Mois : août 2014

  • Sahara-Occidental : Une française bloquée à l’aéroport de El Aaiun

    Michèle DECASTER, secrétaire générale de l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (AFASPA – Paris) (afaspa.com) est retenue à l’aéroport de Laayoune par les représentants de la police marocaine, refuse de remonter dans l’avion et de quitter contre son gré El Aaiun pour Casablanca!
    Encore une fois les autorités marocaines maintiennent leur politique de BLOCUS sur ce territoire occupé illégalement!
    Aux dernières nouvelles Michèle DECASTER est toujours à l’aéroport de El Aaiun.
  • Sahara Occidental: el indispensable referéndum

    Salem Lebsir
    Hoy en día, la comunidad internacional está convencida de la imposibilidad de resolver el problema del Sáhara Occidental sin la aplicación del « legítimo derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación », aseguró el domingo en Boumerdes, Salem Lebsir, miembro del Secretariado Nacional del Frente Polisario y responsable de la Central de Orientación Política.
    « Los planes del régimen marroquí y sus enfoques para soluciones que no sea la autodeterminación tuvieron un rotundo fracasa », al igual que fracasaron « sus intentos de ocupación militar por la fuerza, su guerra de exterminio, y sus maniobras diplomáticas, » declaró el Sr. Lebsir en su alocución de inauguración de la Universidad de Verano de los cuadros del Frente Polisario y la República Árabe Saharaui Democrática (RASD).
    Como consecuencia de ella, señaló que el régimen marroquí se echó para atrás en el tema de seguir las negociaciones, así como su « rechazo de las visitas del Enviado Especial del Secretario General de la ONU », así como su « insatisfacción » con respecto al último informe de Ban Ki Moon en el Consejo de Seguridad de la ONU.
    « Hoy en día, la ONU dejó en claro que el statu quo es inaceptable, y que se debe avanzar hacia una justa solución respetando la voluntad del pueblo saharaui », subrayó también el responsable saharaui, señalando que el Secretario general de la ONU, ha establecido el mes de abril del 2015 como fecha límite para la toma de una decisión por el Consejo de Seguridad “si no se constata ningún progreso”.
    Para Lebsir, todos estos hechos colocan al régimen de ocupación marroquí en  » una verdadera situación de apuro », incluso está « en un aislamiento cada vez más pronunciado », dijo, a causa de las « posiciones de claro apoyo al pueblo saharaui expresadas por diferentes organismos, foros y tribunas internacionales ».
    Destacando, por otra parte, la determinación expresada por los saharauis de los campamentos y de las zonas ocupadas, estimó que la « resistencia íntegrada » en las zonas ocupadas, en el sur de Marruecos, e incluso en el interior de Marruecos es « gestionada de manera ideal, expresando una voluntad inquebrantable en el camino de la libertad hasta la independencia. »
    La organización de esta universidad de verano es un « plus que se añade al haber de las fraternales relaciones que nos unen a Argelia », añadió, indicando que ofrece un « modelo de cooperación y complementariedad entre los pueblos de la región, al tiempo que proporciona una oportunidad para enriquecer las experiencias y conocimientos en el marco de la estrategia de edificación del Estado saharaui independiente « .
  • Eclairage : Mieux vaut en rire

    Par Ammar Zitouni
    Rien de plus vivifiant pour le Maroc et souvent plus drôle que la suite des jugements fantaisistes portés à l’encontre de l’Algérie et en rapport avec la question de l’autodétermination du Sahara occidental. 
    Des accusations amorties de critiques et d’un refus abrupt à accepter le principe de bon voisinage. Ce type de jugements à couleur d’adversité prouvée, rend les relations encore plus complexes entre les deux pays voisins. Au train où vont les choses, surtout avec la persistance marocaine à cibler l’Algérie à chaque fois que se présente une situation nouvelle en faveur du Sahara occidental, le risque est grand de voir cette intransigeance du voisin conduire aux mêmes erreurs et reproduire le même type et les mêmes formes, natures et surenchères envers l’Algérie.
     
