Mois : janvier 2014

  • Accusations marocaines contre l'Algérie – Trop, c'est trop!

    Par Mohamed TOUATI
    L’Algérie réprouve fortement cette nouvelle provocation politiquement motivée et qu’elle déplore profondément.
    Que peut-on espérer d’un souverain dont le pays est le premier producteur de cannabis dans le monde? D’un pays accablé par des rapports d’organisations internationales et onusiennes de défense des droits de l’homme qui l’accusent de pratiquer la torture. D’un pays dont la justice traduit des civils devant des tribunaux militaires? D’un roi qui conteste au peuple sahraoui le droit de s’exprimer librement pour son indépendance dans le cadre d’un référendum organisé par l’ONU? Le costume de donneur de leçons qu’il ambitionne de se tailler, sied mal au monarque alaouite qui traîne toutes ces casseroles.
    En plus des allégations que les médias qui lui font carpette sont chargés de colporter. Mohammed VI doit se calmer. Son ambassadeur a été chargé de lui transmettre le message de l’Algérie qui lui recommande de mettre fin à ses provocations à tout-va et incessantes. Reste à savoir maintenant s’il sera attentif à ces conseils d’un pays «frère et ami» qu’il a décidé de diaboliser coûte que coûte. Alger garde son sang-froid malgré tout et lui répond fermement tout en respectant les règles qu’exige toute diplomatie qui fait d’un pays une nation civilisée. «L’ambassadeur du Royaume du Maroc a été convoqué, hier mercredi, 29 janvier, au ministère des Affaires étrangères, où il a été reçu par le secrétaire général, M.Noureddine Aouam, qui lui a fait part du ferme rejet par le gouvernement algérien des allégations dénuées de tout fondement invoquées par la partie marocaine au sujet de prétendues expulsions par les autorités algériennes de ressortissants syriens vers le territoire marocain», a indiqué Amar Belani, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
    Le pouvoir marocain qui avait entamé sa campagne de diabolisation en lançant une première intox qui faisait mention d’une expulsion de 27 Syriens mardi dernier, avait fait fi de la réaction algérienne. «Les GGF ont refusé l’accès sur le territoire national à des réfugiés syriens que les autorités marocaines voulaient expulser vers l’Algérie», avait expliqué le colonel Boualleg Mohamed, chef du groupement de la Gendarmerie. Encore mieux: ils sont revenus à la charge en arguant qu’ «après les 27 réfugiés syriens, dont 11 enfants, refoulés par l’Algérie vers le Maroc, mardi dernier, 40 autres Syriens ont vécu le même sort dimanche dernier…» a rapporté la presse marocaine. Pour clore le tout, l’ambassadeur d’Algérie à Rabat a été convoqué au ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération pour lui faire part de la «forte désapprobation» du Maroc. La réaction algérienne est cette fois-ci plus vigoureuse. «L’attention du diplomate marocain a été attirée sur le fait que l’Algérie réprouve fortement cette nouvelle provocation politiquement motivée et qu’elle déplore profondément cette tentative supplémentaire et gratuite de crispation d’une relation qui a déjà connu un sérieux dommage le 1er novembre dernier, lors de l’agression contre l’enceinte consulaire algérienne à Casablanca», s’est indigné le porte-parole du MAE, Amar Belani qui a indiqué qu’il a été rappelé à l’ambassadeur marocain que «l’Algérie assume pleinement ses responsabilités dans le cadre du bon voisinage, malgré la charge importante qu’elle supporte depuis des années, en raison du nombre croissant d’immigrants subsahariens refoulés par les autorités marocaines vers son territoire».
    Comme il a été signifié au diplomate de notre voisin de l’Ouest que: «L’Algérie n’a certainement pas besoin de donneurs de leçons, lorsqu’il s’agit de manifester concrètement sa sollicitude et à son attention soutenue à l’égard des ressortissants syriens qui se trouvent sur son territoire, en tant qu’invités du peuple algérien qui les a accueillis spontanément avec sa générosité et son hospitalité coutumières», conclut le communiqué du MAE.
    La balle au centre dirait-on en langage sportif. Au Maroc, de démontrer qu’il en possède l’esprit.
    L’Expression, 30/01/204
  • Une Association de défense des droits de l’Homme au Maroc dénonce une augmentation “inquiétante” des procès d’opinion

