Mois : juin 2014

  • Les records du Maroc : drogue, prostitution et sodomisation

    Le Maroc, le plus beau pays du monde pour les energumènes du Makhzen, ne cesse de battre des records depuis son invasión du Sahara Occidental.
    Il y a une semaine, un rapport de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) publié à Genève sous le titre de Rapport mondial sur les drogues 2014, soulignait que le Maroc reste le premier producteur mondial de cannabis ! 
    Mais cela n’est pas suffisant pour satisfaire les besoins de la caisse gourmande de l’Etat qui se vide dans les dépenses de l’armée marocaine retramchée le long du mur de la honte bâti par Hassan II pour se proteger contre les incursions des combattants du Sahara Occidental qui ont donné une leçon de bravoure sans égal.
    Ainsi, en plus de cannabis, le Maroc fournit le plus dem prostitués aux Pays du Moyen Orien et principalement ceux du Golf Persique. 
    Pour rappel, Le Maroc, pendant des longues annés était la destinations favorite des richissimes hommes des pays du Golfe et de l’Arabie Saoudite qui ont bâti des palais partout au royaume de Mohammed VI attirée par una pratique sexuelle uq’ils ne trouvaient pas dans d’autres pays: la sodomisation que les femmes marocaines offraient aisément.
    Suite aux multiples critiques et dénonciations publiées dans certains supports de la presse marocaine, les sultans, princes pervers ont dû plier baggage du Maroc. Depuis, le pays de Mohammed VI leur fournit la merchandise tant réclamée
    Le département d’Etat américain a précisé, dans son dernier rapport sur la traite des êtres humains, que le royaume figure dans deux classements de veille mis en place pour surveiller l’évolution de la situation de la traite humaine dans le monde. Ce qui place ce pays parmi ceux où le phénomène semble avoir atteint des niveaux jamais égalés au point où le rapport américain indique qu’il n’y a pas que les femmes qui sont versées dans la prostitution. «Des hommes, des femmes et des enfants marocains sont exploités dans le travail forcé et le trafic sexuel en Europe et au Moyen-Orient», lit-on dans le document. Le Maroc, selon le rapport américain, s’impose même comme un exportateur, apparemment privilégié, de ses femmes à destination des pays du Moyen-Orient et d’Europe.
  • PJD, du compagnonnage avec la tyrannie, à l’enfer de la compromission

    Fin de non recevoir
    Comme il fallait s’y attendre, la justice espagnole a débouté le Maroc, dans sa plainte contre El Pais, pour sa publication de la vidéo intitulée « Maroc, Royaume de la corruption et du despotisme ».
    On se souvient qu’entre le déclenchement de ce qu’il est désormais convenu d’appeler « l’affaire Ali Anouzla », le 17 septembre 2013 et la plainte du Maroc, le 20 décembre 2013, déposée au titre du deuxième paragraphe de l’article 579.1 du code pénal espagnol, relatif au délit “d’apologie du terrorisme”, il se sera écoulé plus de trois mois. Un sombre trimestre au cours duquel le Maroc a essuyé la campagne de critiques la plus violente et la plus sévère, depuis l’accession au trône de Mohammed VI. Plus de cinquante organisations et associations avaient alors dénoncé l’arrestation du journaliste et s’étaient solidarisées avec lui, suite à son inculpation pour les crimes d’assistance à une entreprise terroriste, de fourniture de logistique à la perpétration d’actes terroristes et d’apologie d’actes de terrorisme.
    Le pays ne s’en est toujours pas remis, au vu des dénonciations qui continuent de pleuvoir, à ce jour, comme celles récentes émanant duWashington Post, du New-York Times et du The Economist.
