Mois : juillet 2014

  • Marcha solidaria con el Sáhara en Corrales

    Niños saharauis del programa Vacaciones en Paz,
    durante su estancia en Zamora.
    El próximo sábado día 26 por la tarde se celebrará en Corrales del Vino una marcha solidaria a favor del programa Vacaciones en Paz de la Asociación Zamora con el Sáhara, a través del cual niños de los campamentos de refugiados saharauis pasan el verano en la provincia.
    La marcha a pie, que está incluida en las actividades del Verano Cultural de Corrales, se inicia en el parque del Plantío, a las afueras del pueblo, y llega hasta la localidad vecina de Fuentelcarnero. Tras un avituallamiento, los andarines regresan al Plantío, donde se les obsequia con una parrillada. Además, habrá juegos infantiles y actividades complementarias para niños y mayores con el fin de disfrutar de una jornada vespertina en familia. Los participantes reciben además una camiseta y una mochila de recuerdo de la marcha, que este año alcanza su séptima edición.
    Entre los participantes figurarán tanto vecinos de Corrales, de otros pueblos de la comarca de Tierra del Vino y del resto de la provincia como los niños saharauis que este año participan en el programa Vacaciones en Paz.

    http://zamoranews.com/agenda-zamora/item/8408-marcha-solidaria-con-el-sahara-en-corrales

  • Gestión de la población y desarrollo urbano en el Sáhara Occidental : Un análisis comparado de la colonización española (1950-1975) y de la ocupación marroquí

    Ramón Díaz Hernández
    Josefina Domínguez Mujica
    Juan Manuel Parreño Castellano
    Universidad de Las Palmas de Gran Canaria (España)
    Gestión de la población y desarrollo urbano en el Sahara Occidental: un análisis comparado de la colonización española (1950-1975) y de la ocupación marroquí (1975-2013) (Resumen) Desde los años cincuenta del siglo XX hasta 1975, el Estado español inició una más efectiva colonización del Sahara occidental, desarrollando actuaciones militares de muy diverso tipo: poniendo en práctica medidas demográficas favorables a la inmigración de población española y al asentamiento de la población nómada saharaui; desplegando iniciativas encaminadas a la búsqueda y explotación de recursos minerales; promocionando la alfabetización y escolarización; construyendo infraestructuras… 
    Con posterioridad a la descolonización, la ocupación del territorio por parte de Marruecos estuvo marcada por una estrategia semejante, aunque de mucha mayor envergadura. La búsqueda del beneficio económico y de la afección de la población a naciones que han pretendido afirmar su peso geoestratégico y geopolítico con el control del Sahara occidental se reconoce en las políticas demográficas y en las intervenciones de ordenación territorial desplegadas por España y Marruecos en dicho ámbito, actuaciones que constituyen el objeto de este artículo.
  • L’ONU lance une enquête pour crimes de guerre par Israël à Gaza

    Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a lancé mercredi une commission internationale d’urgence pour enquêter sur « toutes les violations » qui auraient été commises dans le cadre de l’offensive israélienne à Gaza, où plus de 670 Palestiniens ont été tués, en vue de juger les responsables.
    Les Etats-Unis s’opposent
    Une résolution en ce sens, déposée par la Palestine, a été adoptée par 29 voix pour, 17, 1 voix contre (les Etats-Unis) et 17 absentions, lors d’une session extraordinaire du Conseil demandée par les pays arabes pour exiger le respect du droit international dans les Territoires palestiniens occupés. Parmi les 47 Etats membres du Conseil, seuls les Etats-Unis se sont opposés à la résolution palestinienne.
    Le représentant américain auprès du Conseil, Keith Harper, a souligné que « nous travaillons intensément pour garantir une cessation immédiate des hostilités mais cette résolution ne va pas nous aider ».
    Tous les pays européens présents au Conseil, dont la France, l’Allemagne et le Royaume-Unis, se sont en revanche abstenus. Tout comme le Japon.
    « Crimes de guerre »
    Un peu plus tôt, la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Navi Pillay, avait appelé à une enquête sur de possibles crimes de guerre commis par Israël à Gaza, et avait dénoncé aussi les attaques aveugles menées par le Hamas contre des zones civiles.
    La résolution adoptée par le Conseil après presque sept heures de débats condamne « les violations généralisées, systématiques et flagrantes des droits de l’Homme et des libertés fondamentales » découlant des opérations militaires israéliennes menées depuis le 13 juin, dans les Territoires Palestiniens occupés, « en particulier la dernière offensive militaire d’Israël dans la bande de Gaza (…) qui a impliqué des attaques sans discrimination et disproportionnées (…) , qui peuvent constituer des crimes internationaux ».
    « Protection internationale immédiate des palestiniens »
    Elle demande « d’envoyer d’urgence une commission d’enquête indépendante, internationale » pour enquêter sur ces violations et invite les enquêteurs à dresser une liste des « violations et des crimes perpétrés » et « d’identifier ceux qui en sont responsables » en vue de les juger et de « mettre fin à l’impunité ».
    Le texte demande par ailleurs de placer les Palestiniens sous « protection internationale immédiate ». Il appelle à « une cessation immédiate des attaques militaires israéliennes » et « à mettre fin aux attaques contre les civils, y compris des civils israéliens ». La résolution demande aussi à la Suisse, en tant qu’Etat dépositaire des conventions de Genève – des textes fondamentaux du droit humanitaire -, d’organiser une conférence d’urgence sur la situation dans les Territoires occupés. Une lettre en ce sens, datée du 9 juillet, a déjà été envoyée par le président palestinien Mahmoud Abbas à Berne. (Agences)
    http://www.algerie1.com/international-2/lonu-lance-une-enquete-pour-crimes-de-guerre-par-israel-a-gaza/
  • Confortée par la loi et l’histoire : L’Algérie réitère son soutien ferme au Polisario

