Mois : août 2014

  • La Française Michèle Decaster dénonce son arrestation à El-Ayoun

    La présidente de l’association française d’amitié et de solidarité avec les peuples africains (AFASPA), Michèle Decaster, a dénoncé, dans une lettre envoyée par e-mail, son arrestation à l’aéroport d’El-Aaiun occupée par les forces marocaines qui l’ont contraint à se rendre dans la ville d’Agadir, rapporte dimanche l’agence de presse sahraouie SPS. 
    «J’ai été enlevée contre ma volonté à l’aéroport d’El Aaiun et séquestrée dans un véhicule présenté comme étant un taxi. Je n’ai pas été expulsée, ayant fait valoir que cette expulsion aurait été illégale, car sans décision judiciaire alors que j’étais entrée en toute légalité à Casablanca», a déclaré Michèle Decaster dans sa lettre. «Je n’ai pas pu vous prévenir de la suite, car ces policiers fourbes et menteurs ont déclaré qu’ils allaient me présenter à une autorité judiciaire comme je l’ai réclamé (…). Ils m’ont interdit de téléphoner», a-t-elle souligné. 
    Elle a également ajouté que les policiers marocains «ont utilisé la force» pour la pousser dans un taxi, précisant qu’à l’arrivée, elle a refusé de quitter la voiture. 
    «Un policier est intervenu à la demande du chauffeur, mais il a fait droit à mon exigence d’être conduite dans un hôtel correct à Agadir», a-t-elle indiqué.
    R. I.
    http://algeriepatriotique.com/article/la-francaise-michele-decaster-denonce-son-arrestation-el-ayoun#.U-eLgCIKdto.facebook
  • El traidor Omar Hadrami vuelve a las andadas

    Hadrami, Guejmoula y Barazani, un trío de tránsfugas
    Uno de los defectos del Majzén y sus esbirros, incluidos los traidores saharauis, es que son muy soñadores.
    En los últimos años, la batalla del Sáhara Occidental se libra en los medios de comunicación. En este contexto, Marruecos pudo contar con el lobby judío en Washington y en París para promocionar su imagen y lograr que la ONU busque una solución en la que Rabat no salga vencedor ni vencido en aras de preservar los intereses de la monarquía alauita como aliado de Francia y Estados Unidos.
    La red constituye otro de los ejes de la actividad mediática marroquí. Decenas de páginas web en árabe, castellano, francés e inglés e incluso en italiano fueron creadas para denigrar a los saharauis y a su vanguardia política y movimiento de liberación nacional, el Frente Polisario. Al mismo tiempo buscan a ocultar la realidad del conflicto del Sáhara Occidental a la opinión pública marroquí. En este aspecto, el Majzén es también soñador. Pretende utilizar lo que llama “consenso marroquí para la defensa de la integridad territorial” como carta para imponer sus deseos a la comunidad internacional. Es una táctica que Hasán II utilizaba con habilidad. Pero aquellos eran otros tiempos y Rabat se niega a reconocer esta realidad.
    En su afán de garantizarse el control del Sáhara Occidental y de sus recursos naturales, Marruecos juega con dos cartas : el tiempo y el tribalismo. Son las directivas dadas por el traidor tránsfuga Omar Hadrami en 1989. Durante sus años en el seno del Polisario, Omar Hadrami entretenía relaciones con Bachir Mustafa Sayed caracterizadas por la tensión, el rencor y el odio. 
    La prensa francesa calificaba a Hadrami como el cerebro del Polisario y eso alimentaba con exceso el ego y el narcicismo de este siniestro personaje. Veía a Bachir como el único obstáculo para su sueño de ser el máximo dirigente del movimiento saharaui. Para realizar ese sueño tenía que apartar a Bachir de su camino. Para ello, empezó una vasta campaña de difamación contra él en los medios diplomáticos saharauis. Los dirigentes saharauis se vieron obligados a alejarlo de Argel, pero mantuvo sus ataques contra Bachir. Provocó los acontecimientos de 1988 y al no conseguir sus propósitos vendió su alma a Marruecos. 
    Desde su mansión en Rabat, Hadrami sigue, 25 años después, con la esperanza de poder atentar contra la unidad del pueblo saharaui utilizando el tribalismo como arma. Para conseguir este objetivo, de vez en cuando cuelga un artículo en el portal de ARSO dedicado a las opiniones saharauis. De hecho, pocas son las voces saharauis que ahí se expresan.
    En sus escritos sigue patente su obsesión por los acontecimientos del 1988 y su odio por Bachir. Ejemplo de ello es el último artículo publicado en ARSO. Y escribe en francés como si quisiera revelar su identidad. Como es un soñador, al igual que sus amos del Majzén, quizás se imagina que aún tiene cierta popularidad entre los saharauis.
    Ese artículo entra en el marco de la campaña que llevan a cabo los marroquíes en un momento crucial para el conflicto del Sáhara Occidental. Los traidores participan en la campaña porque ven que sus días están contados. Sus esperanzas de ver la resistencia saharauis doblegar se desvanecieron. Según fuentes de los territorios ocupados, un estado de nerviosismo se acaparó de ellos. Algunos de ellos, como Bachir Edkhil, estaban encargados de hacer relaciones de amistad con los medios españoles solidarios con el pueblo saharaui para tratar de insertar su veneno en ese círculo que constituye unos de sus grandes objetivos. Ahora que ven que los días de Marruecos en el Sáhara Occidental están contados se agitan. Están asustados. Sus privilegios ya no existirán sin el conflicto saharaui. Pasarán al basurero de la historia. 
  • Médiation au Mali : « A quel titre le Maroc aurait-il dû en être? »

    Afrique: Ramtane Lamamra, une diplomatie au four et au moulin
    Le ministre algérien des Affaires étrangères s’est confié à l’hebdomadaire Jeune Afrique pour expliquer son action et les logiques qui l’animent. Que ce soit au Maghreb, au Sahel ou ailleurs dans le monde, l’objectif, explique-t-il, est d’œuvrer au règlement des crises et à faciliter, dans un contexte des plus imprévisibles et difficiles, le rapprochement entre les acteurs susceptibles d’être des vecteurs de paix et de stabilité.
