Mois : juillet 2014

  • Sahara Occidental : Le Maroc, seul contre tous

    L’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, est bloqué par le Maroc. Depuis plusiuers mois, il tente d’effectuer une nouvelle tournée dans la région. Il porte probablement une proposition basée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément aux résolutions de l’Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité de l’ONU. Cela n’est pas du goût de Rabat. Le Maroc veut une solution qui foule au pied la légalité internationale et la Charte des Nationes Unies.
    Selon des sources bien informées, M. Ross a tenté de se rendre au Maroc deux fois. Le Maroc l’en a empêché. La première fois, sous prétexte d’élections au sein des commissions du Parlement. La deuxième fois, les marocains ont justifié leur refus par l’absence du roi. Celui-ci se trouvait en Tunisie. Le Ramadhan serait un autre prétexte que le Maroc avancerait pour en cas d’une troisième tentative du diplomate américain de visiter le pays de Mohammed VI.
    L’Union Africaine vient de désigner un représentant spécial pour le Sahara Occidental pour participer activement dans la résolution du conflit marocco-sahraoui. Alors que le Maroc a exprimé son refus de cette désignation, le Président sahraoui Mohamed Abdelaziz l’a saluée et a exprimé, dans une allocution lors du débat du rapport du Conseil paix et sécurité de l’UA, la « considération » de son pays pour le suivi « permanent » dont a bénéficié le dossier du Sahara occidental de la part de la commission et du Conseil Paix et Sécurité de l’Union, a indiqué l’agence. 
    Le Président sahraoui a affirmé que le royaume du Maroc « entrave le référendum d’autodétermination au Sahara occidental et les négociations, procède au pillage des richesses de la partie occupée du Sahara occidental, interdit l’accès aux observateurs indépendants, réprime les citoyens sahraouis sans défense et fait comparaître des civils devant des tribunaux militaires ». 
    Pour sa part, le Maroc multiplie des prétendus incidents avec la France dans un espoir déseséré de faire pression sur le président François Hollande, soupçonné de lâcher la vieille position française de soutien inconditionnel aux thèses marocaines au détriment de la légalité internationale. 
    Ainsi, les dirigeants de Rabat se trouvent seuls dans leur aventure saharienne dans un contexte oú la communauté internationale a exprimé son ras-le-bol de la persistance du contentieux du Sahara Occidental et la nécessité de respecter la volonté du peuple sahraoui.
    Cela arrive dans un contexte marqué par le leadership de l’Algérie sur le plan régional et international qui s’accumule au regard des ballets diplomatiques qui se succèdent à Alger, les visites de chefs d’Etats et de gouvernements et les missions de l’Union africaine et de l’ONU. Un contexte qui irrite à Rabat qui voit d’un mauvais œil la crédibilité de l’Algérie sur la scène internationale et la sagesse de la diplomatie d’un pays de plus en plus sollicitée et écoutée tant ses interlocuteurs rencontrent conseils, sagesse et incitation à la paix.

    http://diasporasaharaui.blogspot.com.es/2014/07/sahara-occidental-le-maroc-seul-contre.html

  • Sahara Occidental : Le Maroc, seul contre tous

    L’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, est bloqué par le Maroc. Depuis plusiuers mois, il tente d’effectuer une nouvelle tournée dans la région. Il porte probablement une proposition basée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément aux résolutions de l’Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité de l’ONU. Cela n’est pas du goût de Rabat. Le Maroc veut une solution qui foule au pied la légalité internationale et la Charte des Nationes Unies.
    Selon des sources bien informées, M. Ross a tenté de se rendre au Maroc deux fois. Le Maroc l’en a empêché. La première fois, sous prétexte d’élections au sein des commissions du Parlement. La deuxième fois, les marocains ont justifié leur refus par l’absence du roi. Celui-ci se trouvait en Tunisie. Le Ramadhan serait un autre prétexte que le Maroc avancerait pour en cas d’une troisième tentative du diplomate américain de visiter le pays de Mohammed VI.
    L’Union Africaine vient de désigner un représentant spécial pour le Sahara Occidental pour participer activement dans la résolution du conflit marocco-sahraoui. Alors que le Maroc a exprimé son refus de cette désignation, le Président sahraoui Mohamed Abdelaziz l’a saluée et a exprimé, dans une allocution lors du débat du rapport du Conseil paix et sécurité de l’UA, la « considération » de son pays pour le suivi « permanent » dont a bénéficié le dossier du Sahara occidental de la part de la commission et du Conseil Paix et Sécurité de l’Union, a indiqué l’agence. 
