Mois : juillet 2014

  • La France au Mali, comme si elle n’est jamais partie

    L’accident de l’avion affrété par Air Algérie pour combler un déficit criant en aéronefs a, d’abord, prouvé que la bonne gouvernance au sein de la compagnie nationale et sa tutelle ministérielle n’est pas à l’ordre du jour. Le commun des mortels sait pourtant que les prévisions en matière statistique orientent, normalement, les décideurs à prendre, très tôt, les décisions stratégiques pour anticiper la gestion des besoins futurs.
    Les premiers besoins sont ceux crées par Khalifa Airways qui a, malgré tout, réussi à nous transporter dans des « voies célestes » pour des destinations heureuses. Aller d’un bled de l’intérieur vers un autre bled de l’intérieur, sans passer par les métropoles, était un grand succès en termes de temps et d’aisance. En parler encore serait très long et le sujet n’est pas vraiment à propos. 
    L’accident de cet avion a, enfin, montré une occupation systémique d’un pays, le mali, par un autre pays, la France. L’ex colonie et l’ex colon. La France est revenue (était-elle partie ?) grâce à l’opération Serval pour endiguer l’avancée des islamistes vers la capitale Bamako, après avoir occupé beaucoup de grandes villes et le territoire des Azawed. La France est omniprésente, ici et là, dans toutes les anciennes colonies qui restent des mamelles à traire. Même quand les Etats sont en faillite financière, la France ne s’en offusque pas, elle tète le sous-sol. Avant l’opération Serval pour sauver le Mali, il y avait l’opération Epervier pour sauver le Tchad en s’opposant aux libyens de Kaddafi. Ceux-ci défendaient Goukouni Oudei qui venait juste d’être détrôné par Hisséne Habré, soutenu par la France et les Etats Unis.
    Ce sanguinaire, que français et américains ont soutenu, devait être jugé au Sénégal où il s’est exilé depuis des années. Le procès n’aura jamais lieu parce que ceux qui l’avaient soutenu ne veulent pas que l’opinion publique sache que le poulain de grandes puissances avait commis de terribles crimes contre l’humanité. Le Sénégal, trois présidents durant, n’arrive pas, à ce jour, à réunir les 10 millions de dollars nécessaires pour le procès. Les grands y compris la France fermeraient les robinets. Le Tchad était déchiré.
    Je me rappelle de la délégation des jeunes de Goukouni Oudei, venus en Libye, grâce à l’ancien 2èmehomme de Kaddafi, Abdeslem Jalloud pour nous solliciter afin d’avoir des armes contre Habré. Nous étions alors dans une activité politique et culturelle multilatérale africaine. Pour revenir au sujet, l’opération Epervier n’était pas la première. Il y avait l’opération Manta en 1983/1984, toujours dans le cadre du conflit Tchad-Libye. Cette opération devait garantir la protection des intérêts français et particulièrement les ressortissants français habitant au Tchad. Après Manta et Epervier est venue se greffer à cette dernière l’opération Dorca pour …le Soudan. 
    Aujourd’hui, au Mali, l’opération Serval est finie mais rien n’est fini. En juillet 2014, il y a quelques jours, la France a mis sur rail, l’opération Barkhane qui se veut une action internationale contrairement à l’opération Serval qui n’a eu l’aval « de la communauté internationale» que très tard. Les intérêts français justifient tous les bruits de bottes.
    Les autochtones au Mali, me disait, au téléphone, le président de l’assemblée de Kidal, en pleine tourmente de l’agression de l’équipe nationale de foot ball du Togo au Cabinda, au moment où elle se dirigeait vers l’Angola pour participer à la coupe d’Afrique, que l’argent européen n’arrivera pas jusqu’ici, les militaires étrangers défendront leurs intérêts pas les nôtres. Dites seulement à Bouteflika de nous laisser faire le troc avec les algériens du sud et nous survivrons…
  • « Ce n’est pas hamas qui a tué les 3 jeunes israéliens » (Révélation du porte-parole de la police israélienne)

    En plus d’être génocidaire, Israël est pays qui ment. Alors que l’affaire a servi de prétexte à l’Etat hébreu pour agresser Ghaza, la disparition des trois jeunes colons israéliens n’est finalement pas une œuvre de Hamas. Et ce sont des responsables israéliens eux-mêmes qui ont reconnu les faits.
    Auteur : Akli Ouali
    Le démenti a été apporté par l’inspecteur en chef Micky Rosenfeld, porte-parole de la police israélienne, qui diqué au journaliste de la BBC Jon Donnison que les suspects dans le meurtre des trois jeunes Israéliens appartiennent à une « cellule autonome »affiliée au Hamas mais n’agissant pas sous les ordres de son leadership. icky Rosenfeld explique aussi que si l’ordre venait des dirigeants du Hamas, ils (la police israélienne) « l’auraient su à l’avance »
    Cette déclaration du porte-parole de la police israélienne converge avec celle d’autres affirmations. C’est le cas d’un célèbre éditorialiste israélien bien connu. Shlomi Eldar, a en effet écrit que les deux suspects d’être derrière le rapt puis l’assassinat de 3 jeunes israéliens, à savoir Marwan Qawasmeh et Amar Abu Aisha, sont considérés par les forces de sécurité palestiniennes comme faisant partie des Qawasmeh, un clan basé à Hébron et comptant environ 10 000 personnes. Ce qui ne signifie donc pas que le Hamas est directement impliqué. « Le clan, bien que connu pour être affilié au Hamas, s’est fabriqué une réputation de fauteurs de troubles. Non seulement ignore-t-il les leaders du mouvements, mais agit aussi à l’encontre de la politique plaidée par le mouvement », écrit encore l’éditorialiste.
    Cette nouvelle donne confirme des témoignages d’anciens militaires israéliens qui ont témoigné, en 2010, pour le magazine français Paris Match. Ces anciens soldats qui ont participé à l’agression de 2009 contre Ghaza ont affirmé que, souvent, ils faisaient « du n’importe quoi » et qu’ils ont tué des innocents, alors qu’ils pouvaient éviter cela.
    http://yagool.dz/article_1401.html
  • Le Parlement d’Afrique du Sud appelle l’ONU à accélérer le référendum

