Mois : août 2014

  • Au moment où les Palestiniens se font massacrer par les Israéliens : un sioniste décoré par le roi du Maroc

    Les frères Zaoui
    Fidèle à la tradition, le roi du Maroc, Mohammed VI, profite des célébrations des quinze ans de son intronisation pour honorer un sioniste français, Michael Zaoui, un grand banquier français connu pour être l’un des plus grands donateurs de la fondation France-Israël. Il a été décoré par le souverain marocain avec l’Ordre du Trône. 
    Ce n’est pas le premier sioniste honoré par le royaume, mais cette fois-ci, à cause du drame palestinien, l’événement paraît tellement indécent que les médias marocains les plus zélés ont préféré ne pas en faire étalage. Déjà en septembre 2009, Mohammed VI a accordé le titre de chevalier de l’Ordre du trône du royaume du Maroc à Jason Isaacson, directeur de gouvernement et d’affaires internationales du Comité américano-juif (AJC), un puissant lobby américano-juif qui défend les intérêts juifs dans le monde entier. La cérémonie de décoration de Jason F. Isaacson avait été organisée à la résidence de New-York de l´ambassadeur du Maroc aux Nations unies. Ainsi, derrière les discours de compassion, parfois emphatiques, à l’égard de la population de Ghaza qui agonise sous les bombardements acharnés de l’armée israélienne depuis plusieurs semaines, et derrière son paravent de «commandeur des croyants» et de président du Comité d’Al-Qods, le roi du Maroc continue à pactiser avec l’entité sioniste. 
    Au lieu de joindre sa voix à toutes celles qui, dans les pays arabes et à travers le monde entier, ont condamné les crimes commis contre le peuple palestinien, Mohammed VI a choisi de rendre hommage à un milliardaire franco-sioniste, en quête d’une aide pour forcer la main au président François Hollande dans la question du Sahara Occidental. Car il est vrai que le départ de Nicolas Sarkozy a été un coup de grâce pour la monarchie marocaine qui est restée sans parrain de la politique de colonisation du Sahara Occidental, riche en ressources naturelles. 
    Né d’une famille juive de Fès, Michael Zaoui a fait fortune, en s’associant avec son frère Yoël, dans le secteur de la spéculation financière, et notamment dans les plus grandes opérations de fusions acquisitions des dix dernières années en Europe : Mittal-Arcelor, Elf-Total, Castorama-Kingfisher, Crédit Agricole-Banque Indosuez, HSBC-CCF, etc.
    R. Mahmoudi
    http://ds.algeriepatriotique.com/article/au-moment-ou-les-palestiniens-se-font-massacrer-par-les-israeliens-un-sioniste-decore-par-le#.U-H0F8M4rcI.facebook
  • Nous vous l’avions dit…

    Par Kamel Moulfi
    Cela s’est confirmé une fois encore : les discours de Mohammed VI à l’endroit de l’Algérie ne servent qu’à donner le «la» aux médias qui sont aux ordres du Makhzen ainsi qu’aux officiels marocains pour ajuster leurs salves contre notre pays. 
    Ce n’est pas une surprise, la rengaine royale est à peu près invariable aussi bien dans le ton, enrobé de miel, que dans le fond, empêtré dans les contradictions. Les médias marocains ont compris qu’il fallait éviter de suivre de trop près leur roi sur le thème de la réouverture de la frontière. Il suffit de rappeler la genèse de cette situation : l’Algérie a décidé de fermer sa frontière avec le Maroc en mesure de rétorsion après la décision du royaume d’imposer le visa aux Algériens désireux d’entrer au Maroc. C’était en 1994, une des années de la décennie sanglante qui a valu à l’Algérie, non pas la solidarité mais un embargo imposé par nombre de pays amis du Maroc. Les Algériens étaient alors «infréquentables», le «qui tue qui» en était à ses débuts et le Maroc avait cru facile de nous faire endosser la responsabilité d’un attentat terroriste commis à Marrakech. 
    Mais là n’est pas la seule contradiction : alors qu’il prône l’ouverture, le Maroc envisage et aurait même commencé la construction d’un grillage le long de la frontière avec l’Algérie, un véritable mur pour, disent les officiels marocains, «sécuriser cette frontière». Deux questions : d’où vient la drogue qui menace la santé de la jeunesse algérienne ? Où vont les produits que l’Etat algérien subventionne. Une seule réponse : le Maroc. 
    Autre fait : certaines informations indiquent que le Maroc veut remplir la fonction d’obstacle à l’aboutissement du délicat processus de paix au Mali, sans doute parce que le statut de chef de file des négociateurs a été reconnu et accordé à notre pays par l’Organisation des Nations unies, l’Union africaine et l’Union européenne. 
    Enfin, le Sahara Occidental : le Maroc n’a aucun droit sur ce territoire dont l’Espagne continue d’être la puissance administrante de jure, sur la base des résolutions des Nations unies. Ce n’est pas le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui le dit. C’est un juge espagnol, Pedro Rubira.
    K. M.
    http://ds.algeriepatriotique.com/content/nous-vous-lavions-dit
  • Revoilà les minables

