Mois : juin 2014

  • Rif: La Répression Policière Et L’impunité Persistent

    Maroc: Dès le décés de Karim Lachgar entre les mains de la police de Alhociema, nord du Maroc, un communiqué -non signé, semble-t-il-, de la police annonce que la victime, connue par la police et ayant des antécédants, est mort d’une crise cardiaque -c’est tellement facile-. Croyant que la presse s’arrêtera à cette version. La deuxième version policière souligne que la victime a été arrêtée et conduit au commissariat pour l’identification, et puis conduit à l’hôpital où il a trouvé la mort. S’il n’était pas identifié comment peut-on parler d’antécédants!! En même moment le procueur général affirme que l’hôpital atteste que la police lui a emmené un cadavre sans vie. D’autres sources policières affirment que Karim n’a pas été conduit au poste, donc il n’y pas décédé! Contradictions. La police va plus loin et accuse la victime d’ètre ivre au moment de l’interpellation. Les versions de la police ont été démenties par un témoin qui accompagnait Karim. Il déclare à Rif today, que la victime lui a affirmé après son arrestation musclée que la police l’a agressé et lui demande d’en témoigner. Regarde ce qu’ils m’ont fait..
    Suite à cette affaire déclenchée à un barrage de police, comme on en trouve aux aborts de tout nos villages, dont la victime a osé interpeler les raisons du contrôle. La police qui devait tout simplement faire son boulot aurait préféré employer des méthodes d’une autre époque. Ce qui semble courant dans le Rif selon certains témoignages rapportés par des sites d’information idépendants.
    L’avocat de la victime, interrogé sur CapRadio, déclare que le procureur général prétend que l’enquête n’est pas terminée et refuse de communiquer le résulat de l’autopsie dont il dispose. Ce qui laisse à croire que les policiers qui ont agressé Karim pourraient faire d’autres victimes en toute impunité. Et que l’émissaire de l’ONU, qui déclarait il y a quelques jours lors de sa visite dans le Royaume, la fin de l’impunité des tortionnaires, s’est lourdement trompée.
    http://www.yanass.org/rif-repression-policiere-limpunite-persistent/
  • Maghreb/Sahel: Alger retourne dans le grand jeu

    La Réunion ministérielle d’Alger des pays du voisinage de la Libye semble s’inscrire dans une nouvelle stratégie algérienne de reprendre la main dans son voisinage géopolitique immédiat, notamment après l’effondrement du très fragile équilibre au Nord Mali où les contingences locales ont fini par reprendre le dessus.
    Sollicité par Paris, Alger sait qu’il dispose des clés de la région. Le chaos en Libye où les forces du général Khalifa Heftar, le fameux chef militaire qui a commandé les troupes libyennes dans la guerre du Tchad contre la France en 1984, peinent à faire face aux forces des milices et des villes libres malgré un appui extérieur semble inquiéter au plus haut point l’Algérie, laquelle vient de dépêcher en urgence une division entière en renfort sur les frontières libyennes tout en créant un secteur opérationnel central à Illizi dans l’extrême Sud-Est.
    Le général Hafter a déserté les rangs de l’armée libyenne après la déroute de cette dernière dans la guerre du Tchad et craignant les foudres de feu Gaddafi, il a rejoint les Etats-Unis d’Amérique où il y a vécu durant presque trois décennies. On le soupçonne d’être manipulé par la CIA mais avec les libyens rien n’est moins sûr.
    Actuellement les forces de Hafter ont reçu l’appui des forces spéciales libyennes et notamment le 17e bataillon de choc mais il s’oppose aux puissantes milices de la république autonome de Misrata, aux islamistes du Conseil national, au forces radicales de Derna (dont Al-Qaïda au Maghreb Islamique) et à l’anarchie. A noter que les forces des Zenten, en Tripolitaine n’ont pas encore pris position dans ce conflit que certains observateurs ont tenté de réduire à une lutte pour le pouvoir entre un général soutenu par Washington, les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite contre des adversaires financés et armés par le Qatar. Un éventuel soutien d’Alger pourrait sceller le sort de la Libye.
    Au Nord-Mali, l’offensive du MNLA dans son fief de Kidal est loin d’être une surprise. Il s’inscrit dans le cadre d’un irrédentisme touareg lequel n’a jamais cessé de se manifester depuis 1963. Il révèle également l’échec total de l’opération Serval puisque le statu quo ante bellum (si on peut qualifier ce qui c’est passé de « guerre ») est rétabli.
