Mois : septembre 2014

  • Les députés français reconnaissent le soutien de Paris à la politique colonialiste du Maroc : L’aveu !

    Par Younes Guiz
    Ce dernier a reconnu sans équivoque, le soutien de la France à la politique colonialiste et expansionniste du Royaume chérifien dans les territoires occupés du Sahara occidental.  » La France n’engagera pas de processus de déstabilisation à l’encontre du Maroc.
     
    Sa position (la France) vis-à-vis du Sahara occidental est  » complexe « , du fait qu’elle a des relations importantes avec le Maroc et des relations stratégiques avec l’Algérie « , a-t-il regretté. 
    M. Mennucci qui a effectué une visite dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf s’est dit étonné du niveau de conscience politique affiché par le peuple sahraoui, et ce malgré sa souffrance et les conditions difficiles dans lesquels il vit. » Il y a une volonté chez eux de trouver une sortie politique à ce conflit « , a-t-il dit à ce sujet. Et d’ajouter :  » malgré le désespoir et la situation sociale très difficile, il n’y a pas d’affaires terroristes, l’objectif des Sahraouis étant de donner des perspectives politiques « . Toujours selon le président du groupe parlementaire d’amitié franco-algérienne,  » le président du Sahara occidental a eu des propos modérés à propos du Maroc, ce qui dénote de sa retenue et de son intelligence ». Ainsi, il explique que l’une des principales revendications du peuple sahraoui et que,  » la mission de la MINURSO puisse vérifier la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés « . 
    Par ailleurs, M. Mennucci a avoué qu’il y a un peu d’abandon de la part de l’opinion publique internationale qui estime que le dossier sahraoui n’est pas prioritaire. Il rappelle dans ce sens, qu’il y a des violations des droits de l’homme, que le Maroc n’hésite pas à commettre en citant comme exemple le cas des 61 prisonniers politiques sahraouis et le dossier des disparus.  » Je ferai un compte rendu de cette situation aux autorités françaises. Il faut travailler et regarder les Sahraouis et leur évolution « , a-t-il indiqué. Sur un autre registre, M. Mennucci assure que la nouvelle loi antiterroriste de la France n’aura pas de répercussions négatives sur les Français d’origine algérienne.
     
    Pour étayer ses propos, il dira que, sur les 950 personnes susceptibles d’appartenir à un groupe terroriste, répertoriés jusque là, 30% sont d’origine européenne.  » Cette loi a montré sans efficacité. Pas plus tard qu’hier (ndlr avant-hier), deux jeunes filles ont été interceptés à l’aéroport de Marseille alors qu’elles étaient en partance vers la Syrie pour rejoindre le camp des terroristes « , a-t-il martelé. Sur le dossier libyen, M. Mennucci s’est dit  » confiant  » quant à la réussite de la diplomatie algérienne dans sa médiation visant à trouver une solution adéquate à travers un processus politique inclusif. Evoquant également les rapports entre l’Algérie et la France, le président du groupe parlementaire d’amitié franco-algérienne indique que, 350 000 visas pour la France ont été délivrés cette année pour les citoyens algériens. De son coté, le président du groupe parlementaire d’amitié algéro-française, M. Belkacem Belabbes, a fait savoir que,  » l’Algérie est un pays de dialogue et qu’on ne peut pas dissocier le Sahara occidental avec ce qui se passe dans la région « .
    Y.G.
  • Le Chef de la diplomatie sahraoui interpelle la Minurso

