Mois : août 2014

  • Tremenda bofetada de la justicia tejana a la marroquí

    Mohamed VI en visita a las prospecciones de Talsint
    El 13 de agosto de 2014, el Washington Post informó sobre la negativa de un tribunal estadounidense a ejecutar una sentencia dictada por la justicia marroquí de la que un juez tejano piensa, con pruebas en la mano, que no es independiente por estar sometida a las órdenes del rey .
    La Corte Suprema de Texas dictó una sentencia en la que afirma que la justicia en Marruecos no tiene las condiciones de equidad, neutralidad, independencia y autonomía de ningún tipo con respecto a cualquier influencia, sea cual fuere,y a las órdenes vengan de donde vengan. De esta manera, la Corte Suprema de Estados Unidos rechazó la sentencia emitida por un tribunal de comercio marroquí que había condenado al multimillonario tejano John Paul DeJoria, jefe de Skidmore Energy, a pagar una multa de 123 millones de dólares a favor de sus asociados marroquíes que le acusaban ​​de estafa y engaño por haberles presentado una falsa contabilidad de su empresa y falsas declaraciones sobre su capital social. Todo esto sucedió en el contexto del caso Talsint, cuando en 2001 el rey Mohamed VI anunció que Marruecos encontró petróleo en esa región. Más tarde, la noticia resultó falsa.
    Por lo tanto, sin ni siquiera tener que ir al fondo del asunto, los jueces de la Corte Suprema del Estado de Texas, anularon la sentencia dictada contra el multimillonario americano. Lo cual supone una fuerte bofetada para la justicia marroquí que no para de dictar sentencias injustas contra los demócratas marroquíes y los activistas de derechos humanos en el Sáhara Occidental.
  • Sur l’instrumentalisation de l’histoire au Maroc

    L’histoire du Maroc est manipulée dans ses moindres détails pour justifier la légitimité du pouvoir en place (classé 119eme au passage, régime autoritaire selon http://en.wikipedia.org/wiki/Democracy_Index). Nous élèves du système marocain avons appris au collège les glorieuses vies de Mohammed 5 et de Hassan 2 (avec des notes et des examens dessus), on nous a fait croire que le Maroc a 1200 ans d’existence, et que avant Idriss 1er, il n’y avait que des tribus sauvages. Même l’islam au Maroc, ce n’est pas Idriss 1er qui fût le premier à le ramener dans notre pays, mais o9ba ibno nafi3 100 ans avant, mais lui n’étant pas d’intérêt pour le pouvoir actuel, on ne juge pas necessaire de savoir de qui il s’agit. De plus, les idrissides n’ont jamais regné sur tout le maroc (actuel) puisqu’il y avait les deux autres royaumes de berghwata (region de tamesna entre Salé et Safi), et le royaume de Nekor (RIF).
    Même pendant les temps modernes, les alaouites n’ont jamais vraiment régné sur tout le Maroc, et le blad siba se révoltait constamment, l’exemple le plus connu étant celui de Bouhmara (traité de tous les noms dans les livres d’histoire) ou encore la révolte des tribus amazighes sur Fes en 1912 qui a contraint le sultan Hafid a solliciter l’aide de la France (bizzare?!).Encore plus récent, Hassan II et son opération écouvillon pour tuer l’armée de résistance, ou ses exploits au Rif en compagnie d’oufkir sont méconnus d’un grand nombre de nos compatriotes.
    L’histoire est donc bien évidemment biaisée et réecrite par ceux qui ont le pouvoir en cours et essayent de faire “gober” leur version à travers tout les moyens dont ils disposent, que ce soit les medias, les pseudo-intellectuels, les manuels scolaires..Mais malgré toute ma critique, le système marocain a le mérite de donner à l’élève un minimum de bagage (bien choisi certes), ce qui n’est pas le cas du marocain qui est allé dans le système francais, et qui doit soit être vraiment intéressé et chercher tout seul, soit être poussé par ses parents pour découvrir l’histoire de son pays..Au niveau culturel, notre pays est inimaginablement riche que ce soit au niveau oral ou écrit.
    Si les marocains ne sont pas unis par le roi,la religion,la langue ou le football, ils le sont toutefois par les traditions ancestrales ,les contes, la musique. La mort de Mohammed Rouicha en est un exemple concret,ou des marocains de tous les horizons ont salué cet artiste et avoué avoir aimé sa musique (l’article annonceant sa mort à atteint un nombre record de commentaires sur hespress). Les contes sont aussi les mêmes dans plusieurs régions, avec quelques petites différences bien entendu. Les poésies, la 7al9a, les contes des f9ih dans des villages un peu partout, tout ce folklore alliant amazighs et arabisés, juifs et musulmans,andalous sahraoui méditeranéens (oui bon vous avez lu la nouvelle constitution :D) fait de notre pays un vrai puits largement non exploité et qui cache plusieurs surprises qu’il vaut mieux découvrir et apprendre à aimer que de se concentrer sur les differences…P.S: On pourrait aussi largement parler du problème d’analphabètisme, mais ceci ne touche pas vraiment la question, j’ai donc essayé de me concentrer sur la maroc “utile” (celui du tgv et du tramway,selon les critères de Lyautey ,pas celui de Tinghir et Anfgou )
    Posted by ameghribi in Moroccan History
    YENNAYRI, 30/08/2014
  • La salida de Repsol de Libia tendría un impacto de precio objetivo de -3,5%

