Mois : juin 2014

  • Le Maroc barricade ses frontières avec l’Algérie

    Les frontières algériennes sont en ébullition au moment où des complots sont tramés pour affaiblir le front interne.
    A cet effet les autorités marocaines ont commencé, les semaines écoulées à édifier des murs de barbelés long de plus de 5 mètres près la frontière séparant entre la plage de Marsa Ben M’hidi à Tlemcen et celle de Saïdia. Une décision qui vient en application des recommandations édictées par des responsables militaires et des services secrets de ce pays.
    Quelques témoins oculaires présents à ladite plage ont dévoilé qu’une vaste zone frontalière terrestre avait été clôturée de plusieurs piliers en fer ainsi de barbelés seulement à 40 mètres de la plage algérienne. Concernant les travaux de constructions, des bulldozers ont été mis en place pour creuser des tranchées tout au long de la bande frontalière qui lie le Maroc avec l’Algérie. Echorouk a appris de sources bien informées que les autorités marocaines ont mis en exergue ce sujet depuis plus de 7 mois avant le lancement des travaux le mois de mai écoulé. En effet, plusieurs responsables des services de sécurité et de l’armée, s’étaient rendus depuis un mois, dans les lieux où devrait être érigée cette clôture. Par ailleurs, de sources bien informées ont notamment dévoilé que ce projet est né depuis 2013, mais il s’est reporté le temps de finaliser les procédures administratives liées au code des marchés publics, et d’installer les équipements.
    Les mêmes sources ont confirmé que le projet dont la valeur dépasse les 33 millions d’euros et s’étend à 450 km depuis la région de Saïdia jusqu’à Fekik près de Béchar est une riposte et protestation non déclarée contre les tranchées creusées par l’Algérie le long de la frontière, de Merset Ben M’hidi à la zone de Sidi Aïssa, commune de Bouihi, daïra frontalière de Sidi Djillali, une opération qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la contrebande et le trafic de drogue.
    Par ailleurs, le roi marocain, Mohamed VI, avait plaidé la semaine écoulée, dans un discours devant l’Assemblée nationale constituante, pour l’édification du Maghreb arabe, regrettant la fermeture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, à l’origine du blocage de l’UMA : »la clôture des frontières entre deux pays frères n’est compatible ni avec la Charte fondatrice de l’Union, ni avec la logique de l’Histoire, encore moins avec les exigences de l’interdépendance et de la complémentarité géographique. En réalité, elle va à l’encontre des intérêts des peuples maghrébins qui aspirent à l’unité et à l’intégration », a-t-il affirmé.
    http://www.echoroukonline.com/ara/articles/206731.html
  • Efemérides : Misión ONU en Mauritania y acusaciones marroquíes contra Argelia y España

    La misión de la ONU, en la frontera entre el Sáhara y Mauritania
    Zuerate (Mauritania), 7 junio 1975 (EFE).- La Misión de las Naciones Unidas encargada de informar al organismo internacional sobre la cuestión del Sáhara continuó hoy visitando la zona fronteriza entre este país y el Sáhara Occidental.
    Los miembros de la Misión se trasladaron en la jornada de hoy a Birmogrein y Zuerate, localidades mauritanas sitadas en las proximidades de la referida frontera. En cada uno de estos poblados se han producido manifestaciones del Frente Polisario al paso de la misión. Los manifestantes proferían gritos favorables a la independencia del Sáhara.
    Otros grupos se concentraron también para expresar su deseo de que el Sáhara sea incorporado a Mauritania.
    La Misión tiene previsto viajar esta noche a Nuadhibu, ciudad costera del Atlántico, donde pernoctará, para salir mañana, domingo, con destino a Nuakchott, capital del país.
    Sahara : Acusaciones marroquíes contra Argelia y España
    París, 7 de junio 1975 (Pyresa).- Los partidos de la oposición marroquí han convocado una conferencia de prensa común en el transcurso de la cual han lanzado violentos ataques contra el gobierno argelino al que acusan de convivencia con el gobierno español en la cuestión del Sáhara, según noticias de Rabat llegadas a esta capital.
    La conferencia estaba presidid por Hamed Busceta, secretario general del Istiqlal, y Abderrahim Buabid, primer secretario del USFP, el cual, preguntado sobre la posibilidad de un acuerdo entre España y Argelia en el Sáhara, respondió : « Nuestra respuesta debe ser la invasión del territorio si no se llega a una solución pacífica » Y añadió : « Los partidarios de la separación del Sáhara de Marruecos están entrenados en Argelia con la complicidad de España. El gobierno argelino financia e instruye a estos agentes y les dicta la línea a seguir ».
    Fuentes: 

    http://hemeroteca.abc.es/nav/Navigate.exe/hemeroteca/madrid/abc/1975/06/08/001.html
    http://hemeroteca.abc.es/nav/Navigate.exe/hemeroteca/madrid/abc/1975/06/08/112.html
    http://hemeroteca.abc.es/nav/Navigate.exe/hemeroteca/madrid/abc/1975/06/08/033.html
    http://hemeroteca.abc.es/nav/Navigate.exe/hemeroteca/madrid/abc/1975/06/08/018.html
    http://hemeroteca.abc.es/nav/Navigate.exe/hemeroteca/sevilla/abc.sevilla/1975/06/08/015.html

  • Payés par le Qatar Paris offre au Mali trois hélicoptères

    Le budget des armées françaises soit -indépendamment d’une Loi de programmation militaire pourtant votée par la représentation nationale- régulièrement raboté par les technos de Bercy, alors que les opérations extérieures se multiplient, n’est plus un scoop ! Que les pays du Golfe rachètent notre économie par appartement n’en n’est pas un autre, mais la livraison de matériels militaires français «payés» par les mêmes, semble devenir une habitude, comme au Mali tout récemment pour trois hélicoptères payés par le Qatar. 
    Le Qatar – en concurrence avec l’Arabie Saoudite pour le leadership wahhabite sur les pays de la région- est entré en négociations avec Airbus-Défense pour l’acquisition d’une vingtaine d’hélicoptères NH-90. Le NH90 (NATO-Helicopter) est un hélicoptère militaire bi- turbine européen de transport militaire de la classe des 11 tonnes, conçu en coopération entre la France, l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas, rejoints par le Portugal en juin 2001 et la Belgique en 2006. 
    Le NH90 se décline en deux versions actuellement en ser- vice : TTH (transport tactique) et NFH (lutte anti-surface et anti-sous-marine). Il est produit par NH-Industries, une coentreprise qui comprend Eurocopter, Agusta et Stork Fokker AESP (groupe Fokker). Il est décliné en deux versions principales (en considérant le MRH90 austra- lien et la cabine haute sué- doise comme des déclinai- sons de la version TTH) et un total de 23 versions et sous- versions. Or, dans le cadre de ce marché, Paris a promis au président du Mali trois héli- coptères «reliftés», vraisem- blablement de vieilles Gazelles. 
    La Gazelle est un hélicoptère léger polyvalent de construction métallique conçu dans la deuxième moi- tié des années 1960 par Sud- Aviation et produit en série à partir du début des années 1970 par la Société nationale industrielle aérospatiale (SNIAS ou Aérospatiale) en collaboration avec Westland Helicopters (Royaume-Uni). Déclinée en deux versions commerciales principales (nomenclatures SA 341 et SA 342), la majeure partie de sa production fut destinée aux armées (France, Tunisie, Maroc, Royaume-Uni, Yougoslavie, Égypte, Koweït, Irak), mais elle connut aussi un succès certain dans les milieux civils. 
    Malgré son ancienneté, cet hélicoptère forme encore en 2012 la force principale des hélicoptères de combat de plusieurs pays. Cette promesse de trois Gazelles restaurées est estimée à 20 millions d’euros. Le Qatar devrait assurer le paiement en annexe de son contrat principal avec Airbus-défense pour l’acquisition de ses NH-90. 
    À Bamako, la Présidence et le commande- ment de l’armée ne comprennent pas «pourquoi on veut nous pousser ainsi dans les bras du Qatar». Au ministère français de la Défense, les responsables du dossier répondent tout simplement que Paris n’a plus un euro à dépenser pour «la refondation de l’armée malienne», budgétée à quelque trois milliards de dollars. 
    Dans ce contexte, plusieurs émissaires marocains débarquent dans la capitale malienne avec une multitude de valises pleines de coupures usagées. D’origine saoudienne, ces fonds «marocains» seraient aussi destinés à la modernisation de l’armée malienne. 
    Évidemment, Alger suit ce bal d’émissaires très attentivement, d’autant que les derniers événements de Kidal réactivent la carte touareg.
    La Tribune des Lecteurs, 07/06/2014
  • A la recherche d'une solution politique au Mali L'Algérie réunit des groupes armés