    Par Mohamed Abdoun
    Le chef de la diplomatie marocaine est tout sauf… diplomate. Il n’est pas sans rappeler, d’ailleurs, son homologue sioniste, ancien videur de bar. Tous les deux ont le verbe facile. Le sens de la démesure. Pour un peu, ils en arriveraient aux poings, s’ils en avaient les moyens. Car, d’une manière générale, ceux qui font le plus de bruit sont les plus impuissants, les plus veules et les couards. 
    Cette comparaison, avant d’enchaîner sur le corps et le cœur de ce texte, juste pour rappeler que le Maroc, dirigé par celui qui prétend être descendant du prophète (QSSSL) et qui se présente comme étant le  » commandeur des croyants  » (excusez du peu messieurs !), a toujours entretenu de très bonnes relations avec l’entité sioniste. C’est à son armée qu’il doit, par exemple, son mur de sable, baptisé aussi mur de la honte. C’est ce qui explique aussi le silence gêné mais veule du royaume chérifien, pendant que la population de Ghaza se fait massacrer. Salaheddine Mezouar, le ministre marocain des Affaires étrangères, qui avait déjà eu à qualifier de  » minable  » l’attitude algérienne concernant la noble cause sahraouie, vient de remettre plusieurs couches dans un entretien épique accordé au quotidien  » Aujourd’hui le Maroc « . Il ne fait qu’être l’écho de son cher souverain qui, lui aussi, avait trouvé  » étrange  » le fait que notre pays maintienne fermée sa frontière terrestre avec le Maroc. Passons sur les mensonges éhontés de Mezouar. 
    L’homme, fieffé menteur, bien pire qu’un arracheur de dents officiant dans une quelconque fête foraine, a quand même besoin d’une leçon, à défaut de correction. L’Algérie soutiendra et continuera de le faire : le peuple sahraoui dans son noble combat, non pas pour déranger le Maroc, lui mettre des bâtons dans les roues, mais simplement parce qu’elle a fait du droit de tous les peuples à décider souverainement de leur destin, un principe absolu et immuable. C’est ce qui explique aussi pourquoi Alger a plusieurs fois tapé sur la table, et même obtenu une réunion urgente de l’assemblée générale de l’ONU concernant l’agression sioniste contre Ghaza, pendant que le Maroc continue de se confiner dans cette attitude… minable, qui est celle du silence complice. Venons-en maintenant à cette question des frontières fermées. 
    Le Maroc, qui vivait au crochet de nos très généreux touristes (alimentant même les escarcelles de leurs mendiants et de leurs catins), a également œuvré à saigner à blanc notre économie et nos finances, via cette contrebande pratiquée à très grande échelle. Une bonne partie de nos produits de large consommation subventionnée par le trésor public, se trouve en effet en vente libre chez nos voisins et très chers amis de l’ouest. Et, comme si cela ne suffisait pas, c’est avec la drogue (dont il est le premier producteur et exportateur dans le monde, faisant de lui un royaume voyou dans le sens le plus absolu et le plus juste du terme), qu’il paie ces produits précieux. Cela lui permet de faire d’une pierre, plusieurs coups. Non seulement il saigne à blanc nos finances, assure le bien-être de ses sujets à moindre coût sur notre dos, mais en plus, il œuvre à abrutir tout le peuple algérien en le rendant accroc à la drogue. Hélas, mille fois hélas, ce complot a en partie réussi à voir l’état dans lequel se trouve une bonne partie de notre jeunesse. Fort heureusement, les frontières fermées, la vigilance de nos services de sécurité permettent de réduire considérablement l’ampleur des dégâts. 
    Revenons aussi sur ces frontières fermées qui rendent tantôt fou furieux et tantôt obséquieux le Maroc, en demandant constamment leur réouverture. C’est le défunt roi Hassan II qui en avait ordonné la fermeture et instauré le visa pour nous autres Algériens en 1994, au plus fort de notre épique et mémorable lutte contre le terrorisme, quand nous faisions l’objet d’un ignoble embargo planétaire qui ne disait pas son nom (jusqu’à ce que le monde découvre la hideur des infrahumains, contre lesquels nous luttions héroïquement, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001), et que nous avions plus que jamais besoin de nos voisins et amis. Or, non seulement le Maroc nous avait tourné le dos à ce moment crucial de notre histoire, mais en plus il avait œuvré par tous les moyens à notre destruction. Hassan II et son âme damnée le vizir Driss Basri avaient cherché à faire de l’Algérie un  » laboratoire à ciel ouvert « . Abdelhak Layada, l’émir fondateur du GIA, me recevant chez lui à Baraki il y a de cela quelques années, m’avait raconté avoir été reçu par Hassan II, lequel lui avait proposé armes, argent, et possibilité de repli vers le Maroc, rien que pour finir de détruire l’Algérie. Aujourd’hui, le Maroc, qui a subi de plein fouet le retour de flamme lié à ses amitiés douteuses avec les islamistes, est en position de quémandeur et nous, dans celle de commandeur. Le sieur Mezouar aura beau se  » défausser  » comme un veau qu’on égorge, l’Algérie n’en démordra pas. Rien ne se fera que dans un cadre global prenant en ligne de compte la lutte contre la contrebande, le règlement de la question sahraouie, le trafic de drogue, le processus d’édification de l’UMA et même la lutte contre le terrorisme, étant entendu que les services secrets marocains sont les créateurs du MUJAO (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest). A bon entendeur…
    http://www.tribunelecteurs.com/fichier/6_8_2014/edito_6.html

