Mois : juillet 2014

  • Lettre d'un Sahraoui à Mustapha Ramid , ministre de la Justice et des Libertés , ou au Ministre de l'Intérieur du Maroc

    A Mustafa Ramid Ministre de la Justice et des Libertés du Rabat-Royaume du Maroc
    Votre Excellence, 
    Je vous écris pour vous exprimer ma profonde inquiétude pour des dizaines de personnes dans les territoires occupés du Sahara occidental, qui sont en danger immédiat de détention arbitraire. Des dizaines de militants, des journalistes et des manifestants ont été arrêtés sans mandat judiciaire à la suite de manifestations pacifiques pour défendre la population sahraouie à son droit à l’autodétermination, le 30 juin 2014 à El Aaiún, Sahara Occidental.
    Je vous invite respectueusement à prendre les mesures nécessaires pour veiller à ce que ces personnes ne soient pas détenues pour avoir simplement et pacifiquement exercé leur droit à la liberté d’expression, de réunion pacifique ou d’association, ou pour leurs idées politiques. 
    – Je rappelle que quiconque est détenu par les autorités marocaines sans être accusé d’un crime reconnu au niveau international doit être mis en liberté immédiatement et sans conditions, et quiconque est détenu a un accès immédiat à un avocat, il est présenté devant un tribunal civil indépendant qui doit déterminer la légalité de sa détention 
    – Il doit pouvoir recevoir la visite de sa familles et avoir accès à des soins médicaux dont il a besoin.- Les administrations sont chargées immédiatement de rendre publique une liste des personnes détenues et leurs allées et venues.
    Je vous remercie d’avance pour votre temps et et votre attention que vous consacrerez à ma requête et attends votre réponse.
    http://solidmar.blogspot.be/2014/07/lettre-dun-sahraoui-mustapha-ramid.html
  • Maroc: Lettre ouverte à Mr El Mustapha Ramid

    Ministre marocain de la Justice et des Libertés, concernant la peine de quatre mois prononcée à l’encontre du musicien Mouad Belghouate (alias El Haqed)
    Att. : Mr El Mustapha Ramid
    Ministre de la Justice et des Libertés
    Place El Mamounia – BP 1015
    Rabat
    Maroc
    Fax: +212 537 73 47 25
    Nous, soussignées, organisations engagées dans la défense du droit à la liberté d’expression, de la culture et des arts, condamnons la peine de quatre mois de détention prononcée contre le musicien Mouad Belghouate (alias El Haqed); considérant ce verdict comme le résultat d’un procès n’ayant pas répondu aux normes internationales. Nous craignons que cette peine représente des représailles en raison de son implication dans le mouvement pro-démocratique au Maroc, et plus particulièrement sa condamnation de la corruption et de la violence de la police, à travers sa musique.
    El Haqed a été reconnu coupable d’agression envers des représentants de l’ordre lors d’un incident survenu à Casablanca le 18 mai 2014, alors même que les preuves à décharge fournies par la défense, incluant des témoignages, n’ont pas été acceptées par le tribunal. Cela a conduit ses avocats à se retirer de la procédure judiciaire, la jugeant «injuste» et «inéquitable».
    Il s’agit de la troisième condamnation de Belghouate à une peine de prison depuis 2011, toujours suite à des procès jugés imparfaits. En mai 2012, il a été condamné à 12 mois de prison ferme pour insulte envers la police dans une de ses chansons et pour la vidéo qui l’aurait accompagné; une accusation qui violait clairement son droit à la liberté d’expression.
    Belghouate, engagé auprès du mouvement démocratique du 20 février, a ouvertement critiqué la corruption au Maroc et accusé la police de brutalité dans ses chansons. Ce qui fait craindre qu’il s’agit-là des véritables raisons des accusations portées à son encontre, craintes renforcées par les irrégularités du procès.
    Le Maroc a ratifié le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques, qui comprend le droit à la liberté d’expression et à un procès équitable. Nous appelons donc les autorités marocaines à libérer Mouad Belghouate et à veiller à ce que toute éventuelle action en appel soit traitée de façon équitable et qu’elle inclut toutes les preuves et les témoignages pertinents dans le cadre de l’affaire.
    Cordialement,
    Signé :
    Arterial Network
    ARTICLE 19
    European Composer and Songwriter Alliance
    European Council of Artists
    freeDimensional
    Freemuse
    Index on Censorship
    Initiative for Freedom of Expression, Turkey
    Equity’s International Committee for Artists’ Freedom (ICAF)
    Observatoire de la liberté de creation, France
    Vivarta
    Copie à:
    Mr Driss El Yazami, Président du Conseil National des Droits de l’Homme
    Mr Mohamed Amine Sbihi, Ministre de la Culture
    Mr Ahmed El Haij, Président de l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH)

    http://freemuse.org/maroc-lettre-ouverte-a-mr-el-mustapha-ramid

  • Le Parlement sahraoui estime que la conjoncture actuelle est très favorable pour une solution

