Mois : août 2014

  • « Les manœuvres marocaines vouées à l’échec » (président sahraoui)

    A quelques semaines de la visite de l’envoyé spécial des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, dans la région, coïncidant avec la présentation de son rapport devant le Conseil de sécurité de l’ONU, les Sahraouis paraissent plus que jamais décidés à saisir cette occasion pour mobiliser les citoyens dans les territoires occupés, dans les camps de réfugiés à Tindouf et sur la scène internationale pour concrétiser le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    présidant l’ouverture, samedi soir, dans le camp de réfugiés d’Aouserd à Tindouf, du deuxième congrès de l’Union des étudiants du Polisario, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a fait savoir que toutes les politiques et autres manœuvres visant le déni du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ont été « vouées à l’échec » et, contrairement à leurs sombres desseins, « elles ont renforcé notre union et détermination à aller jusqu’au bout de notre combat ». 
    Pour conforter sa position, Abdelaziz, qui est également le secrétaire général du Front du Polisario, cite les soutiens incalculables à la cause sahraouie dans le monde (l’Union africaine et l’Onu à travers plusieurs de ses institutions…). « Nous vivons, aujourd’hui, une période cruciale dans le long parcours de notre lutte contre l’occupant marocain qui fait face à une opposition effective de la part de la communauté internationale, unanime à reconnaître et soutenir notre droit à l’autodétermination, unanime également sur la question du respect des droits de l’Homme », a expliqué le président sahraoui en soulignant l’impatience de la communauté internationale par rapport au règlement définitif de cette colonisation. 
    Le président Abdelaziz a fait le déplacement jusqu’au camp d’Aouserd, où se tient le congrès estudiantin, pour mettre à nu la position actuelle des autorités marocaines qui sont en train de manœuvrer dans l’espoir de contourner la vraie solution à la crise. Le leader sahraoui a dénoncé, sur un ton virulent, l’exportation, à grande échelle, du cannabis et dans les territoires occupés et dans les pays voisins, ainsi que la collaboration du Maroc avec des organisations terroristes dans l’espoir de déstabiliser la région et noyer la question sahraouie. 
    Pour y faire face, il a appelé à la mobilisation de la communauté estudiantine en vue de constituer une élite solide qui aura à assumer les lourdes tâches du combat libérateur. Plusieurs centaines d’étudiants sahraouisn venus des territoires occupés, de l’Algérie, du Brésil, du Qatar et de pays européens, dont la Suède, la Norvège, l’Espagne et la France, sont, depuis samedi dernier, à pied d’œuvre avec pour objectif politique de mobiliser les troupes à la veille de la visite du responsable onusien.
  • Un helicóptero destruido y dos dañados en Libia por ataque de milicias

    A-109E Power de la Guardia de Frontera libia
    El ataque de milicias libias con cohetes contra el aeropuerto internacional de Trípoli del pasado 14 de julio se saldó con un helicóptero Agusta A109E Power de la Guardia de Fronteras destruido. 
    Se trata del ejemplar matriculado 5A-DTI. Otro ejemplar de A109E Power de la Guardia de Fronteras, el 5A-DTC, resultó dañado al igual que el AgustaWestland AW139 de la policía libia con matrícula 5A-DTP. 
    En el mismo ataque resultaron dañados otras aeronaves de diferentes líneas areas libias.
  • Isla de Perejil bis

    España, al abandonar el territorio saharaui en 1976 dejó claro que, a través del Acuerdo Tripartito de Madrid del 14 de noviembre de 1975, cedía la administración del territorio a Marruecos y Mauritania, sin ceder la soberanía al igual que dejaba claro que la descolonización del Sáhara Occidental se culminará cuando la población autóctona se haya pronunciado sobre su avenir en un referéndum auspiciado por Naciones Unidas.

    El gobierno de José María defendió esta posición en un momento crucial para la solución del conflicto : James Baker había sido designado como representante de la ONU para el Sáhara Occidental. Cuando el Polisario rechazó el plan Baker I, Marruecos preparó el escenario de la Isla de Perejil para obligar Madrid a apoyar una solución bajo la soberanía de Marruecos. En 2004, un par de meses antes de que Baker presentara su dimisión, un grupo de marroquíes hizo volar los trenes de Atocha por los aires tres días antes de las elecciones generales que mandarían el PP a la oposición a pesar de que los sondeos le pronosticaban la victoria.
    El PSOE cogió el timón de España y se proclamó primer defensor de los intereses de Marruecos.
    Hoy en día, el Secretario General de la ONU declaró que de nada sirve seguir buscando una solución bajo el paraguas del Capítulo VI y propone pasar al Capítulo VII en abril 2015 si su Enviado Personal para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, no consigue hacer avanzar la negociaciones en octubre.
    De repente, el diario El Mundo nos informa que el Rey de Marruecos, Mohamed VI, estaba practicando el esquí acuático en la costa de Ceuta cuando fue interceptado por la Guardia Civil española. 
    Parece ser que el soberano marroquí quiso provocar a las autoridades españolas en busca de un motivo para lanzar a su ejército de subsaharianos que está en territorio marroquí en espera de una orden de ataque. Y la recibió el día 12 de agosto. Más de 1000 africanos pudieron acceder a las costas de España y de Melilla. Así, Rabat recordó a España que Marruecos detiene las llaves de la emigración clandestina que amenaza España y Europa.
