Mois : août 2014

  • Julio saharaui: Varapalos judiciales en España, con una visita Real a Marruecos sin mirar al Sáhara

    Por Alfonso Lafarga
    Si en abril de este año el Tribunal Europeo de Derechos Humanos (TEDH) obligó a España a mantener en el territorio nacional a 30 saharauis a los que rechazó conceder asilo y que habían llegado a la isla de Fuerteventura tras huir del campamento de Gdeim Izik, desmantelado por la policía marroquí en El Aaiún, en julio la Sala de lo Penal de la Audiencia Nacional decidió seguir investigando el asesinato del saharaui de nacionalidad española Baby Hamday Buyema, ocurrido en la misma fecha en la que fue arrasado el campamento de Gdeim Izik, en noviembre de 2010.
    También en julio la Audiencia Nacional dictó dos sentencias que obligan al Ministerio del Interior a reconocer la condición de apátridas a dos saharauis a los que se les había negado. Interior argumentó que carecían de un certificado de la misión de la ONU en el Sáhara (MINURSO) que demostrase que procedían de allí, lo que sí tenía uno de ellos. El Ministerio del Interior recibió un varapalo por poner tal documento como condición indispensable para reconocer la condición de apátrida a los dos saharauis, cuando si tenían otro tipo de escritos oficiales expedidos por las autoridades del Sáhara que probaban su procedencia.
    Y fue en julio cuando el rey de España, Felipe VI, realizó una visita a Marruecos, justo dos días después de la muerte por disparos del ejército marroquí del saharaui Brahim Budda Ould Taher, ocurrida en la ciudad de Oum Dreyga, cerca del muro que divide en dos el Sáhara Occidental. Pero durante los dos días que duró el viaje no hubo referencia alguna a la situación de los Derechos Humanos en la excolonia española, tal y como pidieron a Felipe VI varias organizaciones de DDHH y asociaciones de amistad con el pueblo saharaui.
    Pero al ser despedido en el aeropuerto de Rabat por Mohamed VI, entre las autoridades marroquíes que saludaron al rey de España se encontraba Hosni Benslimane, general de Cuerpo de Ejército Comandante de la Gendarmería Real marroquí, investigado en España por la Audiencia Nacional, junto con otros mandos militares marroquíes, por el secuestro, tortura y asesinato de casi 600 saharauis cometidos desde que Marruecos invadió el Sáhara Occidental a finales de 1975.
    Este no es el único caso que tiene pendiente el general marroquí con la justicia de otros países. Sobre él pesa una orden de detención internacional francesa de 2007 por la desaparición y muerte en París, en octubre de 1965, de Mehdi Ben Barka, opositor a Hasán II.
    La siguiente es una relación aproximada de hechos ocurridos en julio, además de uno de junio no incluido en el resumen anterior, en el Sáhara Occidental ocupado por Marruecos y ciudades del sur marroquí con población saharaui, según datos de organizaciones de Derechos Humanos y medios de información saharauis, tanto independientes como oficiales.
    http://www.elespiadigital.com/index.php/noticias/politica/6495-julio-saharaui-varapalos-judiciales-en-espana-con-una-visita-real-a-marruecos-sin-mirar-al-sahara-
  • Enlevée et séquestrée par les autorités marocaines