    Le Front Polisario dénonce le refus du Maroc de poursuivre les négociations 
    Dans un communiqué rendu public au terme de la réunion du bureau de son Secrétariat national, présidée par le président sahraoui et Secrétaire général du Front, Mohamed Abdelaziz, le Front Polisario a appelé l’ONU a assumer ses responsabilités concernant la décolonisation du Sahara occidental. 
    Le Front Polisario a condamné le refus par le Maroc de poursuivre les négociations et rounds de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, pour trouver une solution juste à la question sahraouie, a indiqué jeudi l’Agence de presse sahraoui (SPS). Dans un communiqué rendu public au terme de la réunion du bureau de son Secrétariat national, présidée par le président sahraoui et Secrétaire général du Front, Mohamed Abdelaziz, le Front Polisario a appelé l’ONU a assu- mer ses responsabilités concer- nant la décolonisation du Sahara occidental. Par ailleurs, le Front Polisario a exprimé «sa satisfaction» des acquis de la cause sahraouie sur les plans africain et international, réitérant sa détermination à poursuivre la coopération avec la communau- té internationale pour permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit légitime à l’autodétermina- tion et à l’indépendance. Le Front Polisario a dénoncé «les violations flagrantes» des droits du peuple sahraoui dans les ter- ritoires sahraouis, réitérant la nécessité de «garantir un contrô- le international indépendant de la situation des droits de l’Homme dans les régions occupées et de mettre un terme au pillage systé- matique des richesses du peuple sahraoui par l’occupant marocain». Le Front Polisario a en outre salué les sacrifices des Sahraouis dans les régions occupées, dans le sud du Maroc, et dans les sites universi- taires et les prisons, insistant sur la nécessité de poursuivre la campagne nationale et interna- tionale visant à libérer tous les détenus politiques sahraouis dans les geôles de l’occupation marocaine. B. M.
    Le Parlement d’Afrique du Sud appelle l’ONU à accélérer le référendu
    Le président de la Commission des Affaires étrangères et de la coopération (CEC) au Parlement d’Afrique du Sud, Moises Masangu, a appelé mercredi les Nations unies à accélérer l’or- ganisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui et la protection de ses ressources naturelles «pillées par le Maroc». Intervenant devant la réunion la commission pour l’approbation du budget annuel du ministère des Affaires étran- gères et de la Coopération, Moises Masangu a appelé l’ONU à assumer ses responsabilités dans la mise en place d’un mécanisme de surveillance et de monitoring des droits de l’Homme au sein de la
    Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso). Durant les réponses aux questions liées à la politique étrangère de l’Afrique du Sud, les membres du Comité ont réité- ré leur soutienà la cause sahraouie, appelant leur gouvernement à redoubler ses efforts pour parve- nir à une solution politique garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et mettre fin à leurs souffrances. Ont assisté à la réunion, les membres du gouvernement d’Afrique du Sud et les représentants du corps diplomatique accrédité à Pretoria, dont l’ambassadeurde la République sah- raouie, Salha Alabd. Tahar D.

    Arrestation du journaliste sahraoui Mahmoud Al-Lhaissan : RSF exprime sa profonde inquiétude
    Reporters sans frontières a exprimé mercredi sa profon- de inquiétude suite à l’arrestation et le maintien en détention du journaliste et militant sahraoui, Mahmoud Al-Haissan, corres- pondant de la chaîne sahrouie RASD TV à El Aaiun occupée. Dans un communiqué publié hier, le journaliste a comparu devant un juge d’instruction le 21 juillet. Ce dernier devrait décider dans les prochains jours de maintenir ou non les charges retenues contre Mahmoud Al- Haissan. Le 4 juillet 2014, plu- sieurs voitures de police ont encerclé le domicile du journalis- te et militant sahraoui Mahmoud Al-Haissan, situé au centre de la ville occupée d’El Aaiun, avant de conduire ce dernier vers un lieu inconnu. Pendant 48 heures, aucune information n’a filtré sur son lieu de détention, jusqu’à ce que des associations locales de défense des droits de l’homme
    annoncent son transfert à la pri- son de Lakhal à El Aaiun. Il est officiellement poursuivi pour «attroupement armé», «obstruc- tion de la voie publique», «agres- sion sur des fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions» et «dégradation de biens publics». Laarbi Massoud, secrétaire général du Collectif de défen- seurs des droits de l’homme (Codesa, ONG sahraouie), cite RSF, conteste cette version des faits. Pour lui, est en cause la couverture, par Mahmoud Al- Haisan, des manifestations paci- fiques organisées à El Aaiun par des Sahraouis venus fêter le match Algérie/Allemagne, lors de la Coupe du monde de football au Brésil, le 30 juin dernier. Rassemblement qui a rapide- ment été l’occasion – pour les participants – de lancer des slo- gans politiques en faveur de l’in- dépendance du Sahara occiden- tal, avant d’être violemment dis-
    persés par les forces de l’ordre. D’après le secrétaire général du Codesa, le reportage de Mahmoud Al-Haisan – qui ferait état des excès de violence déployée par les forces de l’ordre pour disperser les mani- festants sahraouis – a par la suite été diffusé sur la chaîne RASD TV. «Nous avons contacté, en vain, le 10 juillet dernier, le minis- tère de la Communication. Aussi, nous demandons aux autorités marocaines d’apporter des éclaircissements sur les motifs de l’arrestation de Mahmoud Al- Haisan, d’autant que les versions sur les raisons de l’arrestation de ce journaliste et militant – diamé- tralement opposées – nous conduisent à nous interroger sur le caractère politique de cette affaire», déclare Virginie Dangles, adjointe à la direction de la Recherche de Reporters sans frontières. Said F. 
    Le Jour d’Algérie, 26/07/2014
  • Crash du vol algèrien : Le Maroc souhaite un attentat terroriste