    Repsol habría retirado a todos sus trabajadores de Libia ante el avance de los conflictos. Por otro lado, se insiste en prensa en que las negociaciones con la canadiense Talisman o se han parado o van a un ritmo lento. Concretamente, se habla ahora de que la compañía está mirando la compra de activos de shale gas (y no la compra del 100% de la compañía).
    Noticia negativa de confirmarse aunque los rumores sobre su salida no son nuevos. Reduce las perspectivas de producción de crudo para el 2S’14. En el caso de Repsol, Libia representa un 12% de su producción proforma y que la misma ha estado prácticamente parada en los últimos 12 meses.
    En la conference call de Rdos 1S’14 Repsol comentó que estaba produciendo con normalidad pero al 50% debido a limitaciones logísticas en la terminal de salida del crudo, asimismo la empresa se mostró optimista de cara al 2S’14. Las estimaciones son de una producción media de Libia para 2014 al 30% pero de no resolverse la violencia se tendría que rebajar la previsión y ver un impacto de P.O. de -3,5%.
    Para ENI, se trataría de una noticia negativa ya que representa ~15% de su producción actual.
    En cuanto a Talisman, nada nuevo tras los últimos rumores: es positivo que se refuerce la idea de que Repsol sólo está interesada en ciertos activos. 
    Fuente: Sabadell
    http://www.consensodelmercado.com/ibex35/1558/
  • Le Maroc, ennemi des africains : Nouvelle attaque contre les subsahariens à Tanger

    Le Maroc est payé par l’Union Européenne pour contenir et réprimer les immigrés africains qui tentent de rejoindre l’Europe à travers ce pays. En espèces et avec le silence sur ses violations des droits de l’homme au Maroc et au Sahara Occidental.
    Souvent dénoncé par Human Rights Watch et Amnesty International, le gouvernement n’ose plus s’en prendre aux immigrés subsahariens. Dans ce cas, il incite la population civile marocaine à les attaquer. Des attaques racistes qui se sont souvent soldés par la mort de quelques africains.
    Vendredi, un sénégalais est mort égorgé avec une machette lors d’une attaque d’un groupe de marocains contre des subsahariens dans le quartier de Boukhalef, à Tanger. L’attaque a eu lieu après la sortie de la prière du vendredi au cris de « vendredi de sang et de jihad ». 
    La police, malgré son poste a tardé à se présenter. Lors de son arrivée, les policiers se sont jetés à coup de matraques sur les immigrés africains.
  • Las dudas del ministro del interior español

    Mohamed VI en la misma lancha que fue controlada por la Guardia Civil
    El ministro español del interior Jorge Fernández Díaz no disimuló sus dudas sobre la posibilidad de que vuelva a repetirse una avalancha de inmigrantes similar a la del 11 de agosto en la que más de 1400 subsaharianos pudieron embarcar desde Marruecos y llegar hasta Andalucía sin que las fuerzas marroquíes lo impidiesen.
    “Lo normal” es que no vuelva a producirse una llegada de pateras como la del 11 de agosto, dijo el ministro al mismo tiempo que negaba que el abordaje de la Guardia Civil al barco del rey Mohamed VI generase ningún “incidente”.
    El ministro no contaba, sin duda, con que los hechos lo iban a desmentir tan pronto. Esta madrugada, decenas de emigrantes subsaharianos intentaron entrar en Melilla saltándose la valla que la rodea. Algunos de ellos llegaron al Centro de Estancia Temporal de Inmigrantes, según Europa Press.
    Por mucho que las autoridades de España y Marruecos quieran disimularlo, el chantaje marroquí seguirá mientras España no acepte defender la propuesta de autonomía marroquí para el Sáhara Occidental. De ahí, que Fernandez Díaz tenga una respuesta dubotativa.  
    Desde la derrota de PSOE en las elecciones del 2012, el gobierno del PP apoya la decisión de la ONU de solucionar el conflicto del Sáhara Occidental respetando la voluntad del pueblo del Sáhara Occidental de acuerdo con lo establecido por la ONU en materia de descolonización.
  • Clôture du congrès de l’Union des étudiants sahraouis : Lettres ouvertes aux détenus dans les prisons marocaines

    L’UNION des étudiants de Seguia El Hamra et Rio de Oro (UESARIO) a adressé plusieurs lettres à la fin de son deuxième Congrès qui s’est tenu à la wilaya de Aousserd sous le slogan : « Le mouvement des étudiants au service des objectifs nationaux ». Les lettres ont été adressées aux détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines, aux enseignants et étudiants sahraouis dans les pays amis, aux mouvements étudiants en Algérie, Mauritanie, pays arabes et africains, ainsi qu’une lettre ouverte aux mouvements étudiants de gauche dans le monde. 
    Le deuxième Congrès de l’UESARIO a pris fin avec l’élection de Moulay Mhamed Brahim, nouveau secrétaire général de l’organisation. Il a également adopté des recommandations et un plan d’action pour les 3 ans à venir. L’UESARI est une organisation estudiantine relevant du Front Polisario, dont le premier congrès a été tenu en 1975 avant sa fusion avec l’UJSARIO en 1984, rappelle-t-on. Par ailleurs, le Conseil des ministres a salué le « succès admirable » des travaux du 2e congrès de l’Union des étudiants sahraouis (UESARIO), qui s’est tenu à la wilaya de Aousserd sous le slogan « le mouvement des étudiants sahraouis au service des objectifs nationaux ». 
    Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion tenue sous la présidence du président de la République, SG du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, le Conseil des ministres a félicité les étudiants sahraouis pour le succès « admirable de leur 2e congrès, soulignant que le congrès a « clairement reflété » la haute conscience des étudiants sahraouis de leur rôle dans la réalisation des objectifs nobles du peuple sahraoui. D’autre part, le Conseil a décidé le 15 septembre prochain une date pour la nouvelle rentrée sociale 2014-2015.
    Il a également enregistré avec satisfaction les progrès réalisés dans le domaine social et les efforts considérables déployés pour assurer un bon encadrement, à travers un réseau large et différent dans les domaines de l’éducation et de la formation.
    Habib B.
    Le Jour d’Algérie, 29-30/08/2014
  • Otro infiltrado marroquí en los medios asociativos españoles