  • La colección de difamadores se enriquece con « Mensajeros de Paz »

    Éramos muchos y parió la abuela. Primero tuvimos derecho a un blog con la IP localizada en Rabat de un grupo de agentes de los servicios marroquíes que se dicen “saharauis indignados”. Su única arma: la difamación, el insulto, la injuria y demás cualidades de los siervos del gobierno de Marruecos que no sabe qué hacer para impedir que los españoles apoyen al pueblo saharaui ni sabe cómo hacer para apropiarse definitivamente de los deliciosos recursos naturales del Sáhara Occidental, ese territorio aún considerado por la comunidad internacional como no autónomo y cuyo estatus debe remediarse con un referéndum de autodeterminación. Su único objetivo : los españoles que se activan por la causa saharaui.
    Luego vino un grupo que se hace llamar Mensajeros de Paz, que ahora sin ninguna vergüenza, recogen y difunden las publicaciones de “saharauis indignados” y son incapaces de dar la cara, creyendo poder engañar a la gente con el anonimato. Más todavía, parece que les dió un ataque de úlcera al enterarse de que el Papa tiene la intención de recibir a un grupo de niños saharauis.
    Y ahora, nos viene otro que dice ser un colectivo solidario español bajo el nombre de García Corera y que el contador de visitas delató como utilizador de un sistema operativo en francés y cuyo primer artículo fue consagrado a un ataque contra el blog Diáspora Saharaui.
  • Que s’est-il passé quand la Guardia Civil espagnole a intercepté le bateau du roi Mohamed VI?

    C’est un article tout en détail que nous livre cette semaine le journaliste espagnolIgnacio Cembrero dans El Mundo sur une affaire qui a opposé le roi du Maroc Mohamed VI à une patrouille de la Guardia Civil, la gendarmerie espagnole, dans les eaux de Sebta.
    Selon l’ex-correspondant d’El Pais au Maroc, qui est passé à El Mundo après que des pressions conjointes marocaines et espagnoles aient eu raison de l’indépendance de la direction de ce quotidien espagnol, dans l’après-midi du 7 août dernier une embarcation de la Guardia Civil a intercepté deux bateaux de plaisance marocains et trois jets skis qui se trouvaient à « deux milles de Punta Almina, dans les eaux de Sebta ».
    Croyant avoir affaire à des trafiquants de drogue ou d’immigrés, le canot de la Guardia Civil se lança à l’abordage des bateaux marocains. Avec leurs manières autoritaires habituelles quand il s’agit de marocains, les membres de la Guardia Civil exigèrent des occupants des deux embarcations qu’ils s’identifient, qu’ils remettent leur documentation et indiquent leur destination. Vamos !(Traduction non officielle : Yallah!)
    C’est à ce moment, raconte Cembrero, qu’apparut sur le pont un « homme corpulent » portant bonnet et lunettes de soleil.
    « Savez-vous qui je suis ? », lança-t-il en espagnol aux agents de la Guardia Civil.
    « Non », répondirent ces derniers.
    L’affaire allait se corser, car souvent les membres des forces de l’ordre espagnoles qui traitent les Marocains comme de la m.., répondent violemment aux protestations des citoyens marocains, quand l’un des guardias civilsreconnut l’« homme corpulent » au bonnet et aux lunettes de soleil. C’était le roi du Maroc Mohamed VI. 
    La Guardia Civil renonça alors à l’inspection et se retira.
    Mais l’affaire n’en resta pas là. Se sentant humilié par cette intrusion, le roi appela sur le champ son homologue espagnol, le nouveau souverain Felipe VI, pour se plaindre. Mais comme ce dernier n’a pas les astronomiques pouvoirs que possède l’autocrate alaouite, il transmit la plainte au ministre de l’intérieur, Jorge Fernández Díaz, qui contacta la Guardia Civil de Sebta et expédia un lieutenant colonel sur place pour présenter des excuses au souverain marocain.
    A ce moment-là, des témoins auraient entendu le roi crier de colère qu’il avait bel et bien prévenu Madrid de son déplacement au large de Punta Almina. « On ne m’a pas respecté ! », hurla-t-il, tout en se montrant conciliant envers lesguardias civils qui l’avaient intercepté et en prévenant que ces derniers « avaient fait uniquement leur travail » et qu’il n’était pas question qu’ils soient punis. 
    Cinq jours plus tard, nous explique El Mundo, le 12 août se produisit la plus grande avalanche d’immigrés africains sur les côtes andalouses, avec le débarquement de 920 Africains, puis le passage en force de 80 Subsahariens àMelilla.
  • Maroc : Une délégation sahraouie «maltraitée» à l’aéroport de Casablanca

    L’ambassade de la République sahraouie à Alger a dénoncé les mauvais traitements par les services de sécurité marocains à l’aéroport de Casablanca à l’égard de la délégation sahraouie qui revenait d’Algérie après avoir pris part à la 5e édition de l’université d’été des cadres du Front Polisario et de la République sahraouie tenue à Boumerdès.
    «La délégation sahraouie qui revenait d’Algérie où elle avait participé aux travaux de l’université d’été dans la wilaya de Boumerdès a fait l’objet de mauvais traitements infligés par les services de sécurité marocains à l’aéroport de Casablanca», a indiqué un communiqué de l’ambassade sahraouie. Les membres de la délégation sahraouie «ont été ciblés par des mesures exceptionnelles dont leur isolement des autres voyageurs et leur enfermement à l’intérieur de l’aéroport», poursuit la même source.
