Mois : août 2014

  • Pour cacher sa collusion avec les mouvements terroristes, le Maroc simule une menace terroriste (analyste sahraouie)

    Selon la presse marocaine, le Maroc a fait un large déploiement de missiles sol-air dans le nord du pays et dans les villes occupées du Sahara occidental pour empêcher des attaques similaires à ceux du 11 Septembre perpétrées en 2001 aux États-Unis.
    Selon Equipe Média, un analyste sahraoui qui a préféré garder l’anonymat estime que cette opération vise à convaincre les puissances occidentales que le Maroc se trouve dans la ligne de mire des groupes terroristes qui menacent la région et ainsi laver l’image du pays largement endommagée par des services de renseignement occidentaux qui ont ouvertement accusé de hauts responsables marocains de collusion et de financement des groupes terroristes dans le but d’avorter les efforts de médiation de l’Algérie dans la crise malienne.
    C’est la raison pour laquelle, Rabat a été exclue des réunions régionales sur la lutte antiterroriste dans le Sahel, rappelle l’analyste, ajoutant que le Maroc ne prend pas part aux discussions de l’Union africaine en matière de sécurité, ce qui en fait un pays isolé sur le plan régional, continental et international.
    Pour cet expert, cette réalité fait que le conjoncture actuelle puisse devenir un moment cruciale pour la cause sahraouie où le gouvernement de Mohamed VI voit menacée son occupation du Sahara Occidental. De ce fait, le Maroc profère des menaces et des messages violents.
  • La délégation des militants sahraouis en provenance d’Alger bloquée à l’aéroport de Casa : Panique à Rabat

    La délégation des militants sahraouis des territoires occupés ayant pris part aux travaux de l’université des cadres du Front Polisario et de la RASD à Boumerdes, a été bloquée par la police marocaine à son arrivée à l’aéroport de Casablanca, a-t-on indiqué de source officielle.
    La délégation dont les membres ont subi des mauvais traitements ont vu leurs papiers et effets personnels confisqués par la police marocaine, qui leur a interdit d’aller aux toilettes et de recharger les batteries de téléphones, selon la même source.
    La police marocaine a procédé à l’appel d’un détachement d’intervention rapide afin d’intimider les membres de la délégation, a-t-on ajouté.
    La délégation sahraouie de militants a pris part aux travaux de l’université des cadres du Front Polisario et de la RASD, qui s’est tenue à Boumerdes du 3 au 23 aout 2014, sous le nom de Gdeim Izik, rappelle-t-on.
    La réaction musclée de Rabat trahit on ne peut mieux sa panique face à une opinion internationale de plus en plus consciente du fait que le peuple sahraoui doit décider souverainement et librement de son destin via une consultation référendaire.
    R. N.
  • Les services secrets marocains de connivence avec le crime organisé