    Le Président sahraoui a affirmé que le royaume du Maroc « entrave le référendum d’autodétermination au Sahara occidental et les négociations, procède au pillage des richesses de la partie occupée du Sahara occidental, interdit l’accès aux observateurs indépendants, réprime les citoyens sahraouis sans défense et fait comparaître des civils devant des tribunaux militaires ». 
    Pour sa part, le Maroc multiplie des prétendus incidents avec la France dans un espoir déseséré de faire pression sur le président François Hollande, soupçonné de lâcher la vieille position française de soutien inconditionnel aux thèses marocaines au détriment de la légalité internationale. 
    Ainsi, les dirigeants de Rabat se trouvent seuls dans leur aventure saharienne dans un contexte oú la communauté internationale a exprimé son ras-le-bol de la persistance du contentieux du Sahara Occidental et la nécessité de respecter la volonté du peuple sahraoui.
    Cela arrive dans un contexte marqué par le leadership de l’Algérie sur le plan régional et international qui s’accumule au regard des ballets diplomatiques qui se succèdent à Alger, les visites de chefs d’Etats et de gouvernements et les missions de l’Union africaine et de l’ONU. Un contexte qui irrite à Rabat qui voit d’un mauvais œil la crédibilité de l’Algérie sur la scène internationale et la sagesse de la diplomatie d’un pays de plus en plus sollicitée et écoutée tant ses interlocuteurs rencontrent conseils, sagesse et incitation à la paix. 
  • D’où vient le chant "One Two Three – Viva l’Algérie" ? Trois pistes intéressantes…

    A chaque victoire des Fennecs, les supporters de l’Algérie reprennent en chœur ce chant rassembleur. Sans que l’on sache vraiment quand il est apparu pour la première fois. Les sup- porters de l’Algérie se réunis à Bordeaux, vendredi 27 juin. « One Two Three – Viva l’Algérie » : c’est un simple slogan qui est devenu le chant de rallie- ment de tous les supporters de l’Algérie. Repris en chœur lors des scè- nes de liesse qui suivent les victoires de l’équipe nationale – comme lors de la qualification historique des Fennecs pour les 8e de finale du Mondial, jeudi 26 juin – ce chant est désormais un incontournable. Si le slogan s’invite aujourd’hui à cha- que succès footballistique des Algériens, ses origines remontent à plu- sieurs dizaines d’années. « Nous n’avons aucune certitude historique », assure toutefois Karim Abderrahim, chercheur à l’Iris. Plusieurs théories cir- culent sans que l’on sache véritable- ment d’où vient ce chant. » Ainsi, trois récits reviennent régulièrement pour raconter la genèse du chant. Petit rem- bobinage.
    Guerre d’indépendance : « We want to be free » Nous sommes dans les années 1950, période où l’Algérie est encore une colonie française. Selon cette théorie, sur laquelle a notamment travaillé l’uni- versité de Tiaret (ville du Nord de l’Algérie), l’expression « One Two Three – Viva l’Algerie » n’a, en réalité, aucun rapport avec les chiffres un, deux et trois. Elle découlerait plutôt d’une sim- ple erreur de prononciation. Pendant la guerre (1954-1962), les indépendantis- tes avaient décidé en effet d’interpeller la communauté internationale, en lan- çant le slogan en anglais « We want to be free » (« Nous voulons être libre »). Un cri du cœur qui se serait alors transformé très vite, par abus de langage, en « one two three ».
    1974 : Algérie – Sheffield United En Algérie, d’autres observateurs font remonter l’origine du chant à plus tard. Plus précisément au 3 mai 1974. Ce jour là, l’Algérie affronte en match ami- cal le mythique club anglais de Sheffield United. Une confrontation dis- putée au Stade Bouakeul d’Oran au cours de laquelle les Fennecs parvien- nent à l’emporter sur le fil 3 à 1. Dans le stade, les supporters repren- nent alors en chœur le chant « One, Two, Three », comme un écho aux trois buts algériens signés Elkedrouci, Lalmas et Belbahri. Mais ce n’est peut- être pas la seule raison. Le public algé- rien aurait également souhaité répondre de cette façon au « Un, deux, trois, vive le Roi », scandé à l’époque par les Marocains lors de la crise du Sahara occidentale. 
    1975 : Algérie – France Plus de 13 ans après son indépen- dance, l’Algérie organise en 1975 les Jeux méditerranéens chez elle. En finale de la compétition de football, le 6 septembre, les hommes de Rachid Mekhloufi, ancienne star des Fennecs, jouent un mauvais tour à l’Equipe de France en l’emportant 3 à 2. « C’est comme si nous avions arraché notre indépendance une nouvelle fois !, clamait à l’époque l’ailier droit de l’équipe, Omar Betrouni. Les supporters du stade d’Alger crient victoire : un suc- cès contre les anciens colons, rien que ça ! Le scénario du match a comme un goût de revanche. Des « One Two Three – Viva l’Algérie » descendent des tribu- nes. Depuis, ce cri de joie est repris systématiquement à chaque match de la sélection algérienne, donnant lieu au passage à de très nombreuses reprises musicales.