    Basta con ver su nombre para darse cuenta de que es un infiltrado marroquí, otro lobo que se hace pasar por cordero. Su nombre Stolen es el título de una película pagada por los marroquíes denunciando la esclavitud en los campamentos de refugiados. La foto de perfil es la de un saharaui de raza negra. Además, indica claramente que está ubicado en el « Reino Jerifiano de Marruecos » así como el nombre de su página web.
    Su último tweet nos habla de un conflicto interno en el partido que gobierna en Argelia. Un tema que interesa mucho a los servicios secretos marroquíes. El anterior habla del encarcelamiento de miembros del movimiento amazigh en Argelia. Enfin, lleva Argelia en su corazón o es una verdadera obsesión de un señor que se dice saharaui.
    Luego viene una película recién hecha por una egipcia pagada por el Majzén y la maniobra hecha ayer por el Rey de Marruecos para interferir en la mediación argelina para resolver el conflicto de Mali. El ministro de asuntos exteriores marroquí recibe a líder del movimiento tuareg MNLA.
    En resumen, su página tweeter sólo lleva despachos de la agencia de prensa oficial marroquí MAP y propaganda marroquí.
    Por esta razón denunciamos a este nuevo inflitrado que se añade a otro que se hace llamar García Corera. Todos ellos forman parte del club de los pretendidos “Saharauis Indignados”, que recordamos se descubrió que su IP estaba registrada en Marruecos.
    Los marroquíes se agitan desesperadamente en un desesperado intento de frenar los éxitos y la simpatía cosechados por la causa saharaui tanto a nivel diplomático como a nivel solidario en la sociedad civil.

    Cabe recordar que la cuestión del Sáhara Occidental atraviesa en la actualidad un momento crucial para su resolución. De ahí, la ofensiva marroquí contra España en materia de inmigración, amenazas terroristas, bloqueo del acuerdo pesquero, etc. Marruecos ha sacado sus últimas armas para ganar este pulso contra la ONU y la legalidad internacional que defienden una solución basada en el derecho de autodeterminación para el pueblo del Sáhara Occidental.

  • Francia reorganiza sus operaciones en el Sahel

    El lunes 14 de julio, día de su Fiesta Nacional, Francia puso fin a la Operación Serval, nombre que recibió su intervención en el conflicto de Mali en 2013. 
    Con el fin de la Operación Serval, Francia no retira sus tropas de Mali. Una fuerza de 1.000 soldados permanecerá en el país. Sino que se reorganizan los esfuerzos franceses contra las fuerzas yihadistas en el Sahel como un todo, abarcando Mauritania, Mali, Níger, Burkina Faso y Chad (los denominados países del G5 saheliano). 
    De hecho, la nueva operación absorbe laOperación Épervier, el despliegue permanente francés en Chad que comenzó en 1986. 
    El reorganizado despliegue francés en el Sahel ha recibido el nombre de Operación Barkhane, nombre que hace referencia a un tipo de duna móvil conocida en español como “barján”. 
    El cuartel general fue establecido en Yamena, capital de Chad. La Operación Barkhane fue lanzada oficialmente el 1 de agosto.
    La Operación Barkhane tiene como objetivo apoyar a las fuerzas armadas de los países aliados en el Sahel en su lucha contra los grupos yihadistas e impedir el establecimiento de santuarios terroristas en la región. El despliegue francés suma 3.000 militares distribuidos en Chad (1.200), Mali (1.000) y el resto en los demás países sahelianos aliados de Francia, con fuerzas especiales en Burkina Faso y drones en Níger. En este último caso hay que destacar la presencia de drones MQ-9 Reaper, comprados por Francia con carácter de urgencia para sus operaciones en el Sahel ante las limitaciones del dron Harfang.
    La operación francesa ha recibido el apoyo del gobierno Obama, que ha ofrecido 10 millones de dólares tras una solicitud francesa de ayuda para hacer frente a los gastos de transporte aéreo y repostaje en vuelo.
  • Marruecos impide la entrada en el Sáhara a una delegación encabezada por la alcaldesa de Zamora

    Rosa Valdeón con Emboiric Hmudi, delegado saharaui en Castilla
    El Aaiún, Sahara Occidental, 29 agosto 2014.- Las autoridades de ocupación marroquíes impidieron hoy viernes la entrada en la ciudad del Aaiún, capital ocupada del Sáhara Occidental, a una delegación de mujeres de Castila y León encabezada por la alcaldesa de Zamora, Rosa Valdeón, acompañada de la presidenta de la de la Unión de Asociaciones de Castilla y León Solidarias con el Pueblo Saharaui (UACyL), inés Prieto.
    La delegación tenía en su agenda reunirse con diversas asociaciones y colectivos saharauis y percatarse de la situación de los derechos humanos en los territorios ocupados del Sáhara Occidental.
    Según Equipo Media, el número de expulsados extranjeros desde la última resolución del Consejo de Seguridad llega a 42 personas, entre ellos observadores, abogados y periodistas.

