Mois : août 2014

  • Libia: Naufraga embarcación con 250 migrantes

    TRÍPOLI, Libia (AP) — Una embarcación que transportaba a más de 250 migrantes naufragó frente a las costas libias cerca de la capital Trípoli, informó un funcionario de la guardia costera el sábado.
    Abdel-Latif Mohammed precisó que 16 personas fueron rescatadas desde que la guardia costera fue alertada sobre el incidente el viernes por la noche. El cadáver de un niño de 18 meses fue extraído del agua mientras se procedía a una operación de rescate frente a las costas de al-Qarbouli, a 50 kilómetros (30 millas) al este de Trípoli.
    La guardia costera no confirmó todavía el número de muertes, pero calculó que la nave transportaba por lo menos 250 personas, agregó.
    Los migrantes, en su mayoría africanos, se dirigían a Europa en un viaje riesgoso como los que suelen dejar veintenas de muertos cada año.
    Libia se ha sumido en la anarquía desde que en 2011 fue derrocado el dictador Moamar Gadafi, y ha pasado a ser una plataforma de emigración para los africanos subsaharianos.
  • F.L.P. palestino reitera su apoyo a la lucha del pueblo saharaui

    Los palestinos no hablan mucho del conflicto del Sáhara Occidental a causa del chantaje al que les somete el rey Mohamed VI como presidente del Comité de Al-Qods (Jerusalén). La posición oficial de Fath, órgano que engloba todos los movimientos palestinos es más bien similar a la del resto de los países árabes. 
    Sin embargo, uno de los responsables del Frente Popular para la Liberación de Palestina (FPLP) ha sido entrevistado por Equipo Media durante la universidad saharaui de verano celebrada en la ciudad argelina de Bumerdás y expresó la ssimpatía y la solidaridad de su movimiento con la lucha de los saharauis.
    Saleh Emhemed, miembro del Comité Central del Frente, expresó la solidaridad palestina afirmando que la lucha del pueblo saharaui merece todo reconocimiento por su valentía y resistencia contra la arrogancia de la ocupación marroquí.
    Señaló que hay una armonía entre los dos pueblos que se enfrentan a los intentos de confiscar la identidad nacional y los derechos legítimos. « pero con nuestra determinación y firmeza lograremos la independencia como dos pueblos », confirmó el dirigente palestino a Equipo Mediatico.
  • L’un après l’autre…

    Par Kamel Moulfi
    Au Maroc, les détenus en grève de la faim meurent l’un après l’autre dans les geôles de Mohammed VI. Les autorités marocaines restent sourdes à leurs revendications et préfèrent les voir mourir qu’avoir à satisfaire leurs revendications qui se résument à un statut leur ouvrant certains droits élémentaires. Hier, vendredi, un détenu est décédé, après une grève de la faim qui a duré plus de 40 jours. 
    Le malheureux prisonnier, malade, s’était abstenu non seulement de s’alimenter, mais aussi de prendre ses médicaments. C’est, en quelques jours, la troisième victime du régime marocain qui a perdu toute sensibilité au point de ne plus entendre les appels de détresse de ses détenus. 
    Pendant ce temps, l’ancien président français Jacques Chirac passe des vacances royales dans ce pays dont les autorités sont dépourvues du moindre humanisme qui permet de sauver les vies, y compris d’adversaires ou même d’ennemis, en détention. 
    En fait, la France accorde une véritable protection au Maroc qui se voit encourager à persister dans la répression de ses opposants, les atteintes aux droits de l’Homme et le traitement inhumain réservé aux prisonniers, notamment quand ils sont sahraouis et militent pour le droit à l’autodétermination de leur peuple et pour l’indépendance du Sahara Occidental. 
    Les responsables français ferment les yeux sur ces pratiques et vont même plus loin en cautionnant l’interdiction de visites de représentants des institutions internationales et de militants d’ONG défendant les droits de l’Homme, contribuant à maintenir une opacité totale sur le sort des personnes arrêtées arbitrairement et maintenues dans des cachots au secret. 
    A la clôture de l’université d’été du Polisario qui s’est tenue à Boumerdès, le Premier ministre sahraoui a alerté l’opinion publique internationale sur la découverte de charniers humains, qui sont une preuve, a-t-il insisté, de la répression du régime marocain. 
    Les intérêts de la France dans la région peuvent-ils justifier une telle attitude de son gouvernement devant le drame des détenus au Maroc ?
    K. M.
    http://algeriepatriotique.com/content/l-un-apres-l-autre
  • Le clown Baba Sayed annonce sa démission en tant que président du Centre d’Etudes Stratégiques

