Mois : août 2014

  • Drogue, pédophilie, répression : le Maroc recourt à des «experts» étrangers pour cacher sa réalité

    Acculé par les rapports de plus en accablants émanant d’organisations internationales sur les niveaux atteints par la culture et le trafic de drogue sur son territoire, le royaume du Maroc active ses relais «amis» pour tenter de se dédouaner, croyant l’opinion internationale aussi crédule que ses sujets. 
    Ainsi, le Makhzen recourt-il à des «experts» étrangers pour essayer de cacher ce que tout le monde sait, à savoir que le Maroc devance désormais l’Afghanistan dans la production mondiale de drogue, se plaçant ainsi au premier rang.

    Selon un rapport de la très sérieuse ONUDC, le Maroc reste le plus grand pays producteur de cannabis au monde. Le pays compte environ 800 000 cultivateurs de cannabis. Un classement peu honorable pour un pays qui, dans les discours de ses dirigeants, aspire à une place de leadership économique dans la région. Parmi ces «experts» à la solde du Makhzen, l’Espagnol Miguel Angel Puyol Garcia qui s’est livré à une plaidoirie pathétique, digne des saltimbanques des cours royales, reprise ce jeudi par l’agence officielle marocaine MAP.

    Ce courtisan attiré du Palais, pompeusement présenté comme un «expert des questions maghrébines», n’a rien trouvé de mieux pour disculper ses bienfaiteurs que de s’en prendre à l’Algérie, cible obsessionnelle du Makhzen. Selon lui, «l’Algérie, qui détient un registre macabre dans le domaine de prolifération des drogues dures dans le continent africain, n’est pas bien placée pour donner des leçons ou des conseils au Maroc». 

    Ainsi, à ses yeux, les comptes rendus quotidiens de saisie de quantités impressionnantes de cannabis traité provenant du Maroc ne sont que des «pratiques provocatrices du régime algérien contre le Maroc». Et pour mieux arrimer son réquisitoire au discours usité au Maroc, il jure que ces «pratiques font obstacle à l’édification de l’Union maghrébine». 
    Plus pernicieux, il juge que «l’Algérie, un pays incapable de résoudre ses problèmes internes liés au respect des droits de l’Homme, au chômage et aux infrastructures de base, se livre à des pratiques abjectes et illicites pour déstabiliser le royaume du Maroc, dont le processus de réformes suscite l’admiration de la communauté internationale», pérore-t-il. 
    Flagorneur, il va jusqu’à déclarer que «poussée par l’hostilité et la jalousie, l’Algérie ne cesse de mobiliser ses ressources financières, politiques et diplomatiques pour nuire aux intérêts du Maroc, un pays fort de sa politique de réformes et du respect des droits de l’Homme sous la conduite de Sa Majesté le roi Mohammed VI». 
    A court d’arguments, le mercenaire espagnol inverse carrément les données en reprenant un discours en vogue actuellement chez les voisins de l’ouest, selon lequel les autorités algériennes mèneraient depuis quelque temps «une campagne préméditée consistant à inonder le royaume de psychotropes et à y faire proliférer des crimes liés à la toxicomanie». 
    Il faut savoir que ce Miguel Angel Puyol Garcia est sollicité par Rabat à chaque fois que les relais politiques et médiatiques internes se trouvent incapables de défendre une position ou de «couvrir» des scandales aussi compromettants que ceux de la pédophilie, de la drogue et de la corruption qui gangrènent le royaume. Il intervient aussi souvent sur la question sahraouie, pour chanter, là également, les vertus du plan d’autonomie proposé pour le Sahara Occidental occupé. 
    Il est connu aussi pour être un bouffon zélé du roi Mohammed VI, dont il loue systématiquement toutes les démarches. Interrogé en 2012 sur les mesurettes (nomination d’un islamiste BCBG à la tête du gouvernement, entre autres) prises par le roi dans la panique pour parer à la vague d’insurrections qui traversait le monde arabe, son laudateur s’est enhardi pour dire que «les réformes réalisées par Sa Majesté ne sont pas dues aux manifestations qui ont lieu dans le monde arabe, mais c’est plutôt parce que le roi est une personnalité visionnaire».
    R. Mahmoudi
  • La tournée de Ross provoque des tensions entre le Maroc et l’Espagne

    Fassi-Fihri a déjà fait savoir que « 90% des relations maroco-hispaniques dépendent du dossier du Sahara ». Autrement dit, les relations iront dans le sens de la tension tant que l’Espagne ne soutiendra pas la colonisation du Sahara Occidental par le Maroc.
    Le 28 novembre 2010, trois millions de marocains, selon des chiffres officiels, à leur tête le ministre des affaires étrangères de l’époque, Taieb Fassi.Fihri, ont manifesté à Casablanca. Ils criaient tous d’une même voix « le PP, ennemi du Maroc ». A côté de lui, il y avait les leaders des partis majoritaires au Maroc. Ils reprochent au parti de Mariano Rajoy de ne pas avoir la même position que le PSOE sur le conflit du Sahara Occidental.
    Plus de 3 ans après, la tension ne semble pas baisser entre les deux pays malgré les apparences. Malgré la signature de l’accord de pêche et la visite du roi Felipe VI au Maroc, les bateaux espagnols sont toujours ancrés dans les ports. Jusqu’á présent, les responsables de ce secteur ont échoué à fournir une date pour le début des travaux de pêche.
    Pîre encore, les forces de police marocaine ont décidé de baisser la garde dans les côtes hispano-marocaines. Résultat : plus d’un millier de subsahariens ont réussi à débarquer en Espagne. L’opinion publique et l’Etat espagnol ont fait savoir que le Maroc fait exprès de baisser la garde. Les marocains parlent de « « disfonctions ».
    Ignacio Cembrero, ancien correspondant d’El Païs et grand connaisseur du Maroc rappelle que l’Envoyé Personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, se prépare pour une nouvelle tournée dans la région. La messe est dite.
  • LE DÉCÈS DU MILITANT MUSTAPHA MEZIANI EST UN ODIEUX CRIME