    Fuente : https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10203766492301199&set=a.3465861483689.141553.1185598310&type=1

  • El conflicto de guerra olvidado



    Por Francisco Javier de la Uz Jiménez
    La última guerra de África en la que combatieron nuestras Fuerzas Armadas, fue la de Ifni-Sahara, desde noviembre de 1957 a febrero de 1958. Fue una guerra breve, justa, dura, difícil y victoriosa.
    Breve, porque se supo llegar en un corto espacio de tiempo, tres meses, a imponer la paz.
    Justa, porque España pretendía defender lo que en derecho le pertenecía y, de hecho, tanto le convenía.
    Dura, porque hubo de realizarse en un terreno inhóspito, contra un enemigo correoso, con un Ejército de Tierra mal dotado, con una Armada vieja y una Aviación anticuada.
    Difícil, porque, en su tiempo, una guerra colonial de este tipo estaba condenada al fracaso. Eran aquellos años cincuenta en que la poderosa Francia y la poderosa Inglaterra perdían sus inmensos imperios coloniales.
    Victoriosa, porque España supo imponer, contra viento y marea, contra el llamado «viento de la historia» y contra la marea de la presión internacional, su paz.
    El territorio de Ifni fue cedido a España a perpetuidad por el sultán de Marruecos Mohammed IV por el Tratado de Wad-Ras, fue firmado en Tetuán el 26 de abril de 1860.
    Tras obtener en 1956 la independencia, Marruecos empezó a expresar su interés por descolonizar las posesiones españolas, fundadas en los proclamados vínculos históricos y geográficos de dichos territorios con Marruecos. El sultán marroquí, Mohammed V, alentó los esfuerzos para reclamar las posesiones españolas y personalmente financió a los conspiradores anti-españoles en Ifni.
    La Guerra de Ifni, enfrentó a fuerzas españolas con marroquíes en la pretensión por parte de estas últimas de controlar el territorio de Ifni y Villa Bens/Tarfaya, por entonces bajo administración española como parte de sus posesiones en el Sáhara Occidental al norte de África, entre noviembre de 1957 y febrero de 1958 y que culminó con el abortado asedio de la ciudad de Sidi Ifni.
    Diez años después el Gobierno de España, en acuerdo de 12 de Octubre de 1968 otorgaría la retrocesión de Ifni a Marruecos.La Bandera española se arrió de Sidi Ifni el 30 de Junio de 1969.
    La guerra fue dirigida fundamentalmente por elementos del Ejército de Liberación Marroquí, la antigua fuerza de liberación que luchó por la independencia contra los franceses, liderados por el dirigente del Istiqlal, Ben Hammú. Una vez obtenida la independencia, mientras que aproximadamente la mitad de los miembros del ejército de liberación se constituían en el Ejército Real Marroquí, el resto se dirigió al sur a conquistar las posesiones españolas en el norte de África. Los grupos armados marroquíes operaban por todo el territorio del Sahara.
    Las Bandas Armadas del llamado Ejército de Liberación contribuyeron eficazmente a la independencia de Marruecos, especialmente en la zona del protectorado francés. Una vez declarada la independencia y establecida la competencia de las Fuerzas Reales Marroquíes, las bandas armadas iniciaron su desplazamiento a la región sur del país.
    El 10 de Agosto se produjo la primera agresión a una fuerza armada española. El antiguo puesto fronterizo marroquí de Tiguisit-Igurramen, situado en nuestro territorio, aparecía desde días antes ocupado por un contingente de 80 a 100 hombres del Ejército de Liberación. Una patulla española, cuya misión era reparar una línea telefónica cortada, recibió fuego de fusilería al pasar por las proximidades del puesto marroquí. Se repelió con fuego al enemigo y se retiró la fuerza.
    El 24 de Agosto se acusa ya la existencia de una importante masa de 800 hombres entre el Aaiún del Draa y Eglimin, o lo que es igual, entre el enclave de Ifni y el río Draa, frontera entre Marruecos y la zona sur de nuestro protectorado.
    Mientras tanto, las tropas marroquíes se agruparon en las inmediaciones de Ifni. El 23 de Octubre, dos pueblos en los alrededores de Sidi Ifni, Goulimine y Bou Izarguen, fueron ocupados por 1.500 soldados marroquíes (muyahidín). El cerco había comenzado.
    Debido a los acontecimientos, las autoridades españolas deciden enviar por vía aérea desde Melilla, entre los días 5 y 11 de Noviembre, la II Bandera de la Legión a Villa Ben, transportada por aviones T-3 (Douglas). La VI Bandera, había sido transportada desde esta ciudad por mar a bordo del Crucero “Canarias” y del Destructor “Méndez Núñez” a Las Palmas de Gran Canaria y posteriormente en avión y por los mismos medios, desdela Base de Gando, llega entre el 7 y el 11 a El Aaiún; donde ya se encontraba la XIII Bandera. Quedando desplegada la quinta Unidad Legionaria en Villa Cisneros con la IV Bandera. También se desplazaron a Ifni la II Bandera Paracaidista y dos Compañías del Regimiento de Infantería de Fuerteventura.
    Tras una serie de incidentes en los meses previos, la Guerra de Ifni-Sáhara comenzó el 23 de noviembre de 1957, cuando el Ejército de Liberación atacó de forma coordinada el polvorín de Sidi Ifni y las posiciones defensivas españolas.