    Le journaliste lui, y a d’abord gagné en notoriété internationale, comme nombre de ses confrères qui l’ont précédé dans la tragédie. Il a ensuite été honoré, en même temps qu’Aboubakr Jamaï, le Directeur de la publication francophone de Lakome, du Prix « Leader pour la Démocratie » décerné par l’ONG américaine « Project on Middle East Democracy  » (POMED)
    Le régime marocain aura donc pris le temps de la réflexion, avant de passer à l’action devant les tribunaux espagnols. Rabat aurait mieux fait de s’abstenir tout court, la justice espagnole étant très peu encline à la compromission avec les dictatures, comme le régime de Mohammed VI, dont le monde entier connaît à présent, la sordide réalité et les travers, sinon les crimes.
    Ironie du sort, une seule personne tire son épingle du jeu, l’avocat du Maroc, José Luiz Sanz Arribas, qui, sans le moindre effet de manche se sera vu gratifié d’une avance d’un million de dirhams sur les trois promis en guise d’honoraires. Le tout facturé au contribuable marocain, bien entendu. Mais, n’allez surtout pas espérer de nos responsables qui se sont tant fourvoyés, de s’en tenir là, lorsqu’ils sont rappelés à l’ordre par les réalités des démocraties, avec lesquelles ils sont appelés à traiter. Aux dernières nouvelles, le Maroc aurait fait appel de la décision de la justice espagnole. Les misérables barbus ayant décidé de boire le calice jusqu’à la lie. Perseverare diabolicum est !!!!!
    A l’origine de cette misérable plainte, il y a les déclarations indignes des responsables du PJD, avec à leur tête le chef du gouvernement, son ministre de la justice et celui de la communication. Dans leur acharnement vengeur à enfoncer Ali Anouzla et alors que l’affaire n’avait même pas encore été examinée par un juge d’instruction, le trio s’était fait menaçant et avait promis de s’en prendre à tous ceux qui s’étaient fait l’écho de la vidéo de propagande, dont le quotidien espagnol. Vaste programme. Des dizaines d’autres journaux et sites Internet et des centaines de milliers d’internautes, à travers le monde en avaient fait de même. Difficile de se dédire après ça, sans perdre le peu de crédit qui reste encore au PJD, d’autant que nombreux étaient ceux qui ne manquaient pas de rappeler régulièrement et avec force sarcasmes sur les réseaux sociaux et dans la rue, sa promesse à Benkirane. En plus d’y laisser du crédit, les islamistes de Sa Majesté auront, une fois de plus, fait perdre la face au pays, la justice espagnole n’ayant même pas accepté d’entrer en matière.
    La diarrhée verbale à tout bout de champ
    En politique, il faut savoir se taire ou à tout le moins ne s’exprimer qu’à bon escient. Au PJD, où l’on ignore tout de la politique, de l’intelligence, de la retenue ou encore du bon sens, on ne sait tout simplement pas se taire. On a la diarrhée verbale facile. La logorrhée irrépressible. De celle qui vient aux désœuvrés. Car au parti, on se trouve fort désœuvré, vidé de toute substance par le diabolique Makhzen. Alors, lorsqu’on a tout perdu, il vous reste la langue, pour donner le change et faire illusion. Bien pendue, et bien fourchue, particulièrement lorsqu’il s’agit de vouer aux gémonies, les contestataires des méthodes du régime ou de simples citoyens révoltés par leurs conditions de vies. Mais un organe bien taiseux, lorsqu’il s’agit de s’en prendre aux corrompus et aux salauds.
    Surtout laisser somnoler Pharaon
    Alors tels des mégères, Benkirane et ses acolytes font dans le commérage. Pour rien. Pour le fun. Pour épater la galerie. Ou simplement pour exister. On glose, on plaisante, on expectore des glaires douteux, on ricane de tout, y compris des sujets les plus graves. Un jour, sur le suicide d’un diplômé chômeur, fatigué de sa condition de misérable. Le lendemain sur les détenus politiques dont on nie jusqu’à l’existence, alors que plus de trois cents d’entre eux hantent les geôles du Makhzen et y subissent les affres de la torture. On s’attaque aux sujets les plus futiles, ceux qui ne prêtent pas à conséquence, les « petits murets », comme les surnomment le marocain, ceux qui ne risquent pas d’empêcher Pharaon de somnoler, comme l’affaire Danone, curieusement devenue sujet d’actualité brûlante, depuis que Mohammed VI s’est dessaisi de ses parts dans la compagnie. Le Chef du gouvernement, fidèle à sa légendaire propension à l’épanchement s’en est même pris aux femmes actives, les accusant, en termes à peine voilés, de participer du délitement de la vie de la famille.