    Délit d’amitié avec les Sahraouis
    13 août 2014 par Michèle Decaster Répression
    Après quelques heures de repos je poste sur le site de l’AFASPA le récit des sévices que j’ai subis de la part des autorités marocaines à l’aéroport d’El Ayoun, capitale du Sahara occidental, occupé illégalement par le royaume du Maroc depuis novembre 1975, date de l’agression militaire.
    J’étais venue passer trois semaine chez des amis sahraouis. Je suis arrivée à El Ayoun le mercredi 6 août à 18h50 via Casablanca. A ma descente de l’avion, en arrivant à la porte de l’aéroport j’ai vu un homme en civil me filmer. J’ai pensé : « déjà », étant habituée à être photographiée, filmée, écoutée et suivie dès que je mets les pieds au Sahara occidental ou à Guelmim et Tan Tan dès que je rencontre les résistants sahraouis. Cette situation je l’ai connue en 2002, 2008, 2010, 2012 et 2013 La suite pourtant m’a surprise.
    Un homme en civil s’est saisi de mon passeport sans se présenter et a disparu plus d’une demi heure. A son retour il m’a dit que je devais repartir par l’avion qui m’avait amenée car « indésirable ». Je lui ai fait remarquer que ce n’est pas un terme juridique et que cela ne suffit pas à me contraindre à partir. J’ai exigé d’être présentée à une autorité judiciaire.
    Leurs demandes conciliantes, m’invitant à « être raisonnable » ont bien vite été suivies d’intimidations verbales et physiques. Après s’être saisis de mon sac de voyage, un policier a tenté de m’arracher mon bagage à main. Il m’a tordu le bras pour y parvenir. Ensuite ils m’ont poussée et tirée par les bras. Je me suis retrouvée au sol, ils me traînaient, mais se sont arrêté à la porte, de crainte que les passagers de l’avion aperçoivent cette scène non prévue à leur scénario… Ils ont alors eu recours au commandant de bord qui m’a expliqué ramener souvent des Marocains, expulsés de France… et que si je ne repartais pas en avions, je devrai voyager en taxi jusqu’à Casablanca !
    Vers 21h15 les policiers en civil sont revenus vers moi pour m’annoncer que j’allais être conduite en taxi devant une autorité judiciaire (des fourbes et des menteurs). Devant cette vingtaines de personnes j’ai senti qu’il y avait un gros risque d’enlèvement et j’ai exigé qu’un policier en tenue m’accompagne et j’ai vloulu prévenir le Consulat de France et des défenseurs des droits de l’homme sahraouis, mais ils me l’ont interdit. Tout était donc clair. J’ai tenté de téléphoner, l’un d’eux, plus vindicatif que les autres m’a saisi la main pour me prendre mon téléphone qui est tombé à terre ; je l’ai récupéré mais la batterie avait été éjectée et un policier a mis un coup de pied pour l’éloigner de moi, un autre m’a retenue. La scène a été filmé comme la plupart des échanges, qu’ils osent montrer ces images de policiers courageux malmenant une femme qui vient de fêter ses 67 printemps !
    Ils m’ont dit (et encore menti) que la batterie me serait rendue dans le taxi. Je suis alors allée vers le taxi où j’ai réclamé ma batterie. Refus de leur part, refus de la mienne de monter à bord. Ils m’ont alors poussée à trois, pendant qu’un quatrième entré par l’autre porte me tirait par le corps.Je précise que je n’ai pas été tabassée, seulement rudoyée à deux reprises : dans l’aéroport et devant le taxi.
    J’ai été enlevée contre ma volonté hier soir à 21h30 de l’aéroport d’ElAyoun et séquestrée dans un véhicule présenté comme étant un taxi. Je n’ai pas été expulsée, ayant fait valoir que cette expulsion aurait été illégale car sans décision judiciaire alors que j’étais entrée en toute légalité à Casablanca.
    Deux hommes en civils sont mottés à bord en sus du chauffeur. 3 fourgons des GUS (Groupes Urbains de Sécurité) nous ont « escortés » jusqu’à la sortie El Ayoun ainsi qu’un véhicule banalisé qui fut seul à nous suivre jusqu’à la sortie du territoire non autonome du Sahara occidental. Direction Agadir m’a-t-on annoncé alors. Pour quoi y faire ???
    Durant le voyage j’ai craint plusieurs fois que nous ayons un accident : le chauffeur roulait « à tombeau ouvert », téléphonant sans cesse ou répondant à des appels alors qu’une circulation importante de gros camions venant en face éblouissait souvent. Je ne pouvais m’attacher, les ceintures à l’arrière ne pouvant être accrochées. D’ailleurs personne n’était attaché. Les deux portières arrière étant bloquées, si nous avions eu un accident nous n’aurions pu sortir. On ne m’a permis qu’une seule fois d’aller aux « toilettes » plus d’une heure après que j’en aie eu fait demande. Il fallait que mes « accompagnateur » téléphonent à droite et à gauche pour y accéder, de même pour que je puisse avoir accès à mon bagage à main enfermé dans le coffre. Le taxi ne s’est pas arrêté dans l’un des restaurants devant lesquels nous sommes passés, mais à la dernière pompe à carburant où les WC femmes étaient d’une puanteur écœurante, sans chasse d’eau ni porte, dans un couloir dont la porte n’avait pas de serrure.
    Ma deuxième demande n’a pas été exhaussée car nous approchions d’Agadir. Pourtant c’est à Inzgen qu’on a prétendu me débarquer vers 4h30 devant un hôtel miteux où d’ailleurs personne n’avait réservé de chambre. J’ai refusé de quitter la voiture un policier est intervenu à la demande du chauffeur, mais il a fait droit à mon exigence d’être conduite dans un hôtel correct à Agadir.
    J’été reçu très courtoisement par la Vice Consul de France à Agadir et je vais me rendre à l’Ambassade de France qui, prévenue de ce qui s’était passé par les militants sahraouis défenseurs des droits de l’Homme, a tenté de me joindre à deux reprises alors que mon téléphone était hors d’usage.
    Je n’ai pas pu prévenir mes amis ni ma famille de la suite des événements avant le lendemain après-midi après avoir racheté une batterie à Agadir.
    J’ai appris qu’hier soir une avocate canadienne, stagiaire à l’UNICEF, avait été expulsée de l’aéroport d’El Ayoun et expédiée dans l’avion qui l’avait amenée. Elle venait elle aussi visiter une amie sahraouie qu’elle avait rencontrée lors d’une cession du Conseil des droits de l’homme au Palais des Nations Unies.
    Voilà ce qu’il en est des progrès en matière de droits de l’homme au Maroc. Mais, chutt… il ne faut pas que l’opinion publique soit au courant, d’ailleurs la presse, la radio, la télé !!!! en ont-elle parlé ? Je dis ça pour rire bien sûr. J’ai pourtant envoyé mon message à nombre de journalistes français, jusqu’à présent seules une radio algérienne et une journaliste de l’Humanité m’ont appelée. Imaginez un instant la scène se produisant à Cuba… elle ferait la Une du JT. Mais je n’ai pas connaissance de ce qui a paru dans différents médias.
    Voilà ce qu’il en est de l’ambargo médiatique que le Maroc veut imposer sur ce territoire non autonome pour lequel il n’a aucun mandat international ni autorité légale.
    Michèle DECASTER
    Secrétaire Générale de l’AFASPA
  • LE TRAFIC DU CARBURANT VERS LE MAROC : “Une véritable aventure” pour les contrebandiers