    par Kaci Haider
    L’Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM) a rendu public, jeudi, un document dans lequel elle souligne une augmentation “inquiétante” des procès d’opinion au Maroc à l’encontre tant de représentants de la société civile et de défenseurs des droits de l’Homme ainsi que de militants sahraouis.
    “Que de procès d’opinion cette semaine au Maroc. Pas moins de sept”, a indiqué l’ONG, basée à Paris, dans un point hebdomadaire sur sa campagne de parrainage des prisonniers d’opinion au Maroc, lancée en novembre 2012 depuis la capitale française.
    Elle a indiqué que cinq de ces procès ont eu lieu dans la seule journée du lundi 27 janvier, et concernent tout aussi bien des enseignants, des étudiants et des diplômés chômeurs que des défenseurs des droits de l’Homme, des militants du Groupe “20-Février”, des syndicalistes et des défenseurs des victimes des dérives du microcrédit, ou encore des Sahraouis.
    L’ONG précise dans le même document que “Si quatre de ces procès ont commencé il y a un bout de temps déjà (le cas des militants de l’Union nationale des étudiants du Maroc-UNEM à Meknès et de celui des deux défenseurs des victimes du microcrédit à Ouarzazate), les autres sont nouveaux et risquent de faire rallonger encore plus nos listes de prisonniers d’opinion qu’on propose au parrainage”.
    Procès à huis-clos
    La même organisation de défense des droits de l’homme signale également qu’un militant du 20-Février de Tiflet, a été condamné lundi dernier par le tribunal de première instance de Khémisset à six mois de prison ferme, pour avoir participé à un “rassemblement violent et non autorisé” lorsqu’il s’est solidarisé avec les habitants d’un quartier, qui ont manifesté contre l’installation près de leurs habitations de pylônes de communication.
    “Son procès s’est déroulé à huis-clos. Sa famille et les défenseurs des droits de l’Homme ont été empêchés d’accéder à la salle d’audience”, a précisé l’ONG qui dénonce le report “incessant” du procès à l’encontre de représentants de la société civile ainsi que celui de cinq militants de l’UNEM, arrêtés et incarcérés depuis le 17 décembre 2012, et dont le procès a été encore une fois reporté au 17 mars prochain.
    Des procès politiques maquillés
    Concernant les prisonniers sahraouis, l’ASDHOM relève le cas de l’ancien détenu politique, Abdeslam Alloumadi, dont la garde à vue a été prolongée de 24 h le 23 janvier, et qui a été placé en détention provisoire, le 24 janvier, à la prison locale de ville d’El Ayoun occupée par décision du juge d’instruction de la cour d’appel de la même ville. L’ONG affirme également que la famille du prévenu “ne sait toujours pas quelles sont les charges retenues contre lui”.
    Dans un récent bilan de sa campagne de parrainage, cette organisation de défense des droits de l’homme avait indiqué que l’année 2013 aura été marquée par la “recrudescence” des arrestations et des procès d’opinion au Maroc, “maquillés à l’évidence en procès de droit commun ou de terrorisme”.
    Algérie1, 30/01/2014
  • Ksentini pour la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc

    Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, a appelé jeudi l’Algérie à prendre une «position ferme» par rapport au Maroc, préconisant «la rupture» des relations diplomatiques suite à la dernière «provocation» dont il s’est rendu coupable à l’encontre de l’Algérie. 
    «Le Makhzen (l’Etat marocain et ses institutions) s’est rendu coupable d’une énième provocation à l’encontre de l’Algérie. Ces agissements sont ceux d’un pays ennemi et non pas d’un pays frère. Par conséquent, l’Algérie doit prendre une position ferme pour mettre définitivement fin à ces provocations. A mon sens, il faut rompre les relations diplomatiques», a soutenu Me Ksentini, lors d’une conférence de presse à Alger. 
    Le président de la CNCPPDH réagissait aux allégations du Maroc au sujet de prétendues expulsions par les autorités algériennes de ressortissants syriens vers le territoire marocain. La partie marocaine «doit comprendre que l’Algérie est un pays respectable» et, pour cela, il importe de tenir avec le Maroc «le langage qu’il comprend», a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation d’une étude sur les flux migratoires «vers, à partir et à travers l’Algérie». 
    «C’est une provocation de trop et une provocation délibérée. Je considère que le Maroc n’est pas un pays voisin, mais un pays ennemi. Il faut tirer les conséquences de ces récurrentes provocations», a-t-il ajouté. «Je considère les dernières allégations comme une provocation méprisable rien de plus», a martelé le président de la CNCPPDH, précisant que l’affaire de prétendues expulsions de réfugiés syriens est «préfabriquée» par le Maroc pour «provoquer l’Algérie». Il a encore précisé qu’il était du «devoir de l’Algérie» d’accueillir les réfugiés syriens et «elle fait ce qu’elle peut pour leur assurer un bon accueil dans les différents sites», relevant, toutefois, qu’«il faudrait peut être augmenter le nombre des centres d’accueil». 
    L’Algérie avait fermement réagi aux allégations du Maroc dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères et exprimé sa «forte réprobation» de cette nouvelle provocation «politiquement motivée» des autorités marocaines, à l’ambassadeur marocain à Alger, lors de sa convocation mercredi au MAE. Il a été également signifié au diplomate marocain que l’Algérie «n’avait certainement pas besoin de donneurs de leçons lorsqu’il s’agit de manifester concrètement sa sollicitude et son attention soutenue à l’égard des ressortissants syriens qui se trouvent temporairement sur son territoire en tant qu’invités du peuple algérien qui les a accueillis spontanément avec sa générosité et son hospitalité coutumières».
    R. N. 
    Algérie Patriotique, 30/01/204