    En cours de semaine, le ministre marocain des Affaires étrangères, Mezouar récidive et fait de l’Algérie « la principale partie dans ce différend régional ». »Les Autorités algériennes sacrifient les liens forts et historiques entre le peuple marocain et algérien, hypothèquent l’avenir de la région et prennent en otages les cinq peuples maghrébins. Elles entravent, ainsi, toutes les perspectives d’une coopération fructueuse pour faire face aux nombreux défis de sécurité et de développement auxquels fait face le Maghreb », déplore-t-il. 
    Dans sa diatribe à l’encontre de l’Algérie, le diplomate marocain fait totalement dans la myopie et dans le silence complice, pour ne pas dire la vérité: c’est le Maroc qui est en train d’assombrir et de tendre les relations déjà difficiles entre les deux pays. Une seule question à M. Mezouar: Pourquoi son pays a-t-il entrepris de construire une clôture tout au long de sa frontière avec l’Algérie, pour se « protéger des terroristes »? 
    Dans ce contexte dominé par le doute et la méfiance et qui n’a pas changé du côté du Makhzen depuis quatre décennies, tout observateur neutre des relations algéro-marocaines souligne l’ampleur des tiraillements du Palais royal. En effet, le mois d’octobre prochain sera marqué par l’exposé devant le Conseil de sécurité des Nations-Unies de la synthèse de la mission de l’Envoyé spécial du SG de l’ONU au Sahara occidental, relatif aux consultations bilatérales et aux navettes diplomatiques qui étaient dans son agenda. Cet exposé, qui sera présenté en forme de rapport d’observations et de recommandations au Conseil de sécurité, inquiète la diplomatie marocaine. 
    Au mois d’avril dernier, dans son rapport sur la situation concernant le Sahara occidental, le SG des Nations-Unies, Ban Ki-moon, rappelle que « l’exposé d’octobre au Conseil donnera l’occasion d’en donner une première évaluation ». Invitant les parties à reconnaître la nécessité urgente de progresser et à dialoguer sérieusement sur les deux questions clés de l’orientation donnée par le Conseil de sécurité: « le contenu d’une solution politique et la forme de l’autodétermination ».Par la même occasion, Ban Ki-moon a demandé à la communauté internationale, et notamment aux Etats voisins et au Groupe d’amis, « d’apporter leur concours à cet effort ».
     
    En revanche, il a averti: « Si malgré cela, il n’y a aucun progrès avant avril 2015, le moment sera venu d’inviter les membres du Conseil de sécurité à examiner complètement le cadre qu’il a fixé en avril 2007, pour le processus de négociation ».C’est sans doute cet avertissement onusien qui inquiète le Makhzen. Tout concorde à dire que la tactique marocaine stigmatisant à chaque étape, l’Algérie qu’il considère comme bouc émissaire pour camoufler la colonisation du Sahara occidental, fait dans une opération à noyer la vérité et sa fuite en avant. 
    Il est probable que Mohamed VI et ses conseillers, tenteront encore de tirer profit en continuant à s’abriter sur la soi-disant position de l’Algérie: « l’Algérie assumera donc, devant l’histoire, devant les générations futures et devant la conscience maghrébine, la responsabilité de ce blocage ».Le Maroc, à travers cette dégringolade, tient à faire sa propagande en véhiculant l’idée que l’Algérie est une « menace » pour son « intégrité territoriale » et sur laquelle les feux de l’actualité sont braqués. On se perd en conjonctures à Rabat où, si l’on comprend la méfiance légitime du Front Polisario à l’égard du Makhzen, est sérieuse. On commence également à s’apercevoir que le monarque de Rabat ne cherche plus à contribuer en vue de faire bouger les choses, mais plutôt à aggraver la paralysie du processus de négociations, en préférant mettre en accusation l’Algérie de blocage de ce processus. 
    A. Z.
  • Sahara Occidental : Le Front Polisario a su éviter la division de ses rangs et faire entendre la voix de son combat unifié