    Par Nadjib Hadded
    Face à une conjoncture plus favorable, marquée notamment par un cessez le feu et à l’heure d’un moment décisif au Nord du Mali, Alger est une nouvelle fois sollicitée pour abriter un deuxième round de négociations entre l’ensemble des groupes armés et ce, en présence de pays voisins dont le Tchad et la Mauritanie. En tant qu’acteur régional  » majeur, connaissant la nature des problèmes, des crises et les hommes  » l’Algérie rassemble ces protagonistes pour leur permettre de trouver entre eux des terrains d’entente dans la perspective des pro- chaines discussions avec le gouvernement malien. 
    Une rencontre qui en fait appuie les efforts de la communauté internationale et ceux des Etats limitrophes en direction de ce pays d’Afrique de l’Ouest, de près de 15 millions d’habitants. A noter dans ce sens, que tout le monde est d’accord sur la nécessité de mener  » un dialogue inclusif, constructif et franc entre les parties maliennes  » afin de solutionner durablement des problèmes aigus, dont principalement celui de l’Azawad, qui ont pris en otage ces derniers temps, la sécurité et la stabilité du Mali dans sa partie septentrionale. 
    D’un autre côté, Bamako ne prend pas part à cette réunion, mais il ne fait pas de doute qu’elle se réjouit fortement de sa tenue et le Président malien Ibrahim Boubacar Keita avait souligné, récemment, qu’il cherchait « l’apaisement dans cette période plutôt difficile pour le Mali ». Les obser- vateurs estiment à cet égard que la paix ne peut s’installer définitivement dans cette contrée que si une solution politique globale est trouvée. Et cette dernière, disent-ils, passe inéluctablement par Alger. 
    Ainsi, le ministre Délégué chargé des Affaires Maghrébines et Africaines, Abdelkader Messahel, avait mis en avant dernièrement, trois conditions sine qua non pour une sortie de crise dans l’échiquier malien. A savoir, que les Maliens doivent être reconnus comme les principaux acteurs dans cette solution et il faut donc les aider dans ce sens (sans ingérence). Que de son côté la communauté internationale, doit être guidée par un même agenda et ses efforts conduits selon un même ordonnancement en aval de la volonté des Maliens, des prérogati- ves de la CEDEAO et des intérêts de sécurité nationale des pays du champ voisins du Mali (Algérie, Niger et Mauritanie). Et que la responsabilité de supervision et de coordination réservées à l’Union Africaine, en matière de paix et de sécurité, doit être prise en compte de même que l’appui de l’ONU (présente à travers la MINUSMA). 
    Rappelons dans ce sens que le ministre des affaires étrangères, Ramtane Lamamra, avait effectué dernièrement une tournée au Mali et au Sahel au cours de laquelle les autorités de ce pays avaient souligné que  » l’engagement de l’Algérie est le bienvenu et souhaité « . A ce titre, M. Lamamra avait affirmé que les Présidents des deux Républiques algérienne et malienne, Abdelaziz Bouteflika et Ibrahim Boubacar Keita partagent la même stratégie, celle de  » travailler dans la concertation avec cependant des visions à rénover « . 
    Le chef de la diplomatie algérienne avait d’autre part relevé un important autre maillon de la paix et de la sécurité au Mali et plus globalement dans l’espace sahélo-saharien, en l’occurrence celui du combat pour éradiquer totalement le terrorisme et le crime organisé, ajoutant qu’il faut  » veiller à ce que les maux et les problèmes frontaliers « , comme les activités terroristes, soient contenus, endigués et progressivement mis hors de cause, grâce à une coopération de tous les instants et à des activités de prévention « . 
    Relevant par ailleurs que l’Algérie était consciente de sa responsabilité vis-à-vis de la région sahélo-saharienne, le ministre avait déclaré qu’il y a lieu de transformer celle-ci en une zone de développement, avec la réalisation de projets structurants « . 
    Rappelons d’autre part, que la solution politique au Mali passe dans le fond, d’abord par le règlement de la question de l’Azawad, un territoire riche mais qui ne profite pas à sa population et qui profite quasi-totalement au Sud, par le dépôt des armes et enfin par le choix d’un schéma politique adéquat, le tout loin des manipulations franco-marocaines qui, jusque-là, ont toujours empêché ces aspirations de se réaliser sur le terrain.
    Le Jour d’Algérie, 07/06/2014
  • España intentó dejar el territorio en manos de la Yemaa del Sahara

