L’ambassadeur du Maroc en Algérie a été convoqué mercredi au ministère des Affaires étrangères (MAE) pour lui exprimer le « ferme rejet » de l’Algérie des « allégations dénuées de tout fondement » invoquées par le Maroc au sujet de prétendues expulsions par les autorités algériennes de ressortissants syriens vers le territoire marocain, a indiqué le porte-parole du MAE, Amar Belani.
Mois : janvier 2014
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L’ambassadeur du Maroc à Alger convoqué par le ministère des AE
« L’ambassadeur du royaume du Maroc a été convoqué, aujourd’hui mercredi, 29 janvier, au ministère des Affaires étrangères, où il a été reçu par le secrétaire général, M. Noureddine Aouam, qui lui a fait part du ferme rejet par le gouvernement algérien des allégations dénuées de tout fondement invoquées par la partie marocaine au sujet de prétendues expulsions par les autorités algériennes de ressortissants syriens vers le territoire marocain », a précisé M. Belani dans une déclaration à l’APS.« L’attention du diplomate marocain a été attirée sur le fait que l’Algérie réprouve fortement cette nouvelle provocation politiquement motivée et qu’elle déplore profondément cette tentative supplémentaire et gratuite de crispation d’une relation qui a déjà connu un sérieux dommage le 1er novembre dernier lors de l’agression contre l’enceinte consulaire algérienne à Casablanca », a-t-il ajouté.« Il lui a été rappelé, a indiqué la même source, que l’Algérie assume pleinement ses responsabilités dans le cadre du bon-voisinage, malgré la charge importante qu’elle supporte depuis des années en raison du nombre croissant d’immigrants sub-sahariens refoulés par les autorités marocaines vers son territoire ».« Enfin, il lui a été indiqué que l’Algérie n’a certainement pas besoin de donneurs de leçons lorsqu’il s’agit de manifester concrètement sa sollicitude et à son attention soutenue à l’égard des ressortissants syriens qui se trouvent sur son territoire en tant qu’invités du peuple algérien qui les a accueillis spontanément avec sa générosité et son hospitalité coutumières », a conclu le porte-parole du MAE.Algérie Patriotique, 29/01/2014VOUS ETES PRIES DE SIGNER LA PETITION POUR LES DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL -
Christopher Ross fait escale au Maroc
Il a été reçu lundi à Rabat par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar. Sans commentaire! Les autorités marocaines ont été très peu bavardes. La presse locale n’a pas été trop prolixe au sujet de cette nouvelle visite.Il faut dire que les derniers événements qui ont secoué les territoires sahraouis, particulièrement Laâyoune la capitale occupée du Sahara occidental, ne jouent pas tellement en faveur du pouvoir marocain qui craint que ne soient attribuées des prérogatives de surveillance des droits de l’homme à la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un referendum au Sahara Occidental) à trois mois du renouvellement de son mandat. Pas question donc d’aggraver son cas.L’arrivée du représentant personnel du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, s’est déroulée sans tambour ni trompette. Il a été reçu lundi dernier à Rabat par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar. Un simple communiqué en a fait part. «La visite de Ross s’inscrit dans le cadre d’une tournée dans la région, en application des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.A noter que cette entrevue s’est déroulée en présence de Mbarka Bouaida, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération» rapportent les médias marocains qui ont répercuté une dépêche de l’agence de presse officielle marocaine MAP.Ce peu d’engouement et de chaleur envers cette nouvelle tournée du diplomate américain puise certainement son explication dans la tentative du Maroc de lui retirer sa confiance au mois de mai 2012. Cette féroce offensive contre Christopher Ross s’est terminée par un cuisant camouflet pour le pouvoir marocain. Il a suffi d’un simple appel téléphonique du SG de l’ONU à Mohammed VI pour que soit déroulé le tapis rouge à son représentant personnel…Mohamed TouatiL’Expression, 29/01/2014VOUS ETES PRIES DE SIGNER LA PETITION POUR LES DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy -
Enième provocation du Makhzen : le Maroc convoque l’ambassadeur d’Algérie à Rabat
Les autorités marocaines multiplient les provocations contre l’Algérie. Le Makhzen ulcéré par la constance des positions algériennes concernant la question du Sahara Occidental et les succès diplomatiques remportés par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, tente encore une fois de détourner les regards des violations des droits de l’Homme au Sahara occupé en inventant une nouvelle crise avec Alger.Comme par hasard, Rabat décide de convoquer l’ambassadeur algérien à Rabat avec force médiatisation, alors que se tiennent des réunions ministérielles au siège de l’Union africaine dans la capitale éthiopienne en prélude à la tenue du 22e sommet de l’UA, les 30 et 31 janvier prochains. Les échos des prises de position algériennes et africaines qui parviennent à Rabat d’Addis Abeba font perdre apparemment la raison aux responsables marocains. Invoquant un prétendu refoulement de réfugiés syriens vers le Maroc, le Makhzen s’offusque et va jusqu’à convoquer l’ambassadeur de notre pays. Une mauvaise habitude à laquelle s’habituent les Marocains qui pour un oui pour un non malmènent notre représentation diplomatique.N’ayant pas réussi à perturber la sérénité des décideurs algériens lors de la profanation de l’emblème national, le 1er novembre 2013, voilà que Rabat remet ça, tentant d’affaiblir l’Algérie et de contrer ses succès, en s’appuyant sur le motif fallacieux de crise aux frontières suite au refoulement de réfugiés syriens. Un sujet sensible sur lequel joue le Makhzen pour nuire à l’Algérie et faire échouer les travaux du sommet africain dont l’Algérie est un des animateurs clés sous la houlette de Lamamra, et durant lequel des soutiens nombreux ne manqueront pas d’appuyer la question sahraouie.Par cette énième provocation, le Maroc revient à la charge quelques jours à peine après avoir