    Par Nadjib Hadded
    La diplomatie algérienne vient une nouvelle fois réitérer, son soutien ferme envers la question du Sahara occidental par la voix de Abdelaziz Belkhadem, Conseiller spécial du président de la République Abdelaziz Bouteflika. M. Belkhadem qui s’exprimait lors d’un entretien avec le quotidien arabophone Al-Bilad a souligné que, « La position algérienne de soutien est ferme et manifestée fièrement car elle concerne le droit du peuple sahraoui qui doit décider de son propre avenir « . 
    A travers ses propos, l’intervenant a fait valoir en fait, que c’est tout un peuple qui est pris en otage par l’occupation marocaine illégale du Sahara Occidental. Et comment l’Algérie pourrait-elle ne pas soutenir la question sahraouie, alors même qu’elle a subi pendant 132 ans le même scénario colonial français qui reposait sur les mêmes fausses raisons et les mêmes thèses erronées que celles du Maroc ? Où qu’il soit, le colonialisme ne peut que ressembler au colonialisme. Comment également l’Algérie pourrait-elle ne pas appuyer cette cause alors qu’elle le fait pour toutes les autres, qui lui ressemblent en termes de justesse, d’équité et de conformité à la légalité internationale. Néanmoins les Autorités algériennes ont de tout temps été claires sur le fait que le conflit oppose uniquement le Maroc et la RASD et non pas la RADP. « 
    C’est une question qui concerne uniquement les Sahraouis » a déclaré dans ce sens le Conseiller du chef de l’Etat au journal El-Bilad, renvoyant par la même l’ascenseur argumentaire au Makhzen qui saute sur toutes les occasions pour s’en prendre à l’Algérie, prétendant qu’elle est derrière le conflit et donc qu’ »elle est la source de tous ses maux « . Il ne faut pas perdre de vue à cet égard, que la loi et l’histoire de ce territoire sont du côté des Sahraouis une raison qui, faut-il le répéter où d’ailleurs le marteler tout à fait légitimement, conduit l’Algérie à appuyer le Front Polisario sans être partie intégrante du conflit. 
    Le soutien est une question de principe intangible face à un dénigrement marocain de toutes les résolutions onusiennes qui consacrent rappelle-t-on, le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui c’est-à-dire un référendum équitable sous l’égide de l’ONU. 
    D’un autre côté les Nations Unies qui sont liées par leur responsabilité en direction de ce territoire qu’ils déclarent eux-mêmes non-autonome (conformément à la Charte onusienne) achoppent toujours au niveau du Conseil de sécurité sur le véto que brandit la France faisant ainsi un croc-en-jambe au droit international pour conforter sa complicité avec le Maroc. 
    L’Algérie, bien au fait de tous ces enjeux, ne peut en vérité qu’apporter son soutien au peuple sahraoui opprimé. Mais comme l’a rappellé M. Belkhadem, l’ »Algérie n’a pas de problème avec le Maroc en tant que pays frère et voisin ». N. H.
    La Tribune des Lecteurs, 24/07/2014
    http://www.tribunelecteurs.com/fichier/24_7_2014/polisario.html
  • Le Makhzen veut-il torpiller les négociations d’Alger sur le Nord-Mali ?