    Crash de l’avion affrété par Air Algérie : Sellal exclut l’acte terroriste
    Par Kamel Zaïdi
    Après l’émotion causé par le choc, la profusion d’informations toutes plus alarmantes les unes que les autres, voici venu le temps de la lancinante et angoissante attente des résultats de l’enquête menée de concert par plusieurs groupes. Et, même si la France donne l’air d’avoir voulu prendre d’autorité les choses en main, pour on ne sait quelle raison, force est de relever que l’Algérie aura très certainement son mot à dire. Et c’est forcément la principale raison pour laquelle le ministre des Transports, Amar Ghoul, a été spécialement dépêché à Bamako par le président Bouteflika. Amar Ghoul, en effet, est arrivé vendredi, tard dans la nuit, au niveau de la capitale malienne, pour une évaluation des lieux de l’accident de l’avion de la compagnie espagnole Swift-air affrété par Air Algérie et qui assurait la liaison Ouagadougou-Alger, et établir des actions de coordination entre toutes les parties concernées par ce dossier, notamment les parties maliennes et burkinabées, au moment où la France a d’autorité pris les choses en main, assurant la  » sécurité  » des lieux en y déployant ses soldats de l’ex-opération Serval devenue Bakhane, mais aussi et surtout en dépêchant depuis Paris des experts, des enquêteurs et même des gendarmes. M. Ghoul, envoyé spécial du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, auprès des autorités maliennes et burkinabées, rencontrera les hautes autorités du Burkina Faso et du Mali et se rendra aujourd’hui dans le lieu du crash. De son côté, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en visite de travail à Constantine, a exclu l’hypothèse d’un attentat terroriste, privilégiant plutôt les causes relatives aux mauvaises conditions météorologiques. Intervenant à l’occasion d’une conférence de presse animée au terme de sa visite de travail dans la wilaya de Constantine, M. Sellal a expliqué que la région où s’est produit le crash jeudi dernier, est « tristement réputée pour des conditions météorologiques difficiles », ce qui peut créer un vent appelé « front intercontinental » qui est un mur chargé de grêle et de grains de sables difficile à éviter par les avions. A une question sur un éventuel acte terroriste, il a indiqué qu’il n’y a pas de groupes terroristes dans la région, lesquels groupes ne sont pas équipés pour cibler un avion à près de 10 000 mètres d’altitude avec une telle exactitude. Il a ajouté que « si quelque chose s’est produit à l’intérieur de l’avion, l’enquête le déterminera d’autant plus que les boites noires ont été retrouvées ». Le Premier ministre a précisé en outre, que l’Algérie apporte son aide et assistance au Mali dans le cadre de l’enquête sur les causes du crash et ce, aux côtés des autorités burkinabés, françaises et de la compagnie MC Douglas, ainsi que la compagnie ayant affrété l’avion au profit d’Air Algérie, à savoir Swiftair. Rappelant que cet avion avait subi des contrôles techniques approfondis en France un mois auparavant, le Premier ministre a indiqué que la compagnie Air Algérie a affrété cinq avions auprès de cinq compagnies internationales afin de faire face à la forte demande des usagers. Le Maroc, de son côté, donne l’air de croire à la thèse de l’attentat terroriste, comme il nous a été donné de le constater lors d’une émission diffusée sur Medi1TV, et durant laquelle tous les  » experts  » invités abondaient dans ce sens. Est-ce à dire que Rabat verrait d’un bon œil que l’Algérie, qui vient de réussir la gageure de réconcilier les frères ennemis maliens, soit frappée sur le propre sol de ce pays exsangue, et maintes fois sujets à des conflits armés, ainsi qu’à de massives infiltrations terroristes ? 
    Nous y reviendrons… 
    K. Z.
    http://www.tribunelecteurs.com/fichier/27_7_2014/avions.html
  • L’ONU souligne "le rôle constructif" de l’Algérie

    Relevant une « sérieuse avancée » du dossier malien : L’ONU souligne « le rôle constructif » de l’Algérie
    Par Nadjib Hadded
    A l’évidence, l’optimisme a entouré les résultats des négociations entre le gouvernement malien et les mouvements armés du Nord Mali sous la médiation algérienne. Avec un peu de chance une paix définitive au Mali permettant ensuite de se pencher sur le développement de la région, est à portée de main. Cela pourrait même donner des idées pour une sécurisation des autres foyers de tension non loin de là tout en boostant la lutte anti-terroriste, celle contre la criminalité organisée et celle contre le trafic d’armes. 
    Certes, ce n’est pas aussi simple que cela si l’on tient compte de la complexité géopolitique régionale et de la pêche en eaux troubles que veulent entretenir certaines parties occultes dans la région du Sahel, mais ce serait bien que « le tournant favorable  » malien puisse faire des émules. Ainsi pour en revenir à ce dialogue inter-malien inclusif, sous l’égide de l’Algérie et avec la participation du Niger, du Burkina Faso, du Tchad, de la Mauritanie de l’ONU, de l’UA, de la CEDEAO, de l’OCI et de l’UE, rendez-vous sera pris le 17 Août prochain pour une nouvelle étape. 
    Le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a donné les contours de ce dialogue soulignant que « la première phase des négociations qui a duré du 17 au 24 juillet sera suivie d’une étape de négociations des questions de fond ». 
    « Elle débutera a-t-il dit, le 17 août à Alger et durera jusqu’au 11 septembre 2014 ». Ainsi, en procédant par étapes successives , celle ayant permis au début du mois de juin dernier de débroussailler le chemin en termes des différentes phases que doit connaitre le dialogue, celle qui vient de prendre fin avec à la clé « la feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d’Alger » et la « déclaration de cessation des hostilités » et celle qui abordera prochainement les questions de fonds toujours dans la capitale algérienne, l’Algérie soutenue par la communauté internationale a réuni toutes les conditions pour la réussite du  » peace process  » au Mali . 
    Bien qu’il reste à aborder la question importante du statut de l’Azawad et d’autres  » gros morceaux  » les deux protagonistes à la table des négociations sont bien partis pour s’entendre une fois pour toute. M. Lamamra a relevé à ce titre que la feuille de route met en avant clairement qu’ »il s’agit de parvenir à une solution globale négociée des problèmes des régions du nord du Mali », et que « le cadre de ces négociations agrées par les deux parties doit favoriser un climat de confiance nécessaire à un règlement définitif du conflit ». Cela dit, au titre des réactions la percée d’Alger a été saluée. 
    Parmi les intervenants, le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon a félicité le Mali et salué le « rôle constructif » de l’Algérie dans le processus de négociations. 
    Le chef de l’ONU a également adressé son satisfecit aux participants « pour leur volonté de participer à un dialogue constructif en concordance avec l’accord de Ouagadougou » du 18 juin 2013. Il a lancé un appel à « toutes les parties à cesser immédiatement toutes les hostilités et à coopérer » avec la commission mixte de sécurité dirigée par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). « Il est essentiel d’établir des conditions propices au progrès des négociations en cours », a aussi fait valoir le SG. Pour sa part le chef de la mission onusienne au Mali (MINUSMA), Bert Koenders a affirmé que « l »Algérie a réalisé un franc succès, avec la médiation internationale, entre le gouvernement malien et les mouvements du Nord du Mali, en vue de réaliser la paix dans ce pays « . Et d’ajouter que cette feuille de route est « claire » pour faire avancer les choses, de sorte qu’ »ainsi les deux parties cesseront de tourner en rond » pour entamer les débuts des négociations, afin de parvenir à une paix durable et définitive au Mali. 
    « Les négociations vont prendre du temps, mais c’est déjà un processus qui s’est mis en place, ce qui constitue une sérieuse avancée », a-t-il observé.
    N.K.
    http://www.tribunelecteurs.com/fichier/27_7_2014/onu.html
  • Drogue provenant du Maroc, un fléau persistant