    Et lorsque les sujets se font plus sérieux et les questions plus embarrassantes, l’homme botte en touche et fait appel au Créateur ou plutôt aux calendes grecques. La démocratie ? « In chaa Allah », en 2891, question de tempo ! La lutte contre la corruption ? « Bi haouli Allah », en 2672, il faut savoir laisser du temps au temps !
    On ne peut s’empêcher de compatir avec le militant de base qui rêvait du Paradis du Pouvoir pour son parti et qui vit l’enfer à voir les élites de ce dernier se compromettre allègrement avec la dictature du Makhzen.
    Les idiots utiles de la dictature
    L’affaire El Païs confirme ce que l’on suspectait déjà. On aurait du se méfier de ce parti qui
    arbore en guise d’armoiries cette lanterne antédiluvienne, instrument du passé. Il n’a pas une once de lumière à dispenser à ses propres troupes. A fortiori au reste du monde. Il est devenu, en quelques mois, l’idiot utile de la dictature marocaine. Ces islamistes-là, dont on se doutait qu’ils ne valaient pas tripette, avant leur investiture, en sont à « compagnonner » avec la tyrannie, lui prêtant aide et assistance, dans les moindres de ses coups fourrés ou complots. Mieux que n’importe quelle juridiction, c’est l’Histoire qui se chargera un jour, de rendre justice aux marocains et de faire renaître à la lumière, la Mère Patrie.
    https://salahelayoubi.wordpress.com/2014/06/25/pjd-du-compagnonnage-avec-la-tyrannie-a-lenfer-de-la-compromission/
  • Diffamez, diffamez…

    Selon un schéma désormais classique, le chef du gouvernement marocain, , Abdelilah Benkirane « aime aborder les sujets polémiques quand il ne la créée pas lui-même. La frontière fermée depuis 1994, entre l’Algérie et le Maroc est un thème qu’affectionnent les tribuns comme le patron de l’Istiqlal ou celui du PJD ».
    Ces vérités rapportées, non pas par la presse algérienne, mais par un média marocain. Celui-ci ajoute: « S’écartant du discours de l’homme d’Etat. Cela prouve, du moins par l’audace et la brutalité, l’exploit, bien que politiquement imparfait, la volonté de gâcher les relations avec l’Algérie. Pour le moment, cette volonté partisane, mais aussi gouvernementale, puisque Benkirane porte aussi la casquette de chef de gouverne- ment, par l’étendue de la haine portée à l’encontre de notre pays, s’apparente plus encore à faire machine arrière pour « dé-sauvegarder » l’intégration maghrébine et faire oublier la question de la décolonisation du Sahara occidental. C’est sans doute le but que poursuit le chef du gouvernement marocain. 
    Cette querelle algéro-marocaine amplifiée beaucoup plus à l’Ouest, est une polémi- que provoquée en permanence par le voisin, téléguidé par des puissances extérieures, occidentales et arabes, dont certains seraient favorables à plus de tensions entre Alger et Rabat dans le but d’une manœuvre de déstabilisation profonde et durable de la région. Une région que l’on veut soumettre à la merci de n’importe quelle ingérence étrangère. Avec l’intérêt vital à ce que l’on s’éloigne le plus loin possible des principes ayant été à la base de la naissance de l’UMA et de la question de l’autodétermination du Sahara occidental, notamment que les dépenses militaires du Maroc pour poursuivre la colonisation de ce territoire sont financées par certaines monarchies du Golfe. 