    La presse sahraouie indépendante nous annonce la démission de Baba Sayed du poste de directeur du Centre d’Etudes Stratégiques Saguia El Hamra. 
    En entendant la nouvelle, j’ai rattrapé un fou-rire en me posant la question : Comment peut-il démettre si, en tant que directeur d’un centre stratégique, comme l’a si bien dit Saadbuh Sidina Mohamed Fadel, « il n’a jamais publié depuis son stratégique centre aucune étude pour la stratégique action politique qui, stratégiquement, nous servirait pour avoir une stratégie concrète » (Hahahahahahaha).
    Jamais un écrivain n’a décrit aussi bien que Saadbuh la fantasmagorique mission de cet énergumène dont l’égo, ajoute Saadbuh, l’avance toujours de trois pas. Il est à la fois docteur d’université, persécuté politique, collaborateur et assesseur présidentiel doublé d’un idiot, imbécile et crétin, comme le dit si bien l’expression sahraouie, incapable d’accompagner son ombre tellement il est insociable, désagréable et stupide. 
    L’histoire de la création de ce centre est vraiment triste. Pour en comprendre les raisons, il faut retourner aux errements de Baba au Canada. Pour le remettre sur la voie de la lutte nationale qu’il a quittée pendant des années, le Polisario lui a offert comme cadeau de bienvenue ce centre pour entretenir et occuper un égaré désenchanté et maladroit.
    Celui qui se vante d’être ancien exilé politique, conseiller présidentiel et professeur universitaire a déclaré avoir pris la décision de démettre parce que, selon lui, l’ambassadeur sahraoui à Alger a contacté les centre sd’études algériens pour leur interdire de collaborer ou de travailler avec lui.
    Baba ne doit se plaindre. A-t-il oublié ses méfaits ? En plein apogée de la question du Sahara Occidental sur les podiums internationaux, le frère du fondateur de Polisario a commis un acte impardonnable. Il a demandé l’asile chez le pays où il devait plaider la cause de son peuple, le Canada. Au lieu de cela, il a œuvré à l’empoisonnement de sa propre réputation en lançant des attaques extrêmement agressives contre la direction du Front Polisario. Pire encore, il a tout fait pour que le gouvernement canadien et l’Union Européenne cessent leur aide humanitaire destinée aux réfugiés sahraouis. N’est-ce pas là une aberration impardonnable ? 
    Baba a certainement oublié tout ça comme il a oublié ses articles dans des journaux si hostiles aux sahraouis que Jeune Afrique et Al-Qods Al-arabi. Il a oublié tout le poison qu’il a craché contre ses compagnons de lutte et son peuple. Il s’amusait en jouant le jongleur pour amuser ceux qui lui applaudissait dans l’espoir de voir une lutte fratricide finir en allégeance au Maroc.
    L’homme qui avait juré sur les colonnes de Jeune Afrique ne plus remettre les pieds au Polisario sous la même direction a fini par manger par la main de celui qu’il insultait et injuriait et il s’est montré plus docile qu’un agneau envers la direction qu’il considérait oxydée. Et pour le comble du ridicule, il s’est marié avec une présentatrice de Laaayoune TV, une chaíne installée à El Aaiun pour diffuser les pires calomnies sur le Front Polisario et la lutte du peuple sahraoui.
    S’il avait au moins fait son devoir en tant que directeur d’un centre d’études stratégiques, Il aurait contribué à se racheter et regagner la sympathie du public sahraoui. Dans sa carrière à la tête de cette institution, aucune étude n’a été enregistré sur le CV de ce jongleur de la place publique.
  • Le clown Baba Sayed annonce sa démission en tant que président du Centre d’Etudes Stratégiques