    Lors d’une sortie, organisée dans la nuit de dimanche à lundi, le long de la bande frontalière par le Com- mandement de la Gendarmerie nationale, des journalistes de la presse nationale ont pu se rendre compte de l’efficacité de ce dispo- sitif déployé par les unités des gardes frontières, en coordina- tion avec les différentes unités de la Gendarmerie nationale. Les chiffres parlent d’eux- mêmes et reflètent les efforts dé- ployés par les différents services de sécurité pour endiguer et en- rayer définitivement ce pro- blème. Ainsi, pour les sept premiers mois de l’année en cours, les quantités de carburant saisies sont de l’ordre de près de 500.000 litres contre 320.000 li- tres pour la même période de l’année écoulée. Le Commandement du 17ème groupe des gardes frontières de Bab El Assa, le Lieutenant-colo- nel Abdelwahab Benaffia, a re- levé un changement de méthodes des trafiquants dans le souci de “s’adapter” au dispositif de lutte mis en place. Les trafi- quants se trouvent contraints d’utiliser des baudets pour ache- miner le carburant vers le Maroc afin de réduire les risques des saisies, a-t-il dit. Le même officier a souligné que les quantités de carburant il- légalement acheminées vers le pays voisin ont baissé comme le démontrent les saisies impor- tantes opérées dans la région et ce, grâce aux mesures prises dans l’optique d’endiguer cette saignée. Dans ce sens, il a souligné que les tranchées et les obstacles éri- gés le long de la bande frontalière Ouest ont permis de réduire ce genre de trafic, en plus du dé- ploiement judicieux des GGF qui s’adaptent en fonction des don- nées et des situations rencontrées au fur et à mesure. Les journalistes qui ont eu à ef- fectuer une patrouille nocturne se sont rendu compte des équipe- ments disponibles sur place. Ils ont également reçu des explica- tions sur la nature des interven- tions des GGF pour mettre en échec les tentatives des contrebandiers de “défier” les disposi- tifs mis en place. Les trafiquants utilisent des madriers pour traverser les tran- chées ou procèdent à la détério- ration ou à la destruction des obstacles érigés le long des fron- tières. Une autre démarche vient d’être adoptée pour resserrer l’étau autour des trafiquants. Les unités de la Gendarmerie natio- nale, en coordination avec celles des GGF, procèdent, avec l’ac- cord des services de la justice, à la perquisition de tous les entre- pôts et habitations situées à proximité ou à l’intérieur de la bande frontalière. Ces opérations ont permis la saisie d’importantes quantités de carburant prêtes à être livrées au pays voisin. Par endroits, il suffit de traverser quelques mètres seulement pour être de l’autre côté de la frontière. Lors de la patrouille à laquelle ont pris part les journalistes, huit baudets chargés de jerricans remplis de carburant ont été in- terceptés sur la bande frontalière aux environs de 1h30 du matin. Une demi heure auparavant, un autre baudet, transportant du carburant a été également inter- cepté aux alentours de la localité de Souani, relevant de la daïra de Bab El Assa. Cette localité est distante de quelques dizaines de mètres seulement de certaines localités marocaines comme Beni Drar et Ahfir. De jour comme de nuit, les unités de la Gendarmerie et des GGF se déploient le long de la bande frontalière suivant des plans savamment étudiés pour effectuer des patrouilles motori- sées ou pédestres. Elles sont ap- puyées par des survols des hélicoptères relevant du 2ème commandement aérien de la Gendarmerie nationale. Un objectif les guide : combat- tre le trafic du carburant en par- ticulier et celui des autres produits en général
    Les Débats, 13/08/2014
  • « Es evidente que Marruecos deja pasar a los inmigrantes ilegales hacia España buscando contrapartidas europeas »

    La portavoz nacional de UPyD y diputada en el Congreso, Rosa Díez, considera « evidente » que Marruecos « deja pasar » a los inmigrantes ilegales hacia Españabuscando contrapartidas europeas y de nuestro país y ha tachado de « escándalo » la « ineficacia y la poca insistencia » de la Unión Europea en el control de los flujos migratorios ilegales en el sur.Díez ha tachado de « escándalo » la « ineficacia y la poca insistencia » de la Unión Europea en el control de los flujos migratorios ilegales en el sur.

    En declaraciones a Europa Press, Rosa Díez sostiene que España « tiene que tener buenas relaciones con Marruecos » pero cree que sería « muy bueno » que el país vecino colaborara con España « para evitar esa emigración por su país ». A su juicio, hasta ahora es « evidente que les deja pasar » y que « utiliza el flujo de inmigrantes » buscando contrapartidas.



    CUANDO DESAPARECE EUROPA, AUMENTA LA INMIGRACIÓN


    Según la líder de UPyD, tanto Madrid como Bruselas deberían pedir esa colaboración a Marruecos, pero ha calificado de « escándalo » que la Unión Europea no intervenga más en el control de la inmigración ilegal en su frontera sur. Al mismo tiempo, reclama al Gobierno de España más « eficacia », « contundencia » y más « insistencia » a la hora de plantear este problema en Bruselas.

    « Cuando desaparece Europa en esta materia, se incrementa la inmigración y se ponen en riesgo los Derechos Fundamentales »En su opinión, « cuando desaparece Europa en esta materia, se incrementa la inmigración y se ponen en riesgo los Derechos Fundamentales », y con ello sufren los países que están en la frontera y las personas que tienen que protegerla, en este caso, los Cuerpos y Fuerzas de Seguridad del Estado.

    Rosa Diez ha subrayado además que la llegada de inmigrantes ilegales no es un problema nuevo, que es una « historia » que se produce cada año y cada vez con más « crudeza » porque cada vez hay más gente que busca una « oportunidad para vivir ». « Esto no es un problema de España, es una « tragedia », ha añadido.

    EL EFECTO LLAMADA ES SALIR DE LA POBREZA

    Para la dirigente del partido magenta, el ‘efecto llamada’ es la « pobreza, la miseria y el hambre », y por ello aboga por « invertir en desarrollo » porque « no hay frontera ni mar suficiente para que la gente que tiene asegurada la muerte no se arriesgue a vivir ».

    « La mejor manera de combatir el efecto llamada es invertir en democracia y desarrollo », señala, para lo cual cree que Europa « tiene que intervenir » con una política de inmigración y con una política de refuerzo de los Derechos Humanos y desarrollo de las democracias. Por ello, ha invitado a Europa a « invertir en África, en economía y en democracia » ya que, según ha afirmado, se tiene que regular la entrada y « protegerla » y, todo esto, « es imposible que lo haga España ».