    La Tribune des Lecteurs, 02/07/2014
  • Maroc : pas de répit de la campagne haineuse contre l’Algérie

    Un ancien capitaine de l’armée de l’air marocaine, qui a porté plainte en France contre le roi Mohammed VI pour «corruption et faits de torture», est la cible, au Maroc, d’une campagne de dénigrement et d’insultes visant à le discréditer. Pour ce faire, quoi de mieux que de lui inventer des relations suspectes avec les services de renseignement algériens ? La presse marocaine instrumentalisée exploite encore une fois le filon pour détourner l’attention de la corruption du Makhzen. Elle s’efforce ainsi de raviver la haine de l’Algérie en accusant tous ceux qui osent élever une voix contestataire de vouloir nuire au Maroc, sous l’impulsion des services de renseignement de son voisin algérien. Dans l’affaire de l’ex-officier marocain, actuellement citoyen français, un média marocain se demande qui est l’ancien capitaine Mustapha Adib ? Et la réponse est bien sûr toute prête : le journal a appris, écrit-il, «des révélations surprenantes sur les relations de l’intéressé avec l’opposant marocain Moulay Hicham, ainsi que ses accointances avec les services algériens». À ce propos, le média marocain écrit que Mustapha Adib est tombé dans le giron des services algériens par le truchement d’une femme, dont il cite le nom. Celle-ci serait «un agent des services algériens, spécialement mandatée pour s’occuper d’Adib. Elle vit en Algérie et se déplace plusieurs fois par an à Paris pour rencontrer Adib et lui dispenser les bonnes orientations», relate le journal citant «une source fiable». «Que peut-on attendre d’une personne qui fricote avec les services algériens qui, comme chacun sait, placent la nuisance aux intérêts du Maroc à la tête de leurs actions ? De là à penser que les initiatives de l’ancien capitaine Adib sont sinon téléguidées, du moins orientées, il n’y a qu’un pas», écrit encore le média qui accuse tout simplement les services algériens d’avoir soufflé à Mustapha Adib les actions à mener pour nuire au régime marocain, dont une action d’«intrusion dans la chambre du général Bennani» hospitalisé au Val-de-Grâce à Paris. Le général Bennani est un officier que Mustapha Adib poursuit en France pour «des faits de torture et des traitements cruels et dégradants», dont Adib a été victime en guise de représailles après avoir dénoncé la corruption dans l’armée marocaine. Dans sa plainte, l’ex-officier marocain explique, que «ses ennuis ont débuté à la fin des années 1990 quand, jeune officier dans une base aérienne, il avait dénoncé des faits de corruption, notamment de détournement de carburant par des officiers». Il explique dans sa plainte dirigée contre le roi et une trentaine de responsables militaires et civils avoir «écrit le 13 novembre 1998 à Mohammed VI, alors prince héritier, pour l’informer. Dès lors, les mesures de rétorsion auraient commencé: placement aux arrêts, reports de congés payés, violences physiques…» Fin 1999, Mustapha Adib est cité dans un article du Monde sur le thème de la corruption dans l’armée marocaine, selon la plainte. Arrêté, il aurait alors été interrogé par des officiers, dont Abdelaziz Bennani, qui lui auraient reproché d’être entré en contact avec un journaliste étranger. Condamné à deux ans et demi de prison en 2000, il avait reçu le soutien de la Fédération internationale des droits de l’Homme, il est resté incarcéré jusqu’en 2002. Il est lauréat du prix de l’Intégrité 2000 décerné par Transparency International.
    Mokhtar B.
  • Du jamais vu en France : L’ex-président Nicolas Sarkozy arrêté par lapolice

    Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue mardi matin dans les locaux de la police judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine) dans le cadre d’une enquête sur un trafic d’influence présumé, a-t-on appris de source judiciaire.
    Cette mesure imposée à un ancien chef de l’Etat est une première sous la Ve République.
    Nicolas Sarkozy avait été mis en examen dans l’affaire Bettencourt, moins d’un an après sa défaite à la présidentielle, avant d’obtenir un non-lieu en 2013, mais à la suite d’une convocation par un juge.
    Le porte-parole du gouvernement, Stéphane le Foll, a assuré sur i>TELE que la justice devait « aller jusqu’au bout », estimant que Nicolas Sarkozy était « un justiciable comme les autres ».