    SVP, N’OUBLIEZ PAS DE SIGNER LA PETITION POUR LES DROITS DE L’HOMME QUE LA FRANCE REFUSE AU SAHARA OCCIDENTAL

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy

  • La police marocaine encercle la maison de l’activiste Sidi Mohamed Alouat (vidéo)

    El Aaiun, Sahara Occidental (territoires occupés).- L’activiste sahraoui Sidi Mohamed Alouat, n’a pas fini de subir les foudres de l’administration coloniale du Maroc.
    Alouat préside l’association Ibsar El Kheyr, fondé le 26 février 2013 pour assister les citoyens avec un handicap. 
    Dans la vidéo, sa mère est tombée inconsciente suite à la décision de la justice marocaine de condamner son fils à 8 mois de prison ferme.
    « Pourquoi ne pas s’en prendre à moi au lieu de ma famille ? », crit Alouat aux dizaines de policiers qui encerclent sa maison à El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc.
    Cette vidéo résume l’ambiance régnante le 29 janvier devant la maison de cette activiste handicapé.
    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=NF_Fce1YhVU]
  • Point hebdomadaire n°52 sur la campagne de parrainage des prisonniers d’opinion au Maroc

    Que de procès d’opinion cette semaine au Maroc! Pas moins de sept. Cinq rien que pour le seul lundi 27 janvier. Cela concerne tout aussi bien des enseignants, des étudiants et des diplômés chômeurs que des défenseurs des droits de l’Homme, des militants du 20-Février, des syndicalistes et des défenseurs des victimes des dérives du microcrédit, ou encore des Sahraouis.
    C’est à ces informations inquiétantes que s’atèle notre présent point sur la campagne de parrainage. Si quatre de ces procès ont commencé il y a un bout de temps déjà (le cas des militants de l’UNEM à Meknès et de celui des deux défenseurs des victimes du microcrédit à Ouarzazate), les autres sont nouveaux et risquent de faire rallonger encore plus nos listes de prisonniers d’opinion qu’on propose au parrainage.
    Groupe 20-Février d’Al-Hoceima : Abdelhalim Bakkali, militant du 20-Février, de l’Association Nationale des Diplômés Chômeurs au Maroc (ANDCM, non encore autorisée) et de l’UNEM, était convoqué lundi 27 janvier devant la cour d’appel d’Al-Hoceima. Rappelons qu’il avait été jugé à 4 ans de prison ferme en première instance (voir point précédents). La peine a été ramenée à deux ans en appel et au moment où il purgeait sa peine à la prison Sept Villages de Tanger, il est de nouveau convoqué car le parquet, non content de cette peine, a réussi à casser le jugement. D’après son avocat, Maître Mohamed El-Messaoudi, lui-même poursuivi dans une autre affaire, et qui s’est déplacé de Casablanca pour le défendre, Abdelhalim Bakkali risque de voir sa peine s’alourdir. Maître El-Messaoudi nous a informé que sa demande de liberté provisoire a été refusée et que le procès de son client a été pour la quatrième fois reporté au 10 mars 2014 pour pouvoir convoquer les témoins et permettre surtout à Abdelhalim Bakkali d’aller passer ses examens de master à la prison de Tanger. Abdelhalim Bakkali est en prison depuis le 12 mai 2012 pour ses activités au sein du mouvement 20-Février et de l’ANDCM de Béni Bouayach.
    Groupe 20-Février à Marrakech : Bonne nouvelle ! Le militant du 20-Février, Chérif Talhaoui, qui avait été arrêté à Agadir et transféré après trois jours à Marrakech où il était condamné à six mois (voir points précédents), vient de quitter la prison Boulamharez. Il a été libéré la nuit du dimanche à lundi pour empêcher que ses camarades de lutte et les défenseurs des droits de l’Homme de Marrakech lui organisent un accueil.
    Groupe 20-Février à Fès : Le prisonnier d’opinion Mohamed Adli, arrêté il y a six mois à Séfrou (voir points précédents) pour ses activités au sein de l’UNEM et du mouvement 20-Février, a bénéficié d’une libération provisoire lors de son procès, tenu lundi 27 janvier. Ses camarades du 20-Février, empêchés par les forces de l’ordre d’assister à son procès, sont partis l’attendre à la sortie de la prison. Son procès a été reporté au 17 février prochain.
    Groupe 20-Février à Tiflet : Fouad Balbal, un militant du 20-Février et secrétaire général de l’AMDH de Tiflet, a été condamné lundi 27 janvier par le tribunal de première instance de Khémisset à six mois de prison ferme. La justice lui reproche d’avoir participé à un « rassemblement violent et non autorisé » lorsqu’il s’est solidarisé avec les habitants d’un quartier, non loin de Tiflet, qui ont manifesté contre l’installation près de leurs habitations de pilonnes de communication. Son procès s’est déroulé à hui-clos. La famille de Fouad et les défenseurs des droits de l’Homme ont été empêchés d’accéder à la salle d’audience. Rappelons que Fouad Balbal faisait déjà partie de nos listes au moment du lancement de la campagne puisqu’il était déjà poursuivi en liberté pour sa participation aux manifestations du 20-Février à Tiflet.