    La drogue provenant du pays voisin, reste un problème dans la société algérienne, notamment chez la catégorie juvénile. Malgré les efforts de l’Etat pour lut- ter contre le fléau de la drogue, les chiffres avancés par les différents corps de sécurité sont de plus en plus impressionnants. Des saisies importantes confir- ment l’étendue du phénomène en Algérie. Plus que jamais, le pays est inondé de drogues provenant essentiellement du Maroc voisin. 
    Les tentatives d’inonder l’Algérie par la drogue sous toutes ses formes provenant du Maroc ont été fermement annihilées par les services de lutte contre les stupé- fiants, parvenant à démanteler et à mettre fin aux agissements de nombreux réseaux qui utilisent l’Algérie comme zone de transit vers l’étranger. Les efforts entrepris par les éléments de la Gendarmerie, de la Sûreté et des Douanes dans le cadre de la lutte contre ce fléau se sont soldés par des résultats tangibles notamment en termes de saisies de quantités énormes de kif traité, de démantèlement de réseaux internationaux dont les barons et les membres sont traqués et leurs noms faisant l’objet de mandats d’ar- rêt nationaux et internationaux. 
    En effet, les garde-frontières ont réussi, mardi soir, à déjouer  une tentative d’acheminement vers le territoire national de 841 kg de kif traité, en provenance du Maroc, a-t-on appris mercredi auprès des services de la Gendarmerie nationale.  C’est lors d’une patrouille pédestre près de la bande frontalière, que les garde-frontières ont repéré des individus qui tentaient de franchir clandestinement  les frontières, avant de prendre la fuite en rebroussant chemin à la vue du  dispositif sécuritaire, selon la même source.  Cette quantité de drogue a été abandonnée surplace et remise à la section  de recherches qui a ouvert une enquête sur cette affaire. Et la semaine pas- sée, les brigades mobiles des services des douanes de la wilaya de Tlemcen ont saisi, au cours de deux opérations dis- tinctes, une quantité importante de kif traité en provenance du Maroc, a-t-on appris, mardi, de la direction régionale de ce corps constitué. C’est au cours d’une opération de recherche entreprise, lundi, dans la forêt, située entre la localité de Chebikia et la région des Ouled Ramdane, sur la bande frontalière, que les douaniers ont découvert, à l’intérieur de quatre sacs, une quantité  102 kg de kif.  De même source, on précise que la seconde opération a eu lieu le même jour dans la région de Boukanoun. Les douaniers ont exploité des informations qui ont conduit à la saisie de 23 autres kg de kif dissimulés à l’intérieur d’un véhicule de tourisme. Les douaniers ont opéré ce coup de filet dans un barrage dressé sur la route reliant le village Salem à la localité de Sidi Boudjenane, dans la daïra de Nedroma. Rappelant que plus de 200 tonnes de résine de cannabis ont été saisies durant l’année 2013 contre 157 tonnes en 2012. 
    Ahcene Hadjam 
    Le Jour d’Algérie, 27/07/2014
  • El Rey Felipe, ¿Le planteó a Mohamed algo relacionado con el Sáhara o los derechos humanos?

