Mois : juillet 2014

  • Le Maroc empoisonne l’Algérie et l’Europe

    Tournis

    Par Mohamed Abdoun
    Les chiffres ont de quoi donner le tournis. Vous procurer force hallucinations sans que vous n’ayez besoin de toucher aucune drogue. L’Algérie, objet d’un complot, et de menaces diverses à ses frontières, a ainsi réussi l’exploit de saisir la bagatelle de 200 tonnes de résine de cannabis durant l’année écoulée. Vous avez bien lu : 200 tonnes. Et 59 autres, rien que pour les quatre premiers mois du début de cette année. Il va sans dire que ces quantités saisies ne sont que la partie émergée d’un gigantesque iceberg. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil lucide sur la société algérienne pour voir de quelle manière la consommation de la résine de cannabis, chez nous, s’est  » démocratisée « , et combien il est devenu facile de s’en procurer. Qui plus est, à des tarifs relativement modiques. Il va sans dire, aussi, que la totalité de ce poison, en train de détruire la société algérienne, nous provient de chez nos chers voisins marocains. Et l’ironie voudra que lorsque les grands dealers, qui s’approvisionnent à coups de quintaux et de tonnes, procèdent souvent à du troc au lieu de payer leurs marchandises en argent liquide. 
    Tout en empoisonnant la population algérienne, donc, ces dealers contribuent volontairement à saigner à blanc l’économie et les finances de notre pays. Une bonne partie de nos produits subventionnés de large consommation, pour lesquels l’Algérie dépense chaque année plusieurs milliards de dollars, se retrouve en effet chez nos amis et voisins marocains. Tout cela se produit alors que nos frontières terrestres avec le Royaume chérifien sont encore fermées depuis 1994. Qu’arriverait-il, dès lors, si celles-ci devaient être rouvertes, comme souhaité par Rabat, sans que cette demande ne fasse préalablement l’objet d’un traitement global, comme l’exige Alger ? On ose à peine imaginer le résultat, tant la réponse parait évidente. 
    Le Maroc, en effet, ne se contente pas de vivre aux crochets de notre pays, comme un véritable parasite. Il s’adonne à un très large trafic de drogue à l’échelle planétaire, si bien que plusieurs institutions internationales, à commencer par l’ONU elle-même, l’épinglent régulièrement en relevant que le Royaume chérifien est devenu le premier Etat producteur et exportateur de cannabis dans le monde. Et, comme une pareille culture, qui se pratique sur des milliers d’hectares, ne peut forcément pas se faire de manière clandestine, il devient axiomatique de relever que de hauts responsables marocains, aussi bien civils que militaires, ont partie liée avec ces pratiques délictueuses. Voilà qui en explique en grande partie pourquoi l’Algérie a parfaitement raison de refuser catégoriquement que ses frontières ne soient rouvertes, avant que des solutions concertées et viables n’aient été trouvées au trafic de drogue transfrontalier, mais aussi à la lutte contre le terrorisme (car le Maroc, là encore, serait derrière la création du MUJAO -Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest- auteur de divers attentats contre les intérêts algériens et sahraouis), à la question sahraouie et au processus d’édification de l’UMA (Union du Maghreb Arabe). Autant dire que cela ne se fera jamais. Et c’est tant mieux, étant entendu que c’est le Maroc, qui se trouve encore dans la position du quémandeur alors que c’était lui qui, en 1994, avait décidé, de manière unilatérale, de fermer ses frontières avec notre pays, et même d’instaurer un visa d’entrée. Cela se passait, il faut le rappeler, avec toute la force voulue, en plus de notre guerre sans merci contre l’hydre terroriste. A cette époque, l’Algérie faisait face à un embargo cruel et criminel qui ne disait pas son nom. Elle avait, dès lors, le plus grand besoin de ses voisins immédiats. Or, non seulement le Maroc n’a pas trouvé mieux que de lui tourner le dos, mais en plus, (et cela se passait du vivant de Hassan II), ce dernier avait osé déclarer qu’il voulait faire de notre pays un  » laboratoire à ciel ouvert « , en matière d’intégrisme et d’islamisme politique. Il était allé jusqu’à accorder asile aux criminels du GIA et à recevoir en ses palais, en présence de son âme damnée Driss Basri, l’émir créateur de ce groupe criminel, Abdelhak Layada. C’est lui-même qui nous en a fait la révélation en nous recevant chez lui, il y a de cela quelques temps. C’est dire que ce retour de flamme est, on ne peut plus mérité. D’autant que les choses sérieuses ne font que commencer… 
    M. A.
  • Résolutions de l’UA et de l’ONU : Le Front Polisario dénonce l’indifférence du Maroc

