Mois : mars 2014

  • Bachir Edkhil vale menos que el verdugo Hadrami

    Mohamed Ali Adhmi, alias Omar Hadrami, acaba de ser nombrado Wali de la région de Smara et Guelimim. Segun varias paginas electronicas marroquies, Hadrami torturo y maltrato a prisioneros de guerra marroquies cuando era jefe de la Seguridad Militar del Polisario.
    Si es verdad, eso quiere decir que el otro traidor Bachir Edkhil vale menos que un verdugo. Y encima se permite hacerse pasar por alguien importante. 
    A ver si asi, estos traidores vendepatrias se dan cuenta de lo que valen para su amo Marruecos. Desde luego que « Roma no paga traidores ». Incluso Marruecos no los paga.
  • SAHARA OCCIDENTAL : Christopher Ross chez les Sahraouis

    Ross aura des entretiens avec de hauts responsables sahraouis et les membres de la délégation aux négociations pour la décolonisation du Sahara occidental. Cette visite intervient quelques semaines avant la présentation du rapport du Secrétaire général de l’Onu sur la situation au Sahara occidental au Conseil de sécurité. La visite de Ross dans la région, qui s’inscrit dans le cadre de sa mission et en application aux différentes résolutions du Conseil de sécurité, vise à la reprise de pourparlers entre le Front Polisario et le Maroc, pour parvenir à «une solution politique acceptée par les deux parties et
    permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination». Christopher Ross a été reçu lundi à Alger par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en présence du ministre délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelmadjid Bouguerra. 
    L’entretien a permis d’aborder la situation dans la région et les efforts de l’émissaire onusien entrepris dans le cadre de la mise en oeuvre des résolutions de l’Onu sur la question du Sahara occidental. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a également reçu, l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross. Ce dernier effectue une tournée dans la région pour préparer une rencontre entre le Front Polisario et le Maroc, en vue de relancer les négociations pour la décolonisation du Sahara occidental. L’envoyé onusien avait effectué une tournée dans la région durant les deux dernières semaines du mois de janvier 2014. 
    Par ailleurs, une délégation ministérielle nigériane conduite par la ministre d’État en charge de la capitale Abuja, est arrivée mardi aux camps de réfugiés sahraouis pour remettre une aide humanitaire aux femmes sahraouies. Elle devait participer dans la wilaya de Smara à un meeting de solidarité durant lequel elle remettra une aide humanitaire offerte par la première dame du Nigeria, Mme Patience Jonathan aux femmes sahraouies dans les camps de réfugiés. La délégation ministérielle est composée des conseillères du président du Nigeria, Goodluck Jonathan, aux affaires féminines, et d’autres personnalités
    féministes ainsi que de membres de l’agence nigériane de secours et de l’ambassadeur du Nigeria en Algérie. 
    La délégation visitera, quelques institutions de la Rasd, avant d’être reçue par le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz.