    par Ali Fkir, 14/8/2014
    Le jeune militant Mustapha Meziani vient de nous quitter dramatiquement. Ce n’est pas une mort naturelle. Les luttes politico-sociales, la nature du régime, les forces gouvernementales en sont les principaux facteurs. La responsabilité incombe aux décideurs dans ce pays. POURQUOI ?
    1- La nature antidémocratique de l’Etat marocain n’est pas à démontrer. L’Histoire du pays est essentiellement une succession d’événements douloureux engendrés par « la dualité » : répression-résistance/étouffement-soulèvement. D’un côté les potentats de l’Etat et autres suceurs de sang, les opprimés et autres exploités de l’autre. L’État n’est jamais autre chose qu’un instrument qui permet aux dominants d’étouffer les légitimes aspirations des humbles. 
    L’assassinat, car il s’agit bien d’un assassinat, du jeune étudiant trouve en dernière analyse son explication dans la nature du régime marocain. La mort du jeune Mustapha ne peut être comprise en dehors de la lutte des classes.
    2- Mustapha est un militant étudiant, militant de l’Union Nationale des Etudiants du Maroc. Depuis sa création au lendemain de la pseudo-indépendance du pays, l’UNEM a toujours lutté sur plusieurs fronts :
    – Pour la généralisation de l’enseignement, sa gratuité, son unicité, sa scientificité…etc
    – Pour l’édification d’une société démocratique et progressiste. L’UNEM faisait jadis partie intégrante du mouvement progressiste. Les choix politiques dans le domaine de l’enseignement font partie intégrante des choix stratégiques antidémocratiques et antisociaux du bloc de classes dominant.
    – Pour le renforcement des liens avec les organisations estudiantines des autres pays, pour consolider le front anti-impérialiste à l’échelle de la planète. L’UNEM était jadis une composante active et incontournable au sein du mouvement progressiste estudiantin à l’échelle mondial. 
    L’assassinat hier des militants de l’UNEM tels Douraïdi, Belhouari, Chbada, Aït Eljid, Oumlil… et aujourd’hui de Meziani est une conséquence de la lutte légitime des étudiants pour les nobles idéaux/valeurs de la grande et noble organisation, qui est l’UNEM.
    3-Avec toutes ses composantes, le gouvernement de Benkirane endosse une grande responsabilité dans cet odieux crime. C’est lui qui gère les affaires courantes de l’Etat. L’AMDH l’avait interpellé sans résultat.
    4- Le PJD en général et Lahcen Daoudi en particulier sont les responsables immédiats du crime. POURQUOI ?
    – Mustapha Meziani demandait sa réinscription à la faculté de Fès. En véritables revanchards, ceux du PJD ont refusé cette réinscription, et ont pesé de tout leur poids pour ne pas porter secours à un agonisant. Pourquoi ce revanchisme ? 
    Le jeune Mustapha serait (selon eux) l’un des responsables de la mort de l’étudiant islamiste El Hasnaoui, militant du PJD, il y a de cela quelques mois. Ce drame a été condamné. Ce type d’actes est condamnable. La violence entre étudiants est condamnable. Mais ce drame n’innocente en aucun cas le PJD et son ministre de l’enseignement supérieur Lahcen Daoudi. POURQUOI ?
    – C’est à la justice de déterminer les responsabilités dans la mort du jeune El Hasnaoui. Bien sûr, cette justice doit être une justice indépendante, objective et non un instrument (comme au Maroc) de l’exécution des décisions policières. Mustapha est innocent jusqu’à preuve du contraire.
    – La justice, s’il y a justice, doit aller au-delà du décès du jeune El Hasnaoui et chercher les réponses aux légitimes questions : POURQUOI ORGANISER une telle activité à Fès, lieu où a été assassiné Aït Eljid ? Pourquoi inviter pour l’animation la personne, cadre du PJD, qui est accusé par les étudiants et la famille du martyr d’être complice dans l’abject assassinat du martyr Aït Eljid? Pour choisir le moment où cette université connait une effervescence estudiantine ? Pourquoi ameuter des centaines d’étudiants pjdistes des autres villes ? Pourquoi le gouvernement que préside le PJD n’est-il pas intervenu pour annuler « l’activité » pour éviter ainsi l’écoulement de sang ? L’initiative/l’entêtement du PJD et de son ministre Daoudi ne peut être compris que comme UNE PURE PROVOCATION. La bagarre avec les étudiants progressistes a été certainement préparée par des responsables du PJD.
    J’aurai l’occasion de discuter publiquement les valeurs qui doivent normalement prédominer au sein de l’université, les valeurs qu’a promues l’UNEM jusqu’au début des années 80, et des grèves de la faim comme arme de lutte en prison.
    Mes vives condoléances à la famille du militant Mustapha, à ses camarades et amis.
    Ali Fkir, le 14 août 2014 
    http://solidmar.blogspot.be/2014/08/le-deces-du-militant-mustapha-meziani.html
  • La militante française, Michèle Decaster, malmenée par le Maroc. Nouvelles expulsions d’observateurs.

