En una conferencia sobre la “descolonización del Sahara” pronunciada el 1 de marzo de 1976 en la Sociedad de Estudios Internacionales del Consejo Superior de Investigaciones Cientificas, en Madrid el exministro de la Presidencia Antonio Carro Martinez dijo que los “mal llamados Acuerdos de Madrid”, y que en verdad –dijo- es unq Declaracion de carácter unilateral en la que España afirma que pone término a las responsabilidades y poderes que tiene como potencia administradora sobre el Sahara, declaración que fue testimoniada por Marruecos y Mauritania, con el fin de evitar el vacio que se produciría con la retirada de Espana.
Mois : mars 2014
-
"Los Acuerdos de Madrid son en realidad una declaracion unilateral de España" (Martinez Carro)
Ese mismo dia, en Addis Abeba, el Consejo Ministerial de la Organización para la Unidad Africana ha decidido dejar en libertad a cada país miembro para que reconozca o no la Republica Árabe Saharaui Democrática, proclamada por el Frente Polisario el viernes pasado.Al referirse al acuerdo, el vicesecretario general de la OUA, Peter Onu, señaló que los delegados se habían mostrado unánimemente conformes, tras una sesión que duro toda la noche, en que cada país tenía al derecho a la autodeterminación, y que el pueblo del Sahara Occidental había ejercido su derecho al proclamar la independencia.—————————————————– -
Témoignage TAKI EL MACHDOUFI ancien prisonnier politique sahraoui de Gdeim izik
Je soussigné, Taki El Machdoufi, né le 23 novembre 1985 à Tan Tan, certifie la véracité des faits suivants pour y avoir assisté personnellement.
Pendant les 14 jours précédant le démantèlement du camp de Gdeym Izik, j’ai travaillé au sein du service de sécurité du camp.
Le 8 novembre 2010, je me trouvais dans le camp. Nous avons entendu des bruits d’hélicoptères et des cris de haut-parleurs et nous avons eu peur. J’ai tenté de fuir vers la ville, mais j’ai été arrêté par une douzaine de gendarmes en tenue et armés de bâtons. Ils ont commencé à me rouer de coups de poings, de coups de pieds et de coups de bâton.Ils m’ont embarqué dans leur voiture. Sur le trajet de 20 minutes vers la gendarmerie, ils ont continué à me frapper. J’ai reçu un coup de crosse sur la tête et un autre sur l’oreille gauche.
Au sein de la gendarmerie, j’ai été détenu avec une centaine d’autres sahraouis. Nous étions répartis dans deux pièces, l’une d’environ 9 m2, l’autre en forme de couloir d’environ 1m sur 4m. Parmi mes codétenus se trouvaient cheikh banga, Mohamed Bani et Mohamed El-Ayoubi.
Nous avons tous été torturés par des gendarmes. Ils ne s’appelaient pas entre eux par leurs noms si bien que je ne sais pas qui m’a torturé.
Ils ont versé sur mon corps de l’eau sale et de l’urine, m’ont frappé avec des bâtons sur toutes les parties du corps et surtout la tête, m’ont insulté et menacé de viol. J’avais les yeux bandés pendant les sessions d’interrogatoire. Nous manquions de nourriture et d’eau. Sous la torture, les agents m’ont forcé à apposer mes empreintes sur des feuilles dont je n’ai pas pu lire le contenu.
Le jeudi 11 novembre, vers 20h, avec Mohamed El-Ayoubi et six autres codétenus, nous avons été conduits au tribunal dans un camion militaire. Arrivés au tribunal, les six autres codétenus ont été sortis du camion, mais Mohamed El-Ayoubi et moi avons dû y rester, jusqu’à environ 9h le lendemain matin.
Le vendredi 12 novembre au matin, nous avons été ramenés à la gendarmerie. J’ai été mis à part avec trois autres détenus, Cheikh Banga, Mohamed Bani et Mohamed El Ayoubi. Puis nous avons été rejoins par deux autres détenus qui ne faisaient pas partie de notre groupe et que je ne pouvais pas voir car j’avais les yeux bandés. J’ai su que c’était Naâma Asfari et Mohamed Bourial car lorsque les agents s’éloignaient, nous pouvions murmurer.
Puis on nous a fait monter de force dans un 4×4 de la gendarmerie, toujours menottés et les yeux bandés et on nous a conduits à l’aéroport comme on l’a découvert par la suite. Le transfert a été rapide. J’ai su que Naâma Asfari était avec moi lorsque j’ai entendu son nom prononcé dans la voiture.