actionné les médias pour qu’ils s’en prennent à l’Algérie à travers une fausse information sur le refoulement vers le Maroc de ressortissants syriens. Voyant que l’accusation totalement infondée n’a en rien troublé Alger, sûr de ces principes et connu pour ses positions humanitaires, le Makhzen convoque carrément l’ambassadeur algérien à Rabat.Le summum de la provocation, surtout que ce genre d’incident est le second du genre en l’espace de quelques mois. Le Makhzen ne s’embarrasse plus de prétextes, et l’essentiel est apparemment de contrer les succès algériens sur la scène internationale. Rabat ne semble pas digérer, par exemple, la reconnaissance internationale de la justesse de la position algérienne concernant le versement de rançons aux terroristes. Une reconnaissance venue notamment de la part des Etats-Unis qui ont exprimé leur soutien à la résolution adoptée, hier lundi, par le Conseil de sécurité des Nations unies demandant aux Etats membres de ne pas verser de rançon financière ou politique aux terroristes en cas d’enlèvement ou de prise d’otages. Le Conseil a notamment rappelé l’adoption du Mémorandum d’Alger sur les bonnes pratiques en matière de prévention des enlèvements contre rançon. Un succès qui renforce la position prédominante d’Alger dans la région et donne du crédit à sa voix. Un scénario que craint Rabat au plus haut point. Preuve en est cette prétendue crise concernant les réfugiés syriens alors que l’Algérie n’a absolument rien à apprendre de la part des Marocains concernant l’aide aux peuples frères, notamment le peuple syrien dont le sang est intimement mêlé au sang algérien depuis des générations.L’Algérie avait pourtant vigoureusement réfuté hier les accusations marocaines, expliquant que les gardes-frontières n’avaient fait que refuser l’accès sur le territoire national à des ressortissants syriens refoulés par les autorités marocaines. «Les GGF ont refusé l’accès sur le territoire national à des réfugiés syriens que les autorités marocaines voulaient expulser vers l’Algérie», a indiqué à l’APS le colonel Boualleg Mohamed. «C’est suite à ce refus que les autorités marocaines avaient fait appel à leurs médias pour accuser à tort les autorités algériennes d’avoir refoulé ces Syriens, alors qu’en réalité ils se trouvaient sur le territoire marocain», a-t-il expliqué.Le colonel Boualleg Mohamed a, par ailleurs, rappelé que «lorsque les gardes-frontières algériens interceptent des personnes tentant de s’introduire illégalement sur le territoire national, elles sont immédiatement arrêtées et présentées devant la justice et non refoulées vers le territoire du pays voisin».«L’Algérie ne refoule pas les ressortissants syriens qui se trouvent sur son sol car, comme le soulignait encore récemment le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ces derniers ont été accueillis dans un élan spontané de solidarité et de fraternité en Algérie ; nous leur souhaitons un bon séjour dans la dignité parmi nous et un retour dans les meilleurs délais dans leur pays, dès que les conditions sécuritaires seront réunies», a précisé le porte-parole du MAE.Meriem SassiAlgérie Patriotique, 28/01/2014 -
Le dossier du "Bureau pour les droits de l’homme au Sahara Occidental" reporté par le Comité des ONG
LE COMITÉ DES ONG REPORTE LES DOSSIERS DE 56 CANDIDATES DONT LA SOUDANAISE « ISLAMIC AFRICAN RELIEF AGENCY » ET LA SUISSE « BUREAU POUR LES DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL »Le Comité des ONG, qui a recommandé aujourd’hui au Conseil économique et social (ECOSOC) d’octroyer le statut consultatif spécial à 17 organisations, a une nouvelle fois reporté l’examen des dossiers de 56 candidates dont la Soudanaise « Islamic African Relief Agency (IARA) » et la Suisse « Bureau international pour le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental ».Parvenue à la deuxième semaine de sa session annuelle, le Comité est revenu sur la candidature d’« Islamic African Relief Agency (IARA) » qui, comme l’a rappelé la représentante des États-Unis, s’était déjà vue retirer son statut consultatif spécial en 2006. Aujourd’hui encore, des preuves lui ont été demandées sur la non-existence de liens ou d’activités conjointes avec des organisations terroristes dont le Hamas. Le représentant du Soudan a regretté que les mêmes questions soient posées d’année en année à l’ONG, avant que son homologue d’Israël, qui a dit prendre très au sérieux tout ce qui a trait au terrorisme, ne somme l’ONG de répondre aux questions.Pour la troisième fois, le Comité a reporté l’examen du dossier du « Bureau international pour le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental ». La représentante américaine s’est fermement opposée à la demande de son homologue du Maroc que ce dossier soit clôturé.En fin de journée, les membres du Comité ont dialogué avec « Domestic and Foreign Missionary Society of the Protestant Episcopal Church in the USA » (États-Unis), qui a obtenu son statut consultatif spécial. Le « Congrès National des Arméniens occidentaux » (France) et « Global Network for Rights and Development» (Norvège) devront encore attendre.Le Comité des ONG peut recommander trois statuts: le statut consultatif général, le statut consultatif spécial et l’inscription sur la Liste.Le statut consultatif général concerne les ONG qui poursuivent des activités couvrant la plupart des domaines d’action de l’ECOSOC. Ces ONG sont autorisées à soumettre au Conseil des communications écrites et des pétitions, et à proposer l’inscription de points à l’ordre du jour du Conseil et de ses organes subsidiaires.Le statut consultatif spécial concerne, quant à lui, des ONG internationalement reconnues pour leur compétence particulière dans certains domaines d’activité du Conseil. Elles peuvent également soumettre des communications écrites et des pétitions.L’inscription sur la Liste concerne les ONG qui contribuent de temps à autre aux travaux du Conseil. Elles ne peuvent soumettre au Conseil que des communications écrites.Pour en savoir plus sur le Comité et ses décisions, veuillez consulter le site Internet www.un.org/esa/coordination/ngo.Le Comité des ONG reprendra ses travaux