Mois : janvier 2014

  • Un fléau qui inquiète de plus en plus : D’importantes quantités de drogue sont saisies au quotidien

    Par Malak C.
    Les bilans publiés quotidiennement par les différents corps de sécurité sur les saisies de drogue durant l’année écoulée sont alarmants. Ils battent tous les records, coupent le souffle… 
    Pratiquement, toutes les villes du pays sont submergées par ce poison qu’est la drogue. 
    «Les services de la Sûreté de wilaya d’Oran ont saisi en 2013 plus de 30 quintaux de kif traité dans différentes affaires», indique un communiqué de ce corps de sécurité qui précise que les saisies ont doublé par rapport à l’année 2012. 
    Des saisies record. Le constat est sans appel surtout que les quantités de drogue saisies ne sont que la face visible de l’iceberg, l’Algérie étant devenue une plaque tournante du trafic de stupéfiants. 
    Le palais royal marocain mène une opération de déstabilisation contre l’Algérie en sponsorisant et en assurant le transport clandestin d’énormes quantités de drogue, sachant qu’il tire un profit considérable du commerce illicite de ce produit qui est cultivé à grande échelle dans la région du Rif marocain. 
    Le pire est à craindre avec cette «déclaration de guerre» orchestrée et commandée par le Makhzen
    «Près de 150 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en 2013 par les différents services de sécurité et les Douanes algériennes», a indiqué une source proche de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, en précisant que c’est une vraie déclaration de guerre de la part du Maroc. 
    Selon la même source, le trafic de comprimés de psychotropes a également connu une hausse : il a doublé avec une saisie de plus de 67.000 unités en 2013. 
    De leur coté, les douaniers ont réussi, en 2013, à mettre la main sur 63 tonnes de drogue sur les 200 saisies effectuées sur le territoire national. 
    A Naâma, plus de176,12 quintaux de kif traité ont été saisis par les unités de la Gendarmerie nationale en 2013, a indiqué un communiqué de ce corps sécuritaire. 
    «Les saisies de drogue opérées durant cette période sont en hausse par rapport à celles effectuées durant l’année 2012 et qui avaient alors porté sur 100,14 quintaux», a indiqué la même source qui a ajouté que les mêmes services ont traité 30 affaires de trafic, de détention et de commercialisation de drogue. 
    Les plus grandes saisies s’effectuent à l’ouest du pays. La ville de Tlemcen a battu tous les records avec les saisies vu sa proximité avec le Maroc. 
    «Une quantité de plus de 63 tonnes de kif traité a été saisie en 2013 à Tlemcen,par les éléments de la Gendarmerie nationale», selon une source sécuritaire. 
    La même source indique que la quantité de drogue saisie en 2012 par les mêmes services a été de l’ordre de plus de 37 tonnes, soit une hausse de près de 26 tonnes. 
    «Les brigades du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya ont réussi, lors de ces opérations de lutte contre le trafic des stupéfiants, à démanteler 14 réseaux et à arrêter 44 personnes», a précisé la même source. 
    Par ailleurs, les éléments des Douanes algériennes de la wilaya de Mostaganem ont saisi 10 quintaux de kif en 2013. 
    «Cette quantité a été découverte dissimulée dans un camion, lors d’une opération de contrôle sur un tronçon de l’autoroute est-ouest, au niveau de la localité Matmar (wilaya de Relizane, NDLR)», a indiqué un communiqué de ce corps en précisant que la valeur de cette saisie s’élève à 600 millions de dinars. 
    L’examen des statistiques permet de relever une augmentation considérable dans toutes les wilayas du pays. 
    De l’est à l’ouest, toutes les villes sont submergées et notre territoire est soumis à des décharges continues de kif.

    L’Echo d’Algérie, 28/01/2014

    SVP, SIGNEZ LA PETITION POUR LES DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL

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  • La députée belge Zoé Genot à Algeriepatriotique : «Les chiffres de De Block sur les Algériens sont faux»

