Mois : juillet 2014

  • La mouche qui a piqué M6

    Abdelhamid Benhamla
    La désignation par l’Union Africaine de M. Joaquim Chissano, en qualité d’envoyé spécial pour le Sahara Occidental, semble surprendre le palais royal au point d’ameuter le troupier de service du moment pour vilipender l’Algérie. Peut-être que le Maroc s’attendait-il à ce que la diplomatie algérienne s’opposât à cette désignation ou qu’elle proposât, contre ses profondes convictions et celles de la communauté internationale, d’autres voies qui conforteraient le Maroc voisin dans sa politique expansionniste, au profit, bien sûr, des seuls intérêts du Makhzen.
    Lorsque, en 1982, la République Arabe Sahraouie Démocratique intégra l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), l’ancêtre de l’Union Africaine actuelle, ce nouveau pays, la RASD, avait répondu aux conditions statutaires qui respectaient les règles de fonctionnement. L’organisation africaine avait ainsi réitéré son intransigeance quand à l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation.
    Ce matin-là, le Roi Hassan II avait traité avec mépris cette organisation dont il était encore membre. Il disait que c’est une Conférence TAM TAM. Après cette grave défaite, il a bien cherché le soutien des européens en vain. Il s’est tourné vers les Etats Unis, encore rien. Kissinger, celui qui lui avait donné l’idée, à Paris, d’organiser une marche pacifique sur les territoires convoités, lui dira que, sans armes, nous et nos alliés ne dirons rien.
    C’est ainsi que fut pondu la marche verte, conduite à l’époque, non pas par le Roi, mais par le premier ministre et gendre du Roi, Ahmed Osman. En occupant le sud et en y investissant massivement, le royaume perd chaque jour un peu plus le nord du pays. Des tribus dans ces contrées nordiques n’auraient pas encore fait acte d’allégeance au Roi Mohamed 6.
    Pour l’histoire, un haut responsable sahraoui, toujours en poste, m’avait affirmé qu’après l’échec du plan Baker, devant l’intransigeance du Maroc, l’ancien Secrétaire d’Etat américain et envoyé spécial de l’ONU, avait suggéré, en privé, à la délégation sahraouie, reçue par lui à Houston, de reprendre les armes pour faire valoir les droits du peuple sahraoui.
    La désignation de Joaquim Chissano, l’ancien ministre des Affaires Etrangères du Mozambique de Samora Machel, devenu président du pays, suite au décès accidentel (?) de son prédécesseur n’a pas été du goût des marocains. Et pour cause, Chissano avait été dans la guérilla contre le colon portugais, c’était le marxiste convaincu des idéaux de liberté, un farouche indépendantiste. Il est membre du comité d’honneur de la Fondation Chirac pour agir en faveur de la paix dans le monde. En tant que Président du Mozambique, son pays a toujours reconnu la RASD. Il avait fait ses études de médecine à Paris. Son portefeuille relationnel est très diversifié dans les zones d’influence du Maroc en France et en Europe. Le mozambicain est à l’intérieur des remparts des intérêts du Makhzen. C’est cette mouche-là qui a piqué sa Majesté, pas l’Algérie.
    Source : Yagool.dz, 19/07/2014
  • Les véritables raisons de l’acharnement du Maroc contre l’envoyé spécial de l’ONU Christopher Ross