demain mardi 28 janvier à partir de 10 heures.EXAMEN DES DEMANDES REPORTÉES DES SESSIONS PRÉCÉDENTESOctroi du statut consultatif spécial aux 16 ONG suivantes:– Korea Center for United Nations Human Rights Policy (République de Corée)– Observatoire International pour la Non Violence – Communes des Nations pour la Paix (France)– Stichting Global Forest Coalition (Pays-Bas)– Structural Analysis of Cultural Systems (Allemagne)– The Children’s Project, Inc. (États-Unis)– Un Ponte Per…(Italie)– Young Women’s Christian Association of Australia (Australie)– Al-Maqdese for Society Development (Israël)– Asocijacija za Demokratsku Inicijativu (Bosnie-Herzégovine)– Association for Defending Victims of Terrorism (Iran)– Nehru Foundation for Development – Centre for Environment Education Society (Inde)– Non-Governmental Organization Federation of Nepal (Népal)– Pakistan Fisherfolk Forum (Pakistan)– Prahar (Inde)– Berlin Civil Society Center – convening-capacity building-research gGmbH (Allemagne)– Centre pour les Droits Civils et Politiques – Centre CCPR (Suisse)Nouveau report de 54 demandes dans l’attente des réponses aux questions des membres du ComitéIran Human Rights Documentation Center (Iran) devra dire pourquoi elle a cessé de publier ses activités depuis 2010. Elle devra aussi donner le nombre des attentats terroristes en Iran depuis trois ans et dire son avis sur les impacts des changements intervenus en Iran après les élections de juin 2013 et l’Accord du 26 novembre 2013 sur le dossier nucléaire. Qu’en-est-il de votre indépendance? lui a-t-on demandé. Le représentant de la Chinea voulu savoir si Let’s Breakthrough, Inc. (États-Unis) menait des activités en Chine. Il a aussi constaté un fossé entre les ressources et les dépenses deNational Secular Society (Royaume-Uni), se demandant si cette situation lui permet de mener à bien ses activités. La représentante du Nicaragua a demandé à Peace and Hope International (États-Unis) des détails sur ses projets en Amérique centrale. Son homologue de Cuba a voulu des détails sur les partenaires avec lesquels l’ONG travaille dans les pays où elle est présente.Population Matters (Royaume-Uni) a été invitée par le représentant de la Chine à détailler la liste des ONG avec lesquelles elle travaille. Réseau International des Droits Humains (RIDH) (Suisse) devra apporter des réponses aux questions du représentant du Venezuela sur les activités qu’elle conduit et avec quels partenaires locaux. Avec qui travaillez-vous au Nicaragua? a demandé la représentante de ce pays. L’observateur de la Suisse a argué que l’ONG répond à tous les critères exigés. La Suisse ne peut qu’appuyer les activités dans le domaine des droits de l’homme d’une ONG qui attend son statut depuis deux ans. La représentante de Cuba a exigé des détails supplémentaires sur les activités que The Institute of Development Studies (Royaume-Uni) mène en Amérique latine. Elle a demandé aussi à savoir comment l’ONG gère son déficit budgétaire. Elle a ensuite exigé de The International Coalition of Historic Site Museums of Conscience (États-Unis) qu’elle fasse référence à Guantanamo comme une base navale des États-Unis et non « Guantanamo tout court ». Elle a souhaité savoir les sources financières de The Jewish Renaissance Foundation (États-Unis) et se tournant vers United Hatzalah (NP) (Israël), elle a voulu une liste des pays où elle est présente en Amérique latine.Le représentant du Soudan a demandé si l’ONG dispose d’un ou de plusieurs sièges dans les territoires occupés par Israël. Son homologue de Cuba a voulu savoir si l’allocation de 77% du budget à l’administration était la meilleure manière de procéder pour Youth of European Nationalities (Pays-Bas). Zaka Rescue and Recovery (France, Royaume-Uni, États-Unis et Canada) devra dire au représentant du Venezuela si elle mène des activités dans les territoires occupés par Israël. Son homologue du Nicaragua a posé une question sur le déficit budgétaire de l’ONG ainsi que sur les neuf pays où elle serait présente. Le représentant de la Chine a demandé à African Rights Initiative International (Ghana) pourquoi elle affirme qu’il n’y a pas de liberté d’association en Chine.Afrikaanse Forum vir Burgerregte (Afrique du Sud) devra aussi répondre aux questions du représentant du Mozambique sur une part de 75% du budget consacrée aux activités juridiques? L’ONG, travaille-t-elle avec le Gouvernement sur la question des minorités? Quels sont ses liens avec d’autres pays et d’autres partenaires de la région? La représentante d’Israël a interrogé Al-Dameer Association for Supporting Prisoners and Human Rights (Palestine) sur la manière dont elle mène ses activités. Celui de la Chine lui a dit de corriger la terminologie utilisée pour Taiwan. La représentante d’Israël a noté qu’Al-Marsad, The Arab Centre for Human Rights in the Golan Heights (R.A.) (Israël) fait état de la situation en Syrie depuis 2011. L’ONG compte-t-elle porter la situation des droits de l’homme en Syrie devant les instances internationales sur les droits de l’homme?Le représentant de l’Inde a dit attendre d’All India Dhanak Organisation (Inde) les états financiers qu’elle promet depuis le 10 juin 2013. La représentante de Cuba a demandé à Fundación Interamericana para el Desarrollo de la Gestión Social (Bolivie) dans quels pays les projets sont-ils lancés? Himalayan Consensus Institute Limited (Hong Kong-Chine) devra apporter les détails de ses activités après une question du représentant de la Chine. À Hokok Coalición Internacional Contra la Impunidad (Espagne, Amérique du Nord, Europe et Amérique latine), la représentante d’Israël a demandé dans quel pays se trouve exactement le lieu d’enregistrement de l’ONG: Barcelone ou Beyrouth, et quelle est l’année de création: 2006 ou 2008?Le représentant de la Chine a voulu connaître l’appellation exacte d’India Media Centre (Inde) étant donné qu’il existe sur Internet des organisations homonymes. Son homologue de l’Inde a demandé comment les activités d’Initiative for Change-IFC (Pakistan) contribuent au travail de l’ECOSOC? Le représentant de la Chine a posé une question à International Association of Genocide