Mois : août 2014

  • Las causas del bloqueo entre Marruecos y la ONU, según un diario marroquí

    Bloqueo entre Marruecos y la ONU en la cuestión del Sahara? 
    El embajador de Marruecos ante las Naciones Unidas reveló algunos detalles que originaron el estancamiento de las negociaciones sobre la cuestión del Sahara Occidental. Para Omar Hilal, la Secretaría General de las Naciones Unidas asume una responsabilidad en este atolladero. Explicaciones.
    Las relaciones entre Marruecos y las Naciones Unidas todavía salieron de la zona de turbulencia. Las declaraciones del Embajador Omar Hilal a la MAP atestan un contexto de tensión que prevalece desde la famosa conversación telefónica entre el Rey Mohammed VI y Ban Ki-moon, hace cuatro meses.
    El diplomático marroquí acusó abiertamente a ciertas partes que trabajan en las Naciones Unidas de estar detrás de la propagación de rumores que hablan de dimisión de Christopher Ross, Enviado Personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental. « Lamentamos que algunos servicios de la ONU se dejen instrumentalizar a este efecto! « , lamentó. 
    Dos meses en los que Marruecos espera una respuesta por parte de Ross sobre un cuestionario 
    Hilal desmintió que el reino haya prohibido una visita del mediador estadounidense, subrayando que « Marruecos no tiene la costumbre de impedir que los funcionarios de la ONU de venir ». Sin embargo, aclaró que « las visitas no son un fin en sí mismas, sino una oportunidad para hacer avanzar el proceso de negociación, de ahí la importancia de prepararlas minuciosamente ».
    Es exactamente ahí donde se sitúa el desacuerdo entre las autoridades marroquíes y Ross. Y, de hecho, lo hicieron saber a su interlocutor. Hilal reveló que el 18 de junio, una delegación encabezada por Nasser BOURITA, el secretario general del Departamento de Asuntos Exteriores, viajó a Nueva York para reunirse con Christopher Ross para « esclarecer su misión, transparencia en sus encuentros y en la elaboración de los informes, y sobre todo una mayor previsibilidad para el futuro « , dijo el embajador.
    Un cuestionario que traduzca las expectativas del reino fue entregado al mediador estadounidense. « Una respuesta suya nos fue prometida en la semana. La estamos esperando desde hace casi dos meses « , reveló Hilal.
    Rabat no fue consultada en el nombramiento del nuevo jefe de la MINURSO
    El nombramiento del nuevo jefe de la MINURSO, la canadiense Kim Bolduc, es otro punto de discordia entre el reino y ONU. Hilal hizo saber que Marruecos « no fue consultado ni antes, ni durante, ni después, como fue el caso con sus predecesores. »
    Para el diplomático, está claro que « esta actitud del Secretariado viene justo después de los inaceptables derrapes del último informe (sobre el Sahara) del Secretario General de la ONU ». Un documento en el que Ban Ki-moon, de hecho, dijo que el 2015 será un año decisivo para el asunto. En caso de fracaso de su enviado especial en su misión, prometió una revisión de todo el proceso de paz iniciado en 2007. Un ultimátum que Marruecos rechazó formalmente.
  • Les raisons du laisser faire marocain face à la culture de cannabis : AGGRAVATION DU CHÔMAGE ET SOUMISSION AU FMI