  • « Au Maroc, les enfants sont moins chers » (activistes marocains »

    Au Maroc, les violations des droits de l’homme sont monnaie courante. La paradoxe, c’est que ce pays compte actuellement parmi les membres du Comité de l’ONU pour les Droits de l’homme à Genève.
    Pour vendre à une opinion publique marocaine bernée des choses aussi banales, le gouvernement marocain aspire à rejoindre en 2015 le Comité onusien sur les droits de l’enfant.
    Cela ressemble le fait de confier au loup la tâche de garder le mouton. Le Maroc étant connu comme destination principale des pédophiles et du tourisme sexuel. D’ailleurs, Rabat a été épinglé en 2011 par un rapport américain dénonçant le trafic d’êtres humains cachés derrière les belles plages, le beau soleil et l’ombre des palmiers.
    Le journal Knack.be a fait une enquête à Agadir, une ville qui a connu une grande expansion mais au détriment des droits les plus élémentaires des enfants des rues comme principale victimes de la prostitution enfantine. Une phénomène devenue « monnaie courante », selon Abdelkhalek Benzekri, vice-president de l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH). Marrakech, Agadir, Tanger, Casablanca, Meknès, toutes des grands paradis touristiques où « Chaque jour, nous recevons des signalements de pédophilie ».
    Selon Benzekri, « Certains parents n’hésitent pas à inciter leurs propres enfants à se prostituer ». La raison ? La pauvreté dans un pays riche mais où les ressources sont monopolisées par les entreprises du roi.
    « Malheureusement, pour l’état, le sexe est une manière d’attirer les touristes », se lamente Benzekri pour déplorer la situation dans un pays musulman où le roi est proclamé Commandeur des croyants et où tout type prostitution devrait être banni. Mais le Maroc a besoin d’argent pour maintenir sa colonisation du Sahara Occidental et il n’hésite pas à aller dans les profondeurs de la bassesse pour l’obtenir. Pour Benzekri c’est l’attitude même de l’Etat qui pourrait faire perdurer le problème.
    Beaucoup de responsables français ont été filmés par les services de sécurité marocains en train de se livrer à des pratiques illégales et immorales. Ils ont été chantés pour défendre le soutien du Maroc dans le conflit du Sahara Occidental.
    L’un des cas les plus célèbres était celui de Jack Lang, président de l’Institut du Monde Arabe et plusieurs fois ministre dans les gouvernements socialistes. 
  • Sahara: Gira de Ross en la región en septiembre