    Le gouvernement sahraoui et le Front Polisario ont «fermement» dénoncé l’«indifférence» du gouvernement marocain aux résolutions de l’Union africaine (UA) et de l’ONU, rappelant que les pratiques de Rabat étaient similaires à celles du régime de l’apartheid, rapporte jeudi l’agence de presse sahraouie (SPS).
    Citant un communiqué du ministère sahraoui des Affaires étran- gères, publié mercredi, la même source a souligné que «le Maroc, qui entrave depuis 1991 l’organisation d’un référen- dum d’autodétermination et les efforts de l’ONU et refuse de col- laborer avec l’UA et son envoyé spécial, Joaquim Chissano, agit comme le régime de l’apartheid vis-à-vis du droit international et des résolutions de l’ONU et de l’UA». Elle a rappelé que l’Afrique du Sud, alors sous le régime de l’apartheid, était le seul pays non membre de l’organisation pan- africaine comme c’est le cas actuellement du Maroc, Etat occupant. Le communiqué du ministère sahraoui des Affaires étrangères intervient suite au rejet par Rabat de la désignation par l’UA d’un envoyé spécial pour le Sahara occidental, lors du 23e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organi- sation panafricaine tenue récem- ment en Guinée équatoriale. Le gouvernement sahraoui rappelle à cet effet que les efforts conjoints de l’ONU et de l’UA «resteront le cadre de règlement de tous les différends et les conflits dans le continent», et qu’«il n’y a ni concurrence ni contradiction entre les deux organisations pour le règlement des conflit sur le continent», ajoute SPS. Par ailleurs, le Front Polisario a appelé l’ONU et l’UA à «assu- mer leurs pleines responsabilités pour mettre fin à l’occupation marocaine illégale du Sahara occidental et arrêter les viola- tions flagrantes des droits de l’homme, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis contre le peuple sah- raoui et la violation de l’intégrité territoriale de la RASD».
    L’ANC appelle l’IS à soutenir la question sahraouie 
    Le parti du Congrès national africain (ANC) (Afrique du Sud) a appelé l’Internationale socialiste (IS) à soutenir la question sah- raouie, une «cause de libération qu’il faut défendre», a rapporté mercredi l’agence de presse sahraouie (SPS). Dans son intervention devant le conseil de l’Internationale socialiste, le secrétaire général de l’ANC, Gwede Mantashe, a estimé important pour l’IS de «redoubler d’efforts pour contri- buer à la réalisation de la paix au Sahara occidental et dans d’au- tres régions du monde». Il a insisté également sur le rôle de l’IS dans le «soutien des mouvements de libération et la concrétisation des projets de paix et de démocratie en tant qu’objectifs sacrés de l’Internationale socialiste». Il a rappelé, à ce propos, le rôle des mouvements de libération face au colonialisme dont «l’expérience de l’Afrique du Sud, son histoire démocratique et les efforts qu’elle consent dans le cadre du soutien des mouvements de libération de par le monde». Le secrétaire général du parti de l’ANC a appelé l’IS à œuvrer à la «réalisation de la jus- tice et à la participation populaire à travers l’appui des projets et politiques socialistes ainsi que leur consolidation dans le monde». Une délégation sah- raouie représentant le Front Polisario avait pris part aux tra- v a u x d u c o n s e i l d e l’Internationale socialiste tenu à Mexico en présence de déléga- tions de 60 pays. Par ailleurs, la réunion a porté sur trois grands axes dont les priorités de l’Internationale socialiste dans l’économie mondiale, les efforts de l’IS en matière de paix dans les régions de conflits et les efforts de l’Internationale socia- liste pour l’ancrage de la démo- cratie dans le monde.
    L’Internationale socialiste s’engage à visiter le Sahara occidental L’Internationale socialiste (IS)
    L’Internationale socialiste (IS) a donné son «accord de princi- pe» pour effectuer une visite de prospection au Sahara occiden- tal, assurant qu’elle fixerait la date dans un «proche avenir», rapporte vendredi l’agence de presse sahraouie (SPS). L’IS s’est engagée, au terme de la réunion de son Conseil à Mexico, à «œuvrer au rétablisse- ment de la paix dans le monde et à contribuer au règlement des conflits et au respect des droits de l’Homme et des peuples pour une vie meilleure». La question sahraouie était «au centre du débat autour des recommandations et décisions prises concernant le règlement pacifique des conflits», précise SPS, citant la délégation sah- raouie présente à la réunion. Plusieurs partis socialistes ont affirmé que «les efforts de l’Internationale socialiste restent en-deçà des attentes concernant la question sahraouie». Ces par- tis ont appelé au respect du «droit du peuple sahraoui à l’au- todétermination», selon l’agence. Par ailleurs, les délégations ayant pris part à cette rencontre ont soutenu «l’appel de la délégation sahraouie à organiser une visite ‘’urgente’’ pour s’enquérir de la situation et des développements au Sahara occidental». 
  • Lancement d'une campagne internationale contre la torture