    Avec un verbe presque laconique bien propre au «politiquement correct» et aux ellipses diplomatiques surtout, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra n’en a pas moins livré, dans un entretien accordé à notre confrère Jeune Afrique – dans sa livraison hebdomadaire du 3 au 9 août – quelques indications sur la position de l’Algérie quant à l’actualité régionale, dominée par la crise au Nord-Mali, le Maroc et son discours officiel discourtois, le crash de l’avion de ligne AH5017, puis sur les autres grands dossiers de l’heure, dont les massacres de l’armée israélienne à Gaza. Présenté comme l’un des meilleurs africanistes de la diplomatie algérienne, pour reprendre l’expression choisie par Jeune Afrique, Ramtane Lamamra s’est montré très enthousiaste sur les résultats du «processus d’Alger» qui a débouché sur «une feuille de route consensuelle» en vue des négociations prévues dans la capitale le 17 août prochain. Dans ce chapitre, « la feuille de route identifie l’Algérie comme le chef de file de la médiation [inter-malienne], aux côtés de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, l’ONU à travers la Minusma, l’Union africaine, l’Union européenne, l’OCI, ainsi que quatre pays voisins : Burkina Faso, Mauritanie, Niger et Tchad », précise M. Lamamra, avant d’être interrogé sur l’absence du Maroc dans ce processus, bien que le monarque chérifien Mohamed VI ait pris, en mars dernier, son bâton de pèlerin à travers l’Afrique sahélienne et subsaharienne, s’essayant à jouer les médiateurs entre le gouvernement de Bamako, les Touareg et les mouvements islamistes qui se disputent le Nord-Mali, quitte à phagocyter l’effort algérien. Comme réponse, toute simple d’ailleurs : «A quel titre le Maroc aurait-il dû en être ?». Cette même question avait déjà été posée à Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères, lorsqu’il était à Alger pour représenter son pays à la Conférence interministérielle des non-alignés, en mai dernier, et à laquelle il répondait dans nos colonnes : « Parce que l’Algérie n’en est pas à sa première expérience de médiation. De plus, elle a toujours été aux côtés du Mali. Nous nous souvenons que dans les accords de paix qui ont été signés dans les années 1990 [le pacte national, NDLR], l’Algérie a joué un rôle similaire, où elle a travaillé avec les différents groupes armés pour aider à trouver une solution. Aujourd’hui, nous pensons que les efforts de l’Algérie s’inscrivent en droite ligne de ce soutien constant dont nous avons toujours bénéficié. » Mais le ministre des Affaires étrangères prend le plus grand soin d’ajouter : « Pourquoi entretenir le cliché selon lequel l’Algérie s’emploierait à isoler le Maroc ? », en insistant sur le fait qu’il n’est jamais dans la nature de l’Algérie d’exacerber tout malentendu avec le voisin marocain, d’autant plus qu’il met un point d’honneur à qualifier son homologue, Salah Eddine Mezouar, à qui nous devons un propos « grossier » alimenté par la question du Sahara occidental, « de collègue et de frère » qu’il a « appris récemment à connaître ».
    Un Mali «monopolisant»
    Au-delà de la «crise» de l’Azawad, le Mali a de nouveau fait parler de lui lorsqu’un avion de ligne, affrété par Air Algérie auprès de la compagnie espagnole Swiftair, qui décollait de Ouagadougou à destination d’Alger, ne finira jamais son itinéraire, s’écrasant à mi-parcours sur le sol malien avec à son bord 116 passagers, parmi lesquels six Algériens, tous décédés. La première localisation de l’avion au moment du crash avait été donnée par un groupe armé malien ; ce que M. Lamamra corrobore : «Sans rentrer dans les détails, je confirme qu’un mouvement rebelle malien nous a communiqué la première information crédible sur la localisation de l’épave, que nous avons partagée avec les capitales concernées, ainsi qu’avec la Minusma. Pourtant, l’attention était rivée sur «un certain effacement» de l’Algérie dans l’enquête procédurale qui a suivi le sinistre, qui a particulièrement fait les gorges chaudes de la classe politique et une partie de l’opinion nationale. «Face à une situation exceptionnelle, aucune gestion ne peut faire l’unanimité ni décrocher le label de la perfection », répond M. Lamamra, conscient que « la gestion de crise est toujours accompagnée de polémiques qui ne s’estompent qu’à l’issue des investigations».
    Tous ces événements intervenaient au moment où le Mali signait un accord de coopération militaire avec la France ; et à Jeune Afrique de demander au ministre des Affaires étrangères si cela avait, d’une manière ou d’une autre, froissé l’Algérie, vu son hostilité de principe contre toute présence militaire dans la région. «L’Algérie s’en tient à sa position de principe sur la présence des forces militaires étrangères. Mais elle respecte les décisions souveraines des autres pays», répond-il. A ce propos, il est une nouvelle fois interpellé sur l’éventualité de l’installation d’une base militaire française à Tessalit, au nord-est du Mali, mais frontalière du Sud algérien. «La presse a émis cette hypothèse, mais nous avons été assurés qu’il n’en sera rien», a fait part M. Lamamra.
    Il se garde néanmoins de révéler… par qui l’Algérie a-t-elle été assurée qu’il n’y aura pas de base militaire française à ses frontières ! Enfin, l’interview accordée par le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra à Jeune Afrique était une occasion de revenir sur le «drame» de Gaza – qu’elle continue de vivre jusqu’à aujourd’hui – en affirmant que l’Algérie suit sans discontinuer la situation en Palestine, saluant l’effort des représentations diplomatiques algériennes dans le rapatriement de nos ressortissants dans la région ou encore dans les opérations d’aide ou d’acheminement des vivres à la population gazaouie. En conclusion, une question sur le chef de l’Etat Bouteflika à propos duquel M. Lamamra répond : «[Il va] fort bien, Dieu merci. Le président assume pleinement ses responsabilités […].»