    El 20 de noviembre, los servicios de inteligencia españoles en Ifni supieron que los indígenas de la zona de Hameiduch, al norte del territorio, hacía tiempo que se dirigían al Zoco el Jemis, en Marruecos, donde se les entregaban armas y se les organizaba en escuadras y pelotones. También se sabía que 1.500 hombres de las BAL, a las órdenes de Ben Hammú, habían salido de sus campamentos habituales con destino desconocido; así que los ataques de los marroquíes, eran inminentes.
    Gracias a esto y a otras informaciones, tales como una de origen francés, en la que se sabía tenían como objetivos el campo de aviación y el Bu Laalam que domina de cerca la población, no hubo sorpresas.
    A las cuatro de la mañana del día 23 de Noviembre de 1957, quedaron cortadas todas las líneas telefónicas con los puestos avanzados en la frontera. Se intentó el enlace radio con los puestos en los que se contaba con ella. Uno a uno fueron saliendo. Había inquietud en todos, pero la única novedad era el corte de la comunicación telefónica. Se esperaba algo. No estaba claro dónde ni cómo sería el estallido.
    A las 5,30 horas de la mañana se resolvió la incógnita. La tormenta estalló sobre el mismo Sidi Ifni. El enemigo infiltrado, intentaba alcanzar el depósito de municiones. Un escucha, al ver las sombras dio el alto. Las sombras siguieron y el muchacho disparó su arma. Un grupo de indígenas inició el fuego mientras otros corrían hacía el objetivo. La guardia del Depósito hizo fuego con sus viejos Máuser repeliendo la agresión junto con un Retén que se unió a ella. Los asaltantes se quedaron sorprendidos y tras un fuerte tiroteo, fueron desapareciendo de la vista y siguió la pelea por el fuego, desde lejos.
    Aunque el asalto a la capital fue repelido con éxito, varias posiciones cayeron en manos del enemigo, mientras que otras, como las de Telata y Tiliuin, fueron sometidas a un duro asedio.
    Quizá la situación más grave era el caso del Zoco de Telata de Sbuía, en el Sur. Era un nudo de comunicaciones importante situado en una gran hondonada, rodeado de montañas, no muy altas, pero sí muy quebradas. Había en él una importante guarnición, constituida por la Plana Mayor de la 3ª Compañía del Grupo de Policía de Ifni y la 12ª Compañía de Fusiles del III Tabor, más una Sección de ametralladoras de Tiradores de Ifni y un destacamento de transmisiones. Con un conjunto de no menos de 130 hombres, entre los que casi un 40 por ciento eran indígenas.
    A las 06.30 de la madrugada del 23 de noviembre de 1957, varios grupos del Ejército de Liberación Marroquí atacan el puesto de Telata, con intenso fuego de fusilería, ametralladoras y morteros. El ataque había sido muy duro desde el primer momento. Y no sólo por el fuego, sino que hubo un asalto a la posición y un furioso combate dentro de ella. Arrebataron los asaltantes un fusil ametrallador, pero el Sargento Salomón, don Salomón Díaz Andrés, Sargento de Infantería, se lo arrebató de las manos a bombazos, resultando gravemente herido en una pierna. El jefe de la Sección de Policía Indígena, Brigada de Caballería Luis Gutiérrez Nalda, resultó también gravísimamente herido al repeler al enemigo, obligando a éste a abandonar la posición.
    La gravedad de las heridas de estos hombres ejemplares aconsejó su evacuación inmediata. Sólo una intervención quirúrgica podía salvarles la vida. No se dudó. Se organizó lo más rápidamente que fue posible un Destacamento de Socorro, compuesto por una Sección de la II Bandera Paracaidista, al mando del Teniente Ortiz de Zárate, reforzada con un pelotón de ametralladoras y un equipo de destrucciones y transmisiones, cuyo cometido era llevar a Telata una ambulancia con un Oficial médico y un Brigada practicante. La salida se produjo a las cuatro de la tarde desde un Sidi Ifni cercado por el enemigo. Parece que el Teniente Ortiz de Zárate, hombre de excelente temple militar y moral, dijo a sus hombres en este momento una frase breve, a manera de arenga: “A Telata o al Cielo. » Era la aceptación del sacrificio por un soldado ejemplar. Aunque la distancia no es grande, 35 km, la marcha no pudo ser rápida. El enemigo, dueño del campo, hostilizó a la pequeña columna, tratando de detenerla, sin conseguirlo.
    El día 24 de noviembre la situación empeora. En Telata los heridos siguen muy graves. La Sección del Teniente Ortiz de Zárate avanza muy lentamente por la pista que unía Sidi Ifni y Tiliuin (los camiones no podían ir campo a través, dado lo abrupto del terreno ifneño), puesto que los irregulares marroquíes habían interpuesto piedras en el camino. A esto había que añadir las frecuentes emboscadas realizadas por los marroquíes que, al día siguiente, causaron varias bajas, forzando a la expedición a abandonar los camiones y salir de la pista por la que transitaban. A pesar de ello, ha sido vista por la aviación avanzando hacía el puesto, con grandes dificultades, totalmente rodeada de enemigos y con víveres y agua en cantidad tan limitada que exigen el abastecimiento por vía aérea.
     
    A partir de este momento, se les provee de víveres y agua por avión. Pero el enemigo no cesa en su ataque. El día 26 muere el Teniente Ortiz de Zárate. El Sargento Moncadas toma el mando. Al final, cuando son rescatados, el balance de bajas es de cinco muertos y catorce heridos graves. Se concede al Teniente y al Sargento la Medalla Militar Individual.
    En los otros puestos grandes sigue la resistencia. La situación más delicada, incluida la de la Telata con sus muertos y heridos graves desde el primer día, era la de los Puestos más alejados: al Norte, Tabelcut, Bifurna y Hameiduch; al Sur: Tiliuín.
    Tiliuín en el Sur, a muy escasos kilómetros de Egleimín, uno de los centros de organización de las Bandas Armadas de Liberación en territorio marroquí, parecía el más peligroso de todos los Puestos. La guarnición había sido bombardeada desde el primer día con morteros. En un intento de ocupación del puesto a la fuerza, el enemigo había llegado al botiquín. Componían la guarnición de Tiliuín una Sección de la Policía y otra de Tiradores de Ifni, unos 60 hombres, de los que una tercera parte eran indígenas.
    A parte de estas acciones en el interior del territorio, la Fuerza Aérea española intensificó sus servicios de transporte, con los cinco Junkers Ju-52 que tenían en Sidi Ifni. El día 25 saltaban en paracaídas 75 paracaidistas (15 de cada avión) de la II Bandera, sobre el puesto avanzado de Tiliuin, en tanto que un sexto lanzaba armas y suministros. Estas fuerzas también quedaron cercadas en el poblado.
    El ataque general del 23 de noviembre tuvo un éxito limitado a la ocupación de los puestos aislados de Policía y de los puestos de importancia del Norte. Sidi Ifni, objetivo principal, había repelido con dureza el ataque.
    El día 26 de noviembre quedan algunos puestos, entre ellos, Telata y Tiliuín. Tealta había sufrido el mayor número de bajas, veintidós, pero también era, después de Tigsa, el puesto de guarnición más numerosa.
    El caso de Tiliuín era el más comprometido, sus bajas superaban ya el diez por ciento de sus efectivos y los ataques arreciaban en el puesto fronterizo del Sur.
    Según el Diario de Operaciones del Grupo de Tiradores de Ifni, el comentario del Gobernador General del África Occidental español, General Gómez Zamalloa, en un resumen de la situación del día 26 de noviembre es claro: “Tiliuín. Situación gravísima. No me extraña se perdiese. Actuación este puesto es verdaderamente heroica”. En lo que se refiere al Teniente Ortiz de Zárate dice: “Sección Bandera Paracaidista apareció cerca de Telata. Los hemos reconocido vía aérea. Teniente fenómeno. Continúa combatiendo”
    La nueva orden del Estado Mayor Central, fue recibida en la madrugada del día 29 de noviembre, en ella se dispone la liberación de los puestos cercados, aunque imponiendo una serie de condiciones imperativas. La primera y más importante, es que no se haga nada hasta que los refuerzos llegados “aseguren por completo la defensa y mantenimiento de Sidi Ifni”.
    El día 30 termina de llegar a Sidi Ifni la VI Bandera de la Legión, se incorpora una Compañía de Infantería de Marina, desembarca un Batallón expedicionario, el del Regimiento de Infantería Soria nº 9 y toman tierra los primeros elementos del Batallón de Pavía nº 19. Se inicia el periodo de la recuperación de los efectivos militares y personal civil aislado en los puestos del interior.
    Se dispone, como elementos de maniobra, de las dos Banderas de Paracaidistas, la VI Bandera de La Legión, uno de los Tabores de Tiradores, el IV, y dos Compañías del Regimiento Infantería núm. 9. Se propone el Gobernador General con esta fuerza, realmente importante ante los efectivos que pudiera reunir enemigo, liberar en una sola operación a los puestos de Telata. Tilliuín y Mesti.
    El día 3 por la tarde alcanzaron la zona del Vértice Agri, donde liberaron a la Sección de paracaidistas y, poco después, Telata. Tiliuin fue alcanzado, por tierra, el día 4 y evacuado inmediatamente, replegándose la agrupación el 5, primero sobre Telata y después sobre Biugta, con la protección, a partir de Anamer, de la 1ª Bandera de Paracaidistas, que había acudido desde Biugta. Las fuerzas españolas se replegaron entonces hacia Sidi Ifni, tras desmantelar las instalaciones de Telata y Tiliuin para evitar que pudieran ser utilizadas por el Ejército de Liberación.
    El resultado en conjunto fue muy positivo. Lo que el Mando se había propuesto se había conseguido, a pesar a las adversas circunstancias atmosféricas y a pesar del enemigo. Las guarniciones fueron rescatadas en su totalidad, junto con el personal civil que se encontraba en los puestos, sin que para ello hubiera que librar grandes combates. Este hecho cambió considerablemente el aspecto del conflicto.
    Sidi Ifni, abastecida logísticamente desde el mar por buques de la Armada española y protegida por una línea de posiciones defensivas, establecidas a lo largo de un perímetro de 27 kilómetros y a 8-10 Km. del centro de la ciudad, que para el 9 de diciembre albergaba unos 7.800 defensores, Sidi Ifni resultó inexpugnable. Debido a la orden del EMC en un telegrama al Gobernador General, “Esta línea se defendería a ultranza”.
    Parece ser que Ifni podía ser atacado por fuerzas procedentes del Norte, con conocimiento y ayuda – o sin ellos – del Gobierno marroquí. También podía ser atacado, quizá simultáneamente, por las bandas concentradas en la región norte del Sahara, abandonada por orden superior y que parecía ser centro de movilización de estos contingentes en el Sur. La carretera Agadir- Mirleit – Tabelcut –Sidi Ifni podía ser el eje de avance de las partidas del Norte.
    La defensa, para ser eficaz, tiene que tener un carácter activo. Las fuerzas de tierra de Sidi Ifni no podían activar esta defensa hasta que el enemigo no llegara a estar al alcance de sus armas, hasta que alcanzase la posición defensiva. Sin embargo, la Armada y el Ejército del Aire podían llegar con su amenaza o su acción a las zonas en que se incubaba el peligro o a aquéllas que podían ser camino para llegar a Sidi Ifni.
    Ambas se pusieron en práctica.
    Los aviones recibieron órdenes de atacar Tantán, de «bombardear masivamente Tantán ». Los buques la de hacerse ver entre Sidi Ifni y Mirleit y, caso de que vea objetivo conveniente, batirle por el fuego.
    Por otra parte, la actividad de las Banderas Paracaidistas españolas fue determinante en la defensa de Ifni. Por primera vez en la historia militar de España se lleva a cabo el empleo táctico de tropas paracaidistas en acción de guerra; para las Fuerzas Paracaidistas este fue su “bautismo de fuego”.
    El asedio, que duró hasta junio de 1958, transcurrió sin grandes incidentes y relativamente sin derramamiento de sangre, ya que las fuerzas españolas y marroquíes concentraron sus recursos en los escenarios del Sahara español.
    En enero de 1958, Marruecos redobló su dedicación a la campaña contra España, reorganizando todas las unidades militares en territorio español, como el Ejército de Liberación Saharaui. Mientras tanto, la IX Bandera de la Legión es enviada al Sahara español a reforzar las tropas allí estacionadas.
    Para completar los planes trazados desde Madrid, y antes de iniciar la colaboración plena con los franceses, parecía conveniente hacer una comprobación que confirmara el grado razonable el concepto de despliegue enemigo y para ello se realizó el último reconocimiento armado.
    Le corresponde esta dura misión a la XIII Bandera de la Legión, bajo las órdenes de su Comandante, Ricardo Rivas Nadal. Con ella había de actuar la 2ª Compañía de la VI Bandera, un destacamento del Grupo de Policía Indígena nº 3, una Sección de Automovilismo expedicionaria y dos vehículos de Transmisiones de la Compañía expedicionaria del Regimiento de Transmisiones de el Pardo.
    A primera hora de la mañana del 13 de Enero de 1958 sale de El Aaiún la XIII Bandera y las unidades de refuerzo, atravesando la Saguia en dirección Sur – Norte. Lleva en vanguardia, en misión de seguridad de la columna, a la 2ª Compañía, mandada por el Capitán Jáuregui.
    A las 10,15 horas, en las proximidades de Edchera, a unos veintiocho kilómetros de El Aaiún, la vanguardia recibe fuego enemigo procedente de la Saguia. El Capitán ordena a su Compañía atacar a la resistencia aparecida. Conforme avanza contra el enemigo, recibe un fuego cada vez más intenso, bien dirigido, que le produce abundantes bajas. Una vez establecida la base de fuegos, la Bandera inicia el ataque a la resistencia enemiga. 
    Los sangrientos ataques continuaron hasta la caída de la noche, cuando las fuerzas marroquíes, demasiado desperdigadas y sin hombres suficientes para continuar el ataque, se desvanecieron en la oscuridad.
    Al amanecer puso al descubierto la magnitud de las pérdidas. Muerto el Capitán Jáuregui, muertos los Tenientes Gómez Vizcaíno y Martín Gamborino. 
    Muertos el Brigada Fadrique Castramonte y el Legionario Maderal Oleaga pertenecientes a la XIII Bandera, se les concede la Laureada de San Fernando.
    El número total de bajas entre los días 13 y 14 es de ciento doce. De ellos 64 heridos y 48 muertos. Pertenecientes a la XIII Bandera, Transmisiones, VI Bandera, Grupo de Policía Indígena y dos conductores de Automovilismo.
    El 19 de febrero de 1958 la destrucción del enemigo en la zona de la Sguia el Hamra era un hecho. Por lo tanto, lo que las operaciones en la Saguia el Hamra habían demostrado era la posibilidad de volver a ocupar todo el Sahara español sin especiales problemas.
    Quedaban en el sur de este extenso territorio algunos núcleos de las Bandas Armadas en actitud rebelde. Tenían a su favor, como siempre, su facilidad de ocultación y su conocimiento del medio ambiente. En contra, tenían la escasez de sus efectivos, la actitud de la población y su incomunicación con Marruecos.
    En febrero de este año, tropas franco-españolas lanzaron una importante ofensiva que desmanteló con éxito al Ejército de Liberación Sahariano. La maniobra concebida era que los españoles y los franceses cooperaran en la acción desde sus respectivas posiciones, asignando a los primeros la zona ocupada por el enemigo con mayores efectivos.
    Se crearon, cuatro Agrupaciones de combate, dos españolas y dos francesas. El ejército español, avanzando desde El Aaiún y Villa Cisneros (Operación Teide), junto a tropas francesas que operaban desde Fort Gouraud y de Port Etienne (Operación Ecouvillón), atacaron contundentemente a los marroquíes el 24 de febrero, destruyendo las concentraciones del Ejército de Liberación Sahariano entre Bir Nazaran y Auserd. Por primera vez, el poder aéreo masivamente superior de los europeos fue aplicado, ya que Francia y España desplegaron una escuadra de 130 aviones.
    Los carros de combate M –24 desembarcaron en Villa Bens de las barcazas K -2. El apoyo de la Armada fue condición necesaria de la acción terrestre. Diez había en la División de Caballería y los diez fueron al Sahara y resultaron útiles por su acertado empleo.
    Ambas Agrupaciones españolas, el día 21 alcanzan sus puntos de destino iníciales. Los de El Aaiún, Bit Nazaran, por la tarde; los de El Aargub, Auserd, a medio día. El día 22 por la tarde, la Agrupación que partió de El Aargub se dirigió a la zona de Agracha, cerca de Sebja de Tennuaca, donde de esperaba encontrar resistencia. No tardó, en efecto el enemigo en presentarse a la cita.
    El día 23 de febrero, el Batallón de Cabrerizas perteneciente a esta Agrupación, abordó muy de mañana la posición enemiga. El combate fue duro desde el primer momento. El enemigo, encerrado irremisiblemente entre las dos agrupaciones españolas y las dos francesas, sin ninguna posibilidad de escape, se defendió con tenacidad. Los de Cabrerizas atacaron con dureza legionaria. Fue un combate a muerte entre dos adversarios bien adiestrados y dispuestos a llevar hasta sus últimas consecuencias la lucha. Una lucha sin frentes ni retaguardia, en la que el fuego de las armas aparecía y desaparecía como por arte de magia. Una lucha en la que nadie podía estar seguro en ninguna parte.
    La noche vino a poner un obligado descanso. Las unidades se reagruparon. Vino el recuento de bajas. El doloroso recuento. Habíamos tenido diecinueve heridos.
    La pretendida «limpieza» del sur del Sahara estaba costando más trabajo y sangre de lo que se había pensado. El enemigo, acorralado, estaba dando una prueba de fortaleza inesperada. Parecía lógico que con el nuevo día la resistencia desapareciera.
    No fue así. El 24 estaba previsto perseguir al enemigo. Se esperaba, una vez más, que escapara, que se esfumara, como se esfumó en la Saguia. Pero el enemigo, el poco enemigo que quedaba, vendió cara su piel. Las tierras altas al oeste de la Sebja de Tennuaca fueron nuevamente testigos de una dura lucha, aún más dura que la del día anterior. Era imposible en aquellos cerros rocosos hacer sentir los efectos del superior armamento español. De nada servía la Aviación donde los hombres se escondían en las grietas de las rocas, en los escarpados calizos cortados a pico, en la sombra obscura de las acacias y de las talhas.
    El tributo de sangre de los bravos hombres de Cabrerizas fue aún mayor. Un total de siete heridos y cinco muertos. Y esta fue, prácticamente, la última sangre que se derramó por España en combate abierto con un enemigo exterior.
    Terminada la acción, las agrupaciones francesas se retiraron de nuestro territorio. Una de ellas por tierra, hacia Fort Gouraud, y la otra por mar, embarcando en Villa Cisneros.
    Formación en línea de loa ametralladoras-cañón, compradas en Francia de segunda mano, para el Grupo de Escuadrones de Santiago. Material viejo que dio un excelente resultado tratado por manos expertas.
    Una de las dos Agrupaciones todavía prosiguió las operaciones de limpieza, mientras que la fuerza procedente de El Aaiún se mantuvo en su mayor parte en la región de Bir Nzarán-El Aar ub, pasando a formar parte del IV Tercio de La Legión, Alejandro Farnesio, de guarnición en Villa Cisneros.
    El 1 de Abril se firman los acuerdos de Angra de Cintra entre los Gobiernos español, y marroquí. Por este acuerdo se entregaba a Marruecos Cabo Yuby, entre el río Draa y el paralelo 27º 40´, excluyéndose Sidi Ifni y el resto del Sahara español.
    A pesar de ello, España acabaría entregando también Ifni once años después, en cumplimiento de la Resolución2072 de la Asamblea General de las Naciones Unidas, aprobada en 1965. Esta resolución se refería también a Saguia el Hamra y Río de Oro, agrupadas entonces con el nombre de Sáhara Español, pero el abandono de esta provincia no se produjo hasta 1975, tras la Marcha Verde.
    NACIONES UNIDAS
    ASAMBLEA GENERAL
    Resolución 2072 (XX). Cuestión de Ifni y el Sáhara Español
    La Asamblea General,
    Habiendo considerado los capítulos de los informes del Comité Especial encargado de examinar la situación con respecto a la aplicación de la Declaración sobre la concesión de la independencia a los países y pueblos coloniales referentes a Ifni y el Sáhara español24,
    Recordando la Declaración sobre la concesión de la independencia a los países y pueblos coloniales conte­nida en su resolución 1514 (XV), de 14 de diciembre de 1960,
    Considerando que la Declaración se inspira en el vivo deseo de la comunidad internacional de poner fin al colonialismo en todas partes y en todas sus formas,
    1. Aprueba lo dispuesto en la resolución referente a Ifni y al Sáhara español aprobada el 16 de octubre de 1964 por el Comité Especial encargado de examinar la situación con respecto a la aplicación de la Declara­ción sobre la concesión de la independencia a los países y pueblos coloniales25;
    2. Pide encarecidamente al Gobierno de España, como Potencia administradora, que adopte inmediata­mente todas las medidas necesarias para la liberación de los Territorios de Ifni y del Sáhara español de la dominación colonial y que, con ese fin, emprenda nego­ciaciones sobre los problemas relativos a la soberanía presentados por estos dos Territorios;
    3. Pide al Comité Especial que informe sobre el cumplimiento de la presente resolución a la Asamblea General en su vigésimo primer periodo de sesiones;
    4. Pide al Secretario General que transmita la presente resolución a la Potencia administradora.
                                                     1398a. sesión plenaria
                                                    16 de diciembre de 1965