    Les dirigeants du Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) ne manquent jamais une occasion pour tenter d’alerter la communauté internationale sur un grave problème qui risque d’envenimer durablement les relations et le bon voisinage entre les pays du Maghreb.
    Il s’agit bien entendu du trafic de drogue en provenance du pays de Mohamed VI. Une autre fois, le Premier ministre du gouvernement de la RASD, Abdelkader Taleb Amar, venu clôturer l’Université d’été organisée à Boumerdès (45 km à l’est d’Alger) du 3 au 21 août pour la cinquième année consécutive à l’intention des cadres du Polisario et de la RASD, a soulevé ce problème mais en désignant distinctement les principaux accusés, à savoir le régime marocain, son armée et, surtout, ses services secrets qui «utilisent ce trafic pour financer les bandes armées qui activent au nord du Mali». 
    Lors de son intervention devant les cadres de son pays et un grand nombre d’invités, des diplomates notamment, Taleb Amar a fait brièvement allusion à ce problème : «La politique d’expansion suivie par la Maroc est la raison principale qui entrave la construction du Maghreb. A cela s’ajoute la production et l’exportation de la drogue comme politique pour engranger des gains, financer et utiliser les bandes du crime organisé afin d’agresser tous ceux qui s’opposent ou qui résistent à la politique marocaine de destruction dans la région.» 
    A la fin de son allocution, nous avons relancé le Premier ministre sahraoui pour avoir plus de précisions sur ce dossier en lui rappelant que l’accusation est très gravement portée contre les forces armées et les institutions d’un Etat souverain. Il dira que «ceci n’est pas seulement nos déclarations. Les comptes-rendus des Nations unies disent que plus de 60% des saisies au niveau international sont de provenance marocaine. Je le répète, ce ne sont pas nos affirmations. Tout le monde sait qu’au nord du Maroc des milliers d’hectares sont cultivés de hachich. Ceci n’est un secret pour personne. On sait en outre que la drogue est une source de financement des caisses noires du régime marocain et de ses services secrets. Par ailleurs, depuis que l’étau s’est resserré au niveau des frontières européennes contre les trafiquants, ces contrebandiers se sont investis dans les réseaux au sud. Nous avons constaté que dans le mur de défense, des passages sont ouverts jour et nuit aux trafiquants qui travaillent avec des bandes armées au nord du Mali. Ces bandes armées du Mali transfèrent ces énormes quantités de hachich vers d’autres destinations. Nous sommes en outre certains que les revenus provenant du trafic de hachich financent des groupes armés. Personne n’ignore que les Djamaat ettawhir oual djhad n’existent que depuis le kidnapping de trois personnes dans les camps de réfugiés et depuis leur agression contre l’Algérie. Ceci atteste la relation entre les services secrets marocains et les groupes armés. Certains poussent actuellement à la légalisation de la production et la commercialisation de la drogue et son utilisation comme source économique et surtout un moyen de pression politique et outil de relation avec les groupes armés. Ce sont aussi les observateurs neutres et qualifiés qui attestent de cette situation.» 
    En fait, c’est tout de même un Premier ministre d’un gouvernement d’une république reconnue par 84 Etats qui porte publiquement de graves accusations pour crime organisé : dès lors qu’attend Interpol ou tout autre organisme international qualifié pour enquêter sur ce trafic industrialisé ? 
    De son côté, l’Algérie qui subit de plein fouet ce fléau se contente de lancer ses gendarmes et policiers contre les contrebandiers locaux ; n’existe-t-il pas d’autres moyens politiques et juridiques pour mettre la communauté internationale devant ses responsabilités au sujet de ce problème qui risque, à long terme, de détruire la cohésion sociale particulièrement parmi les jeunes ? 
    Abachi L.
  • Les mises en garde du Front Polisario

    Une nouvelle «offensive marocaine» contre les territoires libérés du Sahara occidental aura de «graves conséquences», a averti hier le président de la République sahraouie (Rasd), également secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, dans un courrier adressé au Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon.
    Par Rani Narimane
    «Le Maroc déploie depuis une semaine son armée dans les territoires occupés, appuyé par ses forces terrestres et aériennes qui sont en état d’alerte maximal», a-t-il écrit dans son courrier, dont des extraits ont été repris par l’agence officielle Sahara presse service (SPS). 
    «Il s’agit d’une mobilisation sans précédent de l’armée marocaine depuis la signature du cessez-le-feu entre les armées sahraouie et marocaine le 6 septembre 1991», a-t-il précisé, qualifiant ce mouvement de l’armée marocaine de «suspect». Car il touche, selon le président de la Rasd, «le mur de l’occupation avec une concentration dans certains axes comme Guelta Zemour et Ousserd». 
    Pour lui, «une éventuelle offensive marocaine contre les territoires libérés du Sahara occidental où se concentrent l’armée, l’administration, les civils sahraouis et les centres de l’ONU» aura de graves conséquences sur le terrain. 
    Une telle offensive serait, a-t-il prévenu, «une violation du cessez-le-feu conclu entre les deux parties en conflit, le Front Polisario et le Royaume du Maroc», a rapporté la SPS. Le président sahraoui a longuement fait part de son «inquiétude» auprès du Secrétaire général de l’ONU qu’il a sollicité pour intervenir «en urgence et prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher le Maroc de perpétrer un tel acte qui aura des conséquences néfastes sur les efforts des Nations unies et sur la paix, la sécurité et la stabilité de la région», a ajouté SPS. 
    Cette missive est envoyée dans un contexte marqué par un branle-bas de l’armée marocaine qui affirme mobiliser ses troupes, pour prévenir d’éventuelles attaques contre le Maroc par des terroristes de l’État islamique, actif en Irak, et des autres groupes armés, en utilisant les avions qui auraient été pris des aéroports libyens, ces dernières semaines. Mais le Maroc ne cesse pas de brandir la menace terroriste, à chaque fois qu’il se fait épingler par les organisations internationales sur la question de la colonisation des territoires sahraouis, où il leur refuse l’accès pour s’informer sur la situation des droits de l’Homme sur place. Rabat refuse également l’accès aux journalistes occidentaux qui sont soupçonnés d’avoir des sympathies avec la cause sahraouie. D’ailleurs, le président sahraoui n’a pas manqué de mettre l’accent sur la «campagne d’expulsion arbitraire menée contre des observateurs internationaux dont des militants des droits de l’Homme, des avocats, des parlementaires, des journalistes de nationalités espagnole, norvégienne, portugaise, italienne, française et canadienne, depuis avril dernier, dont la dernière fut la présidente de l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples africains (Afaspa), Michelle Decaster», a repris SPS. Le Front Polisario a, quant à lui, averti la communauté internationale sur les graves dérives de l’occupant marocain qui pourraient, un jour ou l’autre, conduire à la reprise de la guerre, alors que le règlement diplomatique de la question sahraouie piétine toujours au sein de l’Assemblée générale des Nations unies. 
    R. N.
  • Milicia acusa a Egipto y EAU de ataques en Libia