  • L’Algérie inquiète ses ennemis

    A cause de ses positions courageuses sur le plan international : L’Algérie inquiète ses ennemis
    par Madjid Bendaïkha
    La politique algérienne sur le conflit du Moyen Orient n’a pas bougé d’un Iota, depuis la célèbre déclaration de Houari Boumediene :  » Nous sommes avec les Palestiniens, qu’ils aient tort ou raison ». Le peuple algérien et ses dirigeants n’ont pas oublié les affres du colonialisme, c’est pourquoi ils sont toujours du côté du colonisé. Alors que les autres pays arabes sont confrontés au terrorisme ou embourbés dans les méandres d’un  » Printemps arabe  » qui a pourtant tout d’un  » automne « . 
    Visé en premier dès 1988 par une tentative de déstabilisation, le pays a su comment déjouer les plans de destruction de la République algérienne. La décennie noire avait plongé l’Algérie dans une spirale de violence jamais atteinte ailleurs. Après des milliers de morts et des milliards de pertes, les Algériens ont fini par comprendre qu’ils n’ont pas de nation de rechange et qu’ils doivent défendre leur pays. La paix revenue, l’Algérie est en phase de reconstruction. Cette situation déplait à l’Etat hébreu dont les responsables aimeraient la voir dévorée par des conflits internes et une crise économique sans fin. 
    Tous les plans ourdis dans des officines occultes à l’étranger échouent en Algérie. Depuis le début de leur sale guerre contre Ghaza, les responsables israéliens ne ratent aucune occasion pour critiquer la position algérienne. Alors que tous les pays arabes ont annoncé des aides à Ghaza, le gouvernement hébreu a jugé la seule aide algérienne comme étant un acte ennemi. Si les dirigeants sionistes s’inquiètent des positions politiques algériennes, c’est qu’ils savent que c’est le seul pays de la région qui a une réelle indépendance. L’Algérie réagit selon sa conscience pendant que les autres capitales arabes doivent prendre en considération leurs intérêts et les réalités sociales et économiques auxquelles ils sont confrontés. L’Algérie a été le premier pays a condamné l’invasion de Ghaza et le premier aussi à qualifier les massacres commis de crimes contre l’humanité. C’est à l’initiative de l’Algérie aussi que le Conseil de sécurité s’est réuni et qu’une résolution condamnant le bombardement des écoles de l’ONU a été votée. Bien avant cette invasion, les responsables sionistes étaient intervenus dès le mois d’avril dernier, pour dénoncer la vente de 4 corvettes par l’Allemagne à l’Algérie. L’Etat sioniste agit depuis sa création pour que ses voisins et ses ennemis soient désarmés. Les sionistes montent des cabales et font tout pour que les pays voisins n’aient pas d’industrie et ne possèdent pas d’armes. Si l’Etat hébreu a réussi à imposer sa vision aux autres pays arabes, l’Algérie continue à agir en toute indépendance. Ses caisses sont pleines, la paix est revenue et le pays ne peut subir aucune contrainte. L’Armée nationale populaire a réussi à lutter contre le terrorisme et son expérience est très demandée par les puissances étrangères. Les analystes sionistes savent qu’en l’état actuel, seule l’Armée algérienne est assez armée et entraînée, pour faire face à toute éventualité. En optant pour la défense de la Souveraineté nationale, les responsables politiques algériens démontrent à l’opinion internationale qu’il n’est pas de leur intention d’agir en dehors des frontières. 
    Personne n’est parvenu à entraîner l’Algérie dans un bourbier hors de ses frontières. Ni la guerre en Libye et encore moins les événements au Mali, n’ont fait changer d’avis aux responsables du pays. L’armée est le rempart qui protège l’Algérie. 
    M. B.
  • Experiencia saharaui en Burgos

    Marta Fernández / Burgos
    Vacaciones en paz se plantea todos los veranos como un proyecto que da la posibilidad a familias burgalesas de acoger a niños de los campamentos de refugiados saharauis. Para Carmen Valcárcel o Javier Castro esta iniciativa les ha hecho percibir el mundo de otra manera ya que gracias a Zaina y Hamdi han podido experimentar cómo se concibe la vida y los valores en el pueblo saharaui. Zaina vive en la familia de Carmen en la ciudad y Hamdi en Melgar con Javier.
    Javier comenta que sentía mucho interés por el colectivo y la curiosidad que le producían las experiencias de otras familias con niños saharauis le empujó a dar el paso. Esto, sumado al hecho de no ser padre y siendo consciente de las condiciones del pueblo saharaui, le animó a ofrecer su casa y medios a uno de ellos. Con cierto miedo al principio pero con decisión, Hamdi tiene 12 años y llegó a casa de Javier hace ya tres veranos. Javier comenta que la asociación le puso todo muy fácil a la hora de tramitar el viaje de Hamdi y se siente totalmente agradecido a la asociación que organiza este proyecto. Javier sentencia que él es el único que se encarga de los cuidados del pequeño, pero todo el pueblo al final ha acabdo volcándose con el pequeño: «Se pegan por estar con él, todo el mundo le busca planes», afirma. El plan por excelencia de Javier y Hamdi es la piscina los días que hace bueno. La rutina en Melgar se ciñe a pasar tiempo con sus amigos, pasear en bici e ir a la piscina mientras que los fines de semana Javier intenta que el pequeño experimente alguna otra actividad más excepcional. Javier afirma que este año le ha llevado a montar en avioneta, en quad y pasear a caballo. De la montaña a la playa, Hamid tuvo la oportunidad de ver la nieve en Alto Campoo y también pisar la arena en estancias en campings de la costa.