    L’Association sahraouie des victimes de graves violations des droits de l’Homme commises par l’État marocain (ASVDH) a lancé une compagne sous le thème «Sahara occidental, arrêtez la torture» pour attirer l’attention de la communauté internationale sur la torture perpétrée contre les civils dans les territoires sahraouis occupés.
    «Le régime marocain faisant fi des législations internationales inter- disant la torture, n’exclut ni les mineurs, les femmes, les militants, les défenseurs des droits de l’Homme et d’une manière méthodique de toutes les formes inimaginables de maltraitance : L’enlèvement, la déportation dans le désert sans provisions, le viol et les tenta- tives de viols, l’harcèlement sexuel, l’in- trusion par effraction dans les domiciles des citoyens sahraouis, les coups et bles- sures (quasi quotidiennement à l’encontre des protestataires sahraouis pacifiques)». 
    L’Association sahraouie a fermement déploré l’usage de ce type d’exactions par l’occupant marocain au Sahara occidental, confirmant la persistance de ces actes condamnables à l’encontre des Sahraouis dans les prisons et les postes de police marocains. «Ainsi, au Maroc, les services de sécurité utilisent des méthodes de tor- ture, visant à détruire moralement la vic- time physiquement ou moralement à tra- vers les techniques de tortures comme : «Attayara» (avion),l’usage des produits chimiques, électricité, viol, l’eau», a-t- elle regretté.
    Les défenseurs sahraouis dans les prisons marocaines sont souvent victimes de la torture, des traitements cruels et de l’isolement dans des cellules individuelles toutes les fois où ils réclament leurs droits légitimes. «Les autorités marocaines ont instauré un climat de haine dans les milieux des prisonniers marocains de droit commun contre les prisonniers politiques sahraouis. Pire encore, ces prisonniers d’opinion sont privés de leurs droits les plus élémentaires, comme le droit aux soins médicaux», a indiqué l’association «mettant en garde contre les conséquences sur l’intégrité physique et même la vie des prisonniers politiques sahraouis dans les institutions pénitentiaires marocaines».
    L’association sahraouie a également exprimé son soutien inconditionnel à la campagne d’Amnesty international de sensibilisation contre la torture,appelant toutes les organisations et personnalités internationales à faire pression sur le gou- vernement marocain pour abolir la torture et tout autre usage de la violence au Saha- ra occidental. 
    Mokhtar Bendib
    Le Courrier d’Algérie, 3 juillet 2014
  • Maroc: Les relations avec Israël au grand jour