    « J’ai même été accusé d’être à la tête d’un cabinet noir », a-t-il dit en rejetant les accusations d’instrumentalisation politique de l’affaire lancées par les proches de l’ancien chef de l’Etat.
    L’UMP Valérie Debord a néanmoins dénoncé « une instrumentalisation de la justice contre un homme, contre le retour d’un homme » dans la vie politique.
    « Je ne suis pas sûre que ce soit la bonne façon de rendre la justice au nom du peuple », a-t-elle dit sur BFMTV.
    « Jamais on n’aura affublé un ancien président d’un tel traitement, d’un tel déferlement de haine », a également déclaré le maire UMP de Nice, Christian Estrosi, sur son compte twitter.
    Nicolas Sarkozy est arrivé peu avant 08h00 dans les locaux de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), où sa garde a vue lui a été signifiée dans la foulée.
    Depuis lundi, trois autres protagonistes de l’affaire, le défenseur de l’ancien président, Thierry Herzog, et deux avocats généraux de la Cour de cassation, Gilbert Azibert et Patrick Sassoust, sont également en garde à vue. Celle-ci a été prolongée de 24 heures.
    L’ex-président, qui s’est donné jusqu’à l’automne pour décider s’il fait son retour en politique, est au centre d’une information judiciaire ouverte le 26 février pour trafic d’influence et violation du secret de l’instruction sur la base d’écoutes téléphoniques qui l’ont ciblé, lui et son entourage.
    Les enquêteurs soupçonnent un réseau d’informateurs au sein de la justice et de la police d’avoir renseigné Nicolas Sarkozy sur les procédures judiciaires le visant.
    Les soupçons sont apparus en marge d’une enquête sur des accusations de financement libyen de sa campagne électorale en 2007, poussant la justice à placer deux téléphones utilisés par l’ex-chef de l’Etat sur écoute les 3 et 19 septembre 2013.
    Ces interceptions auraient révélé que Nicolas Sarkozy et son avocat étaient bien renseignés sur la procédure alors en cours à la Cour de cassation sur l’affaire des soupçons d’abus de faiblesse aux dépens de la milliardaire Liliane Bettencourt.
    Les juges cherchent à établir si Nicolas Sarkozy a tenté de faciliter une promotion à Monaco de Gilbert Azibert en échange de renseignements sur l’avancée du dossier.
    Me Thierry Herzog a répondu que Gilbert Azibert était affecté à la chambre civile et qu’il n’était pas en position de faire pression sur le président de la chambre criminelle de la Cour de cassation « et les dix magistrats qui la composent ».
    Mais les enquêteurs ont relevé que l’avocat général avait accès au service intranet de la haute juridiction et qu’il connaissait Patrick Sassoust, qui est membre de la chambre criminelle de la Cour de cassation et est bordelais comme lui.
    Rompant le silence qu’il s’était imposé, Nicolas Sarkozy avait dénoncé fin mars dans une tribune au Figaro des méthodes dignes de la Stasi, la police politique de l’ex-RDA, et une « instrumentalisation de la justice » par l’exécutif socialiste.
    Pour l’ancien président, la mise sur écoute de ses téléphones ordonnée par des juges revient à « fouler aux pieds les principes sacrés de la République ».
  • PAM : quand l’argent s’allie au pouvoir pour mettre à genoux le peuple Rifain

    par fikrielazrak
    RIFLAND (SIWEL) — « La société « Rif-logement » appuyée par les autorités obtient alors le monopole de tous les projets immobiliers d’Al-Hoceima, et bien sur devient un groupe « économique » ayant le monopole sur tous les projets de construction semi-public d’Al-Hoceima, dont la nouvelle ville de Bedes. Elle avait même monopole sur le secteur privé à travers l’appuie des autorités qui attaquent tous les concurrents de cette société. À titre d’exemple, on indique que le gouverneur de la province d’Al-Hoceima, le président du conseil de la région Taza – Al-Hoceima – Taounate, les présidents des conseils communautaires… sont tous des membres du même parti! « 
    Le nouveau projet sécuritaire de l’État du Mekhzan marocain, représenté par le parti d’authenticité et modernité PAM est un parti né par césarienne à l’intérieur des labyrinthes noires du palais royal, et structuré par le conseiller de la sécurité nationale Fouad Ali El-Himma. Travaillait avant même sa création officielle, le 9 août 2008, sur le tissage de relations très complexes qui relient le politique avec l’économique, le social, le sport et les médias. Ainsi, il élaborait aussi un tissage entre le pouvoir, la sécurité et les droits de l’homme pour confectionner un nouveau visage, maquillé, à l’État tyrannique représenté par le comité de l’équité et la réconciliation créé le 7 janvier 2004.