  • Advierten sobre la persistencia de muros como el de Berlín

    Con una mirada histórica y humanista, añadió Toro, la obra también da testimonio del “Berm, un muro de arena que cruza el oeste del Sahara de norte a sur, así como el de México y los Estados Unidos”.
    Redacción.- El Muro de Berlín cayó la noche del 9 de noviembre de 1989 convirtiéndose en un ícono de cambio y libertad, pero en el mundo empezaron a aparecer otros muros que son una vergüenza para la humanidad, afirmó el académico Germán Toro.
    “El Muro de Berlín y su caída marcó un cambio, pero los muros son una vergüenza que está vigente en la actualidad y debemos hacer una cruzada mundial contra esa práctica imperial”, afirmó el exdirector ejecutivo de la Red de Universidades Alma Mater.
    Toro subrayó que la publicación “Muros entre hombres”, de los investigadores franceses Alexandra Novosseloff y Frank Neisse, constituye un testimonio gráfico de los muros que hoy día separan a los pueblos en diferentes regiones del mundo.
    “Con esta obra, que es un verdadero reportaje fotográfico, podemos ver los muros de hoy, como la zona desmilitarizada entre Corea del Norte y Corea del Sur, el que divide la isla de Chipre, las líneas de la paz en Irlanda del Norte”, explicó.
    Con una mirada histórica y humanista, añadió Toro, la obra también da testimonio del “Berm, un muro de arena que cruza el oeste del Sahara de norte a sur, así como el de México y los Estados Unidos”.
    “El cerco de alambre de púas alrededor de los enclaves españoles de Melilla y Ceuta en Marruecos; el cerco electrificado a lo largo de la línea entre Pakistán e India y el muro de separación entre israelíes y palestinos son una vergüenza para la humanidad”, dijo.
    Sostuvo que los autores de la obra, después del recorrido por los muros, “presentaron un relato de anécdotas y observaciones, ligando el estilo ágil del ‘diario de viaje’ a la perspectiva propia de un ensayo geopolítico”.
    “En pleno Siglo XXI, tenemos la vergüenza de ver muros altos, muros eléctricos, muros de redes y muros violados por el hombre en su afán de libertad y romper las cadenas que lo separan de su familia y amigos, que han migrado y están al otro lado del muro”, enfatizó.
    El también exconstituyente recordó que muros como el de Berlín y “los otros muros de hoy son una expresión estratégica, geopolítica y económica de los imperios, de las naciones poderosas”.
    Toro recordó que el propio ex presidente colombiano, César Gaviria, denunció, en el prólogo del libro, “la paranoia de seguridad pública”, lo que representan los muros.
    En el texto, Gaviria indicó que “los extremismos políticos o religiosos favorecen la permanencia de reflejos separatistas y aislacionistas, conduciendo en muchos casos a la construcción de muros de hormigón y de acero”.
    “Estos muros, como las guerras, son la mayor expresión tangible de la impotencia y del fracaso del diálogo”, escribió el ex mandatario colombiano (1990-1994) en el prólogo de “Muros entre hombres”.
    Factores centrales de la caída del muro
    Los factores centrales que hicieron posible la caída del muro de Berlín fueron las figuras del Papa Juan Pablo II y Mijail Gorbachov, la “frontera verde” de Hungría, así como las manifestaciones de los lunes y la televisión germanoccidental.
    Esta es la visión del periodista alemán Joachim Jauer, uno de los principales cronistas de ese proceso que tuvo lugar en 1989.
    En su calidad de director y moderador del programa de televisión “Kennzeichen D”, de contenido político y periodismo de investigación, y director de la oficina de la emisora ZDF para la entonces República Democrática de Alemania, estuvo en todos los lugares y en todos los momentos de ese año que hoy es historia.
    ZDF es una de las dos emisoras alemanas de derecho público que suma credibilidad, audiencia y difusión nacional. En su Consejo Editorial participan todos los partidos y sectores representantivos de la sociedad; su financiamiento surge del impuesto que se cobra a todos por el uso de la televisión.
    Todo empezó en forma inocua. “Para sorpresa de la prensa internacional, el gobierno de Hungría convocó a una conferencia de prensa el 2 de mayo de 1989 en la frontera húngara-austríaca. Yo iba como corresponsal de la televisión alemana de derecho público ZDF”.
    “Los oficiales nos recibieron con la noticia de que el gobierno húngaro no tenía dinero para restaurar su parte de la ´Cortina de Hierro´, que se extendía en la frontera con Austria”, recordó.
    “Todo estaba podrido y oxidado, y el sistema de electrificación de la valla de alambre de púas ya no funcionaba, por lo que habían decidido retirar todo eso de ahí”, añadió Jauer.
    Los húngaros crearon entonces un hueco en esa hermética “Cortina de Hierro” que nadie se atrevía a cruzar sin correr peligro de muerte.
    “Esa noche comenté en mi programa en vivo en televisión que Hungría había terminado en ese trecho los 40 años de división forzosa entre el Este y el Oeste”, recordó el periodista durante la charla.
    Las emisoras ARD y ZDF, la televisión alemana de derecho público, potenciaron su señal al máximo, de forma que pudiera ser captada por los aparatos del otro lado del Muro.
    Durante 40 años, ambas se dedicaron a mostrar a los germanorientales como era la vida en la República Federal de Alemania, con economía de libre mercado y orientación social, prosperidad económica, estado de derecho y democracia funcional.