    Les forces de sécurité marocaines «ont renforcé leur présence à l’intérieur du bâtiment de l’aéroport international Mohammed V à Casablanca», a souligné le communiqué avant de relever que les informations qui y parviennent font état d’un «déploiement des forces d’intervention rapide aux alentours de l’aéroport ce qui reflète la gravité de ce que compte entreprendre les forces de sécurité à l’encontre des militants».
    Une délégation des territoires occupés composée de 70 participants de différentes villes du Sahara occidental et du sud du Maroc avait pris part à l’université d’été qui a pris fin jeudi dernier. Par ailleurs, les travaux du 2e congrès de l’Union des étudiants de Seguia El Hamra et Rio de Oro ont débuté samedi soir à Aousserd en présence de quelque 700 participants à leur tête le président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz. Lors de cette rencontre, qui intervient près de 40 ans après la tenue du premier congrès, les participants procèderont à l’élaboration du plan d’action pour les quatre années à venir et à l’élection du secrétaire général et des membres du bureau exécutif de l’Union.
    Organisé sous le slogan «le mouvement des étudiants sahraouis au service des objectifs nationaux», le congrès baptisé du nom du chahid Mohamed Salem Brahim Sidi Yakoub sera sanctionné par une série de recommandations.
    En parallèle à cette rencontre, une conférence internationale de solidarité avec les étudiants sahraouis sera organisée outre des réunions avec des responsables sahraouis et des visites au musée de la résistance sahraouie et dans des camps de réfugiés.
    L’Union des étudiants de Seguia El-Hamra et Rio de Oro est une organisation estudiantine relevant du Front Polisario, dont le premier congrès a été tenu en 1975 avant sa fusion avec l’Ujsario en 1984.
    Amel F./APS
  • Marruecos, de nuevo la historia de siempre

    POR YAMANI EDDOGMI (04/03/2012)
    El día 9 de marzo de 2011, apenas transcurridos diecinueve días del comienzo de las movilizaciones organizadas por el movimiento 20F, el rey de Marruecos anunció una “profunda” reforma de la constitución vigente en el país desde 1996. Con ello Mohamed VI pretendía proveer al régimen un antídoto contra aquellos que reclamamos una verdadera reforma del sistema político del reino alauita. El propio monarca, tras presentar las líneas generales de lo que será la nueva Carta Magna y avanzar que él mismo participaría en la consulta votando a favor, juzgó que el momento era “histórico” en el camino hacia la “construcción del estado de derecho y de las instituciones democráticas” de Marruecos.
    Esta reforma, para el monarca alauita, supuestamente, era un recorte en sus competencias: dejaba de ser persona sagrada aunque manteniendo su inviolabilidad, se reforzaba el papel del primer ministro elevado al rango de presidente del gobierno, se fortalecía el papel legislativo del parlamento, etc.
    Sin embargo, mediante un somero análisis enseguida descubrimos que lo planteado tenía trampa.
    En primer lugar, el procedimiento no ha sido, ni por asomo, el propio de un sistema democrático, parafraseando al propio monarca, la nueva constitución que pretendía ser “hecha por los marroquíes y para los marroquíes”, no lo fue, pues para que ello fuera así debería haber sido elaborada por una Asamblea Constituyente, que libremente elegida por el pueblo habría de organizar un referéndum supervisado por una autoridad independiente. Es de sobra conocido que no se respetó ni lo primero ni lo segundo, de modo que se pisoteó el principio básico de la democracia, que es la soberanía popular y la imparcialidad de las instituciones del estado de derecho. En segundo lugar, el propio texto no ha aportado nada que indique que el régimen pretende verdaderos cambios: el rey, aunque ahora no es persona sagrada, sigue siendo inviolable y a la vez el líder espiritual de la nación; seguirá siendo el jefe supremo del ejército; presidirá el consejo de seguridad; es él quien decide sobre la política exterior; y es el máximo dirigente en materia económica
    Cualquier conocedor de la política marroquí podrá afirmar que permanecen las “viejas costumbres”, el rey, aunque de forma velada con la nueva constitución, todavía conserva los poderes atribuidos a los ministerios de soberanía es decir, los mas importantes (Interior, Asuntos Religiosos, Relaciones Exteriores y Economía). Además, debo enfatizar que en Marruecos hace décadas que no existe el ministerio de Defensa y todo indica que la situación no va a cambiar, de modo que el poder efectivo lo seguirá controlando “el palacio”.
    NUEVA CONSTITUCIÓN, NINGÚN CAMBIO
    Como ya he indicado más arriba, la nueva Constitución el día 1 de julio de 2011 fue sometida a referéndum y aprobada, según las autoridades con el 98 por ciento del total de los votos emitidos, mientras que la oposición reduce tal cifra a solo un 46 por ciento ya que según ésta, el régimen ha utilizado el censo electoral del año 2003, dejando a casi doce millones de marroquíes en edad de votar fuera de las listas, a lo que habría que sumar las múltiples irregularidades denunciadas; la propia cifra 98 por ciento recuerda a pasadas décadas en las que el pucherazo electoral era lo habitual.