    « Michèle Decaster, secrétaire générale de l’Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique (AFASPA) a été enlevée, lundi 11 août 2014, à Tanger devant le Tribunal de première instance. »
    C’est par ces mots que l’Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM) a annoncé le nouvel incident qui vient d’émailler le voyage de cette militante française.
    En effet, le soir du 6 août dernier, Michèle Decaster avait été expulsée du Sahara occidental, alors qu’elle était encore dans le bâtiment de l’aéroport d’El Ayoun (« capitale » de ce territoire non-autonome sous occupation marocaine depuis 39 ans).
    Que s’est-il donc passé qui puisse expliquer ces deux événements alors que Michèle Decaster se rend régulièrement auprès de ses amis Sahraouis depuis ces dernières années, pour passer une à deux semaines de vacances hors des missions d’observation des procès ?
    Cette fois- ci, elle avait prévu d’y rester trois semaines à El Ayoun et Dakhla.
    Un petit retour en arrière s’impose.
    Le 6 août, Michèle Decaster dit avoir été « enlevée », selon son propre témoignage parvenu à Nouvellesdusahara.fr le lendemain.
    « J’ai été séquestrée dans un véhicule présenté comme étant un taxi. Je n’ai pas été expulsée du Maroc, ayant fait valoir que cette expulsion aurait été illégale car sans décision judiciaire alors que j’étais entrée en toute légalité à Casablanca. »
    Pour sa sécurité, la présidente de l’AFASPA a voulu prévenir le Consulat de France et les défenseurs des droits de l’homme. Mais, a-t-elle raconté, « les vingt policiers, en civil, m’ont interdit de téléphoner, ce que j’ai voulu faire pourtant, mais l’un d’eux, plus vindicatif que les autres, m’a saisi la main pour me prendre mon mobile. Dans la bousculade qui eut lieu, il a fait valser la batterie que je n’ai pu rattraper. Mon téléphone était donc hors d’usage ! »
    Ensuite, « les policiers m’ont ensuite conduit à ce qu’ils ont déclaré être un taxi mais je ne voulais pas monter sans ma batterie. Ils se sont alors mis à trois pour me pousser dans le véhicule, un autre passant par l’autre porte pour me tirer… »
    « Je précise que je n’ai pas été tabassée, seulement rudoyée à deux reprises : dans l’aéroport et devant le taxi. Deux hommes en civils sont montés à bord en sus du chauffeur. Et trois fourgons des GUS (Groupes Urbains de Sécurité) nous ont « escortés » jusqu’à la sortie de El Ayoun ainsi qu’un véhicule banalisé qui fut seul à nous suivre jusqu’à la sortie du territoire non autonome du Sahara occidental. Direction Agadir m’a-t-on annoncé alors. »
    Après un voyage éprouvant, Michèle Decaster précise avoir été reçue le lendemain par la Vice-Consul de France à Agadir. Elle devait être reçue également par l’Ambassade de France.
    Décidée à rester au Maroc, Michèle Decaster a regagné Casablanca, par où elle était passée à l’aller pour prendre un avion vers El Ayoun. Elle a été semble-t-il constamment suivie par des agents de la sureté marocaine.
    Elle a été appréhendée une seconde fois par la police du pays, lundi dernier.
  • La UE tiene la clave para la solución del conflicto en el Sahara Occidental

    Esta sorprendente interpretación de la ley internacional revirtió una decisión anterior adoptada por el mismo parlamento en 2011 por la que se rechazó con razón la ratificación del mismo acuerdo sobre la base de su ilegalidad. La última decisión trunca las esperanzas de los pueblos de la región y reduce las perspectivas de paz a un difícilmente alcanzable espejismo en el desierto.