    En quoi dérange la mission assignée à un Représentant de l’institution mondiale, à savoir les Nations unies, dont son devoir est la promotion et l’application du droit international dans les conflits, en vue de préserver la stabilité et la sécurité dans le monde? Que craint le Maroc de la tournée de Christopher Ross, Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu pour le Sahara occidental, laquelle visite est prévue à la mi-octobre prochain et n’est pas la première que Ross effectue ? 
    Questions qui se sont imposées, depuis que le ministre marocain des Affaires étrangères,Abdellatif Mezouar, a évoqué un préalable avant que Ross n’entame sa tournée dans la région, au terme de laquelle, pour rappel, il rédigera un rapport sur le Sahara occidental, qu’il soumettra à Ban ki-moon et au Conseil de sécurité. Le ministre marocain, Mezouar, a rappelé le préalable d’«éclaircissements sur les limites de sa mission» avant qu’il n’entame sa visite. N’étant pas son premier déplacement, dans le cadre de sa Mission à titre d’Envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, le Maroc pour sa part opte par sa dernière sortie politico-diplomatique et aussi médiatique à «une opposition frontale» avec la communauté internationale et l’Onu. 
    C’est ce qu’a affirmé le ministre des Affaires étrangères de la République arabe sah- raoui démocratique (Rasd),Mohamed Ould- Salek, en animant une conférence de presse,hier,au siège de la représenta- tion diplomatique de la Rasd à Alger. Sur le rôle assigné à la mission des Nations unies pour un référendum au Sahara occidental (Minurso) notre interlocuteur ne va pas avec le dos de la cuillère. Il affirme, à ce propos, qu’il «est inconcevable que la Minurso se transforme en Mission soutenant la colonisation» du Maroc au Sahara occidental. Le ministre sahraoui rappelle, dans ce sens, que la Mission onusienne, présente dans les territoires sahraouis encore sous occupation marocaine, «ne peut rester silencieuse, étant témoin de l’oppression et de la répression des Sahraouis par les autorités coloniales». 
    Après avoir dénoncé «la complicité, dont bénéficie l’occupant marocain», indique-t-il, précisant «de l’intérieur du Conseil de sécurité et particulièrement au sein du groupe des Amis (les cinq) du secrétaire général». C’est ce qui a permis au Maroc, pour notre interlocuteur, outre qu’il «piétine la légalité internationale» mais aussi, ajoute-t-il «de pratiquer la politique d’entêtement, d’oppression et d’intransigeance, au su et au vu de la communauté et de l’opinion internationales». 
    Il est à noter, par ailleurs, que la déclaration du chef de la diplomatie marocaine, relativeà la visite de Christopher Ross, semble traduire un malaise et une fuite en avant, après l’échec de la promotion de son projet «d’autonomie» comme solution au conflit opposant Rabat au Front Polisario, sur le Sahara occidental, laquelle proposition est fondamentalement en opposition avec la légalité internationale au regard de la nature du conflit, à savoir une question de décolonisation inscrite à l’Onu. 
    Après avoir rappelé que le peuple sahraoui «demeure attaché à son droit à l’autodétermination», Mohamed-Salem Ould-Salek n’a pas manqué de rappeler que «la reprise de la lutte armée demeure l’alternative» pour l’indépendance du peuple sahraoui. Au regard des manœuvres marocaines visant à faire perdurer la colonisation du Sahara occidental, les déclarations de Mezouar, semblent en être une avec comme objectif d’inscrire le processus engagé par Ross depuis sa nomination, sur une impasse. 
    Pour notre interlocuteur, «la crédibilité des Nations unies est à l’épreuve en ce qui concerne une question considérée comme l’essence même de leur existence» et de préciser, «à savoir le droit des peuples à l’autodétermination», rappelle le ministre sahraoui des Affaires étrangères de la Rasd. Il est à rappeler que l’ex-Envoyé spécial de l’Onu, l’américain James Baker, a eu à déclarer, quelque temps après avoir jeté l’éponge, face à l’entêtement du Maroc, à se plier à la légalité internationale qu’«au moment où nous faisions un pas vers le référendum, le Maroc fait deux pas en arrière». Ce qui semble être le cas dans la campagne que mène Rabat à l’encontre d’un représentant de l’Onu lequel, rappelons-le, est un fin diplomate. 
    La question des droits de l’Homme occupant le devant des préoccupations de la communauté internationale, il est inconcevable que pour le peuple sahraoui, cette préoccupation ne soit pas inscrite dans la mission de la Minurso. C’est ce qui agite Rabat qui doit cacher son système colonial au Sahara occidental, car il repose, et nul ne l’ignore, selon les leçons de l’histoire coloniale des peuples sur des pratiques d’atteintes aux droits de l’homme. Qu’il s’agisse des droits politiques, socio-économiques et aussi culturels, soit le droit à la terre et à l’indépendance du peuple du Sahara occidental. 
    Karima Bennour
    Le Courrier d’Algérie, 22/09/2014
  • Colonisation : Les Sahraouis accusent les Nations unies de complicité