    La noche del 2 de mayo de 1989, Jauer dio a conocer lo sucedido ese día en Hungría.
    “Eso lo vieron y lo escucharon muchos alemanes orientales. Unas semanas después decenas de miles de jóvenes de la RDA cruzaron por ese punto abierto hacia Hungría, con sacos para acampar a sus espaldas, para vacacionar en Hungría, lo que estaba permitido por Berlín Oriental”, indicó.
    En realidad esos jóvenes querían probar si era verdad que se podía pasar por ese punto con libertad. Dicho lugar recibió el nombre de la “Frontera Verde”, porque ya no había más muros.
    “Por eso es mayo un mes increíblemente importante en el proceso que desembocó en la Caída del Muro de Berlín. El gobierno húngaro informó a Mijail Gorbachov, sin pedir autorización para lo hecho, y éste les contestó: ´La responsabilidad es de ustedes, de cómo manejan su frontera de forma que no haya problemas´”.
    Ese éxodo de miles de germanorientales hacia Hungría tuvo el efecto de inspirar a la gente a salir a las calles. El gran dilema en ese momento era quedarse en el país o salir.
    Los que decidieron quedarse en la RDA por no dejar a sus padres o a sus familias optaron por salir a la calle y propiciar un cambio. Entonces surgieron “las manifestaciones de los lunes”.
    Al amparo de las iglesias podían hablar sobre los problemas del país sin peligro y sobre la fuga de sus compatriotas que se refugiaban en diversas embajadas.
    “En las iglesias, la gente vio que se reunía en gran número y que estaban reunidos en el mismo sitio por la misma razón. De repente, ya no estaban solos en la dictadura: eso fue lo importante de esas oraciones de los lunes”, enfatizó Jauer.
    Eso significa, añadió, que los cristianos contribuyeron en forma muy importante a la Revolución Pacífica que terminó con la RDA unos meses después.
    El ícono de esas manifestaciones fue la Iglesia Nikolai en Leipzig. Los germanorientales acudían cada vez en mayor número con una vela en la mano que cubrían con la otra para impedir que se apagara la llama. Era entonces claro que no llevaban armas, piedras o bombas Molotov en las manos.
    ¿Cuándo se dio cuenta de que se perfilaba la Caída del Muro?, preguntó Notimex a Jauer. “El 9 de noviembre”, respondió de inmediato.
    “Ese fue el día en que cayó el Muro de Berlín y cualquier persona que cuente que lo vio venir, no dice la verdad porque ninguno de los políticos germanoccidentales, ni germanorientales, ni de los países del bloque soviético en Europa Oriental imaginaban que el Muro caería el 9 de noviembre en forma pacífica y sin estruendo”, enfatizó.
    “Tampoco era imaginable que la Unión Soviética dejaría voluntariamente en libertad a su presa más preciada: la República Democrática de Alemania”, abundó.
    Para Jauer, otro de los factores centrales que hicieron posible la Caída del Muro fue la figura del Papa Juan Pablo II.
    Una década antes, el Papa polaco asumió el cargo con la frase dirigida a su pueblo y a otros pueblos del Oriente de Europa: “No tengan miedo, abran las fronteras de los Estados y de las sociedades a la libertad, por Cristo y su poder Salvador”.
    “Era un anhelo imposible en esa época, pero un año después viajó a su país y acudieron a verlo 10 millones de polacos de una población de 40 millones: uno de cada cuatro polacos fue a ver al Papa Woytila con el rosario en la mano y portando cruces”, subrayó Jauer.
    Los polacos tuvieron entonces la misma experiencia que los alemanes orientales en las iglesias: de repente se dieron cuenta de que eran muchos y de que no estaban solos.
    El periodista refirió que “esa peregrinación se convirtió en la mayor manifestación que hubo contra el comunismo-socialismo. El Papa jugó un papel muy importante, porque consiguió traducir la frase cristiana de ´amaos los unos a los otros´ en la palabra ´Solidaridad´”.
    Fue toda una sensación, porque fue la primera vez desde Lenin que se formó un movimiento político independiente del partido con ocho millones de miembros.
    “Durante los años siguientes y con los problemas masivos entre el régimen polaco y el sindicato Solidaridad, el Papa Juan Pablo II viajó varias veces a su país para mediar en el conflicto. Y siempre les dijo a los polacos: manténganse tranquilos, tengan valor”, mencionó el periodista.
    También hubo otro ícono de ese tiempo que fue factor central de la Caída del Muro: Mijail Serguevich Gorbachov. Como el más joven secretario general del partido se distinguió de los otros, que eran mayores, y porque tenía otra biografía.
    Quería reformas, no para acabar con el socialismo-comunismo en la Unión Soviética sino para mejorarla, para que fuera competitiva frente a Estados Unidos. Para ello estableció la Glasnost (apertura a la crítica) y la Perestroika (reforma).
    De acuerdo con Jauer, esos factores se conjugaron a todo lo largo de 1989 hasta que cayó el Muro de Berlín la noche del 9 de noviembre.
    A principios de ese año, el 19 de enero, el entonces hombre más poderoso de la RDA, Erich Honecker, secretario general del Comité Central del Partido y gobernante de ese país durante 18 años, pronunció en una entrevista una frase que hizo historia: “El Muro permanecerá todavía en pie 50 o 100 años”.
    Reportera en Ferriz.com.mx
    Como periodista tengo la misión, parafraseando al intelectual español Julio Anguita, de perturbar, de agitar el cerebro, de mover las conciencias. Para lograr esos objetivos me aferro al abecedario como otros se aferran al escapulario.
  • Mais enfin, que veut le Maroc ?

