Mois : mars 2014

  • Marruecos – Francia: " Te quiero, yo tampoco "

    La saga judicial de Marruecos que comenzó en París en febrero continúa. Su fuego era demasiado fuerte apagarse tan pronto. Oficialmente, estuvo detrás del frío diplomático glacial entre Francia y Marruecos, pero, oficiosamente, la cuestión del Sáhara Occidental es la causa real de las molestias marroquíes. Marruecos sospecha que Francia haya cambiado su posición de defensor incondicional de las pretensiones expansionistas marroquíes.
    París se negó a interferir en el trabajo de la justicia francesa echando al agua la iniciativa marroquí que se proponía impedir que la justicia francesa convoque a los verdugos marroquíes para ser juzgado por sus crímenes cometidos contra ciudadanos franco- marroquíes. Marruecos quería que la justicia francesa se limite a transmitir sus denuncias a la justicia marroquí si se trata de autoridades del Majzen.
    El palacio real finge contraatacar anunciando que va a perseguir ante la justicia francesa a aquellos que acusaron al jefe de la DST marroquí de actos de tortura. De esta manera, el Marruecos expresa a Francia su disgusto al mismo tiempo que la prensa marroquí acusa a Francia de ceder ante los « petrodólares » argelinos.
    Asi, Rabat ha sacado todas sus armas para disparar contra los que se supone que son sus aliados contra la autodeterminación, un principio que se impuso como única solución duradera del conflicto en el Sáhara Occidental, que dura ya más de 38 años.
  • Maroc-France : « je taime, moi non plus »

    La saga judiciaire du Maroc qui a commencé à Paris en février continue. Ses feux étaient trop puissants pour s’éteindre aussi vite. Officiellement, elle a été à l’origine d’un véritable froid diplomatique entre la France et le Maroc, mais officieusement, la question du Sahara Occidental est la véritable cause du malaise marocain. Le Maroc suspectant la France d’avoir changé sa position de défenseur inconditionnel des prétentions expansionnistes marocaines.
    Paris a refusé de se mêler de la justice française jetant à l’eau l’initiative marocaine visant à empêcher la justice française de convoquer les tortionnaires marocains pour être jugés de leurs commis contre les citoyens franco-marocains. La Maroc voulait que la justice française se limite à transférer les plaintes à la justice marocaine si des autorités du Makhzen sont concernées.
    Le palais royal fait semblant de contrattaquer en annonçant qu’il allait poursuivre devant la justice française les individus qui avaient accusé le chef de la DST marocaine d’actes de torture. De cette façon, le Maroc signifie à la France son mécontentement au moment où la presse marocaine accuse la France de céder aux « pétrodollars » de l’Algérie.
    Ainsi Rabat a sorti toutes ses armes pour tirer contre ceux qui sont censés être ses alliés contre l’autodétermination, un principe qui s’est imposé comme seule solution durable pour le conflit du Sahara Occidental qui dure depuis plus de 38 ans.
  • Des Sahraouis marchent contre Komos au Sahara Occidental

    Des Sahraouis ont manifesté le 26 février contre les plans pétroliers de Kosmos Energy au Sahara Occidental occupé. Voir ici les images en haute résolution.
    La compagnie pétrolière américaine Kosmos Energy projette des faire des forages pétroliers au Sahara Occidental occupé au nom du gouvernement marocain. Le peuple du territoire est totalement contre. Selon les Nations Unies, toutes les explorations et les exploitations pétrolières menées dans ces conditions violent le droit international.
    http://www.wsrw.org/a111x2878
  • ACAT : Le Maroc tente de museler les victimes de torture