    par Salah-Eddine K.
    A une semaine de la tenue de la 69ème session des Nations unies, le ministre sahraoui des Affaires étrangères a rappelé la responsabilité de l’ONU et appelle à des sanctions économiques contre le Maroc. 
    Lors de sa conférence de presse, au siège de l’ambassade de la République arabe sahraouie, (RASD) le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek a appelé à des sanctions économiques internationales, contre le royaume du Maroc qui s’oppose au référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, pour son indépendance. Selon le conférencier, le Maroc, non seulement, s’oppose à cette solution, mais use, aussi, de manœuvres pour que la situation reste en l’état et pour que l’accord de paix, liant le Polisario et le royaume, signé en 1991 et qui a mis fin à la guerre entre les deux parties, se trouve compromis depuis, et ne connaît pas d’application, en raison des dérobades du Maroc. 
    Le MAE ne s’arrête pas là, accusant le Conseil de sécurité de l’ONU de complicité avec la politique que mène, actuellement, le Maroc par rapport à la question sahraouie. Le conférencier accusera les membres du CS de l’Onu de « kidnapper le dossier du Sahara Occidental » et de le « bloquer » afin que le Maroc gagne, encore, du temps, dans une logique de pourrissement de la situation. Se sentant plus fort par cette complicité, le Maroc se permet d’aller à des provocations, au su et au vu de la Communauté internationale et de l’opinion mondiale, soutiendra-t-il encore. 
    La dernière, parmi ces provocations, consiste dans l’empêchement de la visité de l’envoyé du SG des Nations unies, Christopher Ross et de l’envoyé du nouveau secrétaire pour la question du Sahara qui a été interdit de visite, comme ce fut, également, le cas pour l’émissaire de l’Union africaine (UA), l’ex président mozambicain, Joachim Chissano. Cette sortie médiatique du ministre sahraoui intervient à une semaine de la tenue de la 69ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, pour rappeler les devoirs qui incombent à l’Organisation onusienne, en ce qui concerne la question du Sahara Occidental. 
    L’Organisation des Nations unies, responsable pour mettre fin à la colonisation du Sahara Occidental et de lui permettre l’exercice de son droit à l’autodétermination, comme elle est garante de l’exécution de l’accord de paix de 1991, devra prendre, très au sérieux, la question du Sahara Occidental et aller vers l’application dudit accord de paix, en tant que passage obligé, pour tout règlement. 
    Le conférencier estime qu’il est, inadmissible, que les forces de la Minurso envoyées pour le maintien de la paix, deviennent une force de soutien de l’occupant et se taisent sur les exactions commises par les forces marocaines. En plus de l’occupation du territoire sahraoui, le Maroc est accusé d’exploiter les richesses naturelles de ce pays, en toute illégalité. 
    Le conférencier soulignera que le Maroc ne cesse de noyer le monde de drogue (cannabis), en disant que ce pays produit près de 80% de la quantité du dogue qui se trouve sur le marché mondial ce qui lui rapporte des milliards de dollars qui sont blanchis dans les pays de l’ouest africain et dont une partie sert à l’achat et la fabrication de lobbys et à alimenter des mouvements terroristes, dans les pays du Sahel afin de détourner l’opinion de la question du Sahara. 
    Le ministre sahraoui a déclaré que le peuple sahraoui est, entièrement, disponible pour la poursuite de sa lutte d’indépendance et est prêt à coopérer avec les Nations unies et l’Union africaine pour mettre fin à cette colonisation et lui permettre d’user de son droit inaliénable à l’autodétermination. 
    «Nous appelons le roi du Maroc, Mohamed VI, de s’en tenir aux obligations signées par son père Hassan II, en 1991 et aller à un référendum. Le peuple du Sahara, souverain, est le seul qui peut trancher sur la question».
  • Info-soir : Dossier sur le Sahara Occidental