    Dans le Grand Maghreb et même dans l’Afrique du Nord, nos peuples ont la même racine. Une Histoire millénaire, une culture riche, variée et néanmoins commune. Si l’Histoire est commune, nécessairement l’avenir aussi l’est. Jusqu’à là, ces évidences s’imposent à tous mais au quotidien elles semblent perdre de leur force. Ce sont les jeux politiciens et les sombres intérêts des palais divers qui l’emportent sur la raison d’État et de l’Histoire. Au-delà de ces mesquineries, ce sont aussi les traditionnels intérêts des anciennes puissances coloniales devenues plus puissantes encore et plus subtiles dans la perpétuation du « protectorat ». Il importe peu que le Sultan soit cent mille fois plus riche que le président élu de la « métropole », c’est ce dernier qui dicte la loi. Paradoxalement, plus le premier s’enrichit plus le deuxième a de la latitude pour le faire. C’est le fait des modes de gestion des États. Des États gérés avec de la corruption, des détournements de biens publics et de l’enrichissement illicites fragilisent leurs gouvernants et les rendent vulnérables d’autant plus que leurs fortunes trouvent asile dans ces mêmes « métropoles ». De leur coté, les États puissants, basés sur un système capitaliste de création de richesses, de firmes à la griffe imposante et de multinationales centenaires d’origine, avides d’exploitation de toutes les intelligences des uns et des ressources naturelles des autres, s’arrangent par un système démocratique de faire élire le plus apte homme politique du moment pour gérer l’État en fonction de ces intérêts biens compris. Nécessairement, ce n’est pas la puissance personnelle de l’heureux élu qui compte mais celle de la Nation qu’il représente. C’est le nœud historique de la dépendance des uns vis à vis des autres.
    Si dans nos pays du Maghreb des forces existent pour sortir de ce cercle vicieux de la dépendance, le Maroc, le palais chérifien, s’inscrit dans la logique coloniale à la fois de serviteur et de sultan. Serviteur des puissances occidentales et prétentions démesurées sur la région.
    Le Sahara Occidental
    Cette logique l’a mené à l’occupation du Saha Occidental après le départ de l’Espagne qui s’était honteusement débinée de ses devoirs internationaux de décolonisation. C’est simplement par la négation d’une entité sahraouie distincte du Maroc, que ce dernier avait entamé en 73 « la marche verte » c’est-à-dire une occupation pure et simple de ce petit pays à l’État embryonnaire et à la population faible. Le royaume chérifien venait de confirmer, à nouveau, sa nature prédatrice et ses ambitions illégitimes. Il l’avait fait avec un autre voisin au lendemain même de son indépendance (63) : l’Algérie. Récemment, il a récidivé avec le Mali et la Tunisie. Déstabilisés par des remous internes et menacés d’éclatement, ces pays ont reçus les « offres de services » de sa majesté ! C’est le travail de la Yenne, des charognards. A moins d’un génocide total les sahraouis existent et leur pays aussi. Inéluctablement, leur indépendance est certaine.
    Une économie basée sur le racket et le cannabis
    Dans beaucoup de domaines, l’économie du Maroc est bien structurée notamment dans son système bancaire, son tourisme et ses palaces, ces PME etc. Mais plus que chez les Ben Ali de Tunisie, la main du Roi est systématiquement tendue non seulement pour l’horrible baisemain mais aussi pour exiger des parts importantes des dividendes et des actions. C’est le deuxième impôt dont souffrent nombre d’investisseurs marocains sauf que le tout est intégré dans un système global plus ou moins équilibré jusqu’à là mais condamné à terme. C’est donc de la servilité pour la puissance occidentale et la prédation pour les voisins qui venaient à se retrouver vulnérable. C’est la rente du roi.
    Dépourvu de gisement de gaz et de pétrole, le Maroc développe à outrance la culture du cannabis légalement et encourage son exportation. Aujourd’hui l’industrie du cannabis constitue 10 % de son PIB. Évidemment, ses premiers clients sont ses voisins immédiats.
    Relations avec l’Algérie
    Sur le plan économique, le Maroc voudrait avoir des frontières perméables avec l’Algérie sauf pour les terroristes. Cela lui permettra d’écouler le cannabis et des psychotropes à faire choutter la moitié de la planète et en contrepartie d’importer une forte partie de la rente pétrolière algérienne. Il s’agit du carburant, du lait, du pain de la semoule et de tous les produits subventionnés. Les autorités marocaine redoublerons de véracité car sommées par le FMI de mettre un terme aux subventions du carburant. Cette mesure reportée plusieurs fois risque de provoquer des troubles publiques ce qui les inquiètent à plus d’un titre.
    Du Grand Maghreb et de l’UMA
    L’Union du Maghreb Arabe est mal partie. D’abord pour sa dénomination qui finira par être contestée à juste titre. Le Maghreb est foncièrement Berbère et la notion d’ »Arabe » est utilisée depuis longtemps comme négation et rejet de cette dimension par petits calculs politiciens. Par ailleurs, comment faire une union entre des Etats aussi instables et autocratiques si non par des compromis boiteux sans lendemains et trop liés aux conjonctures. L’expérience de cette mésaventure le prouve incontestablement. C’est une union de la non-citoyenneté qui ne peut avoir d’existence qu’aux sommets de superstructures fragiles et non pérennes. De ce fait, elle exclue l’adhésion des peuples au projet actuel qui ne peut-être que bureaucratique et démagogique. Ce n’est pas le faste des palais de conférences et autres lieux officiels des rencontres qui donnera de la substance et de la force à ce mort-né. C’est du fric jeté par les fenêtres et du bouillon pour les morts. Les comparaisons répétées avec l’UE sont caricaturales et burlesques. L’UE c’est d’abord une union d’Etats de droit et ses fondements se sont bâtis par de longs processus démocratiques. L’Union Maghrébine existe réellement au sein des populations, des peuples. Elle se construit depuis des siècles, elle s’épanouie par la multiplication des échanges y compris familiaux. Elle se construit aussi aujourd’hui par la convergence des combats démocratiques pour l’acquisition de la citoyenneté et la modernité. Tels sont les véritables fondements de cette union. Les institutions de l’Union ne peuvent se construire dans l’immédiat sur un socle éclectique, bureaucratique et franchement contestable.
    Le Makhzen ne l’ignore pas, il a souvent profité de l’indigence intellectuelle des dirigeants des autres pays ce qui l’a encouragé à vouloir jouer un rôle de leader dans la région. Ces dernières gesticulations pathétiques au Mali et en Tunisie, ces attaques disgracieuses envers l’Algérie et son arsenal de propagande obsolète révèlent des prémisses d’une crise profonde. Notre espoir est que le peuple marocain n’ait pas à en souffrir.