    Alors qu’officiellement les autorités marocaines ont toujours démenti l’existence de relations entre leur pays et Israël, les faits viennent une nouvelle fois confirmer le renforcement même du partenariat commercial entre les deux pays. 
    Et si du côté marocain, c’est motus et bouche cousue sur l’ampleur des échanges,du côté israélien, on n’hésite pas à communiquer à ce sujet, en rendant publics les chiffres liés aux échanges entre les deux pays. Le Bureau central israélien de la statistique vient de publier, en effet, le bilan des échanges commerciaux entre les deux pays pour les cinq premiers mois de l’année en cours. 
    Un bilan qui fait ressortir une forte hausse des impor- tations marocaines en prove- nance de l’État hébreu. Elles ont atteint 3,2 millions de dol- lars les 5 premiers mois 2014, contre 2,7 millions de dollars durant la même période de 2013, enregistrant près de 18% de croissance. En revanche, les exportations de marchandises marocaines vers Israël se sont littéralement effondrées, puisqu’elles ont connu une baisse de 81%,pas- sant de 28,3 millions de dollars au cours des cinq premiers mois de 2013 à 5,3 millions de dollars durant la même pério- de de 2014. 
    Le Bureau central israélien de la statistique révè- le que le Maroc reste le deuxième client de l’État hébreu dans le monde arabe après l’Égypte et cinquième en Afrique après l’Éthiopie, l’Afrique du Sud,l’Égypte et la Tanzanie. Le Maroc reste, malgré tout, le sixième fournisseur de l’État hébreu en Afrique derrière l’Afrique du Sud, qui y a exporté pour 135,2 millions de dollars,sui- vie par le Ghana (environ 78,7 millions de dollars), l’Égypte avec 72,5 millions de dollars, la Tanzanie avec 9 millions de dollars, et la Côte d’Ivoire avec 5,4 millions de dollars.
    L’organisme israélien indique que la baisse enregistrée dans les exportations marocaines vers l’État hébreu peut s’expliquer par le fait que beaucoup d’en- treprises marocaines et israé- liennes recourent à des canaux commerciaux de plus en plus complexes. Le procédé tend à camoufler l’ampleur des échanges entre les deux pays, dénoncés par une partie de la classe politique et de l’opinion publique marocaine. 
    La gêne née de la diffusion des statistiques des échanges par les autorités israéliennes a poussé les sociétés d’import-export marocaines et israéliennes à afficher plus de discrétion dans leurs transactions. C’est sans aucun doute cela qui a fait «chuter» les exportations des entreprises marocaines vers Israël au mois de mai dernier, puisque, officiellement, elles ne dépassent pas 1,1 million de dollars contre pas moins de 20,6 millions de dollars en mai 2013.
  • Les marocains sont un peuple masochiste

    Selon Wikipedia, le masochisme est la recherche du plaisir dans la douleur. Cette douleur peut être psychologique (humiliation) ou physique.
    Les marocains voient dans le Maroc le plus beau pays, le plus démocratique, le plus avancé: Bref, ils trouvent que le Maroc est un modèle à suivre par l’Algérie, la Mauritanie, la Tunisie et le reste des pays du Tiers Monde.
    Cette conviction est l’oeuvre de la machine de propagande du Makhzen qui veille à ce que les marocains l’applaudissent dans tout ce qu’il fait, surtout dans la mésaventure du Sahara Occidental.
    Les marocains sont victimes quotidiennement des matraques de la police du régime. Nombreux sont les morts parmi les jeunes membres du Mouvement du 20 février. 
    Les femmes marocains sont célèbres par leur prostitution partout dans le monde, notamment en Arabie Saoudite, les Emirats et en Israël. Pire encore, tout le monde sait que les arabes du Golfe venaient au Maroc à la recherche d’une pratique qu’ils ne trouvent pas chez eux : la sodomisation.
    Ainsi donc, leurs femmes prostituées, sodomisées, tabassés tous les jours par la police, ls pauvreté qui bat de l’aile, les bidonvilles, les marocains sont heureux. C’est à penser que c’est un peuple de masochites qui ne trouvent leur plaisir que dans la douleur et la souffrance.
  • Un journaliste sahraoui arrêté par la police marocaine