    Dos bombardeos contra posiciones de la milicia islamista en la capital de Libia mataron a 15 combatientes e hirieron a otros 30 el sábado. Un líder de alto rango de la milicia acusó a Egipto y a los Emiratos Árabes Unidos de estar detrás de los ataques.
    Los misteriosos bombardeos del sábado representan el segundo ataque de esta semana contra posiciones de la milicia en la capital. El incidente ha avivado la especulación de que las potencias extranjeras están interviniendo de forma encubierta en la violencia en Libia, ya que la fuerza aérea libia no cuenta con la ordenanza aparentemente usada en los bombardeos y el ejército del país aún no se recupera de semanas de intensos combates conducidos por políticos polarizados.
    La violencia en Libia es alentada por el empoderamiento de las milicias después de que los gobiernos transitorios sucesivos tras el derrocamiento en 2011 del dictador Moamar Gadafi dependieron de ellas para mantener el orden ante la ausencia de una sólida fuerza policial o un ejército unificado.
    También surge como parte de una reacción de facciones islamistas luego de perder poder en el Parlamento después de las elecciones de junio y frente a una campaña de un general renegado del ejército contra las milicias extremistas islámicas en Bengasi, la segunda ciudad más grande de Libia.
    Un líder de la milicia dijo que aviones de guerra centraron sus ataques en el Ministerio del Interior y varias posiciones de la milicia, causando un incendio en un almacén. Agregó que dos hijos del jefe del consejo militar de las milicias de Misrata, Ibrahim Bin Rajab, se hallaban entre los heridos. Habló a condición del anonimato porque no está autorizado para hablar con periodistas.
    Otro integrante de la milicia, el vocero Mohammed al-Gharyani, dijo que más de 30 combatientes resultaron lesionados en los bombardeos pero que la milicia no abandonó sus posiciones, incluyendo el Ministerio del Interior, las sedes del ejército y las sedes de la policía militar.
    Al-Gharyani añadió que los combatientes de milicias de otras áreas y poblados se han sumado a las fuerzas de Misrata y « nuestra respuesta será severa ».
    Ataques similares perpetrados el lunes también fueron dirigidos contra campamentos y zonas ocupadas por milicias islamistas de Misrata y grupos aliados.
    Un alto líder de la milicia, Ahmed Hadiya, acusó a Egipto y a los Emiratos Árabes Unidos de estar implicados en los ataques, pero no dio explicaciones al respecto.
    Hadiya, hablando en nombre del grupo paraguas de las milicias islamistas llamado Amanecer de Libia, dijo que los grupos merecen el derecho de contratacar.
    El portavoz del Ministerio del Exterior de Egipto, Badr Abdel-Attie, desestimó las acusaciones.
    « Nosotros no prestamos atención a tales frases. Nuestra postura es clara —estamos con el pueblo de Libia y no con este bando o el otro », dijo por teléfono. « Nosotros no interferimos en asuntos internos » de vecinos.
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    Los periodistas de The Associated Press Maamoun Youssef y Sarah El Deeb contribuyeron a este despacho desde El Cairo.
  • Cerco del estado marroquí a la población de Imider

    Las autoridades marroquíes impidieron el pasado martes día 19 de agosto que una caravana de ayuda humanitaria, organizada por la asociación amazigh Tamaynut Francia pudiera llegar al Monte Alban de Imider donde desde hace 3 años se mantiene una acampada de protesta de los habitantes de Imider contra la explotación de la mina de plata por la Sociedad Metalúrgica de Imider, perteneciente al Holding Real.
    Cuando la caravana se dirigía desde Tinghir a Imider, sobre las 14h, se encontró con una barrera policial que sin ninguna justificación ni pretexto legal, les impidió el paso. Todos los intentos de la delegación de Tamaynut por encontrar una solución dialogada, la policía tenía órdenes claras y tajantes de impedir el acceso de la caravana al monte Alban.
    Las autoridades marroquíes están haciendo todo lo posible para aislar a los habitantes de Imider del mundo exterior , para reforzar la represión que ya ha producido tres nuevos presos en los últimos meses. En torno al Monte Alban se ha creado un auténtico estado de excepción , y el lugar se ha convertido en un enclave que la policía y el ejército vigilan estrechamente. Esta denegación de acceso es una prueba más de que Imider está sometido a un bloqueo impuesto por el Estado marroquí , cuyo aparato represivo se pone al servicio del Holding real que explota la mina de plata contra una población desarmada , pacifista, que solamente pide que su dignidad y sus derechos sean respetados.
    La delegación de Tamaynut también se ha visto sorprendida por el conocimiento de todos los detalles de la caravana que tenía la policía, hecho que, en Marruecos no sorprende a nadie ya que es lo habitual.
    Ahora más que nunca la población de Imider necesita nuestra solidaridad, especialmente difundiendo su lucha y expresando nuestra solidaridad (amussu.96imider@gmail.com )
    Adjuntamos anexo en árabe y francés
    Equipo de trabajo para el norte de África de la S. de RR. II. de la CGT
  • ´Adiós, cariño´

    Las familias se despiden de los niños de Tinduf con los que han convivido dos meses a través del programa « Vacaciones en Paz », de la Asociación Zamorana con el Sáhara
    CHLOE GUTIÉRREZ Los 40 niños saharauis que han participado en el programa « Vacaciones en Paz » partieron ayer hacia su lugar de origen tras un emotivo acto de despedida en la Plaza Mayor. Han asistido a un último encuentro entre menores y familias de acogida en el salón de plenos del Ayuntamiento, donde los ochos africanos que han pasado su último verano en la ciudad recibieron un homenaje especial por los asistentes. Inés Prieto, presidenta de la Asociación Zamorana con el Sahara, agradeció especialmente el recibimiento por parte de las familias: « Algunos los volveremos a ver pronto aquí estudiando, otros lo harán en Argelia y en los campamentos, pero nunca olvidarán el tiempo pasado aquí ».
    « Hoy es un día alegre, aunque a la vez un poco triste », apuntó la concejala de Igualdad, Charo Rodríguez. Durante el acto destacó la importancia de esta iniciativa, la labor humanitaria y altruista desarrollada por las familias de acogida, al tiempo que recordaba no era una despedida definitiva sino un hasta pronto, ya que muchos de los niños que han acudido este año repetirán en ediciones posteriores.
    Por su parte, la presidenta les deseó un futuro esperanzador y aseguró que llevarán estas vacaciones en el corazón: « Es un día trágico para las familias porque se van de nuevo a su país a ver a sus padres », sin embargo, añadió que « la felicidad que les han proporcionado estos meses en Zamora perdurará en sus recuerdos y retinas ». Quiso agradecer especialmente la cálida hospitalidad de los ciudadanos que han hecho posible la puesta en marcha del proyecto: « Sois el pilar fundamental para que podamos seguir ayudando al pueblo saharaui ». Les animó a seguir colaborando en la edición del próximo año en la que de nuevo los niños de Argelia podrán cambiar los rigores y penurias de los campos de refugiados y las arenas del desierto por una estancia de amor y convivencia con las familias españolas. Los rostros de los niños reflejaban emoción ante la calurosa despedida, aunque sintiéndose reconfortados al saber que pronto volverán para estudiar o para reencontrarse con sus amigos y familiares durante los últimos años.
    Una nueva oportunidad
    Salek Lazar lleva cinco años asistiendo al programa de verano de la Asociación Zamorana con el Sáhara. Junto a su familia de acogida, espera la llegada del autobús que le reunirá con sus padres biológicos. « Me lo he pasado muy bien, fuimos a Alicante », cuenta. La madre de acogida del niño explica: « Hemos ido con mi hijo unos días para que disfrutara de la playa ». Los infantes de 10 y 11 años han entablado una gran amistad « y se pelean como hermanos », asegura. Sin embargo esta despedida no es amarga, pues se han inscrito en otro proyecto de Madrasa que tendrá lugar dentro de dos meses: « Teníamos que esperar a que le arreglasen los papeles y nos han avisado de que ya está todo en regla, así que, si es posible, en un mes vuelve ». Tendrá la posibilidad de quedarse a estudiar en la ciudad e invertir el periodo de las vacaciones, pasando nueve meses de invierno con la familia zamorana y el verano con sus padres. « Merece la pena y espero que muchas personas se animen a ello », afirma la mujer, y añade: « El gasto de recibirlos es mínimo y la satisfacción que prodiga hacerlo no tiene precio, él me ayuda a ser mejor persona ». La asociación financia los billetes de avión, y lo único que deben hacer las familias es atender a los niños « como a su propio hijo ». Un plato más de comida, otro chandal y un par de zapatos son suficientes para afrontarlo, y los beneficios superan con creces los inconvenientes. « Me gustaría que pudiese quedarse más tiempo, pero ellos tienen allí a sus parientes ». Son niños muy queridos por sus padres, aunque viven en el medio de la nada sin medios ni recursos.
    En cuanto a Tisle Ahmed, ella está muy feliz de volver a su tierra natal: « He ido a la piscina, he disfrutado mucho y le tengo cariño a mi familia de acogida, pero he echado muchísimo de menos a mis padres ». Los padres zamoranos pretenden repetir la experiencia: « Tiene ya un pasaporte para venir dentro de un mes a estudiar aquí, todo depende de ella ». A pesar de la buena recepción, la niña siente mucho apego hacia sus orígenes saharauis y tendrá que tomar una decisión fundamental para su futuro.
    Otra familia zamorana acogió a un niño que ya conocían, y la convivencia « es muy buena, es una familia conocida desde hace 13 años porque acogí años atrás a su tío y ya es uno más », cuenta la abuela. Este niño forma parte prácticamente de la familia zamorana, siendo su tercer verano en la ciudad, y volverá el que viene.
    Una labor humanitaria
    Miles de saharauis tuvieron que huir de sus hogares para refugiarse en Argelia tras las invasiones de los ejércitos marroquí y mauritano. Los refugiados saharauis son auxiliados desde entonces por programas como el de acogida temporal de menores saharauis que permite a niños y niñas de 8 a 12 años que salgan de los Campamentos de Refugiados para venir a España, y sean acogidos por familias que les tratan como a cualquier otro hijo
    http://www.laopiniondezamora.es/zamora/2014/08/23/adios-carino/783870.html
  • “Las minas causan estragos impresionantes a los civiles saharauis” (Joaquín Tornero a Radio Chiclana)

    Quizá vosotros que leéis esto no lo sepáis, pero realmente es muy difícil y toda una responsabilidad hacer lo que ha hecho esta mañana mi compañero y amigo Joaquín Tornero, como co-promotor de Dales Voz a Las Víctimas. Un directo de radio de más de 15 minutos hablando sobre las víctimas saharauis de minas terrestres y otros restos explosivos de guerra, con motivo de su exposición “Escucha el silencio”, que la Asociación del Ayuda al Pueblo Saharaui de Chiclana de la Frontera – SADICUM presenta estos días en elCentro de Iniciativas Juveniles La Box. Os lo voy a contar ahora con detalle, pero mantened siempre en la mente el esfuerzo que ha supuesto para él y que lo ha hecho por y para las víctimas, por y para apoyar una causa en la que la plataforma Dales Voz a Las Víctimas cree profundamente y, sobre todo, para romper silencios y bloqueos que impiden que esta realidad oculta se conozca, se dimensione la problemática y se genere, de verdad, un caudal de esfuerzos unidos en favor de las víctimas de esta lacra que no termina.
    Diego Suárez, el locutor de Radio Chiclana, iniciaba el espacio diciendo hoy nos vamos a implicar, como decía Pablo Neruda en un poema, “hay que tomar partido hasta mancharse”. Y esto es lo que hace Dales Voz a Las Víctimas, trabajar para dar a conocer una problemática que genera algo que yo nunca he entendido y que denominan “daños colaterales”. Rompía ya de partida una lanza por Joaquín, asegurando que no quería ser el protagonista, porque los protagonistas son siempre las víctimas y nosotros sólo hablamos de su realidad, siendo en cierta medida portavoces de su sufrimiento.
    Joaquín, yo no sé nada de esto, pero dime… ¿Cómo es que las minas siguen ahí, no se quitan después de una guerra? ¿No están prohibidas?
    Las minas permanecen mucho tiempo después de una guerra y causan unos estragos impresionantes sobre la población civil saharaui. Marruecos no ha firmado los tratados internacionales, ni el de Prohibición de Minas Terrestres ni el de Municiones en Racimo, por eso no se puede actuar en programas de desminado ni en otras cuestiones relacionadas con las víctimas.
    Una entrevista convertida en conversación en la que salen a relucir los datos fundamentales de la problemática, unos facilitados por el propio locutor tras leer la página de Dales Voz a Las Víctimas y otros, en palabras de Joaquín Tornero, que ponía los puntos sobre las íes en lo fundamental. Un Muro Marroquí en el Sahara Occidental de 2.720 km, el segundo más grande del mundo tras la Muralla China, que divide el territorio y al pueblo saharaui, que cuenta con miles de soldados fuertemente armados apostados en toda su extensión y que está rodeado por 10 millones de minas y otros restos explosivos de guerra abandonados y activos, que son las armas más cobardes que existen, porque no distinguen entre militares o civiles, ni entre hombres, mujeres o niños. 
    ¿Qué es eso de que tenéis una promesa y un compromiso con las víctimas?
    Supongo que te refieres a que en una de las entrevistas que hicimos Elisa y yo para empezar este proyecto de Dales Voz a Las Víctimas, varias de ellas nos dijeron “Y después de estas fotos y de tanto hablar ¿qué?”… aquello nos dejó acojonados, porque decían que quienes anteriormente les han hecho fotos o les han preguntado, se han esfumado después. Prometimos Darles Voz. 
    Se les discrimina, vamos a ser sinceros… Un pueblo sin país y sin gobierno, que el mundo desconoce. ¿Cómo es que no se sabe nada? ¿Cómo es que esta tragedia no sale en televisión y que no tenemos una imagen de saharauis amputados como las que estamos viendo en la exposición “Escucha el silencio”?
    Es una tragedia más en una causa incomprensible. El pueblo saharaui sí tiene patria, aunque ocupada por Marruecos en su mayor parte, y por supuesto que tiene gobierno. El Sahara Occidental fue colonia española, la provincia 53, y no se sabe nada porque hay bloqueo informativo. La división territorial y física del pueblo saharaui es real por ese muro marroquí, separando al pueblo entre la población refugiada en los campamentos, los que permanecen en los territorios ocupados por Marruecos desde 1975 y los nómadas que viven en los territorios liberados. Hay víctimas de los campamentos, de la zona liberada y, por supuesto, en los territorios ocupados, aunque éstas sean las más difíciles de atender y de conocer. 
    Compartiendo la mañana en el estudio de Radio Chiclana estaba también laDelegada de Cooperación Internacional del Ayuntamiento chiclanero,María Eugenia Fernández, quien intervenía asegurando que una exposición como ésta es fundamental, es un tema absolutamente desconocido para el pueblo de Chiclana, es novedoso y necesario que se conozca, porque si no lo sabes, no puedes empatizar con las víctimas. Se conoce mucho a la Asociación de Ayuda al Pueblo Saharaui de Chiclana, SADICUM, por los niños saharauis que traen a pasar el verano en el marco del programa Vacaciones en Paz, pero este tipo de acciones son muy importantes para que se conozcan otras realidades del pueblo saharaui.
    Joaquín, ¿qué hay detrás de cada una de las fotografías de la exposición “Escucha el silencio”?
    Hay personas de carne y hueso, historias humanas que cuentan cómo el muro marroquí en el Sáhara Occidental destroza muchas vidas. Cada uno es un mundo y tiene sus anécdotas. Recuerdo ahora la de una víctima (Cheyaj Selma), que tiene amputadas ambas piernas por una mina, que contaba que cuando sale sin sus prótesis su hijo pequeño se queda tranquilo y no llora porque siente que su padre le sigue acompañando. Si se las pone, llora. 
    ¿Dónde la habéis expuesto y cómo se accede a esta exposición?
    La verdad es que no podemos quejarnos, porque desde que empezamos con Dales Voz a Las Víctimas hace un año, esta y otra exposición se van moviendo conforme hay asociaciones que nos la solicitan. Nosotros no tenemos respaldo institucional de ningún tipo, sólo apoyo de personas que creen tanto como nosotros en que las víctimas merecen este esfuerzo de sensibilización para darles visibilidad. La hemos presentado en La Rioja, Huelva, Gavá (Barcelona), Madrid, Campo (Huesca) y ahora en Cádiz. La otra anda por México. Cualquier asociación que esté interesada en exponerla, no tiene más que comunicarse con nosotros y estamos siempre dispuestos y encantados, además.
    María Eugenia Fernández, para concluir, instó a la juventud chiclanera a participar en acciones de voluntariado siguiendo el ejemplo de los promotores de Dales Voz a Las Víctimas, porque cada uno individualmente tiene también mucho que aportar en las causas solidarias. 
    © Elisa Pavón
    Fotografías © Joaquín Tornero y © SADICUM

    http://dalesvozalasvictimas.wordpress.com/2014/08/21/joaquin-tornero-en-radio-chiclana-las-minas-causan-estragos-impresionantes-a-los-civiles-saharauis/

  • Yihadistas toman el aeropuerto de Trípoli

    Los combatientes del grupo islamista Fajr Libia (Amanecer de Libia) han tomado el control del aeropuerto internacional de Trípoli tras 10 días de enfrentamientos con milicias nacionalistas, informó la agencia AFP.
    Medios locales cercanos a Fajr Libia anunciaron que el movimiento islamista “controla totalmente el aeropuerto” de la capital libia.
    El aeropuerto se considera un punto estratégico y está situado a 30 km al sur de la capital y se encuentra cerrado desde el pasado 13 de julio. Desde la caída del régimen de Muamar Gadafi, en 2011, permanecía bajo control de la milicia de Zintan. 
    La capital libia ha sido escenario de enfrentamientos entre las dos milicias rivales que se enfrentan para lograr el control del aeródromo.
  • Escalofriante video de la ejecución pública de un ladrón en Libia

    Libia cae en la anarquía. Así lo demuestra la escalofriante ejecución pública de un ladrón en un estadio de fútbol por parte de un grupo armado.
    El asesinato del delincuente, un ciudadano egipcio, fue tomada en video y luego subida a las redes sociales, en imágenes aterradoras que demuestran el fracaso de las autoridades del país de imponer el estado de derecho, denunció hoy Amnistía Internacional.
    Seguidores del grupo denominado « Consejo de la Shura de la Juventud Islámica » ejecutaron públicamente al egipcio acusado de asesinato y robo, en un supuesto acto de « autojusticia ».
    Según AI, testigos informaron que el hombre, un egipcio, fue ejecutado el martes acusado de robar asesinar a un libio. Tras el crimen, el supuesto autor fue detenido por los radicales, que lo llevaron al estadio de fútbol y allí se dio permiso a un familiar de la víctima libia para que vengara el asesinato.
    Este familiar, supuestamente un hermano de la víctima del robo, identificada como Khalid al-Dirsi, recibe un arma con la que ejecuta al ladrón, el egipcio Mohamed Ahmed Mohamed, desde atrás, posiblemente de un tiro en la nunca o en la cabeza, informó Amnesty en un comunicado.
    En el video se ve cómo unos 40 islamistas, uno de ellos con una bandera del Estado Islámico (Isis, según sus siglas en inglés) -el mismo grupo que se adjució la muerte del periodista norteamericano, James Foley, decapitado en Siria-, rodean al hombre arrodillado.
    El Consejo de la Shura, fundado en marzo de este año en la ciudad de Derna, simpatiza con Al Qaeda, según expertos en extremismo. El grupo ejecutó ya en el pasado julio públicamente a dos hombres en el mismo estadio.
    El director de Amnistía Internacional para Oriente Medio, Hassiba Hady Shraui, dijo que las ejecuciones muestran el aumento de la violencia y la anarquía en Libia y cómo los civiles se ven atrapados por las « viles milicias y por un Estado fallido ».