    Los indicios de fraude son más que indicios para las fuerzas políticas opositoras al régimen, como es el caso de Vía Democrática, partido considerado de la nueva izquierda y que ha boicoteado todas las elecciones desde su creación en 1996 y el movimiento islamista Justicia y Caridad, ilegal pero tolerado, incluso ahora ya se han sumado otras organizaciones que fueron entusiastas defensoras de la nueva Carta Magna.
    Y a partir de aquí y tras el referéndum, ¿cuál es el panorama político que se le presenta a Marruecos?Desde su llegada al poder, Mohamed VI ha tenido dos inmejorables oportunidades para emprender las reformas necesarias, la primera fue en su primer año en el trono, entonces gozaba de una gran popularidad, el pueblo marroquí, en su gran mayoría, estaba a su lado, ello le podía haber servido de palanca para vencer la resistencia a las reformas por parte de la vieja elite anclada en el poder; podía haber encaminado el país hacia un proceso democratizador de un modo suave y no traumático. La segunda se la brinda el movimiento 20F, esta vez es el pueblo en las calles quien exige dichas reformas y, además, en esta ocasión tenía la mejor de las razones para hacerlo, la situación no es para menos, todo el Magreb arde: en menos de ocho meses tres regímenes han sido borrados de la faz de la tierra, ahora ni siquiera la vieja elite, recalcitrante y aislada de la realidad, podría negar la evidencia; sin embargo todo indica que las reformas no van a llegar.
    PAPEL DE LOS PARTIDOS POLÍTICOS
    Los otros actores que podrían haber jugado un importante papel son los grandes partidos políticos, en especial dos, el Partido Socialista para las Fuerzas Populares (PSFP) y el partido islamista moderado Justicia y Desarrollo (PJD), el primero, aunque ya debilitado, sigue teniendo un gran peso histórico y simbólico; el segundo, por su capacidad de movilización. Estas dos formaciones podían haber dado un gran empuje a todo el proceso, pero, desgraciadamente, han decidido seguir de espaldas al pueblo y, de este modo, no solo han contribuido a la ralentización del movimiento popular, sino que, además, se han puesto ellos mismos en una delicada situación. Las propias juventudes del PSFP se revelaron contra sus líderes durante el referéndum del día 1 de julio, y el malestar aún no ha terminado.
    Todo nos lleva a pensar que el próximo parlamento estará dominado por formaciones políticas tradicionalmente afines a las tesis del régimen, de esta forma la nueva Constitución no habrá hecho más que perpetuar lo de siempre. En conclusión, estos dos partidos a los que hay que añadir los otros actores menores, con su actitud poco consecuente, han contribuido a hipotecar el futuro del pueblo marroquí sediento de democracia.
    Democracia que, por cierto, no se alcanzará ni siquiera en su dimensión más minimalista. Durante la campaña de las pasadas elecciones legislativas del 25N no se ha respetado el principio básico de libertad de expresión. El 17 de noviembre de 2011 en la estación de los autobuses de la ciudad de Larache, la policía confiscó una considerable cantidad de carteles del partido Vía Democrática, cuyos militantes pretendían distribuir a favor del boicot, militantes de la misma organización política y del movimiento social 20F han sido detenidos bajo el mismo pretexto.
    Además de esto, el régimen ha movilizado todos sus medios a favor de aquellos que siguen sus tesis, mientras los detractores están siendo perseguidos, lo que ellos llaman democracia y no lo es, ha nacido lisiado, por el hecho de que no soporta la opinión contraria. ¿Realmente se le puede llamar democrática a una constitución otorgada e impuesta que para defenderla el régimen se ve obligado a entonar el eslogan o conmigo o contra mí?
    En el plano económico, la situación es dramática, el régimen parece que se siente muy a gusto en su papel de distribuidor de beneficios entre las elites que son sus verdaderas bases. La elevada corrupción ha generado una enorme economía sumergida, amplios sectores de la sociedad sobreviven en ella y de las migajas de algunos productos básicos subvencionados, mientras los crímenes económicos quedan impunes.
    Todas estas, que son las primordiales demandas de la calle, han caído en una especie de saco roto, aunque otros muchos factores siguen lastrando la economía nacional: hace solo unos meses Wikileaks publicó un informe detallando el alcance de la corrupción. La monarquía marroquí lleva años lastrada por ésta y no parece que quiera salir de ella, pues Mohamed VI y su familia son los máximos beneficiados, el propio rey es un gran inversor, el conglomerado empresarial- monárquico controla el 20% del total de la economía privada del país; para que un inversor extranjero invierta en Marruecos debe contar previamente con el beneplácito del estado, que ante todo atiende y protege los intereses de la familia real.
    Hay que señalar que no solo el rey tiene privilegios, las familias y sectores sociales y económicos ligados al Majzén hacen lo mismo y, sin ir más lejos, los propios oficiales del ejército se han convertido en grandes empresarios.
    En contrapartida, la situación de la población no ha hecho más que empeorar, en relación con los precios de los bienes básicos, los salarios no han cesado de bajar. En sectores como la agricultura, la fabricación textil, la hostelería y la construcción, la situación de los trabajadores es inhumana por las condiciones de trabajo cada vez más regresivas, impuestas para poder mantener la competitividad económica del país, a falta de inversiones productivas, investigación, educación, etc.