    Por otro lado, Carmen comparte su casa y su vida con Zaina de 10 años. Ambas son novatas en esta experiencia. Pese a esto Carmen afirma que salvo problemas relacionados con las diferencias culturales, intenta que Zaina viva y comparta su día a día en Burgos. «Intento dosificar las actividades que hacemos para que cada verano descubra cosas nuevas». Carmen tiene dos hijos de 10 y 15 años, quienes tampoco le han puesto ningún inconveniente a la hora de compartir su entorno con la saharui. «Quería que mis hijos fueran conscientes de cómo viven y a qué dificultades se tienen que enfrentar cada día», relata. Comenta que al principio su hija de 10 años tenia celos hacía Zaina pero son dificultades mínimas que se suplen con que a día de hoy están deseando pasar tiempo juntas.
    Antonio Ibáñez, presidente de la asociación Amigos del pueblo Saharaui, declara que, la norma por excelencia a la hora de tratar con los niños saharauis es simplemente tratarles exactamente igual que a tus propios hijos, las mismas ventajas y los mismos inconvenientes. Carmen comenta que ya se ha llevado un par de sustos con Zaina en la calle, ya que como afirma María Ángeles Herrero, coordinadora de Vacaciones en Paz, el comportamiento en la calle hace que las familias deban informar sobre normas del tipo, mirar antes de cruzar la calle, esperar a que se ponga el semáforo en verde o pasar con cuidado, etc. 
    Zaina no ha tenido ningún problema a la hora de integrarse en la familia de Carmen y los lazos entre la pequeña y los miembros de la familia se han ido creando casi de inmediato. «Zaina nos hace a mí y a mis amigas talleres de cómo ponerse el pañuelo, aunque ninguna aprendemos, hay mil maneras», comenta Carmen entre risas.
    Hamdi casi a la perfección y Zaina poco a poco, ya que es su primer año, se manejan con el idioma y a la hora de comunicarse apenas tienen dificultad. En la escuela durante el año aprenden español, y esto, sumado al contacto por teléfono con la familia española cuando vuelven a los campamentos, hace que el idioma no se plantee como un problema. En centros públicos y el Ayuntamiento pueden acceder a conexión a Internet y cobertura por lo que Javier comenta que mantiene contacto por teléfono, mientras que Carmen además del contacto telefónico dispone de mensajería instantánea a través de la que envían fotografías de sus actividades cada día a una de las hermanas de Zaina.
    La comida es otra de las diferencias que separan la cultura occidental de los pequeños saharauis. Carmen y Javier explican que a los pequeños siempre les ha dado miedo probar diferentes alimentos que a primera vista no les han llamado la atención, pero sí que es verdad que cada vez son más atrevidos a explorar el mundo de la gastronomía española. Aun así, los saharuis se quedan con algunos de los alimentos que aquí resultan ser más básicos de lo que podríamos creer. A Zaina le encanta el chocolate y este verano Hamid no para de pedir las lentejas con curry que le prepara Javier. «No nos damos cuenta de que comemos tanto cerdo hasta que uno de los miembros de la familia no lo come», alega Carmen, quien cocina teniendo en cuenta la cultura musulmana y siempre respetando su tradición. No obstante, Javier habla de que el evadirse tanto de su ambiente, les hace olvidarse de su tradición, «los primeros días constantemente me preguntaba la hora y un lugar donde poder rezar». Este aspecto se plantea secundario cuando a la misma hora de rezar toca ir a la piscina.
    Dos viajes al año, uno en diciembre y otro en Semana Santa, se organizan para que las familias puedan visitar a su niño de acogida y a la familia con la que conviven alrededor de una semana. María Ángeles, que ya ha vivido la experiencia, afirma que es increíble la manera en que se comporta la gente con los españoles, «son hospitalarios, agradecidos, atentos, se desviven contigo, y se pasan el día dándote las gracias por lo que haces por sus hijos», declara la coordinadora de la asociación. 
    Carmen se plantea ir al desierto en 2015 ya que el hijo de su pareja toca en un grupo de rap con un chico saharaui y quieren hacer un festival de música en el Sáhara. Además, el contacto con la familia de Zaina les animan a visitarles, no obstante, es un opción que tiene que madurar ya que le da un poco de miedo viajar con sus hijos. 
    «Intento no pensar en el momento de la despedida». Para Javier ese momento no se plantea del todo como una despedida ya que el contacto permanecerá en el tiempo y las perspectivas de futuro le plantean la posibilidad de visitarle a él y su familia en los campamentos de refugiados. Además, Javier ha acordado con Hamid que si estudia mucho y aprende idiomas habrá sin duda una puerta abierta a que venga en otras condiciones y cuando cumpla la mayoría de edad. 
    Su libertad está limitada, y los niños, pese a ser pequeños, lo saben por lo que las familias además de acoger a un niño saharaui y mostrarle la cultura y los beneficios de la cultura occidental a nivel individual, aprovechan también para realizar actividades a modo de reivindicación, quedadas con otros niños y familias del programa vacaciones en paz o visitas al Ministerio o la Diputación.
    Como consecuencia de que cada vez son menos las familias que acogen a niños saharauis en sus casa durante el verano, se retrasa la edad de llegada, siendo antes 8 años con los que venían a España y ahora 10. Los niños también son conscientes de la situación de crisis que sufre España. De todas formas, Carmen y Javier califican esta experiencia como una de las que más les ha aportado en su vida y crecer y enriquecerse como personas, por lo que no dudan en recomendar la experiencia a cualquier familia que pueda permitírselo y afirman que en el futuro repetirán la convivencia con otro pequeño saharaui.
  • Le Maroc n’est plus une référence dans la région

    par TOM STEVENSON
    Avec le sommet des dirigeants de l’Afrique et les Etats-Unis à la une, beaucoup des analyses sur le Maroc présentent le royaume comme un modèle pour les prudents, mais surtout comme une réforme menée avec succès au Moyen-Orient. Cette analyse sert à appuyer à la fois la politique des États-Unis et de l’Europe, qui est actuellement conçu pour soutenir et maintenir, plutôt que de défier, l’ordre politique du royaume. Cependant, un examen critique du bilan du Maroc, montre que son image réformiste n’est surtout pas méritée, et sa position en tant que modèle régional potentiel non acquise.