    Contrariamente a lo que se ha propagado por los medios de propaganda de Marruecos sobre la dimisión del Enviado Personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, éste seguirá en su puesto y tiene la intención de visitar la región en septiembre, informó la agencia de noticias saharaui SPS citando fuentes cercanas al responsable onusino.
    La misma fuente confirmó que el Sr. Ross tiene la intención de continuar su misión que la ha confiado el Consejo de Seguridad y reafirmada por la resolución 2152 de abril 2014 con el fin de relanzar el proceso de consultas entre las partes y una serie de intensos contactos diplomáticos con el fin de lograr una « solución justa, duradera y mutuamente aceptable sobre la base del derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación. » 
    La noticia revela el fracaso total de la campaña mediática del Makhzen para empujar el diplomático estadounidense a la dimisión.
    Marruecos atraviesa un aislamiento diplomático cada vez más evidente debido a su política expansionistas y sus violaciones constantes del derecho internacional. 
    El último informe del Secretario General de la ONU de abril del 2014, la resolución del Consejo de Seguridad, la iniciativa estadounidense de proponer la ampliación del mandato de la MINURSO para supervisar los derechos humanos en el Sáhara Occidental, así como las diferentes voces que exigen de Marruecos respetar los derechos humanos de los saharauis es una nueva realidad que los líderes de Rabat no llegan a digerir.
    Se recuerda que el Sr. Ban Ki-moon llamó en su último informe del 17 de abril a una revisión del proceso de negociación desde 2007 entre las dos partes, si su enviado personal no consigue, de aquí a abril del 2015, hacer avanzar las negociaciones entre las partes, lo que presagia el paso al capítulo VII para resolver este contencioso que lleva más de 39 años.
  • Affaire du Sahara Occidental : Nouveau dérapage du Maroc