    Aliyen Habib Kentaoui
    En diciembre pasado, por estrecha mayoría, el Parlamento de la Unión Europea (UE) en un movimiento sorpresivo torció el brazo a la justicia y a la legalidad internacional al ratificar el Protocolo al Acuerdo de Cooperación Pesquera entre la UE y Marruecos (FPA), permitiendo a los buques europeos pescar ilegalmente en aguas territoriales del Sáhara Occidental ocupado por Marruecos.
    La aprobación del anteriormente mencionado acuerdo trajo nuevamente a la luz el papel de la UE en este conflicto. Sin dudas las decisiones que adopta la UE tienen un importante peso para colaborar con -o hacer más complejo- el logro de una solución para el conflicto saharaui-marroquí. Al entrar en este tipo de negocios turbios con Marruecos, la UE le está haciendo un flaco favor a la paz y está traicionando sus propios principios fundacionales. Pero el efecto más alarmante de este tipo de acuerdos está en las señales equívocas que se envían a la región. Marruecos está malinterpretando la adopción de cualquier acuerdo con la Unión Europea, o con cualquier otra institución, como un barniz que cubre de legalidad su ilegal ocupación colonial y, por lo tanto, fortalece su sensación de impunidad y su capacidad de desafiar las normas internacionales.
    La protección que durante muchos años se le otorgó a Marruecos, permitiéndole eludir las consecuencias que suponen sus violaciones del derecho internacional, frustró todos los intentos por llegar a una solución justa y pacífica del conflicto, lo prolongó de manera indefinida y obligó a muchos mediadores a presentar exasperadas renuncias al verse atrapados entre la intransigencia de Marruecos y la actitud equívoca de algunos países europeos. Tanto los asesores legales del Consejo de Seguridad como los del Parlamento Europeo están de acuerdo en que, antes de que se realice cualquier explotación de los recursos naturales saharauis, es esencial asegurar el respeto de ciertos principios básicos: el consentimiento del pueblo saharaui, la producción de beneficios a favor de la población saharaui, la protección del medio ambiente y el respeto de los derechos humanos. Ninguno de estos elementos básicos, condiciones sine qua non para la explotación, fueron respetados en este caso. Todos los intentos por detener el acuerdo se vieron frustrados por argumentos espurios de poderosos grupos de presión, a pesar de los efectos devastadores que tienen en la búsqueda de la tan necesaria solución pacífica al conflicto. Las repetidas movilizaciones ocurridas en los campamentos de refugiados saharauis y en los territorios ocupados del Sáhara Occidental para que el acuerdo no fuese aprobado se ignoraron de forma descarada. Las apelaciones de organizaciones regionales como la Unión Africana tampoco fueron escuchadas.
    Permitir que el conflicto se propague alimentando constantemente el sueño de Marruecos de un imperio quimérico ha sido y sigue siendo un error fatal. El Magreb, en las puertas de Europa, es un área vital para la prosperidad y la seguridad de la UE. Tanto el Magreb como Europa están cosechando el resultado de 40 años de una estrategia inmoral y jurídicamente incorrecta. Cuatro décadas de obstruir el proceso de descolonización del Sáhara Occidental han llevado a la región a la deplorable situación en que se encuentra hoy: recursos preciosos fueron desviados hacia los esfuerzos de guerra y para sostener los aparatos de seguridad que requiere la empresa colonial. Esto desangra a la economía de Marruecos de forma innecesaria, sumiendo a millones de personas en la desesperación, provocando una avalancha de miles de emigrantes sobre Europa y convirtiendo al flagelo del terrorismo en parte del paisaje.
    La integración y la cooperación regional, tan necesarias en los asuntos políticos, económicos y de seguridad, es casi inexistente. El miedo a las cambiantes fronteras marroquíes reforzó la desconfianza entre vecinos y dificulta el abordaje de los problemas regionales. Y sin embargo, la lógica continúa imperturbable. Marruecos, envalentonado por la aprobación del último protocolo de acuerdo pesquero y por su impune violación de los derechos humanos en las zonas ocupadas del Sáhara Occidental, no tiene razones para cambiar de rumbo. Por el contrario, en una carrera contra el tiempo Marruecos está tratando de atraer empresas extranjeras, ofreciéndoles lucrativos contratos por compartir el saqueo de los recursos saharauis, y sigue sin tener contemplaciones a la hora de expulsar observadores internacionales de las zonas ocupadas del Sáhara Occidental, incluso a miembros del Parlamento de la UE.
    Pero lo que es aún más desconcertante e incomprensible es el debate en curso en la UE sobre la posibilidad de recompensar a Marruecos concediéndole una ayuda más generosa y un estatus privilegiado. Esta vez, la gravedad de la situación regional exige que se apliquen condicionalidades por el bien de la paz y la seguridad. Las lecciones del pasado deben orientar la futura relación. A sabiendas o no, la UE está agravando aún más la ya peligrosa situación que rodea la cuestión del Sahara Occidental. Legiones de “asesores de imagen” y apologistas de la injusticia continúan anunciando descaradamente una milagrosa repentina transformación de Marruecos -que nunca llega- de un estado represivo y expansionista en un idílico paraíso de la democracia y la tolerancia. Mientras tanto no ahorran esfuerzos por demonizar sin descanso la causa saharaui. Es un movimiento astuto para hacer más aceptable el generoso apoyo de la UE y exonerar a Marruecos permitiéndole continuar impune por sus agresiones.
    La historia europea reciente ha demostrado que el respeto mutuo y la coexistencia pacífica son garantes de estabilidad y progreso.
    Ninguna forma de encubrimiento ni un constante ocultamiento fantasmagórico pueden cambiar el carácter del conflicto. Se trata simplemente de la lucha de un pequeño pueblo que desea vivir libremente y en paz en la tierra de sus ancestros, en armonía con sus vecinos. Pero Marruecos está esperando que la UE sea cómplice de sus crímenes. Afortunadamente, no todo el cuadro es sombrío: voces en la UE están empezando a aumentar la preocupación sobre la cuestión saharaui y a infundir la ética y la moral en su manera de lidiar con el conflicto. Y como un rayo de esperanza los inversores están desinvirtiendo, retirando su capital de aquellas empresas que invierten de manera ilegal en el robo y saqueo de los recursos naturales saharauis. Cada día son más los países de la UE, los parlamentos nacionales, las ONG y las organizaciones de derechos humanos que se expresan por la rectificación de la actitud de la UE hacia este prolongado conflicto. No se trata de castigar a Marruecos sino probablemente de salvarlo de sí mismo, de restablecer la justicia y lograr la estabilidad y la seguridad tanto para la región del Magreb y como para Europa. Una tarea de enormes proporciones pero con un enfoque prometedor que merece ser estimulado para seguir avanzando.
  • L’UE détient la clé de la solution du conflit du Sahara occidental

    Aliyen Habib Kentaoui

    En décembre dernier, par un vote à une étroite majorité, le Parlement européen, dans une démarche surprise, a tordu le cou à la justice et à la légalité internationale en ratifiant le protocole de l’Accord de partenariat de pêche UE-Maroc, qui permet à des bateaux européens de se livrer à une pêche illégale dans les eaux territoriales du Sahara occidental occupé par le Maroc.
    Cette interprétation étonnante de la législation internationale est allée à contre-courant d’une décision précédente du même parlement en 2011, qui avait rejeté à juste titre la ratification du même accord du fait de son caractère illégal.
    L'accord de pêche est présentée comme une «victoire» de la diplomatie marocaine, après le rejet de l'ancien protocole en décembre 2011. ©DR
    Cette nouvelle décision a balayé les espoirs des peuples de la région et réduit les perspectives de paix à un mirage trompeur dans le désert.