    Algeriepatriotique : La secrétaire d’Etat belge Maggie De Block expulse à tout va, y compris des ressortissants des pays de l’Union européenne. On vous a vue dans votre intervention sur France 2 où vous avez déclaré : «Pourquoi ne touchent-ils pas aux exilés fiscaux, notamment de France ?» N’y aurait-il pas deux poids deux mesures dans la politique d’immigration belge actuelle ?
    Zoé Genot : Très clairement, il y a un deux poids deux mesures dans le sens où la Belgique fait tout pour attirer les plus riches qui essaient de ne pas payer les impôts de solidarité, les impôts sur la fortune dans leur pays. Enormément de Français riches fuient l’impôt sur la fortune en venant ici, et nous les accueillons à bras ouverts – ce qui est déjà une preuve d’un manque de solidarité patent –, mais à contrario, par rapport aux personnes qui ont des parcours de vie un peu plus chahutés, là, nous sommes tout sauf accueillants et comme vous l’avez dit, les cas se multiplient. Dans un premier temps, on a vu l’Office des étrangers donner des ordres de quitter le territoire (OQT) à des Européens qui avaient demandé le CPAS (aide sociale émise par le Centre public d’action sociale, identique au RMI français, ndlr) ; dès que les personnes demandaient le CPAS depuis plus de trois mois, elles risquaient de recevoir un OQT. Dans un deuxième temps, on a commencé à voir des chômeurs pourchassés, donc des personnes qui demandaient des allocations de chômage, y compris des personnes qui travaillaient, mais qui connaissaient des périodes de chômage entre leurs périodes de travail. Ainsi, on est passé à l’échelon supérieur, parce qu’en ce qui concerne les allocations de chômage, on n’est plus dans un régime d’assistance, mais dans un régime de sécurité sociale, ce sont donc des gens qui ont cotisé pour ouvrir leurs droits à la protection sociale. C’est particulièrement choquant. Maintenant, on assiste même à des situations où l’on est vraiment dans de la bureaucratie et dans un aveuglement total, où les gens qui travaillent reçoivent un OQT parce qu’ils ont, à un moment dans le passé, demandé une aide ou parce que l’emploi qu’ils ont est un emploi en partie subsidié. On aboutit donc à des extrêmes qui n’ont vraiment plus aucun sens. Que dit la directive ? Elle permet effectivement de limiter, non pas la libre circulation, mais la liberté de résidence quand la personne est une charge déraisonnable pour le pays. Toute la question est de savoir quand il y a une charge déraisonnable. Mais je pense qu’il s’agit surtout d’un signal politique qui a été envoyé disant «vous n’êtes pas les bienvenus». Certains se réjouissent en prétendant que nous allons faire des économies, ce qui est absolument faux, parce que tous les pays vont se mettre à faire la même chose, et donc nous allons renvoyer les Français, les Italiens, etc. et les Français ou les Italiens vont renvoyer les Belges qui ont des difficultés de vie. Je ne pense pas que c’est en arrachant des enfants à leurs écoles en cours d’année, en disant à des gens qu’il faut liquider leur vie en trente jours, que l’on va améliorer la situation.
    Vous êtes très connue en Belgique pour votre combat en faveur des sans-papiers et, récemment, dans l’Hémicycle, Mme De Block vous a rétorqué au sujet des Afghans demandeurs d’asile que vous devriez «les prendre chez vous»… 
    Quand une ministre en est au point de faire ce genre de déclaration, c’est qu’elle n’a plus beaucoup d’arguments. Et je pense en effet qu’elle n’a plus beaucoup d’arguments parce que la politique d’asile ne respecte pas les grandes lignes qu’elle devrait respecter, et on le voit dans le cas des Afghans. On n’examine pas suffisamment les risques encourus en cas de retour. Par exemple, il y a des minorités sikhes et hindoues qui ont été complètement décimées en Afghanistan et pour lesquelles on n’accorde pas une protection, ce qui est totalement incompréhensible. Le combat que nous menons à présent, c’est de demander qu’il y ait un audit indépendant de la procédure d’asile principalement des Afghans, à titre d’exemple, au Collège des médiateurs fédéraux. Le Collège des médiateurs fédéraux a la possibilité de faire l’évaluation du fonctionnement d’une administration. Il faut se rappeler que dans les années 2007-2008, ils avaient fait un audit des centres fermés et des centres ouverts qui avait vraiment été un travail intéressant. Nous, nous demandons maintenant qu’ils fassent la même chose pour le fonctionnement des instances d’asile, que ce soit le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) ou l’Office des étrangers. Et je suis assez étonnée que Mme De Block qui dit toujours que la loi est la loi ne se range pas derrière notre proposition et ne la soutient pas, puisque cela permettrait de vérifier justement que la loi est bien la loi et qu’elle est effectivement respectée, parce qu’on n’a pas cette impression et d’ailleurs la Belgique a été à plusieurs reprises condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme, y compris dans le cas d’un Afghan, dans l’affaire Singh.
    Sachant qu’elle jouit d’une grande popularité à la veille des élections, ne pensez-vous pas que Mme De Block utilise les dossiers d’immigration comme tremplin à des fins de carrière pour accéder au poste, par exemple, de Premier ministre ?
    On est tout à fait dans cette logique-là. Mme Turtelboom en 2007, quand elle était secrétaire d’Etat à l’Immigration, avait déjà utilisé cette technique, en disant non à tout, en bloquant tous les dossiers et en étant intraitable. Personne ne connaissait Mme Turtelboom du VLD, puis elle devint ministre de la Justice. Mme De Block utilise exactement la même recette : faire preuve d’un faux bon sens populaire pour être contre les étrangers qui, de toute façon, ne votent pas. Cela rapporte toujours électoralement de dire que «c’est la faute des étrangers, ne vous inquiétez pas, on va les renvoyer et tout va aller beaucoup mieux». Mais quand on examine réellement les chiffres, on voit tout de suite où est le populisme. Par exemple, quand il y a eu l’opération de régularisation de 2000, on a examiné en 2005 quels en étaient les effets pour la Belgique. Dès 2005, seulement quelques années après la régularisation, la Belgique gagnait de l’argent avec cette régularisation. Quand on voit les gens qui dépendaient de l’aide sociale et du CPAS par rapport aux nouveaux régularisés qui travaillaient, payaient des impôts et la TVA à chaque achat, l’opération de régularisation, cinq ans après, rapportait déjà à la Belgique. Forcément, dix ans après, les gens sont encore plus insérés et cela rapporte encore plus. Nous ne sommes vraiment pas dans un débat basé sur des arguments chiffrés, mais dans un débat populiste, électoraliste, et je pense que ce n’est pas uniquement en Belgique.
    Mme De Block s’est rendue en Algérie pour chercher un accord concernant l’immigration algérienne en Belgique, mais elle a annoncé devant les responsables algériens le chiffre de 5 000 Algériens détenus dans les centres fermés. Pensez-vous que ce chiffre traduit la réalité ou bien Mme De Block ne maîtrise pas ses dossiers, car on sait que beaucoup de Marocains se prétendent algériens pour pouvoir rester en Belgique, puisqu’il n’y a pas d’accord de rapatriement en Algérie ?
    En centre fermé, c’est totalement impossible, puisqu’il y a moins de 400 places dans ces centres. Donc, en ce qui concerne les centres fermés, c’est déjà absolument impossible d’avoir 5 000 personnes. Je pense qu’elle parlait peut-être aussi des prisons, mais dans les prisons, les chiffres que j’ai vus par rapport aux Algériens n’étaient pas du tout dans cette évaluation-là, donc je ne sais pas d’où elle sort ces chiffres qui n’ont l’air de correspondre à aucune réalité.
    Pourtant, elle l’a déclaré au ministre algérien des Affaires étrangères qui, lui, détient le chiffre de 500 Algériens…
    Cela me paraît beaucoup plus réaliste que 5 000. Qu’il y ait pas mal de gens qui se déclarent algériens sur le territoire belge, c’est certain, mais en centre fermé, c’est impossible, ou même en prison, je n’ai jamais vu ces chiffres. Je ne sais pas où elle est allée les chercher, mais ça me paraît assez irréaliste.
    Donc, elle ne maîtrise pas les dossiers sur l’immigration ?
    De temps en temps, elle tord les chiffres, mais là, dans des proportions pareilles, ce n’est plus tordre les chiffres, c’est être totalement à côté de la réalité.
    Ne pensez-vous pas qu’en refusant de régulariser les clandestins et les demandeurs d’asile, on maintient ceux-ci dans un état d’esclavage auprès de certains employeurs ?
    Il est clair que le fait d’avoir en Belgique toute une population qui n’a pas la capacité de négocier avec les patrons, et qui doit accepter des conditions de travail tout à fait inacceptables, qui doit accepter des salaires de misère, cela fait pression sur les salaires de manière générale et cela permet aux patrons de dire aux légaux : «Si vous n’acceptez pas des conditions de travail difficiles, à côté de vous, il y a plein de gens qui sont prêts à accepter des conditions de travail encore plus difficiles.» Et donc cela fait pression sur les conditions de travail à la baisse et sur les salaires à la baisse. C’est évident que pour un certain patronat peu scrupuleux, le fait qu’il y ait toute une série de personnes qui sont sans aucun droit en Belgique est une aubaine.
    Entretien réalisé à Bruxelles par Mohsen Abdelmoumen