    Les médias marocains insistent en chœur – preuve que la campagne est télécommandée à partir du Palais royal –, sur une «probable démission de Christopher Ross» qui «se confirme de plus en plus, avec l’effacement du médiateur onusien qui a abandonné ses tournées aussi bien au Maghreb que dans les grandes capitales impliquées dans le règlement du dossier du Sahara occidental.» 
    Ces médias, qui citent des sources «bien informées», affirment que «l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU aurait préféré jeter l’éponge (…) face aux conditions posées par Rabat qui exige la définition préalable de la nature de sa médiation». 
    Pour nos confrères marocains, «Christopher Ross s’est trouvé dans l’incapacité de reprendre le cycle des réunions infructueuses entre le Maroc et le Polisario». Mais la réalité est que les autorités marocaines mènent actuellement, par le biais de nombreuses publications douteuses, une campagne de désinformation pour entretenir de fausses rumeurs sur cette «probable démission» de l’envoyé personnel pour le Sahara Occidental, l’ambassadeur Christopher Ross, en laissant entendre que celui-ci aurait décidé de démissionner. Ceci est totalement faux, précisent des sources sûres à Algeriepatriotique. 
    Cette visite pour laquelle Christopher Ross a obtenu un accord de principe des Marocains est toujours en stand by et les autorités marocaines utilisent tous les subterfuges – l’absence du roi, le Ramadhan, etc. – pour ne pas donner suite à la demande de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, tandis que le Polisario et les pays voisins, dont l’Algérie, ont, pour leur part, déjà donné leur accord, a-t-on appris des mêmes sources. 
    L’objectif de cette campagne de désinformation est de masquer le fait que les Marocains refusent obstinément d’autoriser l’émissaire onusien à effectuer une visite dans les territoires sahraouis occupés car ils savent que cette visite sera décisive : elle interviendra dans le cadre de la préparation d’un rapport crucial qui sera élaboré par Christopher Ross dans la perspective de sa présentation en octobre au Conseil de sécurité. C’est sur cette base que le Conseil de sécurité procédera à l’évaluation des négociations qui sont dans l’impasse, et proposera certainement une nouvelle approche et un nouveau mandat pour trouver une solution définitive à ce conflit. Solution qui devra immanquablement porter à la fois sur la substance que sur la forme de l’autodétermination à mettre en œuvre. Une telle tournure tuera tous les espoirs mis dans la thèse de l’autonomie, ce qui explique le désarroi de Rabat qui en est réduit à l’invective et aux attaques indignes contre l’Algérie.
    Karim Bouali
    http://www.algeriepatriotique.com/article/les-veritables-raisons-de-l-acharnement-du-maroc-contre-l-envoye-special-de-l-onu-christophe
  • Amenaza terrorista : una puesta en escena orquestrada por el Majzén (Diario marroquí)

    Según el diario digital marroquí Demain, la tan cacareada amenaza terrorista es una “puesta en escena orquestada donde los roles están perfectamente distribuidos entre los diferentes actores políticos sometidos al discurso unilateralista majzeniano”.

    Si el gobierno dice tener miedo del retorno de los marroquíes que combaten en Siria e Irak, se sabe que la mayoría de ellos eran ex-detenidos salafistas. Son los que ahora ocupan cargos de responsabilidad militar en diversas organizaciones yihadistas. Pero, ¿cómo los servicios de Marruecos, de los que se nos dice que nos protegen y están al corriente de cada movimiento de estos elementos utilizando diferentes métodos de vigilancia electrónica y otros, no han podido anticipar este flujo masivo hacia las zonas de conflicto?, se pregunta Demain.
    Según el testimonio dado por una persona antes de irse a Siria, un funcionario público (Mouqadem) vino a « tocar a las puertas » de las casas de algunos salafistas en una ciudad en el norte del país para preguntarles si todavía no se han ido! Según esta misma fuente, en un mismo vuelo con destinación a Siria se encontraban cerca de 30 candidatos para la yihad, sin que eso despierte el asombro de la policía en el aeropuerto! Más aún, otra fuente afirma que ciertos elementos de la policía de fronteras confiaron a los candidatos a la yihad durante los controles de identidad, que su ida hacia Siria estaba tolerada pero no su vuelta.
    Los servicios de seguridad marroquíes tienen mucho interés en deshacerse de los yihadistas incontrolables e insumisos al modelo de gobernanza local. De hecho, el ministro del Interior ha reconocido en su ponencia que las posibilidades de supervivencia en las zonas de conflicto son mínimas para esos combatientes. Las razones están no solamente liadas al riesgo de ser abatido por el ejército de Bashar Assad, sino también a causa de la guerra fratricida que opone el Estado Islámico a las otras facciones de resistencia laica o cercana a Al-Qaeda.
    Para dar sustancia a la amenaza terrorista, los principales medios de comunicación evocan desde hace unos días un comunicado de un grupo que se hace llamar « Unicidad y Yihad en el Magreb » (UJM). En este mensaje, el grupo declara la lealtad al Estado Islámico y lanza amenazas contra personalidades públicas. Sin embargo, expertos en movimientos yihadistas atestan que un grupo con el mismo nombre había sido desmantelado por las autoridades marroquíes en 2006. Este grupo actuaba principalmente en Internet. Su líder, Abderrahime Marzouk purga de una sentencia de veinte años en las cárceles marroquíes. Sus compañeros de celda dicen que es un firme opositor al EI. Otro Salafista, Yassine Amghane, condenado en el mismo grupo, fue condenado a una pena de cinco años. Después de su liberación, pudo llegar a Siria que después abandonó para ser arrestado en Marruecos. Es uno de los 128 marroquíes retornados de Siria en espera de juicio. Recientemente participó junto a otros salafistas en la firma de una carta en la que explicaba las razones de su regreso insistiendo sobre su rechazo a participar en matanzas « entre musulmanes » y sobre el hecho de haberse ido alentado por fatwas emitidas por autoridades religiosas locales.
    Según una fuente bien informada, el comunicado del grupo UJM puede ser el trabajo de una manipulación a favor de las partes que desean instaurar un clima de miedo en Marruecos para justificar nuevas olas de detenciones en las filas de la disidencia, ya sean islamistas u otros, tal y como sucedió inmediatamente después de los ataques mortales del 16 de mayo de 2003, donde miles de inocentes marroquíes fueron arrestados e injustamente condenados. Algunos todavía están en la cárcel. La misma fuente, que prefirió guardar el anonimato indicó que el comunicado también puede ser un acto individual que viene « de un militante salafista irresponsable que quiere capitalizar sobre el nombre del grupo UJM desmantelado en 2006 para propagar sus insensateces ».
    ¿Cómo, después de todos estos hechos, el Ministro del Interior puede venir hoy al Parlamento absolviendo su departamento de toda responsabilidad con la complicidad de algunos grupos parlamentarios y de la prensa agitando la amenaza terrorista y pedir a la sociedad marroquí apoyarle en todas las circunstancias después de tanta laxitud por parte de estos servicios? Es, sin duda alguna, el hospital que se pasa de la caridad!, concluye Demain.
    Romain Caillet, experto en el Instituto francés para el Oriente Próximo y especialista del salafismo contemporáneo, en un artículo titulado “La influencia de la guerra en Siria sobre la corriente yihadista marroquí”, relativiza el riesgo alegado por el ministro del interior marroquí. Según Caillet, Marruecos está lejos de ser la prioridad de los yihadistas marroquíes cuyos objetivos se sitúan en otra parte.
    Según fuentes cercanas al Frente Polisario, cada vez que la cuestión del Sáhara Occidental tiene una cita importante con la comunidad internacional, Marruecos lanza señales de peligro terrorista para recordar el papel que jugó el reino de Mohammed VI en la lucha antiterrorista subtratando la tortura en la cárceles marroquíes.
    El Consejo de Seguridad de la ONU se reune en octubre para discutir el tema del Sáhara Occidental. Marruecos se niega a recibir al Enviado Personal del Secretario General de la ONU para el Sáhara, Christopher Ross. 
  • Argentina. Homenaje al pueblo saharaui del programa radial “Enlace con el mundo árabe”

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=kfydZGO3dJo]