    C’est là que le rôle d’Alger, facilitateur historique des pourparlers de paix entre les touaregs et le pouvoir central à Bamako , devient important. Car s’il y a bien un joueur capable d’influer lourdement sur les touaregs du Sahel, c’est bien Alger. D’où le sens de la visite du ministre français Le Drian en Algérie la semaine dernière.
    Pour Alger, il s’agit surtout d »écarter une timide tentative marocaine d’influer au Sahel, notamment après la visite du roi du Maroc au Mali. Ce dernier s’est rendu aujourd’hui en Tunisie au lendemain de la réunion ministerielle d’Alger des pays non-alignés et d’une réunion des pays du voisinage de la Libye organisée par l’Algérie. Mais vu la complexité des enjeux en cours au Maghreb, les résultats de cette visite ne devraient pas dépasser le cadre bilatéral entre le Maroc et la Tunisie.
    Alors Alger joue-il la doublure de Paris ou bien tente-il de sauver ce qui peut l’être encore dans une région ravagée par la politique puérile, inconséquente et inconsidérée d’un Nicholas Sarkozy et de son gourou de très mauvaise augure Bernard Henry Lévy?
    On le saura assez vite. Pour l’instant la guerre fait rage en Libye. Les américains tiennent en alerte plus de 3000 marines en Sicile (et non 300 comme annoncé par la presse)
    http://strategika51.wordpress.com/2014/05/31/maghrebsahel-alger-retourne-dans-le-grand-jeu/
  • Sahara Occidental : un peuple affamé malgré ses nombreuses ressources naturelles

    Le roi Hassan II l’avait clairement dit : « Affame ton chien, il te suivra ». C’est la politique suivie par le Maroc au Sahara Occidental. Au lieu de permettre aux sahraouis de profiter des richesses naturelles de leur territoire, l’administration d’occupation marocaine distribue les postes de travail aux colons marocains et laisse la population sujette aux subventions octroyées par l’Etat en vue de la contraindre à se plier à ses conditions. Parmi ces conditions, applaudir l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc, ne pas revendiquer l’autodétermination et ne pas participer aux manifestations contre la répression et les violations des droits de l’homme.
    Ainsi, la citoyenne sahraouie Mahfoudha Lfaqir, 30 ans, mère de deux enfants, vient d’être punie par les autorités marocaines qui ont décidé qu’elle ne doit plus bénéficier de l’aide sociale à cause de son activisme politique.
    Dans le même contexte, l’ancien prisonnier politique Mohamed Mbarek Ismaili, membre de la Coordination Gdeim Izik pour l’Activismo Pacífique, maintient son sit-in devant le siège de la Wilaya de Smara (ville du Sahara Occidental occupée par le Maroc) après la décision des autorités marocaines de lui retirer sa subvention sociale qu’il recevait depuis plusieurs années. L’administration marocaine a tenté de lui faire signer un document où il s’engage à ne plus participer dans les manifestations et sit-in pacifiques organisés par les sahraouis dans les territoires occupés.
    Ainsi, le Maroc continue à violer les conventions internationales relatives aux territoires non-autonomes en affamant la population et en spoliant ses ressources naturelles face au regard passive de la communauté internationale.
  • Alerte au Maroc après les déclarations de Sergueï Lavrov

    La conférence de presse conjointe réalisée lundi 2 juin par les ministres des affaires étrangères russe et mauritanien ne passe pas inaperçu au Maroc.
    Selon le site La Voix de la Russie, M. Lavrov a souligné que la coopération entre la Russie et la Mauritanie « dans le règlement des problèmes internationaux et africains, dans le règlement des conflits est fondée sur les positions communes qui coïncident dans l’essentiel : la nécessité de respecter le droit international, le droit des peuples à décider indépendamment de leur sort et la nécessité de régler toutes les questions par le biais du dialogue avec la participation de toutes les parties concernées compte tenu de leurs intérêts. Cela concerne le règlement au Sahara occidental, des problèmes compliqués au Sahel-Sahara. La Russie est convaincue que l’UA devrait jouer le rôle décisif dans le règlement des problèmes sur le continent et nous soutenons les efforts de plus en plus intenses de nos amis africains dans cette voie, en particulier cette année lorsque le président de la République islamique de Mauritanie Mohamed Ould Abdel Aziz est président de l’UA ».