    Cette réalité géostratégique à dessein, éle- vée à un complot ourdi contre l’Algérie, doublée d’une bonne dose d’agressivité politique et diplomatique du Palais royal contre l’Algérie est démesuré- ment démagogique et popu- liste. Dans ce sillage, les stra- tèges du Makhzen se sont spé- cialisés dans la fabrication d’obstacles et poussent même à la manière forte en refusant le « calme entre les deux pays dont ils estiment qu’il ne sera pas favorable au Maroc… 
    Cela dit, dans ce cauchemar marocain, l’Algérie fidèle à sa vocation de traitement de ses rela- tions avec la monarchie maro- caine, fait totalement dans un pragmatisme qui devrait tôt ou tard l’emporter. La vérité, il n’y aura de véritable paix et de sécurité au sein du Grand Maghreb Arabe que le jour de la décolonisation du Sahara occidental. Car l’hypocrisie et la fuite en avant du chef du gouvernement marocain, et à travers lui le trône, sont telles que la région ira de compro- mission en compromission jusqu’à ce que la véritable indépendance de tous les Maghrébins soit écrasée pour bien longtemps. 
    A.Z.
    La Tribune des Lecteurs, 25/06/2014
  • Contribution parlementaire à la résolution du conflit du Sahara occidental

    Avis de commission
    Commission des questions juridiques et des droits de l’homme Rapporteure: Mme Maria Teresa BERTUZZI, Italie, Groupe socialiste
    A. Conclusions de la commission
    La commission des questions juridiques et des droits de l’homme félicite la commission des questions politiques et de la démocratie et sa rapporteure, Mme Liliane Maury Pasquier, pour le caractère objectif et complet de son rapport et de son projet de résolution. La commission souscrit très largement aux conclusions et recommandations du projet de résolution. 
    La commission se réjouit tout particulièrement de constater que le projet de résolution mentionne expressément la tenue d’un référendum visant à déterminer le statut du Sahara occidental, moyen indispensable à l’exercice, par la population du Sahara occidental, de son droit internationalement reconnu à l’autodétermination.
    La commission souhaite néanmoins proposer quelques amendements, afin de renforcer encore le projet de résolution du point de vue juridique et sur le plan des droits de l’homme.
    B. Amendements proposés
    Amendement A (au projet de résolution)
    Après le paragraphe 4.2, insérer le paragraphe suivant: 
    «encourage les parties à renforcer la participation des Sahraouis aux négociations politiques, conformément au «principe de la primauté des intérêts des habitants [des] territoires [non autonomes]» énoncé par l’article 73 de la Charte des Nations Unies;»
  • SAHARA OCCIDENTAL : Le recours en annulation de l’Accord de pêche publié par l’UE

    Le recours en annulation, intro- duit devant la Cour de justice européenne de Strasbourg par le Front Polisario, le 14 mars 2014, contre l’accord de pêche Union européenne- Maroc,a été publié,le 16 juin 2014, dans le Journal officiel de l’Union euro- péenne sous le code (Affaire T-180/14). Dans son recours, le Front Polisario demande à la Cour l’annulation dudit accord et la condamnation de la déci- sion du Conseil de l’Union européenne à cet égard. 
    Le recours du Front Polisario, introduit le 14 mars 2014 et publié intégralement dans le Journal officiel (JO, L 349, p 1), demande à ce que soit déclaré son recours en annula- tion recevable.Il s’agit d’une demande d’annulation de la décision du Conseil européen relative à la conclusion, au nom de l’Union européenne, du proto- cole entre l’Union européenne et le royaume du Maroc fixant les possibilités de pêche et la contrepartie financière prévues par l’accord de partenariat dans le secteur de la pêche entre l’Union européenne et le royaume du Maroc. La partie requérante estime en tant que représentant du peuple sahraoui être directement et individuellement concernée par cet acte. 
    Dans son recours d’annulation, le Polisario explique que la décision attaquée ne permet pas de comprendre comment le Conseil a inté- gré dans son processus décisionnel le fait que le Sahara occidental serait un territoire non autonome,occupé par le royaume du Maroc. 