    L’approbation de l’accord mentionné a de nouveau mis en lumière le rôle de l’UE dans ce conflit. Il ne fait aucun doute que les décisions de l’UE pèsent lourd dans la recherche d’un règlement au conflit saharo-marocain, soit pour y contribuer soit pour la compliquer. En acceptant de se livrer à de tels arrangements douteux avec le Maroc, l’UE dessert la cause de la paix et trahit ses propres principes fondateurs. Mais l’effet le plus alarmant de ce genre d’accords, ce sont les signaux erronés envoyés à la région. Le Maroc ne se prive pas d’interpréter chaque accord avec l’UE, ou avec toute autre institution, comme un certificat de légalisation de son occupation illégale et cela encourage donc son sentiment débridé d’impunité et de mépris pour les normes internationales.

    Pendant de longues années, le bouclier offert au Maroc contre les conséquences de ses violations de la législation internationale a fait avorter toutes tentatives d’aboutir à une solution équitable et pacifique au conflit, a prolongé celui-ci indéfiniment et a forcé de nombreux médiateurs à démissionner, exaspérés qu’ils ont été d’être pris entre l’intransigeance marocaine et l’attitude erronée de certains pays européens. Aussi bien les conseillers juridiques du Conseil de sécurité que ceux du Parlement européen sont tombés d’accord sur le fait qu’avant toute exploitation des ressources naturelles sahraouies, des principes de base devraient être respectés : le consentement du peuple sahraoui, qu’elle bénéficie à la population sahraouie, qu’elle respecte l’environnement et les droits humains. Aucune de ces conditions sine qua non de base n’a été respectée.
    Toutes les tentatives de bloquer l’accord ont été mises en échec par des arguments spécieux de lobbys puissants, sans égard pour les conséquences dévastatrices pour la recherche d’un règlement pacifique indispensable. Des manifestations répétées dans les camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires occupés du Sahara occidental pour demander l’annulation de l’accord ont été souverainement ignorées. Les appels d’organisations régionales comme l’Union Africaine sont aussi restés lettre morte. Permettre au conflit de s’éterniser en alimentant constamment les rêves marocains d’un empire chimérique a été et reste une erreur fatale.

    http://kryppa.com/wp-content/uploads/2011/04/Esb-tyr-var%C3%B0skip.jpg

    Le Maghreb, aux portes de l’Europe, est une zone vitale pour la prospérité et la sécurité de l’UE. Aussi bien le Maghreb que l’Europe récolte les fruits de 40 ans de stratégie moralement et légalement erronée. Quatre décennies passées à faire obstruction au processus de décolonisation du Sahara occidental ont amené la région à la situation déplorable d’aujourd’hui : des ressources précieuses ont été détournées pour l’effort de guerre et le renforcement de l’appareil sécuritaire afin de soutenir l’entreprise coloniale. Cela a saigné inutilement l’économie marocaine, poussant des millions de personnes au désespoir, avec des milliers d’émigrants affluant vers l’Europe et le spectre du terrorisme devenant un élément du paysage.

    L’intégration régionale, dont l’absence se fait cruellement sentir et la coopération en matière de politique, d’économie et de sécurité est presque inexistante. La panique suscitée par la pratique marocaine des frontières élastiques a renforcé la méfiance des pays voisins et empêche d’affronter les problèmes de la région. Et pourtant, les choses continuent imperturbablement à suivre la même logique. Encouragé par le dernier accord de pêche et l’indifférence à ses violations des droits humains au Sahara occidental, le Maroc n’au aucune intention de changer de cours. Au contraire, dans une course contre le temps, le Maroc est en train d’essayer d’attirer des entreprises étrangères en leur proposant des contrats lucratifs pour partager le pillage des ressources sahraouies, tout en continuant à expulser sans autre forme de procès les observateurs internationaux du Sahara occidental, y compris des parlementaires européens.

    https://s2.yimg.com/bt/api/res/1.2/EbvHH2.PszZDRP8C3e7r9g--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NTIyO2NyPTE7Y3c9ODAwO2R4PTA7ZHk9MDtmaT11bGNyb3A7aD00MTI7cT04NTt3PTYzMA--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/liberation/645574-african-migrants-climb-a-border-fence-as-spanish-civil-guard-officers-stand-under-them-during-a-late.jpg
    Melilla, frontière Maroc-Espagne
    Mais ce qui est encore plus stupéfiant et incompréhensible, ce sont les discussions en cours au sein de l’UE sur la manière de récompenser le Maroc en lui offrant une aide plus généreuse et un statut encore plus privilégié de membre associé. Cette fois-ci, le sérieux de la situation régionale exigerait une conditionnalité dans l’intérêt de la paix et de la sécurité. Les leçons du passé devraient guider la future relation. En toute connaissance de cause ou à son insu, l’UE est en train d’aggraver encore plus la situation déjà dangereuse ans laquelle se trouve la question du Sahara occidental. Des cohortes de propagandistes et d’apologues de l’injustice continuent à annoncer de manière tonitruante une soudaine transformation miraculeuse – qui n’arrive jamais – du Maroc, d’État expansionniste et répressif, en paradis idyllique de démocratie et de tolérance. En même temps, ils ne relâchent pas leurs efforts pour diaboliser de manière impitoyable la cause sahraouie. C’est une manœuvre astucieuse pour rendre plus acceptable le soutien généreux de l’UE et pour exonérer le Maroc en lui permettant de continuer impunément sa politique agressive.

    L’histoire récente européenne a montré que le respect mutuel et la coexistence pacifique sont les garants de la stabilité et du progrès. Aucune dose de camouflage, aucune présentation fantasmagorique ne peut changer le caractère du conflit. C’est simplement la sage d’un petit peuple qui désire vivre libre et en paix dans le pays de ses ancêtres en harmonie avec ses voisins. Mais le Maroc attend de l’UE qu’elle soit complice de ses crimes.


    Heureusement, le tableau n’est pas entièrement sombre : des voix au sein de l’UE commencent à exprimer de l’inquiétude et à injecter de l’éthique et de la moralité dans leur approche du conflit sahraoui. Et, rayon d’espoir, des investisseurs sont en train désinvestir, retirant leurs capitaux d’entreprises investissant illégalement dans le vol et le pillage des ressources naturelles sahraouies. Chaque jour un nombre croissant de pays de l’UE, de parlements nationaux, d’ONG et d’organisations de défense des droits humains font entendre leur voix pour rectifier l’attitude de l’UE face à ce conflit prolongé. Ce n’est pas par désir de punir le Maroc, mais probablement pour le sauver de lui-même, pour restaurer la justice et apporter stabilité et sécurité à la fois à la région Maghreb et à l’Europe. Une tâche immense, mais une démarche prometteuse qui mérite d’être encouragée à aller de l’avant.

    http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=13095

  • ANÁLISIS España, único amigo de Marruecos

    Por mucho que todo esto disguste a Rabat, es peccata minutacomparado con los réditos que puede sacar de la relación con España, su único amigo, en el tema que más le más le importa -elSáhara Occidental- ahora que se reactiva con una gira por la región de Christopher Ross, el enviado del secretario general de la ONU. « El 90% de la relación [con España] pasa por el Sáhara« , ha dicho más de una vez Taieb Fassi-Fihri, consejero de Mohamed VI. De ahí que, probablemente, las disfunciones migratorias se subsanen pronto.
    – Rabat tuvo un gran ‘descuido’, pero es probable que restablezca con celeridad los controles
    – No puede enemistarse con el Gobierno español, su único amigo en el vecindario
    Cuando a principios de año se acentuó la presión migratoriasobre Ceuta y Melilla el portavoz del Gobierno marroquí,Mustafa el Khalfi, explicó que era achacable al blindaje de sus costas logrado por Marruecos. Aseguró que el número de inmigrantes irregulares que habían llegado a las costas andaluzas procedentes de Marruecos cayó en pocos años en un 95%.
    Otros miembros del Ejecutivo marroquí se comparaban con Libia, donde la llamada « primavera árabe » se truncó sumiendo al país en el caos –en el primer semestre del año zarparon de sus costas 64.000 inmigrantes rumbo a Italia-, mientras que en Marruecos el reyMohamed VI había emprendido reformas sin desestabilizar al país.
    Un solo día, el martes 12 de agosto, ha dado al traste con esas aseveraciones. Procedentes de Marruecos 920 inmigrantes alcanzaron las costas andaluzas a bordo de 94 embarcaciones, en su mayoría lanchas hinchables, y otros 80 lograron saltar la valla de Melilla. En los últimos diez días entraron en España 1.388 inmigrantes irregulares.
    Hicham Racihid, fundador de una asociación marroquí de ayuda a los inmigrantes (GADEM), recuerda, para explicar el fenómeno, que « el verano es propenso a las travesías » y que los « inmigrantes temen lo que les pueda suceder cuando, en diciembre, concluya la operación de regularización » que puso en marcha Rabat.
    Veinticuatro horas después del desembarco del martes el ministro del Interior marroquí, Mohamed Hasad, achacó, no obstante, lo ocurrido no al buen tiempo veraniego sino a « disfunciones que han podido suceder ». No aclaró en qué consistían. Aseguró que « serán corregidas muy rápido » sin explicar cómo.
    Las disfunciones son de tal calibre que en un solo día han llegado aAndalucía y Melilla desde Marruecos diez veces más inmigrantes irregulares que los que alcanzaron en 2013 las costas de Canariasprocedentes de Mauritania, el otro gran frente migratorio de España. Fueron 104.
    « Cuando zarpan tantas embarcaciones, desde tantos puntos diferentes y durante tantas horas en un mismo día no puede tratarse de meras disfunciones; hay algo más », asegura una fuente que colabora con las fuerzas de seguridad españolas.
    Hay que remontarse a 2001 para encontrar una oleada migratoria de proporciones similares aunque algo más pequeña. El penúltimo fin de semana de agosto llegaron a las costas andaluzas unos 800 inmigrantes, en su mayoría marroquíes. El entonces ministro de Exteriores, Josep Piqué, convocó al embajador de Marruecos, para protestar, pero ahora Interior ha apostado por el apaciguamiento. Ayerresaltó los « estrechos contactos » con Rabat.
    Las autoridades marroquíes han tenido, sin embargo, estos últimos tiempos otros dos gestos poco amigables con su vecino español. El martes rehusaron, por primera vez desde hace meses, readmitir a los subsaharianos encaramados en la valla de Melilla. Tras varias horas se les dejó entrar en la ciudad autónoma.
    Hace un mes el rey Mohamed VI acogió a Felipe VI en Rabat anunciándole que había firmado el acuerdo de pesca con la Unión Europea, pendiente de rúbrica desde febrero, del que se beneficiarían 126 barcos, en su mayoría españoles. Aún así sigue sin entrar en vigor y los últimos rumores apuntan a que no lo hará hasta septiembre. Hay pesqueros que ya han abonado la licencia.
    La visita del monarca español a Rabat puso de manifiesto la excelente relación bilateral entre ambos países. Era tan buena que, con discreción, las Fuerzas Armadas de Marruecos levantan alrededor de Melilla su propia valla, que se añade a la doble verja del lado español, para proteger de la inmigración a una ciudad que reivindican como suya.
    De todos sus vecinos el único con el que Marruecos tiene ahora una relación cordial es España. Con Argelia sigue peleado, conMauritania la relación es tensa como lo es también con Franciadesde que en febrero la policía judicial se presentó en la residencia del embajador marroquí en París para intentar llevar ante un juez aAbdellatif Hammouchi, director de la DST (policía política marroquí). El magistrado le quería interrogar sobre presuntas torturas que habría infligido.
    La relación franco-marroquí pasa por un momento tan malo que Rabat ha dado instrucciones verbales a sus ministros y altos funcionarios para que ya no soliciten los visados Schengen, para viajar a Europa, en los consulados de Francia, como solían hacerlo, sino que lo hagan en los de España.
    ¿Va a arriesgarse ahora Marruecos a enfrentarse con el único amigo que le queda en el vecindario? Rabat tiene algunos motivos de descontento con España que no ha expresado públicamente. Teme perder su influencia sobre los musulmanes en Melilla. Por primera vez no se rezó allí por Mohamed VI, en julio, al final del Ramadán. El PP, que gobierna Melilla, y Coalición por Melilla, el partido musulmán de oposición, han sellado un pacto social que aleja al islam local de Marruecos.
    En un país como Marruecos, donde la Justicia no es independiente, resulta difícil de comprender que un juez de Melilla haya además abierto diligencias [documento en PDF] este mes para averiguar si, el 18 de junio, la Guardia Civil y las Fuerzas Auxiliares (antidisturbios) marroquíes se han excedido contra los inmigrantes. El magistrado ha enviado una comisión rogatoria a Rabat para que identifique a un agente al que se ve en un vídeo propinar una paliza a un subsahariano [vea las imágenes].
    Por mucho que todo esto disguste a Rabat, es peccata minutacomparado con los réditos que puede sacar de la relación con España, su único amigo, en el tema que más le más le importa -elSáhara Occidental- ahora que se reactiva con una gira por la región de Christopher Ross, el enviado del secretario general de la ONU. « El 90% de la relación [con España] pasa por el Sáhara« , ha dicho más de una vez Taieb Fassi-Fihri, consejero de Mohamed VI. De ahí que, probablemente, las disfunciones migratorias se subsanen pronto.
  • La MAP accuse l’Algérie de l’inonder de psychotropes : Minable et ridicule attitude !

    Les cultures de cannabis sont protégées par l’Etat
    Par Ali Oussi
    Incroyable mais hélas vrai. Au lendemain du rapport accablant dressé par l’ONU, faisant du Maroc le plus grand cultivateur et exportateur de cannabis dans le monde, et de l’annonce faite par l’Algérie des énormes quantités de cannabis provenant du royaume chérifien saisies chez nous, Rabat a tenté une riposte que l’on ne peut qualifier que de minable, ne reprenant ici qu’un vocable cher à leur ministre des Affaires étrangères, pathétique et risible. 
    Selon le Maroc, donc, l’Algérie oeuvrerait à inonder le Maroc de psychotropes afin d’en détruire la population. D’abord, celle-ci, formée de sujets et non pas de citoyens, est déjà bien assez  » détruite  » sans cela, sous les coups de la rapine pratiquée par les gens du Makhzen, l’absence de tous les droits, même les plus élémentaires d’entre eux, et la consommation effrénée de drogue, cultivée à très grande échelle, avec la complicité des plus hauts dirigeants civils et militaires du royaume. Inutile de démentir de pareilles sornettes, que même un enfant de deux ans ne croirait pas. En revanche, il est cocasse de se demander pour quelle raison Rabat continue de nous supplier à genoux de rouvrir nos frontières terrestres avec le Maroc si nous sommes aussi  » méchant « , et nous montrons prêts à les inonder de quantités industrielles de psychotropes. Serait-ce parce que les dirigeants marocains seraient masochistes ? 
    A ce stade de la réflexion, en effet, toutes les hypothèses deviennent permises. Car il en est une autre en effet ? Si le Maroc a eu recours à une manœuvre aussi ridicule, qui nous pousse carrément à le prendre en pitié au lien d’en prendre ombrage, c’est qu’il vient de trahir toute l’ampleur de son désarroi et de la crise interne qui promet de souffler le trône de Mohamed un jour ou l’autre ; si le Maroc a eu recours à une pareille sortie (reprise hier par une bonne partie de sa presse locale), c’est que ceux qui l’ont imaginée devaient très certainement être sous l’emprise de puissants, de très puissants, psychotropes. Des psychotropes tellement puissants, d’ailleurs, qu’ils ne peuvent venir de l’Algérie. 
    Notre pays, et à son corps défendant, via une contrebande pratiquée à très grande échelle, fournit au Maroc des produits sains de large consommation, comme le blé, l’huile, le sucre, le carburant, à très modiques sommes, car subventionnées par le trésor public, ce qui contribue à saigner à blanc nos finances, en contrepartie d’énormes quantités de drogues. Si l’implosion sociale ne s’est pas encore produite chez nos voisins de l’ouest c’est très certainement à cause de cette contrebande. Si l’Algérie pense à creuser des tranchées et à renforcer de manière très sévère sa surveillance aux frontières, cela devrait réjouir les dirigeants marocains (tant qu’ils resteront sous l’emprise de leur drogue) puisque cela empêchera nos psychotropes à nous de continuer à les envahir. A bon entendeur… 
    A. O.
  • Attaquant régulièrement l’Algérie : Mais que veulent les Marocains ?