    ACAT : Le Maroc tente de museler les victimes de torture

    ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) – Cabinet Joseph Breham
    Communiqué de presse
    Pour publication immédiate
    Le Maroc tente de museler les victimes de torture
    Le 25 mars 2014, le ministère de l’Intérieur marocain a annoncé avoir porté plainte pour dénonciation calomnieuse à l’encontre de l’ACAT et de trois victimes de torture dont deux, Adil Lamtalsi et Ennaâma Asfari, sont soutenues par l’association. Cette démarche fait suite à des plaintes pénales pour torture déposées par l’ACAT et plusieurs victimes qui allèguent avoir subis des sévices au Maroc [1]. L’ACAT et Me Joseph Breham, avocat des victimes, dénoncent cette stratégie marocaine visant à intimider toute personne qui oserait dénoncer le phénomène tortionnaire au Maroc.
    Selon Me Joseph Breham, « cette plainte n’est qu’une poursuite-baillon dont l’objectif est à la fois de faire taire les victimes et les associations qui les défendent et d’allumer un contre-feux médiatique. Nous faisons pleinement confiance à la justice française qui s’est jusqu’à présent illustrée par sa diligence et son indépendance dans le traitement des plaintes pour torture que nous avons déposées. Le sérieux du travail fourni nous rend des plus confiants quant au devenir de ces plaintes. »
    « Pour chaque cas de torture pris en charge par l’ACAT, des recherches ont été effectuées pour préciser et corroborer au maximum les allégations de torture des victimes jusqu’à obtenir un dossier suffisamment solide et étayé pour qu’une plainte soit déposée », explique Hélène Legeay, responsable des programmes Maghreb/Moyen-Orient à l’ACAT. « La juge d’instruction française qui a décidé de convoquer M. Hammouchi, le directeur de la DST marocaine lors de son passage en France le 20 février dernier, a estimé que la plainte pour torture concernant Adil Lamtalsi était assez sérieuse et circonstanciée pour que cela justifie la convocation » [2].
    La justice française, si elle choisit de poursuivre, ne pourra se prononcer sur le caractère calomnieux des plaintes pour torture déposées par l’ACAT et les victimes que lorsque celles-ci auront fait l’objet d’une décision de justice.
    Contact presse :
            Pierre Motin, ACAT, 01 40 40 40 24 / 06 12 12 63 94 pierre.motin@acatfrance.fr  
            Maître Joseph Breham, 01 53 01 92 20, jb@jb-juris.fr  
    Notes aux rédactions :
            [1] Le 21 mai 2013, l’ACAT, Me Joseph Breham et Me William Bourdon ont déposé deux plaintes pénales en France pour deux ressortissants franco-marocains, Adil Lamtalsi et Mostafa Naïm, arrêtés respectivement en 2008 et 2010 par la police marocaine, et condamnés pour crime de droit commun, dans des affaires différentes. A deux ans d’intervalle, ils ont subi des sévices au centre de détention secret de Temara, aux mains de la DST marocaine jusqu’à ce qu’ils signent des aveux sous la torture. Le 20 février 2014, alors que le directeur de la DST marocaine était de passage en France, l’ACAT et Maître Joseph Breham ont adressé au parquet du pôle spécialisé dans les crimes graves une plainte pour torture sur le fondement de la compétence universelle, au nom d’Ennaâma Asfari. Ce défenseur des droits de l’homme et militant pour l’autodétermination du Sahara occidental a été torturé au Maroc en novembre 2010, avant d’être condamné injustement en 2013 à 30 ans de détention par la justice militaire sur la base d’aveux signés sous la torture. La plainte pour torture vise notamment le directeur de la DST, ainsi que des agents des Renseignements généraux marocains, des gendarmes et des policiers.
            [2] Le 20 février, à la demande de la justice française, sept policiers se sont rendus à la résidence de l’Ambassadeur du Maroc en France pour remettre une convocation au directeur général de la surveillance du territoire (DST) marocain, accusé de complicité de torture par les trois victimes défendues par l’ACAT.

    http://solidmar.blogspot.com/2014/03/acat-le-maroc-tente-de-museler-les.html
  • Maroc : l'étau se resserre sur le roi Mohammed VI

    La réunion du Conseil de Sécurité pour la prorogation du mandat de la MINURSO approche. En effet, tous les fins du mois d’Avril le Sahara occidental a rendez-vous avec la communauté internationale. Mais depuis deux ans, ce rendez-vous a gagné une importance grave pour le Maroc. Motif ? La décision des USA d’élargir les prérogatives de la MINURSO aux droits de l’homme au Sahara Occidental, territoire non-autonome dont la population est soumise à des graves exactions commises par le Maroc avec le soutien de la France.
    Pour dénoncer cette situation, la militante sahraouie Aminatou Haidar poursuit sa campagne contre la lâcheté d’un roi qui s’en prend au peuple sahraoui tout en jetant la responsabilité sur l’Algérie pour justifier sa lâcheté devant le peuple marocain.
    Ainsi, elle s’est réuni jeudi avec Jim Mac Govern, président de la Commission des droits de l’homme au Congrès américain.
    L’étau se resserre sur les monstres de Rabat. Leur seul arme étant le chantage, ils lâchent des centaines de subsahariens à l’assaut des grilles de Ceuta et Melilla pour faire pression sur l’Espagne, pays considéré comme partie importance dans la solution du conflit sahraoui.
    D’autre part, les autorités marocaines continuent leur campagne d’initiatives qui ne sont qu’un leurre visant à tromper une communauté internationale fatiguée de la lâcheté du roi du Maroc.
  • Sahara Occidental : Aminatou Haidar et Kerry Kennedy appellent à une mobilisation internationale