    Le Courrier d’Algérie, 06/03/2014

  • Immigration : la grande offensive marocaine

    Plus le rendez-vous de la réunion du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental approche, plus le Maroc multiplie les attaques contre les deux villes espagnoles de Ceuta et Melilla.
    Jamais ces deux enclaves n’ont connu une offensive pareille dans un lapse de temps si court. Et le timing est révélateur. L’Envoyé Personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental se trouve dans la région pour la deuxième fois en moins de trois mois dans le but d’obtenir des résultats concrets dans les négociations à présenter dans le rapport qui sera rendu au Conseil de Sécurité fin avril. 
    Au moment où il est accueilli, à Alger, par le ministre algérien des affaires étrangères et le premier ministre et par le ministre des affaires étrangères mauritanien à Nouakchott, à Rabat il n’a pu rencontrer que le Secrétaire Général du Ministre des affaires étrangères. Ce qui, selon certaines sources, signifie qu’il n’est pas le bienvenu au Maroc. 
    La volonté de la communauté internationale de mettre fin à ce conflit qui dure depuis 38 ans a été clairement exprimé par l’ambassadeur Ross. Les USA et la France sont unanimes sur cette question. Raison pour laquelle les autorités marocaines ont senti un changement dans la position française. Rabat sait pertinemment que Paris n’est plus prête à défendre ses dépassements en matière de violations de droits de l’homme. 
    Au Maroc, ils sont conscients aussi que la solution ne peut être au détriment de la légalité internationale, ni au détriment des aspirations du peuple sahraoui, alors que les marocains sont prêts à commettre un génocide pour réaliser leur desseins hégémoniques dans la région.
    La carte du terrorisme n’est plus valable. Elle a été épuisée par le gouvernement marocain. La Guerre Froide n’est plus depuis plus de 30 ans. Il n’y a pas de tortures à délocaliser. La seule carte qui reste au Maroc pour rappeler les services rendus à l’Espagne, la France et le reste des pays européens, c’est la carte des subsahariens qui se trouvent sur le sol marocain.
  • Le processus du Sahara s'achèvera le jour où les sahraouis auront choisi leur avenir (Espagne, 1976)

    Le même jour qu’aujourd’hui, mais de l’année 1976, le journal espagnol ABC affirmait que « la proclamation de la RASD par le Front Polisario le 27 Février 1976 a sonné comme la détonation d’une bombe au sein de l’ONU. « La réaction de Kurt Waldheim a été de dire que vous aviez à « attendre et voir ».
    L’initiative sahraouie équivalait à l’application du droit à l’autodétermination reconnu par la Charte de l’ONU.
    Selon le même journal, « à New York, la presse a accusé l’ONU de ne pas prendre les mesures appropriées au moment opportun ». Aujourd’hui, 38 ans après, rien n’a changé. Il ya du mouvement sur ​​la question, mais les résultats ne sont pas encore digne de mention .
    ABC signale que « la réaction officielle de Madrid est connue. Les porte-paroles du gouvernement se ont essayé d’expliquer à l’opinion publique espagnole la justesse de leurs négociations, que l’Espagne a toujours soumis sa conduite aux directives des Nations Unies et que le traité tripartite de Madrid n’a fait qu’établir:
    1 ) Une administration provisoire
    2 ) une date de sortie du territoire pour l’Espagne
    3 ) Que le processus du Sahara sera considéré comme achevé le jour où la population du Sahara aura choisi son avenir sous la supervision des Nations Unies » .
  • Los argumentos de Madrid hace 38 años (ABC, 05/03/1976)

    En este dia, pero del año 1976, ABC afirmaba que “la proclamacion el 27 de febrero de 1976 por el Frente Polisario de la RASD sonó como el estallido de una bomba en el seno de la ONU”. La reacción de Kurt Waldheim fue decir que había que “esperar y ver”.
    Según el mismo diario, “en Nueva York, la prensa acusa a las Naciones Unidas de no haber tomado las medidas pertinentes en el momento oportuno”. Hoy en día, 38 años después, nada ha cambiado. Hay movimiento en el tema, pero los resultados todavía no merecen mención. 
    ABC señala que “la reacción oficial de Madrid es conocida. Los portavoces del gobierno se han esforzado en explicar a la opinión publica española dela rectitud de sus negociaciones, que en todo momento sometió su conducta a las directrices de la ONU y que en el tratado tripartito de Madrid lo único que estableció fue :
    1) Una administración temporal
    2) Une fecha para que Espana saliese del territorio
    3) Que solo considerara terminado el proceso del Sahara cuando su población defina su propio porvenir bajo supervisión de las Naciones Unidas”.
  • Le dernier mensonge du Makhzen

    La solitude du régime marocain a dépassé le continent africain pour arriver en Europe et en Amérique. Aux Etats-Unis, les rapports se succèdent sur les violations des droits de l’homme par le Maroc au point de dénoncer l’instrumentalisation de la menace terroriste pour continuer les sévices contre la population marocaine et celle du Sahara Occidental.
    A lire la presse makhnézienne (« makhnez », qui pue) le Maroc est la superpuissance africaine qui va menacer les intérêts économiques de la France en Afrique. Celle-ci, selon les mythomanes de Mohammed VI, craindrait les répercussions négatives de la dernière tournée du roi du Maroc en Françafrique.
    Ainsi, le gouvernement fasciste de Rabat tente de convaincre les pauvres sujets de Mohammed VI que les pays africains regrettent l’absence du Maroc de l’organisation panafricaine.
    Selon la presse de Mohamed VI, le président de la Guinée a déclaré que « il faut que le Maroc retrouve son siège légitime au sein de l’UA et qu’il y joue pleinement son rôle ». Pourtant, dans le dernier sommet africain d’Addis Abeba, aucun président ou ministre n’a mentionné le nom de ce pays dans les débats. Parce qu’il s’agit d’un mensonge destiné à la consommation du malheureux peuple marocain. 
    Le continent africain ignore le Maroc à cause de son arrogance et sa servilité aux pays impérialistes. C’est cette réalité que le voyage de Mohammed VI tente de cacher derrière le discours prétendant que le royaume s’investit de plus en plus en Afrique subsaharienne afin de tisser des liens forts qu’il tente par tous les moyens, de transformer en soutiens diplomatiques en vue de la reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara occidental.
    La solitude du régime marocain a dépassé le continent africain pour arriver en Europe et en Amérique. Aux Etats-Unis, les rapports se succèdent sur les violations des droits de l’homme par le Maroc au point de dénoncer l’instrumentalisation de la menace terroriste pour continuer les sévices contre la population marocaine et celle du Sahara Occidental.
    A Paris, le mensonge du soutien français au plan d’autonomie marocain ne tient plus. A l’instar des Etats-Unis, la France cherche la résolution du conflit du Sahara Occidental pour passer à la vitesse supérieure dans ses relations avec l’Afrique. La justice française s’est chargée de mettre le Maroc à sa place et de lui montrer que l’époque de la complaisance est révolue et qu’il est temps de se montrer un peu plus respectueux des droits de l’homme. Le ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius a bien rappelé l’indépendance de la justice en France.
  • Mali : les visées disproportionnées du Makhzen