Scholars, Inc., The (États-Unis) sur l’organisation Fa Lung Gong en Chine et sur le Tibet. Corrigez les erreurs qui émaillent votre dossier, a-t-il conseillé. À International Human Rights Commission Relief Fund Trust (Pakistan), le représentant de l’Inde a demandé des informations sur les projets qu’elle a menés au cours des trois dernières années.La représentante des États-Unis a demandé à Islamic African Relief Agency (IARA) (Soudan) de prouver qu’elle n’a pas de lien ni d’activité conjointe avec des organisations terroristes. L’ONG, est-elle celle qui, sous le même nom, avait été contestée par le Gouvernement américain? Si ce n’est pas la même entité, pourquoi n’a-t-elle pas fourni les preuves nécessaires au Trésor public américain? a-t-elle demandé. Son homologue du Soudan a regretté que les États-Unis avancent le même argument année après année. À la question de savoir s’il existe des liens avec le Hamas et des organisations terroristes, l’ONG a déjà répondu par la négative, s’est impatienté le représentant, car si le contraire était établi, le Soudan serait le premier à s’opposer à un statut auprès de l’ECOSOC. Le représentant soudanais a souligné que huit pays soutiennent la demande de cette ONG.Le débat s’est poursuivi sur le terrain de la procédure, le représentant du Soudan estimant que les États-Unis essaient d’en faire une question bilatérale. La question, a rétorqué son homologue des États-Unis, concerne un des aspects essentiels de la candidature de l’ONG. Elle a rappelé que le statut consultatif avait été retiré à cette ONG en 2006, en raison des préoccupations du Comité sur son affiliation avec des organisations terroristes. Devant l’air dubitatif de son collègue du Soudan, le représentant du Pakistan a tranché: nous sommes devant une question de procédure. Mon pays, a tempéré son homologue d’Israël, prend très au sérieux tout ce qui a trait au terrorisme. L’ONG doit répondre à la question pour éclaircir la situation, a-t-il prévenu.Le représentant du Soudan a rappelé « le tollé » soulevé précédemment par les questions qu’il avait posées à une autre ONG, avant de dénoncer une politique de « deux poids deux mesures » dans les travaux du Comité. Les membres du Comité ont le droit de poser des questions, a jugé, la Présidente du Comité. Mais, a-t-elle dit, on peut aussi leur demander de les préciser. L’examen du dossier a, une nouvelle fois, été reporté.À la demande du représentant d’Israël, Islamic Research and Information Artistic & Cultural Institute (Iran) devra s’expliquer sur un article qui mentionne le « passé honteux de Bahreïn ». Son homologue de la Chine a demandé des informations sur certaines « organisations amies » qui fournissent des fonds à New Era Educational and Charitable Support Initiative (Nigéria). En ce qui concerne New World Hope Organization (NWHO) (Pakistan), le représentant de l’Inde s’est demandé si elle était basée en Afghanistan ou au Pakistan.À Ordem dos Advogados do Brasil Conselho Federal (Brésil), le représentant de la Chine a demandé de corriger ses erreurs concernant la mention de Taiwan et le nom erroné utilisé pour la Chine. Il a ensuite demandé à Palpung Munishasan Dharmachakra Sangh (Inde) des informations sur ses 26 membres, tandis que la représentante de Cuba a demandé des précisions sur les revenus provenant de « Philantropic from West ». Son homologue de l’Inde a voulu obtenir un éclaircissement sur les contradictions dans les informations fournies par Ray of Hope (Pakistan) sur son site Internet.Le représentant de l’Inde a demandé comment fait Rehabilitators (Pakistan) pour atteindre ses objectifs? Son homologue des États-Unis a demandé des informations sur les ressources financières de Sheikh Eid Bin Mohammad Al Thani Charitable Association (Qatar). Quels sont vos donateurs privés? Le représentant du Pakistan a voulu des précisions sur le rapport entre le nombre de membres et les recettes financières de Skyian Welfare Organization (Pakistan). Son collègue de la Chine a voulu que The Akshaya Patra Foundation (Inde) précise sa position sur le Tibet. Le représentant de l’Indea demandé des explications à The Kuki Organization For Human Rights Trust (Inde) sur ses activités au Bangladesh et au Myanmar.La représentante d’Israël a posé une question sur les recettes de The World Association for al-Azhar Graduates (WAAG) (Égypte) qui sont plus élevées que les dépenses. Quel est le montant exact du droit d’adhésion? Quelle est la nature du partenaire de l’ONG et quelles sont les relations entre les deux? Le représentant de la Chine a demandé à Vivegam Godfrey (Inde) de corriger une erreur sur Taiwan. Il a fait la même remarque à Advocates for International Development (Angleterre) et a voulu de West Africa Centre for Peace Foundation (Ghana) la liste des membres de son Conseil d’administration.Il a aussi demandé à AFD International Belgium (Belgique) des précisions concernant la mention sur son site Internet de la province de Hyunan. Le représentant du Maroc a demandé si cette ONG comptait s’enregistrer au Maroc. Son homologue de la Chine a voulu qu’Asia Catalyst (États-Unis) évoque les résultats de ses activités dans la lutte contre le VIH/sida en Chine. Est-ce que l’ONG a travaillé avec des organisations officielles chinoises? Le même représentant a demandé àAsia Center for Human Rights (ACHR) (République de Corée) une liste détaillée des violations des droits de l’homme en 2013.Le représentant du Maroc a demandé à Asociación Española para el Derecho Internacional de los Derechos Humanos AEDIDH (Espagne) ce qu’elle entend par codification des droits de l’homme et de la paix au sein des Nations Unies. Quels sont les pays où l’ONG entreprend ses activités? Quels sont ses projets futurs? Qu’en est-il de la coordination avec les gouvernements nationaux? La représentante des États-Unis s’est étonnée de la question sur la « codification des droits de l’homme et de la paix ». Le représentant du Maroc a aussi dit avoir vu un certain parti pris de l’Asociación Internacional de Juristas por el Sáhara Occidental (Espagne) vis-à-vis du Maroc. Il lui a demandé des éclaircissements sur le rapport entre le titre de l’ONG et les droits