    La réponse de la monarchie marocaine aux manifestations populaires à la fin de 2010 et début du 2011 était composée essentiellement deux volets. Tout d’abord, il a violemment démantelé les camps de protestation au Sahara occidental et a utilisé la force excessive contre le mouvement militant du 20 Février. Deuxièmement, il a organisé un référendum (dans des conditions qui, après avoir été témoin du processus de vote, je crois que c’était à mettre en question) sur une nouvelle constitution nationale.
    Le palais a présenté avec succès l’adoption de la nouvelle constitution en Juillet 2011 comme un signe de sa volonté de réforme et même de démocratisation partielle du pays. En réalité, les réformes étaient limitées dans la théorie et plus encore dans la pratique. En fait, le régime reste une monarchie autoritaire et répressive –qui fait face a des sérieuses allégations de violations des droits humains-et mène un ordre social et économique inégalitaire.
    Même selon les standards régionaux, le pouvoir politique au Maroc est particulièrement très concentré. Alors que la Constitution a fait déléguer un peu de modeste pouvoir législatif, les services de renseignement et de l’armée sont toujours étroitement contrôlés par le roi Mohammed VI qui préside également le conseil d’Etat qui doit approuver toutes les lois même avant qu’elles n’aillent au Parlement et en plus, il peut dissoudre le parlement, convoquer des élections et limoger des ministres du gouvernement.
    Le roi dispose également d’un conseil royal secret composé de ses plus proches conseillers, qui semble jouer la tache de véritable police et de centre de prise de décision du pays. Au premier rang de ses membres se trouvent le conseiller royal Fadel Benyaich, conseiller Fouad Ali El Himma, et le chef du service de renseignement extérieur (DGED) Yassine Mansouri. Tous les trois sont d’anciens camarades de classe du roi.
    Pendant ce temps la politique économique a été principalement conçu par et dans l’intérêt d’une classe dirigeante restreinte souvent désignée comme Makhzen. Les récentes réformes économiques visant à réduire les subventions publiques ont été prises en charge par les agences de notation (et le FMI qui vient d’annoncer une autre ligne de crédit de précaution de 5 milliards), mais ne contribuera guère à atténuer la pauvreté, qui, malgré quelques améliorations dans les villes est encore très répandue dans les zones rurales.
    Les détails des intérêts commerciaux de la monarchie sont étroitement surveillés, mais ils sont certainement extensifs. La richesse du roi est importante et la famille royale détient la majorité du capital de la société d’investissement national (SNI), qui a été accusé à plusieurs reprises de corruption.
    Le père du roi Mohammed VI, Hassan II, a dirigé un régime de sécurité ouvertement engagé dans les détentions arbitraires, la répression de la dissidence, et les assassinats de ses propres citoyens. Malgré les différences de style, dans son essence, le régime d’aujourd’hui fonctionne de la même manière.
    L’Etat utilise désormais le discours anti-terroriste et les lois comme façade, mais les organisations internationales des droits de l’homme ont prouvé qu’il continue à emprisonner et à persécuter les journalistes, enlever les opposants politiques, et écraser les manifestations pacifiques. La critique du roi est illégale.
    Le régime détient aussi des prisons secrètes et s’engage dans la torture systématique des dissidents politiques, en particulier de la population sahraouie. Human Rights Watch, Amnesty International et le Département d’État américain ont détaillé l’obtention et l’utilisation de confessions sous la torture.
    Le plus significatif de tout c’est que le Maroc maintient encore une occupation militaire du Sahara occidental, un territoire plus grand que le Royaume-Uni. Le régime a envahi et annexé le Sahara occidental en 1975, a poussé des dizaines de milliers de ses habitants à l’exile dans des camps de réfugiés en Algérie, et tient la terre contre le droit international. Au Sahara occidental, un système de sécurité sévère est imposé pour réprimer la population sahraouie alors que le colon marocain est favorisé par la subvention.
    Dans ce contexte, on peut se demander pourquoi le Maroc jouit de cette réputation qu’il fait. La réponse, en partie, se trouve dans l’utilisation d’une machine de relations publiques sophistiquée, y compris une mission de lobbying de plusieurs millions de dollars à Washington.
    Pour les États-Unis, le Maroc est considéré comme un allié stratégique de poids dans un «partenariat historique et fiers» selon les mots du sénateur John Kerry le 29 Juillet. Le royaume est prêt à répondre à toutes les demandes qui lui sont faites en contre-terrorisme et achète régulièrement des armes des États-Unis, avec des transactions récentes dont vingt-quatre F-16, 1 milliards de dollars de rénovation de ses 200 chars Abrams M1A1, les systèmes de radars militaires et des missiles Sidewinder. Pour l’Europe occidentale, il est un partenaire commercial clé.
    Ces relations sont souscrites et en partie justifiées par la vue du Maroc comme un havre de stabilité du régime, modération et réforme régionale. L’Occident devrait bien revoir ces hypothèses sous-jacentes sur le régime qui dirige le Maroc et, par conséquent, les relations stratégiques et diplomatiques avec le royaume. Ceci est particulièrement important pour les États-Unis et la France, où les relations avec le royaume sont plus fortes et l’influence plus importante.
    Le Maroc n’est plus une référence régionale. Son classement dans l’Indice de développement humain reste le pire en Afrique du Nord, et il ouvre la voie à la fois aux inégalités et à l’analphabétisme. Son bilan en matière de réforme politique, de démocratisation et des droits de l’homme n’est pas impressionnant et certainement pas comparable à la Tunisie. Une comparaison plus approprié de son bilan peut être trouvée dans les monarchies du Golfe qui sont rarement présentés de la même manière positive.