    Le Président du parlement sahraoui, Khatri Addouh, a déclaré aujourd’hui que la conjoncture politique actuelle est très favorable pour accélérer une solution « juste et durable » au conflit du Sahara occidental qui passe par un référendum d’autodétermination.
    Khatri Addouh, qui s’est entretenu aujourd’hui avec le Président du Parlement Canarien, Antonio Castro, et les députés régionaux, a déclaré après la réunion que la communauté internationale est de plus en plus consciente que le peuple sahraoui existe et son droit à l’autodétermination est préservé par les résolutions de l’ONU.
    Selon le président du Parlement sahraoui, la communauté internationale estime également qu’il est temps de mettre fin à l’invasion du Sahara occidental par le Maroc. 
    Lors de la réunion, Khatri Addouh a transmis le remerciement du peuple sahraoui pour le soutien reçu des îles Canaries. 
    Le président du Parlement sahraoui a insisté sur le fait que les conclusions exprimées dans le dernier rapport de l’ONU sont très importantes et reflètent la réalité, et a signalé qu’elles mettent en exergue que la solution du conflit sahraoui doit être fondée sur la nature juridique du conflit en tant que problème de décolonisation.
    Le rapport signale aussi que le Sahara Occidental est un territoire non autonome et de ce fait l’exercice du droit à l’autodétermination est le passage obligatoire pour une solution juste. 
    Khatri Addouh a indiqué que les Sahraouis ont résisté pendant trente-neuf ans et ont prouvé à ne jamais qu’ils ne renonceront jamais à leur droit à l’autodétermination.
    Traduction : Diaspora Saharaui
  • Alger et Paris tournent une nouvelle page de leur histoire

    L’Algérie participera aux festivités officielles de la fête nationale du 14 juillet en France pour commémorer le centenaire de la Première Guerre mondiale. L’information circulait depuis plusieurs jours déjà et nourrissait les discussions sur les réseaux sociaux. 
    Elle a été confirmée, hier, par le chef de la diplomatie Ramtane Lamamra, montrant ainsi que les relations entre Alger et Paris sont parvenues à un tournant après lequel bien des questions et des tabous hérités de la séquence coloniale semblent avoir été réglés et que les deux pays regardent maintenant vers l’avenir. Une première, donc, que de voir l’Algérie et des représentants de l’ANP participer à une fête si emblématique de l’Histoire de France, son empire, ses guerres, ses défaites aussi. Mais ce n’est pas non plus la révolution.
    Depuis la fin des années quatre-vingt-dix et l’arrivée de Abdelaziz Bouteflika à la tête du pays, les relations entre l’Algérie et la France, en dépit de nombreux couacs, semblent, en effet, être mieux régulées et surtout dépassionnées. La marque indiscutable de ce processus, toujours en cours par ailleurs et dont on attend qu’il se conforte dans son versant économique, réside dans les récents développements qui se sont produits au Sahel. L’aide apportée par l’Algérie à la France dans son opération Serval pour lutter contre les groupes armés islamistes d’Al Qaïda et consorts – au nom du combat antiterroriste et pour l’intangibilité des frontières et de la souveraineté du Mali dans ses territoires du Nord – constitue, il est vrai, un repère nouveau. Il indique que le temps passe et qu’avec lui les relations – y compris celles qui concernent deux pays confrontés à un passé commun, mais conflictuel – changent rapidement pour ne s’orienter que vers l’approche pragmatique des intérêts et défis communs. Il faut dire que Alger et Paris ont pris toutes les précautions nécessaires pour ne pas jouer avec des symboles propices aux interprétations les plus diverses et parfois les plus improductives pour deux Etats dont les intérêts communs ne sont plus à mesurer.
    L’attention aux symboles
    Côté français, tout a été préparé pour que le 14 juillet 2014 ne soit pas une fête exclusivement nationale, mais internationale et dédiée au centenaire de la Première Guerre mondiale. Le traditionnel défilé militaire accueillera des représentants des 72 pays belligérants de la Grande Guerre et de pays anciennement dominés et dont les ressortissants avaient jadis servi dans les troupes coloniales. « Ils seront rassemblés à l’occasion d’une fête nationale inédite, inédite parce qu’elle sera internationale », a indiqué récemment le chef de l’Etat français François Hollande, promettant une grande manifestation « pour la paix ». Pour la petite histoire : soldats en uniforme munis de leurs drapeaux et jeunes civils défileront sur les Champs-Elysées à Paris.
    Côté algérien, le chef de la diplomatie Ramtane Lamamra a affirmé hier que «l’Algérie participera, dans le même format et dans les mêmes conditions que quatre-vingts autres nations, dont des citoyens sont tombés sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale, à la manifestation prévue à Paris à cet effet». «Le peuple algérien honore ses propres contributions à la liberté à travers le monde ». «Il assume toute son histoire ».
    http://www.reporters.dz/lalgerie-sera-presente-aux-festivites-officielles-du-14-juillet-en-france-alger-et-paris-tournent-une-nouvelle-page-de-leur-histoire/11858
  • La cause sahraouie progresse sur le plan international

    Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a affirmé que la cause sahraouie connaissait une « forte » présence sur les scènes continentale et inter- nationale, rapporte samedi l’agence de presse sah- raouie (SPS). Intervenant devant le comité prépara- toire du 2e Congrès de l’Union des étudiants de la Saguia Hamra et du Rio de Oro (Uesario), le prési- dent Abdelaziz a indiqué que la question sahraouie « connaît une forte présence sur les scènes diploma- tiques continentale et internationale ainsi qu’au niveau des organisations internationales et conti- nentales comme le Conseil de sécurité et l’Union africaine (UA) ». Pour le président sahraoui, la cause sahraouie est présente sur la scène africaine grâce notamment au « soutien du continent » ajoutant que le Maroc était isolé en raison de ses visées expan- sionnistes comme en a témoigné le dernier Sommet de Malabo (Guinée équatoriale) qui a appelé à « l’ac- célération du processus de décolonisation » dési- gnant un envoyé spécial de l’UA pour le Sahara occidental. Le président Abdelaziz a rappelé par ail- leurs l’attachement des dirigeants africains au « droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, au respect des droits de l’homme, à l’arrêt du pillage des res- sources naturelles et à la démolition du mur de séparation qui divise le Sahara occidental. Selon la même source, le 2e Congrès de l’Uesario devra se tenir fin août prochain.
    Les Sahraouis exhortent l’IS à jouer un rôle plus actif 
    La secrétaire générale de l’Union nationale des femmes sahraouies (UNFS), Fatma el Mehdi,égale- ment membre de l’Union, a exhorté l’Internationale socialiste (IS) à jouer un rôle « plus actif » dans la résolution du conflit du Sahara occidental, a rapporté jeudi l’agence de presse sahraouie (SPS). Mme el Mehdi qui intervenait devant le conseil de l’Internationale socialiste tenu ces deux derniers jours à Mexico, a exhorté les responsables de l’IS à se rendre d’urgence dans les terri- toires occupés du Sahara Occidental et les camps de réfugiés pour s’enquérir de la situation du peuple sahraoui. Elle a remercié l’Internationale socia- liste pour son rôle en faveur de la cause sahraouie, rappelant que l’occupation « odieuse » aggravait les souffrances du peuple sahraoui dans les territoires occupés et les camps de réfugiés. Elle a évoqué à ce propos, le caractère illégal des procès « arbitraires » de détenus poli- tiques sahraouis « en leur portant des accusations sans fondement aucun ». Il s’agit là d’une « situation qui va à l’encontre de la loi et des valeurs humaines », a-t-elle renchéri.D’autre part, Mme Fatma el Mehdi a dénoncé le fait que la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occiden- tal (MINURSO) soit la seule organisa- tion onusienne ne disposant pas de pré- rogative de surveillance des droits de l’homme, affirmant qu’ »il est inconce- vable de continuer à accepter cette situation que ce soit par la communau- té internationale ou l’Internationale socialiste ».Le Sahara Occidental est un territoire divisé depuis le début des années quatre vingts par un mur militai- re considéré comme le plus long au monde et entouré de moyens tech- niques sophistiqués et de millions de mines antipersonnel, précisant qu’il était devenu « le moyen de destruction le plus terrible même à l’ère du projet de paix ».S’exprimant sur la revendication d’autodétermination, la secrétaire géné- rale de l’UNFS a indiqué qu’elle était « sacrée » et un « principe fondamental pour l’IS » tenue, par conséquent, a-t- elle dit, d’imposer son respect pour que le peuple sahraoui ne soit pas une exception privée de l’exercice de ce droit ». « Il est temps de s’adresser au Maroc de façon claire pour lui demander de mettre fin à l’occupation du Sahara Occidental et de contribuer à mettre fin aux souffrances d’un peuple pacifiste en exerçant des pressions sur le Maroc pour l’amener à respecter la légalité.
  • Nouvelle douche froide pour Mohammed VI et ses sbirres