    par Farid Houali
    Refugiés sahraouis de Tindouf : A quand le lever du jour ?
    Depuis le retrait des troupes espagnoles, et le début de l’invasion marocaine en 1975, les exactions sous toutes leurs formes n’ont pas cessé de s’abattre sur les populations sahraouies, toutes franges confondues.
    L’occupation illégale et brutale par le Maroc du territoire du Sahara occidental, a pris la forme de crimes contre l’humanité, allant jusqu’à la tentative d’extermination. Les personnes ayant vécu cette période douloureuse, peuvent fournir assurément des témoignages accablants sur cette époque sinistre. Face à un Maroc faisant fi de la législation internationale et soutenu dans sa politique expansionniste par la France, ce référendum tarde à venir et les Sahraouis continuent à payer le prix fort de l’occupation marocaine.
    Eternels exilés
    Virée ■ Dimanche 24 août 2014. Il est 14h. Dans les camps des réfugiés sahraouis de Aousserd. Aucun magasin n’est ouvert.
    A une heure pareille, rares sont ceux qui osent un déplacement hors de la maison (faite de parpaings et d’argile) y compris la tente où le climatiseur, quand il est disponible, carbure à plein régime. Les ruelles sont complètement désertes. Le mercure avoisine les 50°. «Allez, vous mettre à l’abri. Vous risquez un coup de soleil qui pourrait vous être fatal», nous a conseillé un passant qui s’est avéré par la suite être un chauffeur de taxi qui assure la liaison Aousserd-Tindouf, ville distante de 25 Kilomètres. «Notre seule et unique échappatoire en pareille période, ce sont les cafés maures du chef-lieu de la wilaya de Tindouf», a-t-il ajouté. Dans les camps, la vie n’est pas du tout facile ni en hiver ni en été. Elle est gérée en fonction de ce qu’elle offre au quotidien, et «cela dure depuis près de 40 ans», tient-on souvent à le rappeler. «Que voulez-vous qu’on fasse d’autre qu’attendre des jours meilleurs ? Notre vie est rythmée par le combat continuel sur tous les fronts et surtout par l’espoir de retrouver la terre de nos aïeux confisquée par l’égoïsme marocain», n’a cessé de répéter Sid-Ahmed, notre hôte, le temps de la clôture des travaux du 2e congrès de l’Union des étudiants sahraouis tenu à Aousserd en août dernier.  Agé d’une trentaine d’années, ce jeune sahraoui expose les rudes conditions de vie de ces milliers de refugiés sahraouis «exilés» en Algérie malgré eux. «Le calvaire est d’autant plus pénible à l’arrivée des grandes chaleurs où l’on suffoque littéralement obligeant ceux qui peuvent le faire à aller passer leur été ailleurs. Les enfants sont plus chanceux car une bonne partie d’entre eux séjourne en Espagne grâce à des associations humanitaires. Or, depuis la crise, le nombre de ceux qui en bénéficient s’est considérablement réduit ces dernières années» a-t-il déploré. «Pour la plupart des cas, c’est la solidarité entre nous, refugiés, qui allège nos maux», a soutenu pour sa part Ali, le cousin et beau frère, dans un profond soupir. Mais si les refugiés sahraouis ont su défier avec le temps ces conditions dans le plateau des Hamada, c’est le mois de carême qui coïncide ces dernières années avec la période des grandes chaleurs qui est le plus redouté. «C’est le mois de tous les sacrifices», nous dit Ali. «De ce côté de la Terre, les journées sont trop longues au point où elles nous paraissent interminables. Nous nous sentons martyrisés par le fait de voir l’aiguille de la montre tourner au ralenti». 
    Afin de faire face à de telles conditions, à chaque problème, sa solution. «Nous sommes drapés dans des couvertures mouillées à longueur de la journée».
    La détermination de l’ALPS
    L’état-major de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) a réitéré la disposition des unités de l’ALPS à se défendre contre toute menace terroriste, conformément aux engagements de l’Etat sahraoui en sa qualité de membre à part entière de l’UA, selon un communiqué sanctionnant les travaux d’une réunion de l’état-major sahraoui, tenue sous la présidence du chef de l’Etat, commandant suprême des forces armées, Mohamed Abdelaziz.
    L’état-major sahraoui a condamné la «politique agressive» menée par l’occupant marocain à travers «l’inondation de la région par le phénomène de la drogue et l’encouragement du crime organisé et des groupes terroristes», a ajouté le communiqué. Il a également lancé un appel en direction de la communauté internationale afin d’intervenir «immédiatement» pour assurer la protection nécessaire des Sahraouis, lever l’état de siège imposé aux territoires occupés du Sahara occidental, arrêter le pillage des ressources naturelles sahraouies et la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines. Par ailleurs, l’état-major sahraoui a rappelé à l’Organisation des Nations unies sa responsabilité dans la décolonisation du Sahara occidental à travers un référendum libre, régulier et impartial afin de permettre au peuple sahraoui de décider de son avenir.
    Héroïsme
    Les participants à la conférence internationale de solidarité avec les étudiants sahraouis ont affirmé à Aousserd (camps des réfugiés sahraouis), que «l’occupant marocain a échoué dans son projet de répression du mouvement estudiantin sahraoui qui porte le flambeau de la libération».
    «L’occupant marocain n’a pas réussi à maîtriser le système éducatif sahraoui qui reste attaché à son identité nationale et marqué par sa fervente défense du droit du peuple sahraoui à la liberté», a indiqué le représentant de la délégation sahraouie des territoires occupés, Mohamed Hali, lors de cette conférence organisée en marge de la 2e conférence de l’Union des étudiants de Seguia el-Hamra et Rio de Oro. Il a rappelé également les souffrances de l’étudiant sahraoui privé de ses «droits fondamentaux comme le logement, la nourriture et le transport» ainsi que de la possibilité de s’inscrire dans les instituts et universités pour une formation en aviation, médecine ou ingénierie malgré le haut niveau scientifique de ces derniers». Il a évoqué en outre, «les moyens de surveillance et de filature pratiqués par l’occupant à l’intérieur des universités devenues de véritables casernes militaires», citant à ce propos les interventions «des forces d’occupation marocaines qui ont fait plusieurs morts parmi les étudiants et donné lieu à l’arrestation de plusieurs autres». Malgré cette réalité tragique, «l’étudiant sahraoui continue de porter le flambeau de la libération donnant, chaque jour, des exemples de militantisme et d’héroïsme face à l’occupation à l’intérieur et à l’extérieur de ses universités». A la fin de cette rencontre, les unions estudiantines de plusieurs pays ont exprimé leur «indignation à l’égard des violations flagrantes des droits des étudiants sahraouis et à travers eux, le peuple sahraoui qui appelle à une intervention rapide de la communauté internationale pour mettre fin à ses souffrances à travers la décolonisation du Sahara occidental».
    La mission de la Minurso
    Rappel ■ En 1991, un cessez-le-feu avait été signé sous l’égide des Nations unies, entre le Maroc et le Front Polisario après une guerre dévastatrice ayant fait des milliers de morts, et de détenus. 
    Le coordinateur sahraoui avec la Minurso, M’hamed Khadad, que nous avons rencontré en marge des travaux du 2e congrès de l’Union des étudiants de Seguia el-Hamra et Rio de Oro a confirmé que la responsabilité de l’Organisation des Nations unies réside toujours «en l’organisation d’un référendum devant permettre au peuple sahraoui de s’exprimer librement sous les auspices de l’ONU sur son avenir». «L’intransigeance du régime marocain et ses tentatives d’imposer des solutions coloniales périmées, reflète sa crainte des résultats de ce référendum et sa conviction de l’attachement du peuple sahraoui et son unité autour de ses doits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance», a rappelé le responsable sahraoui, membre du secrétariat national du Polisario. Une mission onusienne, la Minurso comme son nom l’indique, avait pour mission l’organisation d’un referendum d’autodétermination début 1992. 22 ans après ce n’est toujours pas le cas. Le Maroc continue de faire fi de la législation internationale allant de l’avant dans sa politique colonialiste faisant régner la terreur dans les territoires occupés du Sahara occidental. Pourtant le droit international est très clair à ce sujet : quelles que soient les allégations et manœuvres marocaines, la question sahraouie est une question de décolonisation. Selon la vision des Nations unies, la seule et unique solution est l’organisation d’un referendum d’autodétermination. «Le Maroc craint le résultat de ce référendum. Nous le défions, quel que soit le nombre de ses colons et des militaires déployés dans les territoires occupés d’organiser de référendum. Nous concernant au Polisario, nous sommes convaincus que les Sahraouis voteront sans conteste pour leur indépendance. Dans le cas contraire, chose peu plausible, si jamais les Sahraouis optent pour l’intégration, nous accepterons les résultats», a encore soutenu M’hamed Khadad qui a évoqué dans ce cadre l’élargissement de la Minurso au contrôle des droits de l’Homme, «une nécessité inéluctable, imposée par la réalité dramatique du peuple sahraoui». 
    «Cependant, le Maroc bénéficie toujours du soutien d’un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU qu’est la France qui use à chaque fois de son droit de véto afin de bloquer toute résolution permettant l’élargissement des prérogatives de la Minurso à la surveillance de droits de l’Homme», a-t-il déploré.  D’ailleurs pour le coordinateur sahraoui avec la Minurso, il y a deux pays qui ne sont pas membres du Conseil de sécurité mais qui le sont par contre par le biais de deux autres pays : Israël à travers les USA et le Maroc à travers la France.
    http://www.infosoir.com/dossiers.html
  • «La résolution du conflit sahraoui : un «test de crédibilité» vis-à-vis de la doctrine de décolonisation» (Lamamra)

    Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a qualifié, lors d’une conférence-débat,à Washington,la résolution du conflit du Sahara occidental de « test de crédibilité » vis-à-vis de la doctrine de décolonisation, a indiqué une source diplomatique algérienne.
    Lamamra, qui a été l’hôte du Centre d’études stratégiques et internationales (CEIS), a rappelé la position traditionnelle de l’Algérie sur ce conflit qui est de « test de crédibilité » vis-à-vis de la doctrine de décolonisation et des droits de l’Homme.
    Il a également réaffirmé que l’Algérie,qui accueillait sur son territoire un grand nombre de Réfugiés sahraouis, soutenait le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.Tout en rappelant « l’appui » de l’Algérie aux efforts des Envoyés spéciaux de l’Onu pour le Sahara occidental, notamment les responsables américains, James Baker et Christopher Ross, le chef de la diplomatie algérienne a indi- qué que la responsabilité de l’impasse préoccupante actuelle du processus de paix est bien établie dans le dernier rapport de Ban Ki-moon. 
    D’autre part, le chef du groupe parlementaire d’amitié « France-Algérie », Patrick Minnucci, a affirmé vendredi à Smara qu’ »il y a un rôle humanitaire important qui nous attend, en tant que parlementaires français, envers le peuple sahraoui et un autre avec les élus et les hommes politiques français ».
    « Cette visite ne représente pas la position officielle des Français, mais elle a permis à cette délégation parlementaire de s’enquérir de visu de la situation humanitaire difficile des Réfugiés sahraouis, vécue depuis plus de 37 ans »,a indiqué Mennucci dans un point de presse,soulignant que « cette visite ne sera pas transitoire, mais sera répétée à chaque fois que l’occasion le permette ». Il a également expri- mé son admiration par le niveau d’organisation de la société civile sahraouie, estimant que le peuple sahraoui « est loin de l’extrémisme », après avoir assisté à un meeting populaire, organisé à l’occasion de la réception de sa délégation par les autorités de la wilaya de Smara. La délégation a en outre visité des établissements scolaires à Smara pour l’apprentissage des langues et des centres hospitaliers et des handicapés. 
    Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères du Belize, Wilfred Peter Erlington, a réitéré le soutien de son pays à la lutte du peuple sahraoui pour l’auto- détermination, a-t-on indiqué de sources diplomatiques sahraouies au Nicaragua. le MAE du Belize qui s’exprimait à l’occasion de la célébra- tion du XXVIIIe anniversaire de l’indépendance du Belize, en présence de l’ambassadeur sahraoui au Nicaragua, Souleimane-Tayeb Hennan,a exprimé la volonté du gouvernement de son pays de renforcer les relations bilatérales avec la Rasd. Pour sa part, le diplomate sahraoui a transmis les félicitations du président Mohamed Abdelaziz et du Gouvernement sahraoui au gouvernement du Belize, souhaitant la paix et la prospérité pour le peuple du Belize. L’ambassadeur sahraoui a également informé son interlocuteur des derniers développements de la Question du Sahara occidental,notamment à la veille de la tenue de la ses- sion de l’Assemblée générale des Nations unies, alors que le Belize est l’actuel président du Système d’intégration centra- méricain (Sica), qui regroupe 8 pays d’Amérique latine (le Belize, le Nicaragua, le Salvador, le Panama, le Costa Rica, le Honduras, le Guatemala et la République dominicaine). Il a été aussi reçu par le gouverneur de Belize et le représentant de la reine Elizabeth II d’Angleterre, l’honorable Sir Colville Norbert Young et le Premier ministre,SEO.Dean Barrow.La République du Belize a eu son indépendance de l’Angleterre, le 21 septembre 1981. C’est un pays anglophone, membre de la Caricom et du Système d’intégration (Sica), qui sert de passerelle entre les Caraïbes et l’Amérique centrale.Le Belize a reconnu la Rasd, le 18 novembre 1986, rappelle-t-on. 
    M.Bendib
    Le Courrier d’Algérie, 22/09/2014
  • «La question sahraouie est otage du groupe des 5» (Ould Salek)

    Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a accusé, hier, en conférence de presse au siège de l’ambassade de la RASD à Alger, le groupe des 5 du Conseil de sécurité de l’ONU, la France et l’Espagne , notamment, d’avoir pris en otage la question sahraouie. La déclaration intervient à la veille de la 69e Assemblée générale de l’ONU et de la visite attendue de Christopher Ross dans les territoires occupés. 
    Sofiane Aït Iflis – Alger (Le Soir)
    L’accusation, qui n’est pas nouvelle, en somme, mais dont la portée pourrait être meilleure en cette conjoncture, tient du fait que c’est ce groupe, du moins la France et l’Espagne, qui a agi pour empêcher que la Minurso s’élargisse à l’observation du respect des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés. 
    Le ministre sahraoui des Affaires étrangères a déploré, ce disant, la bivalence dans la position du groupe des 5 relativement à la question des droits de l’Homme, intervenant dans certaines contrées au motif que les droits de l’Homme ne sont pas respectés et œuvrer pour empêcher que, au Polisario, la question soit soustraite à l’observation onusienne. 
    Mohamed Salem Ould Salek a appelé néanmoins l’Assemblée générale de l’ONU, qui se réunira dès la semaine prochaine, à prendre en charge la question sahraouie. «Si le royaume du Maroc, en tant que pays colonisateur et envahisseur, occupant par la force des armes depuis 1975 des pans entiers de la République sahraouie, fait tout pour prolonger son occupation, il est de la responsabilité des Nations Unies de régler cette question de colonisation et de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination», a soutenu le ministre sahraoui, appelant le roi du Maroc, Mohamed VI, à honorer les engagements pris par son père, à savoir l’application de l’accord de paix conclu en 1991 sous l’égide de l’ONU et de l’Organisation de l’unité africaine.
     
    Le ministre sahraoui des Affaires étrangères a affirmé qu’il est de la responsabilité de l’ONU de faire appliquer cet accord, passage obligatoire pour un règlement politique de la question sahraouie, laquelle reste une question de décolonisation. 
    Par ailleurs, le chef de la diplomatie du Polisario a interpellé l’ONU afin qu’elle décide et fixe une limite au calendrier des pourparlers entre le Maroc et le Sahara occidental. Mais le Polisario a-t-il les moyens de faire pression sur l’instance onusienne ? Le ministre sahraoui des Affaires étrangères avoue n’avoir comme appuis que les pays amis et l’opinion internationale. N’empêche que les Sahraouis revendiquent des sanctions économiques et militaires contre le Maroc coupable, a affirmé Mohamed Salem Ould Salek, outre d’occuper des pans d’un territoire, de s’adonner au commerce de la drogue. «Le Maroc noie le marché international avec sa drogue qu’il commercialise à travers des réseaux criminels en Europe et dans les pays voisins et au Sahel et ce, sous la supervision des services de sécurité et des barons se trouvant dans les différentes structures du Makhzen», a-t-il accusé.
     