    En récompense à sa servilité, le Makhzen a pu recueillir des miettes, des retombées del’opération Serval au Mali. Introduit dans le pays, dans les bagages du président français, François Hollande, le monarque alaouite montre une frénésie à la mesure de ce qu’il considère comme étant un pied de nez fait à l’Algérie. Grâce au coup de pouce du  » libérateur  » du Nord-Mali, des groupes rebelles au pouvoir de Bamako, le Roi tente de jouer son va-tout et d’imposer son pays en tant que partie prenante dans la stabilisation du Mali, voire dans sa reconstruction.
    Dans le même temps, le nouveau pouvoir Malien est obligé de donner le change et de faire croire que la politique étrangère malienne obéit à celle de la France dans la région. Ainsi M6 a pu effectuer une deuxième visite afin de marquer la réalité du rapprochement. En guise de  » concrétisation  » de la chose, il y a eu cette déclaration du président, Ibrahim Boubacar Keïta, qui loue le »efforts marocains dans le règlement du conflit du Sahara occidental », qui a pu laisser entrevoir une rupture avec le Front Polisario, du moins être interprétée et exploitée comme telle par la propagande du Makhzen. Il y a eu aussi la visite à Rabat du responsable de  » l’aile civile  » du Mouvement National de Libération de l’Azawad « MNLA ». Celle-ci pouvait laisser penser que le Maroc mettait un pied dans le processus de conciliation en cours, entre les autorités maliennes et les groupes rebelles. Une hypothèse accréditée par une grande partie de la presse, qui y voit une  » victoire  » de Rabat sur Alger. 
    Ceci sur le plan politique. Pour le reste, pour l’aide marocaine, il est fait état de la formation d’imams (sic !) de la construction de logements pour les militaires maliens et d’une opération  » secrète « , mais étalée à longueur de colonnes de journaux et de bulletins télévisés, de formation de la garde républicaine malienne. Enfin, sur le plan économique, une série de petites affaires ont été conclues ou fait l’objet de protocole d’accord. Une façon de flatter quelque peu l’ego de Mohamed VI et d’indiquer à l’Elysée qu’il est obéi, autant que faire se peut. 
    Au moins à la mesure de ce que le Maroc peut offrir en matière de coopération. Mais, et la géographie et la réalité des rapports de forces ne peuvent laisser place à des manoeuvres pour le moins grossières
    d’imposer l’intromission de Rabat dans le Sahel, quand rien ne le justifie si ce n’est une volonté impériale de contrer l’Algérie, en droite ligne du blocage des résolutions onusiennes concernant le référendum d’autodétermination des Sahraouis. Ce ne sera donc pas le Makhzen qui aura les moyens ou qui pourra objectivement jouer un quelconque rôle dans la sousrégion, même s’il peut avoir un certain niveau de nuisance, grâce aux manipulations qu’il a déjà entreprises dans l’Azawad, pour autant que le MNLA puisse représenter une force déterminante ou, à tout le moins, ignorer les rapports de forces au point de faire entière allégeance au palais royal marocain, quelle que soit la pression que peuvent exercer le pouvoir Français. Preuve en est que, selon les observateurs, l’Algérie  » semble avoir repris le dessus  » dans le dossier malien.
    Ahmed Halfaoui
    Les Débats, 05/03/2014
  • Les résolutions de l'ONU doivent sanctionner le Maroc