    La décision a également été prise sans consulter la partie requérante, alors que le droit internatio- nal imposerait que l’exploitation des res- sources naturelles d’un peuple d’un ter- ritoire non autonome soit menée en consultation avec ses représentants. La partie requérante fait valoir qu’elle est le seul et unique représentant du peuple sahraoui. 
    Le Polisario explique aussi que dans la mesure où la décision attaquée permettrait l’entrée en vigueur d’un accord international qui s’appliquerait au territoire du Sahara occidental alors qu’aucun État membre n’aurait reconnu la souveraineté du royaume du Maroc sur le Sahara occidental. 
    La décision attaquée renforcerait la mainmise du royaume du Maroc sur le territoire sahraoui, ce qui serait contraire à l’aide apportée par la Commission aux Réfugiés sahraouis. 
    Cette même décision ne serait en outre pas cohérente avec la réaction habituelle de l’Union européenne aux violations d’obligations découlant de normes impératives du droit international et serait contraire aux objectifs de la politique commune de pêche. 
    L’accord d’association, conclu entre l’Union européenne et le royaume du Maroc, est, selon la partie requéran- te, contraire à l’article 2 dudit accord d’association, dans la mesure où il viole- rait le droit à l’autodétermination. 
    Mokhtar B.
    Le Courrier d’Algérie, 25/06/2014
  • Mohamed VI, la tête contre le mur

    Acculé par des événements successifs à divers niveaux et régions du monde ayant trait à la politique promue par le roi Mohamed VI et les pratiques du Makhzen et de hauts responsables au royaume chérifien, la teneur, la pertinence et l’impact de ces événements sont tels que le royaume peine à y faire face. 
    Outre la plainte dépo- sée par l’ex-capitaine Abid contre le roi Mohamed VI et le général Abdelaziz Bennani, à Paris, il est aussi question de la décision récente de la Cour Suprême d’Espagne de poursuivre l’en- quête sur l’assassinat, en novembre 2010, de Baby Hamdi Boujemaâ, suite au démantèlement du Camp de Gdeim Izik, à Al-Ayoune, ville sahraouie sous occupation marocaine. 
    À cela s’ajoute l’impact de la déclaration émise, vendredi, par la ministre d’État britannique chargée de l’Afghanistan, du Pakistan, du Bangladesh et de l’Asie centra- le, la baronne Warsi, relative à la question des droits de l’Homme au Sahara occidental. 
    Dans sa réponse au nom du gouvernement à la question du Lord indépendant, John Stevens de savoir les efforts consentis par Londres pour amener le Maroc à respecter ses engagements internationaux en matière des droits de l’Homme au Sahara occidental, elle affirme que la question fut abordée avec les responsables marocains. 
    La baronne Warsi a précisé, à ce propos, qu’Hugh Robertson,ministre d’État, chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord a évoqué avec les autorités marocaines, lors de sa visite en mars dernier à Rabat, «la question du respect des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés», a-t-elle indiqué. Aux enquêtes judicaires, de Madrid à Paris, aux déclarations politiques conséquentes à l’exemple de celles de la baronne Warsi, au regard des atteintes par Rabat des droits de l’Homme des sahraouis dans les territoires du Sahara occidental, encore sous occupation marocaine, s’ajoute en outre les rapports d’institutions internationales sur l’intensification de la production de la drogue au royaume Chérifien.