    L’information révélée par le ministre Français des Affaires étrangères Laurent Fabius sur un les plateaux de RMC/BFMTV, le 20 juin, sur la présence de soldats algériens lors des cérémonies du 14 juillet sur les Champs-Élysées vient d’être confirmée par le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra.
    L’Algérie será bel et bien présente cérémonies du 14 juillet à Paris qui donneront le coup d’envoi des grands rendez-vous devant marquer en 2014 le centenaire de la Première guerre mondiale.
    Un fait qui marque un tournant dans les relations entre la France et son ancienne colonie. Cela implique évidemment une volonté de l’Elysée d’aider à mettre fin au conflit du Sahara Occidental sur la base des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU. A savoir, dans le respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. 
    Cela veut dire aussi que c’est désormais du passé la politique de la France qui soutenait le Maroc pour se venger de l’Algérie.

    Cette réalité étant bien claire, les marocains ont déplacé les mensonges sur leurs soutiens vers l’Est. Ils prétendent que la Russie est leur nouvel allié dans leur désire de coloniser le Sahara Occidental. Les rêves étant gratuits, ils peuvent s’en permettre.

  • Contribution parlementaire à la résolution du conflit du Sahara occidental

    Auteur(s) : Assemblée parlementaire
    Origine – Discussion par l’Assemblée le 25 juin 2014 (24e séance) (voir Doc. 13526, rapport de la commission des questions politiques et de la démocratie, rapporteure: Mme Liliane Maury Pasquier; et Doc. 13544, avis de la commission des questions juridiques et des droits de l’homme, rapporteure: Mme Maria Teresa Bertuzzi). Texte adopté par l’Assemblée le 25 juin 2014 (24e séance).
    1. L’Assemblée parlementaire se félicite des progrès effectifs réalisés par le Maroc au sujet de diverses questions relatives aux droits de l’homme et à la démocratie, tel que souligné dans la Résolution 1942 (2013) sur l’évaluation du partenariat pour la démocratie concernant le Parlement du Maroc, y compris de la création, en 2011, du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) marocain et d’autres organisations de protection des droits de l’homme.
    2. En même temps, l’Assemblée rappelle que selon les termes de sa Résolution 1818 (2011) accordant le statut de partenaire pour la démocratie au Parlement du Maroc le 21 juin 2011, elle attend du Maroc qu’il continue à rechercher des moyens pacifiques de régler les litiges internationaux, conformément à la Charte des Nations Unies. Dans ce contexte, l’Assemblée a spécifiquement appelé le Parlement du Maroc «à contribuer davantage au règlement de la question du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies».
    3. Aujourd’hui, trois ans plus tard, l’Assemblée reste préoccupée par la lenteur des progrès dans la recherche d’une solution politique juste et durable au conflit du Sahara occidental, qui reste source d’épreuves et de souffrances depuis presque 40 ans.
    4. L’Assemblée note notamment que le Sahara occidental reste un territoire disputé, considéré comme «territoire non autonome» par les Nations Unies et administré de fait par le Maroc, et qu’une partie de la population sahraouie du territoire et des réfugiés des camps de Tindouf en Algérie, liée au Front Polisario, s’oppose à cette situation. A cet égard, l’Assemblée:
    4.1. appuie la Résolution 2152 (2014) du Conseil de sécurité des Nations Unies et demande aux parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général des Nations Unies, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts faits depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies;
    4.2. prend note de la proposition marocaine et des efforts sérieux et crédibles qui sous-tendent cette proposition visant à accorder une large autonomie à la population sahraouie, qui serait dotée de ses propres organes législatif, exécutif et judiciaire, ainsi que de ressources financières lui permettant de se développer;
    4.3. encourage les parties à renforcer la participation des Sahraouis aux négociations politiques, conformément au «principe de la primauté des intérêts des habitants [des] territoires [non autonomes]» énoncé par l’article 73 de la Charte des Nations Unies;
    4.4. prend note de la proposition du Front Polisario, qui considère que la solution au conflit doit passer par l’exercice, par le peuple sahraoui, de son droit à l’autodétermination à travers un référendum;
    4.5. prend note des obstacles à l’organisation d’un référendum et, notamment, à l’identification des électeurs, dont est chargée la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), qui, à l’heure actuelle, veille au respect du cessez-le-feu, et soutient les mesures de confiance visant à répondre aux besoins des familles sahraouies déplacées ainsi que les programmes de déminage de la région;
    4.6. souligne que le statu quo engendre, en particulier chez les jeunes, une frustration croissante qui risque de générer de la violence dans toute la région sahélo-saharienne;