    Interrogé s’il ne craignait pas que le référendum d’autodétermination accouche d’un résultat non escompté, à l’exemple de l’Ecosse, le ministre sahraoui des Affaires étrangères a affirmé que «le plus important est que la parole a été donnée au peuple». Il n’est pas resté sans rappeler l’exemple du Soudan où le référendum a permis aux Sud-Soudanais d’avoir leur indépendance. 
    S. A. I.
  • Desinterés del juez Ismael Moreno por investigar el asesinato de un saharaui español

    “Desatención, lentificación sin razón alguna, falta de interés”. Estas son varias de las expresiones con las que la Liga Española Pro-Derechos Humanos califica la actuación del Juez Central de Instrucción número 2, Ismael Moreno Chamorro, para investigar el asesinato del saharaui español Baby Hamdam Buyema ocurrido “en la masacre perpetrada por la policia y el ejercito del Reino de Maruecos” en el Campamento de Gdeim Izik, en El Aaiún, el 8 de noviembre de 2010. Avisa la Liga de que se está a punto de ordenar el archivo de la causa.
    El 4 de julio de 2014 el pleno de la Sala de lo Penal de la Audiencia Nacional decidió que continuase la investigación del asesinato de Baby Hamday, de 35 años y padre de dos hijos, por el que su hermano Lammad Mulud Ali y la Liga Española Pro-Derechos Humanos presentaron una querella por un delito de Genocidio y Lesa Humanidad contra el ministro del Interior de Marruecos, el jefe del grupo especial de policía GUS y varios agentes.
    Ahora, más de dos meses después, el presidente de la Liga Española Pro-DDHH, José Alonso Rodríguez, ha presentado una queja ante el Consejo General del Poder Judicial (CGPJ) contra el juez Ismael Moreno “por la desatención, el retraso injustificado y reiterado en la iniciación y tramitación del procedimiento y sumario de su juzgado” en el caso del asesinato del saharaui español. Agrega que el Instructor “ha lentificado un proceso singular y grave” sin razón alguna que lo justifique.
    Relata que el pasado 16 de septiembre el letrado Félix Pancorbo Negueruela se personó, por cuarta vez desde julio de 2014, en el juzgado y pidió el expediente de la causa para comprobar si había habido alguna actuación que reflejara cierta actividad después del Auto de la Sala de lo Penal de 4 de julio. No se le permitió ver el expediente con “la excusa” de que no se había hecho nada en los dos últimos meses y que tampoco había resultados de las comisiones rogatorias marroquíes.
    José Antonio Rodríguez afirma en su queja contra Ismael Moreno que les consta que este procedimeinto “no ha sido acogido por el Juzgado con el interés y el celo que se merece, tanto potr la peculiaridad del mismo como por la gravedad de los hechos denunciados y las responsabilidades que acarrean”, sin entender las razones que puede tener el juez, destacando que la persona asesinada era un ciudadano español que se encontraba trabajando “en nuestra antigua provincia de El Aaiún”.
    A punto de ordenar el archivo de la causa
    En este punto recuerda que el Sáhara Occidental es un territorio del que España es Potencia Administradora por Resolución 2072 de 17 de diciembre de 1965 aprobada por la Asamblea General de la ONU, por lo que “la competencia y jurisdicción debería recaer en los Tribunales españoles, concretamente en la Audiencia Nacional, y no en los Tribunales del Reino de Marruecos”, que tomó este territorio por la fuerza de las armas y aplicando el “ius belli”.
    José Antonio Rodríguez denuncia que han transcurrido casi cuatro años desde que se inició el procediemiento, sin apenas practicar diligencias o dictar una sola resolución; cree que estos retrasos injustificados deben ser atribuidos “a la negligencia o descuido del Organo Jurisdiccional o del propio Fiscal, o a la apatía y lentitud de aquellos funcionarios marroquíes que vienen interviniendo pese a no ser competentes y a los que se les ha confiado la parte mas importante de la instrucción”. Y afirma que esto es una dejación de funciones del Juzgado de Instrucción Central número 2”.
    Según la Liga Española Pro-Derechos Humanos el juez Ismael Moreno ha vulnerado el artículo 24.2 de la Constitucion Española, referente a la protección judicial de los derechos, hurtando, sobre todo a la familia de Baby Hamday, el acceso a un proceso público sin dilaciones indebidas y con todas garantías.
    Tambien le acusa de vulnerar el Convenio de Roma de 1950 sobre Derechos Humanos, los Pactos Internacionales de Derechos Humanos de Nueva York de 1966, cuatro sentencias del Tribunal Constitucional, entre otras, sobre la garantía de los plazos en las tramitaciones, así como varios artículos de la Ley de Enjuiciamentio Criminal.
    “La labor inspectora y de intervención del Ministerio Público para impulsar y simplificar la tramitación de las causas penales ha brillado por su ausencia con la anuencia del Instructor, dejando transcurrir casi cuatro años y a punto –advierte- de ordenar el archivo de la causa”.
    Ismael Moreno Chamorro (1955) fue inspector de policía durante nueve años antes de ingresar en la carrera judicial. Desde febrero de 1988 es titular del Juzgado de Instrucción Central número 2 de la Audiencia Nacional y en abril de 2009 aspiró a la presidencia de este organismo.
  • LIBIA | Preocupación por dos periodistas desaparecidos desde el 8 de septiembre