    Au moment où un site électronique,  dont on ne sait trop s’il est algérien,  même s’il est basé à Alger, veut occulter les  succès indéniables  de la diplomatie algérienne  qui serait, selon lui, «léthargique», au Maroc, medias et, officiels  ne peuvent cacher leur dépit face aux réussites de notre diplomatie  depuis  l’arrivée à sa tête  de Ramtane Lamamra, l’un des plus brillants diplomates de sa génération. 
    Ainsi, après la violente réaction  du MAE marocain qui n’eut d’autre recours que l’insulte, alors qu’il était pris de court par la nomination par l’Union africaine d’un représentant spécial pour le Sahara occi- dental, le Maroc joue les ingérences pour torpiller les négocaitions d’Alger sur le règlement de la crise du Nord-Mali . En effet, selon des  médias  du Makhzen, le Premier ministre malien, Moussa Mara, a invité le Maroc à «continuer à jouer de son influence» en vue d’une solution de paix durable et définitive au Mali.
    D’après les mêmes sources, «les autorités algériennes et le président mauritanien, Mohamed Ould-Abdelaziz, qui préside l’Union africaine,ont tout fait pour exclure le Royaume des circuits d’efforts pour la paix entre le gouvernement de Bamako et les Touareg du Nord-Mali». Cette information confirme que les experts ne se sont pas trompés, en situant le risque d’obstacle à la réussite de la démarche de paix engagée par l’Algérie dans les tentatives du Maroc de poser des entraves à sa mise en œuvre. Mais ils ont sans doute eu raison, aussi, d’ajouter que ces tentatives sont vouées à l’échec. 
    Le Maroc enrage, encore une fois, devant le succès de la diplomatie algérienne qui va se concrétiser dans la signatu- re d’une feuille de route pour la mise en œuvre d’un cadre de négociation directe entre le gouvernement malien et les organisations armées, repré- sentant les communautés de l’Azawad.Le statut de chef de file des négociateurs est reconnu et accordé à notre pays dans un processus encadré par l’Organisation des Nations unies,l’Union africai- ne et l’Union européenne.
    La diplomatie algérienne est acti- ve dans son voisinage et cela ne plaît pas au Maroc qui s’obstine à prêter à notre pays des intentions de positionnement sur l’échiquier africain et,dans ce cas précis, sahélien. À croire que le prestige de l’Algérie serait artificiel et aurait donc besoin d’être valorisé par un activisme diplomatique,comme c’est le cas pour le Maroc. C’est oublier l’histoire des relations entre l’Algérie et ses voisins, et plus largement avec les pays africains. 
    L’Algérie a toujours eu une politique activeà l’égard du continent et plus particulièrement lorsque se fait sentir le besoin de son intervention, sans ingérence dans les affaires intérieures des pays, comme le dicte son principe de politique étrangère.Le dernier acte,en date de cette politique, est dans la réunion coprésidée,hier,à Tébessa par le Premier ministre,Abdelma- lek Sellal,et le chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomaa, sur les questions sécuritaires, mais aussi les rela- tions bilatérales et en rapport avec le développement. Il est évident que le Maroc, lesté par le gros problème de déco- lonisation du Sahara occidental qu’il traîne, est fortement handicapé dans sa politique africaine. C’est encore plus vrai maintenant que l’UA a décidé de s’impliquer davantage  dans le conflit qui oppose le Polisario au Maroc, comme en atteste la nomination de l’ancien président mozambicain,Joachim Chissano, au poste d’Envoyé spécial de l’UA pour le Sahara occidental. Et si le Royaume conteste cette décision, c’est moins parce qu’il y voit la main de l’Algérie, ce qu’il avance comme prétexte, mais parce qu’elle confirme l’ap- préciation de l’instance afri- caine concernant le caractère du conflit au Sahara occidental, à savoir un problème de décolonisation. Une question d’autant plus essentielle pour l’UA qu’elle  porte entre autre sur le non-respect par le Maroc du principe cardinal de l’intangibilité des frontières  et de l’engagement solennel pris par feu Hassan II devant ses pairs au Sommet  de Nairobi d’accepter le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. Sans parler de la signature à Houston sous l’égide  de l’ancien secrétaires d’État americain James Baker,de l’accord   de paix traçant les modalités pratiques de l’organisation du référendum d’autodétermina- tion. Un accord légèrement amendé, mais qui constitue le socle du plan de règlement onusien que le Maroc conti- nue à obstruer. 
    Mokhtar B.
    Le Courrier d’Algérie, 24/07/2014
  • El rey y sus alfiles