    Le Maroc est décidément incorrigible. Les attaques du gouvernement de sa majesté contre l’Algérie deviennent récurrentes. La position constante de l’Algérie dans le conflit opposant le Maroc et le Front Polisario dans l’affaire du Sahara occidental sert d’alibi aux responsables politiques marocains pour dénigrer Alger.
    «L’Algérie met son apposition à l’intégrité territoriale du Royaume au-dessus de toute autre considération (…). Les autorités algériennes sacrifient les liens forts et historiques entre les peuples marocain et algérien, hypothèquent l’avenir de la région et prennent en otage les cinq peuples maghrébins » a indiqué le ministre des Affaires étrangères du Royaume et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, dans un entretien accordé au quotidien Aujourd’hui le Maroc publié avant-hier lundi. 
    Ce ministre habitué aux diatribes contre l’Algérie poursuit ses attaques en se posant une série de questions : « Qui a fait la guerre au Maroc à Amghala en 1976 ? C’est bien l’Algérie. Qui a parrainé la création, en 1976, d’une pseudo- République et s’est mobilisé diplomatiquement pour assurer sa reconnaissance ? C’est bien l’Algérie. À l’Onu, comme au sein des autres enceintes internationales et régionales, qui, à part l’Algérie, négocie avec le Maroc les résolutions concernant le Sahara marocain ? 
    Qui fournit une assistance financière, militaire et logistique généreuse et soutenue au Polisario ? L’Algérie bien évidemment ». Pour le chef de la diplomatie marocaine « l’Algérie devrait cesser de prendre ses fantasmes pour des réalités. L’Algérie devrait comprendre que l’exercice du Maroc de sa souveraineté sur son Sahara est irréversible ». Le discours marocain est le même et les attaques contre l’Algérie frisent le ridicule. Il y a juste quelques jours le roi du Maroc a estimé que la fermeture des frontières entre les deux pays est « étrange ». 
    Le chef de la diplomatie marocaine, se faisant la voix de son maître, est passé maître dans l’art de critiquer l’Algérie puisque ses attaques sont devenues chroniques. « L’Algérie utilise tous les moyens financiers et logistiques pour contrecarrer les efforts du Maroc visant à trouver une résolution à la question du Sahara occidental » a-t-il indiqué il y a juste quelques semaines. 
    Ce ministre a poussé l’outrecuidance encore plus loin en soutenant
    : « Notre conflit aujourd’hui n’est pas avec le Polisario mais avec l’Algérie ». Le Maroc n’en est pas à son premier dérapage. A chaque fois qu’il est en difficulté dans l’affaire du Sahara occidental il n’hésite pas à tirer à boulets rouges sur l’Algérie. 
    La désignation il y a quelques semaines par l’Union africaine (UA), de l’ancien président mozambicain, Joaquim Chissano comme envoyé spécial pour le Sahara occidental, a fait perdre à Rabat son sang-froid . Ses responsables, le roi Mohamed VI en premier, sont très peu regardants sur les us et coutumes diplomatiques dès lors qu’il s’agit de l’Algérie qu’ils accusent, à tort bien évidemment, d’être à l’origine de leurs échecs dans le dossier de décolonisation du Sahara occidental.
    L’Algérie n’a jamais voulu faire le jeu du Maroc et les responsables algériens ont de tout temps fait preuve de retenue en respectant les us diplomatiques. « La position de l’Algérie vis-à-vis de la question sahraouie est saine et juste, il s’agit d’une position partagée avec d’autres peuples à travers le monde » a tout recemment indiqué le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, lors d’un entretien accordé à une chaîne de télévision nationale ajoutant que « l’Algérie demeurera attachée à sa position, et sa sérénité et sa conscience tranquille la dispenseront de répondre à chaque fois que des dépassements sont 
    Par : KAMAL HAMED
    http://www.lemidi-dz.com/index.php?operation=voir_article&date_article=2014-08-06&id_article=evenement@art10@2014-08-06
  • Marruecos acepta oficialmente la nacionalidad saharaui

    La posición del Reino de Marruecos sobre el conflicto del Sahara Occidental es una postura que puede cualificarse, cuando menos, de algo esquizofrénica. Al mismo tiempo que en el interior afirma que el Sahara Occidental forma parte de la « integridad territorial » de Marruecos, en el exterior vota a favor de resoluciones en la Asamblea General o el Consejo de Seguridad donde se reconoce que el Sahara Occidental no forma parte de la « integridad territorial » marroquí puesto que es un « territorio no autónomo » pendiente de descolonización y con derecho a la autodeterminación. El último episodio de esta esquizofrenia lo rofrece un medio marroquí que revela que el Reino de Marruecos reconoce ahora la nacionalidad saharaui. Recordemos que toda la crisis de la deportación de Aminatu Haidar se produjo por no querer reconocer esa nacionalidad que, ahora, sí reconocen.