    Le Front Polisario a su éviter le piège « de la division et dispersion de ses rangs » et a pu en conséquence gagner des batailles diplomatiques et faire entendre la voix de son combat unifié, à travers le monde, a estimé, hier à Boumerdès, Dr Ali Lekhel, de l’université d’Alger.
    Le Front Polisario a su éviter le piège « de la division et dispersion de ses rangs » et a pu en conséquence gagner des batailles diplomatiques et faire entendre la voix de son combat unifié, à travers le monde, a estimé, hier à Boumerdès, Dr Ali Lekhel, de l’université d’Alger. « L’unicité des objectifs et des méthodes, conjuguée à la convergence des points de vues à l’intérieur d’un mouvement de libération, sont essentiels pour consacrer sa victoire », a soutenu Dr. Lekhel dans une communication sur la Diplomatie de la résistance : principes, règles et mécanismes, animée dans le cadre des travaux de l’université d’été des cadres du Front Polisario et de la RASD, abritée par Boumerdès. 
    Il a observé, en conséquence, que la « dispersion » dans les mouvements de résistance au sein des pays arabes, dont la Palestine notamment, a « négativement influé sur leurs processus de libération et a entravé la consécration des rêves de liberté de leurs peuples ». La « communication et la complémentarité » dans les objectifs et les moyens sont indispensables entre la diplomatie de la résistance et l’acte de résistance, d’autant plus que la « diplomatie pacifique ne peut être consacrée sans le soutien de la force et des victoires de terrain », a-t-il encore soutenu, estimant que la résistance n’est pas une « réaction irréfléchie »au colonialisme, mais un programme avec des objectifs. 
    Le rôle de la diplomatie algérienne dans le mouvement de libération nationale a été l’autre thème choisi, à l’occasion, par l’ex- diplomate algérien, le Dr Mustapha Boutoura, qui a accordé à la diplomatie algérienne un « grand rôle » dans le processus de libération de l’Algérie. « La diplomatie algérienne d’avant l’indépendance a exploité toutes les méthodes en vue d’atteindre son objectif d’indépendance », a t-il ajouté. Il a relevé que cette action diplomatique s’est déroulée en un processus ascendant, entamé avec le déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, jusqu’à la tenue du Congrès de la Soummam en 1956, l’objectif étant alors l’internationalisation de la cause algérienne. S’ensuivit une étape de consolidation de cet acquis par un soutien mondial à la cause algérienne, qui a abouti à un début de « sondage » de la part de l’ennemi, en vue de négociations avec la partie adverse (la résistance). 
     « L’action diplomatique se transforma, à partir de 1958, en une véritable bataille de négociations avec l’ennemi français, avec un rejet total de tous les marchandages touchant la question de l’indépendance », a expliqué M. Boutoura. 
    Pour sa part, le président de l’Association sahraouie des atteintes aux droits de l’homme de la part de l’Etat marocain, Ibrahim Sabar, a abordé les multiples outrages perpétrés par le régime marocain contre le peuple sahraoui, ainsi que sa politique répressive basée sur le kidnapping et la torture. Soulignant les victoires successives de la diplomatie sahraouie à l’échelle internationale, M. Sabar a estimé que les atteintes dont fait l’objet le peuple sahraoui sont de « véritables crimes contre l’humanité devant être punis par le droit international ».
  • Hach Ahmed Baricalla recibido por autoridades legislativas ecuatorianas

    AUTORIDADES LEGISLATIVAS RECIBEN A MINISTRO DE LA REPÚBLICA ÁRABE DE SAHARAUI
    La primera vicepresidenta de la Legislatura, Rosana Alvarado, junto a los asambleístas Paola Pabón, María Augusta Calle y Diego Vintimilla, integrantes del Grupo Parlamentario de Solidaridad con Saharaui, recibió al Ministro de la República Árabe Saharaui Democrática para las relaciones con América Latina y el Caribe, Hach Ahmed Baricalla.
    Esta visita se produjo en el marco de los diálogos tendientes a lograr la apertura de la Embajada de la República de Saharaui Democrática y Frente Popular de Liberación de Saguia el Hamra y Río de Oro Frente Polisario.
    Se abordaron temas concernientes a lo político, la Unión de Naciones Suramericanas (Unasur) y el Parlamento Latimoamericano (Parlatino), entre otros.
    Hach Ahmed Baricalla, al expresar su satisfacción por la visita, destacó la importancia Grupo Parlamentario.
    La primera vicepresidenta de la Asamblea Nacional, Rosana Alvarado, calificó la visita de inédita en la historia el país. “La historia es otra, creemos y construimos una relación multipolar, viéndonos entre iguales y asumiendo como propia las causas de los pueblos”, enfatizó.
    Por último, manifestó que la Asamblea Nacional es determinante en el proceso de cambio y señaló que las relaciones con los pueblos se sustentan en los principios de la Constitución, en los derechos a la autodeterminación de los pueblos, a la resistencia pacífica.
    RSA/pv
  • Dossier. Prostitution enfantine au Maroc