Vers 13h30, chacun de nous a été escorté jusqu’à l’avion par deux agents qui nous tenaient par le bras. Nous sommes montés avec les agents à bord de l’avion et on nous a couchés à plat ventre sur le sol. L’avion a décollé. Pendant environ 1h30 à 2h de trajet, les agents et les détenus sont restés silencieux et les agents nous ont frappés sur tout le corps et sur le visage avec leurs brodequins. L’avion a atterri à l’aéroport militaire de Kénitra comme on l’a appris par la suite. Puis nous avons été conduit directement au tribunal militaire de Rabat, à bord d’un 4×4.
On nous a emmenés dans la salle du Tribunal en nous bousculant et en nous insultant : «Polisario, sales Sahraouis, séparatistes, indépendantistes, vous avez dépassé les bornes… »
Nous sommes ensuite passés l’un après l’autre devant le juge d’instruction, le Colonel Bakaali. J’étais le quatrième à passer. Avant d’entrer dans son bureau, on nous a enlevé le bandeau et les menottes. Il m’a dit les charges qui pesaient contre moi et m’a demandé si j’étais impliqué. J’ai nié toutes les accusations. J’avais du sang sur la tête, sur ma figure et sur mon t-shirt depuis le premier ou deuxième jour de torture. Malgré cela, le juge n’a posé aucune question sur les sévices subis.
En sortant du bureau on m’a remis le bandeau et les menottes et les agents m’ont ramené dans la salle du Tribunal en silence.
Vers 22h30, après être tous passés devant le juge, nous sommes sortis du tribunal et avons été conduits en prison, mais nous ne savions pas laquelle, Nous avons su que nous étions détenus à Salé seulement 12 jours plus tard, grâce à l’assistant social de la prison. Il était venu nous voir pour nous poser des questions sur notre situation familiale et nous avions alors vu le nom de la prison sur les papiers qu’il avait dans la main.
Nous avons passé la première nuit derrière le deuxième portail, couchés par terre dans la cour, les mains menottées par derrière et accrochées au le grillage, les yeux bandés sans avoir bu ni mangé depuis le vendredi matin.
Le lendemain matin, le samedi, à 9h, on nous a emmenés nous doucher dans une douche collective. C’est à ce moment là que nous nous sommes découverts mutuellement et c’est la première fois que j’ai vu Naâma, car je ne le connaissais pas auparavant. Comme nous tous, Naâma présentait des traces de torture sur le corps, sur le visage, la tête et le dos. J’avais moi aussi des traces au niveau de la tête, du visage, principalement à gauche du front, ainsi qu’en bas de jambes. Nous n’avons pas pu prendre de douche pendant les deux mois qui ont suivi.
On nous a ensuite donné une tenue de détenus et on nous a mis chacun dans une cellule. El Yacoubi, était vieux et très fatigué et partageait une cellule avec 3 autres détenus Bani Mohamed, Hassan Dah et Deich Daf. Les autres étaient seuls dans leur cellule.
Les premiers mois de la détention se sont déroulés de la façon suivante :
Des gardiens étaient présents en permanence et nous punissaient s’ils nous entendaient parler.
Nous prenions le déjeuner chacun dans sa cellule, des haricots secs. On nous interdisait de parler entre nous à travers les murs. Après deux mois de détention, nous avons pu nous doucher. Quand nous nous croisions en allant à la douche, une fois par semaine, pendant 15 minutes le vendredi, c’était la fête. Nous nous parlions tout doucement.
A partir du deuxième mois, nous avions droit à deux promenades de 5 minutes par jour, une le matin et une le soir. Cette promenade se déroulait à l’intérieur, dans le couloir longeant les cellules. Nous étions sortis séparément et ne pouvions donc pas nous voir. Pendant les 15 premiers jours, nous sommes restés pieds nus.
Après cinq mois de détention et une grève de la faim de 19 jours, nous avons obtenu le droit à une promenade à l’extérieur.
La cellule de Naâma était juste à côté de la mienne et, malgré la surveillance des gardiens, nous avons pu nous parler un peu. Il m’a notamment raconté toutes les tortures subies pendant sa garde à vue.
Le 22 novembre deux autres détenus sont arrivés : Abderrahman Zayou et Lamine Hadi Mohamed.
Pendant 5 mois, c’est à dire jusqu’à la grève de la faim en avril 2011, nous avons été seuls, et nous avons subi des tortures psychologiques. Les gardiens de la prison rentraient la nuit nous mettaient les menottes, nous fouillaient. Il était interdit d’ouvrir la fenêtre. Nous étions privés de promenade et ne voyions donc jamais le soleil.
J’ai pu recevoir pour la première fois la visite d’un membre de ma famille, mon frère en l’occurrence, qu’un mois après mon arrestation.