    Présenter le royaume comme un exemple pour la région est erronée et pourrait être dommageable pour les forces démocratiques populaires dans les sociétés d’Afrique du Nord, qui se trouvent déjà plongées dans l’ignorance. Ces mouvements pourraient être découragés par la reconnaissance internationale d’un comportement autoritaire, et le potentiel reste à long terme le ressentiment populaire de la politique américaine qui est considérée comme tendant à encourager implicitement la violation des principes des droits humains et la bonne gouvernance.
    Au lieu de cela, les États-Unis devraient saisir l’occasion créée par le sommet des États-Unis et de l’Afrique pour évaluer de façon critique le régime du Maroc et de faire pression sur lui pour entamer des vraies réformes, en particulier dans le domaine des droits de l’homme et sa politique au Sahara occidental. Les conséquences d’ignorer cet impératif pourrait entraîner une augmentation de mécontentement de la population envers les États-Unis (au mieux) et de fomenter l’extrémisme (au pire) tant que les voies du discours civil et l’engagement politique restent fermées.
    Tom Stevenson est un journaliste indépendant basé au Caire. Il rapporte régulièrement dans le Financial Times et France 24.


    Traduction non-oficielle de Diaspora Saharaui
  • Le Maroc n’est plus une référence dans la région

    par TOM STEVENSON
    Avec le sommet des dirigeants de l’Afrique et les Etats-Unis à la une, beaucoup des analyses sur le Maroc présentent le royaume comme un modèle pour les prudents, mais surtout comme une réforme menée avec succès au Moyen-Orient. Cette analyse sert à appuyer à la fois la politique des États-Unis et de l’Europe, qui est actuellement conçu pour soutenir et maintenir, plutôt que de défier, l’ordre politique du royaume. Cependant, un examen critique du bilan du Maroc, montre que son image réformiste n’est surtout pas méritée, et sa position en tant que modèle régional potentiel non acquise.
    La réponse de la monarchie marocaine aux manifestations populaires à la fin de 2010 et début du 2011 était composée essentiellement deux volets. Tout d’abord, il a violemment démantelé les camps de protestation au Sahara occidental et a utilisé la force excessive contre le mouvement militant du 20 Février. Deuxièmement, il a organisé un référendum (dans des conditions qui, après avoir été témoin du processus de vote, je crois que c’était à mettre en question) sur une nouvelle constitution nationale.
    Le palais a présenté avec succès l’adoption de la nouvelle constitution en Juillet 2011 comme un signe de sa volonté de réforme et même de démocratisation partielle du pays. En réalité, les réformes étaient limitées dans la théorie et plus encore dans la pratique. En fait, le régime reste une monarchie autoritaire et répressive –qui fait face a des sérieuses allégations de violations des droits humains-et mène un ordre social et économique inégalitaire.
    Même selon les standards régionaux, le pouvoir politique au Maroc est particulièrement très concentré. Alors que la Constitution a fait déléguer un peu de modeste pouvoir législatif, les services de renseignement et de l’armée sont toujours étroitement contrôlés par le roi Mohammed VI qui préside également le conseil d’Etat qui doit approuver toutes les lois même avant qu’elles n’aillent au Parlement et en plus, il peut dissoudre le parlement, convoquer des élections et limoger des ministres du gouvernement.
    Le roi dispose également d’un conseil royal secret composé de ses plus proches conseillers, qui semble jouer la tache de véritable police et de centre de prise de décision du pays. Au premier rang de ses membres se trouvent le conseiller royal Fadel Benyaich, conseiller Fouad Ali El Himma, et le chef du service de renseignement extérieur (DGED) Yassine Mansouri. Tous les trois sont d’anciens camarades de classe du roi.
    Pendant ce temps la politique économique a été principalement conçu par et dans l’intérêt d’une classe dirigeante restreinte souvent désignée comme Makhzen. Les récentes réformes économiques visant à réduire les subventions publiques ont été prises en charge par les agences de notation (et le FMI qui vient d’annoncer une autre ligne de crédit de précaution de 5 milliards), mais ne contribuera guère à atténuer la pauvreté, qui, malgré quelques améliorations dans les villes est encore très répandue dans les zones rurales.
    Les détails des intérêts commerciaux de la monarchie sont étroitement surveillés, mais ils sont certainement extensifs. La richesse du roi est importante et la famille royale détient la majorité du capital de la société d’investissement national (SNI), qui a été accusé à plusieurs reprises de corruption.
    Le père du roi Mohammed VI, Hassan II, a dirigé un régime de sécurité ouvertement engagé dans les détentions arbitraires, la répression de la dissidence, et les assassinats de ses propres citoyens. Malgré les différences de style, dans son essence, le régime d’aujourd’hui fonctionne de la même manière.
    L’Etat utilise désormais le discours anti-terroriste et les lois comme façade, mais les organisations internationales des droits de l’homme ont prouvé qu’il continue à emprisonner et à persécuter les journalistes, enlever les opposants politiques, et écraser les manifestations pacifiques. La critique du roi est illégale.
    Le régime détient aussi des prisons secrètes et s’engage dans la torture systématique des dissidents politiques, en particulier de la population sahraouie. Human Rights Watch, Amnesty International et le Département d’État américain ont détaillé l’obtention et l’utilisation de confessions sous la torture.
    Le plus significatif de tout c’est que le Maroc maintient encore une occupation militaire du Sahara occidental, un territoire plus grand que le Royaume-Uni. Le régime a envahi et annexé le Sahara occidental en 1975, a poussé des dizaines de milliers de ses habitants à l’exile dans des camps de réfugiés en Algérie, et tient la terre contre le droit international. Au Sahara occidental, un système de sécurité sévère est imposé pour réprimer la population sahraouie alors que le colon marocain est favorisé par la subvention.
    Dans ce contexte, on peut se demander pourquoi le Maroc jouit de cette réputation qu’il fait. La réponse, en partie, se trouve dans l’utilisation d’une machine de relations publiques sophistiquée, y compris une mission de lobbying de plusieurs millions de dollars à Washington.