    El Aaiun (territoires occupés du Sahara Occidental), 05/07/14.- Le journaliste sahraoui Mahmoud El-Haissan, membre de l’équipe sahraouie RASD TV dans la zone occupée d’El Aaiun, a été arrêté vendredi par la police d’occupation marocaine, en raison de son travail destiné à mettre en évidence les violations graves des droits de l’homme commises contre les manifestants pacifiques au Sahara occidental.
    Dans à un communiqué, le groupe de la télévision sahraouie à El Aaiun, a indiqué que six véhicules appartenant à la police marocaine ont enlevé le journaliste sahraoui Mahmoud El-Haissan devant son domicile dans le quartier Lahcheicha dans la ville occupée de El Aaiun, capitale du Sahara occidental, dans un nouveau geste de provocation dans le but de dissuader les journalistes sahraouis qui exposent la réalité des droits de l’homme au Sahara occidental occupé.
    L’action se déroule dans le cadre d’une campagne d’arrestations lancé par les autorités d’occupation marocaines pendant le mois sacré du Ramadan pour éviter l’organisation toute action revendicative. 
    À cet égard, les autorités marocaines ont attaqué plusieurs réunions organisées par les citoyens sahraouis, dont la dernière a eu lieu à l’occasion de l’anniversaire de la mort du Martyr Mahfoud Ali Beiba.
    Le groupe de RASD TV d’El Aaiun appelle à la libération immédiate et inconditionnelle de Mahmoud El-Haissan et à la protection de tous les journalistes sahraouis dans les territoires occupés pour qu’ils puissent mener librement leur travail. 
    Ils lancent aussi un appel à Reporters Sans Frontières, afin qu’ilsjouent un rôle actif avec présence au Sahara occidental, dans le respect des frontières internationales.
  • Maroc : une ONG demande une enquête après la mort d’un détenu en grève de la faim

    La principale organisation de défense des droits de l’Homme au Maroc a réclamé vendredi l’ouverture d’une « enquête impartiale » après la mort d’un détenu qui observait une grève de la faim pour protester contre sa condamnation.
    L’autorité pénitentiaire avait annoncé mercredi soir le décès d’Abdelati Zouhri à la prison de Beni Mellal (centre), après une grève de la faim entamée le 13 mai pour dénoncer sa condamnation à la perpétuité pour meurtre.
    Le détenu, dont l’âge n’a pas été précisé, avait fait l’objet d’un suivi médical étroit et avait été plusieurs fois hospitalisé, selon un communiqué de l’administration pénitentiaire relayé par l’agence officielle MAP.
    Vendredi, l’Association marocaine des droits humains (AMDH) a toutefois demandé l’ouverture d’une « enquête juste et impartiale » sur les circonstances de ce décès et sur d’éventuelles négligences.
    Le détenu avait débuté sa grève de la faim « le 7 mai et non le 13″, date à laquelle son père, venu lui rendre visite, « l’a trouvé dans un état lamentable », a affirmé l’AMDH dans un communiqué.
    Un gardien de prison rencontré ce jour-là n’était « pas au courant » de la situation du détenu, selon son père qui a ensuite envoyé des courriers pour alerter les autorités mais n’a jamais reçu de réponse, d’après la même source.
    La DGAPR a de son côté assuré avoir « informé la famille du défunt de la décision de ce dernier d’entamer une grève de la faim », et avoir « notifié au parquet général » l’existence de ce cas.(Afp)
  • Mohammed VI, el Sr. Cesta