    À titre d’exemple,le rapport de l’organisme de l’ONU, lequel document tire la sonnette d’alarme quant aux quantités de résine de Cannabis (haschich) et de drogue produits et exportés par le Maroc,détrônant ainsi l’Afghanistan qui occupait jusque-là la première place. Le Rapport mondial de l’Office des Nations unies pour la drogue et le crime (ONUDC) émis, pour rappel en juin der- nier, classe le Maroc au premier rang au niveau mondial, pour sa production et son exporta- tion de résine de cannabis (haschich). Le même document onusien fait état, par ailleurs que le royaume chérifien « dis- pose » de la superficie de cultu- re de cannabis « la plus impor- tante mondialement ». C’est sur une superficie de 47 500 hectares que s’étale la culture
    du cannabis au Maroc, précise le rapport de l’ONUDC, superficie la plus importante mondialement contre 12 000 hectares en Afghanistan, est-il souligné dans le document onusien. Les rédacteurs du rapport ont mis en exergue en outre, leurs inquiétudes quant aux conséquences gravissimes de la production et de l’expor- tation de résine de cannabis par le Maroc sur les « pays vulné- rables», ont-ils averti. Prévenant par ailleurs que le marché de la drogue est l’un des principaux facteurs qui «alimente l’insta- bilité économique et politique dans le monde». Par ailleurs, le roi Mohamed VI et le Makhzen ont été for- tement bousculés, pour rappel, il y a de cela près de trois mois, par la justice française, laquelle avait souhaité entendre, le chef du contre-espionnage maro- cain, en déplacement à Paris, pour une autre enquête judi- ciaire. Laquelle avait trait, rap- pelons-le, à la torture par Rabat de militants sahraouis des terri- toires du Sahara occidental encore sous occupation maro- caine et des détenus politiques sahraouis dans les geôles de l’occupant marocain. La portée de la décision précitée de la Cour suprême de l’Espagne de poursuivre son enquête sur l’as- sassinat du défunt,Baby Hamdi Boujemaâ, s’appuie sur une base juridico-politique, relevant du droit international. L’Espagne, à ce propos, conti- nue d’être la puissance admi- nistrante du Sahara occiden- tal, selon les résolutions onu- siennes et la commission de l’ONU en charge des questions politiques et des territoires non-autonomes, soumis à l’exercice du droit à l’autodé- termination du peuple du Sahara occidental. Le juge Pedro Rubira considère, dans ce cadre, que le Maroc « n’est pas compétent » pour mener l’enquête sur une affaire qui a eu lieu en dehors du territoire sous la juridiction marocaine. Acculé par l’en- semble de ces questions, le Maroc, s’est illustré encore une fois, dans sa répression féroce des sahraouis dans les terri- toires occupés du Sahara occi- dental, cette fois-ci non pas parce qu’ils revendiquaient l’application du référendum d’autodétermination. La répression des forces de sécuri- té marocaines, à ce propos, s’est manifestée brutalement, contre les sahraouis, durant la soirée de dimanche dernier, qui sont sortis à l’instar des frères et sœurs des autres pays arabes, pour exprimer leur joie après la victoire triomphale de l’équipe algérienne contre celle de la Corée du Sud (4-2) au Mondial du Brésil. Le coloni- sateur marocain a été, encore une fois sur la même longueur d’onde que son similaire en Palestine, en l’occurrence l’oc- cupant israélien. Les deux sys- tèmes coloniaux se sont achar- nés, l’un contre les sahraouis et pour le second, Israël, contre les Palestiniens. Un autre fait que partagent les deux sys- tèmes coloniaux, outre le mur israélien séparant la Palestine et celui érigé par le Maroc qui sépare le Sahara occidental. 
    Karima Bennour
    Le Courrier d’Algérie, 25/06/2014 
  • Répression contre des Sahraouis célébrant la victoire des Verts face à la Corée du Sud

    La victoire historique des Verts contre la Corée du Sud a eu une résonance inter- nationale, et plus particulièrement au Maghreb, et jusque dans la capitale occu- pée du Sahara occidental. Mais, les services de sécurité marocains ne l’entendaient pas de cette oreille, et ont, sauvagement, réprimé des Sahraouis sortis à El-Ayoun occupée pour fêter la victoire de notre équipe nationale,en Coupe du monde. 
    Selon l’Agence de presse sahraouie (SPS), une terrible répression s’est abattue sur des citoyens sahraouis, notamment dans le quartier Haï Maâtallah, dans la ville d’El-Ayoun, où les forces marocaines ont brutalisé et lancé des pierres contre des dizaines de Sahraouis qui célébraient la victoire de l’équipe algérienne.