    Dans le Rif, le premier noyau de ce projet qui tente de mettre à genoux la population Rifaine, et tuer son esprit résistant, a commencé après le séisme d’Al-Hoceima en février 2004, en marge de la colère populaire contre la mauvaise gestion de la situation catastrophique à l’époque. Ce noyau se constitue d’hommes d’affaires, d’ex-détenus politiques, et certaines élites dans les domaines sociaux. Il a été créer pour représenter le Rif auprès du Mekhzan marocain sans l’accord des Rifains eux-mêmes pour la simple raison qu’il s’agit d’un lobby Rifo-Mekhzanièn pro-régime, comme celui du Sahara occidental. Un lobby destiné à mettre en confrontation les aspirations des Rifains dans leur autodétermination, et défendre ainsi le régime mafieux et assassine du Makhzen.
    À l’époque, le cabinet royal marocain construit une tente à Al-Hoceima pour faire croire au peuple à une solidarité royale avec eux. Ce qui n’était pas réel car si tel avait été le cas, au lieu de nous mettre une tente royale, il aurait mis sur pied une équipe pluridisciplinaire de la société civile avec l’objectif de la reconstruction de la province d’Al-Hoceima déjà détruite par le séisme. Au lieu de cela, cette équipe installée sous la tente royale, profitait de tous les moyens mis à disposition et même des fonds étranger, l’argent de la communauté internationale destiné à la reconstruction et à l’aide sociale rifaine. Cette équipe devient-elle alors « multi-malversations» comme la nommait les slogans des manifestants de la province à l’époque qui ont été révolté contre ce genre de conspiration du Mekhzan, plus précisément dans la commune rurale de Tamassint.
    Après cette procédure qui est une grande opération de fraude contre le peuple Rifain, qui permettait aux quelques éléments de ce premier noyau de ronger plus d’argent pour renforcer leur front interne. Ces mêmes éléments ont créé la première comparution du nouveau projet sécuritaire et politique du Mekhzan, qui est l’Association Rif pour la solidarité et le développement ARID en juillet 2004.
    L’association présidée à l’époque par Ilyas El-Omari, l’un des agents des mauvais services du Mekhzan, et l’un des grands dirigeants du parti PAM aujourd’hui. Alors, l’association et l’équipe indiqués ont constitué les premières démarches qui anticipaient sur le nouveau parti royal, avant de la naissance de ce dernier dans les couloirs du palais royal, suite à une grande vague de comédie électorale en 2007 qui mettait le régime dans une situation embarrassante.
    Ils avaient donc créé « ARID » pour organiser des festivals musicaux de danse sur les tragédies des Rifains, et annexer plus de sel sur les blessés des habitants d’Al-Hoceima. En parallèle, ce groupe de gens des mauvais services makhzéniens contribuaient dans la falsification de l’histoire du Rif à travers le comité d’équité et réconciliation qui considérait le bourreau comme la victime et la victime comme bourreau, et contribuaient à l’oblitération de l’Histoire du Rif en collaboration avec…les ennemis du Rif!
    Ce groupe, qui a englouti tous les financements dstinés à la reconstruction d’Al-Hoceima, n’a accordé aucune importance au logement des familles touchées par le séisme. Par contre il essayait de montrer un autre visage de développement de la province d’Al-Hoceima qui n’a aucune relation avec la réalité, et affirmait clairement que la priorité est pour les grands projets qui créeront les postes d’emploi aux pauvres, ce qui permettrait à ces derniers de construire leurs propres maisons sans attendre personne ! Cette réponse survient dans le contexte des questions de l’époque qui étaient dans les milieux Rifains « qu’est-ce qui est important ? les institutions de divertissement alors que nous sommes encore sans maison ? ». sans compter que l’argent mis à disposition, notamment par la communauté internationale était destiné à la reconstruction des habitations et non à des festivals…
    Il est clair que le bût était de délocaliser le peuple Rifain de son propre territoire et le remplacer par une immigration interne clandestine pour tuer tout espoir de résistance de ce Rif qui n’a jamais accepté l’esclavagisme du Mekhzan. Le pire dans tout ça, c’est que la machine médiatique makhzaniènne faisait une grande propagande sur les projets de divertissement, et les faisaient passer pour des signes de « réconciliation royal avec le Rif » ! Alors que ce n’était qu’une autre démarche pour domestiquer ce peuple par le régime et ses institutions, et ce, avec la collaboration de ces rifains de service qui ne sont rien d’autre que les auxiliaires de ce régime assassin ! Cette domestication prendra plus tard des autres dimensions.