    La transmisión de poderes en el Sahara español podría completarse antes de julio de 1977
    La próxima semana quizás se inicien los preparativos para la independencia del territorio
    El Aaiun, 6 de junio (De nuestro enviado especial, por teléfono) Si la Yemaa responde adecuadamente a la urgencia con que hoy se le han planteado sus propias necesidades, la mecánica de transmisión de poderes para la independencia podrá comenzar a funcionar en la próxima semana, con lo que de paso se descartaría la conferencia cuatripartita de España con los países interesados en el Sahara Occidental : Marrueco, Mauritania y Argelia.
    Esta es al menos la impresión que se puede obtener de la reunión que esta tarde ha mantenido la Comisión Permanente de la Asamblea General del Sahara, a la que han asistido doce de los trece miembros que la componen.
    La Permanente se inició con un informe del asesor gubernativo, en el que se expuso la evolución de la situación en las últimas semanas. Por un lado, la variación de la postura de Marruecos en la ONU, con la correspondiente flexibilidad en la rígida posición mantenida hasta el momento. En segundo lugar, la reciente declaración de Mauritania en cuanto a su reclamación del Sahara mauritano. Por último, la actitud del presidente argelino al manifestar el peligro que la presencia de España supone para el Norte de Africa.
    Tras algunas pregunstas formuladas por los notables que componen la Permanente, se le ha urgido a ésta para que el lunes, como muy tarde, tenga dispuesto los nombres que formarán parte de la comisión inicial para la transmisión de poderes. Esto viene a significar que tan pronto dicha comisión haya sido formada, cada uno de los miembros designados por la Yemaa trabajará al lado de los representantes españoles para ir conociendo la administración de su propio país.
    En segundo lugar se le recomendó a la Permanente que entre en contacto con los representantes de los diversos grupos políticos de forma que puedan abarcar el más amplio espectro político del país.
    Finalmente, se les ha indicado la necesidad que tienen los propios saharauis de solicitar de las Naciones Unidas suficientes observadores permanentes, en tanto no se lleve a efecto la transmisión de poderes.
    Significa todo esto quizá la posibilidad de una rápida salida de España del territorio sahariano? Si se tuviera que aventurar un máximo y un mínimo de tiempo hasta la independencia del Sahara, no parece que se pueda llegar a ella antes del 1 de julio de 1976 o, como muy tarde, después de julio de 1977.
    Tanto una fecha como la otra tienen su razón de ser. Si oído el dictamen del Tribunal Internacional de La Haya resolviera la ONU a favor de España, tal resolución no podría producirse antes del próximo diciembre, por lo que el proceso de autodeterminación del territorio llegaría necesariamente a julio del año que viene.
    Si, por el contrario, la ONU resolviera contra la tesis mantenida por España, el proceso se dilataría en un año ante los recursos y las nuevas resoluciones dictaminadas.
    Lo que parece claro es que la decisión de España de llegar a la transmisión de poderes mediante la utilización de la vía pacífica va quemando inexorablemente las etapas previstas.

    Fuentes :

    http://hemeroteca.abc.es/nav/Navigate.exe/hemeroteca/sevilla/abc.sevilla/1975/06/07/027.html

    http://hemeroteca.abc.es/nav/Navigate.exe/hemeroteca/madrid/blanco.y.negro/1975/06/07/028.html

  • Maima Mahamud, représentante du Front polisario à Genève : « Il n’existe qu’une seule voie, celle du référendum »

    Reconnu comme le « représentant légitime du peuple sahraoui » par l’ONU, le Front polisario compte de nombreux « diplomates » dans le monde. Leur mission : porter la voix du peuple sahraoui et défendre la politique définie par les instances dirigeantes du mouvement. Un travail de lobbying particulier puisque, si la « République arabe sahraouie démocratique » (RASD) est reconnue par plusieurs dizaines de pays, elle n’est pas considérée comme un pays à part entière. Parmi ses ambassadeurs, Maima Mahamud, représentante auprès des autorités suisses et de l’office des Nations-Unies à Genève, après avoir été basée à Helsinki. Un poste stratégique tant la diplomatie y est intense. Rencontre.
    Nouvellesdusahara.fr :
    En qui consiste particulièrement votre mission auprès du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui tient ses sessions à Genève ?
    Maima Mahamud :
    Ma mission est de rendre visible la question du conflit du Sahara occidental et de dénoncer les violations des droits de l’homme qui sont perpétrées au Sahara Occidental. Je fais du lobbying au sein du corps diplomatique accrédité en Suisse pour obtenir l’appui des Etats.
    L’objectif principal est d’éviter que le conflit du Sahara Occidental ne tombe dans l’oubli. Pour cela, il faut que les personnes qui décident aient une information de première main sur la situation.
    Nouvellesdusahara.fr :
    Comment travaillez-vous ? Le Front polisario, à travers la RASD, n’est pas membre de cette institution ; le Maroc oui, depuis novembre 2013. (Lire à ce sujet l’article paru sur le site de la Télé Libre)
    Maima Mahamud :
    Je suis accréditée comme ONG, mais, malgré cela, avec cette accréditation je peux faire mon travail au Palais des Nations (siège de l’office de l’ONU) pendant les séances, participer aux sessions plénières et être informée de tout ce qui se passe. Bien sûr, je ne peux pas intervenir en tant qu’Etat, mais je peux participer de manière orale ou écrite sur les différents points de la discussion, et ce, pour chaque session. Ce qui me permet de dénoncer les violations des Droits de l’Homme faites à la population civile sahraouie.
  • Mohammed VI : de commandeur des croyants à quémandeur des misérables

    L’ONU a décidé de faire pression sur les parties pour mettre fin au conflit du Sahara Occidental qui dure depuis 39 ans. Le Secrétaire Général de l’ONU, s’y était engagé. Il a décidé de demander au Conseil de Sécurité une nouvelle approche en avril 2015 si d’ici là aucune avancée n’est enregistrée dans les négociations entre le Front Polisario et le Maroc.
    La France, depuis l’avènement de François Hollande, est susceptible d’avoir changé son attitude envers le Maroc. Les Etats-Unis, en présentant une proposition pour l’élargissement des compétences de la MINURSO à la surveillande des droits de l’homme au Sahara Occidental ont signifié au Maroc qu’ils sont au bout de la patience. La Russie, à l’occasion de la récente visite du ministre des affaires étrangères mauritanien, ont exprimé, par la voix de Sergeï Lavrov, la nécessité de résoudre le problème du Sahara Occidental sur la base du « droit des peuples à décider indépendamment de leur sort et la nécessité de régler toutes les questions par le biais du dialogue avec la participation de toutes les parties concernées compte tenu de leurs intérêts. Cela concerne le règlement au Sahara occidental, des problèmes compliqués au Sahel-Sahara ».
    La position russe risque de ne pas plaire à Rabat, puisque Lavrov a exprimé son soutien à un « rôle décisif » de l’Union Africaine « dans le règlement des problèmes sur le continent » indiquant que la Russie soutient ses « amis africains dans cette voie en particulier cette année lorsque le président de la République islamique de Mauritanie Mohamed Ould Abdel Aziz est président de l’UA ». Or personne n’ignore l’état des relations du Maroc avec l’Union Africaine et avec la Mauritanie. Rabat est soupçonné d’être derrière la tentative d’assassinat du président Mohamed Ould Abdelaziz.
    L’échec de la visite du souverain marocain à la Tunisie a été masquée au peuple marocain avec une prolongation de la visite, une balade du roi dans les rues de Tunisie et des contrats à contenu strictement imaginaire. Une situation d’isolement que le Makhzen veut dissimuler avec le mensonge d’une visite d’Obama à Tanger.
    Ce contexte a contraint le roi Mohammed VI à s’engager personnellement pour sortir son pays de ce pétrin. Ainsi, il se rendra le 10 juin en Russie pour quémander au président Poutin un assouplissement de sa position en échange d’une carte blanche pour les bateaux de pêche dans les côtes marocaines et la création d’un axe conjoint dans le commerce des phosphates. 
  • Historia : Cuando España decidió que el Sáhara ya no era provincia española

    Sahara : Inminente reforma de la naturaleza jurídica del la presencia española
    Las autoridades competentes españolas estudian, en la actualidad, la reforma de la naturaleza jurídica e la presencia española en el Sáhara, hecho que se espera sea inminente, según se ha informado a Europa Press en círculos políticos de Marruecos:
    Aunque no existe confirmación oficial al respecto, se cree que dicha modificación estaría determinada por la actual situación de conexión española con el Sahara, ya que ésta forma parte del territorio nacional como una provincia más.
    Dichos círculos agregan que, al mismo tiempo, las autoridades diplomáticas españolas desarrollan una intensa labor en orden a la consecución de una de las posibilidades que estipulaba en señor Piniés en su comunicación a las Naciones Unidas como es la organización de uns Asamblea cuatripartita en la que participen los distintos paises interesados en el tema.
    En caso de que fallaran estas soluciones, España está dispuesta a poner en marcha la segunda de las posibilidades en la que se especifica la misma conferencia, pero organizada bajo el auspicio de las Naciones Unidas.
    IMPRESIONANTE RELATO DE LOS DOS LIBERADOS A NUESTRO ENVIADO ESPECIAL
    Así fue asaltada la patrulla « Domingo » el 11 de mayo último
    El soldado Angel Moral murió como un valiente cuando se opuso a los desertores nativos
    Publicamos hoy la primera de la crónicas que sobre la situación en el Sahara envía nuestro enviado especial Manuel María Meseguer, redactor de la sección política de ABC de Madridm donde habitualmente firma la información de asociaciones políticas, sin descuidar la entrevista – su gran especialidad, por la que recientemente recibió el premio Manuel del Arco- dará a partir de hoy puntual cuenta de cuanto acongtezca y suponga los postreros días de la presencia española.
    El Aaiu, 6 (Madrugada) (De nuestro enviado especial por teléfono) Tra 18 días en poder del F.Polisario y dos jornadas de marcha por el desierto, el cabo Muley Uls El Cori Uld Habit, 28 años, once de ellos dedicados al ejército, y el soldado Mohamed Ali Uld Salec, 38 años, recluta de octubre, se presentaron ante sus compañeros de la Agrupación de Tropas Nómadas de Smara para recibir el asombro, primero, y luego la alegría de quienes les suponían el algún cercano a la frontera de algún país colindante con el Sahara español.
    Muley y Mohamed, cabo y soldado, pertenecían a la patrulla « Domingo », formada por dos oficiales, un Sargentom cinco españoles y por 27 soldados saharauis que el día 11 de mayo fue asaltada por 21 de los soldados nativos de la compañía.
    Me he trasladado a Smara -tres horas de viaje por carretera- para poder escuchar de los labios de los protagonistas la historia de 20 días sin esperanza, Me he cruzado por el camino con dos « Land-Rover » de saharauism en uno de los cuales la esposa de un soldado que ha desertado de su patrulla. He pasado entre los montes aue llamas « las puertas del Infierno » y he llegado a Smara con la siesta como un toque de silencio cobre la cabeza, para encontrarme con dos hombres que ante la alternativa Frente Polisario o Ejército, optaron por el regreso.
    Allí, en la Agrupación de Tropas Nómadas, a la corta sombra de los edificios, rodeados por sus compañeros, los dos nativos se prestaron a la entrevista. Muley Uld El Cori sería quien tomara la palabra. Sus estudios primarios y su agudeza han sido de gran ayuda para localizar algunos de los lugares por los que anduvieron.
    Aquel 11 de mayo salieron de Mahbes siete coches de patrulla. El Teniente Fandino llevaba el mando de los cinco primerosm mientras que el sargenri Fuentes se quedaba con Muley Uld Ali y otros soldados como pelotón de apoyo.
    Cuando mediada la tarde se reunió el pelotón con la patrulla « Domingo », el teniente había dado órdenes de que se levantara el campamento para pasar la noche en otro puntom norma seguida por cuantas patrullas salen en misión de reconocimiento : acampar en un lugar y vaquear en otro. La decepción de la patrulla « Pedro », cuarenta y ocho horas antes, recomendaba todo tipo de precauciones.
    El momento del ataque estaba previsto : justo en el momento en que se terminaron de cargar los coches, 21 de los 27 nativos que formaban la patrulla encañonaron a sus compañeros. Contra los saharauis que no deseaban unirse al F.Polisario, solamente dispararon ante sus pies para amendentarlos. Cuando el soldado español Angel Moral Moral y otros dos compañeros quisieron hacer frente a la agresión, les dispararon a quemarropa. El soldado Moral murió casien el acto, miengtras que sus compañeros resultaron con heridas leves. 
    Cuenta Muley : « Nos ataron las manos y nos metieron en los coches »:
    En el primer alto del camino se enteran de que ha muerto el soldado que creían gravemente herido. De los otros dos se volvió a saber cuando la Misión de la ONU se le dio garantías de que se restablecían satisfactoriamemnte,
    A las nueve y media de la noche vuelbven a detenerse en un lugar que Muley describe como muy montañoso. Comienzan las precauciones de los miembros del Polisario. Envían un coche de reconocimiento y media hora más tarde vuelve un automóvil con tres o cuatro civiles saharauis como ocupantes. Ante las noticias se sienten preocupados por la muerte del soldado. Bajan a los españoles del « Land-Rover » en aue viajaban y los transportan al recién llegado.
    Media hora más tarde se detiene la patrulla y sus prisioneros en un campamento ocupado por gran número de polisarios. Todo está a oscuras y de los seis nativos que se enfrentaron con los rebeldes separan a uno y meten al resto en una cueva, provisional dormitorio, hasta que al día siguiente los trasladana la que va a ser su celda durante 17 días.
    La comida es mínima para una tropa acostumbrada a su rancho de campaña: pan mojado en agua, aceite y, en algunas ocasiones, pequeñas cantidades de carne hervida.

    El aislamiento es total. Para salir de la covachuela han de hacerlo sin mirar a los lados. De todas maneras, uno de ellos alcanza a ver a un soldado que cree reconocer al teniente Fandiño. Se escuchan silbatos en la noche, órdenes, voces de mando.
    El día 27, 16 días después de su reclusión, les visita un individuo de unos 30 años, acompañado, según Muley, de un « escribiente ». Comienza a preguntarles por sus cooperaciones a favor de España para combatir al Polisario, les interrogan si desean trasladar a sus familiares al campamento o si quieren regresar a España.
    Los 5 nativos de la patrulla responden afirmativamente a la última pregunta. Trasladan a dos de sus compañeros a otro lugar, mientras que hacen entrar en la cueva al sargento Baseid, de la patrulla que 48 horas antes, el 9 de mayo, había sufrido una experiencia semejante a la que narra Muley Uld El Cori.
    Cuenta Muley que el sargento no mostraba señales de haber sido maltratado. « Entonces nos trqslqdqron a otro sitio y nos metieron en una « benia » (una tienda de campaña similar a una jaima, pero más pequeña y de tela) muy viejam que se encontraba en unas vaguadas, En los alto de uno de los montes se veía una tienda azul grande y a un centinela. Había 7 u 8 hombres más ».
    REGRESO DEL CAUTIVERIO
    No sabían dónde estaban, aunque por los detalles facilitados por Muley es posible que se tratara de territorio argelino.
    Se les dice que necesitan sus pantalones del Ejército y se los cambian por un « serual negro : « Yo no quise hacer el cambio, porque sentía frío, y me lo permitieron ».
    Sin decirles unapalabra, son nuevamente trasladados a la cueva que les había servido de cobijo durante su cautiverio. Era el primer día de junio, justamente 24 horqs más tarde de que la misión de las Naciones Unidas, con el señor Simeon Ake al frente, abandonaron Argelia.
    El día 2, Muley y Mohamed Ali se enteran de que vana ser puestos en libertad. A las ocho de la tarde son introducidos en un « Land-Rover » civil, sin matrículas, y con una escolta de seis hombres armados, han sido protagonistas de una historia que transmitirán a sus nietos.
    Muley, soltero, es hijo de un mutilado de guerra. Su padre luchó en REgulares en la contienda española y vive con su esposa y dos de sus hijos cerca de Aargub, próximo a Villa Cisneros. Mohamed Ali has asistido a la conversación en silencio. Sus padres, su mujer y sus dos hermanas hicieron media fiesta a su regreso. Mataron una cabra y escucharon sus aventuras, La otra cabra la matarán cuando vuelva el otro hermano, también en la patrulla « Domingo » que quedó en poder del Polisario.
    FUENTES : 
    http://hemeroteca.abc.es/nav/Navigate.exe/hemeroteca/madrid/abc/1975/06/06/025.html
    http://hemeroteca.abc.es/nav/Navigate.exe/hemeroteca/sevilla/abc.sevilla/1975/06/06/031.html
    http://hemeroteca.abc.es/nav/Navigate.exe/hemeroteca/sevilla/abc.sevilla/1975/06/06/032.html
  • Maroc – Liberté pour les prisonniers politiques au Maroc

    Par Gerard Karageorgi
    Le régime de Mohammed VI se veut plus ouvert que le régime de son père et vante ses avancées démocratiques. Derrière cette façade de bonnes intentions, le Maroc possède des prisons pleines d’opposants politiques : étudiants, chômeurs, militants révolutionnaires, militants indépendantistes sahraouis, militants du Mouvement du 20 Février. La torture et les humiliations sont le quotidien des ces hommes et ces femmes.
    Depuis début mars 2013 [1], plusieurs prisonniers politiques ont commencé une longue grève de la faim afin de dénoncer leurs détentions et leurs conditions de vie. Dans la prison de Taza, dans celle d’Aine Kadousse à Fès ou dans la prison de Toullal2 à Meknès, certains d’entre eux en sont à plusieurs mois de grève de la faim et leur état de santé est plus que critique. D’autres militants détenus politiques dans les prisons de Tanger, Alhouceima, ont décidé d’observer une grève de la faim à partir du premier mai dernier en soutien aux grévistes de la faim.
    L’affaire Mouad Belghouat, le rappeur redouté par la monarchie marocaine[2]
    Poursuivi pour outrage à la police à la suite de la publication d’un clip vidéo sur Internet, le rappeur marocain Mouad Belghouat, incarcéré depuis près d’un mois, encourt trois ans de prison. Une façon de le museler, selon ses défenseurs.
    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=yd-wpJ4xv9E]
    « Lhaqed » signifie « rancune » en arabe. C’est aussi le nom de scène que s’est choisi le rappeur marocain Mouad Belghouat, qui risque aujourd’hui trois ans de prison, selon Khadija Ryadi, la présidente de l’Association marocaine de défense des droits humains (AMDH), à la suite de la publication sur Internet d’un clip vidéo considéré comme attentatoire à la police, selon les autorités marocaines. Incarcéré depuis la fin du mois de mars, le rappeur et magasinier de 24 ans n’a, lui, de cesse de clamer son innocence. L’ouverture de son procès, qui devait avoir lieu mercredi 25 avril, a été reportée une nouvelle fois, au lundi 30 avril.
    Dans le collimateur de la justice 
    Arrêté le 28 mars dernier par trois policiers en civil à son domicile d’un quartier populaire de Casablanca, Belghouat est mis en examen le lendemain pour « ‘outrage à un officier public dans le cadre de ses fonctions et à un corps constitué ». L’accusation ne porte pas directement sur l’une de ses chansons mais sur le montage vidéo qui en a été fait. Sur le réseau social YouTube, avant que la vidéo ne disparaisse, on pouvait voir un policier marocain affublé d’une tête d’âne interpeller un activiste du Mouvement du 20-Février avec une chanson de Lhaqed en fond musical. Malgré les accusations qui pèsent contre lui, Mouad Belghouat nie toute implication dans la publication de la vidéo. Si le chanteur revendique haut et fort les paroles de la chanson « Les chiens de l’État », il assure toutefois que le clip vidéo ne relève pas de son fait.
    Ce n’est pas la première fois que Belghouat est inquiété par la justice. En septembre dernier, le chanteur de Casablanca a déjà écopé de quatre mois de prison et d’une amende de 500 dirhams (45 euros) pour avoir « agressé » et « frappé » un membre de l’Alliance des jeunes royalistes, Mohamed Dali. Une accusation qu’il a récusée tout au long de son procès, sans obtenir gain de cause. Pour Mohamed El-Messaoudi, l’avocat de Mouad Belghouat, son client est un jeune homme certes contestataire mais non-violent. « L’affaire a été montée de toute pièce », déclare-t-il à FRANCE 24.
    « Le seul but de son arrestation est de le museler »
    « Le but de l’arrestation est de le museler parce qu’il est aimé de la jeunesse marocaine qui se reconnaît dans ses textes », poursuit-il. « Il n’est pas uniquement jugé parce qu’il porte atteinte aux institutions, mais parce qu’il est aussi un très bon artiste et réveille des milliers de consciences. »
    Figure emblématique de la contestation populaire, l’artiste paie chèrement l’audace de ses textes. Dans la chanson incriminée, « Les chiens de l’État », il multiplie les questions rhétoriques comme autant de coups de poing portés au régime : « Pourquoi le peuple marocain paie-t-il le salaire des policiers qui le répriment ? Pourquoi la justice est-elle devenue le lieu de la corruption et des affaires ? Pourquoi le peuple marocain ne bénéficie t-il pas de toutes les richesses du pays ? Pourquoi les plus grands hommes d’affaires marocains deviennent-ils des ministres corrompus ? Pourquoi la loi ne protège-t-elle pas les pauvres ? ». Autant d’interrogations qui ne laissent que peu de place au doute sur les positions frondeuses de l’artiste.
    Chanteur engagé 
    Pour l’avocat de Mouad Belghouat, l’affaire a indéniablement pris un tour politique. D’autres rappeurs, comme Bigg, s’en prennent également à la police sans pour autant être inquiétés par la justice, parce qu’ils n’ont aucun engagement politique, explique celui-ci. Belghouat, lui, milite au Mouvement du 20-Février qui aspire à des changements politiques profonds au Maroc. Parmi ses nombreuses revendications, le collectif, né dans le sillage du printemps arabe, souhaite obtenir « une Constitution véritablement démocratique et une monarchie parlementaire », selon Najib Chaouki, l’un des membres du mouvement à Rabat, la capitale.
    Bien qu’isolé du fait de son incarcération, le rappeur de Casablanca est loin d’être seul. Mohamed El-Messaoudi confie ainsi qu’un comité composé d’une vingtaine d’avocats s’est constitué autour de lui de manière spontanée et gratuite pour le défendre. À chacune des audiences du procès de l’artiste, des milliers de Marocains manifestent par ailleurs devant le tribunal au nom de la liberté d’expression. Les membres du Mouvement du 20-Février scandent « Vive le peuple » pendant que de nombreux fans commentent les textes du « poète » à travers les réseaux sociaux.
    À ce jour, l’affaire a pris une telle ample
    ur que l’ONG Human Rights Watch (HRW) est intervenue à son tour. L’organisation a fait savoir par un communiqué de presse, mercredi 25 avril, que « les autorités marocaines devraient libérer le rappeur qui a passé trois semaines en détention préventive et abandonner les poursuites à son encontre ». Pour l’heure, son bataillon d’avocats œuvre d’arrache-pied pour que le jeune homme bénéficie d’une liberté provisoire qui lui a déjà été refusée. […]
    le REMDH inquiet de la condamnation de onze jeunes militants du Mouvement du 20 février après la manifestation pacifique du 6 avril 2014, à Casablanca [3]
    Le 6 avril dernier, une marche nationale de protestation était organisée à Casablanca pour la défense du pouvoir d’achat, la dignité, la liberté et la justice sociale. La manifestation autorisée par les autorités, était organisée par trois syndicats, la Fédération Démocratique du Travail (FDT), la Confédération Démocratique du Travail (CDT) et l’Union Marocaine pour le Travail (UMT) et soutenue par des organisations telles que le Mouvement du 20 février (M20F), l’Union Nationale des Etudiants du Maroc (UNEM) et l’Association Nationale des Diplômés Chômeurs (ANDCM). Environ dix mille personnes ont participé à cette marche pacifique.
    Pendant la manifestation, la police a tabassé puis arrêté onze jeunes militants leaders du Mouvement du 20 février, qui scandaient des slogans contre la corruption et le régime politique actuel. Ces arrestations ciblées ont eu lieu à l’intérieur du cortège et le reste des manifestants n’a pas été victime de violences. Depuis le 6 avril 2014, neuf d’entre eux étaient poursuivis en état d’arrestation et deux en liberté provisoire. Ils ont été accusés de « violence envers un agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions » (article 267 du code pénal marocain) et « participation » et « organisation d’une manifestation non déclarée » (article 11 et 14 du décret sur les rassemblements publics).
    Jeudi 22 mai 2014, le tribunal correctionnel d’Aïn Sebaâ de Casablanca a rendu son jugement et condamné les onze militants du Mouvement du 20 février à des peines allant jusqu’à un an de prison : Hamza Haddi, Youssef Bouhlal, Hamid Alla, Abdellatif Essarsri et Abdelghani Zaghmoun sont condamnés à un an ferme, A’aras Mustafa, Ayoub Boudad, Hakim Sarrokh et Mohamed Harraq à six mois fermes et enfin, Fouad Al-Baz et Amine Lekbabi à deux mois avec sursis. Ils devront également verser des dédommagements à hauteur de 50 000 dirhams (4,500 euros) à la Direction générale de la sûreté nationale.
    Le REMDH appelle les autorités marocaines à garantir de manière effective la liberté des citoyens marocains de se rassembler et de manifester pacifiquement et d’exprimer leurs opinions, même lorsque celles-ci sont critiques envers les institutions. Le REMDH juge ces condamnations arbitraires et appelle à la libération des manifestants détenus et à l’abandon des charges retenues contre eux.
    Le REMDH, appelle également l’Union européenne (UE) à travers la Délégation de l’UE ainsi que les ambassades des Etats-membres au Maroc, à entreprendre immédiatement toute action de protection à l’égard des défenseurs et militants des droits de l’Homme, et à demander aux autorités marocaines de mettre en œuvre les objectifs relatifs aux droits de l’Homme du Plan d’action UE-Maroc dans le cadre de la Politique européenne de voisinage.[…]
    Dernier repaire de la gauche radicale, l’Université de Fès sous tension [4]
    « Notre université est un des ultimes bastions de la gauche marxiste-léniniste », proclame fièrement un étudiant de Fès. Confronté à la déferlante islamiste, le campus de Dhar El Mehraz a été le théâtre de récents heurts sanglants entre partisans des deux camps.
    Sous les arcades de l’université, près du portail où les étudiants, en file indienne, attendent l’ouverture du restaurant universitaire, un groupe de militants débat depuis la matinée sous un soleil de plomb.
    « Notre université est un des bastions de la gauche marxiste-léniniste, qui a toujours défendu les intérêts du peuple laminé par le régime », s’exclame l’un d’eux.
    Vieille caserne militaire datant du Protectorat français, composée de bâtisses dont les toits en tuiles sont visibles de loin, Dhar El Mehraz est la plus ancienne des universités marocaines après celle de Rabat et compte à ce jour plus de 70.000 étudiants au total.
    La vague islamiste qui a déferlé sur les campus à partir du début des années 1990 ne l’a pas épargnée. Mais l’influence des « basistes », terme qui désigne les militants de la gauche radicale, est dans le même temps restée vivace, un cas unique à l’échelle du royaume.
    « Sa tradition gauchiste ne date pas d’aujourd’hui (…) et elle a été l’une des rares à résister à la vague islamiste », confirme à l’AFP l’historien Mâati Monjib, qui évoque notamment la « solidarité » régnant entre ses étudiants : « si l’un deux n’a pas les moyens d’acheter un ticket-restaurant, il lui suffit de faire signe pour que ses camarades lui viennent en aide », dit-il.
    Mais, le 24 avril, de violents affrontements au sabre et au couteau ont éclaté entre étudiants gauchistes et islamistes, faisant un mort parmi ces derniers.
    Selon un communiqué des autorités locales, Abderrahim Hasnaoui, 21 ans, a succombé à ses blessures à l’hôpital. 
    D’après cette même source, les affrontements ont éclaté après une tentative des « étudiants gauchistes d’empêcher par la force une table-ronde organisée par les islamistes, sur le thème +islamistes, gauche et démocratie+ ».
    Interrogés par l’AFP, les basistes dénoncent une provocation et une « descente » islamiste.
    La victime ne faisait « pas partie de notre université », elle est venue « avec d’autres de Meknès (à environ 50 km) pour nous provoquer », argue Mohamed Wafi.
    « C’était une descente armée pour attaquer, et pas uniquement les basistes », renchérit-il.
    Parmi les griefs figure la présence prévue à la table-ronde du député Abdelali Hamieddine, un dirigeant du parti islamiste justice et développement (PJD, au gouvernement).
    Si M. Hamieddine a été innoc
    enté par la justice, il reste associé par les basistes à l’affaire Mohamed Ait Ljid, du nom d’un des leurs, assassiné en 1993 à Dhar El Mehraz.
    Le président de la jeunesse estudiantine du PJD (Attajdid Attollabi), Rachid El Adlouni, nie toute provocation.
    « Nous avions décidé d’organiser une conférence en présence d’un symbole de la gauche, Hassan Tarik, et d’un symbole islamiste, en l’occurrence Abdelali Hamieddine », note-t-il.
    « C’était une agression terroriste organisée (…) par un +gang+ servant les ennemis de la démocratie », enchaîne-t-il.
    Si les basistes nient être à l’origine du décès, un étudiant, cité par l’hebdomadaire Tel Quel, affirme que nombre d’entre eux portent souvent une arme sur le campus.
    En réaction à cet événement sanglant, huit étudiants ont dès le lendemain été arrêtés et une manifestation s’est tenue quelques jours plus tard à Rabat. « L’université est pour les études, pas pour le terrorisme », ont scandé les participants, essentiellement islamistes.
    La polémique a atteint le Parlement, où le ministre de l’Intérieur Mohamed Hassad a indiqué que plus de 120 étudiants avaient été interpellés depuis le début de l’année scolaire pour violences, dont plus d’une cinquantaine à Fès.
    Il a aussi annoncé que les forces de l’ordre seraient désormais autorisées à intervenir à leur initiative sur les campus, après avoir informé l’université concernée. Une « militarisation » des universités, ont critiqué des ONG.
    « L’approche sécuritaire (…) aura des effets pervers et alimentera davantage la tension », a également jugé le SneSup, un des principaux syndicats d’enseignants marocains.
    Maroc – Mouvement ML – Urgent ![5]
    Depuis les premières années de ce qu’on appelle « indépendance du Maroc », l’enseignement est considéré comme champs de conflit entre le régime politique et les masses populaires.
    Depuis ; ce régime a visé de priver le peuple de son droit à l’enseignement sous le nom de « réformes » et n’a gardé du domaine que ce que lui permet de fournir des cadres pour son administration.
    Ici, on ne peut pas parler de ces « réformes » et ses résultats dramatiques, mais on peut citer les plus connues, à savoir la « réforme universitaire » dans les années soixante dis, et la « charte nationale de l’éducation et de la formation » en 2000, qui a été approuvée par les partis appelés « forces démocratiques » représentés au gouvernement et au parlement. Les masses populaires qui ne croient pas à ces partis, ont rejeté les plans du régime par ces propres moyens dont le mouvement organisé par les étudiants dans les universités et les autres établissements scolaires. Et depuis le déclenchement de mouvement militant, notamment avec la révolte de 1965, le peuple marocain a présenté des sacrifices intéressants dont le symbole reste les martyrs marocains.
    Et l’opposition intéressante à ces plans d’enseignement reste l’organisation syndicale « l’union nationale des étudiants du Maroc », dans la plupart des universités marocaines. Il est à noter que l’origine de la dynamique de cette organisation en plus du degré de la crise du secteur, est la présence des militants de la « voie démocratique bassiste » (mouvement marxiste-léniniste).
    Pour ceux qui ne connaissent la V.D.B ; c’est un courant politique s’inspirant de l’idéologie et de la politique du « front uni des étudiants progressistes » qui existait dans les années 1970 en université marocaine. Il défend le slogan « pour un enseignement populaire, démocratique, scientifique et uni » qui s’inscrit dans sa stratégie révolutionnaire. Et depuis des années, il a pu diriger le mouvement militant en université marocaine avec un courage notable devant les forces du régime, l’obscurantisme islamiste et le chauvinisme amazigh, et défend l’accès gratuit à l’enseignement du peuple marocain qui vit dans grande majorité en pauvreté, et rejette les plans du régime qui visent sa privatisation.
    Le dernier de ces plans est « la charte nationale de l’éducation et de la formation », qui à l’encontre des précédents concernent toutes les étapes de l’enseignement et non pas seulement l’universitaire, et le régime a pu intégrer toutes les forces politiques représentées au parlement dans sa publicité et son soutien.
    L’apparition de ce plan est une reconnaissance indirecte de l’échec des « réformes universitaires », et un stade développé dans la préparation du secteur à la privatisation, et dans la détérioration de la qualité de l’enseignement public.
    Cet état a poussé la majorité des étudiants en université marocaine à rejeter cette charte et organiser des manifestations pour arrêter son application. Cependant le régime politique, au lieu d’ouvrir la porte aux discussions, ne s’est pas tardé à utiliser toutes ses forces contre le mouvement estudiantine, ce qui a causé directement plusieurs martyrs (comme Moucif Maazouzi, et Hafid Bouabid…), plusieurs prisonniers des militants de l’union nationale des étudiants du Maroc UNEM, essentiellement de la voie démocratique basiste à Marrakech, Errachidia, Taza, Agadir, Meknès..etc, et plusieurs dégâts matériels pour les étudiants, ainsi que la transformation des zones universitaires dans les villes marocaines en zones militaires par la présence permanente de ses forces et leurs interventions répétitives durant toute l’année scolaire.
    Les dernières années 1990, a commencé une suite des manifestations de l’université de Fès sous le titre « enseignement gratuit ou la mort », sous la direction de la voie démocratique basiste, et a connu une extension dans d’autres villes comme Taza et Marrakech. Et cette année, dans la ville de Fès, devant le rejet des revendications des étudiants depuis le début de l’année, l’UNEM dans la faculté de Droit a été obligé à faire appel à l’arrêt de suivi des cours. C’était un pas qui a réussi à 100% par la croyance des étudiants en leur union et la justesse de leurs droits. Et a été suivi par une grève de la faim de 48 heures à partir du 24.02.2009.
    Devant ce succès, le régime politique n’acceptant pas des discussions sérieuses avec l’UNEM, autour du dossier de l’enseignement supérieur, a organisé ses forces venues de plusieurs villes pour la seule intervention qu’il maîtrise. Les groupes de ces forces ont entouré la faculté de Droit et
    toute l’université, et ont utilisé à leur entrée tous leurs moyens (chiens, bâtons… etc) à l’exception des balles, et ont massacré les étudiants dans les différentes facultés de la ville et la cité universitaire, dans un acte qui est qualifié « terrorisme d’état ». Après, ils ont amené avec eux 75 prisonniers étudiants dont les militants de la V.D.B, qui ont été sujets à la torture dans les commissariats de police. De ce nombre, il reste 10 prisonniers en attente de leur jugement le 21.04.2013 et deux sont suivis en état de liberté provisoire.
    Ni le mouvement des étudiants dans cette université n’a arrêté, ni les militants prisonniers sont déchus. Ils ont tout de suite organisé le 02 et 03 Mars 2009 une grève de la faim dans la prison pour se regrouper, avoir le statut d’un prisonnier politique, et continuer à soutenir les demandes les demandes des étudiants. Et après, ils ont organisé une grève de la faim de dix jours depuis le 07 Mars 2013, suite à l’intervention forcée des gardiens de prison qui a causé le 06.03.2009 des dégâts et des casses de mains et jambes de ces militants.
    Le régime ne s’est pas suffit de ce qui est passé, il a refait son intervention forcée dans l’université de Fès le 27.03.2013, avec un nouvelle liste de dégâts matériels et humains et une nouvelle liste de prisonniers.
    C’est une histoire de lutte et de sang entre L’UNEM qui défend les intérêts du peuple en enseignement, et le régime dictature marocain qui défend les intérêts des grands capitalistes et de l’impérialisme.
    Ce qu’on a cité, n’est qu’une partie des sacrifices des militants de la voie démocratique basiste, pour que tout le monde puisse y avoir une idée. Et on profite de l’occasion pour appeler tous les marxistes-léninistes et les démocrates à soutenir ces prisonnierspolitiques par tout moyen. […]
    un livre Le Roi prédateur de Catherine Graciet et Eric laurent Éditions du Seuil [6]
    En juillet 2009, le magazine américain Forbes créa la surprise en publiant sa liste annuelle des personnalités les plus riches du monde. Dans le classement spécialement consacré aux monarques, le roi du Maroc, Mohammed VI, faisait une surprenante apparition à la septième place, avec une fortune évaluée à 2,5 milliards de dollars. Il devançait des rivaux en apparence pourtant plus richement dotés, comme l’émir du Qatar, au sous-sol regorgeant de gaz et de pétrole, ou celui du Koweït, dont la fortune, selon Forbes, était six fois inférieure à celle du souverain marocain.
    En 2009, la crise financière mondiale survenue un an plus tôt avait frappé de plein fouet l’ensemble des revenus, y compris ceux des plus fortunés. Pourtant, Mohammed VI, dont la fortune avait doublé en cinq ans, semblait mystérieusement échapper à ces aléas puisque Forbes le plaçait en tête du classement des personnalités ayant accru leurs richesses durant l’année 2008. INCROYABLE NON ?
    Il existait bien entendu entre ce « top ten », où figurait le monarque marocain, et lesprofondeurs du classement où stagnait son pays une distance considérable…
    En avril 2013 le journal l’Humanité avait publié un article sous le titre Des détenus politiques marocains en grève de la faim (Comité de soutien) [7]
    Les prisons du Maroc continuent d’accueillir des militants du mouvement20fevrier(M20F) et de l’Union Nationale des Etudiants au Maroc(UNEM), des artistes, des journalistes, des syndicalistes, de simples citoyens, etc.
    Après Ezedine Eroussi, Mohamed Fetal, Brahime Essaidi, Mohamed Ghaloud et bien d’autres qui ont entamé l’année dernière des grèves de la faim dans les prisons de Taza, Fes, Elhouciama, Casa, etc, aujourd’hui, Tarik Alhamani et Abdessamed Haydour (qui ont observé des grèves de la faim en compagnie d’Ezedine Eroussi à Taza et Brahime Essaidi à Fes et les detenus d’Errachidia), sont aujourd’hui en grève de la faim depuis le début du mois de mars 2013 dans la prison de Taza et d’autres prisonniers politiques sont en grève de la faim dans la prison locale Elbhalil2 à Meknes ( Mounir Ait Khafou, Hassan koukou, Soufiane Seghiri, Med Alouakili, Hassan Ahmouche) depuis le 11 mars 2013.
    Trois autres détenus dans la prison d’Aine Kadousse à Fès sont en grève de la faim depuis le 26 mars 2013 : Younes Erroufi, Hichame Boughlade, Tarik Ejaïbi.
    Le comité de soutien aux prisonniers politiques au Maroc est très inquiet quant à leur vie et à leur sort. Nous vous demandons d’informer l’opinion publique et d’agir en la faveur des prisonniers politiques au Maroc en grève de la faim afin de leur sauver la vie. Le régime au Maroc profite du silence mediatique et continue de torturer, emprisonner et maltraiter les détenus d’opinion et politiques.
    Moha OUKZIZ, coordinnateur du Comité de Soutien aux Prisonniers Politiques au Maroc.
    http://sans-langue-de-bois.eklablog.fr/maroc-liberte-pour-les-prisonniers-politiques-au-maroc-a108166776
  • Plusieurs grands patrons accompagnent Fabius à Alger ce dimanche

    Laurent Fabius se prépare pour sa visite de deux jours en Algérie qui interviendra à partir de dimanche prochain. Le ministre français des Affaires étrangères sera accompagné de nombreux hommes d’affaires et chefs d’entreprise. Il compte brasser large, en allant au-delà des discussions sur les dossiers traditionnels tels que le Sahel, la Libye et la Syrie. Outre la géopolitique, Laurent Fabius va faire le point avec les responsables algériens sur la coopération économique et les projets d’investissement, a-t-on appris de sources sûres. D’ailleurs, dans la forte délégation qui l’accompagnera, il y aura plusieurs responsables de grands groupes français à l’instar de Total, Renault, Airbus, Vinci et Lactalis. Si des dirigeants de grandes entreprises françaises viennent avec lui à Alger, ce n’est assurément pas pour un voyage de villégiature. Airbus espère bénéficier d’un nouveau carnet de commandes. Le PDG de Renault va s’enquérir de l’état d’avancement du projet de construction d’une usine de montage à Oran. La visite de Fabius a, ainsi, un arrière-fond économique, car les questions d’ordre sécuritaire et géopolitique ont été largement abordées par Jean-Yves Le Drian, lors de sa visite en mai dernier. Depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir, la France tente de retrouver sa place de premier investisseur en Algérie. Ces deux dernières années, elle a manifesté son grand intérêt à l’investissement dans de nombreux domaines d’activités. Aujourd’hui, elle a dans son viseur particulièrement le secteur de l’énergie et cherche à saisir également l’opportunité offerte par la perspective de l’exploitation du gaz de schiste envisagée dans un avenir proche par le gouvernement algérien. Cela surtout que l’Algérie dispose d’une des plus grandes réserves au monde en la matière. Ne pouvant pas le faire dans leur pays en raison de l’opposition des ONG et des associations de protection de l’environnement, les entreprises françaises voudraient bien faire de l’Algérie leur terrain d’expérimentation. Citant des sources, le Nouvel Observateur a presque affirmé que la France compte bien tester en Algérie des alternatives dites «propres» à la fracturation hydraulique. Cela pourra se faire à travers le groupe GDF Suez déjà présent en Algérie où il collabore avec Sonatrach pour l’exploitation de gisements de gaz naturel dans le Touat, dans le sud-ouest algérien. La France cherche également à obtenir plus de marchés dans le cadre du nouveau plan quinquennal 2014-2019, notamment dans le secteur du bâtiment et des services. Laurent Fabius rencontrera, outre son homologue Ramtane Lamamra, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, et le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Il sera fort probablement reçu par le président Bouteflika. Une réunion de concertation est également prévue entre les hommes d’affaires français et algériens pour étudier les opportunités de partenariat notamment dans le domaine industriel.
    S. Baker

    http://www.algeriepatriotique.com/article/plusieurs-grands-patrons-accompagnent-fabius-alger-ce-dimanche