    4.7. encourage les parties à maintenir le dialogue, à rester en contact de manière constructive avec l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, et à faire preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l’avant dans les négociations;
    4.8. rappelle que la question des droits de l’homme reste un élément essentiel de tout règlement global du conflit et souligne que leur respect doit être immédiatement assuré au Sahara occidental ainsi que dans les camps de réfugiés de Tindouf, sans préjuger d’un règlement politique du conflit à propos du statut du territoire;
    4.9. se félicite du récent projet de loi approuvé par le Conseil des ministres du Maroc le 14 mars 2014 relatif à la réforme de la justice militaire, visant à mettre fin à la pratique de juger des civils devant un tribunal militaire, quels que soient les crimes commis, ainsi que de la création d’un réseau de parlementaires contre la peine de mort au sein du Parlement du Maroc;
    4.10. prend note, avec satisfaction, des efforts consentis par le Maroc pour la promotion et la protection des droits de l’homme à travers notamment le renforcement de ses institutions nationales des droits de l’homme, et pour la poursuite de son interaction positive avec les mécanismes de Procédures spéciales des Nations Unies, conformément à ses obligations internationales. Il s’agit notamment du renforcement du rôle du CNDH et la nomination de personnes de contact au niveau ministériel pour donner suite aux recommandations du CNDH, en particulier aux bureaux de Laâyoune et de Dakhla;
    4.11. s’inquiète néanmoins d’un certain nombre d’allégations de violations des droits de l’homme au Sahara occidental, en particulier en matière de libertés d’expression, de réunion et d’association, ainsi que des allégations de torture, de traitements inhumains ou dégradants ou de violation du droit à un procès équitable;
    4.12. s’inquiète également des allégations de violations des droits de l’homme dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, notamment en matière de libertés d’expression, de réunion, d’association et de circulation, ainsi que de la situation humanitaire dans les camps, aggravée par la crise économique mondiale, le chômage, l’absence de perspectives et une situation extrêmement préoccupante et instable au Sahel;
    4.13. constate avec satisfaction que, depuis mars 2004, les visites des familles se déroulent de manière satisfaisante entre les camps de réfugiés et les territoires du Sahara occidental et invite les deux parties à continuer de coopérer avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et la MINURSO pour le bon déroulement de ces visites des familles.
    5. Plus particulièrement, l’Assemblée appelle les autorités marocaines:
    5.1. à intensifier les efforts et la coopération avec le CNDH et le Comité international de la Croix Rouge (CICR) afin de retrouver les personnes qui restent portées disparues dans le cadre du conflit, et à procéder à l’exhumation et à la restitution des dépouilles aux familles;
    5.2. à mettre en œuvre les recommandations issues des Procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, avec lequel le CNDH, l’Institut du médiateur et la Délégation interministérielle aux Droits de l’Homme coopèrent activement;
    5.3. à garantir la liberté d’expression et réviser certains articles du Code de la presse, la loi sur les associations ainsi que les autres lois qui rendent illégaux les discours et les activités politiques et de la société civile considérés comme portant atteinte à «l’intégrité territoriale» du Maroc, et garantir la liberté de mouvement des journalistes et des visiteurs étrangers qui se rendent au Sahara occidental;
    5.4. à respecter le droit des personnes à se réunir pacifiquement, y compris celui des défenseurs de l’autodétermination du peuple sahraoui, et s’assurer que toute restriction soit temporaire et limitée au strict nécessaire;
    5.5. à assurer le respect de la loi marocaine sur les associations en mettant fin à la pratique qui consiste à refuser, pour des raisons formelles, les documents de constitution déposés par des associations de la société civile sahraouie non enregistrées;
    5.6. à veiller à ce que l’action de la police reste proportionnelle et renforcer les programmes de formation aux droits de l’homme à l’intention des membres des forces de l’ordre ainsi que des juges et des procureurs, en partenariat avec le Conseil de l’Europe;
    5.7. à organiser des enquêtes indépendantes pour déterminer la responsabilité de la police marocaine suite aux plaintes de civils concernant des violations des droits de l’homme au Sahara occidental, examiner toutes les allégations de torture et s’assurer qu’aucune déclaration obtenue par la force ne soit admise comme preuve;