    Ce noyau / Groupe, sera transformé plus tard en un réseau qui se constitue d’autres ailes et d’organes plus complexes, dont la structuration est déjà conçue par un cerveau sécuritaire franco-marocain, et devient un conglomérat regroupant presque tous les intérêts politiques, économiques, sportifs, associatifs, médiatiques…etc. C’est une tentative de fabriquer les nouveaux piliers du régime dans une région de tension.
    Cette fabrication politique est réalise à l’intérieur des laboratoires sécur
    itaire qui produisent les hommes de service, ici des rifains de service, pour attaquer et freiner toutes les mobilisations populaires, surtout dans les zones de tension comme le cas du Rif. Le bût, et de préparer ces gens des mauvais services pour exécuter toutes les décisions du cercle sécuritaire dirigé par El-Himma à l’intérieur du palais royal, en particulier la domestication du peuple, surtout que la création de ce groupe s’est déroulé à une époque sensible au niveau sécuritaire. Elle est survenue dans la foulée de la vague de colère contre la mauvaise gestion après le séisme.
    C’est aussi dans ce contexte reliant l’économie à la politique et aux droits de l’homme qu’une entreprise immobilière « apparait » pour s’occupera de la question économique de ce lobby Rifo-Mekhzanièn: La société « Rif logement », fondé par ce même groupe, et dirigé par Mohamed El-Hamouti, secrétaire général du PAM au niveau régional d’Al-Hoceima, le cousin de Ilyas El-Omari, et l’un des anciens membres des commissions de Paris pour le changement démocratique au Maroc.
    Et cette société devient alors un appui économique et financier de ce lobby qui travaille sur plusieurs niveaux avec un seul objectif qui est la délocalisation du peuple Rifain pour l’éloigner de son propre territoire, changer le tissu social et même la structure démographique rifaine.
    Cette société immobilière, « Rif logement », a été fondée directement après le séisme d’Al-Hoceima, par les mêmes gens qui s’occupaient de la reconstruction de la province en collaboration avec les autorités locales, et aussi, les mêmes membres fondateurs du noyau initial du PAM au Rif. Voilà une ETRANGE COICIDANCE !!! Cela signifie que les fondateurs de ses projets, complètement enchevêtrés, profitaient de la situation humanitaire désastreuse dans le Rif, en 2004 / 2005, après le séisme, pour créer un réseau d’intérêts enchevêtrés : une sorte de poulpe politique avec des tentacules atteignant tous les aspects de la vie quotidienne et politique du pays rifain, et dont la tête est protégée entre les pierres de Rhamna, le quartier natale de Fouad Ali El-Himma.
    Il faut aussi préciser que ce même réseau est protégé par une pléiade de gardiens, des acteurs associatifs, des politiciens de gauche précisément, des économistes et même des journalistes. Ces dernier jouent le rôle des chiens de garde de l’image de leurs patrons, sont créés par l’homme des mauvais services d’El-Himma, et financés par l’argent noir de différentes ressources.
    La société « Rif-logement » appuyée par les autorités obtient alors le monopole de tous les projets immobiliers d’Al-Hoceima, et bien sur devient un groupe « économique » ayant le monopole sur tous les projets de construction semi-public d’Al-Hoceima, dont la nouvelle ville de Bedes. Elle avait même monopole sur le secteur privé à travers l’appuie des autorités qui attaquent tous les concurrents de cette société. À titre d’exemple, on indique que le gouverneur de la province d’Al-Hoceima, le président du conseil de la région Taza – Al-Hoceima – Taounate, les présidents des conseils communautaires… sont tous des membres du même parti ! Sans parler des techniciens dans les différentes administrations liés au domaine économique et sécuritaire. Alors que le conseil de la commune urbaine d’Al-Hoceima donnait les autorisations de logement à la nouvelle ville de Bades malgré les abus de ce projet qui n’a même pas respecté les conditions légales du cahier de charge. Les responsables de cette municipalité préparaient des hectares de terres pour cette société, dont les derniers se trouvent à la belle-vue surplombé sur la plage de Cara-Bonita à l’entrée de la ville d’Al-Hoceima….c’est dire !
    Ils attaquaient tous les propriétaires des projets économiques hors de leur groupe, dont le propriétaire du projet touristique « El-Khattabi » sur la plage de Isry, (à 7 KLM du centre d’Al-Hoceima). Et quand l’acteur économique et politique Rifain Saïd Chaou venait des Pays-Bas pour investir dans son propre pays, il fait l’objet des conspirations de ce réseau mekhzanièn suite à son refuse de jouer leur jeu, alors il était poursuivi juridiquement avec des accusations lourdes, et cela est de notoriété publique ! tout le monde sait!