    «Les dizaines de citoyens sahraouis, qui ont formé des cortèges pour fêter la victoire de la sélec- tion algérienne,ont été malmenés par les forces d’occupation,déployées en force dans plusieurs quartiers de la capitale occupée», conclut la même source. 
    La répression des Sahraouis est devenue une habitude chez les autorités marocaines qui ont été condamnées plusieurs fois par le Conseil des droits de l’Homme de l’Onu.En empêchant, violemment, les Sahraouis d’exprimer leur joie de voir la sélection algé- rienne créer l’exploit en Coupe du monde,les Marocains confirment, ainsi, leur hostilité à l’égard de l’Algérie qui a refusé de cautionner le plan d’autonomie pour le Sahara occidental et qui s’est rangée derrière la légalité internationale, conformé- ment aux textes des Nations unies. 
    M. B.
    Le Courrier d’Algérie, 25/06/2014
  • La justice espagnole assène un sérieux camouflet au Maroc

    La Cour suprême espagnole vient d’assener un sérieux camouflet au Maroc dans sa prétention à étendre sa souveraineté au Sahara Occidental. Le Maroc n’a aucun droit sur le territoire du Sahara Occidental dont l’Espagne continue d’être la puissance administrante de jure, sur la base des résolutions des Nations unies. C’est ce qui ressort de la décision de la Cour suprême espagnole, prise en séance plénière, de poursuivre l’enquête sur le meurtre du citoyen hispano-sahraoui Baby Hamdi Boujemaa, assassiné par la police marocaine le 8 novembre 2010 à El-Ayoun lors du soulèvement populaire de Gdeim Izik organisé par plus de 20 000 citoyens sahraouis pour revendiquer leurs droits sociaux. 
    Le juge espagnol Pedro Rubira considère que le Maroc n’est pas compétent pour mener l’enquête sur une affaire qui a eu lieu en dehors du territoire sous sa juridiction. La procédure, également chargée par le juge Moreno, a commencé à partir d’une plainte déposée par le frère du défunt et la Ligue espagnole des droits de l’Homme. Après ce nouveau rappel lancé par la Cour suprême espagnole, que faut-il de plus au Makhzen pour se soumettre à la vérité et reconnaître le droit des Sahraouis à leur Etat indépendant ? 
    La souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental n’est reconnue par aucun pays au monde, y compris la France et les Etats-Unis qui sont pourtant les alliés historiques du Maroc. Seuls les citoyens marocains nagent dans un rêve d’aventure coloniale dont le scénario inspiré par le Makhzen a été écrit par la MAP. Tous ceux qui connaissent la question sahraouie admettent que le Sahara Occidental a droit à l’indépendance et, en attendant, ils considèrent que les droits de l’Homme doivent être respectés dans ce territoire occupé par le Maroc. 
    Le peuple sahraoui a le droit de disposer librement de lui-même. Dernièrement, dans sa résolution qui a prorogé le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (Minurso), le Conseil de sécurité a appelé à la poursuite des négociations entre le Maroc et le Front Polisario «en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations unies». Mais le Makhzen persiste à faire la sourde oreille.
    Kamel Moulfi
    http://ds.algeriepatriotique.com/article/la-justice-espagnole-assene-un-serieux-camouflet-au-maroc#.U6q0sBkn_84.facebook
  • Le Maroc reproche à l’Algérie son aisance financière

    Par Rachid Houari
    C’est que le pays du million et demi de martyrs leur reste en travers de la gorge, particulièrement, depuis qu’il a fermé ses frontières terrestres au nez de son trépident voisin de l’Ouest. Dimanche dernier, lors d’une rencontre avec les militants de son parti, Benkirane, le chef du gouvernement de sa majesté en carton, s’est fendu d’une déclaration pour le moins étonnante. Et, en tout cas, aussi extravagante qu’imbécile. Selon Benkirane, en effet, « Alger refuse d’ouvrir ses frontières terrestres car les autorités algériennes craignent que leurs concitoyens découvrent, de l’autre côté, un Maroc prospère et stable, contrairement à l’image qu’on leur présente ». Et le Premier ministre marocain d’ajouter, toute honte bue : « les visiteurs algériens pourraient se demander comment un pays qui a une dette globale de…600 milliards de dirhams vit mieux que l’Algérie qui a une trésorerie excédentaire de 250 milliards de dollars « . Au delà du manque d’honneur du Maroc qui, paradoxalement, semble fier de sa dette exorbitante, il faut également noter sa morbide jalousie face à la bonne santé financière de l’Algérie. Au demeurant, si cette nouvelle déclaration relève de la pure fabulation, elle ne va pas, en tout cas, contribuer à apaiser les tensions entre Alger et Rabat. Depuis leur fermeture, en 1994, à la suite d’une provocation gratuite du Makhzen qui a accusé, arbitrairement, l’Algérie d’être à l’origine de sanglants actes terroristes, les frontières terrestres avec le Maroc sont au cœur de toutes les interventions des officiels marocains qui ne ratent aucune opportunité pour les remettre sur le tapis. Les appels du pied de notre incommodant voisin en faveur de leur réouverture se font de plus en plus insistants. 
    Essuyant sans fierté toutes les pantalonnades servies par Alger, il ne reste au Palais royal qu’à tendre la main et prier à genoux Bouteflika afin de l’apitoyer et l’amener à rouvrir ces satanées frontières qui empêchent les autorités de Rabat de dormir. Ceci, d’une part. D’autre part, on pourrait, à l’instar des derniers des naïfs, se demander comment un pays qui accuse une dette internationale de 600 milliards de dirhams, c’est-à-dire qui compte sur l’aumône des autres pour subsister, comment ce pays-là, fait, non pas pour devenir prospère mais simplement pour rester debout ? La réponse n’est pas difficile. Le Palais royal est à terre. C’est pour cela qu’il compte sur une éventuelle réouverture des frontières de l’Algérie pour se relever et faire vivoter ses millions de sujets qui crèvent la dalle. C’est cet objectif qui fait tant courir les valets de sa majesté qui tombent, régulièrement, à bras raccourcis sur l’Algérie, pour l’obliger à la compréhension. 
    Du reste, les diplomates et autres envoyés spéciaux du Palais royal ne ratent aucune occasion pour plaider cette réouverture aux instances internationales. Et comme le Palais royal est connu pour sa tayhoudite qu’il a héritée de ses cousins Juifs, il se cache souvent derrière la construction du Grand Maghreb et la libre circulation des personnes pour pousser la communauté internationale à se ranger à son côté et à solliciter d’Alger un peu de « miséricorde » pour aider notre voisin à s’extraire de sa déchéance… 
    R.H.
    http://www.tribunelecteurs.com/fichier/25_6_2014/makhzan.html
  • La lettre de félicitation du roi Mohammed VI ignorée par l'agence de presse officielle mauritanienne

    L’agence de presse oficielle mauritanienne annonce la lettre de félicitation du président sahraoui et ignore la lettre du roi du Maroc
    L’agence de presse officielle de la Mauritanie, AMI, a annoncé la lettre envoyée par le président sahraoui à son homologue mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, à l’occasion de sa victoire dans les élections présidentielles organisées samedi dans ce pays.
    Selon l’agence marocaine MAP, le roi du Maroc a aussi envoyé une lettre de félicitation similaire qui a été totalement ignorée par l’agence d’information mauritanienne.
    Il est à rappeler que le président mauritanien a été victime d’une tentative d’assassinat en octobre 2012. Selon l’agence de presse mauritanien Al-akhbar, se basant sur des sources diplomatiques, le Maroc se trouverait derrière cet acte criminel.
    En 2011, le correspondant de l’agence de presse marocaine MAP a été expulsé par le gouvernement mauritanien pour exercice de fonctions non conformes à son poste.
    Le Maroc cherche à imposer à la Mauritanie son point de vue sur la question du Sahara Occidental. Nouakchott refuse jusqu’à présent de retirer sa reconnaissance de la RASD