    À chaque échéance dans le dossier de décolonisation du Sahara occidental, les dirigeants marocains abreuvent leurs concitoyens de propos anti-algériens. Les échecs économiques, malgré le soutien de la France et de l’Union européenne, sont démontrés par le recours incessant à l’aide du Fonds monétaire international. Attac Maroc, une ONG reconnue, s’élève contre les décisions politiques qui libéralisent encore plus l’économie et appauvrissent la population. De son côté, le Haut Commissariat au Plan marocain (HCP) a révélé, mardi 5 août, une hausse du chômage entre le deuxième trimestre de l’année 2013 et le deuxième trimestre de l’année 2014, particulièrement chez les jeunes
    Par Karim Benabdelkader
    La situation économique et politique au Maroc n’est pas bonne. Les chiffres et les échéances montrent que la fin de l’année risque d’être explosive pour les dirigeants du Royaume Chérifien. 
    Ainsi le HCP estime que le nombre de demandeurs d’emploi au Maroc a atteint 1 114 000, soit une augmentation de 65 000, dont 39 000 vivent en milieu urbain et 26 000 dans les régions rurales. Le taux de chômage est ainsi passé de 8,8 à 9,3 pour cent. Le chômage reste élevé parmi certaines catégories de la population, en particulier chez les diplômés et chez les jeunes âgés entre 15 et 24 ans. Si ce taux de chômage n’est que de 4,1 pour cent chez les non diplômés, il reste encore élevé parmi les diplômés de niveau moyen, à 15,5 pour cent, notamment parmi ceux issus de la formation professionnelle (20,9 pour cent), et chez les diplômés de l’enseignement supérieur (20,3 pour cent), en particulier ceux des universités (22,5 pour cent), ajoute la même source. Chez les jeunes âgés entre 15 et 24 ans vivant en milieu urbain, le taux de chômage est de 35,2 pour cent chez les hommes et de 40 pour cent chez les femmes. Près des deux tiers (63 pour cent) des chômeurs sont sans emploi depuis plus d’un an. Les derniers chiffres publiés par le HCP exigent une action de la part du gouvernement, qui est appelé à accélérer la mise en œuvre de sa nouvelle stratégie en faveur de l’emploi, estiment les experts marocains. 
    Le gouvernement n’a encore rien fait de concret pour promouvoir l’emploi des jeunes, alors que les partis politiques qui forment la coalition gouvernementale, dirigée par le Parti pour la justice et le développement (PJD), s’étaient engagés à limiter l’impact du chômage notamment chez les jeunes, selon le sociologue Mounir Chahid.
    Ces derniers souffrent de plus en plus du chômage, affirme-t-il. Il s’avère nécessaire de penser à renforcer les capacités professionnelles des jeunes, notamment des diplômés des universités, afin qu’ils puissent intégrer le secteur privé, d’autant plus que le gouvernement a limité l’emploi dans la Fonction publique, ajoute-t-il.
    Le politologue Mohamed Bandri souligne que le récent verdict de la cour d’appel qui a rejeté la demande des diplômés chômeurs, est censé mettre fin à la polémique suscitée depuis plusieurs mois par le refus de Benkirane d’appliquer la décision de l’ancien gouvernement d’embaucher quelque quatre mille diplômés sans passer par la voie des concours. Une situation de l’emploi qui ne milite pas en faveur de l’éradication de la culture de cannabis. Ce secteur emploie près de 800 mille marocains et génère des montants non négligeables pour l’économie marocaine.
    De son côté Attac Maroc, estime que les accords de leur pays avec le FMI ne servent pas l’économie marocaine. L’ONG affirme que le renouvellement de la ligne de précaution et de liquidité (LPL) de 5 milliards de dollars au profit du Maroc, pour les 24 mois à venir, à partir d’août 2014, est un mauvais accord. «Le Maroc a dû recourir à cet instrument une première fois en août 2012 pour un montant de 6,2 milliards de dollars. 
    Une ligne de crédit qui n’a pas été utilisée par le gouvernement mais qui a toutefois payé des commissions!», peut-on lire dans le communiqué. «Le renouvellement de cette ligne de crédit est le signe que l’économie marocaine rencontre de grandes difficultés. Le pays est menacé par la récession de l’économie mondiale (chocs externes), spécifiquement des pays de l’UE dont le Maroc est fort dépendant. Cette situation se manifeste par le recul des réserves en devises, le repli des transferts des Marocains résidents à l’étranger, et la stagnation des recettes du tourisme. Les investissements directs étrangers, sont également en baisse et ont enregistré une chute de 38,9% durant le premier semestre 2014 par rapport à la même période de 2013. Et par conséquent, la 
    couverture des exportations par les importations risque de connaître le même sort. Les recettes de l’Etat connaissent également une baisse causée par la politique de libéralisation généralisée (privatisation des entreprises rentables, rapatriement des dividendes des multinationales installées au Maroc, exonérations fiscales au profit des grandes entreprises) et la signature d’une flopée d’accords de libre-échange marquée par le démantèlement du système douanier. Malgré des finances publiques aux rouges, le remboursement de la dette publique n’a pas connu de répit.» «Au service de la dette, s’ajoute la fuite des capitaux et le pillage des deniers publics», ajoute l’ONG en faisant le détail de ce qui ne va pas au Royaume du cannabis.
    Pour avoir accordé cette ligne de crédit, le FMI impose ses conditions pour réduire le triple déficit : celui de la balance des paiements, de la balance commerciale et budgétaire. Pour réduire les deux premiers, le FMI recommande de recourir à de nouveaux emprunts sur le marché international (dette bilatérale, multilatérale ou des LPL). Pour le troisième, le FMI fixe comme objectif pour le Maroc d’atteindre un déficit budgétaire de 3% à l’horizon 2017. Pour y arriver, l’institution conditionne son soutien par une politique d’austérité, couvrant trois axes principaux. 
    Le gouvernement Benkirane va donc geler les salaires dans la Fonction publique et les établissements publics, réduire des postes budgétaires dans le secteur public, des cotisations sociales de l’Etat en «réformant» le système des retraites. Il procédera au démantèlement de la Caisse de compensation pour la remplacer par des aides directes.
     
    Il réduira ou gèlera les budgets des secteurs sociaux (éducation, santé et habitat) aussi bien pour les dépenses de fonctionnement que pour celles d’investissement.
    Pour soutenir la croissance, le FMI recommande à l’Etat de continuer ses «réformes structurelles» au bénéfice du grand capital étranger et local, le tout sous le vocable de «l’amélioration du climat des affaires». 
    Il s’agit de subventionner «la compétitivité» des secteurs d’exportation, faciliter l’accès aux crédits, approfondir la flexibilité des taux de change, des exonérations fiscales, d’ouvrir de zones franches, de mettre des infrastructures à disposition (autoroutes, ports, etc….) et d’ouvrir des secteurs sociaux à l’investissement privé.
    Pour réussir ces «réformes difficiles», le FMI prêche «la bonne gouvernance» et «l’ouverture d’un dialogue social de haute qualité». Afin d’éviter le danger d’explosions sociales (chocs internes), suite à ces mesures, le FMI exige que le gouvernement obtienne le soutien des syndicats, de l’opposition parlementaire, de la «société civile» afin de faire passer ces plans destructeurs.
    L’ONG marocaine estime que «le peuple marocain n’est pas à sa première cure d’austérité, recommandée par le FMI. Les citoyens ont chèrement payé le prix du Programme d’ajustement structurel dès le début des années 80. Le Maroc continue d’être un mauvais élève en matière de développement humain. Le chômage de masse, la pauvreté et la précarité sont le lot de larges pans de la société. Mais nos gouvernants s’acharnent à appliquer ces conditionnalités». Leur «feuille de route» ne fera qu’approfondir la crise sociale actuelle. Le tout avec la bénédiction d’un Parlement sans légitimité populaire. 
    Ces nouvelles «réformes structurelles ont pour objectif de faire supporter aux salariés et aux classes populaires, le coût de l’échec d’un modèle de développement basé sur la dette et une économie extravertie».
    Au regard de ces deux constats fait par des Marocains, une ONG et une institution officielle, il est facile de déduire que les dirigeants de notre voisin de l’Ouest ne sont pas prêts de combattre de manière efficace le trafic transfrontalier qui nourrit une des régions les plus frondeuse du Maroc. 
    K. B. 
    http://www.latribune-dz.com/news/article.php?id_article=7867
  • De la déconfiture en diplomatie au délire en politique : SELON LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR MAROCAIN L’ALGÉRIE EST LA CAUSE DE LA