    Algérie Patriotique, 28/01/2014



    SVP, SIGNEZ CETTE PETITION SUR LES DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL

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  • Les magouilles marocaines en Belgique

    Le Maroc a acheté le silence des autorités belges sur les deux affaires de Belliraj et Ali Aarrass. Comme il a acheté la complicité de toute l’Europe dans le pillage des ressources du Sahara Occidental. 
    Craignant toute contestation de l’extérieur, le régime marocain a besoin de garder son emprise sur tous les marocains. Ils sont suivis, harcelés, chantés et livrés à toute sorte de pression physique et psychologique.
    L’Etat belge s’est montré inconciliable. Pour protester contre ces pratiques sur le sol belge, Bruxelles a procédé, en 2008, à l’expulsion de deux agents de la DGED (service de renseignement extérieur marocain) pour activités non-conformes à leur statut de diplomates au consulat marocain à Bruxelles. Les faux diplomates se livraient à des embrouilles et des magouilles très connues de tous les marocains résidents à l’étranger.
    Le Maroc, pour justifier ce genre d’activité illégale, arrête, en 2008, le citoyen belgo-marocain Abdelkader Belliraj et l’inculpe de meurtres commis en Belgique 20 ans plutôt  dans une histoire digne d’un polar basé sur des faits d’une époque agitée par le terrorisme international. Comme pour dire : « Le Maroc a raison de vouloir contrôler ses citoyens! ».
    L’histoire ne va pas s’arrêter là. Pour convaincre les autorités belges qui ont exprimé leurs réserves quant à la véracité de ces accusations, le  Maroc va inculper un autre citoyen belgo-marocain : Ali Aarrass.
    Après avoir été innocenté par le juge Baltasar Garzon, il est extradé au Maroc par l’Espagne en 2010. En 2011, il est condamné à 15 ans de prison ferme sur la base d’aveux obtenus sous la torture.
    Le Maroc a acheté le silence des autorités belges sur ces deux affaires. Comme il a acheté la complicité de toute l’Europe dans le pillage des ressources du Sahara Occidental. 
    Le silence et la complicité de l’Europe est une reconnaissance au Maroc d’avoir accepté de construire sur son sol des lieux d’enfermement supplémentaires exigés par FRONTEX (agence gérant les frontières extérieures de l’Europe) pour les personnes originaires d’Afrique Subsaharienne. Le Maroc agit en vrai sous traitant des expulsions. Et le consulat marocain à Bruxelles collabore dans l’expulsion des ressortissants marocains et sub-sahariens en situation illégale. La compagnie aérienne Royal Air Maroc prête un coup de main pour exécuter ces retours forcés.