    5.8. à accorder aux accusés du procès des événements de Gdeim Izik de décembre 2010 le droit d’être jugés de nouveau par un tribunal civil, en accord avec la proposition d’un projet de loi stipulant que les civils ne devront plus répondre de leurs actes, quels que soient les crimes commis, devant un tribunal militaire;
    5.9. à poursuivre les efforts accomplis au sujet de l’abolition de la peine de mort et déclarer entretemps un moratoire de jure sur les exécutions;
    5.10. à renforcer le rôle des institutions marocaines de protection des droits de l’homme, en particulier le CNDH, par rapport à la situation des droits de l’homme au Sahara occidental;
    5.11. signer l’Appel de Genève sur l’interdiction totale des mines antipersonnel et adhérer à la Convention des Nations Unies sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction.
    6. L’Assemblée invite également les représentants du Front Polisario et l’Algérie:
    6.1. à permettre au HCR de conduire un recensement et de procéder à l’enregistrement et à l’identification des populations des camps de Tindouf pour établir le nombre effectif des réfugiés dans ces camps;
    6.2. à inviter les experts indépendants des droits de l’homme («Procédures spéciales») du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à se rendre dans toutes les parties de la région;
    6.3. à veiller à l’amélioration de la situation humanitaire des réfugiés dans les camps de Tindouf et s’acquitter des obligations au regard du droit humanitaire;
    6.4. à coopérer avec le Comité international de la Croix Rouge (CICR) et les mécanismes de Procédures spéciales des Nations Unies pour élucider la situation des cas des disparus marocains dans les camps de Tindouf sur le territoire algérien;
    6.5. à coopérer avec les Nations Unies pour un règlement juste et définitif de ce conflit, faire preuve de réalisme et d’une attitude constructive dans les négociations et intensifier le dialogue sur toute question concernant les droits de l’homme dans les camps des réfugiés;
    6.6. à garantir le respect des droits d’expression, de réunion et d’association pour tous les résidents des camps, y compris en s’assurant qu’ils sont libres de prôner des options pour le Sahara occidental autres que l’indépendance;
    6.7. à garantir aux résidents des camps le respect de leur liberté de circulation, y compris, si tel est leur souhait, de quitter les camps et s’installer sur le territoire du Sahara occidental;
    6.8. à développer une culture des droits de l’homme dans les camps de réfugiés et organiser des programmes de formations aux droits de l’homme à l’intention des membres des forces de l’ordre ainsi que des juges et des procureurs, des membres des institutions et des représentants de la société civile.
    7. L’Assemblée encourage toutes les institutions parlementaires de la région à prendre une part plus active et à s’impliquer davantage dans la recherche de solutions qui permettent de faciliter les négociations afin de consolider la confiance mutuelle entre les parties au conflit, y compris en facilitant des échanges directs.
    8. En particulier, l’Assemblée invite le Parlement du Maroc, dans le cadre des engagements pris dans le cadre de la Résolution 1818 (2011) lui accordant le statut de partenaire pour la démocratie:
    8.1. à encourager le Gouvernement marocain à mettre en œuvre toutes les recommandations formulées dans le cadre des Nations Unies et du CNDH, et à continuer à développer une véritable culture des droits de l’homme au Sahara occidental;
    8.2. à s’ouvrir au dialogue avec les associations de la société civile sahraouie non enregistrées et les défenseurs des droits de l’homme, avec les autorités du Front Polisario basées dans les camps de Tindouf, tel le Conseil national sahraoui, ainsi qu’avec les parlementaires algériens, afin de développer la confiance mutuelle et faciliter les négociations.
    9. L’Assemblée appelle également tous les Etats membres du Conseil de l’Europe:
    9.1. à redoubler et conjuguer leurs efforts dans la recherche d’une solution politique juste et définitive au conflit, qui permette l’instauration de la sécuritéet d’une stabilité durables dans la région sahélo-saharienne;
    9.2. à fournir des fonds d’urgence au programme visant à renforcer la confiance et au programme d’exécution du mandat du HCR dans les camps de réfugiés de Tindouf.
    10. Enfin, l’Assemblée estime que les avancées réalisées par le Maroc en matière de droits de l’homme au Sahara occidental, ainsi que la mise en œuvre de la présente résolution, devraient désormais être prises en compte dans le prochain rapport d’évaluation du partenariat pour la démocratie concernant le Parlement du Maroc, prévu en 2015. Dans ce contexte, l’Assemblée reste prête à faciliter les échanges directs entre les parties concernées.
    Version PDF : http://www.assembly.coe.int/nw/xml/XRef/X2H-Xref-ViewPDF.asp?FileID=21064&lang=fr
    http://www.assembly.coe.int/nw/xml/XRef/Xref-XML2HTML-fr.asp?fileid=21064&lang=fr
  • Lorsqu'un média du Makhzen devient un porte-parole du Polisario