Quand les familles étaient autorisées à nous rendre visite, elles ne pouvaient apporter que des desserts. Il était interdit de mettre des vêtements civils sauf quand venaient les avocats, les familles ou le juge d’instruction.
La Commission du Tribunal Militaire a visité notre quartier de détention. Lors d’une de ces visites, j’ai dit au Commandant que nous avions besoin de soleil. Il m’a répondu : «La prochaine fois, je t’en apporte dans un sac en plastique».
Nous étions privés de tous les droits.
Je sais que ce témoignage est effectué pour être produit en justice.
Fait à , le
Signature : TAKI EL MACHDOUFI
µhttps://www.facebook.com/photo.php?fbid=683285675044272&set=a.114227078616804.7680.100000885369808&type=1&stream_ref=10
— con Elmachdoufi Taki. -
Maroc : Le téléphone magique est en panne
Quand le Maroc a décidé de virer l’Envoyé Personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, un coup de fil du Secrétaire Général Ben Ki-moon au roi Mohammed VI a suffi, selon la MAP, pour mettre fin au conflit avec le diplomate américain.Toujours selon la MAP, Obama a appelé le roi du Maroc pour lui rassurer après la tempête qui a secoué le royaume de Mohammed VI avec la présentation par les USA d’un proposition pour l’élargissement du mandat de la MINURSO aux droits de l’homme au Sahara Occidental.Cependant, l’appel de François Hollande n’a pas suffi à dissiper le malentendu entre la France et le Maroc. Après sa conversation téléphonique avec le roi Mohammed VI, le Maroc a poursuivi l’escalade avec Paris. Le lendemain, Rabat annonçait la suspension de la coopération judiciaire. L’idée d’empêcher des dignitaires marocains de visiter la France et d’autres pays d’Europe par crainte de les voir poursuivis par la loi de la compétence universelle. -
Violations des droits de l’Homme à l’égard des Sahraouis : Washington critique le Maroc
Les Etats-Unis ont, de nouveau, dénoncé la violation par le Maroc des droits de l’Homme au Sahara occidental occupé à l’encontre des Sahraouis, en qualifiant la situation de «grave problème» incluant non seulement la violence physique mais aussi d’autres moyens coercitifs pour «étouffer» les revendications indépendantistes et le droit à l’autodétermination.«Le plus important problème des droits de l’Homme spécifique aux territoires sahraouis réside dans les restrictions pratiquées par le gouvernement marocain contre les défenseurs sahraouis des libertés civiles et des droits politiques», a souligné le département d’Etat dans son rapport mondial sur la situation des droits de l’Homme publié jeudi.Le département de John Kerry a décrit la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental à travers douze (12) pages de ce rapport mondial, dans lequel il a tenu à préciser que le mandat de la Mission des NationsUnies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) ne comprend, toujours pas, le mécanisme de surveillance des droits de l’Homme. «L’impunité généralisée (des forces de l’ordre marocaines) existe et des poursuites ne sont pas engagées contre ceux qui violent les droits de l’Homme des Sahraouis», a relève le rapport américain.Par ailleurs des dizaines de Sahraouis et représentants d’associations françaises de soutien à la cause sahraouie se sont rassemblés avant-hier à Paris, sous une pluie battante, à proximité du Quai d’Orsay, lieu symbolique de la diplomatie française, pour interpeller la France à changer d’attitude sur le conflit du Sahara occidental et soutenir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.Les manifestants ont ainsi appelé le gouvernement français à faire pression sur le pouvoir marocain pour l’amener à mettre fin à sa politique répressive contre le peuple du Sahara occidental et cesser d’ignorer les droits légitimes du peuple sahraoui, «sacrifiés au nom de son amitié avec le Maroc».Arborant des pancartes et exprimant leur vive colère, les manifestants réclamaient la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis incarcérés dans les geôles marocaines, l’arrêt de la répression et l’inclusion dans le mandat de la Mission de l’Onu (Minurso) d’un mécanisme international de protection des droits de l’Homme au Sahara occidental occupé illégalement par le Maroc depuis 1975.»Pas de légitimité aux tribunaux militaires », » Une seule solution arrêtez l’occupation », » Maroc assassin », »Maroc complice », » repose en paix chahid, nous poursuivrons la lutte », criaient les manifestants, brandissant fièrement l’emblème de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).Actuellement, 72 militants sahraouis sont détenus dans les geôles marocaines et des dizaines d’autres sont en liberté provisoire dans l’attente de leur jugement. Ils sont 23 défenseurs des droits de l’Homme, à être détenus depuis 2010 à la prison de Salé, suite au violent démantèlement du camp de protestation de Gdeïm Izik , installé dans le désert par plus de 20 000 Sahraouis pour défendre leurs droits politiques, économiques et sociaux, piétinés par le gouvernement marocain.L’Actualité, 01/03/2014A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : -
Abuja : France et RASD côte à côte
En plein cœur de la tempête qui secoue les relations entre la France et le Maroc, le président François Hollande se fait photographier à côté du président sahraoui Mohamed Abdelaziz.En effet, pendant que la délégation du roi Mohammed VI croupit en Côte d’Ivoire dans l’attente de se faire une place en Guinée Conakry, François Hollande et Mohamed Abdelaziz partageaient la photo de famille du sommet sur la sécurité humaine célébré jeudi à Abuja en absence du Maroc qui s’est retiré de l’organisation panafricaine en 1984.Le président français a participé au sommet en tant qu’invité d’honneur du sommet africain où il a écouté les interventions des leaders africains comme il a applaudi l’allocution du président sahraoui Mohamed Abdelaziz.La présence de Hollande au Nigeria affiche la volonté du président français de sortir du cercle fermé de la Françafrique et s’ouvrir aux pays anglophones dont une grande majorité soutient le peuple sahraoui.L’Afrique se trouve au cœur de la nouvelle politique économique de la France et des USA. Un rapprochement qui passe forcément par la résolution du conflit du Sahara Occidental.A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : -
Un régime sous pression
Le Maroc perd son sang froid et semble mal encaisser ces coups qui lui viennent de pays, où il croyait avoir réussi à arracher une carte blanche et une impunité pour se permettre tous les dépassements en matière de droit de l’homme au Sahara occidental et même au Maroc. Des voix se sont élevées ces derniers temps pour corroborer d’autres témoignages et apporter des preuves sur les tortures quasi-systématiques pratiquées dans les prisons marocaines.Un fait qui a poussé la justice française à ouvrir une enquête et demander l’audition du patron du contre-espionnage marocain (DGST), Abdellatif Hammouchi, sur des prisonniers franco-marocains mais aussi des ressortissants sahraouis. Le Maroc pris de panique, et dans un geste qui trahit la nervosité, a décidé de suspendre ses accords de coopération judiciaire avec la France.Un geste qui dénote la véracité des témoignages de personnes torturées et qui met clairement le Maroc dans une situation inconfortable, malgré l’intervention du Quai d’Orsay qui s’est permis de s’immiscer dans le travail de la justice française portant ainsi un coup dur à la démocratie en France et à la séparation des pouvoirs. Le Maroc croit qu’en suspendant ces accords judiciaires, peut se soustraire à la justice, alors que c’est tout à fait le contraire qu’il reçoit puisqu’il ne fait ainsi que confirmer les doutes sur toutes ces exactions commises par un régime tortionnaire qui en définitive, a raté sa campagne de redorer son image puisque personne n’est dupe à ce point. Personne n’est dupe car les ennuis du Maroc ne s’arrêtent pas là, attendu que cette fois ce sont les Etats Unis d’Amérique qui rappellent au makhzen qu’il doit cesser ses innombrables atteintes aux droits de l’homme. Dans un rapport du département d’Etat de douze pages, les USA dénoncent la violation par le Maroc des droits de l’homme des Sahraouis au Sahara occidental occupé, qualifiant même la situation de «grave problème», en s’indignant de la violence physique et d’autres moyens coercitifs pour «étouffer» les revendications indépendantistes et le droit à l’autodétermination.Un rapport sans complaisance qui vient se joindre aux derniers développements en France et qui confirme que le Maroc ne peut plus trouver à chaque fois des boucs émissaires pour cacher sa politique tortionnaire et qu’il se doit, aujourd’hui, de se plier à la légalité internationale et réfléchir sérieusement à mettre en œuvre le processus décidé par les Nations Unies pour l’organisation d’un référendum juste au Sahara occidental.Par Abdelmadjid BlidiOuest Tribune, 02/03/2014 -
La France et les USA démasquent leur allié