    Por R. Mahmoudi
    Los marroquíes siempre sueñan con una Unión del Magreb, pero a expensas de la causa saharaui. No saben que todos sus llamados para una reconciliación duradera con Argelia que pasaría, según ellos, por la reapertura de las fronteras, serán en vano mientras esta piedra angular en la construcción del Gran Magreb que es la cuestión saharaui no se haya resuelto. Esto es lo que resalta de la última intervención de la ministra delegada marroquí en el Ministerio de Relaciones Exteriores ante el Parlamento de su país. Pide a Argelia « asumir su papel principal », dijo, en el conflicto saharaui, y al mismo tiempo acusándola de obstaculizar el proceso de reconstrucción de la Unión del Magreb Árabe.
    Esta enésima salida de un responsable marroquí contra Argelia confirma al menos dos cosas importantes: primero, que el Palacio no tiene intención de cesar ni de moderar su campaña de hostilidad contra Argelia, incluso después del lamentable comportamiento de su ministro de Relaciones Exteriores Mourad Mezouar; además, Rabat admite que nada se puede hacer en el Maghreb sin su vecino del este. Esto explica este frenesí, al borde de la neurosis, en las maniobras y la provocación que adopta como estrategia.
    Esta declaración de la ministra delegada da una idea de lo que será el próximo discurso del rey con motivo de la Fiesta del Trono, que tendrá lugar en menos de una semana. Se convirtió en una historia repetitiva patética en el discurso de Mohammed VI: cada súplica para reclamar la reapertura de la frontera terrestre en nombre de la fraternidad magrebí y la buena vecindad, es seguida de una declaración de guerra.
    En su último discurso, el gobernante alauita acusó Argelia nombrándola -lo que debía suscitar una reacción de Argel – de « tratar de sabotear la iniciativa de autonomía » marroquí que su gobierno quiere imponer fuera del marco de la ONU. Para él, la resistencia del Frente Polisario y las resoluciones del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas son sólo un reflejo de manipulaciones y maniobras tejidas por una Argelia « visceralmente anti-marroquí. » Con su tono alarmista, a la vez amenazante e implorante, este discurso tiene un solo obetivo: aumentar la presión y el juego de los chantajes sobre el Sáhara Occidental, que sigue siendo la piedra angular de la política exterior del Makhzen.
  • Hespress fait dans la falsification pour tromper l’opinion publique marocaine