    PUES NÓ.
    Amnistía Internacional se dirigió por carta a Felipe VI para que en el marco de su inminente viaje oficial a Marruecos tuviera en cuenta la situación de derechos humanos en el país vecino e hiciera gestiones para lograr avances en esta cuestión; en especial por los casos del periodista Ali Anouzla, que sigue estando sometido a investigación y se encuentra a la espera de juicio por un vídeo publicado en su web, y Ali Aarrass, todavía en prisión después de haber sido condenado a 15 años tras confesar bajo tortura. Pero Felipe VI no hizo nada.
    Libertad de expresión, de asociación y de reunión
    Las leyes marroquíes criminalizan a periodistas y otras personas críticas con la monarquía o las instituciones del Estado. El ministro de Comunicación ha declarado en repetidas ocasiones que están en marcha los preparativos para elaborar un nuevo Código de Prensa, que excluirá las penas de prisión. Mientras se elabora, los periodistas siguen enfrentándose a penas de prisión bajo 20 artículos diferentes. Además, el Código Penal también incluye penas de prisión por la expresión pacífica de opiniones que se consideren ofensivas para el rey, su familia, cualquier otro funcionario público o los símbolos nacionales del Reino de Marruecos.
    Ali Anouzla fue procesado en septiembre de 2013, poco después de que en el sitio web que él mismo fundó, Lakome.com, se considerara “propaganda” la publicación de un vídeo de Al Qaeda en el Magreb Islámico. Amnistía Internacional teme que su enjuiciamiento se haya producido como castigo por su independencia editorial y las críticas vertidas contra las autoridades. Aunque quedó en libertad tras un mes y medio de reclusión, sigue estando sometido a investigación y se encuentra a la espera de juicio.
    Las fuerzas de seguridad también hacen un uso excesivo de la fuerza para dispersar manifestaciones.
    Por otra parte, en ocasiones, las personas detenidas tras la celebración de manifestaciones son juzgadas en circunstancias que no cumplen la normativa internacional en materia de juicios justos. En 2013, se impusieron penas de entre 18 y 30 meses de prisión a 16 hombres, y penas de dos meses de prisión a dos menores de edad por “participación en concentración armada”, “agresión a funcionarios públicos” y “daños a bienes públicos”, tras una protesta contra la desmesurada subida de los precios del agua y de la electricidad en un barrio obrero de Marrakech el 28 diciembre 2012.
    Asimismo, siguen llegando denuncias de uso excesivo de la fuerza contra manifestantes, tortura bajo custodia y restricción de la libertad de expresión, reunión y asociación en el Sáhara Occidental. Amnistía Internacional considera desde hace años que la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO) debería contar con una función de observación de los derechos humanos, con capacidad para analizar tanto la situación del Sáhara Occidental como la de los campamentos de Tinduf.
    Denuncias de torturas y malos tratos
    Continúan recibiéndose noticias sobre tortura y otros malos tratos de personas detenidas por la policía, la gendarmería, y en prisión.
    Un caso ilustrativo es el de Ali Aarrass, que en abril de 2008 fue detenido en España y dos años más tarde extraditado a Marruecos, pese a que el Comité de Derechos Humanos de la ONU había advertido de que podía sufrir torturas y ser sometido a un juicio sin las debidas garantías, algo que finalmente ocurrió. Ali fue condenado en 2011 a 15 años de prisión, basándose la declaración de culpabilidad exclusivamente en las declaraciones que le extrajeron bajo tortura. El 21 de mayo de 2014 las autoridades de Marruecos anunciaron la apertura de una investigación, solo dos días después de que el Comité contra la Tortura de la ONU decidiera que las autoridades marroquíes habían violado varios artículos de la Convención contra la Tortura en relación con Ali Aarrass. Amnistía Internacional pide su liberación inmediata y que se le ofrezca la debida reparación, teniendo en cuenta las graves violaciones a su derecho a un juicio justo.
    Violencia contra las mujeres
    Amnistía Internacional celebra la modificación, en enero de 2014, del artículo 475 del Código Penal, que permitía que los violadores eludieran el enjuiciamiento si se casaban con la víctima. Sin embargo, es necesario modificar igualmente otros artículos del Código Penal para proteger a las mujeres y las niñas de la violencia y la discriminación. Entre otros, es necesario cambiar la definición de violación para que sea neutral en cuanto a género y se tengan en cuenta distintas circunstancias coercitivas, además de la violencia física. También se debe reconocer la violación marital como delito específico. El hecho de que la violación se aborde en el apartado de la “moral” no pone el énfasis en la agresión contra la integridad de la víctima. También se penalizan las relaciones sexuales entre personas adultas lo que viola el derecho a la intimidad y a la liberta de expresión, además de disuadir a las víctimas de violación de presentar una denuncia, porque podrían ser procesadas por mantener relaciones sexuales fuera del matrimonio.
    Personas refugiadas, solicitantes de asilo y migrantes
    Amnistía Internacional siente preocupación por el tratamiento de las autoridades marroquíes a personas migrantes, solicitantes de asilo y refugiadas subsaharianas. Entre los informes de violaciones de derechos humanos recibidos por la organización se incluyen la expulsión ilegal de migrantes, solicitantes de asilo y refugiados a países vecinos, denuncias de uso excesivo de la fuerza por policías que ha provocado lesiones e incluso la muerte a varios subsaharianos, así como la discriminación racial. Amnistía ha manifestado preocupación por el acuerdo entre España y Marruecos sobre la readmisión de nacionales de terceros países ya que carecen de las garantías necesarias de derechos humanos.