    Autodétermination du peuple sahraoui : Le Conseil de sécurité appelé à promulguer des résolutions «exécutoires»
    Le Conseil de sécurité est appelé à adopter des résolutions qui contraignent la partie marocaine à accepter l’organisation d’un
    référendum par lequel le peuple sahraoui décidera de son sort conformément à la légalité internationale. 
    Au cours d’une rencontre avec la presse tenue au centre d’information sahraoui consacrée à la politique française dans la région et à la question du Sahara occidental sur fond de tension dans les relat i o n s franco-marocaines, Boudjemaa Souileh, professeur de droit international et membre du conseil permanent des juristes arabes, a indiqué à Alger que le Conseil de sécurité des Nations unies (Onu) est appelé à promulguer des resolutions «pertinentes et exécutoires» concernant le droit du people sahraoui à l’autodétermination, «au lieu de recourir à la politique de tergiversation». M. Souileh a appelé le Conseil de sécurité à adopter des résolutions qui contraignent la partie marocaine à accepter l’organisation d’un référendum par lequel le people sahraoui décidera de son sort conformément à la légalité internationale.
    L’ancien président de la commission des relations extérieures du Conseil de la nation a ajouté que le principe de l’autodétermination est malmené, car tous les rapports émanant des organisations onusiennes, des agences spécialisées, des organisations gouvernementales et non gouvernementales qui soutiennent ce droit (autodétermination) soulignent les violations des droits de l’Homme au Sahara occidental par les autorités marocaines alors que ces rapports ne renferment aucun caractère exécutoire et légal. Par ailleurs M. Souileh s’est interrogé sur les raisons réelles qui sont à l’origine des tergiversations et du laxisme observés dans l’application des décisions onusiennes relatives à l’autodétermination du people sahraoui, faisant fi de ce qui est énoncé dans le droit international t les chartes relatives aux droits de l’Homme. 
    L’intervenant a également dénoncé «les politiques discriminatoires» pratiquées par certains Etats et organizations «influentes» à l’égard des droits de l’Homme au Sahara occidental dans un contexte de «mondialisation» de ces droits. Le juriste n’a pas manqué de rappeler au cours de la rencontre l’absence de «toute tutelle légale» du Maroc sur le Sahara occidental, ajoutant que «la seule qui existe est celle du Front Polisario, représentant unique et légitime du peuple sahraoui ». Il a évoqué à ce propos le dernier rapport du Département d’Etat américain sur la situation des droits de l’Homme dans le monde rendu public jeudi dernier et dans lequel les Etats-Unis condamnaient les violations par le Maroc des droits de l’Homme au Sahara occidental. Ce rapport qualifie la situation au Sahara occidental de «problème grave» et dénonce les violences physiques et autres pratiques répressives visant à faire «avorter » les revendications liées à l’indépendance et à l’autodétermination.
    A cet effet, M. Souileh a affirmé que la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental) «ne dispose toujours pas d’un mécanisme de contrôle des droits de l’Homme» en dépit des prérogatives qui lui sont dévolues dans ce domaine. 
    Pour sa part, l’ambassadeur sahraoui à Alger, Brahim Ghali a affirmé que les résolutions de l’Onu «doivent inclure des sanctions pour amener le Maroc à se conformer à la légalité international et à coopérer avec l’Onu et avec la partie sahraouie pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination ». 
    Le diplomate sahraoui a indiqué que «le règlement de la question sahraouie passe par une consultation démocratique du peuple sahraoui lors de laquelle il decider de son sort», ajoutant que «toutes les autres propositions restent sans effet et ne sont pas à même d’instaurer la paix et la stabilité dans la région nord-ouest de l’Afrique». M. Ghali a indiqué que l’escalade et la provocation marocaine envers la France «est un geste par lequel le Maroc anticipe les débats au Conseil de sécurité prévus fin avril prochain ». Evoquant le communiqué commun publié après la visite du Premier ministre français en Algérie, l’ambassadeur sahraoui a fait état d’une evolution «relative» dans la position française concernant du moins, a-t-il dit, «l’attachement à l’autodétermination et à la légalité international au Sahara occidental». La position française «fait peur au Maroc et lui fait sentir que la France laissera passer le prochain projet de résolution au Conseil de sécurité», a-t-il indiqué, soulignant que «le Maroc veut exercer des pressions sur la France et l’amener à dialoguer pour maintenir sa position adoptee lors de précédentes reunions sur le Sahara occidental». Le diplomate a mis l’accent sur la politique d’«escalade» du Maroc, notamment à travers la visite effectuée par le roi du Maroc Mohammed VI au Mali, «pour tenter d’avoir un rôle central dans la région». Le Maroc «ne détient pas en réalité les moyens matériels, économiques, politiques et géographiques qui lui permettent d’assumer ce rôle, et pour cela il tend à entraver les efforts algériens visant à préserver l’unité du Mali et à régler les problems des Maliens», a-t-il précisé. Il a salué le rôle «important» de l’Algérie en tant que force régionale et africaine, raison pour laquelle la partie marocaine tente de «perturber» ses demarches louables.
    L.K./APS
    Le Jour d’Algérie, 05/03/2014
  • Le Maroc fait chanter la France (Ambassadeur Ghali)