    Le journal flamand Knack publie un dossier composé de trois longs articles concernant la prostitution enfantine au Marco

    1/3 Les pédophiles peuvent trouver au Maroc ce qu’ils veulent pour trois fois rien… et jouer avec des enfants aux mœurs légères grâce au tourisme du sexe…
    En 2011 le Maroc a été condamné pour trafic d’êtres humains. Les organisations de défense des enfants et des droits de l’homme dénoncent la situation des « enfants invisibles de la rue » les abus dans les orphelinats, la prostitution enfantine. Des abuseurs sont arrêtés et puis relâchés, on cite même l’exemple d’un politicien français qui aurait participé à des orgies avec des enfants mais dont on tait le nom. Selon monsieur Benzekri on est impuissant devant le tourisme du sexe dans les villes comme Agadir, Marakesh, Tanger, Casablanca, Meknes…Les touristes du sexe arabes et européens descendent sur le Maroc car ils savent ce qu’ils peuvent y trouver. Selon Benzekri, les familles marocaines ont trop d’enfants qu’ils ne réussissent plus à nourriret qu’ils abandonnent à la rue à moins que ce ne soient les parents eux-mêmes qui conduisent leurs enfants à la prostitution. Le professeur Mohamed El Khalfioui, de l’université de Bruxelles précise que la pauvreté conduit les familles à considérer le sexe comme une marchandise qui à la fin de la journée procure le pain sur la table…Mais il y a aussi le travail des mineurs à partir de 5 ans…enrôlés comme « apprentis » alors que les fillettes, comme femmes de ménage, sont aussi souvent battues et abusées sexuellement. La prostitution enfantine sert même à attirer des touristes d’autant plus que grâce à la proximité et aux compagnies aériennes low cost, aller au Maroc est moins cher qu’en Asie…
    2/3 Aïcha Chenna déclare « Chaque jour 24 enfants sont abandonnés sans compter les cadavres dans les poubelles… »
    Monsieur Benzekri : « les mères célibataires et leurs enfants n’ont aucune valeur, elles ne sont même pas reconnues par la loi. Ce tabou promet a des dizaines de milliers d’enfants une vie dans la rue » mais personne n’en connaît le nombre réel… Selon l’UNICEF 650 000 enfants grandissent au Maroc sans les soins ni la protection de leurs parents.
    Calicouba explique : « à cause de la misère, des parents alcooliques ou séparés, les enfants sont négligés et parfois quittent leurs familles dans lesquelles ils sont maltraités » Les enfants naturels sont considérés comme une honte. Ces femmes et leurs enfants sont rejetés par la société car elles salissent l’honneur de la famille. Elles cachent leur grossesse et abandonnent l’enfant… Les filles violées n’ont qu’à épouser leur violeur…Les enfants abandonnés finissent souvent dans les trafics illégaux et la violence aussi de la part de la police… « ils sont battus, reçoivent des coups de pieds et sont même brûlés avec des cigarettes »
    3/3 les abus dans les orphelinats
    Pour pouvoir adopter une enfant marocain il faut satisfaire à de nombreuses conditions. L’enfants doit être élevé selon l’islam, étant donné qu’en réalité cela n’était pas appliqué, maintenant pour pouvoir adopter un enfant marocain il fait soi-même être marocain. Ceci a conduit à une diminution des adoptions et à une augmentation des enfants abandonnés dans des orphelinats surpeuplés dont ils sortent adultes non structurés et proies faciles de la délinquance. Les enfants séjournent jusqu’à 5 ans dans des orphelinats ensuite ils vont dans des institutions où tous les âges jusqu’à 18 ans sont mélangés et où les plus jeunes subissent les abus des plus grands. Les institutions comme SOS villages pour enfants où les conditions sont meilleures ne réussissent pas à absorber les centaines d’enfants abandonnés et fonctionnent souvent grâce au bénévolat
    Après la lecture de ce dossier on se dit que ces familles ont une drôle de conception de l’honneur et on se pose des questions.
    Comment se fait-il
    – que les marocains qui vivent en Europe n’informent pas et n’améliorent pas les conditions de vie des gens dans leur pays d’origine, à commencer par le planning familial, la limitation des naissances, la protection des mères célibataires et leurs enfants
    – que les musulmans fassent tant de simagrées religieuses en Europe mais n’interviennent pas sur ces problèmes immoraux dans leurs pays d’origine ?
    – que les immigrés qui voient le bénéfice de la démocratie et des lois européennes veulent introduire la sharia en Europe au lieu de transporter les lois européennes dans leur pays d’origine ?
    – que les autorités européennes ne soient pas intransigeantes quand il s’agit de la défense de notre mode de vie, de nos traditions et de nos lois ?
    – C’est un journal flamand ou de temps en temps l’un ou l’autre reportage télé qui dénonce ces situations au lieu que ce soient les gouvernements européens.
    – Au lieu de prendre des sanctions on continue à envoyer des financements et « aides au développement » mais où va cet argent ?
    – Là il s’agissait d’un scandale au Maroc et dans les autres pays ? la violence faite aux femmes et aux enfants en Inde par exemple ?
    – Quand je travaillais dans un orphelinat à Calcutta le problème était semblable : les hommes divorcent des femmes, celles-ci ne peuvent survivre seules et se cherchent un autre homme qui lui ne veut pas élever des gosses d’un autre et donc on les abandonne dans des orphelinats pour la plupart chrétiens. Mais là aussi sévit le drame des enfants des rues, de la prostitution etc. – voir mon livre à ce sujet – Je me suis souvent demandé pour quelle raison les pétro milliardaires du Golfe financent des mosquées en Europe au lieu de financer des hôpitaux et centres d’accueil pour les déshérités, entre autres, en Inde.
    On est interpellé par
    <<La France va prêter 150 millions d’euros au Maroc
    « M. Ayrault et M. Montebourg sont-ils tombés sur la tête ? 36 000 informaticiens sont au chômage en France, avec une hausse de 16% sur les six derniers mois, et le gouvernement encourage à re-délocaliser ? », s’insurge Régis Granarolo, président de l’Association professionnelle des informaticiens…
    Synthèse, traduction : Anne Lauwaert, 5 août 2014
  • Tardif retour d’Obama sur la terre de ses ancêtres