    Alors que le Sahara occidental demeure la dernière colonie de l’Afrique, «toute forme de colonialisme doit être supprimée dans le continent africain», a insisté la représentante de l’UA.
    La militante sahraouie des droits de l’homme, Mme Aminatou Haidar, et la présidente de l’ONG américaine «Robert F. Kennedy pour la justice et les droits de l’homme» (RF Kennedy Center), Mme Kerry Kennedy, ont appelé jeudi à Washington, à une plus grande mobilisation internationale pour le respect des droits de l’Homme du peuple sahraoui violés par le Maroc ainsi que pour son droit à l’autodétermination.
    Mme Haidar et Mme Kennedy ont lancé cet appel lors d’un débat-panel organisé conjointement par la Mission de l’Union africaine à Washington et RF Kennedy Center en présence, notamment de représentants du corps diplomatique accrédité à Washington, de Think- tanks et de médias ainsi que du représentant du Front Polisario dans la capitale fédérale américaine, Mohamed Yeslem Beisat. Dans son allocution, l’ambassadrice de l’UA à Washington, Mme Amina Salum Ali, a rappelé que l’Organisation panafricaine a constamment réaffirmé son attachement à ses résolutions qui appellent à l’accélération du référendum au Sahara occidental occupé par le Maroc.
    L’autodétermination, un des principes cardinaux du Droit international
    Enjoignant les Nations unies et le Conseil de sécurité de prendre leurs responsabilités dans ce dossier dont le règlement n’a que trop duré, Mme Salum Ali a soutenu que le droit à l’autodétermination était un des principes cardinaux du Droit international. Alors que le Sahara occidental demeure la dernière colonie de l’Afrique, «toute forme de colonialisme doit être supprimée dans le continent africain», a insisté la représentante de l’UA. C’est dans ce sens que Mme Haidar a entamé son intervention en exprimant son «sentiment d’amertume» de penser à son pays, le Sahara Occidental, qui demeure toujours la dernière colonie en Afrique tandis que tous les peuples africains libres avaient célébré, en 2013, le 50e anniversaire de la fondation de l’ex-Organisation de l’Union africaine (OUA), devenue l’UA en 2002. Abordant la question des droits de l’homme, la militante sahraouie a fait savoir à l’assistance que le Maroc continuait toujours de commettre des violations et atteintes aux droits de l’homme à l’encontre des civils sahraouis au su et au vu de la Mission de l’Onu pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), présente depuis la date de la proclamation du cessez-le-feu au Sahara occidental en septembre 1991. Sur un autre plan, Mme Haidar, qui est également la présidente du Collectif des défenseurs des droits de l’Homme au Sahara occidental (CODESA), a affirmé que le peuple sahraoui ne cachait pas sa déception de voir des compagnies de certains pays de l’Union européenne continuer de mener illégalement des activités économiques dans les territoires occupés du Sahara occidental dans le domaine de la prospection pétrolière et minérale, de l’agriculture, des ressources halieutique et des énergies renouvelables. Comme le sommet UA-UE va se tenir en avril prochain, la militante sahraouie a considéré que l’UA devrait interpeller l’UE sur le fait que les activités économiques menées par le Maroc et ses partenaires européens dans les territoires occupés du Sahara occidental allaient «hypothéquer les intérêts économiques des générations futures au Sahara occidental». Elle a aussi appelé l’UA, connue ces dernières années pour sa contribution directe à la résolution des conflits en Afrique, d’agir fermement auprès de l’Onu pour exiger la tenue d’un référendum libre et impartial au Sahara occidental permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit légitime à l’autodétermination. Dans ce contexte, elle a tenu à exprimer ses remerciements au gouvernement américain pour avoir présenté, en avril 2013, au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution sur l’élargissement du mandat de la MINURSO au volet de la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental, mais qui n’avait pas été adopté en raison de l’opposition de certaines puissances mondiales.