Frustré d’être toujours la «maîtresse qu’on n’aime pas» comme l’a avoué un diplomate français, le Maroc entend s’affirmer devant la puissance colonisatrice en prenant certaines décisions censées le mettre sur le même pied d’égalité que Paris, à l’image de la suspension des accords judiciaires, en réaction à l’ouverture d’une enquête pour torture à l’encontre du chef des services secrets marocain.Le «coup de force» du Makhzen accompagné de la traditionnelle manifestation devant l’ambassade du pays détesté par le roi, en l’occurrence la France, avait pour fonction de montrer une pseudo autonomie de Rabat vis-à-vis d’une nation qui n’a en réalité jamais cessé d’être une tutrice du royaume.Il reste néanmoins que cette réaction épidermique ne sera pas sans conséquence, faut-il le souligner. Déjà, il y a lieu d’enregistrer la réaction de l’ONG française Action chrétienne pour l’abolition de la torture (ACAT). «Cette décision va favoriser l’impunité des tortionnaires en bloquant les demandes de transfèrement en France de ressortissants français détenus sur le territoire marocain ainsi que les demandes d’assistance judiciaire».L’affaire prend, en effet, des proportions qui égratignent l’image «lisse» du Maroc auprès l’opinion internationale. Il faut savoir que Mme e Hélène Legeay, responsable Maghreb/Moyen-Orient à l’ACAT, accuse purement et simplement le royaume alaouite d’interrompre le transfèrement de détenus français condamnés au Maroc, pour «les empêcher de porter plainte pour torture à leur arrivée en France». L’on comprend le véritable but de la suspension de la coopération judiciaire. Et les critiques ne s’arrêtent pas là puisque la même responsable affirme que «le Maroc prend en otage les prisonniers français pour assurer la pérennité du système tortionnaire marocain». Ces accusations d’une gravité sans précédent de la part d’une OING française, feront immanquablement réagir les gouvernements des deux pays, français et marocain.Rabat payera-t-il la facture salée de son empressement à sauver la tête d’un de ses fonctionnaires où n’a-t-il pas le choix en raison des méthodes expéditives de ses services de renseignement ?A l’origine de cette affaire, il y a eu l’ouverture d’une enquête de la justice française, établie le 20 février dernier, des policiers se sont rendus à la résidence de l’ambassadeur du Maroc en France pour remettre une convocation au patron de la DGST pour l’entendre. Il est accusé de «complicité de torture» par trois victimes défendues par l’ACAT (deux marocains et le militant sahraoui des droits de l’homme Naama Asfari).Face à la réaction du Maroc, le quai d’Orsay annonçait avoir «immédiatement demandé que toute la lumière soit faite, le plus rapidement possible, sur cet incident regrettable». Me Joseph Breham, a alors affirmé qu’en fait, «l’incident en question n’est autre qu’un acte judiciaire pris par un juge d’instruction français indépendant dont on ne peut que saluer la diligence et le sérieux».On en est donc à une gestion politico-judiciaire du dossier, mais vu l’«entêtement» de l’ACAT, le gouvernement français pourrait fort bien lâcher son allié dans la région du Maghreb. Un lâchage d’autant plus envisageable que les accusations de tortures sont également formulées par les Etats-Unis d’Amérique à l’endroit du Maroc.Ainsi, Washington a clairement et ouvertement dénoncé la violation par le Maroc des droits de l’homme des Sahraouis au Sahara occidental occupé, en qualifiant la situation de “”grave problème’’, en s’indignant de la violence physique et d’autres moyens coercitifs pour “”étouffer’’ les revendications indépendantistes et le droit à l’autodétermination. «Le plus important problème des droits de l’homme spécifique aux territoires sahraouis réside dans les restrictions pratiquées par le gouvernement marocain contre les défenseurs sahraouis des libertés civiles et des droits politiques» souligne le département d’Etat dans son rapport mondial sur la situation des droits de l’homme publié jeudi.Un rapport qui tombe manifestement au mauvais moment et met le royaume marocain dans une situation plus que délicate devant ses plus grands alliés. On en peut pas conclure d’ores et déjà à un lâche politique, mais la mise en évidence du véritable visage du régime de Mohamed VI et de son gouvernement islamiste constitue, en soi une avancée dans le dossier sahraoui.Ouest Tribune, 01/03/2014 -
L'Algérie ne désespère pas d'un rapprochement entre le Sahara Occidental et le Maroc
Au plan régional, M. Lamamra a affirmé que l’Algérie était profondément animée par la volonté d’aller de l’avant dans la réalisation du Maghreb arabe et «reste convaincue que les difficultés, même objectives et sérieuses, ne sauraient constituer un frein durable face à la nécessité pressante de l’intégration maghrébine ». Concernant la question du Sahara occidental, il s’agit, a-t-il dit, d’«un cas de décolonisation encore inachevée», et l’Algérie soutient pleinement les efforts des Nations unies pour parvenir à un règlement juste et durable consacrant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. «Dans cette voie, l’Algérie ne désespère pas d’un rapprochement entre nos frères marocains et sahraouis pour faire ensemble de la solution de ce conflit un facteur d’impulsion de la construction maghrébine», a-t-il souhaité.S’agissant de la situation dans la région du Sahel, et plus particulièrement au Mali, pays qui sort d’un grave conflit interne, M. Lamamra a affirmé que l’Algérie appuyait «pleinement» les efforts menés pour la restauration totale de l’autorité de l’Etat. D’un autre côté, l’Algérie reste pleinement engagée pour apporter, comme elle l’a toujours fait par le passé, son aide pour le règlement de la question du nord du Mali, question sur laquelle il y a toujours eu une médiation algérienne.Concernant la région sahélo-saharienne, fragilisée au cours des dernières années par la conjonction de plusieurs phénomènes criminels comme le terrorisme, le crime organisé et le trafic de drogue, l’Algérie a toujours été à la pointe de la coopération régionale, multipliant les initiatives destinées à assurer le traitement de ce problème par les pays de la région dans un cadre solidaire, a ajouté le ministre. S’agissant de la situation dans les pays arabes touchés par le phénomène appelé «printemps arabe», le chef de la diplomatie algérienne a souligné que l’Algérie, qui a fait de la non-ingérence un principe cardinal de sa diplomatie, «croit aux vertus du dialogue et à la nécessité de la réconciliation nationale ainsi qu’aux transitions pacifiques et inclusives», a souligné M. Lamamra.APSA cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : -
Javier Bardem : L’homme qui a dynamité l’axe Paris-Rabat
On connaît l’acteur espagnol qui a brillé dans No Country for old men (oscar du meilleur second masculine rôle 2008) ou dans l’Amour au temps du choléra, et plus récemment dans le dernier James Bond Skyfall, ou Mange, aime, prie aux cotés de Julia Roberts. On en parle malheureusement moins, surtout ici en Algérie, en tant que virulent militant pour l’indépendance du Sahara occidental. A l’occasion d’une énième activité militante à Paris, où il a critiqué la politique française, c’est Javier Bardem qui a provoqué la crise diplomatique inédite entre la France et le Maroc.Celle-ci a pris des proportions extraordinaires avec les sit-in de dénonciation «spontanés» qu’organisent les autorités marocaines devant l’ambassade de France à Rabat. Et mercredi soir, le Maroc a démontré qu’il optait pour l’escalade en décidant de suspender les conventions de coopération judiciaire avec la France. «Pour en évaluer l’impact et les actualiser dans le but de remédier aux dysfonctionnements qui les entachent», explique le communiqué du ministère de la Justice marocain. Concrètement, cela signifie que le magistrat marocain accrédité en France pour servir de liaison avec ses homologues est rappelé à Rabat. Et que les nombreux mécanismes d’interaction entre les deux systèmes judiciaires sont stoppés, ce qui risque d’avoir un impact non seulement sur les nombreuses affaires concernant les citoyens franco-marocains, mais également sur l’échange de renseignement sur des dossiers importants (terrorisme, criminalité, immigration…).Tout a commencé par des propos prêtés à un haut diplomate français, qualifiées par Rabat de «scandaleux et inadmissibles», qui enveniment les relations d’ordinaire chaleureuses entre les deux pays. Citant l’acteur espagnol, Javier Bardem, auteur d’un documentaire sur le Sahara occidental, Le Monde a rapporté, jeudi dernier, des propos prêtés à l’ambassadeur de France aux Etats-Unis, François Delattre.Un pavé dans la mare Le Maroc est une «maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n’est pas particulièrement amoureux, mais qu’on doit défendre», aurait affirmé ce dernier en 2011, selon Javier Bardem. Selon Le Monde, l’acteur aurait ensuite changé de version pour citer, plutôt, un autre diplomate français, l’ambassadeur Gérard Araud. Lequel, selon le quotidien électronique Mediapart, compte déposer plainte contre Javier Bardem. La polémique est loin d’être close. Mais ce qui donne assez de crédit, sur