    L’allusion du chef de la diplomatie russe au principe d’autodétermination pour le Sahara Occidental et l’encouragement de l’Union Africaine pour qu’elle jour un « rôle décisif » dans la résolution des conflits africains sous la présidence du mauritanien Mohamed OUld Abdelaziz a sonné le glas au Maroc où le gouvernement s’est mis en état d’alerte. Ainsi, Rabat a annoncé une visite surprise du roi Mohammed VI à Moscou prévue pour le 10 juin. 
  • Armée marocaine "dépolitisée" grâce aux divers trafics

    Un académicien marocain, Saïd Haddad, parle de l’armée marocaine à l’Ecole de guerre de Saint-Cyr. Il l’a qualifiée de la «plus professionnalisée» et la «plus dépolitisée». Et avec raison! Le roi Hassan II avait dit aux officiers de son armée de faire tout l’argent qu’ils veulent mais au’ils laissent la politique de côté. C’était juste après la tentative de coup d’Etat de 1972.
    Ainsi, au Sahara Occidental, l’armée a eu le feu vert pour se livrer à toute sorte de trafics : drogue, carburants, provisions de l’armée, etc. Les grandes sociétés qui opèrent au Sahara Occidental appartiennent aux plus hauts gradés de l’armée.
    Un sujet du roi à Saint-Cyr
    Par M. Aït Amara 
    La grande Ecole de guerre de Saint-Cyr, en France, se mue en tribune de propagande pro-marocaine. Faut-il s’en étonner ? Non. Parce que, tout simplement, le Maroc confirme chaque jour que Dieu fait qu’il ne s’est jamais affranchi du colonialisme français et que son territoire est, depuis la nuit des temps, un département semi-autonome qui jouit de la seule liberté pour le seul roi de disposer de toutes ses richesses en contrepartie d’un maintien du royaume sous le giron de l’Elysée. Cette grande Ecole de guerre, donc, a vu un académicien marocain, Saïd Haddad, étaler sa science sur l’armée de son pays, qu’il a gavée de superlatifs et auréolée de gloire : c’est la «plus professionnalisée» et la «plus dépolitisée». 
    Non contents de faire la réclame des forces armées marocaines, en occultant son occupation illégale de territoires sahraouis entiers dont elles terrorisent et torturent les populations, les chefs militaires français qui dirigent cette institution pluricentenaire de renommée mondiale – en matière d’enseignement théorique, bien-sûr –, laissent un conférencier, sujet du roi, s’enliser dans les contradictions, au cœur d’une institution où le savoir militaire doit être aussi précis qu’une arme pointée sur une cible. Armée marocaine dépolitisée, donc, mais dont «les principaux objectifs sont la protection de la monarchie et du Sahara». 
    Le Marocain Saïd Haddad fait précéder le point qui indique la fin de son absurdité par ce compliment versifié : «Bien loin de la politique». Et de préciser, plus loin, au cas où son propos risquerait d’être mal interprété, ce qui lui vaudrait les foudres du Makhzen – à l’éternité duquel il est instinctivement attaché –, que «le roi reste le chef politique de l’armée via son rang de chef suprême des armées». 
    Le conférencier marocain ajoute à cette dernière un troisième rôle ; celui de lutter contre les groupes terroristes – notez la byzantine subtilité ! – «qui sont installés non loin du Maroc». L’assistance, composée de futurs officiers, n’a pas dû avoir trop de mal à suivre son regard pointé vers l’Algérie. Faut-il reprocher à un baisemain courbé de louanger ses «Sidi» ou à une Ecole de guerre légendaire de s’abaisser à un tel niveau de crétinisme et de servilité ?
    http://ds.algeriepatriotique.com/content/un-sujet-du-roi-saint-cyr
  • La visite de Mohammed VI en Tunisie tourne au vinaigre

    Il ne faut pas être un illuminé pour comprendre que la raison qui pousse le roi du Maroc Mohammed VI à se rendre en Tunisie est son obsession de semer des embûches à l’Algérie dans la nouvelle configuration géostratégique qui est en train de naître en Afrique du Nord.