    I. RECORDANDO: EL ORIGEN DE LA DEPORTACIÓN DE AMINATU HAIDAR EN NOVIEMBRE DE 2009
    Para situar esta información en su contexto conviene recordar las circunstancias que provocaron la deportación de Aminatu Haidar.
    Aminatu Haidar es una ciudadana saharaui que se encuentra entre los ciudadanos saharauis a los que la ONU en su censo de la población del Sahara Occidental de 1999, reconoce el derecho a votar en el referéndum de autodeterminación.
    Haidar estuvo 4 años « desaparecida » en una cárcel secreta marroquí (1987-1991) y luego volvió a ser encarcelada por Marruecos después de 2005.
    La ciudadana saharaui Aminatu Haidar llegó, procedente de España, al aeropuerto de la capital ocupada del Sahara Occidental, El Aaiun. Allí, en el momento de cumplimentar la ficha en el control aeroportuario escribió en el apartado « nacionalidad » que la suya era SAHARAUI.
    A raíz de esto, la potencia ocupante, Marruecos, con la complicidad del gobierno español de Rodríguez y su ministro de Exteriores Moratinosla deportó ILEGALMENTE, tras privarla de su pasaporte.
    Tras una huelga de hambre (ya había realizado otra en la cárcel marroquí en 2005), consiguió que se le reconociera su DERECHO a entrar y salir libremente de su país, el Sahara Occidental.
    II. MARRUECOS RECONOCE AHORA LA NACIONALIDAD SAHARAUI
    La información la ofrece un diario digital marroquí llamado « Le360 » en una información exclusiva el fechada el « 05/08/2014 » a las « 15h26 » y firmada por
    Mohamed Chakir Alaoui.
    Este diario afirma esto que reproduzco en su texto original y luego traduzco (los destacados en negritas son míos):

    Des dizaines d’activistes sahraouis ont embarqué à destination de Boumerdès pour participer à une université d’été du polisario. Il s’agit du 36ème périple du genre organisé depuis juillet 2009.
    (…)
    « Ils ont été choisis par la centrale de Tindouf, pour prendre part aux travaux de l’université d’été des cadres de la pseudo Rasd », expliquent nos sources. Prévue du 3 au 21 août, dans la ville algérienne de Boumerdes, cette université d’été a pour thème « la politique d’expansion et d’exportation de la drogue, une entrave au rêve des peuples maghrébins ». Lors des formalités de police, effectués à l’aéroport Mohammed V -d’où ils ont quitté le royaume- 26 membres de ce groupe ont porté sur la case réservée à la nationalité du voyageur (figurant sur la fiche d’embarquement), la mention « sahraouie », tandis que 11 ont inscrit « Sahraoui porteur de passeport marocain ». Une provocation devant laquelle, les services de police ont réagi avec sagesse, ne voulant pas retomber dans le précédent Aminatou Haïdar qui avait fait tant de remous.

    Traduzco

    Decenas de activistas saharauis han embarcado (en Casablanca) con destino a Bumerdés para participar en una universidad de verano del Polisaro. Se trata del 36º periplo de este tipo organizado desde julio de 2009-
    (…)
    « Han sido elegidos por la central de Tinduf para tomar parte en los trabajos de la universidad de verano de cuadros de la pseudo (sic) Rasd », explican nuestras fuentes. Prevista del 3 al 21 de agosto en la ciudad argelina de Bumerdés, esta Universidad de verano tiene por tema « La política de expansión y de exportación de droga, un obstáculo al sueño de los pueblos magrebíes ». Con ocasión de las formalidades policiales, efectuadas en el aeropuerto Mohamed V (de Casablanca) -de donde han salido del reino- 26 miembros de este grupo han puesto en la casilla reservada a lanacionalidad del viajero (que figura en la ficha de embarque) la mención « saharaui », mientras que 11 han escrito « Saharaui portador de pasaporte marroquí ». Una provocación (sic) ante la cual los servicios de policía han actuado con prudencia, no queriendo recaer en el precedente de Aminatu Haidar que ha provocado tantas turbulencias.

    III. CONCLUSIÓN: SE CONFIRMA QUE MARRUECOS RECONOCE PROGRESIVAMENTE AL PUEBLO Y AL ESTADO SAHARAUI
    Esta información debe añadirse a la anterior. Marruecos no sólo ha reconocido al « Estado » saharaui sino que estos datos confirman que también reconoce la « nacionalidad » saharaui.