le fond du moins, aux propos de l’acteur, c’est que dans son documentaire, diffusé en 2012, l’une des scènes les plus fortes est peut-être son rire jaune lorsqu’il raconte que l’ambassadeur de France à l’ONU lui a dit, en substance que la France et le Maroc sont comme un vieux couple. «Parfois, le partenaire fait des choses pas bien, mais on fait semblant de ne rien voir pour rester ensemble».En deux ans, en l’absence d’une réaction marocaine, aucune réaction française n’avait été observe à l’égard de ces propos inhabituels, alors que Paris est un soutien traditionnel du royaume sur le dossier du Sahara. Un éditorialiste français souligne que «malgré un démenti du Quai d’Orsay, la mèche est allumée».Dimanche soir, le porte-parole du gouvernement marocain a fustigé des «mots blessants» et des «expressions humiliantes ». Ils sont d’autant plus inadmissible que le Maroc «ne cesse d’oeuvrer pour le renforcement des relations bilatérales», a-t-il ajouté, espérant, en retour, que la France «saura réparer le mal causé par ces propos».Le problème, qui rend l’incident difficile à dépasser, c’est que cette polémique intervient alors que la France et le Maroc connaissent déjà un sérieux coup de froid diplomatique, à la suite de deux plaintes déposées à Paris contre un haut responsable marocain la semaine passée. Jeudi dernier, l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) a, en effet, saisi l’opportunité de la presence en France du patron du contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi, pour demander aux autorités d’entendre ce responsable, qu’elle accuse de «complicité de torture». Sans passer par les canaux diplomatiques, sept policiers se sont rendus à la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Paris pour notifier ce dernier une convocation.Des méthodes et une mise en cause qui ont entraîné une vive réaction : rejetant «catégoriquement» les accusations et déplorant un «incident rare et inédit», la diplomatique marocaine a décidé de convoquer l’ambassadeur de France à Rabat. Un geste rare à la symbolique forte, qui en dit long sur la gravité de la situation. Loin de s’apaiser malgré des excuses à demi-mot de Paris, la tension demeurait très forte, dimanche dernier, quand une nouvelle plainte pour «torture», a en effet été déposée en France contre ce même homme, cette fois par un ancien détenu, le champion de boxe, Zakaria Moumni.Militant contre-courantDans ce contexte, le pavé jeté dans une mare assez trouble au demeurant par Javier Bardem est à même de dynamiter l’axe Paris-Rabat pour de longs mois. L’acteur se trouvait à Paris, en compagnie de la militante sahraouie, Aminatou Haidar, pour la promotion de son documentaire. Javier Bardem est un fervent défenseur de la cause sahraouie. L’acteur espagnol a coproduit un documentaire Hijos de las nubes, la ultima colonia (les fils des nuages, la dernière colonie, 2012). Il participe à plusieurs manifestations, notamment à Madrid en faveur de la cause sahraouie.L’acteur espagnol, Javier Bardem, signe le 4 octobre une tribune dans le quotidian El País pour réaffirmer le droit du people du Sahara occidental à décider de son avenir. Ce même jour, il plaide à l’appui de cette déclaration la cause sahraouie à l’ONU. Dans sa déclaration, il affirme que «les habitants du Sahara occidental souffrent sous la répression dans ce territoire occupé, ils souffrent dans des camps de réfugiés dans le désert du Sahara, où ils ont été oubliés depuis des décennies».Décrit dans sa page wikipedia comme un «parangon du latin viril grâce à ses rôles sulfureux chez Bigas Luna et Pedro Almodóvar», Javier Bardem est le premier acteur espagnol à avoir été nommé aux oscars en 2001 et à en être recompense en 2008 comme «meilleur second rôle masculine » pour son interprétation de tueur froid et implacable dans No country for old men. Ce rôle lui a aussi valu un Golden Globe dans la même catégorie. Javier Bardem a également reçu le Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes 2010 pour le film Biutiful d’Alejandro González Iñárritu, deux Coupes Volpi du meilleur acteur à la Mostra de Venise (en 2000 et en 2004) ainsi que cinq Prix Goya en Espagne. Le 8 novembre 2012, à la veille de la sortie aux Etats-Unis du dernier opus de James Bond Skyfall, Javier Bardem reçoit son étoile sur le mythique Hollywood Walk Of Fame, à Hollywood boulevard.Les Débats, 01/03/2014
A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme :
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy -
Notre ami le roi fils!