    Par Nadir Bacha

    Il y a moins de dix jours, le ministre marocain des Affaires étrangères a fait des déclarations dans lesquelles il accuse les responsables diplomatiques algériens de saboter, dans les relations internationales, le droit du régime chérifien à la jouissance des territoires du Sahara occidental, libéré par les Espagnols. Il a dit que la politique extérieure de l’Algérie ne rate pas une occasion pour lever des boucliers de toutes parts afin de freiner le processus international «devant permettre la récupération par le royaume marocain des ses contrées du Sahara», n’ignorant pourtant pas que ce problème relève exclusivement d’une procédure de règlement appartenant à l’organisme suprême des Nations unies, de ses résolutions souveraines et de la bonne volonté de l’administration du Maroc de reconnaître les limites de ses exigences, qui ne doivent pas aller au-delà du droit des Sahraouies et de la Rasd de recouvrer l’ensemble de leurs territoires, occupés par le passé par la puissance coloniale ibérique. 
    Tandis que la position de l’Algérie, sur ce sujet, est claire, au regard des citoyens algériens et des populations du monde entier et de leurs responsables, ainsi que des observateurs, est inchangé depuis le jour de son indépendance, et qui est de reconnaitre le droit des peuples à jouir souverainement et légitimement de leur territoire, et de les aider dans la mesure des possibles licites, dans la forme et dans le fond. Et l’État algérien, au lendemain de la décision des populations sahraouies de prendre en charge le devenir de leur nation, n’a été que dans ces considérations, conformes aux règlement et pratiques agréés par les textes officiels de l’Organisation des Nations unies. 
    Lorsque l’Algérie entreprend des efforts matériels et moraux pour porter aide à toutes les populations sahraouies, bafouées dans leurs droits – jusqu’à bénéficier de la présence dans leur patrie – cela ne regarde que l’avis de toutes les franges de ses citoyens qui n’ont jamais refusé de consentir à la force de la main tendue et au partage, c’est dans les us et coutumes des Algériens, depuis la nuit des temps. 
    Le ministre de l’Intérieur convoque les molosses 
    Mais voilà que ne vient-il pas un autre larron, qui arrive sur la scène de la communication pour aller dans le même sens de la diffamation, du dénigrement et de la surenchère sur le mensonge. Cette fois, il s’agit du ministre de l’Intérieur, le prévôt en chef du Makhzen, flanqué du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, au cours d’une sorte de conférence de presse, dans laquelle il a été mêlé les pitbulls et les rottweilers les plus engagés aux batailles contre l’image de marque algérienne. M. Mohamed Hassad, au nom prédestiné, dans une déclaration du gouvernement, mercredi passé, fait «le point pour répondre aux accusations d’Alger à l’égard du royaume au sujet de la lutte anti-drogue».
    Dans une série de «une-deux» avec son compère de la Communication, M. Mustapha El-Khalfi, le ministre de l’Intérieur ne va pas par trente-six chemins pour cibler le lieu et l’enjeu du terrain d’attaque. Il cite un «responsable algérien» qui déclare l’inquiétude de la montée de la criminalité, notamment dans le volet de la drogue en nommant l’origine du mal, les plantations de cannabis dans le royaume, avec comme conséquences, entre autres, le passage d’immenses quantités de ce produit par les frontières algériennes, et la reprise par la presse des chiffres alarmants pour les dernières années, où pour les six mois écoulés seulement les autorités algériennes ont pu saisir rien moins que plus de 100 tonnes de kif traité. Et le premier galonné de l’exécutif du Makhzen s’offusque que les journalistes algériens expliquent que le kif marocain envahit l’Algérie. Il dit : «L’Algérie est inscrite dans une logique d’accusation systématique à l’égard du royaume du Maroc», incompréhensible selon lui parce que l’Algérie préside la sous-commission chargée de la lutte contre la drogue dans le cadre des grandes actions sur le terrain attribuées aux structures de l’UMA, l’Union du Maghreb arabe. À quel endroit faut-il alors se mettre à saisir, ou plutôt c’est quoi qui est incompréhensible dans cette histoire de la production planétaire du chanvre indien (une autre appellation du cannabis, par rapport à la culture du chanvre ordinaire, plante inoffensive, utile à toutes sortes d’activités humanes saines, dans le cordage, l’industrie textile, l’emballage, la conservation alimentaire, la fabrication de la cellulose, et cetera) ? 
    La communication et la hantise rifaine