    Mohamed Ayache
    Bir Lehlou (territoires libérés du Sahara Occidental)
    La presse sahraouie indépendante nous annonce la démission de Baba Sayed du poste de directeur du Centre d’Etudes Stratégiques Saguia El Hamra. 
    En entendant la nouvelle, j’ai rattrapé un fou-rire en me posant la question : Comment peut-il démettre si, en tant que directeur d’un centre stratégique, comme l’a si bien dit Saadbuh Sidina Mohamed Fadel, « il n’a jamais publié depuis son stratégique centre aucune étude pour la stratégique action politique qui, stratégiquement, nous servirait pour avoir une stratégie concrète » (Hahahahahahaha).
    Jamais un écrivain n’a décrit aussi bien que Saadbuh la fantasmagorique mission de cet énergumène dont l’égo, ajoute Saadbuh, l’avance toujours de trois pas. Il est à la fois docteur d’université, persécuté politique, collaborateur et assesseur présidentiel doublé d’un idiot, imbécile et crétin, comme le dit si bien l’expression sahraouie, incapable d’accompagner son ombre tellement il est insociable, désagréable et stupide. 
    L’histoire de la création de ce centre est vraiment triste. Pour en comprendre les raisons, il faut retourner aux errements de Baba au Canada. Pour le remettre sur la voie de la lutte nationale qu’il a quittée pendant des années, le Polisario lui a offert comme cadeau de bienvenue ce centre pour entretenir et occuper un égaré désenchanté et maladroit.
    Celui qui se vante d’être ancien exilé politique, conseiller présidentiel et professeur universitaire a déclaré avoir pris la décision de démettre parce que, selon lui, l’ambassadeur sahraoui à Alger a contacté les centre sd’études algériens pour leur interdire de collaborer ou de travailler avec lui.
    Baba ne doit se plaindre. A-t-il oublié ses méfaits ? En plein apogée de la question du Sahara Occidental sur les podiums internationaux, le frère du fondateur de Polisario a commis un acte impardonnable. Il a demandé l’asile chez le pays où il devait plaider la cause de son peuple, le Canada. Au lieu de cela, il a œuvré à l’empoisonnement de sa propre réputation en lançant des attaques extrêmement agressives contre la direction du Front Polisario. Pire encore, il a tout fait pour que le gouvernement canadien et l’Union Européenne cessent leur aide humanitaire destinée aux réfugiés sahraouis. N’est-ce pas là une aberration impardonnable ? 
    Baba a certainement oublié tout ça comme il a oublié ses articles dans des journaux si hostiles aux sahraouis que Jeune Afrique et Al-Qods Al-arabi. Il a oublié tout le poison qu’il a craché contre ses compagnons de lutte et son peuple. Il s’amusait en jouant le jongleur pour amuser ceux qui lui applaudissait dans l’espoir de voir une lutte fratricide finir en allégeance au Maroc.
    L’homme qui avait juré sur les colonnes de Jeune Afrique ne plus remettre les pieds au Polisario sous la même direction a fini par manger par la main de celui qu’il insultait et injuriait et il s’est montré plus docile qu’un agneau envers la direction qu’il considérait oxydée. Et pour le comble du ridicule, il s’est marié avec une présentatrice de Laaayoune TV, une chaíne installée à El Aaiun pour diffuser les pires calomnies sur le Front Polisario et la lutte du peuple sahraoui.
    S’il avait au moins fait son devoir en tant que directeur d’un centre d’études stratégiques, Il aurait contribué à se racheter et regagner la sympathie du public sahraoui. Dans sa carrière à la tête de cette institution, aucune étude n’a été enregistré sur le CV de ce jongleur de la place publique.
  • Marruecos finge estar amenazado por la nebulosa terrorista (analista saharaui)

    Según la prensa marroquí, Marruecos realizó un amplio despliegue de misiles tierra-aire en el norte del país y en ciudades ocupadas del Sáhara Occidental para prevenir ataques similares a los del 11 de septiembre de 2001 en Estados Unidos.
    Según Equipo Media, un analista saharaui que prefiere guardar el anonimato considera que esta operación exagerada tiene como objetivo convencer a las potencias occidentales de que Marruecos está en línea de mira de los grupos terroristas que amenazan la región y así lavar la imagen del país ampliamente deteriorada por algunos informes de los servicios de inteligencia occidentales que acusan abiertamente altos cargos marroquíes de colusión y financiación de grupos terroristas con el fin de abortar la mediación de Argelia en la crisis maliense.
    Por esta razón, Rabat fue excluida de las reuniones regionales sobre la lucha antiterrorista en la zona del Sahel, recuerda el analista, añadiendo que Marruecos tampoco participa en las discusiones de la Unión Africana sobre seguridad, lo que le hace un país aislado regional, continental e internacionalmente.
    Para este analista, esta realidad hace que la coyuntura actual pueda ser un momento determinante para la causa saharaui en el que el gobierno de Mohamed VI ve amenazada su ocupación del Sáhara Occidental. Por ello, lanza amenazas a la ONU y mensajes fogosos.
  • El fantasma del 11-M planea sobre España : nueva amenaza terrorista

    El miércoles pasado el Departamento de Estado americano publicó en su página web un documento en el que alerta sus ciudadanos sobre los riesgos de viajar a Argelia, en la cual subraya “los riesgos terroristas y de secuestro” al igual que la presencia de Al-Qaida y del MUJAO (Movimiento para la Unicidad y la Jihad en Africa del Oeste).
    Marruecos no figura en la lista roja del ministerio americano de asuntos exteriores. Al contrario, este país registra cada vez mayor tasa de turismo gracias a su reputación de país estable. Reputación, de hecho, promovida por las autoridades marroquíes para dopar la economía del país. Esta realidad irrefutable no impidió que Rabat manipule la cuestión terrorista para perturbar la ascensión de Argelia como potencia regional indiscutible y para solicitar apoyo en su intento de afianzar su colonización del Sáhara Occidental calificando al movimiento de liberación nacional saharaui de terrorista.
    La coincidencia de la aparición en Oriente Próximo del Estado Islámico de Irak y Siria con la inminente llegada del Enviado Personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental dió a Marruecos la ocasión de multiplicar las alertas de amenaza terrorista.
    A principios de agosto, El País señaló que los servicios de inteligencia marroquíes han alertado a las autoridades españolas del peligro que supone la vuelta de más de 3.000 yihadistas marroquíes que han estado combatiendo en Siria. Como si Rabat quisiera recordar a Madrid que los trágicos atentados del 11-M fueron cometidos por marroquíes.
    Unos días después, Marruecos anuncia el despliegue de misiles tierra-aire en diferentes puntos del país en previsión de un ataque aéreo procedente de Libia. 
    El martes 19 de agosto, la prensa anuncia que el consulado marroquí en Trípoli fue tiroteado a raíz de una altercación armada entre facciones armadas rivales libias. Sin embargo, según una información publicada por el diario marroquí Le360 y atribuida a una “fuente diplomática”, no hubo víctimas “porque todo el personal del consulado fue reunido y trasladado días antes a un lugar seguro”. Capacidad de previsión marroquí o simple manipulación premeditada?
    Acto seguido, Marruecos anuncia haber aumentado el control de vuelos llegados de Libia y Túnez, según un diario pero ninguna fuente oficial se ha pronunciado para confirmar la noticia o desmentirla.
    Por otro, hace unos días, Ignacio Cembrero, ex corresponsal de El País en Marruecos y gran conocedor del Magreb señaló en un artículo el “nerviosismo de Rabat” por la evolución del dossier del Sáhara Occidental. “Para salir airoso” de los retos creados por el desarrollo de los acontecimientos en este territorio, “Marruecos necesita a España, la antigua potencia colonial”, añadió Cembrero. Pero los dirigentes marroquíes saben que para el gobierno del PP España abandonó el Sáhara indicando claramente que la descolonización se habrá concluido el día que la población saharaui se haya expresado libremente sobre su futuro, tal y como lo indican las diferentes resoluciones de la ONU.
    Por ello, Madrid debe estar alerta frente a esta situación en la que Marruecos, a pesar de ser un país tranquilo, las autoridades marroquíes parecen reunir los ingredientes de un escenario que podría tener consecuencias catastróficas para España. El fantasma del 11-M planea de nuevo.
  • Des Sahraouis de retour de Boumerdès malmenés à Casablanca

    Le groupe de militants sahraouis qui a participé à l’université d’été des cadres du Front Polisario et de la RASD à Boumerdès, a été malmené à son retour à l’aéroport de Casablanca, au Maroc. Plus de 40 militants sahraouis ont organisé un sit-in à l’aéroport Mohamed V de Casablanca pour protester contre la fouille de leurs bagages, la confiscation de leurs diplômes, passeports et autres documents et la «discrimination et le mauvais traitement» dont ils ont été victimes, selon une source sahraouie qui indique que «plus de 100 policiers en tenue civile et en uniforme ont encerclé le groupe de Sahraouis de retour d’Algérie et ont menacé d’intervenir par la force pour disperser le sit-in.» 
    Les dépassements en tout genre et les atteintes aux droits de l’Homme se multiplient au Maroc. Trois détenus en grève de la faim sont morts en moins d’un mois dans les geôles marocaines, tandis que le roi a placé son armée en état d’alerte maximum. Ce qui fait craindre une escalade dans les semaines et les mois à venir dans l’affaire sahraouie. 
    Le président de la RASD n’a, d’ailleurs, pas manqué d’exprimer son inquiétude quant à une éventuelle «invasion des territoires sahraouis libérés» par les forces armées marocaines, sous divers prétextes. La campagne marocaine contre l’Algérie s’est accompagnée, ces derniers jours, de gesticulations militaires à nos frontières. 
    Le Maroc affirmant parer à toute éventualité en raison de la détérioration de la situation sécuritaire dans le Sahel et en Libye, bien que plusieurs sources accusent Rabat d’être derrière des groupes islamistes armés qui activent au Nord-Mali pour «tenter de déstabiliser l’Algérie». 
    Les déboires de la délégation sahraouie de retour d’Algérie sont un nouveau maillon d’une longue chaîne de comportements hostiles du Makhzen à l’égard des ressortissants sahraouis qui vivent sous le joug de l’occupation marocaine et qui souhaitent ardemment que la prochaine tournée du représentant spécial de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, permette de mettre à nu les atteintes aux droits de l’Homme et les différentes embûches dressées par Rabat pour empêcher la tenue de référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui. 
    L’Algérie n’a pas réagi à ce nouvel écart du Maroc vis-à-vis de militants sahraouis qui rentraient d’un séjour à Boumerdès où une convention de jumelage entre cette ville côtière et la wilaya de Boudjdour au Sahara Occidental vient d’être signée.
    Lina S.
    ALGERIEPATRIOTIQUE, 23/08/2014
  • Les services secrets marocains ont joué un rôle dans ce qui se passe au Sahel (Anouar Malek)

    Anouar Malek
    Au début du mois d’août, l’ancien officier de l’ANP et ancien membre de la commission des observateurs dépêchés en Syrie, Anouar Malek, a accordé une interview au quotidien tunisien Al-Sabah, où il a évoqué la situation au Maghreb et dans le monde arabe. 
    Se basant sur « des confessions de hauts gradés des services secrets algériens», Malek a dévoilé les agissements du Maroc dans la région.
    « Un officier supérieur du DRS m’a indiqué que les services secrets marocains ont joué un rôle dans ce qui se passe au Sahel et en Libye et qu’il n’excluait pas qu’ils aient quelque chose à voir avec les événements de Tunisie », a-t-il révélé. 
    Le Makhzen et ses médias aux ordres apprécieront certainement. Surtout au moment où Rabat est acculé par la propagation du trafic de drogue, son refus à résoudre le conflit quadragénaire du Sahara Occidental qui empêche le développement économique de la région, facteur essentiel pour lutter contre le terrorisme et l’instabilité.

    Le MUJAO, une org. créée par le Maroc et financée par le trafic de drogues
  • Eclairage : Tel est pris…

    Par Ammar Zitouni
    Le Maroc plus que jamais embourbé dans les sables du Sahara occidental, inquiet et désorienté par la prochaine tournée du représentant personnel du SG de l’ONU pour la Sahara occidental, Christopher Ross, dégringole et penche aveuglement pour un panachage: coup de gueule contres les Nations-Unies; coup de gueule renouvelé, souvent actualisé contre l’Algérie. Et pour cause, le Makhzen et sa diplomatie ont, au cours de ces dernières semaines, peaufiné leurs faux arguments en vue de dresser de nouveaux obstacles pour troubler l’agenda de Christopher Ross.
    Cette agitation néfaste du Makhzen envers les intentions affichées par les Nations-Unies d’aller jusqu’au bout pour arriver à l’organisation d’un référendum est patente. Preuve à l’appui de cette continuité de fuite en avant, le staff exécutif du SG de l’ONU, Ban Ki moon, – peut-être lui-même – et l’Algérie sont ciblées par la propagande des stratèges du Palais royal. A cet instant précis, la dite propagande répandue à grande échelle ne sert qu’à envenimer les initiatives de paix, de sécurité dans la région ainsi que les négociations entre le Maroc et le Front Polisario.
    En toute logique, cette nouvelle offensive de la diplomatie royale ne manque pas de marquer comment le roi Mohamed VI est hostile à la Communauté internationale et, par conséquent, objectivement favorable à un statu-quo du dossier relatif au Sahara occidental.
    Les thèmes traditionnels de l’intégrité marocaine sont repris avec plus de force avec une formulation de plus en plus arrogante à l’égard du peuple sahraoui. Tout cela est clamé par Rabat, en dépit que le Sahara occidental est inscrit dans l’agenda des Nations-Unies dans les territoires concernés par la décolonisation et le souveraineté. Deux principes qui reviennent de droit et qui devraient trouver un aboutissement mettant fin aux souffrances des Sahraouis. Le Maroc continue à persister dans son entêtement au dépend de la Charte des Nations-Unies, de l’Union africaine et de l’UMA (Deux organisations qu’il boude).
    L’Algérie, cible et sujet favorit du Makhzen et de ses médias, sur laquelle ils « brodent » sans relâche des « ourlets » et de mauvais desseins, polarise sa diplomatie sur les engagements algériens envers la cause sahraoui connus de tout le monde: une seule et unique réponse ferme de l’Algérie: le droit du peuple sahraoui à décider de son destin. Pour l’Etat, pour le peuple algérien, c’est un problème de souveraineté: les sahraouis doivent être maîtres chez-eux, au même titre que le peuple marocain. Qu’ils aient déclenché une lutte pour leur liberté et fait appel à la Communauté internationale les regardent en tant que peuple dominé à la recherche de sa liberté et de son indépendance. Ce vouloir pressant du Front Polisario, représentant unique du peuple sahraoui s’inscrit aussi dans les droits reconnus par la Charte des Nations-Unies à laquelle, l’Algérie souscrit pleinement. Tel n’a jamais été le cas pour le Maroc chez qui toute allusion à la décolonisation, à la négociation avec le Front Polisario a toujours provoqué un vertige, un refus catégorique. Il est clair pour ce colonisateur du XXIè siècle que les conditions restent ce qu’elles étaient dès le début de la marche verte: l’intégration du territoire sahraoui dans la superficie du Maroc et de faire de ce peuple un sujet de Sa Majesté.
    Le Front Polisario qui profitera de la prochaine rencontre avec l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, va lui présenter un excellent dossier, indique-t-on. Et c’est fort de la justesse de leur cause que les dirigeants sahraouis appellent encore avec vigueur l’ONU et son Conseil de sécurité à prendre des mesures radicales pour mettre un terme aux graves menaces qui pèsent sur la société sahraouie, à trouver les solutions nécessaires pour décoloniser ce territoire.
    Or, malgré ce fait tangible, cet appel à la libération du peuple sahraoui, l’ONU, le Conseil de sécurité, jusqu’à preuve du contraire n’ont en aucune manière influencé le Maroc pour qu’il revienne à la raison et mette en application les résolutions onusiennes. Rabat essaye constamment de vider ces résolutions de toute substance en mettant en ligne ses accusations à l’égard d’Alger d’être « partie prenante » dans ce conflit vieux de plus de quarante ans.
    l’Etat algérien tout au long de ces quatre décennies s’est toujours refusé à signer un « chèque en blanc » à ce colonisateur marocain, raison de plus, qu’ il est aux frontières ouest algérienne. Pour Alger, le jour où tout le territoire sahraoui serait libéré, le jour où des garanties fermes auraient été données par l’ONU afin que le peuple sahraoui puisse décider de son avenir, et lorsque son autodétermination sera consacrée, le Grand Maghreb Arabe se sentira complètement rassuré quant à son intégration.
    A. Z.
    http://www.tribunelecteurs.com/fichier/23_8_2014/maroc.html