    MERCI DE SIGNER CETTE PETITION

    A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
    En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 


    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy
  • Sarkozy aurait comploté contre Hollande dans cette histoire de photos

    Selon certaines sources, Nicolas Sarkozy se trouverait à l’origine des fuites des photos de François Hollande en scooter se rendant au domicile de Julie Gayet.
    Ayant atteint son objectif, Sarkozy se moque de Hollande. « Que reste-t-il de moi président ? », a-t-il dit. « Vous savez, avec Carla, nous avons voulu officialiser très rapidement, car je ne voulais pas d’une photo prise un matin glauque ou à la nuit tombée », a ajouté l’ancien président français qui, apparemment, se lèche les babines après avoir submergé son adversaire au fond des ténèbres de son aventure amoureuse avec Julie Gayet.
    Ainsi, l’ancien président le plus impopulaire de la France doit se frotter les mains en se voyant déjà à l’Elysée avec sa Dulcinée.
    Ah, la France, comme tu dois décevoir tes admirateurs ! Des aventures coloniales des la Françafrique aux aventures amoureuses de tes présidents, les investisseurs risquent de fuir la France et approfondir la crise financière qui fait déjà des ravages parmi la classe la plus démunie.

    MERCI DE SIGNER CETTE PETITION

    A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
    En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 


    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy

  • Lajdar Brahimi, el jubilado que se pasó la vida entre guerras y persigue la paz en Siria

    A sus 78 años, el diplomático argelino regresa de su retiro con el complicado objetivo de que el régimen sirio y la oposición se pongan de acuerdo en la Conferencia de Ginebra
    La prensa mundial espera las palabras de Lajdar Brahimi con impaciencia cada tarde en el cuartel general de Naciones Unidas de Ginebra. Después de horas de rumores y filtraciones por parte de las delegaciones del Gobierno sirio y la oposición el diplomático argelino ofrece unas ruedas de prensa tan breves como precisas. Mide cada palabra y afronta con realismo un proceso “enormemente complicado en el que avanzamos de medio paso en medio paso”. Nacido en Argelia hace 78 años, Brahimi vuelve a la primera línea de la diplomacia después de que decidiera jubilarse en 2005 tras una dilatada experiencia internacional.
    Recogió el testigo de Kofi Annan como enviado especial de la ONU a Siria en agosto de 2012 y su llegada coincidió con el final de la misión de observación de los cascos azules debido a la complicada situación de seguridad sobre el terreno. No es la primera vez que le toca lidiar con el régimen sirio, son viejos conocidos ya que en 1989 lidió con el final de la guerra civil en Líbano.
    Tras terminar sus estudios de Derecho y Ciencias Políticas entre Argelia y Francia, en los ochenta fue subsecretario de la Liga Árabe y en los noventa ejerció de ministro de Asuntos Exteriores, pasos previos a su paso a la ONU donde le asignaron misiones emblemáticas como la deAfganistán –llegó durante el mandato talibán y siguió tras la invasión de la OTAN– e Irak, tras la caída de Sadam Hussein.
    Forma parte del selecto club de ‘The Elders’ (ancianos), formado porNelson Mandela en 2007 y en el que está también Annan (76 años) oDesmond Tutu (83 años). Se definen como “un grupo independiente de líderes internacionales que trabajan a favor de la paz y los derechos humanos”. Un objetivo que también trata de llevar a la práctica en la complicada negociación siria.

    POR FAVOR, NO OLVIDE FIRMAR LA PETICION POR LOS DERECHOS HUMANOS EN EL SAHARA

  • Marruecos acusa a Argelia de expulsar a refugiados sirios a su territorio

    El gobierno marroquí, a través de la agencia oficial MAP, acusó hoy a las autoridades argelinas de expulsar hacia su territorio a un grupo de 40 refugiados sirios « que se encuentran en una situación dramática ».
    Se trata de 22 niños, un bebé, nueve mujeres y ocho hombres, que han recibido al llegar « ayuda alimentaria y apoyo moral por parte de las autoridades marroquíes », según la agencia.
    El grupo de refugiados, algunos de los cuales llevaban residiendo tres meses ilegalmente en Argelia, fueron depositados en una zona conocida como El Knafda, junto al puesto de Zouj Bghal, el principal paso terrestre entre los dos países, aunque está cerrado desde 1994, cuando Argelia decidió el cierre de la frontera terrestre.
    La agencia marroquí no precisa cuál ha sido el destino inmediato de los sirios ni si van a ver en Marruecos reconocido el estatus de refugiados, ahora que el país ha emprendido una campaña de regularización de la emigración irregular, que, según las autoridades, suma entre 25.000 y 40.000 personas.
    En cualquier caso, también las autoridades marroquíes suelen realizar operaciones similares con los emigrantes subsaharianos que detiene en las distintas redadas y que habitualmente son depositados en algún punto de la frontera con Argelia al entender que es desde ese país desde el que han accedido a Marruecos.