    http://leprovincial.com/mais-enfin-que-veut-le-maroc/

  • Insultes marocaines: l’Algérie réagit avec sagesse

    De nouveau, la guerre médiatique entre le Maroc et l’Algérie sur la construction de l’UMA et la réouverture des frontières terrestres entre les deux pays fermées depuis 1994 revient au-devant de l’actualité maghrébine.
    Face aux performances de la diplomatie algérienne ainsi son succès remarquable dans sa médiation concernant la crise au Mali, ainsi la tenue Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies dans le cadre de l’agression israélienne contre la bande de Ghaza pour arrêter le massacre des Palestiniens, initiée également par le chef de la diplomatie algérienne, le chevronné Ramtane Lamamra, les médias marocains n’ont pas trouvé mieux que de critiquer tout ce qui est algérien.
    Le Makhzen semble être contrarié et dérangé de la diplomatie réussie de l’Algérie face à son échec. Il commence par déclarer que l’Algérie refuse de rouvrir ses frontières pour ne pas découvrir le développement marocain et d’avoir entravé l’Union maghrébine à cause du dossier du Sahara occidental. L’hostilité marocaine a atteint son point culminant quand un certain ministre marocain a qualifié les actions diplomatiques algériennes, en faveur du Sahara occidental, de «minables».
    Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a jugé inutile de répondre sur le même ton aux attaques périodiques de certaines personnalités marocaines à l’instar de son homologue marocain : « Salaheddine Mezouar est un collègue et un frère que j’ai appris récemment à connaître, et avec qui j’ai des contacts personnels en marge de réunions multilatérales. Je ne crois pas qu’il soit coutumier des dérapages verbaux, mais cela peut arriver à n’importe qui. Le porte-parole de mon ministère a réagi de manière appropriée aux déclarations attribuées au chef de la diplomatie marocaine. L’Algérie oeuvre à régler les différends, non à les exacerber », affirme Lamamra lors d’une interview accordée au magazine Jeune Afrique.
    Par ailleurs, le MAE a notamment répondu aux rumeurs indiquant la présence de 5 000 soldats de l’Armée nationale populaire (ANP) en territoire libyen pour traquer des groupes jihadistes : « Vos confrères (journalistes) n’ont certainement pas recueilli cette rumeur auprès du ministre des Affaires étrangères que je suis ».
    http://www.echoroukonline.com/ara/articles/213013.html
    Le MAE marocain accuse l’Algérie d’entraver l’Union maghrébine
    La campagne d’hostilité marocaine contre tout ce qui est algérien se poursuit. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, ne manque aucune occasion pour exprimer son hostilité contre l’Algérie, en l’accusant d’entraver l’Union maghrébine à cause du dossier du Sahara occidental.
    Il a notamment appelé l’Algérie à assumer ses responsabilités dans la recherche d’une «solution politique et consensuelle» au différend régional autour du Sahara. Après avoir rappelé l’implication de l’Algérie dans le conflit artificiel autour du Sahara, ainsi que l’appui apporté par le gouvernement algérien au «Polisario», Salaheddine Mezouar a exhorté Alger à respecter le processus de cette question dans le cadre onusien et à se concentrer sur la construction et la relance des structures de l’UMA.
    Après avoir qualifié, les actions diplomatiques algériennes, en faveur du Sahara occidental, de «minables», le même ministre marocain des Affaires étrangères accuse de nouveau les autorités algériennes d’avoir «sacrifié les liens forts et historiques entre les peuples marocain et algérien, hypothéqué l’avenir de la région». Les accusations du chef de la diplomatie marocaine ne semblent pas terminées: «L’Algérie entrave, ainsi, toutes les perspectives d’une coopération fructueuse pour faire face aux nombreux défis de la sécurité et de développement auxquels fait face de Maghreb», a-t-il martelé.
    La riposte officielle du coté Algérie était faite par un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères : «Il est malheureux de constater que les relations bilatérales algéro-marocaines et la construction maghrébines ont fait les frais de la stratégie de la tension et de la politique de la rupture que nos voisins marocains entretiennent savamment et cultivent avec une rare constance pour tenir en otage la destinée des peuples maghrébins avec le vain espoir de voir l’Algérie renier sa position principale sur la question du Sahara occidental qui est conforme, je le précise, à la stricte légalité internationale ».
    http://www.echoroukonline.com/ara/articles/212936.html
    Lamamra répond aux accusations marocaines
    Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a enfin commenté les relations diplomatiques algéro-marocaines.
    M. Lamamra a rappelé que l’Algérie pilote le dialogue intermalien à la demande du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) :« Ce que je sais, c’est qu’à l’occasion de sa visite à Alger, le 19 janvier, le chef de l’État malien a solennellement demandé au président Bouteflika que son pays facilite le dialogue intermalien prévu par l’accord de Ouagadougou du 18 juin ».
    Lors d’un entretien accordé au Magazine Jeune Afrique, M.Lamamra n’y voit pas l’intérêt d’inviter le Maroc pour prendre part au processus d’Alger visant à trouver une solution à la crise malienne : « À quel titre le Maroc aurait-il dû être ? », s’interroge M. Lamamra : « Pourquoi entretenir le cliché selon lequel l’Algérie s’emploierait à isoler le Maroc ? », s’est encore interrogé le chef de la diplomatie algérienne.
    Le Maroc fait des mains et des pieds pour jouer un rôle de premier plan dans la résolution du conflit malien. Celui ci entend disputer à l’Algérie, son rival historique, son rôle de médiateur traditionnel entre le pouvoir de Bamako et les rebelles touareg.
    http://www.echoroukonline.com/ara/articles/212588.html
  • Marruecos aumenta la presión sobre España

    Conforme se acerca la fecha de la gira en la región del Enviado Personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, las autoridades marroquíes aprietan sobre el acelerador de la presión sobre las costas españolas que vieron en estos días la mayor oleada de inmigrantes desde 2006. Un hecho que pone en dudas la supuesta luna de miel que viven las relaciones entre Marruecos y España.
    Los españoles constataron una amarga realidad: Rabat disminuyó la vigilancia en sus costas para permitir el paso de los subsaharianos hacia las costas españolas.
    Lo que El País llama “permisividad de Marruecos”, las autoridades marroquíes lo llaman “disfunciones”, pero la situación la valla de Melilla no deja lugar a dudas de que se trata de una ofensiva política marroquí que tiene como objetivo resaltar la existencia de un problema cuya solución depende de la colaboración marroquí. 
    Desde hace días la opinión pública ya ponía en cuestión la veracidad de lo que se decía sobre las relaciones entre España y Marruecos con motivo de la visita del Rey Felipe VI al país vecino 
    Al final, el homenaje que el soberano español rindió a Hasán II no sirvió para nada. La avalancha de subsaharianos lo demuestra así como la larga espera de la entrada en vigor del acuerdo pesquero que hasta ahora sigue sin publicarse en el Boletín Oficial de Marruecos.
  • Vérité axiomatique