    Amina Hakem
    L’Amérique est au chevet de l’Afrique. L’oncle Sam s’est enfin réveillé pour se pencher sur ce continent qui attise depuis longtemps les multiples convoitises des Français mais aussi et surtout des Chinois et à un degré moindre celui des Japonais. Barack Obama, bientôt retraitable, a voulu à deux ans de son départ de la Maison Blanche, revenir sur les terres de ses ancêtres.
    Un peu comme un oubli que l’on veut réparer à la fin de sa vie, à la fin d’un mandat. Un peu tard, un peu à la va-vite. Et c’est les promesses qui fusent, comme les promesses de quelqu’un qui se sait fautif et qui veut se corriger, se rattraper, tout réparer, mais manque cruellement de temps et de méthodologies. Ainsi et à l’emporte pièce on annonce la mobilisation de plus de 33 milliards de dollars – aide publique et investissements privés – à destination de l’Afrique.
    C’est Obama en personne qui en a fait l’annonce, non sans demander aux dirigeants africains à créer un environnement politique et économique propice aux affaires. Le président américain a reconnu clairement que son pays a délaissé ce continent et qu’un retard abyssal doit être comblé à long terme. Et pour étayer cette grande faille dans la politique économique extérieure des USA, Obama a déclaré que les échanges des Etats-Unis avec l’ensemble du continent africain étaient équivalents à ceux réalisés avec le seul Brésil.
    «Sur l’ensemble des produits que nous exportons à travers le monde, seuls 1% vont vers l’Afrique sub-saharienne». Dans ce sommet où plus de 40 chefs d’État et de gouvernements africains ont été conviés, trois leaders n’ont pas été invités pour des considérations politiques : ceux du Soudan, du Zimbabwe et de l’Érythrée. Ils n’entrent pas dans les prévisions de l’Administration américaines pour des raisons que l’on retrouve pourtant chez bien d’autres leaders africains qui ne sont pas connu pour leurs farouches convictions démocratiques ni pour leur défense de l’alternance au pouvoir.
    Mais les choix des Américain sont ainsi faits et personne des présents n’y trouvera rien à redire. Les Américains s’engagent donc à remonter une bien dure pente où ils n’ont aucune garantie de réussite face à l’avancée conséquente prise par les Chinois dans le continent africain. Les Chinois qui se soucient très peu des considérations politiques et des exigences démocratiques.
    Eux ils ont compris bien avant tout le monde que ce continent vierge est tout simplement la terre des affaires dans un monde qui frôle l’asphyxie.
    http://yagool.dz/article_1508.html
  • La mentira de la excelencia de las relaciones hispano-marroquíes