    C’est le royaume chérifien qui cultive, traite et organise le management pour le faire sortir de ses frontières et il faut qu’il soit incompréhensible que l’Algérie intercepte une fraction de quantité de ce produit qui viole ses territoires et que ses responsables le disent aux citoyens pour qu’ils sachent où en est la gravité et où se situent les responsabilités. Mais ensuite il ajoute : «Pourquoi l’Algérie, au lieu d’opter pour le dénigrement, n’a 
    pas réuni cette structure pour faire converger les efforts collectifs de la région…Comment deux pays qui ne se parlent pas peuvent mener une lutte commune et efficace contre des réseaux qui s’activent de part et d’autre des frontières… » 
    Les deux pays ne peuvent pas s’entendre ? Certainement lorsque l’un des deux a depuis longtemps compris –et que l’autre refuse d’admettre– que le problème fondamental, voire existentiel, du cannabis, est justement l’endroit et le mise de cette question et qui est la stabilité et la souveraineté du royaume, parce que toute une région de ce pays en est le fin du problème : le Rif, ses millions d’habitants et ses territoires laissés pour compte. On ne refait pas ici l’histoire sociopolitique de cet arrière pays dans le nord du royaume, qui a été relégué au dernier souci de l’existence depuis les légendaires révoltes khatibiennes – la première contre les Espagnoles au début du vingtième siècle conclue par une monumentale victoire sur les contingents ibères, poussant leur général au suicide et la seconde en 1958, réprimée dans le feu et le sang par les soldats de Hassan II, causant la mort de plus de 3 000 rifains. 
    En conséquence de quoi, aux indépendances surtout, il a été décidé que cette région soit noyée dans la culture du kif pour l’abrutir et étouffer ses revendications légitimes. Quand bien même, dans l’exploitation de cette «manne» ce ne sont pas les Rifains qui profitent des dividendes de la commercialisation du produit prohibé, mais des réseaux tournant dans les périmètres administratifs du Makhzen. 
    Ensuite comment l’Algérie, qui a la charge de la sous-commission de la lutte contre la drogue, peut-elle œuvrer dans le rationnel si les chiffres donnés par les autorités marocaines ne sont jamais viables, et que lorsque les spécialistes algériens de la question demandes à aller regarder dans les terrains, les «responsables» de l’autre côté de la frontière remettent des rapports de terrain préétablis, qui ne correspondent jamais à la gravité de la situation réelle ?
    Des chiffres et du délire
    Les responsables marocains disent que leurs services ont éradiqué plus de 65% des surfaces réservées à l’exploitation du cannabis, les faisant passer de 
    134 000 à 47 000 ha, chiffres contredits par les plus grands experts des organisations internationales de la lutte mondiale contre la drogue, dont l’Onudc, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, et dont beaucoup de ses responsables estiment que les étendues incriminées sont dès le départ beaucoup plus importante, de l’ordre du triple, sinon plus, c’es-à-dire de plus de 500 000 ha pour les seules localités de Chefchaouène, Issaguen, Taounete et Ketama, dans le Rif bien entendu. 
    Dans lesquelles les autochtones, les cultivateurs, gagnent, bon an mal an, quelque 200 millions de dollars, tandis que les commanditaires, les 
    intermédiaires et les filières, dans les 15 milliards de dollars. Pour une quantité globale de 40 000 tonnes de cannabis par an. 
    M. Hassad, enfin, conseille aux responsables algériens de méditer sur 
    «la coopération de son gouvernement avec les Espagnols dans la lutte contre ce fléau», qu’il affirme réussie et reconnue comme telle. 
    Seulement les choses sur ce coup-là sont tout autres. 
    Lorsque les gouvernements espagnols et français ont compris que les revendicateurs basques, d’un côté comme de l’autre des Pyrénées, ont fait jonction avec les trafiquants de kif, opérant au Maroc et partant de ce pays vers la France et l’Espagne, Paris et Madrid ont agi en commun pour faire une barrière drastique quasi-infranchissable, avec ou sans le bon vouloir de Rabat. 
    À cette époque de la contestation basque, une quantité infime pénétrait en Algérie, mais vers la fin de ce conflit et la réouverture des frontières algéro-marocaine et le nouveau climat des relations dans le concours de l’UMA, l’Algérie est devenue, désormais, la cible de prédilection des convoyeurs de 
    cannabis. 
    Maintenant quand il ajoute pour clore que l’Algérie est en train de devenir le Croissant d’or africain dans la culture de l’opium, il faut le langage du délire et de la confusion cher aux psychiatres pour tenter d’en dire un mot. 
    N. B.