    EFE

    POR FAVOR, NO OLVIDE FIRMAR LA PETICION POR LOS DERECHOS HUMANOS EN EL SAHARA

  • "Entre la realidad y las mentiras hay cinco dedos" (gobernador saharaui)

    El corazón de los saharauis
    «Entre la realidad y las mentiras hay cinco dedos», de una mano que tapa lo que no se quiere ver. Fue una de las reflexiones que el gobernador de la wilaya de El Aaiun, en los campamentos de refugiados saharauis en Tinduf, Argelia, y representante de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), Hanna Bunia, hizo durante su visita al Ayuntamiento de Avilés, para conocer a la alcaldesa, Pilar Varela, a los representantes de la oposición y a los docentes de los diferentes centros educativos de la ciudad hermanados con los colegios saharauis de su provincia.
    Bunia agradeció a Avilés su «solidaridad y compromiso con el pueblo saharaui», durante la primera visita desde que es gobernador, hace ya tres años, y escuchó los diferentes proyectos que se desarrollan en los colegios. También quiso agradecer a las familias que participan en el programa ‘Vacaciones en paz’ su apoyo, «porque cuando acogen a nuestros niños están acogiendo nuestros corazones». Gracias a este programa, indicó, «los niños pueden saber qué es el mar o la piscina, porque lo estudian sin saberlo y aquí pueden ver lo que es».
    También habló de la situación actual de los campamentos, indicando que «nuestro objetivo es tener nuestro propio estado, nuestra independencia», algo por lo que llevan luchando desde 1975. «Esperamos llegar de forma pacífica, pero vemos que nuestra paciencia se está terminando y que España podría tener un papel positivo en nuestra causa, no en vano estamos únicamente a 90 millas, lo que supone un cuarto de hora de distancia». Bunia recalcó que «no somos como el resto de los países árabes, ni de Marruecos, y actualmente sólo nos apoyan los argelinos», y que sus costumbres y educación tienen que ver más con España que con cualquier otro país de África.
    En ese sentido, el gobernador de la wilaya explicó que «sólo pedimos cinco minutos para hablar de un referéndum de una zona ocupada» y confió en que el Gobierno español dé un paso al frente. «Nosotros no vamos a formar parte de Marruecos y nos da un poco de pena ver cómo Francia defiende a un país que fue su colonia y España no hace lo mismo» con los ciudadanos de un territorio en el que se sienten más cerca de la cultura española que de cualquier otro país del entorno. «Entendemos que las circunstancias en España, con la Transición, en 1975, eran difíciles y perdonamos su actitud entonces, pero ya en 2014 no se puede perdonar» que no medie por los saharauis.
    «No vemos ningún cambio inmediato en el futuro, ni sabemos si el referéndum está cerca, pero queremos la independencia, aunque no sepamos si puede llegar hoy o llegará mañana». Yahya Mohamed, subdelegado saharaui en Asturias, acompañará al gobernador en su visita a los distintos ayuntamientos, y también habló sobre la situación actual. Al respecto, comentó que «agradecemos todo el apoyo que nos dan desde las asociaciones vecinales y colegios, pero referente a nuestra causa política tenemos muy claro cuál es papel que tiene que jugar España, porque es mejor conseguir nuestro objetivo con vuestro apoyo, después de 40 años de lucha», con la seguridad que «el Gobierno pueda obligar a que se reconozca» al pueblo saharaui.
    De la situación actual de El Aaiun también habló por la tarde en una conferencia que se desarrolló en el centro sociocultural de Llaranes, pero en el Ayuntamiento la alcaldesa quiso recordar las distintas actividades y acciones de los centros, así como los viajes en los que participa Avilés cuando se organiza la visita de una delegación de la Asociación Asturiana de Amigos del Pueblo Saharaui. De hecho, Bunia acudió acompañado por el vicepresidente de dicha entidad, Luis Alberto Suárez, que junto al subdelegado saharaui en Asturias le acompañará en los próximos días. Está previsto que hoy visiten el Ayuntamiento de Carreño, Mieres y también Riosa, que al igual que Avilés desarrollan distintas actividades con la asociación y los ciudadanos saharauis.
  • Quand terrorisme rime avec trafic de drogue

    Consommation de drogue : Des stupéfiants, des sociétés et des stratégies de lutte
    La consommation de drogue est aussi ancienne que l’humanité. L’opium semble, selon des historiens, être la première substance de cet ordre à avoir été découverte par l’homme, il y a 8000 ans, un peu partout dans le monde. Dans le plus ancien langage écrit connu, le sumérien (3100 avant Jésus-Christ), on trouve un idéogramme présentant une fleur d’opium comme « la plante de la joie ». Néron a, semble-t-il, utilisé un concentré d’opium pour tuer Britannicus et prendre sa place. Par ailleurs, la coca pousse dans les Andes depuis des milliers d’années et on a trouvé des traces de sa consommation il y a plus de 2 000 ans. Depuis, les choses ont évolué et la dépénalisation de la consommation de la drogue gagne du terrain dans le monde.
    Ayant commencé d’abord en Europe, la dépénalisation de la consommation de drogue s’étend aux autres continents, touchant de plus en plus de pays. Il est vrai que la taxation de ce produit rapporte gros aux Etats concernés. Sans compter que les prisons seraient moins chargées et leur reviendraient donc moins cher. Les avantages pécuniaires priment donc sur les inconvénients. Ceux-ci ne sont pourtant pas à démontrer. Assiste-t-on à la dépénalisation « lente et sûre » de la drogue à travers le monde ? Les nombreux pays qui ont déclaré la guerre au cannabis, à l’héroïne et autre cocaïne ne sont-ils pas en train de songer à changer complètement de politique afin de tirer profit de la légalisation de cette filière par le biais d’une multitude de taxes ? Si oui, comment expliquer ce retournement idéologique que l’on n’osait même pas imaginer il y a quelques années encore ? Ces questions et d’autres encore méritent vraiment d’être posées à la lumière de ce qui vient de se passer en Uruguay, où le commerce du cannabis a été légalisé pour la première fois au monde, aux Etats-Unis d’Amérique où sa vente est légale depuis le 1er janvier 2014 dans le Colorado et, à un degré moindre, en France où le Sativex, un médicament à base de drogue, a été autorisé récemment. S’il est vrai que des pays d’Amérique du Sud (l’Argentine et le Pérou) et d’Europe (Pays-Bas) ont déjà franchi le pas en autorisant la vente et l’achat de drogues douces mais en petites quantités, ils ne sont pas allés jusqu’à légaliser le commerce du cannabis, comme viennent de le faire l’Uruguay et l’Etat du Colorado. Aussi, l’Allemagne, la Belgique, la Suisse et plusieurs Etats du Canada et des Etats-Unis d’Amérique autorisent l’usage du cannabis à des fins thérapeutiques depuis quelques années déjà. Mais pas la France qui était, jusqu’à un passé récent, farouchement opposée à l’idée.
    UNE GUERRE D’UN AUTRE NOM DECLAREE A L’ALGERIE
    Qu’est-ce qui se cache donc derrière ces changements subits de politique ? La réponse est à chercher peut-être du côté de la stratégie de lutte contre la drogue adoptée par un certain nombre de pays. De l’aveu même de l’ancien Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, et de nombreuses personnalités de premier plan, la « guerre à la drogue » telle qu’elle a été pensée et menée depuis une quarantaine d’années n’a pas eu les résultats escomptés. Pire encore, « elle fut un échec cuisant », comme en témoigne l’augmentation significative du trafic de stupéfiants à travers le monde, ces dernières années. A partir de ce constat, il a été préconisé la mise en place d’une nouvelle politique à même de permettre le contrôle de la filière dans un premier temps et assurer une lutte plus efficace dans une seconde phase. L’autre raison à l’origine du triomphe de l’idée de dépénalisation se trouverait dans l’importante manne financière qu’assurerait la légalisation du commerce du cannabis. Une manne qui ne laisse pas de marbre beaucoup de pays, particulièrement en cette période de crise. Ne dit-on pas que l’argent n’a pas d’odeur ? Le voisin de l’Ouest, le royaume du Maroc de sa majesté Mohammed VI, n’a jamais admis la fermeture des frontières terrestres entre les deux pays. Face à un niet catégorique d’Alger quant à leur réouverture « pour des raisons bien connues de tous », le royaume s’est engagé dans une guerre d’un autre nom : le pays voisin semble déterminé, politiquement et stratégiquement, à inonder l’Algérie de drogue. Un véritable tsunami de cannabis est en train de frapper nos frontières ouest et sud-ouest, auquel fait face un dispositif sécuritaire renforcé sur les tracés frontaliers. En l’inondant de kif, le royaume chérifien veut détruire le tissu de la société algérienne et en pompant son carburant, c’est son économie qui est visée. Pour les observateurs, cette attitude marocaine se veut une réponse à deux positions algériennes : la fermeture des frontières et la question du Sahara occidental. Plus de 200 tonnes de stupéfiants ont été saisies par les services de sécurité en 2013, tandis que près de 500 réseaux de trafic ont été démantelés durant la même période, dont 50 internationaux, et alors que plus de 50 barons de la drogue ont été arrêtés lors d’opérations menées sur la base de renseignements minutieusement recueillis. Du jamais vu ! Les grosses quantités saisies, qui sont presque quotidiennement communiquées par les services de sécurité, suite aux interceptions de convois des narcotrafiquants, parlent d’elles-mêmes quant à cette montée vertigineuse du trafic de drogue en Algérie. Les tonnes de kif traité saisies par les services de sécurité constituent un record. Un record jamais atteint depuis l’indépendance de l’Algérie, en 1962. En 2012, 170 tonnes de résine de cannabis avaient été saisies par les forces de sécurité algériennes. Période qui a coïncidé avec le record depuis 1962. Le Maroc, ce premier producteur de cannabis dans le monde, selon l’ONU, avec une moyenne annuelle de 53 000 tonnes, semble déterminé à « noyer » l’Algérie de drogue. Les répercussions de cette politique de « guerre » marocaine contre l’Algérie sont déjà perceptibles. D’un côté, la criminalité en Algérie a brusquement augmenté, notamment dans les milieux urbains, et même dans le sud du pays, pourtant réputé être une zone depuis longtemps quasi totalement épargnée par les crimes. Aujourd’hui, de jeunes consommateurs de kif n’hésitent pas à porter des armes blanches et à asséner des coups mortels à leurs victimes, alors que d’autres, sous l’effet de la drogue aussi, kidnappent des enfants avant de les violer et les assassiner. Ces formes nouvelles de la criminalité ont choqué les Algériens. Pour s’adapter à cette nouvelle carte de la criminalité, les services de sécurité ont opté pour une nouvelle approche en matière de lutte contre les réseaux de trafic de drogue.
    QUAND TERRORISME RIME AVEC TRAFIC DE DROGUE
    Comme déjà souligné sur ces mêmes colonnes en août 1013, plusieurs experts, y compris ceux des Nations unies, ont souvent souligné dans des rapports publiés périodiquement que le Maroc, avec sa production annuelle de 38 000 tonnes d’herbe de cannabis, représente la source du mal de toute la région maghrébine. C’est dans ce pays qu’est située la plus grande surface des champs de culture de cannabis au monde, soit 47 500 hectares, contre 12 000 ha en Afghanistan et au Mexique, qui complètent le podium, selon le dernier rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) publié récemment. La sonnette d’alarme est tirée, d’autant que le lien entre trafic de drogue et terrorisme est souvent mis en évidence. Pendant longtemps, la région du Sahel était essentiellement concernée et affectée par le trafic et la contrebande de cannabis, principalement cultivé au Maroc. Cependant, depuis le début du XXIe siècle, la partie nord-ouest de l’Afrique est devenue un carrefour de trafic de drogues de toutes sortes, de crime organisé et de terrorisme. Aussi, la prépondérance et le lien entre crime organisé et terrorisme a aujourd’hui des répercussions négatives et inquiétantes sur la santé des populations locales, ainsi que sur la stabilité, la sécurité et le développement des pays concernés, particulièrement l’Algérie. Ce trafic de drogue est, par ailleurs, aggravé par les liens tissés entre les narcotrafiquants et les groupes terroristes présents au Sahel, tels qu’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine, Boko Haram, le Mouvement d’unité pour le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Trafics d’armes, de drogues et blanchiment d’argent sont devenus monnaie courante entre tous ces groupes. « La drogue en provenance du Maroc alimente les groupes terroristes en Tunisie et dans les pays du Sahel et l’Algérie détient des preuves irréfutables de ces filières et la connexion entre les narcotrafiquants, les terroristes et les trafiquants d’armes », avait affirmé Abdelmalek Sellal lors de son regroupement avec la société civile en marge de la visite qu’il a effectuée dans la wilaya de Tlemcen. « La drogue (cannabis) en provenance du Maroc est une menace pour la paix et la stabilité de la région et finance le crime organisé et le terrorisme. L’afflux de ces toxines dans toutes les régions est devenu une grave menace pour les peuples de la région, menaçant la destruction des jeunes et hypothéquant leur avenir », avait déploré le président sahraoui Mohamed Abdelaziz à l’ouverture des travaux de la 4e Conférence internationale sur « le droit des peuples à la résistance : le cas du peuple du Sahara occidental » qui s’était tenue, pour rappel, à Alger, en décembre 2013.
    LA CONSOMMATION DE DROGUE : UNE REALITE A L’ECOLE ALGERIENNE
    « L’école se situe au cœur de la société et, par voie de conséquence, elle n’est pas à l’abri des phénomènes qui traversent la société. » Mais « la victime, ici, est une population très vulnérable sur le plan psychologique : les enfants et les jeunes en milieu scolaire », écrit le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) dans une longue enquête dédiée à ce phénomène dans le milieu scolaire. Que faut-il, alors, faire pour mettre les élèves à l’abri de ce poison ? Le CLA pense que « toute campagne de sensibilisation, si elle est menée à bien, ne peut être que bénéfique ». Une circulaire doit être en voie de préparation pour alerter les parents d’élèves sur le danger. Parfait. Seulement voilà,« la sensibilisation n’est pas suffisante », soutient-on. Pour Bachir Hakem, coordinateur du CLA à Oran et enseignant des mathématiques au lycée Lotfi de la même ville, « une mobilisation tous azimuts s’impose pour sauver les meubles (de nos écoles) ». Ou ce qui en reste. Le CLA insiste sur l’implication de toutes les parties concernées par l’affaire : familles, élèves eux-mêmes, acteurs pédagogiques et administratifs, élus et autorités publiques. « Il faut traiter le mal à la racine», estime le CLA. Et ce traitement tant souhaité « passe nécessairement par trouver des réponses à un festival de questions lancinantes», selon le même enseignant : pourquoi de plus en plus d’élèves s’adonnent, aujourd’hui, à la drogue ? Le recours à la drogue est-il lié au désespoir que suscite la faillite du système éducatif lui-même ? L’inquiétude quant à l’efficacité déficiente de ce système et ses retombées négatives sur la possibilité d’emploi y sont-elles pour quelque chose ? Le contenu pédagogique dispensé actuellement contribue-t-il réellement à forger un esprit sauf et autrement vacciné contre la délinquance qui guette nos écoles ? La détérioration des conditions sociales en général n’a-t-elle pas une part de responsabilité dans le dérapage ambiant ? Beaucoup de questions qui se bousculent dans la tête restent en suspens. 
    Une chose, cela étant, est sûre et certaine : la propagation galopante de la drogue dans nos écoles est à interpréter à la lumière de la faillite du système éducatif national en entier. Car, au-delà de la drogue, d’autres fléaux viennent assombrir davantage le tableau. Le fléau de la prostitution qui prospère à la porte de nos écoles vient rajouter à la crise des valeurs que connaît notre école. Pour mesurer comme il se doit l’ampleur du problème, une enquête très sérieuse a été réalisée en milieu scolaire basée sur un questionnaire centré sur les usages, attitudes et opinions relatifs aux substances psycho-actives chez les jeunes élèves algériens en milieu scolaire, plus particulièrement ceux âgés de 15 à 17 ans. 
    Une enquête a été élaborée par le CLA. Les résultats sont sans appel. Cette enquête démontre ainsi que 15,6% des élèves interrogés ont déclaré avoir pris du cannabis à un moment ou un autre sans lendemains, dont 8,4% des élèves ont consommé du cannabis occasionnellement durant 12 mois, tandis que 8,2% de l’échantillon total l’ont consommé plus régulièrement. La prédominance du sexe masculin est significative et les chiffres de prévalences augmentent
    avec l’âge des élèves. p
    La fréquence d’utilisation des psychotropes chez les élèves de 15-17 ans relève que jusqu’à 29% des consommateurs de psychotropes durant les 30 derniers jours en ont pris plus de 5 jours. La majorité des usagers restent des expérimentateurs. Avec une prévalence de 8% sur la vie entière (5,9% chez les garçons et 4,6% chez les filles). Les taux de prévalence concernant les psychotropes ne sont pas influencés par le sexe de l’élève. Concernant la cocaïne, 7,5% des élèves interrogés ont déclaré avoir consommé de la cocaïne durant la vie.
    Mariem Ali Marina
    Reporters.dz, 28/01/