    La question du Sahara Occidental donne des maux de têtes aux dirigents du Maroc, mais aussi aux simples sujets du roi Mohammed VI. Surtout lorsque ce problème est majoré des longues et pénibles journées du Ramadhan. La faim, la soif et les camouflés diplomatiques font que les employés des médias de propagande marocains perdent leur capacité de concentration et commettent des erreus impardonnables.
    Ainsi, l’un des serviteurs du roi Mohammed VI a publié inconsciemment une dépêche sur une déclaracion du president Mohamed Abdelaziz soulignant que la cause sahraouie gagne de plus en plus d’espace sur la scène international. 
    Vers midi de ce dimanche, le site makhzénien Le Mag, a publié une dépêche de la SPS sous le titre de “La cause sahraouie connaît une « forte » présence sur les scènes continentale et internationale (Abdelaziz)”. Quelques temps après elle a été supprimée, mais ses traces sont retées sur Google. Les images de capture d’écran illustrent les errances des travailleurs de la désinformation du palais royal.
  • Ce voisin de l’Ouest qui ne nous veut que du mal !

    Par Abdelyakine Mâalem 
    Cela est devenu une réalité cauche- mardesque pour les responsables, en charge de la sécurité de nos frontières. En effet, chaque jour que Dieu fait, des réseaux organisés des narcotrafi- quants tentent d’introduire des quantités démesurées de drogue, via la bande fron- talière de l’Ouest du pays, particulière- ment. Mais, fort heureusement, et grâce aux coups de boutoirs des services de sécurité algériens, d’importantes saisies sont opérées et des tonnes de cannabis sont détruites. Mais, force est d’admettre que cela reste insuffisant, car ces saisies de ce poison, même fréquentes, ne découragent nullement ces criminels qui redoublent de férocité et d’ingéniosité pour contrecarrer la vigilance de nos gardes frontières. Or, si par le passé, l’Algérie qui était un pays de transit, il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui qu’une importante frange des jeunes, notamment, plonge progressi- vement vers la consommation de cette drogue qui provient généralement de chez notre voisin de l’Ouest, en l’occurrence le Maroc, où cette culture est intensive et couvre des superficies évaluées, actuelle- ment, à plus de 200 000 hectares de can- nabis. Et sur ce chapitre, il faut noter que même le secrétaire général de l’Onu a pointé du doigt le royaume qui reste un producteur et un fournisseur potentiel de la drogue, à travers le monde, et cela grâce à la passivité des autorités de ce pays. D’ailleurs, c’est ce qui démontre que les diverses prises fréquentes de drogue pro- venant de ce pays, qui se chiffrent par tonnes, réalisées par la Gendarmerie nationale à la frontière ouest attestent que ce voisin ne nous veut que du mal. C’est pourquoi le phénomène de la drogue a pris des proportions alarmantes, ces dernières années, au niveau des villes et vil- lages, à l’échelle nationale, et s’est même implanté dans les campagnes. Selon les statistiques officielles établies, plus de 300 000 Algériens s’adonnent à la drogue. 
    Ce chiffre fait peur et est source d’inquiétude, il doit nous interpeller. Les chiffres tradui- sent, à eux seuls, l’ampleur du fléau et son emprise sur la jeunesse du pays. Les pou- voirs publics ont, certes, pris conscience du danger et élaboré des stratégies de lutte dans le but de contrecarrer ou, tout au moins, atténuer la propagation vertigineuse de la consommation de drogue de toutes sortes. Mais, force est d’admettre que les résultats enregistrés ne sont pas à la mesure des défis. La consommation de la drogue continue à faire de plus en plus d’adeptes parmi les jeunes, et que ces derniers (les toxicomanes) doivent être soumis à un traitement spécifique et oné- reux, en milieu spécialisé, et à des cures de désintoxication qui font appel à des moyens appropriés. Même si la drogue constitue une préoccupation mondiale majeure, du fait que le trafic de drogue n’a plus de frontières et touche tous les pays de la planète dans des proportions diverses, d’où l’urgence d’une action concertée entre États et l’implication des organisations mondiales. Il serait utile, aussi, de rappeler que 90 % des toxico- manes algériens s’adonnent aux drogues douces, et, au premier plan, le cannabis sans omettre de signaler que les sub- stances dures, à l’instar de la cocaïne et du crack, sont en train de faire leur appari- tion au niveau de certains «cercles hup- pés». 
    Pour ce qui est de la consommation de drogues et autres psychotropes, dans la ville de Constantine, et selon les spécia- listes en la matière, c’est au niveau des quartiers populaires les plus défavorisés et parmi la tranche d’âge, qui oscille entre 17 et 30 ans, que la consommation de la drogue, plus spécialement le cannabis, autrement dit le kif traité. Si, aujourd’hui, une guerre implacable est menée contre les barons de la drogue, à l’échelle mon- diale, la sensibilisation contre les dangers de la drogue, sous toutes ses formes, doit constituer un axe stratégique de l’action des pouvoirs publics en direction de la jeu- nesse algérienne et, pour ce faire, il faut d’abord éliminer les causes et les facteurs propices à la tentation de toucher à la drogue et autres psychotropes (tels que le logement, le chômage) qui au demeurant constituent un cercle infernal duquel il devient très difficile de s’en sortir après y avoir pénétré. Reste que le rôle de la famille, de la mosquée et des médias, dans la lutte contre la drogue, peuvent contribuer, grandement et efficacement, à réduire l’impact de ce fléau ravageur. Reste, que la prise en charge effective de la toxicomanie est aussi tributaire de la création de centres de soins au niveau de chaque wilaya.
    Le Courrier d’Algérie, 06/07/2014
  • Algérie : Lutte contre la drogue – Des chiffres hallucinants !

    Plus de 59 tonnes de résine de cannabis ont été saisies, durant les quatre premiers mois de l’année en cours, soit une hausse de 75 % de la quantité saisie durant la même période de l’année précédente (2013), selon l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT).
    Au total, 59 746,152 kg de résine de cannabis ont été saisis durant les quatre premiers mois de l’année 2014 contre 34 085,448 kg durant la même période de l’année 2013, a indiqué le directeur général par intérim de l’ONLDT, Mohamed Benhalla. Se référant à un bilan global des services de lutte contre la drogue, Benhalla a indiqué que «toute la quantité de résine de cannabis saisie provient du Maroc». Par ailleurs, le même responsable a ajouté que ce bilan englobe également 331,556 grammes de cocaïne et 337,85 grammes d’héroïne, saisis durant la même période. Cela démontre, a-t-il dit, «les efforts colossaux déployés par les trois services de lutte contre ce phénomène, ainsi que leur bonne maîtrise et leur professionnalisme en matière de lutte», mettant en exergue le rôle de toute la société dans la lutte contre ce phénomène. D’autre part, le même responsable a relevé que, dans le cadre de la lutte contre la drogue par les services concernés, 6 142 individus ont été interpellés durant la même période pour des affaires liées à la drogue (détention, trafic, commercialisation) dont 86 étrangers. Il a encore précisé que durant la même période 4 402 affaires ont été traitées par les services de lutte dont 1 231 liées au trafic illicite de la drogue, 3 168 relatives à la détention et à l’usage de drogue, et 3 affaires relatives à la culture de cannabis. «L’Algérie a toujours mené des politiques de prévention et de lutte contre le trafic de drogue, afin de préserver et de protéger la population de ce fléau», a-t-il rappelé. Il est opportun de noter qu’une politique nationale de lutte contre la drogue et la toxicomanie (2011-2015) a été élaborée, afin de mener des actions qui viendront s’ajouter aux différentes mesures de lutte existantes.
    Plus de 200 tonnes de résine de cannabis saisies en 2013
    Le même responsable a fait savoir à l’occasion que plus de 200 tonnes de résine de cannabis ont été saisies durant l’année 2013, un chiffre en hausse par rapport à l’année 2012 qui avait enregistré une saisie de 157 tonnes de ce genre de stupéfiants. Il précise qu’au total, 211 512,773 kg de résine de cannabis, 3 790,487 grammes de cocaïne et 868, 299 grammes d’héroïne ont été saisis en 2013 à l’échelle nationale. Se référant à un bilan global des services de lutte contre la drogue, Benhalla a indiqué que la quantité de résine de cannabis saisie, a enregistré une augmentation de plus de 34% en 2013 comparativement à l’année 2012. 
    Dans ce contexte, il a également fait remarquer que toute la quantité de résine de cannabis saisie provient du Maroc. Le DG par intérim de l’ONLDT, a relevé aussi qu’en 2013, les services de lutte ont également saisi 1 175 974 comprimés de substances psychotropes de différentes marques, dont 225 ampoules injectables, 127 flacons et 94 boîtes de solutions psychotropes, ainsi que la découverte et l’éradication de 4 831 plantes de cannabis et de 2 721 plantes d’opium. Benhalla a estimé que les comprimés de substances psychotropes sont destinés surtout à la consommation locale, contrairement à la résine de cannabis. «Ce n’est pas les officines algériennes qui alimentent le marché de trafic de drogue par ces comprimés de substances psychotropes, mais c’est plutôt une importation illicite de laboratoires clandestins gérés par des trafiquants de drogues», a-t-il précisé. S’agissant des affaires traitées, le bilan a démontré que l’ensemble des services de lutte ont traité 13 989 affaires, dont 3 592 liées au trafic illicite de drogue, et 10 384 autres relatives à la détention et à l’usage de drogue.
    «Les investigations menées dans ce cadre par les services concernés ont abouti à l’interpellation de 19 167 individus, dont 4 652 trafiquants et 11 358 usagers de résine de cannabis et d’opium», a-t-il ajouté. Benhalla a également précisé que parmi le nombre global des personnes interpellées, il a été recensé 96 étrangers.
    Ania Naït Chalal