    Reporteros Sin Fronteras manifiesta su inquietud por la suerte de los periodistas tunecinos Sofiène Chourabi y Nadhir Ktari desaperecidos en la región de Ajdabiya desde el 8 de septiembre. RSF pide su puesta en libertad de inmediato. 
    Sofiène Chourabi, animador y productor de la emisión “Dossiyates” del canal First TV, y su compañero Nadhir Ktari, estaban en Libia en una misión de investigación sobre la situación de la frontera entre Túnez y Libia. Fueron detenidos por primera vez, el 3 de septiembre, por una milicia en Brega, al este del país, que les puso en libertad el 7 de septiembre. Pero desde el día siguiente, según informaciones de RSF, no se sabe nada de ellos. 
    « Pedimos la puesta en libertad de inmediato de estos dos periodistas. Las autoridades y todos los autores implicados en proceso de transición libio deben hacer todo lo posible para que puedan regresar a Túnez », afirma Olivia Gré, responsable de la oficina en Túnez de Reporteros Sin Fronteras. « Las autoridades tunecinas deben implicarse también en la mediación, a modo de acelerar la puesta en libertad de estos dos periodistas. Nuestra organización se une al comité de apoyo creado para ellos, dirigido por el Sindicato Nacional de Periodistas Tunecinos y el Instituto Árabe de Derechos de Hombre », añade Gré.
    El director del canal First TV, Kais Mabrouk, ha contado a RSF que había ordenado una misión al periodista Sofiène Chourabi para que se desplazara a Libia para la investigación. « Chourabi es un reconocido periodista de investigación », afirma. 
    « Por desgracia, la desaparición de profesionales como Chourabi y Ktari es común en Libia, país sumido en un caos para la seguridad. Se suma a la triste serie de violaciones contra los profesionales de los medios de comunicación, de los cuales muchos se ven abocados a exiliarse por las amenazas », recuerda Barbara Néault, responsable de la oficina en Libia de Reporteros Sin Fronteras
  • Experto marca similitud entre acciones de EE.UU. contra Libia y Siria

    El analista internacional Fernando Bazán explicó que encuentra similitudes entre las acciones de Estados Unidos en Libia, que terminaron con el derrocamiento dle presidente Muammar Gaddafi, y la actual ofensiva que Washington planea en Siria. [youtube https://www.youtube.com/watch?v=ugXFkVHe3Dw]

  • Parlamento fugitivo libio rechaza nuevo Gobierno

    Abdullah Al-Thinni
    El parlamento libio, refugiado en la ciudad nororiental de Tobruk, rechazó hoy el gabinete presentado por el primer ministro Abdullah al Thini, redesignado a principios de este mes.
    Los diputados, elegidos en los comicios de junio pasado, tuvieron que refugiarse en esa remota localidad mientras en esta capital gobierna un equipo rival designado por las milicias islamistas que los obligaron a huir.
    Al Thinni, reconocido por la comunidad internacional, fue designado jefe de Gobierno provisional en marzo pasado, pero renunció tras ser blanco de un atentado, aunque rehusó entregar el poder a un sucesor, elegido por el Congreso Nacional dominado por miembros de la Hermandad Musulmana.
    A principios de agosto pasado el exmilitar de carrera, que también desempeña las funciones de titular de Defensa, fue redesignado primer ministro con la misión de ensamblar un nuevo equipo ministerial.
    Desde entonces las milicias islamistas de la ciudad de Misrata, oeste, desalojaron de esta capital a los parlamentarios elegidos en junio, tomaron el aeropuerto y otras posiciones y combaten a la milicia del denominado Ejército Nacional de Libia del exgeneral renegado Khalifa Haftar.
    El parlamento rechazó la lista presentada este miércoles por al Thinni, dijo el presidente del parlamento Faraj Hashim sobre el propuesto equipo, formado por entre 16 y 18 titulares, cuyos nombres no han sido difundidos.
    En tanto, desconocidos armados ultimaron hoy en la ciudad de Bengasi, este, al exjefe de la Fuerza Aérea general Ahmed Habib al Mesmari, un partidario de Haftar que renunció a su cargo en abril pasado, reportaron fuentes militares que se abstuvieron de identificarse.
    La situación en Bengasi es caótica después que milicias islamistas retomaron varias posiciones de las cuales habían sido desalojados por las fuerzas de Haftar, un exgeneral en el ejército del asesinado Muamar Gadafi que vivió exiliado en Estados Unidos durante dos décadas.
    Las fuerzas leales a Haftar están atrincheradas en el aeropuerto de Bengasi tras el fracaso en mayo de una ofensiva contra reductos islamistas en esa localidad y su situación parece desfavorable.
    Las milicias armadas que sirvieron el pretexto para la intervención militar de la OTAN contra el Gobierno liderado por Gadafi han desgarrado a este país en feudos y se disputan el control de las zonas petroleras y el comercio ilegal de armas.
    Una conferencia internacional en Madrid, la capital española, sobre la crisis libia no ha producido resultados concretos y mucho menos la aceptación para un compromiso militar que desea el parlamento de Tobruk.
    http://tusna.es/parlamento-fugitivo-libio-rechaza-nuevo-gobierno/