    Pour les États-Unis, le Maroc est considéré comme un allié stratégique de poids dans un «partenariat historique et fiers» selon les mots du sénateur John Kerry le 29 Juillet. Le royaume est prêt à répondre à toutes les demandes qui lui sont faites en contre-terrorisme et achète régulièrement des armes des États-Unis, avec des transactions récentes dont vingt-quatre F-16, 1 milliards de dollars de rénovation de ses 200 chars Abrams M1A1, les systèmes de radars militaires et des missiles Sidewinder. Pour l’Europe occidentale, il est un partenaire commercial clé.
    Ces relations sont souscrites et en partie justifiées par la vue du Maroc comme un havre de stabilité du régime, modération et réforme régionale. L’Occident devrait bien revoir ces hypothèses sous-jacentes sur le régime qui dirige le Maroc et, par conséquent, les relations stratégiques et diplomatiques avec le royaume. Ceci est particulièrement important pour les États-Unis et la France, où les relations avec le royaume sont plus fortes et l’influence plus importante.
    Le Maroc n’est plus une référence régionale. Son classement dans l’Indice de développement humain reste le pire en Afrique du Nord, et il ouvre la voie à la fois aux inégalités et à l’analphabétisme. Son bilan en matière de réforme politique, de démocratisation et des droits de l’homme n’est pas impressionnant et certainement pas comparable à la Tunisie. Une comparaison plus approprié de son bilan peut être trouvée dans les monarchies du Golfe qui sont rarement présentés de la même manière positive.
    Présenter le royaume comme un exemple pour la région est erronée et pourrait être dommageable pour les forces démocratiques populaires dans les sociétés d’Afrique du Nord, qui se trouvent déjà plongées dans l’ignorance. Ces mouvements pourraient être découragés par la reconnaissance internationale d’un comportement autoritaire, et le potentiel reste à long terme le ressentiment populaire de la politique américaine qui est considérée comme tendant à encourager implicitement la violation des principes des droits humains et la bonne gouvernance.
    Au lieu de cela, les États-Unis devraient saisir l’occasion créée par le sommet des États-Unis et de l’Afrique pour évaluer de façon critique le régime du Maroc et de faire pression sur lui pour entamer des vraies réformes, en particulier dans le domaine des droits de l’homme et sa politique au Sahara occidental. Les conséquences d’ignorer cet impératif pourrait entraîner une augmentation de mécontentement de la population envers les États-Unis (au mieux) et de fomenter l’extrémisme (au pire) tant que les voies du discours civil et l’engagement politique restent fermées.
    Tom Stevenson est un journaliste indépendant basé au Caire. Il rapporte régulièrement dans le Financial Times et France 24.


  • La diplomacia callejera de Rabat : hackear las webs españolas solidarias

    El aspecto de la página web de SOGAPS esta mañana
    La página web de la Asociación Gallega de solidaridad con el pueblo saharaui (SOGAPS) fue hackeada anoche. Amaneció hoy con los colores de la bandera marroquí. El sitio Por Un Sahara Libre tampoco responde. Es de suponer que también fue atacado.
    No es la primera vez que las páginas españolas solidarias con el pueblo saharaui caen víctimas de los métodos de barrio de Marruecos. Numerosas páginas argelinas también conocieron el apago durante varios días en estado de “convalecencia” después del ataque de los virus marroquíes. 
    Cuando Mauritania se sublevó contra la tendencia de Marruecos a imponer su dictado sobre sus relaciones con los países vecinos, los piratas informáticos de los servicios secretos marroquíes atacaron varios “objetivos” mauritanos.
    Marruecos no tiene otro arma para defender su colonización del Sáhara Occidental e imponer el statu quo porque su presencia en la antigua colonia española es ilegal tal y como lo decretó la Corte Internacional de Justicia señala en su opinión consultiva del 16 de octubre del 1975, señalando que el principio de la autodeterminación debe aplicarse inmediatamente a todas las situaciones coloniales (párrafo 55 de la Opinión Consultiva sobre el Sahara Occidental). Y el tribunal concluyó que el proceso de descolonización previsto por la Asamblea General de la ONU es un proceso que debe respetar el derecho de la población saharaui a decidir su futuro estatuto político mediante la libre expresión de su voluntad.
    Marruecos atraviesa uno de los momentos más delicados en su afán de mantener el status quo en el Sáhara Occidental. Por enésima vez, el gobierno marroquí llevó a cabo una intensa campaña mediática contra el Enviado Personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental, el veterano diplomático Christopher Ross Envoy para forzarlo a dimitir y tal y como hizo con James Baker, cuya dimisión dio un suspiro a Marruecos.
    Su falta de argumentos legales, a la que se añade el aislamiento desde que Francia le dio la espalda, sólo le deja la torpeza y la testarudez como método para imponer el hecho consumado en la solución del conflicto del Sáhara Occidental. Son los métodos de una persona desesperada.
    Marruecos, como el enfermo moribundo que sufre por el dolor y siente la muerte como un cuchillo que está cortando sus entrañas, se agita y se agita para aliviar el dolor y esa agitación hace que el dolor sea aún más insoportable. 
    Derrotado por la eterna resistencia del pueblo saharaui, Marruecos se agita contra el pueblo español en la web, contra el gobierno español en Melilla, agita el espantajo de la amenaza terrorista, insulta a los argelinos, reprime a los saharauis, se niega a recibir al emisario de la ONU, Christopher Ross. Marruecos fue hasta amenazar a la ONU en una carta dirigida al Secretario General de la ONU invocando “opciones peligrosas” en referencia a una eventual toma de decisión en lo que a derechos humanos se refiere.