    Ensuite ils agrandissaient leur réseau mafieux à travers les autres acteurs économiques qui font partie de leur réseau dans le domaine de la médecine privée, alors que la clinique « Bades » de son propriétaire Mekki El-Hankouri qui est un membre du PAM aussi, et président de la chambre de commerce, de l’industrie et des services d’Al-Hoceima par le biais du parti royal qui fait également partie de ce réseau mafieux polito-économique mekhzanièn….Et pour couronner le tout, le propriétaire de cette clinique est accusé par l’opinion publique rifaine de transférer les ressources humaines de l’hôpital provincial pour structurer sa propre clinique. Le pamiste, Mekki El-Hankouri, annonçait dès le début que sa clinique était disponible à s’occuper de tous les cas urgents envoyés par l’hôpital provincial Mohamed V, alors qu’il ne s’agit que d’une autre manœuvre pour manipuler les habitants d’Al-Hoceima pour leurs mettre à genoux par le biais de ce nouveau réseau mekhzénien!
    En annexant l’immobilier et la santé, le cerveau sécuritaire et économique de ce réseau travaille pour la polarisation des autres acteurs économiques et atteignait ainsi le domaine de la production alimentaire a travers la société BIPAN des pâtisseries, qui se considère comme la première société dans ce domaine au niveau national, et la première unité productive dans la province d’Al-Hoceima avec plus de 600 postes d’emploi. Alors ce réseau polarisait quelques propriétaires de cette entreprise familiale fondé par une famille rifaine de Boukidan, dont Loubna Amghar qui devient une « sécuritaire » du PAM à Tétouan, et son frère Farid Amghar qui est un membre du conseil national du PAM et représentant de ce parti dans la province de Fès…
    On n’oublie pas que ce réseau amenait certains espagnols pour créer une autre entreprise immobilière « IMOBILIUS » qui n’est là que pour donner une image de concurrence qui n’existe pas réellement, mais fait croire à l’opinion publique qu’il y a une transparence économique qui n’a jamais existé. Le résultat est l’acquisition de tous les territoires valables pour leurs projets mafieux dans la province d’Al-Hoceima et d’ailleurs dans le RIF et le seul perdant est bien sur le peuple rifain!
    En parallèle, Chakib Al-Khayari qui rejoignait le PAM officiellement le 07 juin 2014 était depuis le début un auxiliaires de ce réseau, alors qu’il attaquait le Rif et ses symbole historiques depuis son apparition sur la scène médiatique avec le séisme d’Al-Hoceima en 2004. Il attaquait le héros de la brillante histoire du soulèvement rifain contre le régime marocain après le dite indépendance en 1958/1959, Mohamed Narhadj Sellam Amezian. Attaquait le projet de l’autonomie du Rif en 2007, et attaquait le soulèvement populaire d’Ait Bouayach en 2012, et même il demandait publiquement aux autorités marocains d’arrêter les militants radicaux dans son interview avec l’hebdomadaire
    AL-Osboue Assahafi numéro 696 publié le 7 juin 2012. Aujourd’hui ce traître s’est dévoilé publiquement en rejoignant le parti du Mekhzan PAM, lui comme ses autres amis sont des amazighs de service.
    C’est un réseau mekhzanièn avec plusieurs tentacules et une seule tête qui est la tête alaouite, qui travaille jour et nuit avec un seul objectif qui est de mettre le peuple Rifain à genoux, mais ce peuple amazighe a toujours été libre, il a traversé des millénaire d’histoire libre et il retournera à sa liberté tôt ou tard !
    http://rifaction.blog.fr/2014/06/30/contribution-de-fikri-el-azrak-pam-quand-l-argent-s-allie-au-pouvoir-pour-mettre-a-genoux-le-peuple-rifain-18758182/
  • Le Makhzen s’en prend au DRS pour discréditer un officier qui dénonce la corruption au Maroc

    Un ancien capitaine de l’armée de l’air marocaine, qui a porté plainte en France contre le roi Mohammed VI pour «corruption et faits de torture», est la cible, au Maroc, d’une campagne de dénigrement et d’insultes visant à le discréditer. Pour ce faire, quoi de mieux que de lui inventer des relations suspectes avec les services de renseignement algériens ? 
    La presse marocaine instrumentalisée exploite encore une fois le filon pour détourner l’attention de la corruption du Makhzen. Elle s’efforce ainsi de raviver la haine de l’Algérie en accusant tous ceux qui osent élever une voix contestataire de vouloir nuire au Maroc, sous l’impulsion des services de renseignement de son voisin algérien. Dans l’affaire de l’ex-officier marocain, actuellement citoyen français, un média marocain se demande qui est l’ancien capitaine Mustapha Adib ? Et la réponse est bien sûr toute prête : le journal a appris, écrit-il, «des révélations surprenantes sur les relations de l’intéressé avec l’opposant marocain Moulay Hicham ainsi que ses accointances avec les services algériens». 
    A ce propos, le média marocain écrit que Mustapha Adib est tombé dans le giron des services algériens par le truchement d’une femme dont il cite le nom. Celle-ci serait «un agent des services algériens, spécialement mandatée pour s’occuper d’Adib. Elle vit en Algérie et se déplace plusieurs fois par an à Paris pour rencontrer Adib et lui dispenser les bonnes orientations», relate le journal citant «une source fiable». «Que peut-on attendre d’une personne qui fricote avec les services algériens qui, comme chacun sait, placent la nuisance aux intérêts du Maroc à la tête de leurs actions ? De là à penser que les initiatives de l’ancien capitaine Adib sont sinon téléguidées, du moins orientées, il n’y a qu’un pas», écrit encore le média qui accuse tout simplement les services algériens d’avoir soufflé à Mustapha Adib les actions à mener pour nuire au régime marocain dont une action d’«intrusion dans la chambre du général Bennani» hospitalisé au Val-de-Grâce à Paris. 
    Le général Bennani est un officier que Mustapha Adib poursuit en France pour «des faits de torture et des traitements cruels et dégradants» dont Adib a été victime en guise de représailles après avoir dénoncé la corruption dans l’armée marocaine. 
    Dans sa plainte, l’ex-officier marocain explique, selon l’AFP, que «ses ennuis ont débuté à la fin des années 1990 quand, jeune officier dans une base aérienne, il avait dénoncé des faits de corruption, notamment de détournement de carburant par des officiers». Il explique dans sa plainte dirigée contre le roi et une trentaine de responsables militaires et civils avoir «écrit le 13 novembre 1998 à Mohammed VI, alors prince héritier, pour l’informer. Dès lors, les mesures de rétorsion auraient commencé : placement aux arrêts, reports de congés payés, violences physiques…» 
    Fin 1999, Mustapha Adib est cité dans un article du Monde sur le thème de la corruption dans l’armée marocaine, selon la plainte. Arrêté, il aurait alors été interrogé par des officiers, dont Abdelaziz Bennani, qui lui auraient reproché d’être entré en contact avec un journaliste étranger. Condamné à deux ans et demi de prison en 2000, il avait reçu le soutien de la Fédération internationale des droits de l’Homme ; il est resté incarcéré jusqu’en 2002. Il est lauréat du prix de l’Intégrité 2000 décerné par Transparency International.
    Meriem Sassi
    http://www.algeriepatriotique.com/article/le-makhzen-s-en-prend-au-drs-pour-discrediter-un-officier-qui-denonce-la-corruption-au-maroc
  • Construction du Maghreb bloquée

    Le sommet 5+5 qui se tient ces jours ci à Tunis bute encore sur l’intransigence du regime feodal du Maroc qui à remue ciel et terre pour bloquer le processus de la construction du grand espace maghrebin à chaque fois qu’il entend parler de referendum ou d’élections libres sous le controle de l’ONU (au Sahara Occidental, ndlr).
    Ce régime feodal basée sur le « Makhzen » une survivance du moyen âge a multiplié ces dernières années les « retouches » cosmetiques et les operations de chirurgie esthetique destinées à lui donner une visage plus jeune et une gueule plus fréquentable ainsi le roitelet transformé en prestigiditateur de rue a attendu la visite du chef de l’etat Français pour nous annoncer à grande pub sa « réforme du statut de la femmme » une grande operation de marketing politique destinée à l’exportation et la consommation par les opinions publiques Europeens avides de tout ce qui peut ameliorer le sort de
    la femme.
    Mais ces operations cosmetiques ne resistent pas à l’epreuve du temp,et une fois l’engoument initial passé on découvre avec désolations les rides et mêmes les escarres sur le visage laid de cette monarchie de pacotille qui à défaut de pouvoir ameliorer le sort du peuple Marocains s’investit mises sur des operations de charmes et de racolage pour attirer l’attention des opinions europeennes en particulier.ces blocages successifs depuis plus de trente cinq ans de toute solution négociée à ce conflit ou la monarchie moyen âgeuse du Maroc joue sa survie ont au moins le mérite de montrer au monde entier et aux peuples du maghreb en particulier que si un jour ils veulent prendre leur destin en mains ils doivent se débarasser des vestiges du passé et des régimes feodaux qui ne peuvent pas s’accomoder avec des concepts tels que « referendum », »elections libres et sous controle de l’onu » ou encore autodetermination des peuples.
    http://www.mombu.com/culture/canada/t-construction-du-maghreb-bloquee-16930728.html