    Si l’Algérie a apporté de l’aide financière `la Tunisie, le Maroc n’apportera que sa concurrence dans les domaine touristique et des investissements du fait de la similarité des économies des deux pays. La Tunisie ne doit pas espérer grand-chose du Maroc qui est, certes, un pays ami, mais qui a toujours été un concurrent direct et coriace de la Tunisie, que ce soit en matière de tourisme, de textile, d’agrumes, de phosphate ou dans l’attraction des entreprises européennes. Sans offenser mes amis marocains qui ont raison de défendre les intérêts de leur pays, le Maroc a été le premier bénéficiaire de la déstabilisation de la Tunisie en janvier 2011. Nos millions de touristes fidélisés après quarante ans d’investissement et de dur labeur ont changé de destination, vers le Maroc. Sur les 1 200 petites, moyennes et grandes entreprises françaises installées en Tunisie, il ne reste plus qu’à peine 400. Sur les 800 qui sont parties, 530 ont délocalisé au Maroc. Par conséquent, la dimension de la délégation énorme qui a accompagné le roi du Maroc relève du pire cinéma pour donner l’impression que le pays de Mohammed VI peut venir en aide à la Tunisie alors qu’il vit de l’assistance internationale.
    Certes, le président Merzouki vient de donner à Mohammed VI une perche qui lui a permis de sortir de son isolement et d’apparaître sur la scène régionale. Mais c’était une apparition vite gâchée par le sale caractère du roi du Maroc qui a perdu son contrôle et insulté le président tunisien à cause de sa vision du problème du Sahara Occidental et de la construction du Grand Maghreb.
    Sur le plan de la sociéte civile tunisienne, le roi du Maroc n’était pas le bienvenu. Le porte-parole du Front populaire, Hamma Hammami, a refusé d’assister au diner organisé le samedi 31 mai 2014, par le président Merzouki en l’honneur du roi du Maroc, Mohamed VI. Dans la rue, des étudiants ont exprimé leur mécontentement le même jour en organisant une marche qui a débuté au campus universitaire d’El Manar et a essayé de rejoindre le siège de l’Assemblée nationale constituante (ANC), alors que le roi Mohammed VI tenait son discours. Mais la police a empêché les étudiants d’y parvenir, en les bloquant à plusieurs centaines de mètres du siège de l’ANC.
    Enfin bref, le moins que l’on puisse dire est que la visite du roi marocain au pays du jasmin a tourné au vinaigre.
  • Maroc : Il est temps de cesser les "tirs amis" sur la Mauritanie

    par Me Takioullah Eidda
    Depuis quelques temps, la presse marocaine n’a cessé de s’en prendre à la Mauritanie et ses dirigeants. Cette presse est tellement agressive, jusqu’à affirmer que l’Algérie aurait financé à hauteur de 200 millions de dollars la campagne présidentielle du Président Aziz, avec la garantie que tous les Sahraouis de Tindouf viendraient lui accorder leurs votes pour être sûr de son élection au premier tour!!! http://cridem.org/C_Info.php?article=656820 
    Cette campagne médiatique est couplée, ce qui est nouveau, par un offensif de sabotage suber-numérique, dont on ne connait pas encore les conséquences. http://cridem.org/C_Info.php?article=656886
    Ce n’est pas la première fois que cela arrive. En espérant toutefois, que cette fois-ci, elle sera la dernière. Car, les Mauritaniens sont fatigués, très fatigués, de cette « guerre d’usure psychologique » sans fin et, au fond, sans raison.
    Souvenons-nous, le Maroc a tout d’abord nié à la Mauritanie sa naissance et son existence. Il la reconnaitra plus tard, mais il continuait, intentionnellement, de la priver de jouir tranquillement de son indépendance.
    Par la suite, il l’a embrigadé dans la guerre du Sahara; la guerre de toutes les souffrances. Souffrance pour le pays et son développement; souffrance pour son armée; souffrance pour la conscience mauritanienne vis-à-vis des frères sahraouis; et, enfin, souffrance pour les veuves et les orphelins ayant perdus des êtres chers, et parfois leurs uniques soutiens, dans cette guerre maudite.
    Il est temps pour le Maroc, pays que tous les Mauritaniens considèrent comme étant ami, voisin et, par dessus tout frère, d’accepter le fait que les choses ne sont plus comme elles étaient.
    La Mauritanie émerge des cendres de sont feu de mauvaise récolte. Elle ose; elle s’assume; elle s’affranchit; elle s’autosuffit; elle se positionne et se décomplexe. 
    Elle n’a donc pas à se justifier pour les choix qu’elle impose dans ses relations avec les autres, puisqu’elle s’autogère aujourd’hui par « en dedans », et ce, en fonction de ses besoins, de ses stratégies, de ses ambitions et de son devenir.
    Il est temps pour le Maroc d’intégrer le fait que les ambitions expansionnistes exprimées en 1958 à M’Hamid El’Ghzlan, par feu Mohamed V, concernant le grand Maroc, était une erreur historique, reconnue par tous, y compris par le Maroc lui-même et le parti d’El Istiqlal, dont le leader Mohamed Bouceta qualifiait l’indépendance de la Mauritanie « comme une vaste escroquerie et une grande illusion »!
    Tout ça appartient au passé. Je dirais, au passé composé de beaucoup d’erreurs de jugement et de stratégie de la part du Maroc.
    Si le Maroc en veut à la Mauritanie pour ses relations privilégiées et uniques avec le Mali, eh bien il n’a qu’à réviser l’Histoire rien que durant les trois (3) dernières décennies.
    Si le Maroc en veut à la Mauritanie pour ses relations avec les Sahraouis, eh bien il n’a qu’à faire la distinction entre la position de la population mauritanienne et celle de son État.
    Pour la majorité des Mauritaniens, les Sahraouis sont des frères, des parents avec lesquels ils sont liés par la profondeur des racines de l’Histoire de « Moujtamaa El’Bidhan »; et les discours de circonstances pour une consommation politique quelconque n’y peuvent rien!
    Quant à l’État mauritanien, sa position de neutralité positive est l’une des rares politiques qui a transcendé tous les régimes qui se sont succédés au pouvoir dans ce pays depuis 1978.
    Si le Maroc, en veut à la Mauritanie pour ses relations avec l’Algérie-sœur, eh bien il n’a qu’à sonder les profondeurs de la culture de « Moujtamaa El’Bidhan », dans laquelle la reconnaissance est une valeur inoxydable à l’épreuve de l’usure du temps. 
    Comment la Mauritanie peut-elle oublier la position historique de l’Algérie lors de la nationalisation de la MIFERMA? Comment la Mauritanie peut-elle oublier la position historique de soutien de l’Algérie lors de la mise en place de l’ouguiya comme monnaie nationale et sa sortie de la zone franc CFA? Comment la Mauritanie peut-elle oublier les avions de l’Algérie mis à sa disposition pour évacuer les rescapés mauritaniens se trouvant au Sénégal lors des tristes, tristement célèbres, événements de 1989?
    Bien sûr, aucun Mauritanien ne peut oublier! Tout Mauritanien honnête et de bonne foi reconnait ces positions singulières de l’Algérie, lesquelles font partie intégrante des archives de la mémoire collective mauritanienne.
    Évidemment, cela n’enlève rien de ce que le Maroc lui a fait, surtout au niveau de l’enseignement, de la formation et de la proximité culturelle. Si bien que beaucoup de Mauritaniens sont très attachés à cette affinité naturelle et qui ne dit pas son nom! 
    Mais, malheureusement, il y a toujours ce parasite, ce quelque chose d’épileptique, à l’instar de cette campagne médiatique marocaine, qui vient, comme un cheveu dans la soupe, couper aux Mauritaniens l’appétit devant le plat de ses relations avec le Maroc! 
    Dommages!! Mais une chose est certaine: le Maroc peut essayer chaque fois de couper les racines des fleurs de la Mauritanie, mais il ne peut jamais empêcher l’arrivée de son printemps! 
    Maître Takioullah Eidda, avocat
    Québec, Canada
    http://saharaopinions.blogspot.be/2014/06/maroc-il-est-temps-de-cesser-les-tirs.html
  • Mohamed VI ne contrôle plus sa colère à Tunis…

    …La position de Tunis sur la question sahraouie l’avait brouillé… et la presse tunisienne dénonce son attitude face à Merzougui.
    La visite entreprise par le roi du Maroc Mohamed VI en Tunisie de vendredi à hier dimanche a véhiculé bien des informations quant au malentendu qui l’opposa au président tunisien Moncef Merzougui, autour du dossier du Sahara occidental.
    Des médias tunisiens ont rapporté que la rencontre entre les deux responsables, le samedi, n’a pas été cordiale, alors qu’ils se sont penchés sur le dossier du Sahara occidental, une question des plus controversée dans la zone du Maghreb, qui serait à l’origine du retard qu’accusent les projets « de coopération et de complémentarité » de l’Union du Maghreb arabe.
    Le roi Mohamed VI aurait tenu des propos qualifiés d’«offensants » lorsque le président Merzougui exposa son avis sur la question sahraouie, au motif de ne l’avoir pas convaincu aux thèses de Rabat, qui considère le territoire du Sahara occidental comme partie intégrante du Maroc, et n’accorde pas le droit d’autodétermination à ses habitants.
    Les mêmes sources affirment que la rencontre entre les deux hommes s’est terminée froidement, et ce climat s’est maintenu durant la journée du dimanche où le président Merzougui avait gelé toutes les activités en relation avec l’agenda de la visite du roi Mohamed VI ; une visite qui s’est terminée par une cérémonie d’adieu autour d’un dîner, le samedi soir. Le porte parole de la présidence à Tunis, Adnan Mençar, s’est empressé de nier la véracité des informations faisant état d’un malentendu entre le roi Mohamed VI et le président Merzougui, lors des pourparlers de samedi dernier entre les deux hommes.
    Le responsable tunisien avait rejeté l’information rapportée par des sites tunisiens, la qualifiant de « non fondée » et justifiant son assertion par la présence de Mohamed VI dans la région de « Sidjoumi » après avoir assisté au dîner donné en son honneur par le président tunisien, au Palais Carthage à Tunis.
    Cependant, aucune suite n’a été donnée au propos du responsable tunisien dans la presse tunisienne, qui poursuivi son action de dénonciation de l’ « offense » de Merzougui par Mohamed VI, alors qu’il exprimait la position de son pays quant à la question du Sahara occidental. Une position souveraine qui devait être respectée quelque soit les divergences de vue qui caractérisent les deux pays.
    Si les informations viennent à être confirmées, les paramètres quant aux résultats de la visite de Mohamed Vi à Tunis sont peu réconfortants au regard de nombre d’observateurs politiques, qui attendaient l’ouverture d’une nouvelle page, de la part de Rabat, dans les relations entre les deux pays. C’est la première visite, depuis la chute du régime de Zine Abiddine Benali en 2011, et le rapprochement fait par Alger en vue d’une coopération jamais égalée, aussi bien sur le plan sécuritaire qu’économique, alors que Tunis traversait des soubresauts après la révolution du 14 janvier.
    Pour rappel, le roi Mohamed VI avait tenu un discours à Tunis, devant le Conseil constitutif, où il évoqua « la nécessité de coopération et de complémentarité » entre les pays de l’Union du Maghreb arabe, sans aucune allusion au Sahara occidental, et son occupation par le Maroc depuis les années 1970. Une occupation qui met les bâtons dans les roues à toute initiative de « coopération et de complémentarité » dans les rouages du complexe maghrébin.
    Traduit par S.G.
    http://fr.elbilad.net/article/detail?titre=mohamed-vi-ne-controle-plus-sa-colere-a-tunis%E2%80%A6&id=1084
  • Un roi voyou qui insulte ses interlocuteurs

    Plusieurs sources ont confirmé des altercations entre le président tunisien Moncef Marzouki et le Roi du Maroc Mohammed VI autour de l’affaire du Sahara occidental. 
    L’agence de presse d’Abou Dhabi a rapporté, se basant sur ses propres sources que Moncef Marzouki aurait abordé le sujet et la discussion a fini par une insulte de la part du roi du Maroc qui a également décidé de geler le reste de ses activités prévues pour cette visite. 
    Des médiateurs ont fait comprendre au roi du Maroc que le but des propos du président tunisien était de trouver une solution au problème du Sahara Occidental pour mettre fin aux différends entre l’Algérie et le Maroc.
    Il convient de rappeler que le président tunisien n’a pas assisté au discours du roi devant le parlement tunisien, ce qui a suscité beaucoup d’interrogations et commentaires qui confirment l’hypothèse de l’existence d’un différend entre eux, parce que boycotter le discours du roi dans une occasion pareille ne fait pas partie des us et coutumes des protocoles officiels.
    D’autre part, dans une déclaration à Alarabiya.net, l’analyste politique Moundhir Thabit a minimisé l’importance de la visite effectuée par le roi du Maroc en Tunisie signalant que la coopération entre les pays du Maghreb ou l’activation de l’Union du Maghreb Arabe ne peut se faire sans l’accord de l’Algérie en tant qu’Etat central le plus influent.
    Selon Thabit, la coopération économique entre la Tunisie et le Maroc n’a pas de sens au motif que les deux pays ont une économie compétitive, en particulier dans des secteurs stratégiques comme le tourisme et l’exportation de phosphate ou l’attraction d’investissements étrangers .
  • LE MAROC : PIRE QUE LE QATAR

    par John Wayne
    En Nationaliste Arabe endurci, il est de mon humble avis que le monde Arabe a perdu deux opportunités de faire un bond en avant dans l’histoire en termes de dignité et de progrès. 
    Il s’agit de deux attentats manqués de justesse, à savoir celui contre le roi Hussein de Jordanie et qui a précédé de peu les évènements du Septembre noir 1970. 
    Mais aussi l’attentat manqué contre le roi Hassen II, souverain ignoble et odieux a la tête pendant des décennies d’un des pays Arabes les plus corrompus et les plus sous-développés. 
    Ben Ali n’est plus au pouvoir et la Tunisie a plongé dans un chaos total, étape préliminaire a un assaut islamiste qui lui sera fatal. Il s’agit d’une grande injustice dont les sources ne sont autres que la traitrise d’un peuple ayant comme les Libyens, ouvert la porte aux ennemis sionistes du Monde Arabe. 
    Et il m’est arrivé souvent dans ma vie de diplomate, d’espion, et de flic, d’écouter avec attention les nombreuses interviews que le roi Hassen II, despote narcissique et odieux, accordait au medias européennes tout en fumant sa cigarette et en fermant souvent ses yeux bridés de mulâtre criminel. 
    Dans une de ces interviews, il décrit la façon miraculeuse avec laquelle il a pu sauver sa peau basanée de larbin de la France et d’Israël, de quelques mots qui ont pu faire hésiter pendant un instant son tueur à appuyer sur la gâchette. 
    Oui hélas, peuple de gueux Tunisiens colonisés par le Qatar, le destin du monde est souvent décidé par un index appuyant ou non sur la gâchette d’un fusil d’assaut. 
    Et en ce jour maudit ou le roi Hassen II a sauvé sa peau d’esclavagiste et de tortionnaire, le monde Arabe a raté l’opportunité de vivre dans plus de dignité et dans moins de sous-développement. 
    Il a raté aussi l’opportunité de s’éviter des scènes aussi lamentables que celles ou un pantin farfelu à la solde de l’émir Al Thani du Qatar, reçoit au palais de Carthage ou jadis dormait Bourguiba, le descendant dégénéré en babouches du souverain lui-même dégénéré qu’était Hassen II. 
    Le monde est son histoire sont truffés d’injustices. 
    Et si ce jeune souverain bouffi et grand bouffon d’Israël et de la France a pu sauver sa peau lors de cette mascarade sioniste appelée printemps Arabe, c’est bien parce que le Maroc a toujours représenté pour Israël et son chapelet de pays sionistes comme la France, le pays Arabe type qui demeurerait a jamais sous-développé de par son régime, pour progressivement appartenir au Grand Israël. 
    L’aube de la dignité pour un peuple Marocain poussé a une vie de stupéfiants, d’esclavagisme, d’ignorance, et de prostitution infantile sera sous forme d’un coup d’état nationaliste militaire qui redonnera a cette partie délaissée de civisme dans le monde Arabe, un semblant de dignité. 
    Peut-être même que ce jour béni verra un des descendants de la famille Oufkir, maintenue accroupie dans un cachot brulant et moyenâgeux pendant des décennies, a la tête d’un gouvernement provisoire d’une nouvelle République. 
    Une République Marocaine qui devrait, pour escamoter le fait historique que ce pays n’a jamais bénéficié comme la Tunisie ou l’Algérie d’un véritable mouvement National, copier sa constitution de celle de Bourguiba de 1959. 
    Le Maroc n’a jamais été indépendant de la France ni d’Israël d’ailleurs. 
    Un coup d’état Nationaliste au Maroc ferait que ce pays obtiendrait enfin son indépendance de ces puissances coloniales d’antan qui tourmentent encore le monde Arabe. 
    F.M. Alias JOHN WAYNE 
    Ancien Elève au Collège Sadiki 
    Diplômé d’Histoire et de Sciences Politiques de l’Université Paris-Sorbonne. 
    Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l’Intérieur Tunisiens des gouvernements d’Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali. 
    Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.