    En un claro signo de huida hacia adelante, el régimen marroquí está tratando en vano de ocultar a la opinión pública internacional sus violaciones de los derechos humanos contra el pueblo saharaui y su política de represión mediante el secuestro, como acaba de hacer con Secretaria General de la Asociación de Apoyo y Solidaridad con los Pueblos de Africa, AFASPA, la francesa Michele Decaster, la abogada canadiense que trabaja para la organización de la UNICEF Sarah Gale, y los observadores vascos. Quieren ocultar la tortura sistemática de los saharauis convirtiendo el Sáhara Occidental en una gigantesca prisión a cielo abierto. La sentencia de la ciudadana francesa fue tajante: « Este es el pretendido progreso en materia de derechos humanos, según la versión marroquí. Este el el embargo mediático que Marruecos quiere imponer a este territorio no autónomo sobre el que no tiene ningún mandato internacional o autoridad legal « .
  • Sahara Occidental : L’affaire qui dérange

    Par Kamel Moulfi
    Si elle n’avait pas été citoyenne française, Michèle Decaster aurait été sans doute plus que maltraitée par la police marocaine à Laâyoune (voir article d’Algeriepatriotique) et personne n’aurait entendu parler de ce qui lui est arrivé. Heureusement pour elle, le Maroc est comme une partie de la France et Chirac y passe ses vacances en ce moment même, en famille… comme chez lui, dans une résidence du roi Mohammed VI ! 
    A propos du traitement infligé à Michèle Decaster, la réponse du Quai d’Orsay est significative de cette «proximité» : «Nous suivons l’affaire avec les autorités marocaines.» Une petite phrase toute laconique sans le moindre signe de protestation. Bien sûr, la France ne peut pas critiquer le Maroc car cela reviendrait à se critiquer elle-même. Les intérêts de la nomenklatura française corrompue au pouvoir passent avant ceux de tout un peuple spolié de ses terres et d’une ressortissante française dont le seul tort est de soutenir une cause juste. La France le sait, les observateurs des droits de l’Homme au Sahara Occidental sont considérés comme «persona non grata» par le Maroc qui occupe ce territoire. 
    Michèle Decaster n’est pas la seule à avoir été expulsée de Laâyoune pour cette raison, trois journalistes basques qui se trouvaient à Smara et s’apprêtaient à se rendre dans la capitale du Sahara Occidental en ont été empêchés par la police. 
    Le régime marocain tente vainement de cacher à l’opinion publique internationale et française, en particulier, ses atteintes aux droits de l’Homme contre le peuple sahraoui et sa politique de répression au moyen du kidnapping, tel qu’il a été pratiqué sur Michèle Decaster, et de la torture systématique sur les militants sahraouis. 
    La sentence de la ressortissante française est cinglante : «Voilà ce qu’il en est des progrès des droits de l’Homme, version marocaine. Voilà ce qu’il en est de l’embargo médiatique que le Maroc veut imposer sur ce territoire non autonome sur lequel il n’a aucun mandat international ou autorité légale.»
    K. M.
  • Sahara Occidental : Le Maroc maintient son blocus politico-médiatique

    Le Maroc ne veut pas de témoin gênant de ses pratiques expansionnistes et de sa violation des droits de l’homme au Sahara occidental. Au moment où la réalité de la situation dans les territoires sahraouis est marquée par une recrudescence de répression et d’exaction du régime marocain, une grande militante de défense des droits de l’homme en fera les frais à travers une interpellation à El Ayoun.
    Michelle Ducaster, présidente de l’Association française de solidarité Asie-France (Afaspa), a été interpellée à l’aéroport d’El Ayoun occupée par les forces marocaines qui l’ont contrainte à se rendre à Agadir, rapportait jeudi l’agence de presse sahraouie SPS. J’ai été interpellée sans mandat judiciaire à l’aéroport d’El Ayoun dans la nuit de mercredi à jeudi et mise de force dans un taxi en direction de la ville marocaine d’Agadir», a déclaré, dans une déclaration écrite, la militante française des droits de l’homme. Elle a affirmé aussi avoir été « empêchée de contacter le consulat de France ou des défenseurs des droits de l’homme».
    Le régime expansionniste de Rabat impose un blocus politico-médiatique des territoires occupés du Sahara occidental depuis son occupation en 1975, et ce, pour passer sous silence ses exactions contre les civils sahraouis et le pillage de leurs ressources naturelles. ONG, journalistes et organismes de défense des droits de l’homme sont interdits de se rendre dans les territoires occupés. Des pratiques maintes fois condamnées par la communauté internationale, les ONG de défense des droits de l’homme et toutes les résolutions onusiennes.
    Lesquelles résolutions réaffirment le droit indivisible du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, en conformité avec le droit et la légalité internationaux, comme le stipule la résolution 1514 de 1960. Mais le Maroc poursuit sa politique enfiévrée de répression, de colonisation et du fait accompli en procédant au refoulement périodique de délégations, institutions internationales, députés étrangers, journalistes et militants d’ONG des droits de l’homme.
    Un appel urgent à l’ONU
    Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a qualifié, hier, l’interpellation de Michelle Ducaster d’acte « inqualifiable», qui s’ajoute à une longue liste de refus de séjour et d’expulsions de délégations d’ONG, de parlementaires et de journalistes.
    La RASD a lancé un appel urgent à l’ONU et aux organisations de défense des droits de l’homme pour exiger du gouvernement marocain de mettre fin à sa politique de répression et d’isolement et de lever immédiatement et sans conditions l’interdiction de visite aux délégations étrangères dans les territoires sahraouis occupés.
    Un appel qui intervient au lendemain de l’interdiction, par la police marocaine, de l’accès à la ville d’El Ayoun occupée pour Michelle Ducaster. Voulant se rendre dans les territoires occupés pour s’enquérir de la situation des droits de l’homme, la militante a été interpellée à l’aéroport d’El Ayoun par les autorités marocaines qui voulaient la contraindre à retourner à Paris, explique la même source sahraouie. Après cette interpellation, la présidente de l’Afaspa a souligné qu’ »elle ne quittera pas l’aéroport d’El Ayoun, où elle observe un sit-in, tant qu’elle n’a pas obtenu une explication à base juridique qui empêche sa visite au Sahara occidental», précise le communiqué.
    http://www.airalgerie.net/sahara-occidental-le-maroc-maintient-son-blocus-politico-mediatique/