    http://www.latribune-dz.com/news/article.php?id_article=7861

  • Rabat accuse Alger de faire de la «surenchère stérile» : APRÈS LA PUBLICATION DU BILAN DE LA LUTTE ANTIDROGUE EN ALGÉRIE

    Le traitement par Algérie presse service (APS, agence officielle) du rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc)
    Par Hasna Yacoub 
    Le traitement par Algérie presse service (APS, agence officielle) du rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc), publié mardi dernier dans un dossier englobant le bilan de la lutte antidrogue en Algérie et les déclarations de responsables de la lutte contre ce fléau, a fait réagir de go le gouvernement marocain. Le royaume Chérifien qui n’a pas jugé utile de commenter ce rapport, publié pourtant depuis juin dernier, n’a pas manqué de répliquer au lendemain de la publication d’un dossier traitant de l’inondation de l’Algérie par le cannabis marocain. 
    «Le Maroc a toujours traité la question de la culture du cannabis avec transparence et détermination, loin de toute surenchère stérile», a déclaré le ministre de l’Intérieur marocain, Mohamed Hassad, qui réagissait, selon l’agence Maghreb arabe presse (MAP), «aux déclarations de responsables algériens sur la lutte anti-drogue».
    Le Maroc «a entrepris une démarche volontariste avec l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime pour réduire progressivement la culture et le trafic du cannabis», a encore expliqué le responsable marocain. Le ministre Hassad a assuré que l’effort du gouvernement marocain est porté sur la réduction des superficies de production de cannabis «notre objectif à très court terme est de réduire ces superficies à moins de 30 000 ha cultivés». Mais il a omis de dire que dans son pays, un débat politique sur la légalisation de la culture du cannabis à des fins médicinales est actuellement ouvert.
    Le gouvernement marocain accuse Alger de faire de la «surenchère stérile» parce que ses responsables ont juste rappelé une situation connue par tous et établie dans des rapports internationaux. Quelle surenchère peut-il y avoir dans ce cas à partir du moment que l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) classe le royaume comme le premier producteur mondial de cannabis, devant l’Afghanistan ? Quelle surenchère peut-il y avoir quand ce responsable rappelle (c’est plus un aveu sans contrainte qu’un rappel) qu’au cours des six premiers mois de 2014, «plus de 100 tonnes de résine de cannabis ont été saisies et que 98 réseaux de trafiquants ont été démantelés» ! Aux 100 tonnes de résine de cannabis saisis au Maroc, il faut ajouter les 100 tonnes de cette drogue saisis en Algérie durant la même période. 
    Un simple calcul d’addition renseigne sur le drame vécu quotidiennement par l’Algérie. Car et selon les responsables de la lutte contre la drogue en Algérie, une dizaine de tonnes de cannabis est pratiquement saisie chaque mois en Algérie et les quantités saisies ne représentent que 40% des quantités introduites. Ce qui démontre l’ampleur prise par le trafic de stupéfiants qui vient des frontières ouest. Malgré cette situation catastrophique, c’est Alger qui fait de la «surenchère stérile» ! Loin de ces chiffres alarmants, il faut dire qu’entre Rabat et Alger, il y a un lourd passif. Le «désaccord» entre ces deux pays frontaliers ne date pas d’aujourd’hui et il est loin de se limiter à la question du Sahara occidental même si ce problème constitue la pomme de la discorde. De ce fait, le Royaume Chérifien ne rate pas une occasion pour tirer à boulets rouges contre l’Algérie. Et apparemment même quand l’occasion ne s’offre pas, il en crée une. C’est le cas de le dire aujourd’hui avec la déclaration du ministre de l’Intérieur marocain qui accuse les responsables algériens de faire de la surenchère. Une situation presque anodine et c’est le contraire qui aurait été étonnant. Faut-il rappeler les accusations contre l’Algérie d’avoir soutenu Kadhafi par des mercenaires, évoquées par les rebelles libyens mais concoctés dans les caveaux du Makhzen ? Faut-il rappeler aussi les manœuvres désespérées du Maroc au moment où l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, avait présenté au Conseil de sécurité son compte-rendu sur la question sahraouie. À la même époque, le royaume chérifien avait décidé de rappeler son ambassadeur à Alger. Il ne s’agissait, certes pas, d’une coïncidence, mais bien d’un calcul politicien des Marocains afin de retarder encore les négociations menées par l’ONU qui visaient à trouver une issue au problème sahraoui. Le Maroc avait rappelé pour consultation son ambassadeur à Alger, en raison de récents propos du président Abdelaziz Bouteflika sur le Sahara occidental, qualifiés de «provocateurs» et «foncièrement agressifs» par Rabat. L’agence marocaine (MAP) avait alors décidé d’alimenter la polémique en accusant l’Algérie de chercher à «servir ses desseins hégémoniques dans la région».
    Il s’agissait en réalité, d’un subterfuge pour brouiller les cartes et tenter de faire échouer les négociations menées par l’Envoyé spécial de l’ONU. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra avait, tout de go, réagit en qualifiant d’«irresponsable» et d’«inadmissible» l’attaque médiatique menée par l’agence de presse, appelant les «Frères marocains à la retenue». Pour le ministère des Affaires étrangères «cette décision injustifiée constitue une escalade malencontreuse qui s’appuie sur des motifs fallacieux et attentatoires à la souveraineté de l’Algérie, dont les positions de principe sur les questions régionales et internationales ne sont susceptibles d’aucune remise en cause sous l’effet d’interférences étrangères». Non dupe des intentions marocaines de créer un incident qui détournerait les regards du problème du Sahara occidental au moment même où la question est traitée par l’ONU et le Congrès américain, Alger avait décidé de faire échouer le subterfuge du royaume chérifien en déclarant «maintenir en place l’ensemble de ses missions diplomatiques et consulaires dans le royaume du Maroc». 
    Faut-il rappeler aussi, les attaques qui ont visé l’Algérie dans un discours du roi Mohamed VI ou encore l’attaque du consulat d’Algérie à Casablanca, le 1er novembre dernier. Une attaque qui est «une violation du droit international. Il y a eu un premier forfait avec la violation du consulat, un second avec l’atteinte au drapeau national, aggravé par le fait que cela a été commis un premier novembre», avait déclaré à l’époque M. Lamamra qui avait insisté sur le fait que l’Algérie ne tient pas à répondre aux provocations du royaume chérifien en déclarant «en diplomatie, le silence peut être extrêmement éloquent. Nous ne souhaitons pas faire quotidiennement des commentaires. Il y a cependant faillite morale chez ceux qui transgressent le droit international». Il ne s’agit-là que des dernières attaques menées contre l’Algérie alors que le passif entre les deux pays est lourd. Ahmed Ouyahia, alors qu’il était Premier ministre, avait bien expliqué que les relations algéro-marocaines ne sont guère «conditionnées par le problème du Sahara occidental», mais «la réouverture des frontières terrestres entre les deux pays n’est pas à l’ordre du jour jusqu’à ce qu’un climat de sérénité soit instauré». Et c’est loin d’être le cas, il faut le reconnaître. Rappelons que les frontières algéro-marocaines sont fermées depuis 1994 sur décision des autorités algériennes. Une réponse qu’elles ont voulue brusque et ferme à la campagne lancée à l’époque par les autorités marocaines à l’encontre des Algériens les accusant d’exporter le terrorisme vers leur pays. Mais depuis, les Marocains n’ont cessé de multiplier les appels pour la réouverture de ces frontières après avoir constaté une perte d’un minimum de 2 milliards de gains. Mais le coup est parti et Alger qui a accepté à plusieurs reprises de discuter de la réouverture des frontières, exige le règlement global de tous les dossiers en suspens : contrebande, trafic de drogue et terres spoliées. Car, Alger est loin d’être dupe aujourd’hui et sait que le Maroc ne rate pas une occasion pour l’affaiblir comme il a tenté de le faire en 1994 avec l’attentat de Marrakech ou encore en 1976 avec l’affaire Amgala. 
    Les autorités algériennes se sont habituées à cette attitude de leur voisin. 
    Il leur est difficile aujourd’hui de lui tourner le dos par peur de se voir «poignarder». 
    H. Y.
    http://www.latribune-dz.com/news/article.php?id_article=7862
  • Le trafic à la frontière algéro-marocaine reste de mise: MALGRÉ LA LUTTE DES SERVICES DE SÉCURITÉ ET DES DOUANES

    La contrebande continue à sévir à nos frontières algéro-marocaines
    Par Badiâa Amarni
    La contrebande continue à sévir à nos frontières algéro-marocaines. 
    En plus de la drogue qui inonde le marché national les contrebandiers introduisent différentes autres marchandises et font sortir, entre autres, le gasoil. 
    Les services de sécurité continuent à lutter contre ce phénomène de la contrebande dont les conséquences néfastes sur l’économie nationale ne sont plus à présenter. Souvent ces mêmes services saisissent des quantités importantes de cannabis destinées au trafic avec tous les risques que cela entraîne sur les citoyens, notamment la jeunesse, dont beaucoup succombent et se retrouvent dans le tourbillon de cette «belle alliée» qui les tue à petit feu.
    Pour ne citer que cet exemple de la wilaya de Tlemcen où d’importantes quantités ont été saisies. En effet, depuis le début de l’année en cours la gendarmerie de la région a réussi à saisir une quantité de plus de 333 quintaux de kif traité lors de plusieurs tentatives d’inonder le pays par cette drogue provenant du Maroc. 
    Une information rendue publique par le Commandant du groupement territorial de la gendarmerie de Tlemcen. Durant la même période, 145 affaires liées au trafic de drogue ont été traitées à Tlemcen.
     
    Les gendarmes ont réussi à démanteler 20 réseaux spécialisés dans l’importation du kif traité et sa commercialisation. Toujours selon la gendarmerie, l’activité de certains réseaux dépasse les frontières nationales pour toucher des pays voisins, voire européens. 
    Pour information, ces opérations ont conduit à l’arrestation de 112 individus impliqués dans le trafic du kif marocain. Ils ont été appréhendés après avoir franchi la bande frontalière et/ou au moment où ils transportaient la drogue à l’intérieur du territoire de la wilaya de Tlemcen.
    Le lieutenant-colonel Alleug a souligné que la wilaya de Tlemcen est considérée comme «un axe privilégié» pour les narcotrafiquants, en exploitant la proximité du territoire de cette wilaya avec le Maroc, reconnu comme le plus grand producteur de cannabis à l’échelle mondiale. Ce n’est pas la première fois que d’importantes quantités de drogue sont saisies à nos frontières, sans compter celles qui sont écoulées dans le marché et qui échappent aux services de sécurité qui ne ménagent pourtant aucun effort pour défendre les intérêts de l’Algérie et la protéger des menaces qui pèsent sur sa jeunesse. 
    En plus de ce produit nocif à la santé, le trafic touche aussi au carburant qui sort cette fois-ci d’Algérie à destination du territoire marocain. Pas plus loin qu’avant-hier les informations rendues publique par la Gendarmerie nationale font état de la saisie de quelque 500 000 litres de carburant algérien destinés à l’exportation frauduleuse vers le Maroc. Ce chiffre communiqué concerne la période allant de janvier à juillet 2014 et renseigne sur une augmentation sensible de ce trafic très lucratif puisque les quantités saisies pour la même période de 2013 n’ont pas dépassé les 320 000 litres. 
    La lutte contre ce trafic se poursuit et des mesures sont prises pour contrecarrer les contrebandiers et protéger l’économie nationale.
    Décidément, et malgré la vigilance des services de sécurité, les contrebandiers avides de gain facile continuent à braver tous les obstacles et à continuer leur activité nuisible à l’économie nationale. Il faut dire que le trafic de ce produit au niveau de la frontière marocaine permet aux trafiquants de gagner un peu d’argent puisque le carburant est plus cher au Maroc qu’en Algérie, et le client algérien, notamment à l’Ouest, se trouve pénalisé du fait d’une certaine pression sur ce produit qui est ressentie de temps à autre.
    Bien d’autres articles font objet de contrebande au niveau de cette frontière entre autres produits alimentaires, cheptel et médicaments. La vigilance des services de sécurité et des Douanes doit se poursuivre et pourquoi pas se renforcer. 
    B. A.
    http://www.latribune-dz.com/news/article.php?id_article=7848
  • Campaña contra la AMDH en Marruecos

    Wafaa Charaf
    Wafaa Charaf, jóven militante del Movimiento 20 Febrero y miembro de la Asociación Marroquí de Derechos Humanos, acaba de ser condenada a un año de prisión.
    Su detención entra el marco de la campaña que los gobernantes marroquíes llevan a cabo contra la AMDH porque se atreve a denunciar sus actos malvados contra la población marroquí, la represión, el expolio de las riquezas marroquíes, la pobreza y la miseria que se vive en Marruecos, pero sobre todo porque esta asociación desveló el maquillaje que esconde la verdadera cara del régimen marroquí, el de una cruel y sangrienta dictadura.
    La campaña comenzó hace varias semanas cuando el Majzén de Marruecos empezó acusando esta asociación de trabajar para una agenda exterior llegando incluso a calificar a sus militantes de mercenarios.
    La razón? Gracias al sacrificio y entrega de sus militantes, el mundo sabe que las reformas, la nueva institución y la democracia en Marruecos no son más que una farsa destinada a cubrir los crímenes de una monarquía que existe y sobrevive gracias a su entrega a las potencias occidentales. Una monarquía que echó todo a perder aventurándose en la invasión del Sáhara Occidental justo cuando España se disponía a celebrar el referéndum de autodeterminación exigido por la ONU.
    Hoy en día, el acoso es el pan cotidiano de los militantes de los DDHH en Marruecos. Francia y España se callan en nombre de intereses geopolíticos.
  • Les lâches du Makhzen tremblent