    SVP, N’OUBLIEZ PAS SIGNER LA PETITION POUR LES DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL

    Pour que la France accepte que la mission de l’ONU au Sahara Occidental surveille le respect des droits de l’homme dans ce territoire, posez votre signature. Merci d’avance!

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy

  • Sahara occidental : l’émissaire de l’ONU à Rabat dans le cadre d’une tournée régionale

    L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, s’est entretenu lundi à Rabat avec le chef de la diplomatie marocaine, Salaheddine Mezouar, dans le cadre d’une nouvelle tournée régionale, a rapporté l’agence MAP.
    Le communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, cité par la MAP, ne fournit pas de précisions sur le contenu de cette visite.
    M. Ross s’est déjà rendu au cours de la semaine écoulée en Algérie, notamment dans les camps sahraouis de Tindouf (sud-est), où il s’est entretenu avec les représentants du Polisario, selon la presse.
    Envoyé personnel de Ban Ki-moon pour le Sahara occidental depuis 2009, le diplomate américain tente de relancer les pourparlers entre Rabat et le Polisario, dans l’impasse depuis plusieurs années.
    Le Maroc contrôle l’ex-colonie espagnole et propose depuis 2007 un plan d’autonomie pour ce vaste territoire de moins d’un million d’habitants.
    Le Front Polisario, soutenu par Alger, réclame pour sa part un référendum d’autodétermination. Une mission de l’ONU, la Minurso, est présente sur place depuis 1991, afin de veiller principalement au cessez-le-feu.
    Un projet d’élargissement de son mandat aux droits de l’Homme, proposé l’an dernier par les Etats-Unis, avait finalement été abandonné à la suite du refus catégorique du Maroc.(Afp)
  • LE PRINTEMPS ARABE N'EST PAS MORT

    La Tunisie s’est battue pendant trois ans, a vécu deux assassinats politiques et a traversé de multiples crises. Mais finalement, tous ses partis et tendances politiques se sont assis à la même table et ont fini par approuver une nouvelle Constitution, dans un émouvant consensus (200 voix pour, 12 contre, 4 abstentions). 
    Ce soir, la première Constitution libre et démocratique du monde arabe a été votée. Ne boudons pas notre joie et applaudissons cette avancée comme elle mérite. 
    Bien sûr, cette loi fondamentale est loin d’être parfaite. L’équilibre des pouvoirs n’y est pas optimal, et le laïc que je suis y trouve divers signes d’ambiguïté, voire motifs d’inquiétude. L’islam politique n’en a pas fini de menacer les libertés individuelles, la vigilance est toujours de mise. 
    Mais tout cela, ce soir, vient au second plan. Ce qu’il convient de fêter, ce n’est pas le texte, mais le processus qui y a mené. 
    Contrairement à tous les autres pays arabes, qu’ils aient vécu une révolution ou pas en 2011, un VRAI débat de société a eu lieu en Tunisie, sans dégénérer en chaos (comme en Syrie) ou en régression militaro-nationaliste (comme en Egypte). Les Tunisien-ne-s sont souvent passés à deux doigts de la rupture. Mais à chaque fois, ils ont su temporiser, négocier, faire évoluer les alliances, faire pression, solliciter la rue (sans désordre)… la politique, au sens noble du terme. 
    Au final, tous et toutes ces politicien-ne-s, quelles que soient leurs différences, ont fait prévaloir leur patriotisme. Car ils se sont dit: «mettons-nous d’accord quitte à faire des concessions, c’est le salut national qui prime» Et ils y sont arrivés. 
    Quoi qu’on pense du résultat, l’effort est admirable. 
    Le vrai objectif du printemps arabe, selon moi, n’est pas l’instauration de démocraties laïques et libérales du jour au lendemain. Je ne crois pas aux miracles. Non, le vrai objectif, c’est d’apprendre à avancer ensemble en surmontant nos différences, civilement et démocratiquement. Le vrai objectif c’est d’arpenter le bon chemin, du bon pied. 
    La Tunisie y est, et je me sens Tunisien ce soir. La dernière fois que j’ai éprouvé ce sentiment, c’était le 14 janvier 2011.
    La vidéo ci-jointe montre la communion qui a saisi l’assemblée constituante au moment de l’approbation du texte. Islamistes, laïcs, populistes, gauche, droite, ceux qu’on aime, ceux qu’on n’aime pas, ceux qui nous énervent… mais unis, brandissant le drapeau et chantant l’hymne national, donnant, tous ensemble, un sens à la révolution de leur peuple. 
    Personnellement, cet instant m’a donné les larmes aux yeux. J’espère qu’un jour, tous les pays arabes — et en particulier mon pays, le Maroc — en arriveront là. 
    En attendant, la Tunisie, encore une fois, nous a donné une belle leçon — et de l’espoir. Bravo et merci.
    MERCI DE SIGNER CETTE PETITION
    A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
    En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 


    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy