Mois : août 2014

  • « Le Maroc doit libérer les prisonniers sahraouis »

    Lors de la clôture de la cinquième université d’été des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie (RASD) à Boumerdès, le Premier ministre de la dernière colonie en Afrique, Abdelkader Taleb Omar, a appelé les autorités coloniales à libérer les prisonniers sahraouis.
    « Nous demandons la libération des prisonniers politiques sahraouis qui sont loin de chez eux et continuent de souffrir de la torture et la répression exercée par le régime marocain », a-t-il déclaré lors de son discours lu devant près de 500 participants et de plusieurs personnalités politiques nationales et internationales et des représentants diplomatiques accrédités en Algérie. Selon Taleb Omar, près de 3.000 personnes ont disparues depuis l’invasion marocaine des territoires occupés et près de cinquante autres sont détenues suite à l’intifadha de Gdiem Izik. 
    « Le Maroc tente de cacher sa répression et ses atteintes aux droits de l’Homme par l’interdiction de visites de représentants des institutions internationales et de militants d’ONG défendant les droits de l’Homme », a indiqué le Premier ministre sahraoui avant d’évoquer la découverte de charniers humains dans plusieurs régions. Ces charniers sont, selon lui, « une preuve de la répression du régime marocain ».
    Les intervenants ayant pris part aux travaux de la clôture de cette université d’été, ont tous dénoncé les pratiques de torture et les atteintes aux droits de l’Homme dans les territoires occupés. Pierre Galand, ex-député belge, n’a pas été tendre avec le régime en place en déclarant que « la propagande politicomédiatique du royaume chérifien n’est pas à cacher sa répression contre un peuple qui ne réclame que son droit l’autodétermination.
    Le Maroc tente de donner une fausse image de respect des droits de l’homme de l’émancipation de la femme mais objectivement, il connait actuellement des problèmes internes qui l’ont contraint de s’acharner sur un peuple », a-t-il dit lors de son allocution.
    Galand, qui est aussi le président du Comité européen de défense et de solidarité avec le peule sahraoui (Eucoco), a estimé que le « Maroc fait tout pour empêcher l’établissement d’un mécanisme de protection et de contrôle des droits de l’Homme avant d’épingler la France qui protège son allié marocain pour préserver ses intérêts dans la région.
    Lorsqu’on empêche le déplacement de militants, de personnalités dans les territoires occupés, c’est qu’on cache quelque chose et le Maroc le fait car il veut cacher ses atteintes aux droits de l’Homme et sa répression », a-t-il encore affirmé. Par ailleurs, les intervenants ont indiqué, lors de leurs discours, que le « régime colonial du Maroc, utilise la drogue comme une arme pour déstabiliser la région du Maghreb et entraver toute solution politique à la cause sahraouie et empêche la construction d’un Maghreb uni ».
    Par : TAHAR OUNAS
  • Sahara occidental : Taleb Omar dénonce les exactions marocaines

    La cérémonie de clôture de l’université d’été de la République arabe sahraouie démocratique, qui a pris fin ce jeudi 21 août 2014, a été présidée par le Premier ministre, Abdelkader Taleb-Omar en présence des autorités locales, ainsi que des personnalités internationales qui soutiennent le peuple sahraoui dans sa lutte pour l’ indépendance. Cette université, entamée le 3 août, a abordé des thèmes politiques, économiques et historiques animés par des experts et des universitaires à l’intention des cadres de la jeune République sahraouie.
    Dans son allocution de clôture, le Premier ministre a souligné le soutien indéfectible du peuple algérien au peuple sahraoui dans son combat pour l’indépendance. Cette manifestation annuelle qui est à sa 5e année consécutive à Boumerdès «a permis encore une fois aux participants de s’imprégner des nouvelles connaissances sur des sujets divers et variés en adéquation avec l’actualité afin d’atteindre les objectifs de l’autodétermination du peuple sahraoui, lequel à travers son combat et sa résistance a gagné le soutien et la sympathie de la grande majorité du peuple du monde car notre combat est digne et juste», a indiqué l’orateur. « Nous poursuivrons le combat jusqu’à l’indépendance totale de notre territoire et cela malgré les pratiques de répression, d’exactions que subit notre peuple dans les territoires occupés» lancera-t-il en dénonçant les formes de mensonges et d’attaques sur l’Algérie, pratiquées par le régime marocain pour détourner l’opinion internationale sur la légitimité du combat pacifique du peuple sahraoui. Si la désignation de l’ex-président du Mozambique à la tête de l’Union africaine est un acquis pour le peuple sahraoui, elle a par contre irrité le Makhzen.
    Les tentatives du roi lors de ses sorties dans certains pays africains n’ont pas apporté les alliances espérées pour détourner l’opinion africaine de notre juste combat révélera le Premier ministre. Tout en dénonçant l’oppression exercée sur le peuple sahraoui notamment dans les territoires occupés, ou les soldats du roi bafouent les règles élémentaires des droits de l’Homme, le Premier ministre lance un appel à la communauté internationale pour protéger les Sahraouis de ces violations et exactions pratiquées quotidiennement par le régime marocain pour faire taire la voix du peuple sahraoui qui réclame haut et fort le droit, en dénonçant la responsabilité de l’Espagne dans la situation actuelle, en garde le régime marocain qui persiste dans la répression et l’exploitation illégale des richesses de son sol.
    La Premier ministre a réitéré l’engagement de son peuple quant à la poursuite de la lutte pacifique pour l’autodétermination et a rendu un vibrant hommage aux militants dans les territoires occupés tout en remerciant tous les peuples, les organisations ainsi que les militants des droits de l’Homme qui soutiennent et apportent assistance à notre peuple dans son combat pacifique pour recouvrer la liberté. Tout en dénonçant les agressions répétées d’Israël sur la Bande de Ghaza, l’orateur a exprimé le soutien du peuple sahraoui au peuple palestinien dans sa résistance pour recouvrer tous ses droits reconnus par la communauté internationale» conclura-t-il.
    B. Khider
  • Escalade de la violence de l’Etat marocain contre les organisations et les activistes des droits humains