    La organización insta a las autoridades marroquíes a poner fin a la expulsión ilegal y la readmisión de personas migrantes, solicitantes de asilo y refugiadas hacia y desde los países vecinos, y garantizar que la protección de sus derechos humanos está en el centro de los procedimientos operativos y el nuevo marco jurídico que supervisará las expulsiones y deportaciones. Además, pide a las autoridades que se investigue y responsabilice a los autores de violaciones de derechos humanos, incluido el uso innecesario y excesivo de la fuerza contra los migrantes, solicitantes de asilo y refugiados, así como la discriminación.
    http://ianasagasti.blogs.com/mi_blog/2014/07/el-rey-felipe-le-plante%C3%B3-a-mohamed-algo-relacionado-con-el-sahara-o-los-derechos-humanos-.html
  • El lobby marroquí y los derechos humanos

    Fuente. Servicio Informativo Cultural S.I.C Poemario por un Sahara Libre
    Autor. Ali Salem Uld Iselmu
    A raíz de la propuesta norteamericana de dotar a La Minurso de un mecanismo imparcial e independiente de vigilancia de los derechos humanos en el Sáhara Occidental, el pueblo saharaui se vio sorprendido en su momento, y acogió dicha iniciativa con mucha alegría y esperanza, porque veía por primera vez el camino hacia el fin de la tortura y las detenciones arbitrarias que ha llevado a cabo Marruecos desde el inicio del conflicto hasta hoy.
    Con esta propuesta, Marruecos utilizó a sus aliados en el Consejo de Seguridad con derecho al veto y mediante Francia apoyada por España desde el Grupo de Amigos del Sáhara, hizo fracasar la posibilidad de que la ONU finalmente pudiera vigilar los derechos humanos en el Sáhara Occidental e incluso llegó en su momento a suspender unas maniobras militares con el ejército de los Estados Unidos de América.
    Tal ha sido el nerviosismo de la Monarquía Marroquí y su miedo a las manifestaciones pacíficas que piden la celebración del referéndum de autodeterminación, reconocido por la propia ONU y que el contingente de las Naciones Unidas desplegado desde 1991 tenía y sigue teniendo como objetivo permitir la descolonización del territorio saharaui. Este miedo y nerviosismo es el talón de Aquiles de la estrategia marroquí, sustentada en un discurso dirigido hacia el exterior presentando a Marruecos como un país democrático que ha hecho reformas importantes como la constitución del 2011 que intentaba limitar los poderes del rey y dotar a los órganos electos, la gestión y decisión en la vida política. Mientras que por otra parte las denuncias de torturas, de juicios sin garantías legales y el llevar a civiles a tribunales militares es el pan de cada día. Todo esto mezclado en un poder absoluto en manos del monarca marroquí, que en vez de facilitar una transición democrática se aferra a la represión y cede tácticamente ante las organizaciones de derechos para lavar su imagen, pero cuando estas no se encuentran sobre el terreno y la Minurso es inoperativa, carga contra los manifestantes saharauis que piden básicamente el derecho a que se beneficien de sus recursos naturales y cese el expolio de las riquezas del Sáhara Occidental y se aplique el derecho a la autodeterminación.
    Esta estrategia de hacer de los derechos humanos un arma arrojadiza, ha llevado a Marruecos a gastar cantidades importantes de dinero, sobornando a políticos, empresarios, creando lobbys a su favor en Europa, América Latina, Estados Unidos, África y el mundo árabe para presentar al Frente Polisario como organización terrorista y antidemocrática que constituye una amenaza para la región del Magreb árabe, para ello ha comprado a tránsfugas saharauis que los entrevista en sus canales de televisión con el rostro tapado y hablan de la violaciones que sufren supuestamente en los campamentos de refugiados saharauis en Argelia. 
    Sí realmente el Estado marroquí, está interesado en la transparencia y el buen Gobierno, no debe de oponerse al mecanismo de vigilancia de los derechos humanos para que la Minurso de forma imparcial pueda llevarlo en el territorio, una propuesta que ha sido presentada este año por el Secretario General de la ONU Ban Kimoon y el año pasado por los Estados Unidos. Si el origen del conflicto del Sáhara Occidental y la presencia de la ONU es llevar a cabo la descolonización, no se puede imponer una solución a la fuerza que no respete la opinión de los saharauis originarios del Sáhara y censados por España en 1974.
    Actualmente Marruecos tiene sometida a la población saharaui a una marginación total, desde el control de las fuerzas y cuerpos de seguridad, órganos de justicia, funcionarios de la administración y puestos de trabajo importantes. Todo ello en manos de marroquíes que llegaron con las primeras unidades del ejército marroquí al Sáhara Occidental.
    Marruecos en vez de seguir gastando sus recursos en perpetuar el conflicto del Sáhara Occidental, intentando deslegitimar la causa saharaui en los foros internacionales, invirtiendo dinero en seguir impidiendo el reconocimiento de La República Saharaui y por otra parte ahogando las manifestaciones pacíficas en los territorios ocupados y promoviendo una política de inestabilidad y confrontación con Argelia; debería saber que el tiempo y la paciencia de la comunidad internacional no son infinitos y que el estatus Quo no es la solución.
    Cuanto antes acepte negociar una solución democrática y que respete el derecho a la autodeterminación del pueblo saharaui, será más ventajoso para sus intereses como país y así podrá acelerar la democratización y la reforma tan necesaria para su viabilidad y supervivencia como país. Su actual visión del conflicto le llevará irremediablemente a un callejón sin salida.
    http://poemariosaharalibre.blogspot.com.es/2014/07/el-lobby-marroqui-y-los-derechos-humanos.html