    DEMOCRACIA DE TERCIOPELO
    La elite gobernante en Marruecos, con Mohamed VI a la cabeza, se comporta como una mafia, igual que todas las demás elites de la región árabe, atienden a sus propios intereses antes que a los de la nación, y por esto, se comprende que el rey alauita se aferre intensamente a la presidencia del Consejo Económico.
    El sistema socio-político y económico de Marruecos tiene problemas estructurales serios, para solucionarlos se necesita un programa transversal, a corto, medio y largo plazo, sin embargo, lo que vemos hoy es lo de siempre, una democracia de fachada o bien se le podía llamar de terciopelo dirigida a tranquilizar a los socios extranjeros mas que otra cosa, a Marruecos se le puede aplicar y sin riesgo ninguno de equivocarse aquel antiguo proverbio que dice: “El sabio mira la luna mientras el idiota mira el dedo que la señala”. La elite gobernante en el país lejos de estar atenta a los latidos de la calle en ebullición está mirando hacia fuera y preguntando ¿lo estamos haciendo bien?
    Puesto que este es el escenario, podemos vaticinar que a Marruecos le espera un 2012 muy “caliente” y agitado, hasta estos momentos el sistema político del país ha logrado esquivar los problemas que ha ido encontrando, ello es debido a que el régimen ha movilizado grandes medios para minimizar los efectos de las movilizaciones. El régimen no ha renunciado a nada, lo ha probado todo, desde la manipulación, la persuasión y finalmente la represión, pero la gran mayoría de la población está a la expectativa, está esperando los resultados y beneficios que se supone obtendrá de las reformas anunciadas.
    Es bien sabido que los procesos democráticos generan grandes expectativas en la población, expectativas que todo indica que en Marruecos no se van a cumplir. ¿Qué se puede pensar que harán los ciudadanos marroquíes cuando constaten que las mismas caras ocupan los puestos de siempre? ¿Qué creen que harán, cuando, dentro de poco, vean que su vida cotidiana no ha cambiado en nada?
    ** Yamani Eddoghmi es miembro de la Asociación Marroquí Pro-Derechos Humanos-AMDH. El artículo ha sido publicado en la Revista Pueblos.
  • Eddoghmi: « Marruecos vulnera los Derechos Humanos de forma sistemática »

    Entrevista con El Yamani Eddoghmi, Presidente de la Asociación Marroquí de Derechos Humanos
    La desinformación sobre los países árabes en España, y en particular sobre Marruecos, es de fondo y parte de un pensamiento colonial, de modo que cualquier aproximación a la realidad política requiere empezar de cero y mostrar aquellos aspectos que los medios hacen lo posible por ignorar. Tratar con un proyecto que alimenta la visión política crítica de fondo y forma, que tiene en primer plano los valores humanos, la ética y justicia sociales, que lleva en su interior la idiosincrasia del pueblo marroquí, cultura y creencias, que ha nacido en las entrañas del pueblo, nos ofrece la posibilidad de saber el qué y el por qué del Marruecos actual.
    Estoy con el Presidente de la Asociación Marroquí de Derechos Humanos. Su presencia en España y su disposición a responder cualquier pregunta, facilita plantear interrogantes y recoger respuestas que permitirán la comprensión de la realidad marroquí.
    Señor Eddoghmi ¿cuál es la situación general de los Derechos Humanos en Marruecos?.
    A pesar de todo el discurso de la excepción marroquí difundido en Europa en general y en España en particular, y que debo señalar que es un discurso tendencioso e interesado, Marruecos es un país que vulnera los Derechos Humanos de forma sistemática, solo hay que ver los informes de las organizaciones nacionales e internacionales respecto a este asunto. Hoy por hoy el estado marroquí lleva a cabo una feroz campaña de represión contra aquellos que se atreven a denunciar dicha situación, un ejemplo clarificador es lo que ha sucedido estos últimos días, el día 12 de agosto Ouafaa Charaf, miembro del movimiento 20 de febrero (20F), de AMDH y militante de Vía Democrática (VD) es condenada a un año de cárcel y a 5100€ de multa por una supuesta denuncia falsa; solo un día después hemos sido sacudidos por otra trágica noticia, la muerte del joven Mustafa Meziani, tras 70 días de huelga de hambre. No hay que olvidar que ya con anterioridad Marruecos había juzgado a periodistas, como es el caso de Ali Anouzla, etc. Hoy por hoy hay una larga lista de presos políticos y de opinión en las cárceles marroquíes. A todo esto hay que añadirle un feroz ataque contra las organizaciones de defensa de Derechos Humanos, sindicalistas etc. De modo que, como podemos ver, la situación es como mínimo trágica.
    En España encontramos solo información de los pasos y las alambradas de Ceuta y Melilla, las pateras, ¿cómo se ve el problema de los derechos humanos con éstas personas en Marruecos?.
    En este caso debemos señalar y recalcar que la responsabilidad es compartida entre Marruecos y la Unión Europea (EU). El primero por haber aceptado el papel de gendarme de Europa y, por lo tanto, renunciado a su soberanía nacional respecto al tema, y la ultima por ser la instigadora de toda esta irracional política basado en el miedo ilógico y en la doctrina de la construcción de un enemigo público. Europa a través del programa frontex ha convertido los países del sur en los vigilantes de sus fronteras, y eso si que es intolerable. Digamos que la UE, esta delegando en sus vecinos del sur el trabajo sucio. A mi juicio Europa al no poder llevar a cabo acciones declaradamente denigrantes contra los Derechos Humanos necesita un chivo expiatorio y es ahí donde entra el estado marroquí.