    DESDE EL ATLANTICO, 05/08/2014

    http://blogs.periodistadigital.com/desdeelatlantico.php/2014/08/05/marruecos-acepta-oficialmente-la-naciona

  • Prensa marroquí: La ausencia del rey Mohamed VI en la cumbre U.A.-EE.UU., motivo de preocupación para Marruecos

    Fuente. http://alifpost.com, 05/08/2014
    Traducción Poemario por un Sahara Libre
    El rey Mohamed VI no asistirá a la cumbre Unión Africana Estados Unidos, sin embargo delegará en el primer ministro del gobierno, Abdul Ilah Ben Kiran. Anteriormente Alifpost.com publicó el 25 de enero un artículo de análisis en el que descartó la posibilidad de la participación del Rey Mohamed VI, tras el anuncio que hizo la Casa Blanca para fijar la fecha de la cumbre. 
    La prensa marroquí escribe estos días sobre el varapalo diplomático que recibirá el régimen en esta histórica cumbre de la UNION AFRICANA Y ESTADOS UNIDOS; resalta algunos detalles que no será bien digeridos en relación al conflicto del Sahara Occidental.
    En un momento en que la diplomacia de la monarquía alaui esta activa, esta ausencia a la cumbre a la que asisten más de 40 líderes africanos constituye una contradicción. Y la realidad sin embargo es la falta de resultados positivos para Marruecos que se derivan de la cumbre. Y en este marco se plantea la siguiente interrogante: ¿traerá la cumbre algún beneficio diplomático o estratégico importante para Marruecos? 
    Ante estas cuestiones la prensa marroquí señala el inevitable fracaso marroquí en el conflicto del Sahara y escribe en estas líneas:
    Estos factores en realidad permiten múltiples visiones más que una respuesta precisa. Y partiendo de estos factores se acerca más a la posibilidad de que Marruecos no podrá cosechar buenos resultados, sin embargo sí que resultará un escoyo de preocupación sobre sus intereses en el conflicto del Sáhara. 
    Políticamente, Washington considera que la Unión Africana, a la que no pertenece Marruecos debido a la presencia del Frente Polisario como estado miembro, es su interlocutor válido para África. Y las relaciones diplomáticas en la actual coyuntura internacional se basan en las relaciones con grandes países como interlocutores en foros y alianzas regionales. 
    Los países de la Unión Africana participarán en la cumbre de EEUU con una agenda que incluye cuestiones que consideran importantes como el desarrollo, la participación en las resoluciones internacionales y la estabilidad política. En este marco entra el dosier del conflicto del Sáhara, que es uno de los cinco temas principales en la agenda de la Unión Africana. La Unión Africana está vertebrada sobre los países de habla inglesa, además de Argelia. Argelia y Nigeria serían dos de los países más hostiles en su política contra Marruecos en el conflicto del Sahara. El ejemplo más destacado son las intervenciones de los jefes de estado africanos en los trabajos de la Asamblea General de las Naciones Unidas, celebrados a finales de septiembre y principios de octubre del año pasado, donde exigieron la aplicación del referéndum de autodeterminación y la aplicación de sanciones de aislamiento contra Marruecos. 
    En el marco de esta presión contra Marruecos recientemente la UA asignó como Enviado Especial para mediar en el conflicto del Sahara al expresidente de Mozambique Joaquin Shisano, quien fue recibido hace dos meses por funcionarios del Departamento de Estado de EE.UU. 
    Diplomáticos estadounidenses habían informado a Marruecos de que en un momento de nueva configuración geopolítica y de alianzas estratégicas no puede sacrificar sus relaciones por un solo país, Marruecos, y abandonar a África, en clara referencia al conflicto del Sahara. 
    Mientras tanto, esta cumbre no traerá una gran cosa para Marruecos, ni económica ni políticamente; será una fuente de preocupación real, siendo los países hegemónicos de la UA Argelia, Nigeria y Sudáfrica; todos ellos intentarán convertir el conflicto del Sahara en el punto principal en su agenda internacional.