    Par le Bureau de l’AMDH-Paris/IDF, 21août 2014

    L’AMDH-Paris/IDF exprime son inquiétude face à l’acharnement de l’Etat marocain contre les activistes des droits humains et appelle l’opinion publique nationale et internationale à agir contre cette escalade.
    L’Association Marocaine des Droits Humains-Paris/Ile-de-France exprime son inquiétude face à l’escalade de la violence de l’Etat marocain contre les organisations et les activistes des droits humains. Rappelons quelques faits :
    Le 15 juillet 2014, le ministre de l’intérieur s’est mis à dénigrer le mouvement des droits humains.L’AMDH est en tête des associations visées par le ministre.
    Suite à ces déclarations, une série d’activités programmées par l’AMDH pour les mois de juillet/août, notamment des conférences, des sit-in et des colonies de vacances ont été interdites par les autorités marocaines (voir le précédent communiqué : http://amdhparis.org/wordpress/?p=1458.
    Le 22 juillet, le recours de l’association « Freedom Now » est rejeté par le tribunal administratif de Rabat. L’enregistrement de l’association a été refusé, abusivement, par les autorités. L’association s’est fixé comme objectif la défense de la liberté d’opinion et de presse.
    Le 26 juillet dernier, Oussama Hosni, 22 ans, militant du mouvement du 20 Février et de l’AMDH, a été condamné à 3 ans de prison ferme et à 100 milles Dirhams d’amende de dommages et intérêts à verser à la police marocaine pour « déclarations mensongères. »
    Le 31 juillet, refus des autorités de recevoir le dossier de déclaration de l’Union Marocaine du Travail-Tendance Démocratique.
    Le 4 août, la première séance du procès de Hamid Mehdaoui, fondateur du site d’information Badil.info, est tenue. Il est visé par une plainte de la Direction Générale de la Sûreté Nationale qui réclame sa suspension d’exercer le métier de journaliste pendant 10 ans et une amende de 25 000 Dirhams. Ce qui est reproché à ce journaliste est notamment la couverture de l’affaire de Karim Lachkar, mort sous la torture policière.
    Le 11 août, arrestation arbitraire de Michèle Decaster, activiste des droits humains et secrétaire générale de l’AFASPA, lors d’un rassemblement organisé devant le tribunal de première instance de Tanger alors qu’elle était là comme observatrice internationale du déroulement du jugement de Wafaa Charaf et Boubkar El Khamlichi.
    Le 12 août, Wafaâ Charaf, 26 ans, militante de l’AMDH et du mouvement du 20 Février, a été condamné à un an de prison ferme et 1000 Dirhams d’amende ainsi que 50 milles Dirhams qu’elle devra verser à la police marocaine pour « dénonciation calomnieuse. » (Communiqué d’Amnesty International demandant sa libération : http://www.amnesty.org/fr/for-media/press-releases/morocco-activists-jailed-reporting-torture-must-be-released-immediately-201.)
    Le 13 août, décès de Mustapha Meziani, 31 ans, militant du syndicat étudiant de l’Union Nationale des Etudiants Marocains (UNEM), suite à une grève de la faim qui a duré 72 jours. Malgré les avertissements urgents de l’AMDH et d’autres organisations à la situation de Mustapha Meziani, les autorités n’ont pas voulu réagir.
    Le pouvoir en place se déchaine, dans une politique de représailles contre les militant(e)s du mouvement du 20 février et toutes les forces syndicales, politiques et associatives qui réclament la liberté, l’égalité, la dignité et la justice sociale et dénoncent les violations des droits humains. Il vise à faire taire toutes les voix discordantes. La solution qu’il a trouvée pour faire disparaitre la torture systématique que connait le Maroc, est de museler les victimes de torture et les associations qui les soutiennent. Au lieu de répondre aux dizaines d’accusations de torture, il emprisonne les victimes. Au lieu de juger les tortionnaires, il s’attaque à celles et ceux qui se battent contre la torture.
    A travers ce communiqué, nous :
    Dénonçons l’escalade de la violence des autorités marocaines à l’encontre des activistes des droits humains, des militant(e)s politiques, syndicaux et du mouvement 20 Février.
    Condamnons la nouvelle tactique des autorités marocaines face aux accusations de torture, qui consistent à criminaliser les victimes au lieu de juger les tortionnaires. La déclaration du ministre de la justice Mustapha Ramid, du 11 juin 2014, annonçant des poursuites « en cas de dénonciation d’infractions inexistantes » était annonciatrice des poursuites contre les personnes victimes de torture.
    Exigeons l’arrêt des poursuites judiciaires et des intimidations qui visent les militant(e)s des organisations de droits humains, à leur tête l’AMDH. Ces intimidations s’accompagnent de mensonges véhiculés par une partie de la presse et de hauts responsables politiques.
    Alertons l’opinion publique, nationale et internationale, sur la recrudescence de la répression qui s’abat sur les organisations et les militants des droits humains et des organisations politiques, du mouvement du 20 Février et des syndicalistes.
    Nous appelons les forces vives du pays et les organisations de défense des droits humains en France et ailleurs à agir pour que l’Etat marocain cesse ces violations et intimidations.
    Le Bureau de l’AMDH-Paris/Ile-de-France
    A Paris, le 21 août 2014.
    Contact :
    · Tél : 06 18 66 15 58
    · Facebook: AMDHParis
    · Site web: www.amdhparis.org
    · Twitter : @AMDHParis
    Salutations militantes,
    EL HANKOURI OuadiePour le bureau de l’AMDH-Paris/IDF
  • Activistas maltratados a su vuelta de la universidad de verano de Boumerdés

    La delegación de activistas saharauis de los Territorios Ocupados que ha participado en las jornadas de la Universidad de Verano celebradas en la ciudad argelina de Bumerdas, se encuentra en estos momentos realizando una sentada de protesta, que dura ya más de tres horas, porque a su llegada al aerpuerto de Casablanca les intervinieron sus certificados como participantes en estas jornadas universitarias, además de otros enseres personales y propiedades, como libros.
    Al cabo de una hora y media de protesta pacífica, la policía presentó un destacamento de Intervención Rápida que desplegó alrededor de los manifestantes sentados en el suelo del aeropuerto.
    Les han prohibido hasta cargar sus teléfonos móviles
    No pueden utilizar los enchufes de la terminal
    Nos informan de que otro grupo de intervención policial está siendo desplegado y que en cualquier momento van a intervenir contra ellos
    Informan defensores dd hh tt oo Sahara Occidental.
    https://www.facebook.com/duihi/posts/10203327534043925
  • Sahara Occidental : groupe militants malmené à son retour de Boumerdès