    L’ambassadeur sahraoui en Algérie, Brahim Ghali a accusé le Maroc de faire chanter la France poussé par des craintes liées à la prochaine réunion du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental prévue fin avril 2014.
    Le diplomate sahraoui a rappelé a, pour la première fois, déclaré son soutien à l’autodétermination comme solution au Sahara Occidental, lors de la visite du Premier Ministre français Jean-Marc Ayrault en Algérie au mois de décembre dernier.
    Dans cette escalade créée par le Maroc, se cache une tentative de cacher la réalité au peuple marocain avec l’acteur espagnol Javier Bardem comme bouc émissaire.
    En vue de détourner l’attention des marocains, la presse du Makhzen s’est déchaîné contre Bardem. Il est beaucoup plus facile de s’en prendre de ce défenseur de la cause sahraoui que d’avouer le malaise qui règne dans les esprits des responsables marocains à cause des doutes sur la position française vis-à-vis de la question du Sahara Occidental jusque-là fervent défenseur de la colonisation marocaine. Un doute qui n’est pas près de se dissiper après l’action de la justice française contre le chef du contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi.
    A partir du moment où l’intervention du président français n’a pas calmé la situation, l’opinion publique française et marocaine a commencé à se poser des questions. 
    La vérité a été dite par Akhbar Alyaoum. Pour ce journal marocain, les implications de la « justice universelle », et concrètement la possibilité que des fonctionnaires marocains puissent être poursuivis en France se trouve derrière le conflit diplomatique entre Rabat et Paris.
    Citant des « sources informées », Akhbar Alyaoum précise que le Maroc a décidé de suspendre toutes les conventions de coopération judiciaire avec la France parce qu’il craint la répétition de la situation vécue par le chef du contre-espionnage, Abdellatif Hammouch, que la police française est venue chercher lorsqu’il était à Paris.
    En août 2012, les médias marocains se sont fait écho du mandat d’un juge français pour pouvoir interroger le président du Comité Olympique marocain, le général Hosni Benslimane, directeur de la Gendarmerie, lors de son passage à Londres, suite a une implication présumée dans un cas de disparition forcée d’un opposant marocain à Paris en 1965.
  • Le cauchemar de Mohammed VI n’est pas fini

    Dans cette histoire entre la France et le Maroc, ce qui fâche les couards de Mohammed VI n’est pas ce qu’ils disent. Ils ont méprisé le peuple marocain au point de déclarer que la tournée de leur roitelet dérange la France, alors que tout le monde sait que c’est la question du Sahara Occidental qui se trouve derrière leurs atermoiements. 
    Pourquoi le coup de fil du président François Mitterand n’a pas suffi à calmer l’esprit de cette bande de chiens enragés ? Parce que le gouvernement français refuse de s’immiscer dans les affaires de la justice française. Et le ministre des affaires étrangères l’a bien laissé entendre dans sa dernière sortie sur l’affaire.
    Laurent Fabius a parlé de « dysfonctionnement » mais il a clairement signalé que « la justice en France est indépendante et donc il faut en tenir compte.» Et c’est cela qui dérange le Makhzen. C’est un message clair destiné aux tortionnaires marocains, ministres et non ministres, que la France réclame être le berceau des droits de l’homme, intervient en Centrafrique et en Syrie au nom des droits de l’homme et ne peut plus se permettre de défendre les caprices du régime marocain au Conseil de Sécurité où la diplomatie française bloque l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme.
    L’Elysée l’a souvent répété. La France soutient les efforts de l’Envoyé Personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental et c’est le Maroc qui empêche ces efforts d’aboutir à une solution conforme à la Charte de l’ONU et au droit international.
    La lâcheté des marocains a été mise à nu par la capacité de résistance des sahraouis. Ils se croyaient encore à l’époque de la Guerre Froide où les alliés étaient récompensés avec un soutien inconditionnel. Aujourd’hui, ils se sont rendus compte qu’ils n’étaient pas des alliés, mais une « maîtresse qui n’est pas particulièrement aimée mais défendue ».
    Du jour au lendemain la troupe de Mohammed VI se trouve salie par le sperme des français. Les sujets du roi des pauvres cherchent une loque pour se nettoyer le derrière des éjaculations de l’allié historique. 
    Et le feuilleton continue. Un autre citoyen français vient de porter plainte contre le ministre marocains de la justice. Le pauvre malheureux a passé presque deux ans en prison au Maroc après avoir été victime d’une tentative d’escroquerie.