    A Rabat, il semble que les responsables du Makhzen ne savent plus quoi faire face à l’arrivée prochaine de l’Envoyé Personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental, le diplomate américain Christopher Ross.
    Pour la deuxième fois, le Maroc a échoué dans sa tentative de pousser M : Ross à la démission. La campagne médiatique menée contre lui est tombée à l’eau face à la fermeté de l’ONU.
    Ban Ki-moon et son Envoyé Personnel ont décidé de ne pas céder au chantage marocain.
    Le Maroc, acculé par la communauté internationale et sans arguments pour justifier sa négative à l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental, a sorti ses armes les plus létales : l’immigration et la menace terroriste. Depuis quelques jours, les côtes espagnoles ont vu l’arrivée de la plus grande vague d’immigrants subsahariens depuis 2006. De son côté, la clôture de la ville espagnole de Melilla est quotidiennement scénario de plusieurs tentatives de pénétration d’immigrés africains. Et pour conclure, la polica marocaine vient d’annoncer le démantèlement d’une cellule de recrutement de djihadistes pour le Syrie.
    Les marocains sont tellement rêveurs qu’ils sont convaincus que le monde croit encore à leur sornettes.
  • L’Algérie et le SG de l’ONU égratignés : Le Maroc aux abois

    Le gouvernement du Maroc est dans tous ses états. Sa diplomatie est sur le qui-vive. C’est le prochain rapport de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu au Sahara occidental, Christopher Ross, qui pousse les autorités marocaines à multiplier les déclarations médiatiques en vue de faire pression sur ce diplomate américain en espérant ainsi infléchir sa position.
    Ce rapport que doit présenter Christopher Ross au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, dans quelques mois, donne déjà moult soucis au gouvernement du Maroc. Mais à chaque fois les officiels marocains ne manquent pas aussi de décocher des fléchettes à l’Algérie. 
    Le dernier officiel marocain à avoir critiqué l’Algérie est le représentant du Maroc à l’ONU, même s’il a utilisé un ton moins véhément que le le ministre marocain des Affaires étrangères du Royaume et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, qui, lui, fait très peu cas des us et coutumes diplomatiques dès lors qu’il s’agit de l’Algérie. 
    Le représentant du Maroc à l’ONU, Omar Helal, invite donc l’Algérie à faire preuve de « responsabilité et de réalisme » dans le dossier du Sahara occidental. Par «responsabilité et réalisme» ce diplomate marocain veut certainement dire que l’Algérie doit changer de position dans le dossier sahraoui et abandonner ainsi ses positions de principe à propos de l’autodétermination du peuple sahraoui et ce conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu. Car dans le dossier du Sahara occidental, le Maroc a toujours considéré, à tort il va sans dire, que c’est l’Algérie qui fait obstacle aux visées marocaines.
    « L’Algérie utilise tous les moyens financiers et logistiques pour contrecarrer les efforts du Maroc visant à trouver une résolution à la question du Sahara occidental » a déclaré il y a quelques mois le chef de la diplomatie marocaine, Salaheddine Mezouar, poussant l’outrecuidance encore plus loin : il devait ajouter que « notre conflit aujourd’hui n’est pas avec le Polisario, mais avec l’Algérie ». La position constante de l’Algérie dans le conflit opposant le Maroc et le Front Polisario dans l’affaire du Sahara occidental sert d’alibi aux responsables politiques marocains pour dénigrer Alger.
    «La position de l’Algérie vis-à-vis de la question sahraouie est saine et juste, il s’agit d’une position partagée avec d’autres peuples à travers le monde» a tout récemment indiqué le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, lors d’un entretien accordé à une chaîne de télévision nationale ajoutant que «l’Algérie demeurera attachée à sa position, et sa sérénité et sa conscience tranquille la dispenseront de répondre à chaque fois que des dépassements sont constatés». 
    Aux abois sur cette question de décolonisation le Maroc n’hésite pas à épingler Christopher Ross. Le gouvernement marocain a mené une grande campagne contre ce diplomate américain chevronné dans l’espoir qu’il soit remplacé par une autre personnalité moins hostile aux thèses marocaines, selon les officiels marocains.
    En somme, pour le Maroc, le représentant du secrétaire général de l’ONU devrait être favorable à la solution d’autonomie de ce territoire du Sahara occidental comme defendue par le Roi et son gouvernement. Cette manoeuvre marocaine n’a pas réussi puisque Christopher Cross est toujours en poste.
    Le comble c’est que même le secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki- Moon, n’échappe pas lui aussi aux critiques marocaines. En effet, selon Omar Helal pour que les négociations aient une chance d’aboutir « le secrétariat général de l’Onu devrait faire preuve de neutralité ». Décidément le Maroc ne s’embarrasse d’aucune considération et épingle tous ceux qu n’épousent pas ses thèses dans le conflit du Sahara occidental qui l’oppose au Front Polisario.
    Par : KAMAL HAMED
    LE MIDI LIBRE, 16/08/2014
  • L’escalade dangereuse de Rabat

    Les desseins expansionnistes du royaume chérifien ne datent ni d’aujourd’hui, ni depuis «la marche verte», ni ne concerne seulement que le Sahara occidental. 
    Les attaques marocaines contre l’Algérie prennent désormais des proportions telles qu’elles menacent sérieusement les relations, déjà si aléatoires, entre les deux pays. Quasiment, tous les officiels s’y mettent : le Roi, bien sûr, mais aussi tous les responsables gouvernementaux et diplomatiques du royaume. Le ton est agressif, sans la moindre nuance et sciemment provocateur.
    Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Ce n’est certes pas la guerre, mais pas tout à fait la paix, non plus ! Mercredi dernier, deux membres du gouvernement du palais, en l’occurrence les ministres de l’Intérieur et de la Communication, reviennent à la charge. Ce dernier ira même jusqu’à s’en prendre à la presse algérienne qu’il traitera de manière méprisante, insinuant qu’elle n’était qu’un instrument de propagande entre les mains du pouvoir algérien. 
    Pour El Khalfi, «la presse marocaine est indépendante». Entendre, son homologue algérienne ne l’est pas. D’ailleurs, «Le Maroc, quand il veut exprimer une position, il le fait d’une manière claire et directe». En revanche, précisera-t-il, en oubliant tout de même de préciser au passage que la presse algérienne a arraché son indépendance des années avant que le Makhzan ne tolère une petite ouverture sous contrôle : «La campagne médiatique haineuse menée par certains medias algériens et qui prend parfois des aspects nettement hostiles en particulier à propos de l’affaire du Sahara». 
    Lui-même, fait-il autre chose qu’une campagne médiatique, politique et diplomatique à la limite d’une vraie déclaration de guerre, contre l’Algérie ? Aucun discours royal, depuis Hassan II à nos jours, le dernier étant celui de Mohammed VI le 30 juillet dernier, n’a jamais épargné l’Algérie
    «Amir El Mouminine» qui s’exprimait à l’occasion du quinzième anniversaire de son intronisation n’a pas manqué de nous réserver notre «dose» habituelle. Pour lui, c’est l’Algérie qui bloque l’édification de l’union du Maghreb arabe, qui s’entête à maintenir ses frontières fermées au détriment des aspirations des peuples de la région etc. Sauf que, notre prestigieux voisin a oublié de rappeler les circonstances qui avaient poussé l’Algérie à fermer ses frontières, en 1994. L’Algérie qui, à l’époque, faisait face à un terrorisme d’une ampleur inégalée, sera indécemment accusée d’avoir commandité les attentats de Marrakech au moment même où Rabat refusait d’extrader un dangereux émir du GIA, Abdelhak Layada. 
    Hassan II voulait même en faire une carte de chantage pour amener ses voisins de l’Est à abandonner leur position par rapport au peuple sahraoui. Ces mêmes frontières d’où nous proviennent, de nos jours, de gigantesques quantités de drogue. Des quantités tellement gigantesques qu’elles dénotent une réelle volonté de nuisance qui anime leur pays de provenance. 
    Le même «travail» nocif est également accompli par les services marocains du côté de nos frontières sud avec le Mali, où le Makhzen instrumentalise même un groupe terroriste dans l’objectif d’entretenir un foyer de tension pour déstabiliser l’Algérie. Plus que jamais isolé sur la scène internationale au sujet du dossier sahraoui, Rabat, c’est connu, recourt systématiquement à cette diversion depuis 1975.
     
    Les desseins expansionnistes du royaume chérifien ne datent ni d’aujourd’hui, ni depuis «la marche verte», ni ne concerne seulement que le Sahara occidental. 
    Le Maroc, qui ne cesse de revendiquer la réouverture des frontières avec l’Algérie n’a, en réalité, jamais reconnu ces mêmes frontières ! C’est le seul pays, en effet, avec lequel le bornage des frontières n’a jamais été fait avec l’Algérie indépendante…
    K. A.
    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/08/16/print-2-167230.php
  • Carlos Ruiz Miguel en la Cátedra de Estudios sobre el Sahara Occidental, Argentina

    Buenos Aires, 15/08/14 (VSOA).- El pasado miércoles 13 de agosto, miembros de la Cátedra Libre de Estudios sobre el Sahara Occidental (única en el mundo) y del Instituto de Relaciones Internacionales de la Universidad Nacional de La Plata (IRI-UNLP, Argentina), recibieron al destacado jurista español Carlos Ruiz Miguel, catedrático de Derecho Constitucional de la Universidad de Santiago de Compostela, investigador y autor de numerosos libros y artículos referidos a la cuestión saharaui, entre otros temas.
    Del encuentro participaron: el director del Instituto y de la Cátedra, Dr. Norberto Consani; la secretaria de la Cátedra y del Departamento África del Instituto, Lic. Luz Marina Mateo; los docentes de la Cátedra, Mag. Javier Surasky y Mag. Jorge Alejandro Suárez Saponaro y los miembros del Comité de Amistad con el Pueblo Saharaui de la República Argentina, Nora Podestá, Salvador Hassan y Ester Saponaro.
    En la reunión -de la que formó parte Voz del Sahara Occidental en Argentina-, se abordaron distintos temas sobre actualidad jurídica y política internacional en general y sobre el contencioso saharaui en particular. Además, se entregó un diploma a Carlos Ruiz Miguel, en reconocimiento por su aporte a la lucha del pueblo saharaui y por el apoyo a las actividades académicas de la Cátedra, entre las que se destaca el valioso material didáctico cedido desinteresadamente, elaborado por Ruiz Miguel y Moisés Ponce de León, que fue utilizado en 2013 en el Ciclo de Cursos Virtuales “Formadores y Formadoras en la Cuestión del Sahara Occidental”, dictado por la Cátedra de la UNLP y la Universidad de Tifariti (RASD). 
    Asimismo, Ruiz Miguel obsequió un libro de su autoría a la biblioteca del IRI y se le entregó un ejemplar del último número de la Revista Relaciones Internacionales que desde hace 20 años edita el IRI-UNLP; también recibió los saludos del Representante del Frente Polisario y de la RASD en la República Argentina, Salem Bachir, quien no pudo asistir a la reunión. 
    Además, el destacado jurista brindó una entrevista que compartiremos en una próxima entrega.