. 
    Gracias a esta controvertida producción, el Estado marroquí registra cada año un ingreso de 100 millones de euros en impuestos y el negocio de la industria de bebidas alcohólicas genera alrededor de 400 millones de euros.
  • Mohammed VI : Commandeur des Croyants Ivrognes

    Le gouvernement marocain a décidé de mettre en pratique les alcootests pour réduire les risques de la circulation. Au Maroc, 15% des accidents de la route sont dus à la consommation d’alcool.
    La nouvelle suscite beaucoup de polémique dans un pays où le roi est théoriquement le Commandeur des Croyants et ceux-ci sont supposés ne pas boire de l’alcool puisque c’est interdit par la religion. Depuis juillet 1967, il y a bien une loi Dahir qui interdisant de vendre ou d’offrir des boissons alcoolisées aux Marocains musulmans. Seulement, cette loi est quotidiennement bravé par l’Etat même qui en tolère la production et le consommation en toute impunité. Une contradiction dénoncée par les milieux religieux.
    Ainsi, la nouvelle loi est un aveu officiel que certains musulmans marocains boivent de l’alcool Et en plus c’est de l’alcool Made in Morocco. « Et donc, ces contrôles d’alcoolémie mettraient en lumière cette réalité et en plus, ils cautionnent, quelque part, la consommation d’alcool puisque le seuil de tolérance est de 0,2 gramme par litre. Et cela dérange » signale une émission de la RTBF, la télévision belge en ajoutant que « cela met en tout cas en lumière le rapport ambigu qu’entretiennent les Marocains avec l’alcool ».
    Selon l’émission, il y a des voix au Maroc qui « parlent d’hypocrisie parce que d’un côté, il est strictement interdit de boire de l’alcool quand on est musulman dans des endroits publics. Vous encourez jusqu’à 6 mois de prison tout de même » alors que « chaque année, plus de 130 millions de litres sont consommés » et l’alcool est une importante source de revenus. « L’alcool génère chaque année 400 millions d’euros de chiffre d’affaire. C’est beaucoup pour un pays comme le Maroc. Cela équivaut, pour vous donner une idée, à un tiers du budget du ministère de la Santé ». « On comprend donc, signale l’émission, pourquoi il y a une certaine tolérance autour de la consommation d’alcool, et peut être même une politique de l’autruche. Les statistiques sur les comportements des Marocains vis-à-vis de l’alcool, les cas d’alcoolisme déclarés, n’existent tout simplement pas. Or, le problème est réel ».
    Sous le titre de « Les alcootests font leur apparition au Maroc », le Vif Express dénonce l’hypocrisie d’une société contrainte par le système à accepter des mœurs qui ne sont pas les siens.
    « Bien qu’il existe une loi religieuse qui interdit la vente d’alcool aux musulmans et des peines de prison pour toute personne trouvée en état d’ivresse, cette législation n’est quasiment pas appliquée. Dans la pratique, au Maroc tout le monde achète des boissons alcoolisées et on peut même en trouver dans les grandes surfaces » écrit le journal. 
    « La majorité du chiffre d’affaires des commerçants se fait grâce à la vente d’alcool. L’Etat taxe un maximum et ce sont surtout les Marocains qui consomment », déclare au portail Maghress un caissier d’une station-service. Les Marocains consomment en moyenne 1.5 litre d’alcool par habitant. Et cette consommation est en hausse constante, surtout parmi les plus jeunes.
    Le Vif dévoile que le Maroc produit plus de 40 millions de litresm devenant ainsi le le plus grand producteur d’alcool du monde arabe. Cette production n’est pas exclusivement destinée à l’exportation. Au contraire, sa grande majorité est bien consommée au Maroc.
    Grâce à cette production controversée, l’Etat marocain enregistre chaque année une recette de 100 millions d’euros en impôts et le chiffre d’affaires de l’industrie des boissons alcooliques génère près de 400 millions d’euros.