    Groupe Ouarzazate-Microcrédit : La 21ème audience du procès d’Amina Mourad et Bennacer Smaini, les deux coordinateurs du mouvement des victimes des microcrédits à Ouarzazate, s’est tenue mardi 28 janvier 2014 devant la cour d’appel d’Ouarzazate. Le jugement devrait être prononcé le 11 février prochain. Plusieurs victimes, venues de toute la région, ont manifesté leur soutien devant le tribunal. Les avocats de la défense, s’appuyant sur des documents prouvant le taux élevé pratiqué et montrant les dérives dangereuses du microcrédit, ont plaidé la relaxe pour Amina et Bennacer. Rappelons qu’ils avaient été blanchis lors du procès en première instance lorsque les quatre organismes du microcrédit avaient retiré leurs plaintes. Mais un nouvel organisme, INMAA, lié à Planet Finances a fait appel. Le Procureur a requis en novembre dernier 5 ans de prison ferme pour les deux prévenus. L’ASDHOM qui n’a cessé de soutenir Amina et Bennacer, demande leur relaxe car elle considère qu’ils ne font que soutenir des victimes des dérives du microcrédit.
    Groupe UNEM-Kénitra : les quatre militants de l’UNEM, Abderrahim Taouil, Ismail El-Ahmar, Abderrazak Jakko et Zakaria Rakkas, arrêtés le 20 janvier à l’université de Kénitra (point 51) ont été présentés au tribunal de 1ère instance le mercredi 22 janvier. Ils ont été placés en garde à vue pour la suite de l’instruction. Leurs camarades qui se sont rassemblés devant le tribunal pour les soutenir, ont été violemment dispersés et un cinquième militant de l’UNEM a même été arrêté à son tour ; Il s’agit de Karim Bousaâdan, appartenant au courant des étudiants basistes. Traduits de nouveau devant le tribunal le 23 janvier, les quatre premiers arrêtés ont été placés en détention provisoire à la prison Al-Aouad en compagnie de Karim Bousaâdan avant d’être présentés de nouveau le lendemain devant le tribunal. Leur procès a finalement été reporté au 4 février 2014. Il faut dire que trois parmi eux, Abderrahim Taouil, Ismail El-Ahmar et Abderrazak Jakko, avaient déjà purgé en 2012 une peine de 7 mois environ et que leur procès en appel coïncide étrangement avec leur nouveau procès, le 4 février.
    Groupe UNEM-Meknès : Arrêtés depuis le 17 décembre 2012 et placés en prison de Toulal 2 à Meknès, les cinq militants de l’UNEM (Hassan Koukou, Mounir Ait Khafou, Hassan Ahamouch, Soufiane Sghéri et Mohamed Eloualki) n’ont pas fini de voir leur procès reporter. Lundi 27 janvier, le tribunal a encore une fois décidé de le reporter au 17 mars prochain.
    Groupe Enseignants-Rabat : Cela fait plus de 65 jours que les coordinations nationales des enseignants, exclus de la promotion, mènent un mouvement de protestation pacifique devant le ministère de l’Education nationale. Le mercredi 22 janvier, et pour la deuxième fois, les forces de l’ordre ont chargé violemment les manifestants faisant une trentaine de blessés. Neuf enseignants ont été arrêtés et placés en détention provisoire en attendant leur procès. Il s’agit de Abdelouahab Shimi, Zouhir Laâmim, Hassan Ait El-Yaïch, Youssef Zourkan, Imad Oulij, Maati Boumediene, Mohamed Najah et Maati Labradaï (nous n’avons pas le nom du neuvième) qui se sont mis de suite en grève de la faim. Les cinq syndicats enseignants ont protesté auprès du Chef du gouvernement et lui ont demandé d’intervenir rapidement pour libérer les 9 enseignants. L’ASDHOM demande à son tour au gouvernement de privilégier la recherche de solutions adéquates et le dialogue à l’approche sécuritaire.
    Groupe Zayou-ANDCM : Les sept militants de l’ANDCM de Zayou (voir points précédents), poursuivis en liberté provisoire depuis le 2 mars 2013 ont été convoqués lundi 27 janvier devant le tribunal de 1ère instance de Nador. Leur procès a été reporté au 3 mars 2014. Plusieurs militants de l’ANDCM se sont rassemblés devant le tribunal pour scander leur soutien aux sept militants et pour dénoncer ce procès injuste et réclamer leur relaxe.
    Groupe Sahraouis-Laâyoune : L’ancien prisonnier politique sahraoui, Abdeslam Alloumadi, dont on a signalé l’arrestation au point précédent, et dont la garde à vue a été prolongée de 24 h le 23 janvier, a été placé en détention provisoire, le 24 janvier, à la prison locale de Laâyoune par décision du juge d’instruction près la cour d’appel de la même ville. La famille du prévenu ne sait toujours pas quelles sont les charges retenues contre lui.
    C’est de toute cette avalanche de procès et de bien d’autres caractéristiques de l’Etat de non droit au Maroc que l’ASDHOM parlera, vendredi 31 janvier, à la rencontre organisée à Paris par la FASTI dans le cadre de ses « regards croisés ».
    Le bureau exécutif de l’ASDHOM
    Paris, le 30 janvier 2014 #Twittoma
    Chaab.TV, 30/01/2014
  • Presuntas expulsiones de sirios hacia Marruecos: Argelia rechaza « firmemente » las alegaciones de Rabat

    Argelia ha manifestado su « fuerte reprobación » de una nueva provocación políticamente motivada de las autoridades marroquíes, al embajador marroquí en Argel, quien fue convocada, ayer, al ministerio de los Asuntos exteriores , a propósito de las presuntas expulsiones , por las autoridades argelinas, de súbditos sirios hacia el territorio marroquí.
    “La atención del diplomático marroquí ha sido llamada sobre el hecho de que Argelia reprueba fuertemente esta nueva provocación políticamente motivada y deplora profundamente esta suplementaria y gratuita tentativa de crispación de una relación que había sido ya objeto de un serio perjuicio el 1° de noviembre pasado, durante la agresión contra el recinto consular argelino en Casablanca”, ha indicado el portavoz del ministerio de los Asuntos exteriores , Amar Belani, en su declaración a la APS. Ha notificado igualmente a las autoridades marroquíes que Argelia no necesitaba “ciertamente a donantes de lecciones cuando se trata de expresar concretamente su solicitud y su sostenida atención para con los súbditos sirios quienes se encuentran temporalmente sobre su territorio como invitados del pueblo argelino que les ha acogido espontáneamente con su generosidad y su hospitalidad tradicionales”.
    El domingo pasado, los guarda-fronteras argelinos (GGF), que vigilan la franja fronteriza argelino-marroquí, habían rechazado la entrada en el territorio argelino a súbditos sirios, expulsados por las autoridades marroquíes. “Los GGF han rechazado el acceso al territorio nacional a refugiados sirios a los que las autoridades marroquíes deseaban expulsar hacia Argelia”, había declarado el coronel Boualeg Mohamed, jefe de la agrupación de la gendarmería nacional de la wilaya de Tlemcen.
    “Consecutivo a este rechazo, las autoridades marroquíes movilizaron a sus medios informativos para acusar, sin razón, a Argelia de haber expulsado a esos sirios , mientras que, en realidad, se encontraban sobre el territorio marroquí”, había explicado el coronel Boualeg Mohamed , subrayando que “ cuando los guarda-fronteras argelinos interceptan a personas intentando introducirse ilegalmente sobre el territorio nacional, están inmediatamente arrestadas y citadas ante la justicia y no expulsadas hacia el territorio del país vecino”.
    El número de refugiados sirios presentes en la wilaya de Tlemcen se sitúa entre 200 y 300 personas, las cuales se benefician regularmente de ayudas que les otorga el comité de wilaya de la Media-luna roja argelina, las asociaciones caritativas y los ciudadanos.
    La frontera terrestre argelino-marroquí está cerrada desde 1994, justo después de la decisión de Rabat de imponer el visado de entrada a los súbditos argelinos, consecutivo a un atentado terrorista que había sido perpetrado, en entonces, en un hotel de Marrakech.
    El Moudjahid, 30/01/2014
  • Asume presidente mauritano presidencia rotatoria de Unión Africana

    Addis Abeba, 30/01/2014 (SPS).- El presidente de la República Islámica de Mauritania, Mohamed Ould Abdelaziz tomó este jueves la presidencia rotativa, por un año, de la Unión Africana (UA), en sustitución de primer ministro etíope, Hailemariam Desalegn.
    Mauritania fue designada para el cargo durante la sesión inaugural de la 22ª Cumbre de la Unión Africana que se celebrara hoy y mañana en Addis Abeba, capital de Etiopía.
    En la cumbre de los Jefes de Estado y de Gobierno de la UA participa el Presidente de la República y Secretario General del Frente POLISARIO, Mohamed Abdelaziz.
    La 22ª Cumbre de la UA centra sus debates sobre el tema de la agricultura y la seguridad alimentaria en África. (SPS)
  • La inestabilidad vuelve a Malí

    Ahmed Chabi 
    Dos atentados en diciembre en Kida, al norte de Malí, acabaron con la vida de dos militares senegaleses y pusieron de manifiesto que esta ciudad es de nuevo un bastión de los separatistas tuareg, a pesar de la ofensiva militar del Gobierno maliense, junto a tropas francesas y africanas para recuperar el control del norte del país.
    Tan solo dos semanas después de que los independentistas tuareg anunciaran la suspensión del alto el fuego con el Gobierno, un atentado contra el único banco operativo de la ciudad, custodiado por los cascos azules provocó el incendio de un vehículo blindado de la ONU, según la agencia Europa Press.
    Pero el más grave ocurrió cuando un coche bomba explotó en la ciudad del noreste de Malí y causó la muerte de dos miembros senegaleses de la Misión Multidimensional Integrada de Estabilización de las Naciones Unidas en Malí (MINUSMA, por sus siglas en inglés) e hirió a varios soldados de las fuerzas malienses, según informó Europa Press.
    El Gobierno de España condenó “con firmeza” el atentado a través de un comunicado del Ministerio de Asuntos Exteriores. El Ejecutivo marroquí no se ha pronunciado al respecto. En el comunicado español, se aprovechó también para trasladar el “apoyo” a la misión de la ONU y el “respaldo a los esfuerzos desplegados por la comunidad internacional a favor de la estabilidad y el desarrollo de Malí”. El Gobierno también envió sus condolencias “al Gobierno de Malí y a los familiares de las víctimas”, además de expresar su apoyo a las autoridades malienses “por sus esfuerzos de organización y desarrollo del proceso electoral en curso”.
  • Le Makhzen trahit son état d’âme

    Le Maroc cherche désespérément quelque chose à vendre à la France en contrepartie d’un soutien contre l’élargissement des prérogatives de la MINURSO aux droits de l’homme dans l’ancienne colonie espagnole du Sahara Occidental.
    Le rendez-vous du Conseil de Sécurité avec la question du Sahara Occidental approche. Fin avril, le mandat de la MINURSO sera prorogé avec « le risque pour le Maroc » que le Conseil de Sécurité charge sa mission au Sahara Occidental de rapporter sur les violations des droits de l’homme commises quotidiennement par les forces de répression marocaines.
    Dans les villes sahraouies occupées par le Maroc, les manifestations de multiplient pour rappeler à Ban Ki-moon qu’il est temps que la communauté internationale assume sa responsabilité envers un peuple martyrisé depuis plus de 38 ans.
    Aux abois, le Maroc tire dans tous les sens pour réitérer à la France qu’il est à sa merci. Et d’une façon très machiavélique ! En lui rappelant que l’Algérie ne soutient pas son intervention en Syrie. Comment ? En l’accusant d’expulser des réfugiés syriens. 
    Il n’y a pas que l’Algérie qui subit les foudres du Makhzen. L’Espagne aussi. Depuis quelques mois les villes de Ceuta et Melilla occupent la une des journaux espagnols. Des assauts des sub-sahariens, des manifestations marocaines à l’intérieur et à l’extérieur des villes espagnoles, des agents du Makhzen qui ont blessé un officier de la police espagnole avec des pierres, un espagnol à la tête d’une cellule terroriste démantelée… Toute une série d’incidents qui constituent un message envoyé par le Maroc aux autorités espagnoles. Parce que Madrid est toujours considérée comme puissance administrative du Sahara Occidental et son point de vue n’est pas négligeable.
    Plus au sud, en Mauritanie, les relations avec Nouakchott n’ont jamais été aussi tendues. Il semble que Mohamed Ould Abdelaziz soit, selon un journal mauritanien, fatigué des tentatives marocaines de vouloir jouer le rôle de tuteur sur la Mauritanie.
    A cela s’ajoute une amère réalité pour Rabat : la communauté internationale, y compris la France, ont exprimé leur ras-le-bol du statu quo dont le Maroc s’accommodait.

  • Evénements tragiques de Ghardaïa : les Marocains s’en mêlent

    Le Maroc tente d’exploiter le conflit intercommunautaire à Ghardaïa pour porter atteinte à l’intégrité territoriale de l’Algérie. Actionnant ses réseaux dans la région, le Makhzen, qui n’est pas à sa première tentative de nuire à l’Algérie et à sa stabilité, ne ménage aucun effort pour faire croire à la communauté internationale qu’il y a une minorité opprimée dans la vallée du M’zab. Un appel de l’Assemblée mondiale amazighe, contrôlée par le Maroc, a été lancé pour des actions de «solidarité avec les Mozabites de Ghardaïa» (sic). 
    Dans une déclaration largement diffusée au Maroc et ailleurs, notamment en Algérie, cette organisation parle d’«attaques racistes menées par des milices arabes» (sic). «Du fait de la continuation des attaques racistes contre les citoyens amazighs du M’zab, menées par des milices arabes et après avoir pris connaissance des différentes preuves qui confirment, sans réserve aucune, que lesdites milices sont soutenues par les autorités algériennes, et suite au décès de plusieurs martyrs amazighs, en plus de dizaines de blessés, conséquence de ces attaques racistes, l’Assemblée mondiale amazighe lance un appel à un sit-in de solidarité avec les Mozabites», qui se tiendra au point de Zoudj Beghal, près de la ville d’Oujda, le 9 février prochain, indique, dans le communiqué, cette organisation téléguidée par Rabat. 
    Cette organisation, censée défendre la culture et l’identité amazighes, revendique par la même l’ouverture des frontières terrestres entre le Maroc et l’Algérie. «Nous appelons tous les activistes de la société civile et des droits de l’Homme d’Algérie et du Maroc, à se mobiliser et à exprimer leur solidarité avec les citoyens mozabites algériens et à revendiquer l’ouverture des frontières terrestres entre les deux pays de Tamazgha occidentale», insiste cette organisation qui trouve des relais en Algérie, à travers le MAK de Ferhat Mehenni et une aile extrémiste du FFS, incarnée par Kamel-Eddine Fekhar. 
    Le Maroc aux abois s’accroche à tout pour «arracher» à l’Algérie une décision de réouverture de la frontière. Paradoxalement, plus Rabat multiplie les provocations, plus il supplie Alger de rouvrir la frontière fermée depuis 1994. Une attitude que d’aucuns qualifient de «psychose schizophrénique».
    Sonia B.
    Algérie Patriotique, 30/01/2014