de l’homme? Comment compte-t-elle se conformer à la logique de l’ONU et du Secrétaire général pour résoudre ce problème et s’associer à l’effort de la communauté internationale sur la question du Sahara? Avec qui l’ONG coordonne-t-elle ses activités et quelle est leur nature au Maroc?Le représentant de la Chine a demandé si les articles sur le Tibet publiés sur le site Internet d’Association des Populations des Montagnes du Monde (France) reflètent sa position. La représentante de Cuba a exigé d’Assyrian National Congress (États-Unis) la mise à jour de son rapport financier. Elle a ensuite demandé à Avocat sans frontières (Belgique) si elle envisage d’ouvrir des antennes dans d’autres pays.Son homologue du Maroc a constaté que les réponses du Bureau international pour le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental (Suisse) s’éloignent des questions qui lui ont été posées depuis trois ans. Depuis 2012, le Maroc a demandé la clôture par consensus de la demande de cette ONG, a-t-il rappelé. Ma délégation, a prévenu la représentante des États-Unis, ne peut accepter cela. Son homologue du Maroc a dénoncé ce qui semble être une dérogation à la pratique établie au Comité des ONG. « On ne sait pas où l’on va », a-t-il dit. Est-ce que cette ONG compte adhérer à l’effort de l’ONU pour résoudre la question du Sahara? Comment pourrait-elle contribuer à cette logique sans se mêler des activités des autres organes des Nations Unies?La représentante du Nicaragua a voulu savoir si Casa Generalizia della Societa’ del Sacro Cuore (Italie) envisage d’entreprendre des activités en Amérique centrale. Le représentant de la Chine a demandé à Center for Global Nonkilling (États-Unis) de clarifier sa position sur le Tibet. Son homologue du Maroc a demandé à l’ONG ce qu’elle entreprend au Sahara. Le représentant de la Chine a ensuite voulu en savoir plus sur les dépenses du Center for Military Human Rights, KOREA (République de Corée).Il a aussi dénoncé les attaques « absurdes » de Christian Solidarity Worldwide (Royaume-Uni) contre la Chine. Est-ce que l’ONG a mené des enquêtes pour dire une telle chose? La représentante de Cuba a exigé une liste exhaustive des fonds et fondations qui donnent des ressources financières à cette ONG et si une ou plusieurs de ces fondations ont déjà un statut consultatif auprès de l’ECOSOC. Le représentant du Soudan a voulu des détails sur les organisations et les individus avec lesquels cette ONG a coordonné ses travaux à l’intérieur du Soudan? D’où tire-t-elle ses informations sur le Soudan?Il doit être décevant de devoir répondre à des questions auxquelles on a déjà répondu plusieurs fois, a commenté le représentant de la Belgique. « Concernant les questions sur les budgets des ONG, nous ne sommes pas la Commission du budget », a ironisé le représentant. « Quant aux noms des ONG, nous ne sommes pas un Comité politique », s’est impatienté le représentant. Son homologue du Maroc a souligné que les membres du Comité ont le droit de se poser des questions sur les noms des ONG. C’est aberrant de vouloir limiter les questions, a-t-il tranché. Son homologue du Soudan a jugé « inacceptable » que des délégations se proposent de remettre en doute la pertinence des questions posées par d’autres. Les informations fournies par l’ONGsur le Soudan sont erronées, a-t-il dit, d’où le sens des questions.DIALOGUE AVEC LES REPRÉSENTANTS D’ONGL’ONG Congrès national des Arméniens occidentaux (France) a expliqué qu’elle défend les intérêts et les droits des Arméniens occidentaux qui viennent à l’origine de l’Empire ottoman. Ils sont 1,5 million aux États-Unis et 500 000 en France. L’objectif est de développer la littérature et la culture arménienne pour sauvegarder le patrimoine culturel. Nous voulons aussi entamer un dialogue avec des organisations de la société civile turques sur la réconciliation, a-t-elle ajouté. Nos membres, a-t-elle affirmé, se sont ainsi rendus plusieurs fois en Turquie et ont été encouragés à officialiser la présence de l’ONG, en ouvrant un bureau à Istanbul. Les Arméniens occidentaux sont exposés à une centaine de cultures différentes, a ajouté l’ONG en assurant qu’ils peuvent apporter leur contribution aux travaux de l’ECOSOC, notamment en ce qui concerne la promotion des droits des minorités.Le noble objectif de la réconciliation est très important, a observé le représentant de la Turquie avant de poser quelques questions. Notant qu’il s’agit d’une ONG internationale enregistrée en droit français et dont le siège est à Paris, il a demandé des précisions sur la différence entre une ONG et une association en France. Il a aussi voulu savoir comment l’ONG contribue aux buts des Nations Unies, comme le développement de relations amicales entre les pays et la contribution à la paix et à la sécurité. Il a aussi voulu des explications sur l’objectif, relevé sur le site Internet de l’ONG, de « rétablir la présence interrompue des Arméniens occidentaux sur leur territoire ». Il n’y a pas de minorité en Turquie, a argué le représentant, assurant que tous les citoyens turcs sont traités sur un pied d’égalité.L’ONG a expliqué la loi de 1901 sur la liberté d’association, en France, qui définit les critères à remplir pour être enregistrée puis publiée au Journal officiel, ce qu’a fait l’ONG. Nous pensons, a-t-elle dit, que le dialogue que nous promettons peut favoriser l’entente entre les populations et quand nous parlons de « minorités », nous faisons référence aux 107 pays où vivent les Arméniens occidentaux.En qualité d’observateur, le représentant de l’Arménie a regretté que certaines délégations ne soient pas portées au dialogue. S’il est important d’examiner à la loupe les candidatures, il faut aussi garantir l’impartialité du processus et se garder de tout préjugé, a-t-il recommandé. Accusant certains États de vouloir barrer l’accès à certaines ONG, il a argué que les réponses fournies par l’ONG sont suffisamment claires pour justifier l’octroi d’un statut consultatif auprès de l’ECOSOC. Le Comité reviendra sur cette demande plus tard au cours de la session.À son tour, Domestic and Foreign Missionary Society of the Protestant Episcopal Church in the USA (États-Unis) a expliqué ses principales activités. On nous connait sous le nom d’« Église épiscopale », a-t-elle résumé, existant depuis 1946 aux États-Unis et présente dans une soixantaine de pays. Nous sommes impliqués dans de nombreuses questions qui intéressent les Nations Unies, a-t-elle indiqué, « dans le but de servir la communauté mondiale ».Pour répondre aux questions du représentant du Soudan sur son budget et ses plans d’expansion en Afrique, l’ONG a répondu que le travail qu’elle effectue en dehors des États-Unis est mené par des missionnaires, qui exercent notamment les fonctions de chapelain dans les bases militaires. Grâce aux liens avec l’Église anglicane en Afrique, nous sommes présents un peu partout dans ce continent et concernant une grande partie du budget, elle vient de la quête pendant les services religieux et d’autres contributions spéciales des membres.Au Soudan, la majorité de la population est musulmane mais les Chrétiens coexistent en paix, a assuré le représentant soudanais, en rappelant aux ONG leur devoir de neutralité. Il a appuyé la demande de l’ONG, à l’instar du représentant de la Chine, qui a dit apprécier l’attitude constructive de l’ONG. « Ce qui importe c’est de servir les peuples », a ajouté leur homologue du Maroc, à propos d’une ONG qui a ainsi obtenu son statut consultatif spécial.Global Network for Rights and Development (Norvège) a indiqué qu’elle promeut l’intégration du « droit au développement » dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. Nous avons signé un accord avec l’Union africaine pour encourager le renforcement des capacités et le développement en Afrique, a-t-elle dit, ajoutant qu’elle travaille en faveur de l’autonomisation des femmes et des droits de l’enfant. L’ONG a répondu au représentant du Soudan qu’elle a en effet participé à la Conférence sur la société civile sur le territoire soudanais et qu’elle a un bureau à Khartoum qui coopère avec deux organisations soudanaises.L’ONG a aussi parlé de son plan d’action commun avec l’Union africaine sur le renforcement des capacités et le développement. Le représentant du Soudan a appuyé l’octroi d’un statut consultatif, tout en demandant que les réponses soient présentées par écrit. À la Turquie qui demandait des précisions sur les activités prévues en 2014-2015, l’ONG a précisé qu’il était prévu de coopérer avec des institutions internationales comme les Nations Unies, le Parlement européen et l’Union africaine. Sur le terrain, nous avons lancé un projet « J’ai le droit de jouer » au Soudan et en Éthiopie par lequel nous fournissons aux enfants des vêtements et de la nourriture.La représentante d’Israël a demandé des précisions sur les prix décernés à certains particuliers lors de la participation de l’ONG au cinquantième anniversaire de l’Union africaine en mai 2012. Pourquoi s’est-on plaint du comportement de certains de vos membres lors du Sommet? Nous avons, a répondu l’ONG, décerné un prix aux Africains qui ont contribué à la défense des droits de l’homme et au développement dans leur pays. Actuellement, nos représentants sont présents au cinquante-deuxième Sommet, ce qui montre que nous y sommes appréciés, a souligné l’ONG.Pour répondre au représentant du Maroc qui s’est demandé comment elle fait le lien entre développement et droits de l’homme, l’ONG a expliqué qu’elle œuvre en faveur du renforcement des capacités dans plusieurs pays. Au représentant de l’Inde qui s’est interrogé sur la qualité d’un représentant de l’ONG, elle a assuré qu’elle avait corrigé l’erreur invoquée. Le Comité reviendra sur cette demande demain, dans l’attente des réponses écrites de l’organisation.https://www.un.org/News/fr-press/docs/2014/ECOSOC6593.doc.htm -
España y Mauritania analizan la lucha antiterrorista y la inmigración ilegal
Madrid, 28 ene (EFE).- El director general de la Policía Nacional, Ignacio Cosidó, se ha reunido hoy con el director general del la Seguridad Nacional de Mauritania, Ahmed Ould, en un encuentro centrado en la lucha contra el terrorismo yihadista y la inmigración irregular.En la reunión, ambos responsables policiales han destacado los resultados obtenidos por el equipo conjunto para el control de cayucos, así como la colaboración existente entre la policía mauritana y la Jefatura de las Islas Canarias.Por otra parte, la delegación mauritana ha visitado la Comisaría General de Policía Científica para conocer el trabajo desarrollado por el Área de Inspecciones Oculares y se ha interesado también por el desempeño de las Unidades de Intervención Policial, los antidisturbios.Su viaje a España concluirá mañana cuando se desplacen a Toledo para visitar la Jefatura Superior de Policía de Castilla-La Mancha, donde conocerán la estructura a nivel regional de la Policía Nacional española. -
Sahara Occidental : premiers coopérants victimes de mines terrestres
par Laura SoroetaLa Güera, Sahara Occidental.Le 21/01/2014 dans la zone de La Güera, au sud de la frontière avec la Mauritanie, un véhicule 4×4 a pris contact avec une mine anti-char sans provoquer de pertes humaines. A bord du véhicule, il y avait deux coopérants et deux Sahraouis : Tito Fernando Gonzales García, réalisateur cinématographique ( France- Chili ) et Samir Abujamra, réalisateur aussi ( Brésil ); Ahmed, de l’Ecole de Cinéma et le conducteur de la Direction de Protocole sahraoui. Il s’agit du premier incident de l’année et les premiers survivants d’une mine antichar sans aucun dommage physique. Il s’agit aussi des premiers coopérants victimes des mines dans les territoires libérés.Le mur d’occupation marocaine est une menace pour la vie du peuple sahraoui, pour la libre circulation de ses citoyens et un obstacle à la vie dans les territoires libérés. Il est également un rideau qui cache au monde les atrocités de l’occupant marocain dans les territoires occupés du Sahara Occidental, les graves violations des droits de l’homme de la population sahraouie et du pillage des richesses et des biens naturelles … Jusqu’à quand ?TOUS CONTRE LE MUR D’OCCUPATION MAROCAIN!Page Facebook de Laura Soroeta, membre de l’association REMMSOSource : El Sahara de Los Olvidados, 28/01/2014SVP, N’OUBLIEZ PAS DE SIGNER CETTE PETITION POUR LES DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL
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Túnez se dota de la primera Constitución democrática en el Mundo Árabe
Pedro CanalesHan sido necesarios meses de debates intensos, de crisis a veces sangrientas como los asesinatos de dos líderes de la oposición de izquierdas, de manifestaciones multitudinarias en las calles de Túnez, para que la Asamblea Constituyente, aprobase por fin este fin de semana la primera Ley Fundamental en el espacio geopolítico árabe que se puede afirmar que es democrática.La Constitución tunecina ha sido fruto de acuerdos y concesiones por todas las partes. La Asamblea ha sido la más representativa de la sociedad, elegida a sufragio universal, y por lo tanto heterogénea. Entre las posiciones defendidas por el sector más ortodoxo del partido islamista Enahda, mayoritario en el cónclave constituyente, y los grandes partidos centristas y liberales, con diputados incluso pertenecientes a las formaciones políticas que habían formado parte del régimen anterior del general Zine Ben Ali, mediaba un abismo. Los enfrentamientos verbales en la cámara y físicos en las calles y plazas, entre islamistas y laicos, progresistas y conservadores, radicales y pragmáticos, se han sucedido sin parar desde el triunfo de la “revolución del jazmín” un 14 de Enero de 2011.El líder de la formación política centrista Nida Tunes, Beji Caid Essebsi, afirmaba días atrás que “los islamistas de Rachid Ghanuchi han sacado las conclusiones de lo ocurrido en Egipto”, donde los militares derrocaron al primer presidente elegido democráticamente en la historia del país, el islamista Mohamed Mursi. Por su parte el líder de Enahda, manifestaba que ha sido su formación la que “más concesiones ha hecho”, para que saliese adelante la Carta Magna.La nueva Constitución tunecina es sin duda alguna un modelo para el resto del mundo árabe y musulmán, tanto por su contenido democrático como por el modo de haberla sacado adelante. Las libertades fundamentales, los derechos democráticos y la igualdad plena de hombres y mujeres, figura en letras de oro; la religión por su parte, queda en un segundo plano, y no se la erige en fuente de jurisprudencia, lo que ha generado ataques virulentos de las formaciones salafistas, intransigentes en cuanto a la Charia como “único modelo de sociedad”.Paralelamente y de manera simultánea, el nuevo Jefe de gobierno designado por el Presidente Moncef Marzuky para formar Gobierno, tras el acuerdo de las fuerzas políticas y sociales fundamentales del país, ha presentado su Ejecutivo constituido en su mayor parte por ministros y ministras profesionales, académicos, altos funcionarios de la Administración y de organismos internacionales, magistrados, si bien con una muy débil representación femenina, 3 sobre 29, que ha dejado mal sabor en los centenares de miles de mujeres que han combatido para derrocar el antiguo régimen y construir el Túnez de mañana. Un gobierno que se puede calificar de tecnócrata, y que tendrá ante sí la tarea de hacer arrancar de nuevo la maquinaria de la economía, atascada por tres años de parálisis, y crear las mejores condiciones para organizar las futuras Elecciones legislativas y presidenciales; así como hacr frente a las amenazas terroristas que se ciernen sobre Túnez, provenientes del grupo Ansar Charia con oscuras ramificaciones, y de formaciones yihadistas que deambulan por las fronteras de Túnez con Libia, Argelia y el Sahel. La Unión Europea, los Estados Unidos, y algunos países del Golfo, han prometido ayudas substanciales, imprescindibles para sacar el país adelante. Pero quizás el apoyo más imprescindible en estos momentos tiene que ser el político.AlifPost, 28/01/2014 -
Rabat convoca al embajador de Argelia por expulsión de sirios a su territorio
EFE, 28 Enero 2014.- El Ministerio de Exteriores marroquí convocó hoy al embajador de Argelia en Marruecos para comunicarle la « fuerte desaprobación » de este país « por la expulsión por parte de las autoridades argelinas de más de 70 ciudadanos sirios hacia su territorio ».En un comunicado, recogido por la agencia MAP, el ministerio indica que el embajador fue recibido por Mbarka Bouaïda, ministra delegada del Ministerio de Asuntos Exteriores, quien le expresó la desaprobación de Marruecos por laS expulsiones llevadas a cabo desde el 26 de enero hasta el día de hoy.« Al tiempo que pedimos que Argelia asuma plenamente sus responsabilidades, Marruecos deplora profundamente este acto inhumano, y más cuando se trata de mujeres y niños en situación de vulnerabilidad extrema », subraya el comunicado.Añade que « las autoridades marroquíes prestaron inmediatamente la asistencia y los cuidados necesarios a los ciudadanos sirios en la zona fronteriza con Argelia ».Esta misma tarde, en otro comunicado, el Ministerio del Interior marroquí anunciaba que Marruecos había protestado de forma oficial ante Argelia por « la multiplicación » de las expulsiones de refugiados sirios hacia su territorio en unas operaciones « contrarias a las reglas de vecindad ».La nota afirmaba que « las autoridades marroquíes han constatado últimamente una multiplicación de las operaciones de expulsión de refugiados sirios (como los subsaharianos en el pasado) por parte de las autoridades argelinas ».El ministerio precisaba que entre el 26 y 28 de enero las autoridades argelinas expulsaron a 77 ciudadanos sirios, entre ellos 18 mujeres y 43 niños, algunos con menos de dos años de edad.Ambos comunicados se hacen públicos después de que el domingo pasado el Gobierno marroquí acusase a las autoridades argelinas de expulsar hacia Marruecos a un grupo de 40 refugiados sirios (22 niños, un bebé, nueve mujeres y ocho hombres).El grupo de refugiados, algunos de los cuales llevaban residiendo tres meses ilegalmente en Argelia, fueron llevados a una zona conocida como El Knafda, junto al puesto de Zouj Bghal, el principal paso terrestre entre los dos países, aunque está cerrado desde 1994, cuando Argelia decidió sellar la frontera terrestre.Se desconoce el destino inmediato de los sirios y si van a ver reconocido el estatus de refugiados en Marruecos, ahora que el país ha emprendido una campaña de regularización de la emigración irregular, que, según las autoridades, suma entre 25.000 y 40.000 personas.En cualquier caso, las autoridades marroquíes suelen realizar operaciones similares con los emigrantes subsaharianos a los que detienen en las distintas redadas y que habitualmente son trasladados a algún punto de la frontera con Argelia.Argelia y Marruecos mantienen una tensa relación bilateral a causa de sus diferentes posturas acerca del Sáhara Occidental, territorio cuya soberanía Rabat reclama, mientras que Argel es partidario del referéndum de autodeterminación.La última escalada de tensión estalló tras un mensaje del presidente argelino, Abdelaziz Buteflika, a finales de octubre de 2013, en el que reclamó la puesta en marcha de un mecanismo de vigilancia de los derechos humanos en el Sáhara Occidental.Como respuesta a estas declaraciones, el Gobierno marroquí llamó a consultas a su embajador en Argelia para protestar por la « multiplicación de actos de provocación y hostilidad de Argelia hacia el Reino de Marruecos ». -
El Aaiun : Les agressions contre les citoyens et les logements continuent
El Aaiun, Sahara Occidental occupé par le Maroc.- Selon une note publié par CODESA, le citoyen sahraoui Hassan Babir, âgé de 58 ans, a porté plainte auprès du Procureur Général au Tribunal d’appel de El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc.Selon son récit, M. Babir se trouvait chez lui le 22 janvier 2014 lorsqu’une deux voitures de la police judiciaire du type Land-Rover, sont arrivées vers 16 :30 avec des policier s à bord en tenue civile. Sa maison a été assaillie, son ordinateur saisi et il a reçu l’ordre de les accompagner après avoir constaté que son fils Mohamed Babir était absent. Le matin la police avait posé des questions sur ce dernier.Une fois au commissariat, M. Babir a été torturé et il a perdu connaissance pendant une demi-heure suite à une blessure sur la tête. Il a été conduit à l’hôpital Hassan Ben Mehdi accompagné de policiers en civil.Ces pratiques ont lieu au vu et au su de l’ONU dont la mission se trouve dans ce territoire depuis 23 ans pour organiser un référendum d’autodétermination qui, jusqu’à présent, se fait attendre.SVP, N’OUBLIEZ PAS SIGNER LA PETITION POUR LES DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTALPour que la France accepte que la mission de l’ONU au Sahara Occidental surveille le respect des droits de l’homme dans ce territoire, posez votre signature. Merci d’avance! -
ALERTE AU TSUNAMI STUPÉFIANT EN ALGÉRIE !
La récolte 2014 de cannabis a déjà commencé dans le Rif marocainLe mal a déjà affecté plusieurs villes du pays, et les tentatives d’infiltration de nouvelles tonnes de cannabis se font jour à la frontière qui nous sépare du Maroc. Aussi le niveau d’alerte est-t-il à son maximum.Si l’année 2013 a été marquée par l’interception de plus de 200 tonnes de drogue par les forces de sécurité, la tendance pour 2014 pourrait aller à la hausse, les principaux indicateurs étant au rouge. Un tsunami de kif menace le territoire algérien. Les garde-frontières de la Gendarmerie nationale, à l’instar des éléments des Douanes et des services de la PAF de la Sûreté nationale sont sur le qui-vive.La raison ? La récolte de résine de cannabis a commencé au Maroc, ce qui signifie que de nouvelles tonnes de drogue auront pour destination l’Algérie en 2014. Pis, le mal a déjà affecté plusieurs villes du pays, et les tentatives d’infiltration de grosses quantités de cannabis ont commencé au niveau de la frontière qui nous sépare du Maroc.Ainsi, ce début d’année a été marqué par l’interception de plusieurs tonnes de cannabis à Naâma et Tlemcen. Deux villes de l’ouest et du sud-ouest du pays, ce qui prédit, une nouvelle fois, que les cartels de drogue veulent à tout prix inonder encore plus l’Algérie de drogue. En tout, plus de 150 sacs de drogue ont été découverts par les services de sécurité, chacun contenant 25 kg de cannabis. C’est suite à des informations parvenues aux services de sécurité qui sont mobilisés au niveau des frontières que ces derniers ont pu localiser plusieurs véhicules suspects bourrés de drogue.La traque aux trafiquants de cannabis s’est élargie à d’autres régions depuis le début de l’année 2014. C’est ainsi que les gendarmes ont pu faire une jolie prise au niveau de Ghardaïa. Ici, le 24 janvier dernier, un véhicule de tourisme de couleur noire a été intercepté par une patrouille de la Gendarmerie nationale en tournée de surveillance de routine.Paniqués par la présence des gendarmes, les deux conducteurs ont abandonné l’un des véhicules bourré de plus de 560 kg de drogue destinés aux jeunes manifestants de Ghardaïa pour provoquer le chaos dans toute la région. Traqués par les gendarmes, ces deux dealers ont pu prendre la fuite, vers une destination inconnue. Quant au véhicule abandonné, il a été saisi par les gendarmes, ainsi que sa cargaison de 560 kg de drogue. Ces prises successives nous interpellent sur le pire qui pourrait arriver dans les semaines à venir, du fait que la récolte de cannabis 2014 a déjà commencé dans le Rif marocain. Une récolte effectuée par des agriculteurs marocains qui cultivent cette drogue depuis des dizaines d’années au vu et au su des autorités marocaines. D’autant plus qu’aucun engagement n’a été pris par l’Etat marocain pour lutter contre la culture du cannabis. Cette politique de «tolérance» de l’Etat marocain aurait pour finalité de créer une sorte d’état d’insécurité à la frontière algéro-marocaine afin de pousser les autorités algériennes à la rouvrir, mais aussi pour «empoisonner» la jeunesse algérienne. Et qui dit drogue, dit souvent crime. Une frange de plus en plus importante de jeunes Algériens verse dans la toxicomanie, dont beaucoup finissent dans la criminalité.Le Jeune Indépendant, 28/01/2014SVP, N’OUBLIEZ PAS SIGNER LA PETITION POUR LES DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTALPour que la France accepte que la mission de l’ONU au Sahara Occidental surveille le respect des droits de l’homme dans ce territoire, posez votre signature. Merci d’avance!