    El rey de los pobres no quiere que el mes de Ramadán pase sin hacer un gesto sublime destinado a los pobres y a los desfavorecidos. Su Majestad, como todos los años, procede a la distribución de las riquezas del país a su amado pueblo. La iniciativa de un cesto para cada pobre para erradicar la pobreza.
    Cada cesta contiene productos alimenticios básicos y es un símbolo para los marroquíes, el querido pilón de azúcar. Su Majestad ha decidido que un pilón de azúcar no es suficiente, entonces agregó otro gracias a su infinita generosidad. Eso, en el contexto del desarrollo duradero y la buena gobernanza.
    Usted ha hecho justicia, puede dormir tranquilo. Usted distribuyópilones de azúcar, un bidón de de aceite y un saco de harina y así acabaste con la pobreza y salvaste a miles de personnes de la terrible hambruna… Sí, tú eres el rey! 
    ¿Sabe usted, Majestad?
    La iniciativa de la cesta ha sido bien acogida por tus fieles súbditos. Algunos traidores separatistas denunciaron tu iniciativa calificándola de humillante y atenta contra la dignidad humana. Se cuestionan sobre su utilidad. Son ignorantes, Majestad. No les hagas caso. Reivindican una cesta para cada ciudadano, pero es una cesta extraña, con términos extraños. Reivindican una cesta llena de dignidad y justicia social, y a la cual usted agrega la libertad y otras cosas que no me atrevo a hacerte oír. 
    Sr. Presidente, estos traidores reclaman la el reparto equitativo de las riquezas de la tierra y del mar. Dicen que quieren su parte de los fosfatos y de los recursos pesqueros, y porque están cegados por el odio exigen también la reducción del presupuesto del palacio, olvidando que vos veláis por el servicio del pueblo y que vuestro salario es ínfimo. Debido a su ignorancia, no son capaces de evaluar vuestra situación y vuestrosesfuerzos para hacer avanzar este tranquilo país. 
    Viva la cesta y viva el Señor Cesta 
    Hicham Ithri en su página de Facebook
    Fuente .: http://yennayri.com/news.php?extend.1606
  • Mohammed VI, Monsieur Panier

    Le roi des pauvres ne veut pas que le mois de Ramadan passe sans faire un geste sublime envers les pauvres et les défavorisés. Sa Majesté, à l’instar de chaque année, procede à la distribution des richesses du pays à son cher peuple. L’initiative d’un panier pour chaque pauvre pour éradiquer la pauvreté. Chaque panier contient produits alimentaires basiques et elle constitue un symbole pour les Marocains, le cher pain de sucre. Sa Majesté a décidé qu’un seul pain de sucre ne suffit pas, alors il en a ajouté un autre grâce à son infinie générosité et cela dans le cadre du développement durable et de la bonne gouvernance. 
    Tu as rendu justice, tu peux dormir sur res deux oreilles. Tu as distribué des pains de sucre, un bidón d’huile et un sac de farine et ainsi tu as fini avec la pauvreté et sauvé des milliers de la terrible famine … Oui, vous êtes le roi! 
    Savez-vous, Majesté? 
    L’initiative du panier a été bien accueillie par tes fidèles sujets. Certains traîtres séparatistes ont dénoncé ton initiative en la qualifiant d’humiliante et porte atteinte à la dignité humaine. Ils s’interrogent sur son utilité. Ils sont des ignorants, Majesté. Ne vous en faites pour eux. Ils revendiquent un panier pour chaque citoyen, mais c’est un panier bizarre, avec des termes étranges. Ils revendiquent un panier plein de dignité et de justice sociale et vous y ajoutez de la liberté et d’autres choses que je n’ose pas vous faire écouter. 
    Monsieur le Président, ces traîtres réclament la répartition équitable des richesses de la terre et de la mer. Ils ont dit qu’ils veulent leur part des phosphates et des ressources halieutiques, et parce qu’ils sont aveuglés par la haine, ils exigent aussi la reduction du budget du palais, ils oublient que tu veilles au service du peuple et que ton salaire est infime. A cause de leur ignorance, ils sont incapables d’apprécier votre situation et vos efforts pour faire avance ce paisible pays. 
    Vive le panier et vive Monsieur Panier
    Hicham Ithri, sur sa page Facebook
    Traduction non officielle de Diaspora Saharaui

    Source : http://yennayri.com/news.php?extend.1606

  • Un média marocain publie un entretien avec Ali Benhadj : l'intérêt suspect du Makhzen pour le FIS

    Les Marocains poursuivent inlassablement leur guerre médiatique contre l’Algérie, dans laquelle tous les coups fourrés sont permis pour porter atteinte à l’image et à la stabilité de son voisin. Ainsi, après avoir essayé de s’approprier une figure emblématique de la Révolution algérienne, en l’occurrence le président Mohamed Boudiaf, en le présentant comme «le plus marocain des présidents algériens», la presse à la solde du Makhzen marocain tente une nouvelle OPA, en donnant la parole au symbole de l’ex-FIS, Ali Benhadj, à un moment où la polémique sur l’implication des anciens responsables du parti dissous dans le débat politique bat son plein. 
    C’est ce qui ressort de l’interview, en deux parties, qu’a réalisée avec lui le journal en ligne Hespress, dans sa version arabe. Toutes les questions que lui a posées le journaliste, qui a tenu à ce qu’il soit photographié aux côtés d’Ali Benhadj chez lui, à Alger, sont destinées à raviver les sentiments de rancœur de son hôte et à mettre en relief l’absence de volonté en Algérie pour instaurer un dialogue politique sérieux. 
    Ce n’est pas la première fois que les Marocains volent au secours de la mouvance extrémiste en Algérie. Rabat avait, en effet, accueilli le fondateur du GIA, Abdelhak Layada, en 1993, et avait essayé de s’en servir comme carte de chantage dans le dossier du Sahara Occidental. Les autorités marocaines ne l’ont livré aux services de sécurité algériens qu’après qu’Alger eut menacé de le récupérer par ses propres moyens sur le sol marocain. Conscients de la gravité de leur geste et des lourdes conséquences que cela allait avoir sur les relations entre les deux pays, le roi Hassan II finit par céder à la pression des autorités algériennes. 
    Dans l’interview accordée par l’ex-numéro deux du parti dissous au média marocain, Ali Benhadj s’est adonné à ses exercices rhétoriques habituels, en essayant de faire accroire à son «invité» que son parti existait toujours, avec une direction «homogène» et des positions «unies». Il explique qu’aucun dialogue n’est possible avec le pouvoir en dehors d’une conférence nationale qui regrouperait tous les acteurs de la scène politique «sans exclusive». Il argue du fait que l’Algérie propose sa médiation pour résoudre le conflit malien, en invitant les factions armées de l’Azawad à Alger. 
    Par ailleurs, Benhadj se demande pourquoi le pouvoir n’a pas invité Abassi Madani, «en tant que personnalité nationale», au dialogue avec Ahmed Ouyahia, dans le cadre des discussions sur la révision de la Constitution, du moment que d’«autres personnalités du FIS y ont été conviées en cette qualité». Interrogé sur les responsabilités de son parti dans «la décennie noire», Benhadj rejette, comme à son habitude, toute implication dans les violences qui ont fait des dizaines de milliers de victimes et prétend que tout a commencé après l’interruption du processus électoral, en janvier 1992. 
    En réponse à une question sur le rôle de l’armée dans la vie politique en Algérie, l’ex-prédicateur de la mosquée de la Sunna retrouve sa véritable nature, en disant que «tout le commandement de l’armée algérienne est impliqué dans la spoliation de la volonté populaire» et que «tous ses dirigeants sont passibles de peine de prison pour avoir bafoué la Constitution». Fin d’entretien. Le journal marocain a eu toutes les réponses qu’il voulait.
    R. Mahmoudi
    http://ds.algeriepatriotique.com/article/un-media-marocain-publie-un-entretien-avec-ali-benhadj-linteret-suspect-du-makhzen-pour-le-f#.U7bztC3g1vI.facebook