    Rosario (Argentina), 19/07/14 (VSOA). El secretario general de la Federación de Entidades Argentino-Árabes, Néstor Suleiman, ha hecho llegar a Voz del Sahara Occidental en Argentina el video producido en el marco del programa del cual forma parte, lo cual es otra demostración de cómo la causa saharaui en nuestro país va rompiendo poco a poco y con esfuerzo, tanto en los medios de difusión como en el ámbito académico, el muro del silencio que sobre ella pretende erigirse.
    Sobre el video, Suleiman nos explica a través de un correo electrónico:
    “Se trata de un homenaje al pueblo saharaui de nuestro programa radial “Enlace con el Mundo Árabe”, que se difunde en una radio de Rosario, FM 88.9 Radio Gran Rosario, todos los sábados a las 19 horas. Nos pueden escuchar por internet en directo en el link: http://tunein.com/radio/Radio-Gran-Rosario-889-s113700/
    Abrazos.
    Néstor Antonio Suleiman”.

    http://rasdargentina.wordpress.com/2014/07/19/argentina-homenaje-al-pueblo-saharaui-del-programa-radial-enlace-con-el-mundo-arabe/
  • Dans les palais du roi du Maroc

    par Ignace Dalle, juillet 2014
    A 50 ans, après plus de trente années de frondes et de conflits plus ou moins violents avec son oncle Hassan II, puis avec son cousin Mohammed VI, Moulay Hicham s’est décidé à commettre l’impensable, voire l’irréparable, pour un membre de la famille régnante marocaine. Il a pris la plume pour décrire de l’intérieur le fameux makhzen, ce pouvoir « qui cumule les tares du “despotisme oriental” et de la tyrannie bureaucratique héritée du système colonial » et qui, selon lui, empêche le royaume de prendre son essor.
    Certes, le prince, fils aîné de Moulay Abdallah, frère cadet de Hassan II, s’était déjà fait remarquer par nombre d’interventions dans la presse — notamment dans Le Monde diplomatique (1). Mais Journal d’un prince banni (2) va bien au-delà des réflexions d’un universitaire de formation américaine sur l’avenir de la monarchie alaouite. A travers son itinéraire personnel, l’auteur nous fait découvrir une société de cour qui s’est « isolée du peuple », avec lequel elle ne partage pratiquement rien.
    Elevé « dans un monde déformé par l’adulation », Moulay Hicham n’a certainement pas eu la jeunesse que les contes de fées prêtent aux petits princes. Marqué par la forte personnalité de sa mère, issue d’une famille républicaine libanaise, et par le destin pathétique d’un père absent, écrasé par la cruauté de Hassan II, Moulay Hicham apprend à jouer la comédie dans ce théâtre imposé où « le dédoublement, sinon la schizophrénie, règne partout ».
    Ces dernières années, de nombreux essais et articles de presse ont éclairé l’opinion sur une monarchie qui concentre l’essentiel des pouvoirs. Mais jamais un ouvrage n’était allé aussi loin dans la description des travers d’un système auquel l’élite marocaine, qui« n’existe que dans sa dépendance au monarque », s’accroche obstinément. « Elle n’a ni force ni autonomie propre et, donc, aucun intérêt à changer la donne qui la fait vivre aux crochets du palais »,souligne le prince, qui réclame aussi une profonde réforme agraire, « la terre étant un élément essentiel du réseau d’allégeance propre au makhzen ».
    Pour Moulay Hicham, « les plus grands problèmes » du Maroc sont avant tout « politiques ». Aussi longtemps que le makhzen faussera les règles du jeu, favorisera la corruption, empêchera la transparence et la vie démocratique, le pays ne pourra entrer dans la modernité. Reste à savoir si la monarchie parviendra à délier son sort du sien, et à quel prix.
    Dans ce réquisitoire sévère, le mouvement du 20-Février — la version marocaine de l’« éveil arabe » de 2011 — est à peu près le seul à trouver grâce aux yeux d’un Moulay Hicham sans illusions. Ce faisant, le prince se montre quelque peu injuste avec le monde associatif et la presse privée, dont le poids lui paraît « un mythe ». Pour ne citer qu’elle, l’Association marocaine des droits humains (AMDH), pourtant souvent harcelée par le pouvoir, est ignorée. Quant à la presse privée, au rôle précurseur, les sanctions prises à son encontre l’ont condamnée à disparaître presque totalement.
    Inutile de dire que le livre a été très mal accueilli par les « élites » et leurs relais dans la presse. Hormis l’hebdomadaire Tel quel, les journaux se sont déchaînés. Apparemment, le pouvoir les y a encouragés au moment même où Mohammed VI inaugurait à Tanger, le 7 avril, une Maison de la presse en présence de nombreux journalistes. A la veille de la sortie du livre à Paris. C’était certainement un hasard.
    Ignace Dalle
    Journaliste, auteur notamment de Hassan II. Entre tradition et absolutisme, Fayard, Paris, 2011.
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/07/DALLE/50632
  • Marruecos arremete contra Argelia: Rabat digiere mal sus fracasos

    Soldados argelinos en el desfile del 14 de julio en París
    Marruecos se agita en una grave crisis económica y diplomática. El majzén multiplica los mensajes a España y Francia. Una vez alegando que está construyendo un muro alrededor de Ceuta y Melilla, otras en la frontera con Argelia para impedir la entrada de subsaharianos del país vecino. Las autoridades argelinas lo habían dejado en ridículo cavando zanjas a lo largo de sus fronteras con Marruecos para luchar contra el tráfico de drogas y el contrabando. Según la ONU, Marruecos es el primer exportador de cannabis a nivel mundial. Otras veces, Marruecos amenaza con una guerra contra Argelia o contra España.
    Ante la cascada de fracasos diplomáticos, el gobierno de Rabat recurre al chivo expiatorio habitual : Argelia. El ministro de asuntos exteriores acaba de declarar abiertamente : “nuestro conflicto hoy es con Argelia, no con el Polisario”. La razón es que Marruecos ya no tiene aliados fiables y dispuesto a apoyarlo contra vientos y mareas. Recuérdese que, durante su visita a Argelia, el exprimer ministro francés Jean-Marc Ayrault firmó un memorándum que hacía clara referencia al “derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación”. Un enorme revés para Marruecos. Desxde entonces, el rey de Marruecos hace el peregrino en algunas capitales africanas en un desesperado intento de alinearlas a su posición anexionista del Sahara Occidental y salir del aislamiento en el que se sumerge cada vez más.
    El soberano alauita quería jugar en la corte de los grandes, pretendiendo ser un actor inalienable en la gestión del conflicto del Sahel. Justo después de la elección presidencial argelina, Ramtane Lamamra, entra en escena y hace un largo periplo africano. Los socios implicados en el conflicto del Sahel, finalmente llegaron a la conclusión de que Marruecos, geográficamente, no forma parte de este espacio. Rabat quería ser actor en este conflicto, porque si se le reconoce como tal, eso demostraría que las instancias internacionales le reconocen la soberanía sobre el Sáhara Occidental, que tiene fronteras con la región del Sahel.
    Viendo que el viento ya no sopla a su favor, el Majzén trata de justificar sus fracasos acusando a Alger, cuya posición no ha cambiado desde el comienzo del conflicto, hace casi 40 años: el derecho a la libre determinación de todos los pueblos colonizados. 
    Un ex diplomático francés no dudó en calificar a Marruecos como « la amante con quien dormimos todas las noches, de la que no estamos particularmente enamorados, pero que tenemos que defender ». Esta comparación no hizo reaccionar a ningún político marroquí. El golpe fue recibido en silencio, y para salvar la cara, Marruecos había protestado oficialmente. Es evidente que los dirigentes de de Marruecos no se atrevieron a hacer ataques como los que reservan a su vecino del Este. 
  • Solidaridad con el Sáhara en El Llar