    Marruecos se encuentra aislado por su negativa a resolver el conflicto del Sáhara Occidental sobre la base de las resoluciones del Consejo de Seguridad y de la Asamblea General de la ONU. Incluso las relaciones con Mauritania atraviesan un período crítico que, aunque ninguna explicación oficial se ha facilitado, parece ser que Nuakchott se cansó de la eterna tendencia de Marruecos a imponer su dictado en las relaciones de Mauritania con los países vecinos. Según la agencia mauritana independiente de prensa Al-Akhbar, Rabat estaría detrás de la tentativa de asesinato del presidente Mohamed Ould Abdelziz. Este sitio generalmente bien informado, reportó que Mauritania informó a un país amigo de que acusa a Marruecos de implicación en una “tentativa de asesinato” el 13 de octubre del 2012. Ould Abdelaziz fue hospitalizado en Francia por la herida de una bala que le atravesó el hombro.
    Con España, las relaciones tampoco están en su punto desde que el PP gobierna en el país vecino del Norte. Rabat intenta reflejar una imagen exterior que no tiene nada que ver con la realidad. Desde que Rajoy ocupa la Moncloa los asaltos a las vallas de Ceuta y Melilla son casi cotidianos. La prensa marroquí incluso cae en claras amenazas de guerra contra España. Y es que Marruecos teme que su opinión pública constate el aislamiento diplomático que su país atraviesa actualmente por culpa del contencioso del Sáhara Occidental. 
    El regalo hecho por Mohamed VI al rey de España no se deja ver. Cada vez se retrasa más y los responsables españoles no llegan a dar respuestas claras sobre la fecha de puesta en vigor del acuerdo de pesca con Marruecos. Peor todavía, según Carlos Ruiz Miguel, catedrático de la Universidad de Santiago de Compostela, el acuerdo todavía no fue publicado en el Boletín Oficial del Estado marroquí. “Mientras el Protocolo pesquero y su ratificación por el sultán no estén publicados en el Diario Oficial de Marruecos, no puede entrar en vigor”, escribe Ruiz Miguel en un tweet.

    Se habló también de otro regalo de Marruecos : una segunda valla alrededor de Melilla. Las noticias publicadas en loe medios marroquíes siempre hablaban en condicional y ninguna foto demostraba la veracidad del hecho. Se trata de otra mentira del vecino del sur.

    En estos momentos « críticos » para Marruecos en la cuestión del Sáhara Occidental, Rabat espera garantías de apoyo a su posición anexionista. Con razón aún más siendo España, a ojos de la ONU, la potencia administradora del territorio que consideraba como provincia número 53.
  • « Los pedófilos pueden tener lo que quieren por un precio más barato en Marruecos »

    Marruecos podría llegar a ser miembro en 2015 del Comité de los Derechos del Niño relacionado con la ONU, varias organizaciones de defensa de los derechos de los niños hacen sonar la alarma sobre la explotación de los niños y la prostitución infantil.
    Marruecos formará parte en marzo del 2015, de los 194 países que supervisar la aplicación de la Convención internacional de los Derechos del Niño de las Naciones Unidas. Sin embargo, en 2011, el país tuvo un informe desfavorable de las autoridades estadounidenses sobre la trata de seres humanos. ¿Habría hecho tantos progresos en 4 años? Muchas asociaciones están sonando la alarma sobre los niños abandonados en la calle, numerosos abusos cometidos en los orfanatos y una prostitución infantil que continúa creciendo. Knack.be investigó sobre los que se esconde detrás de la imagen idílica de un Marruecos hecho de playas, sol y palmeras.
    Ubicado entre el mar y las majestuosas montañas del Atlas, la ciudad de Agadir se ha transformado en los últimos años en una destinación turística. Si es bueno para la economía local, esta expansión también tiene su lado oscuro. Parece que la ciudad se ha convertido en un destino popular para el turismo sexual, con los niños de la calle como principales víctimas. La prostitución infantil se ha convertido en moneda corriente allí, según Abdlekhalek Benzekri, vice-presidente de la Asociación Marroquí de Derechos Humanos (AMDH), que cuenta con más de 100 oficinas en su haber, algunas en Bélgica, España y Francia. « Cada día, recibimos avisos de pedofilia. Sobre todo en ciudades como Marrakech y Agadir. Por supuesto, el fenómeno tiene hoy la atención de la prensa, lo que lo hace más visible. Pero en la mayoría de los casos observados notamos sobre todo un aumento de la prostitución infantil « .
    Agadir, Marrakech, Tánger, Casablanca, Meknés. Todas las grandes ciudades de Marruecos parecen afectadas por el fenómeno y tienen una reputación de ser un paraíso para los pedófilos. Queda por saber por qué. Según Benzekri, la pobreza es la falla principal. « Marruecos tiene muchas familias numerosas. Algunas no tienen medios para alimentar tantos hijos. Estos son abandonados y no es extraño verlos dirigiéndose hacia la prostitución. Algunos padres no dudan en incitar a sus propios hijos a prostituirse ».
    Mohamed El Khalfioui, politólogo en la ULB y especialista de Marruecos, confirma que algunos padres empujan a sus niños a la prostitución. « La pobreza incita algunas familias a recurrir a la prostitución como medio de vida. Creo que saben que no es nada bueno, pero que en última instancia les permite alimentar a sus familias. »
    Hacer trabajar a los niños desde su más temprana edad parece ser, a menudo, la única solución para las familias pobres. Aunque el trabajo infantil está prohibido por la ley, parece muy difícil reducir el número. Según las estadísticas de Save the Children en 2011, habría 366.943 niños de 5 a 14 años trabajando.
    « Los muchachos trabajan sobre todo como aprendices en los sectores de la artesanía y la construcción. Para las niñas, la situación suele ser aún más difícil ya que se utilizan principalmente como criadas y casi nunca pueden salir de casa. A menudo son golpeadas y regularmente trabajan más de 20 horas al día. Además la mayoría son violadas por sus empleadores « , dijo Abdelkhalek Benzekri.
    Según la organización de defensa de los derechos de la infancia de la UNICEF, Casablanca no contaría con menos de 13.500 criadas de menos de quince años. La organización End Child Prostitution, Child Porno¬graphy and Trafficking of Children for Sexual Purposes (ECPAT) estima que el número de niñas víctimas de explotación sexual en la ciudad más grande de Marruecos ascendió a 10.000 niñas.
    Las entidades del Estado tratan, sin embargo, de limitar el fenómeno armonizando las leyes marroquíes con las leyes internacionales. Pero parece que nada puede este fenómeno que año tras año adquiere dimensiones más grandes, y eso aunque no haya cifras oficiales. 
    « Por desgracia, para el Estado, el sexo es una manera de atraer a los turistas »
    Para Benzekri, es la actitud misma actitud del Estado que podría hacer perdurar el problema. « El Estado cierra los ojos sobre la violación de los derechos humanos. Idem para la prostitución infantil. El sector del turismo es el segundo más grande del país y representa una importante fuente de ingresos. Se busca atraer a los turistas de cualquier manera. Y, desgraciadamente, el turismo sexual es una de ellas ».
    « Antes, Asia del Sureste era la tierra prometida de los pedófilos, pero después del tsunami que devastó la región, tuvieron que buscar otros lugares », dice Benzekri. El hecho de que Marruecos esté geográficamente más cerca juega también en su favor. Así como las numerosos enlaces aéreos baratos entre Marruecos y Europa. En el país mismo, todo es más barato que en Europa. Sabiendo que la tasa de cambio del euro es muy baja y el abuso infantil a menudo queda impune, sólo nos queda esta amarga constatación: En Marruecos, los pedófilos tienen lo que quieren por un precio más baratyo ».
    Wided Bouchrika / Trad ML
    LE VIF.BE05 AGOSOTO 2014
    http://www.levif.be/info/actualite/international/les-pedophiles-peuvent-avoir-ce-qu-ils-veulent-au-maroc-a-moindre-prix/article-4000709548595.htm