LA TENSION S’EXACERBE DANS LES RELATIONS DIPLOMATIQUES ENTRE PARIS ET RABATC’est l’escalade !Le Maroc, qui se sait dans ses torts, opte pour cette technique qui veut que la meilleure défense soit toujours l’attaque. C’est ainsi qu’il vient de suspendre tous les accords de coopération judiciaire qui lient les deux pays. Même l’appel téléphonique de François Hollande à Mohamed VI n’a pas réussi à calmer les esprits.Rien ne va plus entre le Maroc et la France. Les tensions diplomatiques, apparues au lendemain du dépôt de plainte par des ONG contre des responsables sécuritaires marocains qui séjournaient en France pour torture, ne semblent pas prêtes de connaître leur épilogue. Tant s’en faut. en effet, de nouveaux développements sont apparus dans la querelle diplomatique entre Paris et Rabat.Le Maroc a annoncé ce mercredi avoir suspendu «l’exécution de tous les accords de coopération judiciaire avec la France pour en évaluer l’impact et les actualiser dans le but de remédier aux dysfonctionnements qui les entachent». C’est, en tout cas, ce qu’a affirmé le ministère de la Justice dans un communiqué cité par l’agence officielle marocaine, la MAP. La même source ajoute qu’il a également été procédé au «rappel du magistrat de liaison marocain en France, en attendant des solutions garantissant le respect mutuel total des accords bilatéraux ». Pour justifier cette décision, à tout le moins incongrue, et reflétant fort bien le caractère belliqueux du royaume chérifien, même vis-à-vis de ses plus proches «amis», le ministère marocain de la Justice, détenu par l’islamiste Mustapha Ramid, évoque «l’apparition de nombreux dysfonctionnements et lacunes dans (les) conventions » entre Paris et Rabat (sic)!Il fait notamment référence à la descente de police effectuée jeudi dernier à la résidence de l’ambassadeur du Maroc en France, en lien avec les plaintes visant le patron du contre-espionnage marocain, à l’origine des tensions entre les deux pays. Les relations entre le Maroc et la France, deux proches alliés, connaissent un sérieux coup de froid depuis une semaine et le dépôt de plaintes à Paris par une ONG -pour «torture» et «complicité de torture»- contre le Directeur général de la surveillance du territoire (DGST), Abdellatif Hammouchi. Le royaume s’est en particulier montré furieux de la venue ce jour-là de sept policiers à la résidence de son ambassadeur pour notifier à Abdellatif Hammouchi –dont la présence à Paris avait été rapportée- une convocation émanant d’un juge d’instruction, sans passer par les canaux diplomatiques. Pour sa part, l’ONG Action chrétienne pour l’abolition de la torture (Acat) et Me Joseph Breham ont déploré jeudi soir la décision marocaine de suspendre ses accords de coopération judiciaire avec la France, avertissant qu’elle «va avoir de graves conséquences».«Cette décision va favoriser l’impunité des tortionnaires en bloquant les demandes de transfèrement en France de ressortissants français détenus sur le territoire marocain, ainsi que les demandes d’assistance judiciaire», ont déploré l’ONG et l’avocat dans un communiqué. Mme Hélène Legeay, responsable Maghreb/Moyen-Orient à l’Acat a affirmé qu’en empêchant le transfèrement de détenus français condamnés au Maroc, «les autorités marocaines cherchent à les empêcher de porter plainte pour torture à leur arrivée en France». «Le Maroc prend en otage les prisonniers français pour assurer la pérennité du système tortionnaire marocain», a observé Mme Legeay. Me Breham a pour sa part considéré que «la réaction disproportionnée du Maroc face à un acte d’instruction des plus banals, comme il y en a des milliers exécutés tous les jours, aura des conséquences sur la vie quotidienne de milliers de Franco-Marocains». Elle démontre la regrettable consubstantialité du système tortionnaire marocain avec son système pénal», a-t-il dit. Lors de son arrivée en France en mai 2013, Adil Lamtalsi, un Franco-Marocain, avait porté plainte pour torture. C’est à la suite de cette plainte qu’une juge d’instruction française a convoqué Abdellatif Hammouchi. Adil Lamtalsi a été arrêté le 30 septembre 2008 à Tanger. Transporté au centre de détention secret de Temara, géré par la DGST, il y a été torturé pendant trois jours, jusqu’à ce qu’il soit contraint d’apposer son empreinte sur des documents. Le 11 novembre 2008, il a été condamné à dix ans d’emprisonnement pour « trafic de stupéfiants », sur la base d’aveux obtenus sous la torture et sans avoir jamais vu de juge d’instruction, a précisé l’Acat. Le 20 février, à la demande de la justice française, des policiers se sont rendus à la résidence de l’ambassadeur du Maroc en France pour remettre une convocation au patron de la DGST pour l’entendre. Il est accusé de «complicité de torture» par trois victimes défendues par l’Acat (deux Marocains et le militant sahraoui des droits de l’Homme Naâma Asfari).Face à la réaction du Maroc, le quai d’Orsay annonçait avoir «immédiatement demandé que toute la lumière soit faite, le plus rapidement possible, sur cet incident regrettable». Me Joseph Breham a alors affirmé qu’en fait «l’incident en question n’est autre qu’un acte judiciaire pris par un juge d’instruction français indépendant, dont on ne peut que saluer la diligence et le sérieux». Il s’agit là d’«un acte judiciaire tout à fait conforme au Code de procédure pénal français», a souligné l’avocat, relevant que «la réaction ubuesque du ministère des Affaires étrangères signe la nervosité de l’administration quand sont mis en cause les amis de la France».Rafik BakhtiniLe Courrier d’Algérie, 01/03/2014A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme :