Mois : janvier 2014

  • Islam Khoualed enfin libre !

    L’année 2014 commence bien pour cet enfant âgé de 15 ans à peine, condamné par une justice royale aux ordres sur la base de sombres et douteuses accusations pendant que même un pédophile notoire, auteur de viols sur des bébés de 2 ans, a été gracié par son altesse Mohamed VI. Tout est bien qui finit bien. Le jeune athlète Algérien, Islam Khoualed, détenu depuis le 11 février 2013 dans une prison d’Agadir, dans le sud du Maroc, a été libéré hier, a annoncé l’APS qui cite une source crédible. 
    Islam Khoualed a été remis à son père, Azeddine, en présence de l’avocat de la famille, Me Sellam Khaled, ajoute encore la même source. Celle-ci, en revanche, ne précise pas si ce jeune adolescent a bénéficié d’une remise de peine, ou s’il a été gracié par le roi marocain. Cette seconde option paraît exclue de facto, étant entendu que Mohamed VI, aveuglé par sa haine pour tout ce qui est algérien, est déjà demeuré sourd à plusieurs appels lancés en ce sens par des hommes politiques, des responsables nationaux et des ténors du barreaux, comme Me Farouk Ksentini, également président de la CNCPPDH (commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme). Cela est d’autant plus vrai que Mohamed VI ne s’est pas contenté de rater plusieurs occasions d’en finir avec ce dossier qui empoisonnait les relations algéro-marocaines, mais qu’en plus à peine un mois et quelques jours (condamné à une année de prison ferme en dépit de son jeune âge, et de la légèreté des preuves présentées contre lui) séparait encore le jeune Islam Khoualed de sa libération. Ce dernier, athlète de haut niveau présent au Maroc pour prendre part à une compétition internationale d’aviron au moment des faits, est accusé d’attentat à la pudeur par le fils d’un ancien officier supérieur de l’armée royale marocaine. Celui-ci, comme on s’en doute, dans une monarchie absolue où règne un arbitraire quasi intégral, s’est empressé de faire jouer ses relations pour monter un dossier de toutes pièces contre le jeune Islem avant de le faire condamner à une année de prison ferme par une justice aux ordres. 
    Toutes les démarches entreprises par les autorités algériennes ainsi que par la famille de cette malheureuse victime sont demeurées vaines. Cela a contribué beaucoup plus à prouver à l’opinion que cette condamnation et ce procès monté de toutes pièces n’étaient qu’une mascarade visant à provoquer une nouvelle fois l’Algérie. Preuve en est que Mohamed VI a poussé le culot jusqu’à gracier un pédophile notoire et multirécidiviste, qui n’avait même pas hésité à s’en prendre à des bébés en très bas âge, ce qui avait ému à l’époque la planète entière, à commencer par les sujets marocains eux-mêmes sortis manifester en grand nombre en dépit de la féroce répression dont ils avaient été victimes. Ce n’est pas tout. Cette même justice marocaine aux ordres avait également prononcé une peine symbolique, risiblement insignifiante, à l’encontre du Marocain qui avait profané notre emblème national au niveau du siège du consulat algérien de Casablanca en pleine célébration de la date de déclenchement de la glorieuse guerre de Libération nationale. Il n’en demeure pas moins que tout Algérien a de quoi se réjouir du fait que le petit Islem Khoualed ait enfin été libéré et qu’il puisse enfin rentrer et se retrouver parmi les siens. Bienvenu chez toi champion !
    Kamel Zaïdi
  • Le Maroc n’a pas présenté d’excuses

    Le mauvais voisinage imprègne toujours les relations entre l’Algérie et le Maroc. Pis, le fossé semble s’élargir de plus en plus à l’ombre des campagnes successives anti-algériennes lancées par un Makhzen qui n’a même pas pris la peine de «faire semblant» et se référer aux règles diplomatiques pour avouer ses regrets à la suite du grave dérapage commis un certain 1er novembre à Casablanca. 
    Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a déploré mercredi dernier, lors de son passage à l’émission «Sur le fil» de Canal Algérie, cet état de fait inadmissible, affirmant dans ce sens qu’il n’y a pas eu d’excuses de la part du Maroc suite à la violation, en novembre dernier, du siège du consulat général d’Algérie à Casablanca et de la profanation de l’emblème national. Non sans faire le parallèle avec le tollé général provoqué par les déclarations de François Hollande sur la sécurité en Algérie et les regrets exprimés par la France presque dans l’immédiat. 
    «Il y a eu des communications téléphoniques du ministre français des Affaires étrangères au ministre algérien des Affaires étrangères, du président français au président algérien, qui ont comporté des mots extrêmement importants dans les relations entre les deux pays ; avec le Maroc il n’y en a pas eu», a indiqué M. Lamamra sur un ton indigné. 
    Rappelant que l’Algérie entretient des relations amicales avec la plupart des pays à travers le monde, M. Lamamra a souligné «que l’on soit d’accord ou en désaccord avec nous sur tel ou tel point, je ne pense pas que la seule manière de montrer un désaccord c’est de s’en prendre à l’emblème national. Il faut que nous soyons responsables et que nous apprenions à être en désaccord d’une manière civilisée», a-t-il encore relevé. Abordant dans ce sillage le dossier du Sahara occidental, qui entretient la rancune du Makhzen envers l’Algérie, M. Lamamra a réaffirmé le soutien de l’Algérie à Christopher Ross et appelle à l’intensification de ses efforts dans la région pour aboutir à un référendum d’autodétermination. Le plus important, dira-t-il, c’est que les efforts de l’Onu s’intensifient et que le dossier du Sahara occidental ne doit pas représenter «une activité saisonnière». 
    Quant aux prochains pourparlers indirects entre le Maroc et le Front Polisario qui, selon des médias, seraient prévus en Suède à huis clos sans la participation de l’Algérie et la Mauritanie, en tant qu’observateurs, M. Lamamra, a indiqué que «si M. Ross estime que les deux pays ne devraient pas être présents dans telle ou telle phase de négociations, nous n’avons absolument aucune difficulté à ce qu’il en soit ainsi». Sur un autre sujet qui a trait à la situation sécuritaire au Sahel, M. Lamamra soutiendra que «d’un point de vue stratégique, le terrorisme est en recul dans cette région», appelant toutefois les pays africains à «consentir des sacrifices, notamment, financiers», dans la lutte contre ce phénomène qui «ne se réduit plus à un phénomène isolé» et comporte des «ramifications en terme de systèmes de financement, de sécurité des frontières, de documents de voyage, de réseaux, de trafic de narcotiques et d’utilisation de l’immigration clandestine». 
    Réagissant dans la foulée sur les interventions militaires étrangères dans certains pays d’Afrique, comme le Mali et la République centrafricaine, M. Lamamra a expliqué que «lorsqu’une intervention est sollicitée par le gouvernement en place et soutenue par l’Union africaine (UA), nous ne pouvons pas dire qu’il faut à tout prix décourager une telle intervention quitte à ce que les conséquences soient insupportables». 
    Par ailleurs et pour dire toute la menace du terrorisme sur la communauté internationale, le ministre a tenu à rappeler qu’ «il fut un temps où l’Algérie combattait seule le terrorisme et que beaucoup se complaisaient dans une manière de décrire la situation qui était tout à fait hors de propos et de proportions avec les défis que l’Algérie surmontait par ses propres moyens». Et c’est cette expérience qui se trouve aujourd’hui sollicitée par des pays voisins, ainsi que d’autres puissances totalement engagées dans la lutte contre le terrorisme. 
    Ainsi, indique le chef de la diplomatie algérienne, l’Algérie répond par une «sollicitude fraternelle» dans le respect du principe de non-ingérence pour sortir la Libye et la Tunisie de la crise que vit chacun des deux pays, précisant que «la non ingérence ne signifiait pas indifférence». En tout cas, estime M. Lamamra à propos de l’avenir de l’Union du Maghreb arabe (UMA), «si aujourd’hui les peuples du Maghreb se voient et se consultent moins par rapport au passé, c’est qu’il y a quelque part une anomalie. Je ne crois pas qu’il s’agit d’un échec, parce que les grandes œuvres ont toujours besoin de temps, de leadership, de pays qui assument des responsabilités sans doute plus que d’autres». 
    Dans ce même contexte, M Lamamra défendra les positions de l’Algérie à la suite de la visite effectuée par le ministre égyptien des Affaires étrangères. «Le président de la République arrête et conduit la politique extérieure de la nation, il ne s’agit pas d’une politique d’un parti, d’un gouvernement ou d’une personnalité», a-t-il tranché face à la protesta manifestée dans ce sillage par certains chefs de partis politiques. Le ministre des Affaires étrangères a déploré dans l’attitude des détracteurs qu’aucune personne ne s’est intéressée de savoir «en quoi la visite du ministre égyptien peut aider à promouvoir la réconciliation nationale dans ce pays», considérant qu’actuellement on vise à «isoler l’Egypte, et l’Algérie a vécu cette situation», notant à ce propos que l’Algérie essaye de contribuer à faire sortir l’Egypte de ses difficultés, ni plus, ni moins. M. Lamamra a fait remarquer qu’au niveau africain un panel de personnalités travaille sur un rapport à soumettre à l’UA où il est supposé «indiquer en quoi des étapes décisives ont été franchies» pour permettre à «l’Egypte de recouvrer sa place naturelle» au sein de l’Organisation, insistant sur le respect de l’Algérie des décisions de l’UA. Et la situation en Syrie n’a pas été en reste dans ce débat qui a disséqué l’actualité internationale qui touche directement ou de près les intérêts de l’Algérie. 
    Sur ce registre, M. Lamamra considère que «plus tôt la solution politique arrive, mieux c’est pour tout le monde». La situation de la Syrie aujourd’hui «est une tragédie pour les Syriens eux-mêmes, mais c’est aussi une hypothèque très lourde pour l’ensemble de la région», a encore souligné M. Lamamra. Ce dernier a estimé dans ce sens que la conférence Genève II, à laquelle prendra part l’Algérie, «amorcera un processus qui sera ardu, laborieux et pas facile pour arriver à une solution politique». 
    par Abdelkrim Zerzouri
  • Marruecos lanza la regularización de los inmigrantes indocumentados en todo el territorio

    Marruecos ha lanzado hoy el proceso de regularización a miles de inmigrantes indocumentados, en su mayoría subsaharianos, anunció el ministro marroquí de inmigrantes y de la migración Birou Anis .
    « Hoy comenzó la operación para normalizar la situación de los inmigrantes que viven en Marruecos « , dijo el ministro según informa Le Figaro .
    « Hay decenas de miles de personas que no tienen papeles. Proceso apunta a darles los mismos derechos y los mismos deberes que los ciudadanos marroquíes, para ayudarles a integrarse en la sociedad marroquí, « , dijo el Sr. Birou. En la oficina de extranjería de Rabat, se presentaron decenas de subsaharianos esta mañana para presentar sus solicitudes de regularización.
    Ellos deben probar cinco años de residencia continua en Marruecos o en los contratos de trabajo del personal de al menos de dos años, según un comunicado del ministerio, que en noviembre se había planteado « una transacción extraordinaria ». Los menores también pueden beneficiarse de este procedimiento.
    El departamento estima que el número de origen subsahariano ilegal que actualmente se encuentra en Marruecos es entre 25.000 y 40.000.
    En los últimos meses, los informes de las organizaciones no gubernamentales y varios hechos han dado lugar a una controversia sobre el aumento de la violencia contra los inmigrantes subsaharianos. Algunos activistas de organizaciones no gubernamentales de derechos humanos afirmaron que al menos tres inmigrantes (un senegalés, un camerunés y congoleños) murieron debido a la intervención de la policía desde este verano, pidiendo un cambio en la política de inmigración del país.
  • Marruecos se interesa por el submarino S-80

    La Armada de Marruecos se interesa por los nuevos submarinos S-80 que se construyen en el astillero de Navantia en Cartagena. 
    El Inspector General de la Marina del país norteafricano, el vicealmirante Mohamed Laghmari, visitó ayer los talleres donde se fábrica la nave y también conoció las instalaciones de la Armada en Cartagena. 
    A su llegada, el alto mando marroquí fue recibido por el Jefe del Arsenal de Cartagena, vicealmirante Fernando Zumalacárregui Luxán, acompañado por el Almirante de Acción Marítima, vicealmirante Salvador María Delgado Moreno, que le enseñaron el Centro de Operaciones y Vigilancia de Acción Marítima (Covam). Seguidamente, se trasladaron a la base de la Flotilla de Submarinos en el Arsenal, donde les recibió su comandante, el capitán de navío José Sierra Ménde.
  • Turbulencias mauritanas

    José Naranjo
    Mauritania acaba de celebrar unas importantes elecciones legislativas y municipales. Con dos años de retraso sobre el calendario establecido y divididas en dos rondas, el 23 de noviembre y el 21 de diciembre, los comicios se han saldado con una amplia victoria del partido del actual presidente Mohamed Ould Abdelaziz y con un notable ascenso del partido islamista Tawasoul. Sin embargo, esta interpretación a vista de pájaro es demasiado simple para una realidad compleja como la mauritana. La constatación de numerosas irregularidades durante las votaciones, sumado al hecho clave del boicot de la mayor parte de la oposición a dichos comicios y su decisión de no presentarse a los mismos, que ha dejado fuera de juego a una buena parte de la clase política, hacen pensar que se avecinan curvas y turbulencias, máxime teniendo en cuenta que en 2014 deben celebrarse elecciones presidenciales.
    El nuevo Parlamento nacido de estas elecciones cuenta con 147 escaños, 52 más que el Parlamento anterior. De esos 147 asientos, nada menos que 74 han ido a parar a Unión por la República (UPR), el partido del presidente Abdelaziz. A ellos hay que sumar los 34 diputados obtenidos por una docena de pequeños partidos satélite de la UPR, lo que eleva hasta los 108 escaños (73%) la actual mayoría parlamentaria. En los bancos de la oposición domina ahora la presencia de 16 diputados del partido islamista Tawasoul, que mejora notablemente sus resultados anteriores, seguido de 10 escaños de el-Wiam, partido que reúne a altos responsables del régimen del ex presidente Taya (1984-2005), 7 de la Alianza Popular Progresista (APP) encabezada por el ex presidente del Parlamento, Messaoud Ould Boulkheir, y 4 para la Alianza por la Justicia y la Democracia/Movimiento por la Renovación (AJD/MR) del periodista Ibrahima Sarr.
    Mohamed Ould Abdelaziz, presidente del país. Foto: AFP
    Las elecciones municipales, que se han celebrado de manera simultánea, arrojan resultados similares. La UPR ha obtenido 149 ayuntamientos de los 218 que tiene el país, mientras que Tawasoul tendrá 18 alcaldes. Sin embargo, más allá de la constatación de una victoria bastante previsible, es más noticia los que se quedan fuera del Parlamento que los que entran. Meses antes de las elecciones, once partidos de la oposición reunidos en torno a la Coordinación de Oposición Democrática (COD) decidieron no concurrir a esta cita con las urnas alegando falta de transparencia en la confección del censo electoral, así como posibles intentos de fraude. De ellos el único que se desmarcó de la posición de boicot fue Tawasoul, que es lo que le ha permitido cuatriplicar sus resultados anteriores y situarse como principal partido de la oposición parlamentaria, aprovechando el vacío dejado por los demás.
    El líder de Tawasoul, un partido considerado próximo a los Hermanos Musulmanes de Egipto, es Jemil Mansour. Su comentado éxito es en realidad una victoria pírrica y, según muchos analistas, no debe hacer pensar en una basculación repentina de la sociedad mauritana hacia el islamismo político. En primer lugar, por el hecho ya comentado de que se ha beneficiado de la ausencia de otros, pero también porque fue de los pocos partidos que realmente gastó una suma significativa de dinero durante la campaña (muchos votos fueron en realidad “comprados”) y, en tercer lugar, porque algunos de sus nuevos diputados ni siquiera se consideran islamistas. En muchos pueblos si el candidato de la UPR era de una tribu, el de la tribu rival se adhería a Tewassoul para tratar de disputarle el poder, pero ni por convicción ni por ideas políticas.
    Entre los diez partidos que han quedado fuera del Parlamento destaca la presencia de la Agrupación de Fuerzas Democráticas (RFD) de Ahmed Ould Daddah, ex jefe de la oposición, eterno aspirante a presidente y pariente del que fuera primer jefe de Estado del país, Moktar Ould Daddah. Igualmente, queda excluido del juego parlamentario la Unión de Fuerzas Progresistas (UFP) de Mohamed Ould Mouloud, auténtico referente de la izquierda mauritana y uno de los líderes más sólidos del país. Así, con las fuerzas de progreso y los liberales marginalizados, todo apunta a que darán la batalla en la calle, como se ha visto antes de los comicios. Sin embargo, hay quien apunta incluso que existe un serio peligro de tentativas de golpe de estado, tanto por el enorme malestar que ha dejado esta cita con las urnas como por la proximidad de las elecciones presidenciales, a celebrar en 2014, a las que espera concurrir Mohamed Ould Abdelaziz con la intención de repetir en el cargo.
    Otro elemento que puede hacer subir la tensión es la enorme cantidad de defectos detectados en el proceso electoral. Con una participación, según la Comisión Electoral, que ha rondado el 70% en las dos vueltas a partir de un censo inicial de1.200.000 electores, lo cierto es que muchos mauritanos se han quedado sin poder votar. Además, según ha llegado a admitir la Delegación de la Unión Europea, la calma general en la que se ha desarrollado todo no puede ocultar las “numerosas irregularidades e insuficiencias” de unas elecciones en las que “hubiera sido deseable una mayor participación de la clase política mauritana” en clara alusión a la exclusión de los principales partidos de la oposición.
    En representación de la Coordinadora de la Oposición Democrática, Daddah no ha podido ser más claro al asegurar que el “el país se hunde más en la crisis” con estas elecciones, a las que definió como “mascarada electoral nula y sin ningún efecto”. Por todo ello, los líderes de la oposición reclaman la celebración de unos nuevos comicios sobre bases de consenso “que permitan salvaguardar la unidad del país y su cohesión social”. Asimismo, Daddah ha pedido que no se produzcaninguna intervención exterior porque los mauritanos deben ser capaces de resolver esta crisis. Francia, la ex potencia colonial, a través de un portavoz del Ministerio de Exteriores, ha saludado el buen desarrollo de las elecciones y se ha mostrado esperanzada de que la puesta en marcha del nuevo Parlamento marque “una nueva etapa en el proceso de democratización en curso”.
    El general Mohamed Ould Abdelaziz llegó al poder en Mauritania tras dar un golpe de estado el 6 de agosto de 2008, el undécimo que sufría el país desde su independencia en 1960, derroca
    ndo al presidente electo Sidi Ould Cheick Abdallahi. En abril de 2009, Abdelaziz renunciaba a su cargo al frente del Alto Consejo de Estado nombrado por los militares para presentarse a las elecciones de julio de ese año, en las que ganó en la primera vuelta convirtiéndose en nuevo presidente del país. Su postura intransigente con el terrorismo yihadista le ha valido las simpatías de Occidente. El pasado año 2012 sufrió graves heridas al ser tiroteado por un soldado cuando no detuvo su vehículo en un control militar, un confuso incidente que le llevó hasta un hospital francés durante meses hasta que volvió a Nuackhot, aclamado por la multitud, hace ahora algo más de un año.
    El Pais, 03/01/2014
  • Hace 129 años nació el Sáhara español

    Cuando España se convierte en potencia mundial y sale de la Península, el plan geopolítico de la reina Isabel es la expansión al otro lado del Estrecho de Gibraltar, con la finalidad de recuperar la antigua Hispania Tingitana, el norte de África que ya fue adjudicado por los romanos a la Hispania europea y mantenido por los visigodos. Los portugueses habían reconquistado Ceuta en 1415 y los castellanos Melilla en 1497.
    El descubrimiento de las Indias y la herencia borgoñona aportada por los Austrias distrajeron las fuerzas españolas en América y Centroeuropa. En los reinados siguientes África sólo preocupó en tanto en cuanto era la base para los ataques piratas a las costas españolas. La última vez que un monarca ibérico, el rey Sebastián I de Portugal, se planteó una cruzada en el norte de África acabó en un desastre militar y la muerte del soberano. Incluso se olvidó el establecimiento de Santa Cruz de Mar Pequeña, fundado en 1476 en la zona de Tarfaya, frente a las Canarias, hasta que fue ocupado en 1934, por orden del Gobierno de centro-derecha de la II República, en el lugar de Ifni (en las Cortes se opuso a la ocupación el diputado comunista Cayetano Bolívar).
    A pesar de que las islas Canarias, a unos cien kilómetros de distancia de África, se habían convertido en un centro de comercio y navegación internacional, la penetración española en el territorio sahariano fue muy lenta. Los únicos que se acercaban a las costas africanas eran los pescadores canarios. La pobreza de la región y la ausencia de ciudades (y por tanto de comercio y de poderes con los que negociar) favorecían su aislamiento. Esa situación cambió con la aplicación del vapor a la navegación y otros inventos, que permitieron a los europeos penetrar en el interior de África.
    En el siglo XIX, la pérdida de los virreinatos americanos, el auge del colonialismo europeo y la amenaza de que otras potencias se establecieran en el imperio jerifano y el Sáhara, rodeando así a España por el sur, colocaron África otra vez en el centro de la política exterior española.
    Expediciones montadas por iniciativa privada
    A la incompetente clase política española del siglo XIX se le planteó la colonización del Sáhara por las circunstancias, no por deseos propios. En 1879 el escocés Donald MacKenzie, en nombre de laNorth West African Company y con respaldo del Gobierno británico, estableció una factoría en Tarfaya, después de negociar con los notables del lugar. El jalifa marroquí se quejó de que ese territorio estaba bajo su soberanía, protesta en la que contó con el apoyo del Gobierno español. El presidente Antonio Cánovas del Castillo aprovechó la ocasión para reclamar la concesión del territorio de Santa Cruz de Mar Pequeña, que aparecía en el art. 8 del tratado de 1860.
    A partir de entonces, la sociedad española empezó a comprender la importancia que tiene para ella la costa africana. Pero las siguientes exploraciones de la costa y el interior del Sáhara fueron de iniciativa privada.
    La Asociación Española para la Exploración del África y lasPesquerías Canario-Africanas corrieron con la organización y los gastos. Quienes realizaron los primeros contactos con los indígenas en esos años fueron el catalán Joaquín Batell, el alemán Oskar Lenz y el andaluz Cristóbal Benítez. En 1881 la sociedad Pesquerías Canario-Africanas consiguió de la tribu Ulad Delim la cesión de la península de Río de Oro.
    El Congreso Español de Geografía Colonial y Mercantil, celebrado en Madrid en 1883, dio origen a la Sociedad Española de Africanistas y Colonistas, que preconizó el establecimiento de factorías permanentes en la costa africana y su protección militar.
    La Compañía Mercantil Hispano-Africana relevó a Pesquerías Canario-Africanas en el mantenimiento y construcción de nuevas factorías. La misma compañía envió en octubre de 1884 una expedición mandada por el alférez aragonés Emilio Bonelli Hernando, conocedor de la lengua árabe. El militar estableció casetas en Río de Oro, Angra de Cintra y Cabo Blanco, y luego pactó con la tribu Ulad Bu Sba la cesión del Cabo Blanco.
    Esta expedición, que no contaba con financiación pública, permitió a España presentarse en la Conferencia de Berlín (15 de noviembre 1884-26 de febrero de 1885) con argumentos para justificar su reclamación sobre el Sáhara.
    El 26 de diciembre de 1884 una real orden, firmada por Alfonso XII, declaró bajo protectorado de España la costa de África comprendida entre los grados 20 (Cabo Blanco) y 27 (Cabo Bojador) de latitud norte y reconoció los esfuerzos del pueblo canario y de la Compañía Mercantil Hispano-Africana para agregar ese territorio a España. Esta norma, publicada por la Gaceta de Madrid, se presentó en Berlín.
    Intereses franceses en España
    Las relaciones con tribus saharuis prosiguieron en los años siguientes. Gracias a pactos entre los enviados españoles y notables saharauis, los primeros penetraron hasta las salinas de Iyil y Adrar-Temar, hoy en Mauritania. Pero esos pactos no se debatieron en las Cortes ni se publicaron en la Gaceta de Madrid, por lo que no pudieron alegarse ante las potencias.
    La extensión de los territorios saharauis puestos bajo soberanía española hasta 1886 por voluntad de los nativos rondó los 700.000 kilómetros cuadrados. La superficie de la provincia del Sáhara incorporada a España era de menos
    de 270.000. ¿A qué se debió el rechazo a anexionarse semejante territorio?
    Se dan varias razones. Que los Gobiernos españoles creían que ya tenían bastantes problemas con Cuba; que la expansión podía haber causado rencillas con los franceses y marroquíes; que sólo se querían proteger las pesquerías canarias… En las últimas décadas del siglo XIX las elites españolas se desentendieron de cualquier adquisición territorial, fuese en África o en Oceanía, pese a los derechos que España tuviera. El principal abandonista fue el progresista y masón Práxedes Mateo Sagasta, presidente del Gobierno entre noviembre de 1885 y julio de 1890, los años cruciales para reafirmar el dominio del Sáhara.
    El profesor Javier Morillas (Sáhara Occidental: desarrollo y subdesarrollo) da otra explicación: numerosos políticos españoles tenían intereses en la empresa financiera de capital francésSociedad General de Crédito Mobiliario Español, que habría sido perjudicada en África de haber ocupado Madrid los territorios en los que se había asentado la Compañía Mercantil Hispano-Africana.
    La Sociedad General de Crédito Mobiliario Español, fundada en 1856, se dedicaba a cubrir el endémico déficit presupuestario del Estado con la compra de deuda pública del reino de España y la concesión de créditos a empresas públicas. En 1902 los accionistas, tanto españoles como franceses, acordaron disolver la sociedad y constituir una nueva: el Banco Español de Crédito, conocido por su marca comercial, Banesto.
    Diferencias entre los saharauis y los palestinos
    La real-orden de 1884 reapareció en la historia cuando la adujo el Ministerio de Asuntos Exteriores español ante el Tribunal Internacional de Justicia de La Haya en el pleito con Marruecos, para demostrar que las tribus que poblaban el territorio jamás habían rendido vasallaje al jalifa marroquí, tesis a favor de la que se pronunció el TIJ en su dictamen de octubre de 1976. Pero Rabat y el Gobierno español de 1975-1976 vulneraron la legalidad internacional al ocupar el primero el Sáhara, de acuerdo con Mauritania, y los segundos al entregar una provincia española al extranjero y renunciar a cumplir su compromiso de celebrar un referéndum de autodeterminación.
    El catedrático Carlos Ruiz Miguel constata que el decreto de 1884 supone una gran diferencia entre los saharauis y los palestinos:
    En el momento de la ocupación israelí, como antes en el momento de la ocupación británica, como antes en el momento de la ocupación otomana, no existía un pueblo palestino independiente. Sin embargo, el Tribunal Internacional de Justicia dictaminó con claridad (y la efemérides del 26 de diciembre de 1884 nos lo recuerda, en el parágrafo 105 de su Opinión Consultiva, entre otros) que en el momento de la ocupación española sí existía una población saharaui políticamente organizada e independiente.
    Desde la ocupación romana, Palestina no ha sido nunca territorio independiente. Por ella han pasado diversos conquistadores: bizantinos, árabes (año 636), cruzados europeos (1099-1187), de nuevo árabes, turcos (1516-1916) y británicos (hasta 1948).
    Sin embargo, la llamada nación árabe muestra más interés por la liberación de Palestina que por la liberación del Sáhara. En esta última sólo está implicada Argelia. Como paradigma del cinismo, el rey Mohamed VI, que se niega a cumplir las resoluciones de las Naciones Unidas sobre la descolonización del Sáhara Occidental, preside el Comité Jerusalén de la Liga Árabe encargado de los palestinos, como también lo presidió su padre, Hassán II, que ordenó la invasión y la masacre de los saharauis.
  • Islam Khoualed libéré : la fausse mansuétude de Rabat

    Comme annoncé hier par Algeriepatriotique, le jeune athlète algérien Islam Khoualed, après dix mois d’incarcération au Maroc, vient d’être libéré aujourd’hui vendredi, apprend-on de source sûre. C’est la fin du calvaire pour ce garçon promis à un avenir sportif radieux, et pour sa famille qui a dû souffrir pendant ces longs mois d’internement dans un pays étranger. 
    Cela dit, cette décision ne saurait réparer une injustice commise par la justice marocaine qui a condamné ce mineur algérien à une peine aussi lourde, alors que les éléments du dossier et l’absence de constitution et de caractérisation des faits allégués plaidaient pour une relaxe. Mais les autorités marocaines, le roi en tête, n’ont jamais été sensibles aux sollicitudes de la famille ni à celles des défenseurs des droits de l’Homme qui avaient exprimé leur indignation face à cette atteinte criante aux droits de la personne humaine. Mohammed VI préférera exprimer sa magnanimité au profit d’un pédophile espagnol, coupable de viol sur 11 mineures marocaines et condamné par la justice à 30 ans de prison, au lendemain de la visite du roi d’Espagne. 
    Obsédés par l’idée de marchander avec Alger sur la question des frontières qui les préoccupent tant, les Marocains ne s’encombraient d’aucun scrupule pour essayer d’instrumentaliser l’affaire du jeune détenu algérien à des fins purement politiciennes et de la ressortir au moment opportun. Mais par cette prétendue «grâce» – peut-on l’appeler ainsi, lorsqu’on sait que le jeune Islam a purgé trois quarts de sa peine ? –, les Marocains ne peuvent faire croire à un geste d’apaisement en direction d’Alger, après toutes les turpitudes commises depuis quelques mois et qui avaient atteint leur apogée, le 1er novembre dernier, avec la profanation de l’emblème national algérien au consulat d’Algérie à Casablanca par un sbire du régime qui, lui, n’a même pas été condamné pour un geste aussi grave et exécuté face aux caméras. C’est sans doute durant cet épisode-là que l’Algérie attendait des gestes sincères de la part du Palais et de son gouvernement pour surmonter cette tension. Or, dans son discours qui a suivi cet incident, Mohammed VI s’est montré, au contraire, plus agressif à l’égard de l’Algérie qu’il déclarait, à cette occasion, comme «pays ennemi».
    R. Mahmoudi
  • A propos des marocains et les sahraouis

    Au Maroc, la question du Sahara Occidental fait partie des trois lignes rouges du régime. La presse n’est autorisée que pour défendre la « marocanité du Sahara » selon les termes utilisés par le Makhzen. Pourtant, aucun pays au monde ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur l’ancienne colonie espagnole. 
    Je viens d’apprendre qu’un groupe dénommé « Marocain, soutiens le peuple sahraoui dans son droit à l’autodétermination » vient de lancer un appel au peuple marocain l’appelant à se solidariser avec le peuple du Sahara Occidental.
    C’est une initiative très honorable, mais a-t-elle la moindre chance d’être écoutée ? 
    Après près de 40 ans, le peuple marocain ne semble pas être prêt à écouter les revendications de ses frères sahraouis. C’est tout à fait compréhensible compte tenu de la désinformation dont il est victime déployée par toute une panoplie de médias.
    Au Maroc, la question du Sahara Occidental fait partie des trois lignes rouges du régime. La presse n’est autorisée que pour défendre la « marocanité du Sahara » selon les termes utilisés par le Makhzen. Pourtant, aucun pays au monde ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur l’ancienne colonie espagnole. 
    « Ce groupe a pour but d’échanger de manière sereine et décomplexée avec vous amis virtuels marocains, sahraouis et de tout horizon, sur ce dossier qui a trop duré », rappelle le communiqué. Echange avec qui ? Le marocain lambda n’a pas accès à l’Internet à cause de la situation économique et sociale. D’ailleurs, ils n’ont pas le temps de s’occuper des affaires politiques, il se battent pour survivre dans une société dominée par des dangeureux prédateurs. Ceux qui surfent jour et nuit pour afficher leur allégeance au roi Mohammed VI et s’en prendre aux sahraouis ne sont qu’une poignée de banlieusards épris de la propagande du régime sanguinaire marocain. Ils ne travaillent pas, crise oblige. Ils passent leur temps à fumer des joints du cannabis qui provient de leur chère patrie et à surfer surfer, complètement pétés, pour louer les « bienfaits de la monarchie marocaine ».
    Il est à rappeler que la résistance du peuple sahraoui est restée intacte pendant 38 ans sans aucun soutien de la part des marocains. En d’autres mots, les sahraouis n’en ont pas besoin
    Diaspora Saharaui, 03/01/2014
  • A propos des marocains et les sahraouis

    Au Maroc, la question du Sahara Occidental fait partie des trois lignes rouges du régime. La presse n’est autorisée que pour défendre la « marocanité du Sahara » selon les termes utilisés par le Makhzen. Pourtant, aucun pays au monde ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur l’ancienne colonie espagnole. 
    Je viens d’apprendre qu’un groupe dénommé « Marocain, soutiens le peuple sahraoui dans son droit à l’autodétermination » vient de lancer un appel au peuple marocain l’appelant à se solidariser avec le peuple du Sahara Occidental.
    C’est une initiative très honorable, mais a-t-elle la moindre chance d’être écoutée ? 
    Après près de 40 ans, le peuple marocain ne semble pas être prêt à écouter les revendications de ses frères sahraouis. C’est tout à fait compréhensible compte tenu de la désinformation dont il est victime déployée par toute une panoplie de médias.
    Au Maroc, la question du Sahara Occidental fait partie des trois lignes rouges du régime. La presse n’est autorisée que pour défendre la « marocanité du Sahara » selon les termes utilisés par le Makhzen. Pourtant, aucun pays au monde ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur l’ancienne colonie espagnole. 
    « Ce groupe a pour but d’échanger de manière sereine et décomplexée avec vous amis virtuels marocains, sahraouis et de tout horizon, sur ce dossier qui a trop duré », rappelle le communiqué. Echange avec qui ? Le marocain lambda n’a pas accès à l’Internet à cause de la situation économique et sociale. D’ailleurs, ils n’ont pas le temps de s’occuper des affaires politiques, il se battent pour survivre dans une société dominée par des dangeureux prédateurs. Ceux qui surfent jour et nuit pour afficher leur allégeance au roi Mohammed VI et s’en prendre aux sahraouis ne sont qu’une poignée de banlieusards épris de la propagande du régime sanguinaire marocain. Ils ne travaillent pas, crise oblige. Ils passent leur temps à fumer des joints du cannabis qui provient de leur chère patrie et à surfer surfer, complètement pétés, pour louer les « bienfaits de la monarchie marocaine ».

    Il est à rappeler que la résistance du peuple sahraoui est restée intacte pendant 38 ans sans aucun soutien de la part des marocains. En d’autres mots, les sahraouis n’en ont pas besoin
  • "L’Algérie par principe continuera de défendre ouvertement le droit des Sahraouis à l’autodétermination" (Mahrez El Amari, président du CNASPS)

    Par Meriem Ali MARINA 
    L’Algérie ne cesse de réaffirmer sa position «constante» concernant le conflit du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc, il y a 38 ans. Les Sahraouis le reconnaissent et ne manquent aucune occasion de le rappeler. En effet, l’Algérie qui a de tout temps défendu les « causes justes », n’a pas tardé à faire de même avec celle du peuple Sahraoui dès les premiers instants de l’invasion marocaine survenue en novembre 1975. Celle-ci a grand ouvert les bras à des milliers de refugiés sahraouis établis dans des camps dans le sud-ouest algérien. L’Algérie a également, « souvent abrité des conférences internationales de solidarité avec le peuple sahraoui », comme a tenu à le rappeler le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) à El Djazaïr.com, la veille de son départ à la tête d’une forte délégation, dans la capitale nigériane où il a pris part à la Conférence africaine de solidarité avec la cause sahraouie. « La question du Sahara occidental est une question de décolonisation qualifiée et reconnue comme telle par la communauté internationale et par toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité qui ont consacré le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et validé sa juste lutte et sa résistance pour l’exercice de ce droit inaliénable à travers un référendum juste et régulier sans contraintes », a indiqué Mahrez El Amari. 
    Pour lui, la charte des doctrines des Nations unies a aussi défini quels sont les pays sous domination et sous occupation et qui sont inscrits au niveau de la quatrième commission onusienne de décolonisation. « Et c’est le cas du peuple du Sahara occidental», a-t-il précisé. « L’Algérie dans toute sa dimension, dans toute sa composante et ses tendances avait tout le temps soutenu les peuples en lutte. Pour l’indépendance et les libertés, ce pays dont nous sommes aujourd’hui fiers, a affiché sa position aux côtés 
    des mouvements de libération », a encore soutenu le président du CNASPS. « Nous nous honorons de cet engagement fidèle et inspiré des principes et fondements de la Révolution glorieuse du 1er novembre, mais aussi des sacrifices d’un million et demi de martyres morts certes pour la cause nationale mais leur 
    combat était d’une dimension continentale et africaine. L’Algérie par principe, attachée à la légalité internationale, comme elle a assumé la même position avec tous les mouvements de libération y compris en Timor Oriental, continuera de défendre ouvertement le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination attachés la légalité internationale et à la doctrine de l’ONU en matière de décolonisation », a assuré Mahrez El Amari pour qui « ce soutien demeure perpétuel ». « Nous oeuvrons en tant que dimension citoyenne et populaire au niveau du CNASPS à l’instar de toutes les opinions et autres acteurs et pays épris de justice à travers le monde, à soutenir la lutte pacifique du peuple sahraoui dans les territoires occupés. 
    Nous continuerons également à travailler pour que l’ONU puisse enfin agir et que toutes ses résolutions réaffirmant le droit à l’autodétermination soient appliquées », a-t-il dit à propos. 
    L’ONU « doit assumer ses responsabilités » 
    Par ailleurs, le président du CNASPS a exhorté l’ONU à « assumer ses responsabilités visà- vis de la question sahraouie ». Selon lui, l’ONU devrait agir et ainsi mettre un terme à l’entêtement à la politique de l’obstruction d’un royaume marocain qui fait fi de la légalité internationale et se refuse de s’y conformer. Lequel Maroc, a-t-il enchaîné, fait tout pour perpétuer le statu quo, d’où nous assistons quotidiennement à toutes formes de violations systématique des droits de l’Homme dans les territoires occupés comme souligné dans des différents rapports établis par des organisation gouvernementales ou non gouvernementales et ce au vu et au su de la Minurso, une mission qui n’est toujours pas capable de protéger les populations d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme puisque la France, avec son droit de véto, bloque toute résolution allant dans ce sens. Cette France officielle qui se revendique des valeurs des droits de l’Homme et de la démocratie, dans son esprit, n’a pas encore divorcé de l’esprit colonial et de la pratique coloniale. « Au lieu d’encourager le colonialisme arbitraire du Maroc au Sahara occidental, la France devrait au contraire oeuvrer pour l’application des différentes résolutions onusiennes garantissant le droit à l’autodétermination des Sahraouis », a-t-il estimé. Enfin, soulignant que l’Algérie n’est nullement un partie prenante dans le conflit sahraoui étant les « deux parties – Polisario et le Maroc – identifiées », le président du CNASPS a estimé que « notre pays aurait soutenu le Maroc s’il avait été colonisé par les Sahraouis ». C’est dire que la justesse des causes nobles est au-delà de toute considération pour l’Algérie ayant payé son indépendance au prix fort des sacrifices de ses enfants. 
    M. A. M. 
    El Djazair, Janvier 2014