    Au moment où le conflit du Sahara Occidental est entré dans une étape cruciale, le Maroc multiplie les sorties contre l’Algérie pour détourner l’attention des citoyens marocains de la défaite subie par le Makhzen marocain grâce à la résistance du peuple sahraoui. Réponse de La Tribune des Lecteurs 
    Par Rachid Houari
    Qu’est-ce qu’il y a lieu de retenir de l’âpreté des Marocains à chercher régulièrement des poux dans la tête de l’Algérie ? Il faut y voir une tactique qui consiste à détourner l’attention du peuple marocain de ses vrais problèmes de démocratie, de pouvoir d’achat, voire de simple survie pour la braquer sur l’Algérie, qui refuse d’entrer dans son jeu en lui servant de bouc émissaire et de paravent, pour se cacher derrière. 
    Les autorités marocaines remettent ça. Après le Palais, le Makhzen, c’est maintenant au tour de la diplomatie marocaine d’entrer dans le jeu pour fustiger l’Algérie, qui refuse d’ouvrir ses frontières. Dérangées par la position de fermeté observée par l’Algérie, les autorités marocaines montent au créneau pour tomber à bras raccourcis sur notre pays, en utilisant toute la bile qu’ils nous gardent en réserve, dans le cas où… Tout le monde sait que la réouverture des frontières est exigée par les Marocains – comme si on leur devait cela- non pas pour souffler mais tout simplement pour contribuer à notre déstabilisation qui est voulue par la France et soutenue par certaines puissances occidentale, et même arabes. Pourtant et à propos de la réouverture des frontières, l’Algérie a fait de sa disponibilité à le faire, sous trois conditions principales. La première est que le Maroc arrête de s’attaquer à l’Algérie sous de nombreux prétextes qui sont aussi fallacieux que dommageables pour les relations entre les deux pays. La seconde est que la partie marocaine arrête d’inonder le pays en drogues de toutes sortes ; la troisième, enfin, est qu’elles ne mettent pas en avant le problème sahraoui qui, du point de vue algérien, relève de la simple décolonisation alors que de celui marocain, ce serait un problème de souveraineté. 
    L’Algérie n’ayant rien à voir avec la question sahraoui sinon son soutien habituel aux causes justes de par le monde, et l’indépendance de la RASD en est une, le Maroc n’a pas à l’attaquer régulièrement sur son soutien, en faisant croire qu’elle serait une partie prenante dans cette question de décolonisation. Face à ces conditions logiques et légitimes posées par Alger, Rabat a non seulement refusé de s’y plier, mais il a également redoublé de férocité vis-à-vis de notre pays. D’une part, il s’est mis à surmultiplier le déversement de son poison sur notre territoire, car selon les services de la Gendarmerie aux frontières, pas moins de 75 tonnes de drogues en provenance du Maroc ont été saisies l’année dernière, alors que cette année le phénomène est en nette progression. 
    D’un autre côté et au lieu de mettre de l’eau dans son vin particulièrement frelaté, le Makhzen a intensifié sa propagande contre l’Algérie, mettant à contribution toutes ses forces louches pour mener contre l’Algérie de farouches campagnes d’intox. Tertio, et concernant la question sahraouie, Rabat a refusé de voir en l’Algérie un pays hors du problème et qui ne fait que respecter ses principes qui datent de sa Guerre de libération.
    R. H.
  • Laila Amaidan : tercera en 10.000 metros en el Campeonatos de Europa de Atletismo de Zurich

    La joven saharaui Laila Amaidan resultó tercera en 10.000 metros en el Campeonatos de Europa de Atletismo que el Letzigrund Stadium de Zurich acoge desde este martes día 12, hasta el próximo domingo 17, la cita más importante de la temporada atlética.
    Del 12 al 17 de agosto, 1400 atletas de 50 países participarán en el Europeo de atletismo al aire libre de Zúrich. La selección española, con una selección de 74 atletas, aspira a superar las 4 medallas de Helsinki 12’. El estadio de Letzigrund reunirá estrellas como Farah, Lavillenie, Perkovic, Lemaitre, Bondarenko y Harting. Ruth Beitia, Miguel Ángel López y Eusebio Cáceres, los españoles con más opciones de conseguir medalla.