    Le groupe de militants sahraouis qui était en Algérie pour participer à l’université d’été des cadres du Front Polisario et de la RASD dans la ville de Boumerdès a été malmené, à son retour, à l’aéroport de Casablanca, au Maroc, a informé une source d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental.
    Plus de 40 militants sahraouis ont organisé un sit-in à l’aéroport Mohamed V de Casablanca pour protester contre l’accueil qui leur a été réservé : leur bagages fouillés, diplômes passeports et autres documents ont été confisqués en plus de la discrimination et le mauvais traitement dont ils ont été victimes, a ajouté la même source.
    Plus de 100 policiers en tenue civils et en uniforme encerclent le groupe et menacent d’intervenir par la force pour disperser le sit-in.
  • Cristianos en Marruecos viven su fe a escondidas

    En Marruecos existen unos 8.000 cristianos que no pueden practicar su fe en libertad a causa de presiones familiares, sociales y gubernamentales, según elinforme,del Departamento de Estado sobre libertad religiosa en el mundo en 2013, que fue presentado por el secretario de Estado John Kerry, según el sitioYabiladi.
    Los cristianos han aumentado en los últimos años, teniendo en cuenta que en 2009 la diplomacia estadounidense reconocía unos 5.000 en el país.
    La cifra ahora ha subido hasta los 8.000, los cuales no cuentan con libertad para practicar su fe. « Muchos permanecen ocultos por miedo a ser controlados por el gobierno y perseguidos por la sociedad », dice el informe.
    El gobierno dice ser tolerante hacia la práctica del cristianismo y suele conceder « beneficios fiscales, provisión de tierras, subsidios y exenciones aduaneras » para las actividades religiosas. Sin embargo,algunos cristianos marroquíes son « perseguidos » en la sociedad, a veces sin ningún tipo de intervención del gobierno para defenderlos, dice el informe.
    Peor aún, muchos de ellos dicen que reciben llamadas telefónicas o visitas de las autoridades en su casa. El gobierno recopila información sobre los cristianos y sus vínculos para vigilarlos. Otros cristianos conversos marroquíes dicen que son sometidos a « presiones » de las autoridades para renunciar a su fe, lo que incluye amenazas de informar a sus empleadores con el riesgo de quedarse sin trabajo.
    Según el Departamento de Estado, la ley que prohibe la conversión de un musulmán a otra religión, así como la prohibición del proselitismo, lleva a muchos ciudadanos a vivir su fe en secreto. En general, evitan asistir a lugares de culto cristianos reconocidos y se reúnen regularmente en « iglesias en casas », una práctica bastante extendida en el sur del reino.
  • ONU: Navi Pillay dénonce l’incapacité du Conseil à mettre fin aux conflits

    La commissaire de l’ONU démissionnaire chargée des droits de l’homme a dénoncé jeudi l’incapacité du Conseil de sécurité à mettre fin aux conflits, en raison notamment de la prévalence des intérêts nationaux.
    « Les membres (du Conseil) n’ont pas toujours pris des décisions fermes et responsables pour mettre fin aux crises », a estimé devant le Conseil de sécurité Navi Pillay, qui a démissionné de son poste après six ans et doit formellement le quitter dans les prochains jours. « Je pense vraiment qu’une réponse plus forte de ce Conseil pourrait sauver des centaines de vie », a-t-elle ajouté, connue pour sa liberté de ton.
    La Sud-Africaine a aussi estimé que l’utilisation du droit de veto constituait « une tactique de court terme et en définitive contre-productive », et a exhorté les quinze Etats membres « à développer une conception plus large de l’intérêt national ».
    L’usage du droit de veto par les cinq membres permanents du Conseil –Royaume-Uni, France, Russie, Chine, Etats-Unis– révèle de profondes divisions. En mai, la Russie et la Chine ont posé leur veto à un projet de résolution qui aurait permis à la Cour pénale internationale (CPI) d’engager en Syrie des poursuites pour crimes de guerre. Les Etats-Unis, qui posent régulièrement leur veto à des résolutions contre Israël, ont récemment bloqué un texte particulièrement fort sur le conflit à Gaza.
    Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a souligné pour sa part que l’échec du Conseil à surmonter ses divisions et la lenteur de ses réponses pouvaient « se mesurer à l’aune de toutes ces vies perdues » et à la perte de crédibilité de l’ONU. Il a appelé les Etats membres à une « nouvelle ère de collaboration, de coopération et d’action ».
    Les quinze pays membres du Conseil ont ensuite adopté à l’unanimité une résolution sur la prévention des conflits, accordant à Ban davantage d’autorité pour réduire les tensions avant qu’elles n’atteignent un point de non retour. « Le Conseil de sécurité à pour vocation à être un détecteur de fumée, et pas seulement un extincteur à incendie », a relevé après le vote l’ambassadeur du Royaume-Uni Mark Lyall, qui préside actuellement le Conseil.
    Le Conseil de sécurité est actuellement confronté à un nombre important de crises internationales, que ce soit en Irak, en Syrie, à Gaza, au Sud Soudan, en Ukraine ou encore en Centrafrique.(Afp)
  • Huelgas de hambre