    Se mobiliser pour que le Maroc réponde de ses responsabilités
    Prenant le relais de ce débat-panel, Mme Kennedy, a tenu, tout d’abord, à apporter son propre témoignage aux participants sur les nombreuses violations des droits de l’homme commises par les autorités marocaines contre les Sahraouis constatées durant son voyage au Sahara occidental en août 2012. Ces exactions se poursuivent sans relâche en raison, en partie, de l’absence d’un mécanisme international sur place pour surveiller les violations des droits de l’homme, a-t-elle noté. Dans ce sens, elle s’est interrogée sur les motifs qui expliqueraient que la MINURSO soit la seule mission de maintien de la paix des Nations unies qui n’inclut pas un mandat de surveillance et d’établissement de rapports sur les droits de l’homme. «Il faut agir pour que le Maroc rende des comptes et réponde de ses responsabilités», s’est-elle indignée. Dans sa quête, Mme Kennedy a appelé à multiplier les actions pour sensibiliser davantage les gouvernements et la communauté internationale sur la violation des droits de l’homme des Sahraouis. «Je ne suis pas du tout désespérée de voir, un jour, les droits de l’homme des Sahraouis enfin protégés», a-t-elle lancé en observant que des grands changements se déroulent depuis plusieurs années en faveur du respect des droits de l’homme à travers plusieurs pays du monde. Durant le débat, plusieurs participants se sont interrogés sur le fait que le problème du Sahara occidental soit quelque peu occulté par rapport à d’autres crises passées ou actuelles lesquelles, selon eux, sont plus  »visibles » sur le plan diplomatique et médiatique telles la Syrie, l’Ukraine ainsi que le précédent cas soudanais. A ce propos, Mme Haidar a expliqué cette situation par «l’indifférence» de certains pays et la ‘»complicité» d’autres pour que le problème sahraoui demeure dans l’impasse, tout en attribuant l’origine de la question sahraouie, en premier lieu, à l’Espagne du fait qu’il s’était retiré des territoires sahraouis sans avoir engagé le processus de décolonisation, ouvrant la voie à l’occupation illégale par le Maroc. La communauté internationale dont notamment l’ONU et les grandes puissances, a-t-elle poursuivi, doit exercer des pressions plus fortes sur le Maroc pour non seulement établir le respect des droits de l’homme mais aussi pour instaurer une solution politique permettant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. «Il s’agit de défendre un peuple opprimé et les Sahraouis sont déterminés à continuer leur lutte pour l’autodétermination», a-t-elle assuré. Durant son séjour à Washington, Mme Haidar avait été reçue, lundi dernier, par le Congrès américain devant lequel elle avait fait une intervention pour plaider la cause du Sahara occidental occupé et dé
    noncer les violations continues des droits de l’homme des Sahraouis par le Maroc. Après son séjour à Washington, l’activiste sahraouie se rendra lundi prochain à New York où elle rencontrera de hauts représentants de l’ONU, et ce, à l’approche de la réunion du Conseil de sécurité consacrée au Sahara occidental prévue en avril prochain.
    http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/56682#articlecontent
  • Estratega, intelectual orgánico y juglar tóxico