    Varios colectivos, entre ellos IU, organizaron ayer unas jornadas de solidaridad con el pueblo saharaui en El Llar de Las Vegas. 
    La actividad incluyó una charla sobre la situación de las mujeres en este territorio africano y una mesa redonda (en la imagen) sobre los movimientos de resistencia en Alemania, Portugal, Italia, el Sáhara y Asturias.
    « Manitou » y « Los Pinflois » pusieron la música a la jornada, informa I. G.
    http://www.lne.es/aviles/2014/07/19/solidaridad-sahara-llar/1616563.html
  • Pueblo Saharaui convoca una manifestación en Santa Cruz

    Está convocada por la Asociación Canaria de Amistad con el Pueblo Saharaui (ACAPS), partidos, sindicatos y asociaciones de la Isla Santa Cruz de Tenerife.- La Asociación Canaria de Amistad con el Pueblo Saharaui, junto a la Plataforma de Apoyo al Pueblo Saharaui de Tenerife, compuesta por partidos, sindicatos y asociaciones de diversa índole de la Isla y la provincia, convocan una manifestación para reivindicar el derecho a la autodeterminación de los saharauis y denunciar la situación de los Derechos Humanos en los territorios del Sahara Occidental que ocupa Marruecos desde 1975.
    La marcha partirá de la plaza Weyler de la capital tinerfeña a las 12:00, aunque los organizadores han fijado la hora de concentración a las 11:30 horas, bajo el lema de “Acojamos su sonrisa, luchemos por su independencia” y se une así a una convocatoria de ámbito estatal en la que participarán las principales capitales del país. El recorrido continuará, después de salir de la plaza Weyler, por la calle Méndez Núñez, bajará por la calle El Pilar y finalizará en la plaza del Príncipe, donde se leerá un manifiesto en el que se explica que “pretendemos llamar la atención de la ciudadanía y autoridades de nuestras Comunidades sobre la necesidad de imponer la legalidad internacional y de celebrar ya el Referéndum de Autodeterminación en el que el Pueblo Saharaui decida libremente sobre su futuro”, según pudo saber el Servicio de Comunicación Saharaui en Canarias (SCSC). 
    Contará también con la participación de los niños refugiados que paran sus vacaciones con familias canarias procedentes de los campamentos de refugiados de Tinduf, en el programa Vacaciones en Paz. (SCSC) 
    http://www.tribunadeactualidad.com/News-article-sid-40916-topic-18.phtml
  • La diplomatie algérienne passe à l’offensive