    La huelga de hambre, es una lucha no violenta para exigir el cumplimiento de algún derecho o la eliminación de reglas o normas consideradas ilegítimas por el o los huelguistas.
    Por lo tanto, antes de iniciar una huelga de hambre, deben haberse agotado todas las vías u opciones posible para conseguir lo que se reivindica. En el caso de no haber conseguido el objetivo quizás la ultima posibilidad sea iniciar una huelga de hambre.
    Por eso, yo personalmente, entiendo que los responsables son por un lado la(s) persona(s) que realizan la huelga y por otro los que tienen que atender las demandas o responder e intentar razonar si las demandas no pueden ser atendidas.
    Concretamente en las Cárceles de Marruecos resulta difícil conocer el número de huelgas de hambre que se realizan. Principalmente, lo que se intenta entre otras cosas, es evitar la difusión para que no se extienda el hábito entre otros presos y eliminar la posibilidad que desde fuera se exijan los derechos del huelguistas.
    En dichas prisiones hay un protocolo establecido cuando una persona decide iniciar una huelga de hambre, pero igualmente me constan los grandes esfuerzos que por parte de los funcionarios de prisiones se realizan para negar este derecho a un preso. Lamentablemente desde el inicio de la misma hasta que se considera una persona en huelga puede pasar un largo periodo de tiempo.
    Hay un conocido número de personas que han muerto en una huelga de hambre, sin llegar a conocer el total. A pesar de conocer estos datos, se siguen iniciando huelgas de hambre en las prisiones de marruecos con mucha frecuencia.
    Da que pensar, que quizás algunos, afortunadamente pocos, inicien una huelga de hambre aún conscientes del poco éxito que pueden obtener y el grave riesgo que asumen. Quizás sea otro forma de suicidio, la más lento y dolorosa de los que se producen en Marruecos, que son muchos y por ello habría que pedir responsabilidades tanto a los huelguistas como a los responsables, por tantas muertes que se producen.
    Y por último nos cabe la reflexión de si una lucha no violenta no obtiene resultados la siguiente actuación ¿cuál podría ser?.
    Os dejamos algunos enlaces a noticias relacionados con muertes por huelga de hambre en Marruecos. 
    http://carcelesmarruecos.blogspot.com.es/2014/08/huelgas-de-hambre.html
  • Sahara Occidental-Maroc-ONU Le Front Polisario met en garde contre les conséquences d’une éventuelle agression marocaine

    Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, à exprimé sa préoccupation quant à l’état d’alerte dans lequel se trouve l’armée marocaine dans les territoires occupés du Sahara occidental mettant en garde contre les conséquences « dangereuses » d’une agression marocaine, rapporte l’agence de presse sahraouie (SPS). 
    Dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, le président Abdelaziz a fait part au responsable onusien de sa « profonde préoccupation » quant aux développements que connaissent les territoires occupés du Sahara occidental, mettant en garde contre les conséquences de ces développements non seulement pour le peuple sahraoui mais aussi pour les Nations Unies et la communauté internationale ». 
    Le président sahraoui a rappelé que « le Maroc déploie depuis une semaine son armée dans les territoires occupés, appuyée par ses forces terrestres et aériennes qui sont en état d’alerte maximal ». 
    Il a estimé dans ce sens « qu’il s’agit d’une mobilisation sans précédent de l’armée marocaine depuis la signature du cessez-le-feu entre les armées sahraouie et marocaine le 6 septembre 1991 ». 
    Le président sahraoui a par ailleurs souligné que ce déploiement suspect de l’armée « touche le mur de l’occupation avec une concentration dans certains axes comme Guelta Zemour et Ousserd. » Le président Abdelaziz a mis en garde contre « une éventuelle offensive marocaine contre les territoires libérés du Sahara occidental où se concentrent l’armée, l’administration, les civils sahraouis et les centres de l’ONU ». 
    Une telle offensive serait, a-t-il prévenu, « une violation du cessez-le-feu conclu entre les deux parties en conflit, le Front Polisario et le Royaume du Maroc ». Le président sahraoui a enfin sollicité l’ONU pour intervenir « en urgence et à prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher le Maroc de perpétrer un tel acte qui aura des conséquences néfastes sur les efforts des Nations Unies et sur la paix, la sécurité et la stabilité de la région ». 
  • « L’ONU est à la croisée des chemins », affirme Taleb Omar

    Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, avait avisé, dans son rapport présenté en avril dernier, que s’il n’y a aucun progrès avant avril 2015, « le moment sera venu d’inviter les membres du Conseil à examiner complètement le cadre qu’il a fixé en avril 2007 pour le processus de négociations ».
    « A la veille de la présentation du nouveau rapport par le secrétaire général de l’ONU devant le Conseil de sécurité sur les droits de l’Homme au Sahara occidental, en octobre prochain, et quelques mois avant la fin du mandat actuel de la mission chargée d’organiser un référendum fin avril 2015, l’Onu est à la croisée des chemins dans sa supervision des négociations entre les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc », a affirmé, jeudi dernier, à Boumerdès, le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, lors de la conférence de presse qui a suivi la cérémonie de clôture de l’Université d’été des cadres sahraouis dans sa cinquième édition qui s’est déroulée du 3 au 20 août sous le thème « La politique expansionniste marocaine et la commercialisation de la drogue sont un handicap pour le rêve des peuples maghrébins ». 
    « Nous lançons un appel à tous les pays. Il s’agit là d’une dernière chance pour sauver le processus de paix. Nous ne demandons que le respect de la volonté de notre peuple », a clamé ce responsable. Il faut rappeler, dans ce sillage, que le SG de l’Onu, Ban Ki-moon, avait avisé, dans son rapport présenté en avril dernier, que s’il n’y a aucun progrès avant avril 2015, « le moment sera venu d’inviter les membres du Conseil à examiner complètement le cadre qu’il a fixé en avril 2007 pour le processus de négociation ». Mettant l’accent sur les violations des droits de l’Homme dans les territoires occupés et les pillages des ressources naturelles de son peuple, le Premier ministre sahraoui a souligné qu’au niveau du Front Polisario, « nous privilégions toujours la lutte pacifique. Le Maroc doit, lui aussi, privilégier la logique de la sagesse pour ne pas entraîner la région dans de nouveaux troubles », a-t-il ajouté, indiquant que son peuple est uni et prépare ses capacités populaires, militaires et diplomatiques. Taleb Omar a remercié l’Algérie, « autorité et peuple », pour le soutien et la solidarité accordés à cette question, ce qui représente, selon lui, un modèle à suivre. 
    « Les deux parties au conflit sont connues au niveau de l’Assemblée générale des Nations unies. L’Algérie, pays voisin et frère, n’a fait que reconnaître le droit du peuple sahraoui, à l’instar de 83 autres pays qui reconnaissent la République arabe sahraouie démocratique. Ce n’est pas une position isolée au niveau international comme le prétend le régime marocain », a-t-il précisé. 
    Des personnalités algériennes, dont des chefs de parti politique, des députés, des membres du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, ont participé à la cérémonie. Il y avait aussi le coordinateur des comités européens de solidarité avec le peuple sahraoui, Pierre Galant, qui a lancé un message aux jeunes cadres participant à l’université d’été indiquant qu’ils ont la lourde responsabilité de construire l’avenir de leur peuple.
    Samira B.
    http://www.horizons-dz.com/?L-ONU-est-a-la-croisee-des-chemins