    Réaction du Comité National Algérien de Solidarité avec le Peuple Sahraoui (CNASPS) à l’article tendancieux de Hesspress (journal électronique marocain) du 20/07/2014
    Un journal électronique Marocain Hesspress a publié sur son site une prétendue correspondance du Comité National Algérien de Solidarité avec le Peuple Sahraoui (CNASPS) à l’Ambassadeur de la RASD en Algérie, relative à la visite dans les camps des Réfugiés Sahraouis, et à Alger, d’une délégation de journalistes Egyptiens à Alger. Cette information préfabriquée (comme vont le démontrer les éléments d’analyse suivants) appelle les observations suivantes :
    1- Le prétendu courrier est daté du 14/06/2014 : c’est un samedi et le CNASPS ne travaille pas le samedi.
    2- A propos du soutien du CNASPS à la facilitation de cette visite de la délégation Egyptienne, le CNASPS n’a jamais été en contact avec l’Ambassadeur de la RASD, pour la bonne raison que la personne chargée de l’organisation de la visite des Egyptiens résidait dans les camps des réfugiés sahraouis. En conséquence de quoi, il n’ya jamais eu de séance de travail entre le CNASPS et l’Ambassadeur de la RASD consacrée à cette affaire, et que de ce fait, il est mensonger de prétendre comme écrit dans ce faux document « que suite à notre accord conclu lors de notre dernière réunion au sujet de la visite… ». Ce n’est ni le style des assistantes du Président du CNASPS, ni leur vocabulaire, d’ailleurs approximatif usité dans cette lettre. يعـول، داخل الدول العربية) (
    3- Il est loisible de vérifier que tous les documents du CNASPS sont saisis numériquement, avec une police plus grande que celle figurant sur le faux papier publié par Hesspress électronique.
    4- Ce faux document parle, de façon générale et insidieuse, des parties concernées : voila d’ailleurs aussi, ici, une approximation de langage, car le CNASPS travaille en coordination publique et transparente avec l’Ambassade de la RASD à Alger (au demeurant non concernée par ce dossier), avec les responsables Sahraouis étatiques et de la Société Civile, avec les Organisations Sahraouies Estudiantines, des Femmes et des Travailleurs et avec tous les segments de la Société Civile Algérienne, les acteurs de la scène politique Algérienne, toutes les ONG algériennes qui partagent notre objectif, ainsi qu’avec les représentants des espaces parlementaires, syndicaux et professionnels. Toutes ces entités algériennes et sahraouies précitées sont rejointes par le Mouvement International de solidarité, avec la cause Sahraouie, et nous activons de concert, publiquement, pour faire aboutir les justes et légitimes revendications du Peuple Sahraoui. Parmi nos objectifs d’ailleurs figure, effectivement, celui de briser l’embargo médiatique organisé autour du dossier du conflit du Sahara Occidental par l’administration marocaine d’occupation, et ses complices, notamment en Europe. Dans ce cadre, le CNASPS, fort de la conviction profonde de tous ses membres d’œuvrer pour le droit et la dignité d’un peuple authentique, occupé par un pays frère arabe, le CNASPS n’aura de cesse de militer avec la plus grande détermination pour le triomphe de la cause sahraouie, accompagné à travers le monde, de toutes les femmes et tous les hommes militants des Droits de l’Homme, de la liberté et de la justice. Le CNASPS dans son programme d’action ne développe pas une stratégie anti-marocaine, et ne considère pas le Maroc comme un pays ennemi, mais comme un pays frère et voisin. Le CNASPS développe des activités en faveur de la cause du peuple Sahraoui car les membres du CNASPS sont imprégnés des valeurs et principes de la Révolution de Novembre, et sont héritiers du capital révolutionnaire de leurs aînés, à combattre le colonialisme et l’occupation, ou que cela se trouve, et à œuvrer au triomphe de la liberté ainsi qu’à militer pour l’accès à la dignité et la souveraineté. Tous les mouvements de libération à travers le monde, et principalement en Afrique, ont enregistré historiquement le soutien moral et matériel des Algériennes et des Algériens sans exclusive : hier l’ANC, la SWAPO, la ZANU, le FRELIMO, le PAIGC, etc… hier le Fretilim, et aujourd’hui le Front Polisario. C’est ça l’Algérie.
    5- Ce faux document affirme que le CNASPS s’engage à couvrir financièrement tous les frais de prise en charge de cette visite. Si le CNASPS avait les moyens, nous l’aurions fait avec honneur et gloire, pour une cause reconnue internationalement comme étant juste. Mais hélas les ressources limitées du CNASPS ne lui permettent pas un tel engagement. Nous avons contribué par l’achat de 6 billets. Ceci est vérifiable.
    Au total, ce document est un faux grossier, une pratique à laquelle nous ont habituée certaines officines marocaines, qui, à l’occasion, font preuve d’une incompétence manifeste. Cela n’empêchera pas le CNASPS de continuer son soutien inconditionnel au combat légitime du Peuple Sahraoui.
  • Le Maroc actionne ses relais à Bamako pour saboter le dialogue inter-malien parrainé par l’Algérie