    Les longs passages d’un Medelci ou d’un Belkhadem aux Affaires étrangères n’ont nullement servi l’Algérie et ont affaibli les positions du pays dans les grands rendez-vous régionaux et internationaux.
    Auteur : Amina Hakem
    L’Algérie, c’est indéniable, est une puissance régionale qui compte énormément dans les régions du Sahel, du Maghreb et dans la Méditerranée. Les dernières rencontres sur le Mali en ont apporté encore une fois la preuve. Celle, consacrée aussi au conflit libyen en a été de même. Mais l’Algérie a perdu du temps, beaucoup de temps, pour s’affirmer comme une vraie force de proposition et une capitale incontournable dans le règlement de tous les conflits régionaux.
    Et l’erreur a été, il faut le reconnaitre, l’obstination ces dernières années des hautes autorités du pays de nommer à la tête de la diplomatie algérienne des hommes peu rompus aux subtilités des relations diplomatiques. Et même s’il est vrai que les relations extérieures dépendent en grande partie du président de la République, qui est il faut le souligner l’un des tous meilleurs diplomates au monde, il n’en demeure pas moins que toute diplomatie dans tout pays doit avoir un visage et un style.
    Les longs passages d’un Medelci ou d’un Belkhadem à ce poste stratégique n’ont nullement servi l’Algérie et ont affaibli les positions du pays dans les grands rendez-vous régionaux et internationaux. La diplomatie algérienne se limitait alors à marquer sa présence dans les rencontres régionales ou internationales sans jamais prendre l’initiative ou s’affirmer comme une référence et force de propositions.
    Le tir enfin rectifié
    Une diplomatie trop lisse et manquant cruellement de punch et d’autorité. Medelci comme Belkhadem manquaient cruellement de l’arme absolue des grands diplomates : la prestance, la force de conviction et les petites phrases qui faisaient mouche, comme c’était le cas avec Bouteflika, Kissinger ou tout récemment Dominique De Villepin et son fameux « la vieille Europe » lors des discussions sur l’intervention américaine en Irak.
    Une situation à laquelle il fallait remédier au plus vite pour un pays au rôle central dans la région et qui est une force militaire et financière indiscutable mais très mal représentée par une diplomatie défaillante. Le tir est enfin rectifié au mois de septembre 2013 avec la nomination de Ramatan Lamamra au poste de ministre des Affaires étrangères. Il faut dire que la maladie du président Bouteflika a été pour beaucoup dans cette décision. L e président avait besoin de se décharger de cette lourde responsabilité et ne pouvait se consacrer, comme par le passé, à cette tâche qui nécessitait une grande débauche d’énergie et des déplacements fréquents aux quatre coins du monde.
    Technicien de la diplomatie
    Ramatan Lamamra était l’homme qu’il fallait à ce poste pour porter haut et fort la parole de cette nouvelle Algérie au sommet de sa force. L’homme de par ses longs services dans le domaine jouit d’un grand respect, d’ailleurs Wikipedia le décrit comme un « technicien » de la diplomatie. Un domaine qui est son jardin depuis presque quarante ans pendant lesquels il a intériorisé les subtilités du métier, soigné son discours et étoffé son carnet d’adresses ». Et il n’en fallait pas longtemps pour voir enfin la diplomatie algérienne bouger dans tous les sens et s’imposer comme la référence absolue dans une région secouée par plusieurs conflits et menacée par d’innombrables dangers.
    Les dernières réunions sur la Libye et surtout sur le Mali ont prouvé que notre diplomatie n’est plus dans la réaction comme ce fut le cas par le passé, mais dans l’action et l’initiative, surtout face aux manœuvres du voisin marocain qui a monopolisé tous ses moyens pour saborder et isoler l’Algérie, avec les tournées du roi Mohamed VI en personne. Mais Lamamra a remis les pendules à l’heure et convaincu avec subtilité et intelligence les grands acteurs de ces conflits que rien ne pouvait se faire sans l’Algérie, et que l’Algérie œuvre avec sincérité pour le règlement de tous ces conflits pour garantir la sécurité dans toute la région.
    En moins d’un an le nouveau chef de la diplomatie algérienne a remis l’Algérie au centre de l’échiquier régional et imposé notre pays comme la première force de la région, seule capable d’œuvrer au mieux des intérêts des pays du Maghreb et du Sahel.
    http://yagool.dz/article_1282.html
  • L'Algérie se contente de soutenir les résolutions de l'ONU afin d’aboutir à l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental (Bouguetaya)

    L’Algérie «se contente de soutenir les résolutions des Nations Unies afin d’aboutir à l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental», a déclaré jeudi Sadek Bouguettaya, membre du bureau politique du FLN.
    Lors d’une conférence animée au siège du Front de libération nationale. La thématique abordée concernait le rôle que joue l’Algérie au Maghreb et dans la sous-région du Sahel, Sadek Bouguettaya a insisté sur le fait que l’Algérie «se contente de soutenir les résolutions des Nations Unies afin d’aboutir à l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental». 
    La montée en puissance du terrorisme au Mali et en Tunisie, l’effondrement du régime libyen, l’intervention de la France au Mali et le statu quo imposé dans le règlement du dossier du Sahara Occidental sont autant de menaces pour la stabilité de l’Algérie. Face à cette situation, les intervenants ont souligné que les autorités algériennes étaient engagées sur tous les fronts afin de trouver des solutions aux crises qui ont éclaté dans son voisinage immédiat.