  • Entrevista a Mohamed Abdelaziz, Presidente de la República Árabe Saharaui Democrática

    Por  Jerónimo Delgado* 


    ¿Cómo fue su infancia en el Sahara Occidental, colonial y ocupado?
    Nací en Smara, una zona un poco retirada de la parte urbana. La ciudad donde nací está a 170km al otro lado del muro. Mi infancia transcurrió entre Hagunia y Smara. A finales del 56 mi familia tuvo que refugiarse en el sur de Marruecos, al mismo tiempo había una guerra de liberación en Argelia. Por ese tiempo de guerra, muchos de los saharauis, entre esos mi padre, se incorporaron a esa lucha contra el colonizador. Las potencias colonizadoras eran Francia y España. El espíritu reinante de la época era, entre todos tanto en Egipto como en Túnez y Argelia, de involucrarse en la lucha contra la expulsión del colonizador y fomentar la idea nacionalista por la autodeterminación de los pueblos para ayudar con esta expulsión. Este espíritu reinante es lo que ha hecho que desde mi propia infancia, desde las escuelas tanto primarias como coránicas, esté impregnado de este espíritu de lucha por la autodeterminación.
    Después de la brutal represión que ejerció España sobre una manifestación pacífica el 17 de junio de 1970, cuando yo era universitario al igual que muchos otros, nos llevó a entender que no se podían tolerar tales comportamientos contra una población civil que quería manifestarse públicamente, y ese hecho me hizo incorporar al movimiento liberador. De la misma manera, este hecho llevó a un grupo de jóvenes a crear un movimiento que luego daría paso a la creación del frente Polisario 3 años más tarde.
    Este frente se encargó de crear el espíritu de libertad y comenzó la lucha armada para la expulsión de los colonizadores Españoles en su tiempo. Posteriormente lucho contra Mauritania, que también ocupó una parte del territorio, y continuó una lucha interminable contra Marruecos. Este ha sido el movimiento que ha encabezado la lucha por la independencia saharaui, movimiento que fue admitido posteriormente como miembro fundador de la Unión Africana y es el que sigue encabezando la lucha de todos los saharauis por la liberación.
    ¿Cuál es la situación actual con Marruecos en términos políticos?
    Estamos en una situación de guerra, y en un lapsus de cese temporal de fuego. El ejército marroquí ocupa una buena parte del territorio, y también nuestro ejército controla una parte importante del territorio, y es donde estamos ahora celebrando el congreso. También tenemos población saharaui en la parte ocupada del territorio por Marruecos. Diariamente hay manifestaciones porque reclaman su derecho a la autodeterminación, a pesar de un bloqueo férreo y una intensa guerra entre nosotros y Marruecos a nivel internacional. Creo que hemos logrado importantes logros, hemos logrado dejar claro a nivel de Naciones Unidas que el tema del Sahara Occidental es un tema de descolonización pendiente que debe ser resuelto desde las resoluciones de Naciones Unidas encaminadas a la autodeterminación, y que Marruecos es un ocupante. En la esfera africana hemos logrado importantes avances: el reconocimiento de países y de la organización regional continental. Tenemos relaciones bilaterales con muchos países. La batalla también la emprendemos con Marruecos en todos los continentes, incluso Estados Unidos con el que Marruecos ha firmado un tratado de libre comercio. El tratado de libre comercio no lo firmaron hasta que excluyeron el territorio reconocido internacionalmente como el territorio del Sahara Occidental. Hubo un problema serio entre el congreso y el gobierno, y al final hubo que excluir el territorio del Sahara Occidental del tratado de libre comercio. Este tratado de libre comercio no debe incluir el territorio del Sahara Occidental porque ni Estados Unidos ni Naciones Unidas reconocen ninguna soberanía sobre el territorio, sobre eso hay documentos secretos que si quieres luego te los mando. Anteayer hemos recibido que el Parlamento Europeo deroga el acuerdo que tenía Marruecos de pesca con la Unión Europea, lo deroga precisamente por incluir el territorio del Sahara Occidental. Todo esto conjuntamente, a la par de las negociaciones que se siguen celebrando entre nosotros y Marruecos, hay que aclararlo para lograr simplemente cómo llevar a cabo el referente político.
    ¿Cuál cree usted que va a ser el futuro de la causa saharaui? ¿Estamos hablando de un proceso de paz con Marruecos o estamos hablando de un posible regreso a la lucha armada?
    Nuestro deseo es que el conflicto se resuelva vía Naciones Unidas y vía al respeto de la legalidad internacional. Si ello no se puede lograr, porque Marruecos no respeta la legalidad internacional, no tenga la menor duda que pensaremos en la guerra como una opción legítima que tiene el pueblo saharaui.
    A pesar de ello, esperamos y estamos convencidos de que la solución pasa por respetar el derecho de los saharauis a existir como lo ha tenido el sur de Sudán, como lo ha tenido Timor del Este, como lo ha tenido Namibia, ya que hoy nadie pueda rechazar o pasar por alto la existencia del Estado Saharaui soberano sobre su territorio.
    ¿Cuáles son los logros más importantes que ha tenido la RASD desde su proclamación y los principales problemas y dificultades que tiene a nivel interno?
    El mayor logro del Estado Saharaui es haber logrado una unión de todo el pueblo saharaui, una unión entre aquellos que están aquí, aquellos que están en los campos de refugiados, los que están en los territorios ocupados y los que están en la diáspora en torno de un proyecto nacional y en torno a una bandera que hoy todo el mundo desde luego está dispuesto a aceptar.
    El segundo logro más importante es haber creado un legitimó reconocimiento en los foros internacionales basado en el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación. Se legitimó la existencia del Estado Saharaui y la existencia del proyecto saharaui. Al mismo tiempo, se logró que efectivamente todo el mundo respete este derecho y que reconozcan que Marruecos, como lo establecieron las resoluciones de Naciones Unidas, es un ocupante ilegal.
    Otro de los logros importantes es que le hemos hecho entender al mismo Marruecos, y al ejército de Marruecos, que no pueden eliminarnos por la vía militar y, que así hagan todo lo posible por eliminarnos, que recuerden que no han podido ganarnos en la guerra ni han podido obtener una sola victoria militar. Hoy en día tenemos un ejército que ya todo el mundo tiene en cuenta dentro de la región, sobre todo Marruecos. Este ejército es el garante desde luego de la soberanía nacional.
    El otro logro importante es que el Estado Saharaui hoy no solo es una realidad nacional sino es una realidad regional y mundial que ha tenido muchos progresos. Hemos logrado crear el Estado en sí, crear un parlamento, crear unas instrucciones, unos ministerios y un notorio mejoramiento en la calidad de la educación, lo cual ha llevado a que los índices sean de los mejores de la región. Tenemos reconocimientos de una cantidad importante de países en el mundo y somos miembros de la Unión Africana. Anhelamos que en Colombia se abriera una embajada y que se incorporara a este consenso internacional ya establecido y reconocido.
    Las dificultades son enormes, desde que en 1975 nuestra población era perseguida, era masacrada y estaba obligada a dispersarse por todas las partes del mundo. Estas dificultades las tenemos en todos los campos de la vida política y pública, sin embargo, las sobrepasamos pensando en la justa que es nuestra causa y por eso hacemos este gran sacrificio. Pero las dificultades son visibles en todos los campos, por ejemplo en la ocupación, donde tenemos violaciones sistemáticas de derechos humanos, también tenemos desapariciones y una gran cantidad de presos políticos y presos de todo tipo. Esto nos muestra que nuestra población vive con miedo y el Estado como tal tiene grandes retos pensando en el futuro.
    Para finalizar ¿cuál es su mensaje para Colombia y el gobierno colombiano?
    Transmitirle un fraternal saludo al pueblo de Colombia, al gobierno, a las instituciones y a los partidos políticos. Además nuestro agradecimiento a los colombianos que toman posiciones de ayuda y de solidaridad. Puntualmente quiero agradecer al Consejo de Seguridad, pues cuando han tenido la oportunidad de ser miembros no permanentes ha trasmitido mensajes de solidaridad. Deseamos reconducir las relaciones bilaterales en el justo camino. Nosotros somos un pueblo invadido, ocupado militarmente, por lo tanto creemos que la vía esencial para seguir adelante es la solidaridad y el aprecio que hemos recibido de los países latinoamericanos, pues nosotros somos un país netamente latino, por lo tanto nos une tanto con Colombia como con toda la región lazos históricos que no se pueden olvidar ni se pueden limitar, y esperamos que esos lazos sean el camino hacia el futuro.