    Con respecto a la población marroquí, ¿es cierta la información de que el actual rey declaró que llegado el caso tendría suficiente con 1/3 de la población y podría deshacerse del resto?.
    Sinceramente nunca he oído dicha noticia, a falta de información veraz, pienso que se está confundiendo con su padre que si dijo algo parecido allá en los años ochenta. En este caso hay un discurso de Hasan II que lo corrobora, dijo algo así “le pregunte a nuestro señor (Mohamed V) que pasaría si un día bajas a la ciudad a rezar y hay un millón de personas en la calle, 800.000 te abuchean y 200.000 de aclaman, nuestro señor me dijo que no iría a rezar aquel día, y tu ¿qué harías?, me pregunto, yo conteste, a los 800.000 que me abuchean arruinaré las casas de sus padres, porque considero que aún me muevo dentro de la legitimidad”[1]. Esto lo dijo Hasan II en un discurso en 1984 a raíz de los motines del baguet, tal como se les conoce oficialmente en Marruecos, está en Youtube, lo puede corroborar cualquiera; también nos llamo entonces gualtrapas, pero el actual monarca lo dudo, aunque tampoco me extrañaría.
    ¿Nos puede informar de la democracia en Marruecos?, ¿del reparto de la riqueza, el analfabetismo que parece alcanza a la mitad de la población, la sanidad, en qué condiciones se da el trabajo, qué ocurre para que se emigre tanto,…?.
    Hablar de democracia en Marruecos cuanto menos es una falacia, gobierno del pueblo, ¡eso qué es!. La arena política es uno de estos espacios vetados al pueblo, lo que hay es una mezcla entre autocracia y teocracia. Un buen ejemplo de ello es la ultima constitución, más bien carta otorgada a imagen y semejanza del rey, recoge el termino rey 60 veces y el de pueblo una sola vez. No solo eso, es decir el contenido sino también la forma con que se elaboró. Se formó una comisión elegida íntegramente por el rey, luego ésta le presenta unas cuantas versiones y el monarca elige la que más le conviene, y es la que se llevó al referéndum el 1 de julio, en ningún momento se consultó a organizaciones de políticas, sociales o de ningún tipo, y para colmó sale refrendada por mas del 98%.
    La corrupción política, económica, religiosa, cultural, ¿qué pesa sobre la sociedad marroquí?.
    En cuanto a la corrupción el régimen autoritario marroquí la instauró como modo del hacer político; no hay que olvidar que a finales de los 80, cuando en el mítico programa de TV5, le preguntaron a Hasan II sobre este asunto dijo que era una propina y que denotaba el modo de vida del pueblo marroquí “c´est un café” dijo, eso es, la institucionalización de la cultura del pelotazo y el clientelismo. Corrupción económica, en un país donde el propio monarca es el máximo dinamizador de su economía, con un entramado empresarial que practica el monopolio, un rey que cobra sesenta veces más que el presidente francés o el propio Obama que puedo decir. En cuanto a la religión hay un uso político sistemático de la misma etc. Todo ello deja al pueblo unos márgenes de actuación muy estrechos.
    ¿Hay fuerzas políticas entre el pueblo, en la calle, que puedan impulsar y producir cambios sociales?.
    Por supuesto que hay fuerzas que pueden producir cambios, pero aquí hay que matizar en qué sentido. Hoy por hoy en marruecos hay dos fuerzas antagónicas y que ambas pueden producir cambios, la más potente es el islam político, que a mi juicio solo puede llevar el país a otro abismo, eso es, a una era de oscurantismo que nadie lo desea, y luego existen organizaciones de izquierdas (las llamadas de nueva izquierda) que sí tienen una visión progresista, y que si se les da la oportunidad sin duda realizaran el cambio que todos deseamos. En todo caso personalmente no albergo ninguna duda de que algún cambio se debe producir en el país, ya que el movimiento y el cambio es intrínseco a cualquier sociedad humana, solo deseo que no sean los islamistas los que lo hagan.
    ¿Qué ocurrió y qué supuso el 20 de Febrero, como arranque de la primavera árabe en Marruecos?, ¿fue un punto de inflexión, ofrece nuevas esperanzas?, ¿cuál es la posición de la izquierda marroquí con respecto a esos acontecimientos?.
    El 20F supuso un soplo de aire fresco en el país, no hay que olvidar que gracias a este movimiento el monarca tuvo que mover ficha, aunque finalmente el régimen supo como hacerlo para dar la impresión de que ha cambiado algo cuando en realidad no había realizado ninguno, pero eso es comprensible. Los cambios no son cosa de un día, eso es un proceso largo, pero sin duda el movimiento movió conciencias y ahora sabemos donde está cada cual, sabemos que el régimen, con el rey a la cabeza, no va a escuchar al pueblo. En todo caso eso no es algo nuevo, la democracia nunca se otorga, mas bien se arranca de las fauces del opresor, y sin duda el pueblo marroquí ha aprendido la lección. El movimiento, sin duda, supuso un punto de inflexión, por primera vez el pueblo perdía el miedo al miedo mismo, y eso es lo mas importante; además, gracias a este movimiento el pueblo creo estructuras y formas de organizaciones que sin duda les serán útiles en el futuro. Las organizaciones de izquierdas desde el primer momento han estado al lado del pueblo y del movimiento, organizando formas y plataformas de apoyo, cediendo espacios y logística que ayudó mucho al 20F. 
    ¿Cómo ve la izquierda marroquí y el pueblo marroquí la ocupación del Sahara?.
    El tema del Sahara es un tema bastante complicado, el pueblo está dividido, respecto a este asunto, no hay que olvidar que el régimen lleva a cabo una campaña feroz contra cualquiera que se atreva a cuestionar este asunto; además, la mayor parte de los marroquíes no conocen otra situación. En cuanto a la izquierda eso depende, por ejemplo Vía democrática reconoce el derecho de autodeterminación, AMDH defiende una solución democrática, otras fuerzas tienen una opinión un tanto ambigua, mientras algunas están claramente en contra de la independencia del Sahara.
    ¿Hay relación de alguna fuerza política marroquí con el Frente Polisario?.
    Relaciones no las hay, aunque si existe un nexo histórico, no hay que olvidar que el fundador del Frente Polisario, Mustafa el Ouali fue militante del Movimiento Marxista Leninista Marroquí, antes de fundar el Frente.
    ¿Hace poco el gobierno español con representación monárquica a la cabeza, acordó un nuevo convenio de pesca con el monarca marroquí, ¿cómo lo ve usted sabiendo que en ello entra las aguas territoriales del Sahara?.
    Aquí no solo se trata del Sahara, también de las riquezas de una nación, que se venden en una cena entre dos monarcas que se conceden favores, sin un mínimo de rigor y de control democrático, eso viene a demostrar lo que ya señalaba antes, que en Marruecos no hay democracia, sino que depende de una política errática, arbitraria y personal.
    ¿Cuál es el papel de la monarquía marroquí frente a Israel y EEUU?.
    Piensó que el estado marroquí es un aliado incondicional de Estados Unidos, que a su vez es el valedor principal de la entidad sionista (Israel), una simple ecuación nos revelaría cuales su postura real.
    ¿Qué relación hay entre el pueblo marroquí y el pueblo palestino y el de Gaza en concreto?.
    El pueblo marroquí tiene un profundo sentimiento de solidaridad y hermandad con el pueblo palestino, para los marroquíes, sean de izquierdas o derechas, la causa palestina es su causa número uno; en cuanto a Gaza no creo que difiera mucho, los marroquíes se solidarizan con los palestinos en general, no establecen diferencias, aunque hay que reconocer que últimamente al ser La Franja de Gaza el objetivo principal de los ataques sionistas, hay más sentimiento de solidaridad con esta, pero eso es puramente coyuntural. Como señalaba antes, el pueblo marroquí siente la causa palestina en su totalidad como suya.
    ¿Cómo se comporta la izquierda marroquí con respecto a la guerra de los nazi-sionistas contra Gaza?, ¿cómo vive el pueblo marroquí esta guerra?.
    En primer lugar quisiera hacer un matiz, el termino guerra no se maneja en el seno de izquierda marroquí, por un simple hecho, eso supondría que hay una equidistancia, eso es dos bandos en igualdad de condiciones, cosa que no es cierta, lo que hay es una ocupación y un genocidio. Como ya he señalado antes la izquierda marroquí refleja la postura del pueblo marroquí respecto a este tema, en cuanto al tema de Gaza en concreto, es considerado un genocidio y un exterminio, y lo vivimos como parte de nosotros mismos. Para la izquierda marroquí lo que esta pasando en Gaza es un crimen contra la humanidad.
    ¿“El día de la ira”, qué significa en el mundo árabe y qué ha hecho la izquierda en Marruecos en fecha tan señalada?.
    Como su nombre indica, “el día de la ira” supuso un cambio de rumbo, es perder el miedo, es vislumbrar un nuevo futuro, al menos concebirlo y creer en él, aunque luego las cosas no han ido como se esperaba. Es un día en que el pueblo toma conciencia de si mismo y sobre todo de sus capacidades. “El día de la ira” tarde o temprano se traducirá en un proceso de la ira, un proceso que cambiará la historia de la región para siempre, porque como ya he dicho ya existe la idea, se ha concebido una nueva forma de vida. La izquierda marroquí es conocida por su sensibilidad a todo lo que le rodea. Y en el mundo árabe también se ha vivido con gran intensidad, aunque la idiosincrasia y la realidad política y social de cada país es distinta el fondo es el mismo.
    ¿Cómo se puede canalizar la solidaridad del pueblo marroquí, de la emigración, del exilio, … al pueblo de Gaza y a la resistencia palestina?.
    Personalmente siempre he pensado que hay que dejar de lado a los regímenes, y así se lo he expresado a los compañeros palestinos. La única forma es buscar maneras de solidaridad directa entre los dos pueblos a través de las organizaciones que no juegan dentro de la hegemonía normativa de los regímenes establecidos, eso es a través de organizaciones que realmente reflejan el sentir popular marroquí y palestino, de otra manera perderemos un tiempo valioso, especialmente para los palestinos que sufren el yugo de la ocupación. En cuanto al modo, eso lo decidirán ambos pueblos a través de sus organizaciones legítimas.
    ¿Funciona el boicot a Israel en Marruecos?.
    El pueblo marroquí está altamente sensibilizado con respecto a este tema, solo hay que indicarle dónde y cómo, estoy seguro que tendrá un gran efecto.
    ¿Quiere añadir algo más?.
    Nada mas muchas gracias.
    Señor El Yamani Eddogmhi E la Hacham, muchas gracias por sus palabras. Toda nuestra solidaridad con el pueblo de marruecos, con el pueblo del Sahara y con el pueblo palestino.
  • PARÍS PROMETE A ARGEL QUE SE ACLARARÁ LA MUERTE DE UN ARGELINO EN EXPULSIÓN

    París, 24 ago.- Las autoridades francesas aseguraron hoy que quieren que se aclare la muerte de un ciudadano argelino el pasado jueves mientras se encontraba bajo retención administrativa y era trasladado al aeropuerto para ser expulsado a su país por no tener los papeles en regla.
    El Ministerio del Interior subrayó, en una declaración en respuesta a las demandas de Argel de informaciones « oficiales y precisas », su « firme voluntad » de que se haga toda la luz sobre el caso de Abdelhak Goradia, de 51 años.
    El fallecimiento de Goradia en el furgón policial que lo trasladaba desde el centro de retención de Vincennes, en el extrarradio de París, hasta el aeropuerto Charles de Gaulle, desencadenó la apertura de una investigación judicial a cargo de un magistrado instructor.
    El ministro del Interior, Bernard Cazeneuve, ha pedido otra investigación paralela a la Inspección General de la Policía Nacional y « espera los resultados de esas investigaciones para tomar las decisiones que se impongan ».
    La situación es confusa porque en un primer momento la policía filtró que el inmigrante había muerto de una crisis cardíaca, pero luego la fiscalía -sobre la base de la autopsia- lo negó ya que el hombre había sucumbido a « una asfixia debida a una regurgitación gástrica ».
    La familia del argelino, cuya expulsión fue decretada teniendo en cuenta su largo historial delictivo en Francia, ha decidido constituirse en acusación particular.
    El pasado día 16, la policía ya había intentado embarcar a Goradia en un avión para proceder a su expulsión, pero entonces el comandante del vuelo se negó a que subiera a bordo como lo traían, esposado y encapuchado.
    Según su abogado, Sohil Boudjellal, al que Goradia telefoneó dos horas antes de su muerte para advertirle de que se lo iban a llevar al aeropuerto, el hecho de que llevaba viviendo enFrancia desde 1996 y de que tenía un hijo de nacionalidad francesa de 6 años debería haber servido para protegerlo de una expulsión.
    « Se invocó una amenaza imperiosa al orden público. Es grotesco. Nunca había visto eso, y eso que me ocupo de este tipo de casos desde hace casi 20 años », denunció Boudjellal en declaraciones reproducidas hoy por « Le Journal du Dimanche ».
    « No era un terrorista », añadió el letrado.
    La administración sospecha que el reconocimiento tardío de su hijo (el 16 de junio) era sólo un medio para evitar la expulsión, ya que hasta entonces no se había preocupado de hacerlo. Tras presentar un recurso judicial, se había fijado una audiencia para el próximo día 28, pero esa demanda no suspendía la expulsión. EFE
  • Izquierda Unida Canaria en Lanzarote denuncia los abusos de Marruecos en el aeropuerto de Casablanca

    Lanzarote (Canarias), 24 de agosto de 2014 / Políticas – IUC / Gabinete de Prensa
    La Presidencia de la Comunidad Saharaui en Lanzarote ha condenado este sábado las agresiones del régimen de Marruecos contra los activistas saharauis en el aeropuerto internacional de Mohamed V en Casablanca, donde han retenido y agredido a los activistas saharauis.
    La delegación de activistas saharauis de las zonas ocupadas que ha formado parte en los trabajos de la universidad de verano, Universidad Egdeim Izik celebrada en la ciudad argelina de Bumerdas, ha sido retenida a su llegada al aeropuerto de Casablanca por la policía marroquí.
    La delegación de activistas saharauis ha protestado de forma pacífica por el trato recibido, les fueron confiscados sus certificados que les acreditan como participantes en estas jornadas universitarias, además de otros enseres personales y propiedades, como libros.
    Al cabo de una hora y media de protesta pacífica, la policía presentó un destacamento de Intervención Rápida que desplegó alrededor de los manifestantes sentados en el suelo del aeropuerto.
    Cabría recordar que la delegación saharaui de activistas llegó a la ciudad argelina de Bumerdás para formar parte en las jornadas de la universidad de verano de los cuadros saharauis que se celebró del 03 al 23 de agosto de 2014.
    La Comunidad saharaui en Lanzarote, en un comunicado, tilda los recientes ataques marroquíes de “inhumanos”. “”El trato y el asedio inhumano de los saharauis y la guerra desigual contra este pueblo indefenso es una prueba evidente de las violaciones de los derechos humanos”.
    El régimen de Marruecos con esta acción, que lleva a cabo en el aeropuerto de Casablanca, busca socavar los esfuerzos de los saharauis para alcanzar sus metas.
    El régimen marroquí, haciendo caso omiso a las resoluciones y llamamientos internacionales para poner fin a su agresión contra la población ocupada del Sáhara Occidental, sigue sus operaciones contra este pueblo.
    Según las últimas informaciones recibidas se les ha prohibido hasta ir al baño y también cargar las baterías de sus teléfonos, están completamente bloqueados.