    Hammada Ould Kheirou
    Par Mohamed Abdoun
    Brahim Ahmed Mahmoud, secrétaire d’Etat sahraoui à la documentation et la sécurité, n’a pas été par plusieurs chemins, lors de l’université d’été du Polisario, qui se tient présentement à Boumerdès, pour relever que  » la politique expansionniste du Maroc et l’exportation de la drogue constituent les principales menaces pour la paix et la stabilité dans la région du Maghreb « . Avant lui, le premier ministre de la RASD, Abdelkader Taleb Oumar, avait été encore plus incisif en révélant le MUJAO (mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest) était une création de ses services secrets de sa majesté Mohamed VI. 
    Ce groupe, qui écume la vaste bande sahélo-saharienne, permet de couvrir les opérations de trafic de drogue menées par le royaume chérifien à l’échelle planétaire. Et comme le Maroc n’hésite jamais à faire d’une pierre plusieurs coups, il a également instrumentalisé ce groupe afin de mener des attentats terroristes contre les intérêts algériens et sahraouis. Le Mujao, dont la naissance est aussi énigmatique que récente, n’a jamais rien fait d’autre que cela. C’est en effet lui qui se trouve derrière les attentats qui avaient visé les brigades de gendarmerie de Ouargla et de Tamanrasset. C’est également lui qui se trouve derrière l’enlèvement de trois travailleurs humanitaires européens dans le camp sahraoui de Rabouni, sis à Tindouf, en territoire algérien. 
    Enfin, le Mujao est également l’auteur de l’enlèvement de nos diplomates basés à Gao, dans le nord du Mali, lorsque cette ville était tombée aux mains des terroristes, après avoir été  » libérée  » pendant un temps par les combattants touaregs du MNLA (mouvement national pour la libération de l’Azawad). Pour la petite histoire, et pour expliquer pourquoi les puissances occidentales laissent le Maroc agir à sa guise, comme une entité criminelle et terroriste, signalons cette anecdote, non sans rappeler que Rabat accepte également d’être le  » vassal  » des puissants de ce monde, acceptant que soit ouvertes sur son territoire des  » prisons secrètes  » de la CIA, et de jouer le rôle ingrat du  » garde-chiourmes  » dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine. 
    A peine quelques mois avant la naissance du Mujao, Paris avait payé une forte somme d’argent à l’AQMI (al-Qaïda au Maghreb islamique) en vue de l’obtention de la libération d’un agent des services secrets français présenté comme un travailleurs humanitaire, Pierre Camatte en l’occurrence. La France, qui s’était rendue coupable ici, et à maintes autres occasions, de financement direct du terrorisme, avait poussé le bouchon encore plus loin. 
    Si l’on passe sur le fait que le président de l’époque, Nicolas Sarkozy en l’occurrence, était personnellement allé à la rencontre de Camatte à… Bamako, Paris avait également obtenu du chef de l’Etat malien de cette époque, Amadou Toumani Touré, ATT pour les intimes, la libération de plusieurs dangereux terroristes. Cela avait même poussé Alger et Nouakchott à rappeler leurs ambassadeurs respectifs  » pour consultations « , tant le coup était difficile à supporter. Il ne pouvait, au reste, pas en être autrement lorsque l’on sait que l’un des chefs, membre fondateur et guide spirituel du Mujao n’est autre qu’un certain Ould Kheiro. Ce dernier, et le lecteur l’aura forcément deviné, faisait partie des quatre criminels libérés par Bamako sur demande instante de la France. Une fois cette chute bien  » digérée « , le lecteur est cordialement prié de revenir au début de cet éditorial, afin de le relire sous un œil neuf, et se rendre compte à quel point le chef de la diplomatie marocaine actuel devait avoir en face de lui un miroir quand il prononçait le  » minable  » dans une phrase appelée à rester dans les annales. M. A.
    http://www.tribunelecteurs.com/fichier/13_8_2014/edito_13.html
  • Le Maroc de nouveau pointé du doigt : Visées expansionnistes et drogue

    Maroc : le paradis du trafic du haschich
    Par Nadjib Hadded
    Ce sont en vérité autant de manifestations insidieuses et d’ailleurs rédhibitoires, quant à l’  » édification d’un Maghreb uni soit au vu de ses richesses naturelles, l’objectif de « six pays formant un « ensemble économique et politique de poids en Afrique du nord, et dans le monde ». En effet, aux visées expansionnistes quant au Sahara Occidental. Celles tout aussi graves concernant certaines régions algériennes s’ajoute l’orchestration d’un véritable complot ayant pour but de nuire à notre pays, et au Maghreb de manière générale, en les noyant dans la drogue. 
    Le ministre sahraoui a précisé dans le sens du premier volet, que le royaume du Maroc « viole les usages africains et internationaux consistant à respecter les frontières héritées de la colonisation ». Et d’ajouter que  » la politique expansionniste  » qu’il adopte au détriment des pays voisins avait, par le passé, grandement contribué à l’encouragement de l’occupation étrangère des pays maghrébins » et « a actuellement ouvert la voie à l’ingérence étrangère dans les affaires de certains pays ». 
    Pour ce qui est du deuxième aspect, M. Brahim Ahmed Mahmoud a souligné, qu’à travers la production et l’exportation de la drogue vers les pays de la région, le Maroc vise la destruction du « tissu social des pays maghrébins et la déstabilisation de la région toute entière ». Il a également épinglé dans ce genre de trafics « des officiers marocains et des membres de la famille royale du Maroc ». Le ministre sahraoui a, en outre, relevé que le makhzen « finance le terrorisme et les groupes terroristes, qui pratiquent le trafic d’armes et de drogue », (notamment au nord du Mali et dans la région du sahel africain), fragilisant de la sorte « le développement socio-économique dans la région ». 
    Cela étant, pour avoir une idée de l’ampleur de l’outrage lié aux stupéfiants, des organisations internationales estiment que « le Maroc produit annuellement 760.000 tonnes de cannabis, soit 48% de la production mondiale ». Les Autorités algériennes avaient saisi au cours du premier semestre 2014, pas moins de 60 tonnes de kif traité en provenance du Maroc. De leurs côtés, les unités de l’Armée de libération populaire sahraouie avaient saisi des quantités « considérables » de résine de cannabis en provenance du Maroc, estimées à 975 kg en 2012 et 2013 et au cours du premier semestre 2014″. 
    Dans ce contexte, le secrétariat d’Etat américain et l’ONU avaient mis en avant, dans leurs derniers rapports sur le trafic de drogue, que le Maroc « n’est pas seulement le principal pourvoyeur de cannabis, mais constitue aussi une « région de transit » de la cocaïne en provenance d’Amérique latine vers l’Europe ». Pour sa part, l’ONUCD a été catégorique sur le fait que  » le Maroc est le principal producteur et pourvoyeur mondial de cannabis. Il constitue aussi le plus grand exportateur de drogues saisies en Europe « . Enfin, face à ce préjudice et à ses corollaires que sont les menaces sécuritaires qui guettent les Etats du Maghreb, le secrétaire d’Etat sahraoui a appelé à intensifier la coopération sécuritaire.
    N. H.