  • ¿Fue útil el viaje del Rey a Marruecos?

    El Sáhara Occidental fue entregado a sus vecinos, Marruecos y Mauritania, sin consultar a la población saharaui sobre su futuro
    Iñaki Anasagasti
    Marruecos celebraba el pasado 15 de julio el Ramadán pero eso no fue óbice para que Felipe VI y su esposa visitaran en Rabat a un señor al que el rey Juan Carlos llamaba « sobrino » porque al parecer a Hassan II le llamaba « hermano », por lo que Mohamed VI, debe ser « primo » de Felipe VI. No sé dónde queda el parentesco de la esposa de Mohamed, la princesa Lalla Salma con Letizia, a la que en Madrid llaman Reina. La machista Constitución española permite estas cosas tan ridículas porque si en lugar de ser varón el actual rey, hubiera sido mujer, ¿le llamarían al consorte, rey de España?. Pues no, pero en Marruecos una es princesa, y la otra es reina, es decir, nada. El caso es que la pareja española está de gira visitando países vecinos. Estuvo en el Vaticano, que de vecino tiene poco de no ser por aquello de « Madrid al cielo » y estuvo en Portugal. Y le tocaba ese día a Marruecos que dicen que es vecino. Será por Ceuta y Melilla, dos enclaves tipo Treviño en la costa marroquí y del que nunca se habla en estas « visitas de estado » para que no se diga ni una palabra del Sáhara. Les falta visitar Francia, donde no estaría de más les contaran lo que le está pasando al ex presidente Sarkozy que al dejar el Elíseo está siendo procesado y hace tres semanas lo tuvieron 17 horas en comisaría, sin ningún aforamiento tramposo y les falta Andorra, país pequeñito, pero un estado más de la Unión Europea y con el catalán como idioma oficial que no visitarán . ¿Será por eso?.
    Al llegar al aeropuerto Salé-Rabat, al pie de la escalerilla le esperaba el rey Mohamed VI con aspecto de Kiko Rivera y una chilaba que parecía un albornoz del Athletic. No es una deferencia habitual pues estos señores son muy suyos. Y es que el rey interrumpía su ayuno por el Ramadán, aunque esa noche se iba a desquitar con más de cuarenta platos al caer el día. Con sus huéspedes y con más de trescientos invitados rompieron el ayuno no solo con dátiles sino con el plato tradicional, la harira, una sopa espesa de legumbres, vegetales, fideos, trozos de carne y muchas especias, que despiertan el estómago más dormido. En los jardines del palacio real, entre las buganvillas, los farolillos y las fuentes, se ubicaron las mesas en las que los camareros pasaban platos a cual más nutritivo como guisos de pescado, cordero y pollo con cuscús, o bombas dulces como la zamita, una pasta compuesta con frutos secos y harina tostada mezclada con miel natural y mantequilla. No me extrañaría que Letizia Ortiz, antes de acostarse, se tomara un alka seltzer.
    El viaje, como todo este tipo de viajes cortesanos, no ha tenido la menor importancia política. Protocolo, uniformes, trompetas, palabras vacías, calles del centro llenas de ciudadanos con banderitas llevados allí por diversas organizaciones gubernamentales como es habitual en todos los desplazamientos de Mohamed VI, y poco más. Entre lo poco noticioso la firma del acuerdo pesquero negociado durante meses con la Unión Europea y que tenía amarrados a 126 barcos españoles en sus puertos. Nosotros nos abstuvimos porque dicho acuerdo no contemplaba los derechos del Sahara sobre el banco pesquero sahariano.Sin embargo, durante la visita, en Melilla agentes policiales impidieron un nuevo salto frustrado de inmigrantes subsaharianos contra las vallas que rodean la ciudad autónoma. Ante ese hecho, García Margallo solo habló de la magnífica colaboración existente entre los dos gobiernos y que el ministro del interior marroquí le había asegurado que su valla, la tercera en la zona, estaba prácticamente acabada. Y sobre el candente asunto de las adopciones, que tienen a decenas de familias españolas en un ¡ay!, nada de nada, así como sobre un incidente con porteadores marroquíes en Ceuta. Eso sí, Felipe VI agradeció al jefe de gobierno de Marruecos, los « esfuerzos » para controlar las avalanchas de inmigrantes sin papeles. Como se ve, todo muy humanitario.
    Y para cerrar la visita, reuniones con los presidentes de las dos Cámaras, la de Representantes y la de Consejeros y visita al mausoleo donde reposan los restos del padre y del abuelo. Nada de estar con la oposición como solicitan los de Faes del PP cuando van a Cuba. En Marruecos la oposición no existe.
    QUE SE ACHICHARREN EN EL DESIERTO
    Este verano en Euzkadi, en Andalucía, en Madrid, en Valencia y en Catalunya, cientos de niños saharauis pasarán su verano en casas amigas tratando de paliar en algo las duras condiciones en las que viven durante todo el año estos chavales, pero mientras esto ocurre, Felipe VI que habló en su discurso de proclamación de querer una « monarquía íntegra y transparente » no mostraba el menor interés por un problema real al que su padre se había comprometidoen tratar de resolver, aunque jamás ha hecho nada.El día 2 de noviembre del año 1975, el entonces príncipe y jefe de Estado en funciones, Juan Carlos de Borbón, visitó el Sáhara Occidental, entonces provincia española. Frente a las guarniciones españolas aseguró: « España mantendrá sus compromisos ». Unos compromisos que incluían un referéndum para la población saharaui, para la elección entre la creación de un Sáhara independiente o incluido en Marruecos. Según el Tribunal de La Haya había fallado dos semanas antes, ante una solicitud del monarca marroquí Hassan II, el Sáhara no tenía lazos de soberanía con Marruecos ni con Mauritania. Definitivamente, por tanto, el Sáhara Occidental no era marroquí.
    Lo recordaba Sixto Díaz en Diario.es lo que sucedió después: la Marcha Verde. El entonces monarca alauí, Hassan II, organizó una manifestación de 350.000 marroquíes que el día 6 de noviembre pisaba terreno español, el Sáhara Occidental, invadiéndolo ilegalmente y truncando un proceso de descolonización que todavía hoy sigue sin finalizar y del que el Estado español sigue siendo responsable: continúa siendo la potencia administradora, según reconocen hoy las Naciones Unidas. Es decir, es responsabilidad del Estado español el cerrar un proceso de descolonización al igual que hicieron el resto de potencias europeas en periodos anteriores.El resto ya es conocido. El Sáhara Occidental fue entregado a sus vecinos, Marruecos y Mauritania, sin consultar a la población saharaui sobre su futuro. El Frente Polisario proclamaría en 1976 la República Árabe Saharaui Democrática (RASD).
    Entre estos poderes fácticos cabe destacar a la monarquía española. Durante el reinado de Juan Carlos I siempre imperó una gran amistad entre las dos casas reales. Y todos los gobiernos, socialistas y populares, que han llegado a la Moncloa han dejado atrás sus promesas en la oposición y en campañas electorales de favorecer a los legítimos derechos de los saharauis, es decir, de cumplir con la legalidad internacional. Numerosas son las muestras en público de afecto entre Juan Carlos I y Hassan II o su heredero, Mohamed VI. En una cumbre, engalanada con la mayor pompa posible, celebrada en Granada en el año 2010, la Unión Europea escenificó un trato preferente a Marruecos, un país donde la democracia brilla por su ausencia, saltándose todos sus principios y declaraciones a favor de los derechos humanos. ¿Cómo olvidar las múltiples acusaciones públicas que organizaciones de todo tipo y partidos políticos han hecho sobre el enriquecimiento personal y familiar que Juan Carlos I y otros dirigentes políticos han obtenido a través de las buenas relaciones con la monarquía alauí?
    La de Felipe VI ha sido una visita real vacía que ha simbolizado algo más que unas buenas relaciones bilaterales entre ambos estados. Según sabemos por diferentes agentes y observadores internacionales, el régimen marroquí no sólo condena a la miseria a la población saharaui, sino a su propia población, a la que priva, en muchas ocasiones, de sus más elementales derechos y de un sistema democrático. Y, por supuesto, no hace falta recordar el trato vejatorio que el régimen marroquí proporciona a las personas migrantes que desde allí pretenden llegar a Europa. Amnistía Internacional le hizo llegar a Felipe VI un informe sobre la situación de los derechos humanos en Marruecos que, a tenor del viaje, el Borbón, como su padre, lo echó al cesto de los papeles. Si en el estado español hubiera una República, a su presidente no se le hubiera dejado hacer este viaje legitimador de una satrapía y si lo hubiera hecho se le hubiera podido cesar. Esa es también la diferencia entre una República y una Monarquía tan poco democrática, porque no todo son relaciones comerciales.
    http://www.diariocritico.com/opinion-analisis/inaki-anasagasti/460234