    por Saadbuh Seydina Mohamed-Fadel
    El responsable de nuestro centro de estudios estratégicos, cuyo ego siempre le suele preceder tres pasos, doctor de universidad, perseguido político, colaborador y asesor presidencial, aún no ha publicado desde su estratégico centro ningún estudio estratégico para la estratégica acción política que estratégicamente nos serviría para tener una estrategia concreta. Lo anterior, cantinflada dirían los mexicanos, una sucesión de frases huecas que ni quien las está escribiendo entiende, viene a ser una síntesis del vacío del llamado Centro Saguia Al Hamra de Estudios Estratégicos creado para tener entretenido a un díscolo desencantado durante años y al que había que devolver a las sendas de una lucha que tiempo atrás decidió abandonar.
    El antiguo exiliado político, asesor presidencial y profesor universitario (que presume de las tres cosas a la vez: de ser profesor universitario, asesor presidencial y ex refugiado político) ha tenido la feliz ocurrencia de conceder una entrevista y empezar a cargar contra toda iniciativa que no haya salido de él. Lo cual es muy fácil: aún no ha salido ni una sola iniciativa de él, y aún menos una iniciativa estratégica de su vacío centro de estudios. Así es muy fácil acertar en la diana: ¡qué torpe sería fallar el tiro con un elefante como única diana! Pero erró. No es un tirador, es un juglar y ya se sabe, cuando el juglar recita de memoria, y más si se trata de un juglar tóxico, siempre acaba por olvidar buena parte de lo que debía recitar: “¡y erró el juglar!”, se decía en los cantares de gesta. Mala, muy mala, la memoria del profesor universitario, asesor presidencial y ex refugiado político.
    Olvida el ilustre intelectual orgánico que durante su exilio dorado, lejos de ayudar a su pueblo en su lucha por la libertad se dedicó a envenenar su reputación, deslegitimar su lucha amparándose en la discrepancia, siempre saludable, con una dirección que, muchas veces, ¿para qué negarlo?, anduvo dando tumbos de error en error. Ello, sin embargo, no es suficiente para instigar a un gobierno entero a que acabe con la poca ayuda humanitaria que daba. Pero tenía que demostrar, el ilustre intelectual orgánico, que tenía influencias hasta tal punto de conseguir que el kilo de harina del saco con la bandera roja con el arce no llegue a los refugiados. Y lo consiguió.
    Olvida el profesor universitario que, durante años, proyectó sus soflamas desde toda clase de medios de comunicación escritos, de Jeune Afrique a Alquds Al-Arabi, cargando contra sus antiguos correligionarios de lucha. Escupió veneno sin rubor. Olvida, y eso es peor todavía, que tuvo que ser rescatado precisamente por quien tanto criticó. Ni siquiera fue fiel a sí mismo, como para exigirle coherencia al intelectual orgánico, estratega y juglar. Como juglar, desde luego, consiguió entretener a una muchedumbre ansiosa del morbo de las luchas fratricidas, de ver el ajuste de cuentas de un plumífero que más que caminar levita: la soberbia sin límites. El hombre que prometió no volver mientras siga la misma dirección en el cargo (Jeune Afrique), volvió y aceptó aquello que juró rechazar eternamente. Dócilmente se resguardó bajo el manto de la dirección que él consideraba oxidada.
    Ahora sale al paso para cuestionar, y en su derecho está, el acuerdo firmado entre el gobierno saharaui y una empresa británica para la explotación de algún recurso en las zonas liberadas. Lo que el estratega tenía que haber elaborado hace años, un estudio con recomendaciones sobre la viabilidad o no de una iniciativa, se limitó a dejar pasar el curso de los acontecimiento y ahora aprovecha para criticar a toro pasado. Teniendo medios, recursos y tiempo para ello, podría haber intervenido en el momento del debate sobre la ley de explotación de los recursos naturales que el parlamento rechazó contra el criterio de algunos de los asesores jurídicos del propio parlamente (asesores externos elegidos por la comisión jurídica). En el momento del debate podría haber aprovechado para enviar las recomendaciones de su centro, que, dotado de recursos económicos por la RASD, no ha aportado nada hasta la fecha. 
    Si hubiera hecho lo que se esperaba de un centro de estudios estratégico, seguramente nadie se habría reaccionado (y a la luz está que para mal) a lo que alega en la entrevista que de forma pretenciosa fue reproducida y propagada por internet con el el manido pretexto de la crítica constructiva y la libertad de expresión: ¿por qué esos altavoces del desastre no cuestionaron el proceder del ilustre intelectual orgánico, ex refugiado político, profesor universitario y asesor presidencial?, ¿por qué no se le han recordado no haber elaborado un estudio, que para eso se creó el centro, sobre la cuestión que ahora critica con tanto ímpetu?, ¿no es acaso más legítimo que los saharauis aprovechemos nuestros recursos naturales en vez de ver cómo se aprovechan de ellos otros? Teniendo en cuenta que el rédito que Marruecos saca de la explotación, ilegítima e ilegal, de los recursos saharauis en un solo año daría para vivir a los refugiados unos cien, ¿no ha llegado el momento ya de que sean los saharauis quienes exploten sus recursos y elijan quién los explota?
    Lo que interesa ahora es saber la razón por la cual el profesor centra su crítica en la coordinación con la Minurso. No es nada novedoso que el ilustre intelectual orgánicos dirija sus críticas a esta delegación de coordinación con la Minurso Ya en el año 2006, y a falta de una sugerencia brillante, proponía como solución “el despido, en el menor plazo posible, del equipo saharaui encargado de las relaciones con la Minurso y que, voluntaria o involuntariamente, esto es lo de menos, ha ayudado a Marruecos en la tarea de quitarse la cuerda de la legalidad que le apretaba el cuello desde 1965” (ARSO, 03 de noviembre de 2006). Es decir, que más que una preocupación razonable y razonada por el porvenir de un pueblo, sobresale del razonamiento del profesor un marcado interés personal en la cuestión que plantea, esto es, crear un conflicto dirigido hacia un órgano que cuenta con un consenso general y una aceptación entre la población civil saharaui, simplemente por disensiones personales. Y esta es la tarea, muy tóxica, que se ha propuesto realizar. Y lo consiguió: todos nos hemos abalanzado para comentar lo que deberíamos haber ignorado.
    http://saharaopinions.blogspot.be/2014/03/estratega-intelectual-organico-y-juglar.html
  • Maroc : le roi tremble

    Face à la résistance héroïque du peuple du Sahara Occidental, le roi lâche qui règne au Maroc tremble et fait dans son froc. Il multiplie les faux gestes dans l’espoir de repousser l’inévitable échéance de l’élargissement des prérogatives de la MINURSO aux droits de l’homme.
    Plus le mois d’avril approche, plus la diarrhée royale s’aggrave. Le voilà annonçant la réduction des prérogatives des tribunaux militaires qualifiée par l’Association des amis de la RASD de « nouvelle opération de communication » dans le but de tromper la communauté internationale avec des initiatives mensongères.
    L’état d’esprit au palais royal est contagieux. Même les blogueurs qui se disent des opposant au Makhzen, tel que Ibn Kafka, Larbi, Ali Anouzla et des centaines de marocains critiques envers le régime marocain, sont envahis par un état de dépression à cause des succès accumulés par les sahraouis et par Aminatou Haidar, en particulier. 
    Je serai tenté de soulager leur douleur en leur offrant des mouchoirs pour sécher leurs larmes qu’ils partagent avec le palais royal pour pleurnicher leur défaite causée par le petit peuple sahraoui qu’ils méprisent et qu’ils haïssent.
    L’histoire retiendra la lâcheté de ce roi qui n’hésite pas à s’en prendre à un peuple qui a combattu le colonialisme espagnol avec bravoure. Les pires exactions sont commises dans les territoires occupés du Sahara Occidental dans le but d’affirmer l’occupation de l’ex-colonie espagnole et ainsi offrir ses richesses aux locataires de l’Elysée en échange d’un soutien pour garantir la pérennité de cette occupation illégale et de la dynastie alaouite.
    L’histoire retiendra aussi la lâcheté des intellectuels marocains qui même après 40 ans de conflit avec le peuple sahraoui continuent à soutenir les thèses d’un régime sanguinaire ennemi des peuples marocain et sahraoui. 
    Si les marocains ont capitulé lors des événements du Printemps Arabe, le courage des sahraouis n’a pas bougé d’un iota face à la répression marocaine et les actes de résistance ne font que s’accroître pour revendiquer les droits légitimes du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, en signe de rejet total de cette occupation que le Maroc tente de légitimer soutenu par la France et par un peuple de paumés.
  • El soldadito de El Aaiún

    XLSemanal – 07/12/2010
    Lo que voy a contarles ocurrió hace treinta y cinco años exactos, casi día por día, en diciembre de 1975; pero me acuerdo bastante bien. Es una historia que en su momento -yo era un jovencísimo reportero, enviado especial del diario Pueblo en el Sáhara desde hacía ocho meses- no me dejaron publicar. No eran buenos tiempos ni para la libertad de prensa ni para otras libertades, pero uno se las apañaba allí lo mejor que podía. Aunque en esta ocasión no pude. Recuerdo el episodio con mucho sentimiento, por varias razones. De una parte, los últimos sucesos en el Sáhara le dan, para mí, especial significado. De otra, algunos testigos fueron muy queridos amigos míos. Casi todos de los que tengo memoria están muertos, excepto el entonces capitán Yoyo Sandino, de la Policía Territorial, que creo estaba presente. Yo mismo viví la última parte del episodio; pero ya no recuerdo quién más estaba allí, aparte del teniente coronel López Huerta y el comandante Labajos, ya fallecidos. Acababa de morir Franco, y España entregaba el Sáhara a Hassán II. El Aaiún era una ciudad en estado de sitio, con toque de queda, cuarteles y barrios en poder de los marroquíes, y otros aún bajo autoridad española. Uno de éstos era Casas de Piedra, feudo del Polisario; la custodia de cuyo perímetro, rodeado de alambradas y caballos de Frisia, correspondía a la Policía Territorial. En sus sectores, la gendarmería real y las tropas marroquíes se comportaban con extremo rigor. Había innumerables detenidos. Y cada día, muchos jóvenes saharauis, así como veteranos de Tropas Nómadas y de la Territorial, huían al desierto para unirse a la guerrilla que ya combatía en las zonas abandonadas del este. 
    Aquella noche, una patrulla marroquí que pasaba cerca de Casas de Piedra fue tiroteada desde el otro lado de la alambrada. Los dos soldaditos españoles de guardia a la entrada del barrio -reclutas de mili obligatoria, destinados forzosos al Sáhara como policías territoriales- se apartaron de la luz, inquietos, y se quedaron allí hasta que hubo ruido de motores con resplandor de faros, y varios vehículos se detuvieron en el puesto de control. De ellos bajó nada menos que el coronel Dlimi, comandante general de las fuerzas marroquíes en el Sáhara, acompañado por todo su estado mayor y una sección de soldados de las fuerzas reales. Todos, incluido Dlimi, venían armados con fusiles de asalto, y estaban dispuestos a entrar en Casas de Piedra y arrasar el barrio como represalia por los tiros de media hora antes. Imaginen la escena: la noche, los faros iluminando la alambrada, el coronel en contraluz con todas sus estrellas y galones, y los dos soldaditos con todo aquello encima. Acojonados. 
    Lamento no recordar sus nombres, o tal vez no los supe nunca. Pero esto fue lo que hicieron: mientras uno de ellos echaba a correr hacia donde tenían la radio para avisar a sus jefes, el otro tragó saliva, se cuadró y les dijo a los marroquíes que no pasaban -yo conocí a su oficial superior, el eficaz y duro teniente Albaladejo, y estoy seguro de que el chico prefirió vérselas con ellos antes que con el teniente-. Como pueden ustedes suponer, Dlimi se puso hecho una pantera. A gritos, descompuesto, mandó al territorial que se quitara de allí o le iban a pasar por encima. Tengo órdenes de no dejar entrar a nadie, dijo éste. No sabes con quién estás hablando, etcétera, aulló el otro. Luego blandió su arma e hizo ademán de cruzar la alambrada, seguido por todos los suyos. Fue entonces cuando el soldadito dejó de ser lo que era, un humilde recluta forzoso que hacía la mili en el culo del mundo, para convertirse en otra cosa. En lo que juzguen ustedes que fue. Porque en ese momento, casi con lágrimas en los ojos y temblándole la voz, montó su fusil -clac, clac, chasqueó el cerrojo al meter una bala en la recámara- y le dijo en su cara al poderoso coronel Dlimi, jefe de las fuerzas marroquíes en el Sáhara, estas palabras extraordinarias: «Mi coronel, por mi pobre madre que, como alguien pase de ahí, le pego un tiro». 
    El aviso me pilló en el bar del cuartel de los territoriales, y a Casas de Piedra me fui, quemando neumáticos en el Seat 600 con el cartel Prensa que teníamos alquilado a medias Pedro Mario Herrero, del diario Ya, y el arriba firmante. Tuve así oportunidad de asistir al último acto del episodio, cuando llegaron los jefes españoles y tras una tensa negociación lograron que Dlimi se retirase con su gente. En cuanto al soldadito que le paró los pies salvando el barrio de una represalia, no eran, como digo, tiempos para la lírica. Me temo que la única recompensa que obtuvo aquella noche fue el cigarrillo Coronas que el comandante Labajos le ofreció de su paquete, la palmada en la espalda del teniente coronel López Huertas y esta página en la que hoy lo recuerdo.

    Perez Reverte

  • Une compagnie pétrolière américaine crée la tension

    Bryant Harris
    WASHINGTON, 12 mars (IPS) – Même si les dirigeants américains et marocains se réunissent pour discuter du renforcement des relations dans le secteur privé entre les deux pays, des groupes de défense expriment des préoccupations au sujet des plans élaborés par une société américaine de l’énergie pour explorer le pétrole dans le territoire contesté appelé Sahara occidental. 
    Des responsables gouvernementaux et chefs d’entreprises venus des Etats-Unis et du Maroc se réunissent cette semaine à Rabat, la capitale du Maroc, pour la deuxième Conférence annuelle sur le développement des affaires entre les Etats-Unis et le Maroc. Le gouvernement marocain espère capitaliser sur son accord de libre-échange de 2006 avec les Etats-Unis et encourager les investissements américains dans le pays en le présentant comme une porte d’entrée pour les marchés européen, africain et du Moyen-Orient. 
    « Il y a beaucoup de choses qui se passent au Maroc, et la question est de savoir comment le pays peut tirer parti de ce qu’il a pour attirer les investissements américains au Maroc qui peuvent être ensuite orientés vers un marché européen ou vers les marchés africains », a déclaré à IPS, Jean AbiNader, le directeur exécutif du Centre maroco-américain pour le commerce et l’investissement, une organisation à un but non lucratif créée par le roi Mohammed VI du Maroc. 
    Le Maroc a mis un grand accent sur l’exploration de pétrole et de gaz dans sa politique énergétique. Lors de la conférence de cette semaine, des compagnies d’énergie participantes, telles que Dow Chemical, ont eu la possibilité d’assister aux séances sur le secteur énergétique du Maroc, soulignant le potentiel de l’investissement à la fois renouvelable et basé sur le carbone dans le royaume. 
    Bien que des investisseurs internationaux dans les énergies renouvelables aient longtemps favorisé le Maroc, permettant la construction de centrales solaires et éoliennes, des entreprises américaines et européennes se précipitent également pour profiter des concessions pour d’éventuels gisements de pétrole, dont certains sont potentiellement situés au Sahara occidental, que beaucoup de gens considèrent comme sous occupation marocaine. 
    L’une de ces entreprises est ‘Kosmos Energy’, basée au Texas, aux Etats-Unis, qui a déjà commencé l’exploration de l’hydrocarbure en mer dans trois blocs du bassin d’Agadir, au Maroc. Encore plus controversé, Kosmos a maintenant l’intention de commencer en octobre l’exploration pétrolière dans une zone au large des côtes du Sahara occidental, appelée Cap Boujdour. 
    Des groupes de défense comme ‘Western Sahara Resource Watch’ (WSRW) contestent la légalité des entreprises étrangères, comme Kosmos, à travailler avec le gouvernement marocain afin d’exploiter les ressources du Sahara occidental. 
    « Le Maroc n’est pas disposé à accorder à la population le droit à l’autodétermination aujourd’hui, et l’industrie pétrolière est en train de devenir un obstacle en termes de mettre la pression sur le Maroc à accepter ce droit », a indiqué à IPS, Erik Hagen, président de WSRW. 
    « Les Sahraouis [les gens indigènes du Sahara occidental] se tiennent debout à l’écart de ce projet, brandissant leurs armes et disant aux compagnies d’arrêter de faire cela au nom du gouvernement marocain. [Ces companies] travaillent avec un gouvernement d’occupation ». 
    L’Avis de Corell 
    Après avoir demandé l’indépendance du Sahara occidental à l’égard de l’Espagne, le Maroc a pris le contrôle du territoire, qu’il appelle les Provinces du sud, en 1976, après le retrait de l’Espagne. Après des années de conflit armé entre le Maroc et le Front Polisario soutenu par l’Algérie, la communauté internationale a créé la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) en 1991. 
    La MINURSO voulait le référendum pour déterminer si le Sahara occidental deviendrait un Etat indépendant ou une partie du Maroc, mais le scrutin n’a jamais pu être organisé en raison de désaccords par rapport à qui était éligible à participer. Contrairement au Maroc, le Front Polisario ne voulait pas permettre aux colons marocains au Sahara occidental de participer au référendum. 
    A ce jour, aucun autre Etat ne reconnaît la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, qui est sur la liste des territoires non autonomes des Nations Unies. 
    En 2002, le Maroc a accordé des contrats pour l’exploration pétrolière au Sahara occidental à la société américaine, ‘Kerr McGee’, et à la compagnie pétrolière française Total S.A. En réponse, les Nations Unies ont publié ce qu’on appelle l’Avis de Corell concernant la légalité de l’extraction des ressources au Sahara occidental. 
    Depuis ce temps, cependant, ces deux entreprises énergétiques multinationales et des groupes de défense du Sahara occidental ont interprété l’avis de l’ONU comme favorisant leurs positions respectives. 
    L’Avis de Corell reconnaît le Maroc comme la puissance administrative de facto du Sahara occidental. Mais il indique aussi que « bien que les contrats spécifiques … ne soient pas illégaux en soi, si d’autres activités d’exploration et d’exploitation devaient être entreprises au mépris des intérêts et des souhaits du peuple du Sahara occidental, elles seraient en violation des principes du droit international loi applicable aux activités des ressources minérales dans les territoires non autonomes ». 
    AbiNader, du Centre maroco-américain pour le commerce et l’investissement, croit que les activités d’extraction des ressources du Maroc créent des profits économiques nets pour la population sahraouie locale, tel que cela est stipulé dans l’Avis de Corell. 
    L’Office chérifien des phosphates (OCP), la société publique de phosphates du Maroc, « a fait un travail vraiment énorme », a-t-il affirmé. « Ils ont fait venir PricewaterhouseCoopers [un cabinet- conseil américain] et ont effectué une étude pendant deux ans sur qui amasse des profits à partir de la mine de Bou Craa, au Sahara occidental. Très clairement, cela ne contribue vraiment pas à leur résultat financier
    , mais il est en train de créer des emplois – il crée de la valeur ajoutée pour les gens de la communauté ». (FIN/2014)