    Le dialogue intermalien à Alger – juillet 2014
    L’information est donnée par les médias aux ordres du Makhzen : le Premier ministre malien Moussa Mara a invité le Maroc à «continuer à jouer de son influence» en vue d’une solution de paix durable et définitive au Mali. 
    D’après les mêmes sources, «les autorités algériennes et le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, qui préside l’Union africaine, ont tout fait pour exclure le royaume des circuits d’efforts pour la paix entre le gouvernement de Bamako et les Touareg du Nord-Mali». 
    Cette information confirme que les experts ne se sont pas trompés en situant le risque d’obstacle à la réussite de la démarche de paix engagée par l’Algérie dans les tentatives du Maroc de poser des entraves à sa mise en œuvre. Mais ils ont sans doute eu raison, aussi, d’ajouter que ces tentatives sont vouées à l’échec. Le Maroc enrage, encore une fois, devant le succès de la diplomatie algérienne qui va se concrétiser dans la signature d’une feuille de route pour la mise en œuvre d’un cadre de négociation directe entre le gouvernement malien et les organisations armées représentant les communautés de l’Azawad. 
    Le statut de chef de file des négociateurs est reconnu et accordé à notre pays dans un processus encadré par l’Organisation des Nations unies, l’Union africaine et l’Union européenne. La diplomatie algérienne est active dans son voisinage et cela ne plaît pas au Maroc qui s’obstine à prêter à notre pays des intentions de positionnement sur l’échiquier africain et, dans ce cas précis, sahélien. A croire que le prestige de l’Algérie serait artificiel et aurait donc besoin d’être valorisé par un activisme diplomatique, comme c’est le cas pour le Maroc. C’est oublier l’histoire des relations entre l’Algérie et ses voisins, et plus largement avec les pays africains. 
    L’Algérie a toujours eu une politique active à l’égard du continent et plus particulièrement lorsque se fait sentir le besoin de son intervention, sans ingérence dans les affaires intérieures des pays, comme le dicte son principe de politique étrangère. Le dernier acte en date de cette politique est dans la réunion coprésidée hier à Tébessa par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomaa, sur les questions sécuritaires, mais aussi les relations bilatérales et en rapport avec le développement. 
    Il est évident que le Maroc, lesté par le gros problème de décolonisation du Sahara Occidental qu’il traîne, est fortement handicapé dans sa politique africaine. C’est encore plus vrai maintenant que l’UA a décidé de s’impliquer directement dans le conflit qui oppose le Polisario au Maroc, comme en atteste la nomination de l’ancien président mozambicain, Joachim Chissano, au poste d’envoyé spécial de l’UA pour le Sahara Occidental. Et si le royaume conteste cette décision, c’est moins parce qu’il y voit la main de l’Algérie, ce qu’il avance comme prétexte, mais parce qu’elle confirme l’appréciation de l’instance africaine concernant le caractère du conflit au Sahara Occidental, à savoir un problème de décolonisation.
    Kamel Moulfi
    http://www.algeriepatriotique.com/article/le-maroc-actionne-ses-relais-bamako-pour-saboter-le-dialogue-inter-malien-parraine-par-lalge
  • Le roi et ses fous

    Par R. Mahmoudi
    Les Marocains rêvent toujours d’une Union maghrébine, mais au détriment de la cause sahraouie. Ils ne savent pas que tous leurs appels pour une réconciliation durable avec l’Algérie, qui passerait, selon eux, par la réouverture des frontières, resteront vains tant que cette pierre angulaire dans la construction du Grand Maghreb qu’est la question sahraouie n’est pas résolue. C’est ce qui ressort de la dernière intervention de la ministre déléguée marocaine auprès du ministre des Affaires étrangères au Parlement de son pays. Elle demande à l’Algérie d’«assumer son rôle principal», dit-elle, dans le conflit sahraoui, tout en l’accusant d’entraver le processus de reconstruction de l’Union du Maghreb arabe. 
    Cette énième sortie d’un responsable marocain contre l’Algérie confirme au moins deux choses importantes : d’abord, que le Palais n’a pas l’intention de cesser ni même de tempérer sa campagne d’hostilité contre l’Algérie, même après le comportement minable de son ministre des Affaires étrangères Mourad Mezouar ; ensuite, que Rabat avoue que rien ne peut se faire au Maghreb sans son voisin de l’est. Ce qui explique cette frénésie, à la limite de la névrose, dans les manœuvres et la provocation qui tient lieu de stratégie. 
    Cette déclaration de la ministre déléguée donne un avant-goût de ce que sera le prochain discours du roi, à l’occasion de la fête du Trône, attendu dans moins d’une semaine. C’est devenu une rengaine pathétique dans les discours de Mohammed VI : à chaque supplique pour réclamer notamment la réouverture de la frontière terrestre au nom de la fraternité maghrébine et du bon voisinage succède une déclaration de guerre. 
    Dans son dernier discours, le souverain alaouite a accusé nommément l’Algérie – ce qui devait bien susciter une réaction d’Alger – de «chercher à torpiller l’initiative d’autonomie» marocaine que son gouvernement veut imposer en dehors du cadre onusien. Pour lui, la résistance du Front Polisario et les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ne sont que le reflet de manipulations et de manœuvres tissées par une Algérie «viscéralement anti-marocaine». Avec son ton alarmiste, à la fois menaçant et implorant, ce discours ne vise qu’une seule chose : accentuer la pression et le jeu des chantages au sujet du Sahara Occidental, qui demeure la clé de voûte de la politique étrangère du Makhzen.
    R. M.
    http://www.algeriepatriotique.com/content/le-roi-et-ses-fous
  • RSF dénonce la détention d’un journaliste sahraoui

    Reporters sans frontières exprime sa profonde inquiétude suite à l’arrestation et le maintien en détention du journaliste et militant Mahmoud Al-Lhaissan, correspondant de la chaîne du Front Polisario, Rasd TV à Laâyoune (Sahara occidental). Le journaliste a comparu devant un juge d’instruction le 21 juillet. Ce dernier devrait décider dans les prochains jours de maintenir ou non les charges retenues contre Mahmoud Al-Lhaissan.
    Le 4 juillet 2014, plusieurs voitures de police ont encerclé le domicile du journaliste et militant sahraoui Mahmoud Al-Lhaissan, situé au centre de la ville de Laâyoune, avant de conduire ce dernier vers un lieu inconnu. Pendant 48 heures, aucune information n’a filtré sur son lieu de détention, jusqu’à ce que des associations locales de défense des droit de l’homme annoncent son transfert à la prison de Lakhal à Laâyoune. Il est officiellement poursuivi pour “atroupement armé”, “obstruction de la voie publique”, “agression sur des fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions” et “dégradation de biens publics” .
    Laarbi Massoud, secrétaire général du Collectif de défenseurs des droits de l’homme (Codesa, ONG sahraouie) conteste cette version des faits. Pour lui, est en cause la couverture, par Mahmoud Al-Lhaisan, des manifestations pacifiques organisées à Laâyoune, par des Sahraouis venus fêter le match Algérie/ Allemagne, lors de la Coupe du monde de football au Brésil, le 30 juin dernier. Rassemblement qui a rapidement été l’occasion – pour les participants – de lancer des slogans politiques en faveur de l’indépendance du Sahara occidental, avant d’être violemment dispersé par les forces de l’ordre. D’après le secrétaire général du Codesa, le reportage de Mahmoud Al-Lhaisan – qui ferait état des excès de violence déployée par les forces de l’ordre pour disperser les manifestants sahraouis – a par la suite été diffusé sur la chaîne Rasd TV.
    “Nous avons contacté en vain, le 10 juillet dernier, le ministère de la Communication. Aussi, nous demandons aux autorités marocaines d’apporter des éclaircissements sur les motifs de l’arrestation de Mahmoud Al-Lhaisan, d’autant que les versions sur les raisons de l’arrestation de ce journaliste et militant – diamétralement opposées – nous conduisent à nous interroger sur le caractère politique de cette affaire, déclare Virginie Dangles, adjointe à la direction de la Recherche de Reporters sans frontières.
    “Reporters sans frontières rappelle que la détention d’un journaliste en raison de ses activités professionnelles constitue une violation des engagements internationaux du Maroc en matière de respect de la liberté d’information. Par ailleurs, les autorités marocaines se doivent également d’ouvrir une enquête sur les allégations – de l’avocat de Mahmoud Al-Lhaissan – de mauvais traitements en détention”.
    En effet, les membres de la famille du journaliste rapportent que le lendemain de son arrestation, Mahmoud Al-Lhaissan aurait été présenté devant le procureur du roi, et placé immédiatement en détention. Son avocat rapporte pour sa part avoir constaté des traces de coups sur le corps du journaliste. Le secrétaire général du Codesa a pour sa part déclaré à Reporters sans frontières que Mahmoud Al-Lhaissan aurait été menacé par les agents de police lors de son audition.
    L’Union des journalistes et écrivians sahraouis (UPES) a vivement condamné cette arrestation, tout en exhortant les autorités marocaines à libérer le journaliste.
    Basée dans le camp de réfugiés sahraouis de Smara, près de la ville de Tindouf en Algérie, la chaîne Rasd TV a été lancée en 2009 par le Front Polisario, qui se bat en faveur de l’indépendance du Sahara occidental, sous contrôle marocain depuis 1975.
    RSF
    http://fr.rsf.org/maroc-un-journaliste-sahraoui-detenu-en-23-07-2014,46690.html