    Poemario por un Sahara Libre

  • El Programa de Vacaciones de niños Saharauis, candidato al premio de Derechos Humanos de Siero

    Martes, 05-08-2014.- La Asociación Asturiana de Amigos del Pueblo Saharaui, en su condición de entidad organizadora y responsable del programa “Vacaciones en Paz” de acogida temporal con familias asturianas de niños y niñas provenientes de los campamentos de refugiados saharauis, programa que se viene desarrollando en Asturias de manera ininterrumpida desde hace ya 19 largos años, presenta su candidatura al Premio de Derechos Humanos del Ayuntamiento de Siero 2014, “sobre la base del necesario reconocimiento a los fines y objetivos del citado programa, que están claramente relacionados con la denuncia de la vulneración de los derechos humanos fundamentales de la población infantil saharaui refugiada”.
    La justificación de presentación de la citada candidatura viene determinada además por la consideración de su posible encaje en los objetivos y fines contemplados en las normas que regulan la citada convocatoria. “El derecho humano fundamental que asiste a todo pueblo, es el derecho a la autodeterminación, es decir, a decidir libremente su futuro. Como consecuencia de la negación de ese derecho, el pueblo saharaui en general, y los niños y niñas en particular, en cuanto que estos constituyen la población más vulnerable de los campamentos de refugiados, llevan padeciendo desde hace ya 39 largos años las consecuencias de un largo exilio que les impide disfrutar del acceso a los mismos derechos humanos fundamentales para su desarrollo que disfrutan el resto de los niños y niñas de otras sociedades: vivir libres e independientes en el territorio que por justicia les pertenece y beneficiarse de los recursos naturales del mismo, el acceso a una vivienda digna, al desarrollo de sus capacidades, a una salud, educación y alimentación no dependiente de la Ayuda Humanitaria”.
    La sociedad asturiana y sus instituciones han entendido la situación anteriormente descrita manifestando un apoyo solidario incondicional a lo largo de los 19 años de desarrollo del citado programa en Asturias. Han acogido en sus hogares y financiado solidariamente la estancia de cientos de menores saharauis a lo largo de todos estos años conscientes de la justicia que todos y todas les debemos y la paz que se merecen.
  • Sahara : Tournée de Ross dans la région au mois de septembre

    Contrairement a ce qui a été propagé par les moyens de propagande du Maroc sur la démission présumée de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, celui-ci restera bel et bien dans son poste et compte se rendre dans la région au mois de septembre, a rapporté l’agence de presse sahraouie SPS citant des sources proche du responsable onusien.
    La même source a confirmé que M. Ross compte poursuivre sa mission qui lui a été confiée par le Conseil de Sécurité et réaffirmée dans sa résolution 2152 d’avril 2014 en vue de relancer le processus des consultations entre les parties et de navettes diplomatiques dans le but de parvenir à une « solution juste, durable et mutuellement acceptable basée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». 
    La nouvelle dévoile l’échec flagrant de la campagne médiatique du Makhzen en vue de pousser le diplomate américain à la démission.
    Le Maroc accuse un isolement diplomatique de plus en plus évident en raison de sa politique expansionniste et ses violations constantes du droit international. 
    Le dernier Rapport du SG de l’ONU d’avril 2014, la résolution du Conseil de sécurité, l’initiative américaine visant à élargir les prérogatives de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental, ainsi que les différentes voix appelant le Maroc à respecter les droits de l’homme des sahraouis constitue une nouvelle réalité que les dirigeants de Rabat n’arrivent pas à digérer.
    Il est à rappeler que M. Ban Ki-moon a appelé dans son dernier rapport, présenté le 17 avril, à une révision du processus de négociation engagé depuis 2007 entre les deux parties, si son envoyé personnel ne réussit pas, d’ici avril 2015, à faire progresser les négociations entre les parties, ce qui laisser présager le passage au Chapitre VI pour résoudre ce contentieux qui dure depuis plus de 39 ans.