Mois : janvier 2014
-
Deux enfants sahraouis violentés par les forces de l’ordre à El Aaiun
Avant de publier les témoignages suivants, Nouvellesdusahara.fr a vérifié auprès de plusieurs sources la fiabilité des deux cas de violences policières qui concernent des enfants Sahraouis. Selon toute vraisemblance, Ahmed et Labat, 12 et 8 ans, ont été frappés par des membres de la police marocaine le 23 novembre et le 10 décembre.Michèle Decaster, une Française, militante de la cause sahraouie au sein de l’AFASPA (1), dont elle est secrétaire générale, s’est rendue au Sahara occidental sous occupation marocaine fin décembre 2013. Lors de son séjour à El Aaiun, elle a pu rencontrer deux enfants Sahraouis, Ahmed et Labat, et a recueilli directement leur témoignage.La traduction était assurée par une personne de confiance, que Nouvellesdusahara.fr a déjà rencontrée, et qui maîtrise parfaitement le français.Deux membres de l’association sahraouie ASVDH, interdite comme toutes les associations créées par des Sahraouis, ont eux-mêmes rencontré les enfants et leur famille et ont pu confirmer auprès de Nouvellesdusahara.fr la teneur de leurs propos. Ils ont également rappelé que ce n’est pas la première fois que des enfants sont victimes de violences policières mais ces deux histoires figurent parmi les cas les plus graves.Né le 20 septembre 2001 à Youssifia dans la province de Safi au Maroc d’où est originaire sa mère, Ahmed vit avec son père -Sahraoui- et le reste de sa famille à El Aaiun, « capitale » du Sahara occidental.Ce 10 décembre 2013, il manifeste avec ses parents, au milieu de beaucoup d’autres adultes et enfants (2). Particulièrement depuis mai dernier et le nouveau refus du Conseil de sécurité de l’ONU de créer un mécanisme de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental, les manifestations se multiplient dans les principales villes de ce territoire et réunissent des centaines de Sahraouis, bravant l’interdiction de manifester et la répression policière qui ne manque pas de s’abattre sur eux.« Cinq policiers m’ont frappé avec leurs matraques »« Nous faisions un sit-in rue Gods, près du quartier Maatala, à l’occasion de la journée des droits de l’homme« , raconte Ahmed à Michèle Decaster le 22 décembre. « Et puis, les policiers sont arrivés. Ils avaient des casques et nous jetaient des pierres et des bouteilles en verre pour que l’on parte. J’ai reçu une pierre derrière ma tête. Cinq policiers m’ont entouré et frappé avec les matraques sur mes jambes et mes pieds. Il y avait d’autres personnes autour de moi qui ont été frappées aussi. J’ai été soigné par ma voisine, une femme sahraouie. Je ne suis pas allé à l’école pendant 3 jours. »L’enfant présente une seconde blessure. La militante française lui demande : « quand l’as-tu reçue ? » Ahmed répond, avec force détails : « Hier midi, à la sortie de l’école. Une petite manifestation s’est formée, nous étions une trentaine de personnes. Les femmes faisaient des « You You ». Les policiers, des GUS (Groupe Urbain de Sécurité, type de CRS), sont arrivés dans leur fourgon bleu (3). Ils étaient 12 avec les casques sur la tête. Les enfants ont commencé à leur jeter des pierres et les policiers ont fait pareil. J’ai couru vers la maison de ma tante mais un policier m’a attrapé. Il m’a fait monter dans le fourgon. Il m’a giflé. Il a arraché mon pansement et appuyé sur ma blessure pour me faire mal ; il a dit « je vais lui faire une jumelle ». Il a pris son coupe-ongle de sa poche et avec la petite lame, il a coupé un morceau de peau derrière ma tête. Deux autres policiers me tenaient les pieds et les mains pendant ce temps. Ils m’ont obligé à chanter la fin de l’hymne national marocain« .Selon Michèle Decaster, le traumatisme psychique semble plus grand encore chez cet enfant né le 25 avril 2005. Résultat : Labat n’a pas parlé, c’est sa mère qui a raconté ce qui lui est arrivé le 23 novembre 2013. Vu le 23 décembre dernier, l’enfant paraissait encore choqué, relève Michèle Decaster. « Il nous montrait l’état de sa bouche en tirant sur sa lèvre inférieure« , précise-t-elle. L’enfant accompagne sa mère aux sit-in pacifiques réclamant la libération des prisonniers de Gdeim Izik (elle est membre de la coordination, car elle a un parent, Mohamed Bourial, qui a été condamné à 30 ans de prison par le Tribunal militaire de Rabat en février 2013).La mère de Labat, Lafkir Oum Lkhoit, raconte :« C’était le 23 novembre 2013 à 16 heures. Mon fils jouait près de chez nous dans la rue Taha Hssine avec deux amis, l’un de 4 ans et l’autre de 5 ans. Labat était le plus grand. Il n’y avait aucune manifestation, ni aucun sit-in dans les environs. Une fourgonnette bleue de police est arrivée. Cinq policiers en tenue sont descendus. Les deux petits se sont sauvés quand les policiers se sont approchés. L’un d’eux a mis un violent coup de pied à mon fils au menton. Le bout des chaussures est renforcé par du métal. Il a eu la mâchoire déformée et plusieurs dents cassées. Une femme a entendu un policier dire «Frappe-le, frappe-le, tue-le ! Encore, encore ! Il n’y a personne…». Elle a vu la voiture de police démarrer, elle a pris le numéro d’immatriculation : 16 40 61 H. Mon petit était allongé parterre. Une voisine l’a ramené à la maison où j’étais alitée, très malade. Des gens étaient présents mais ils n’ont pas voulu témoigner, ce sont des Marocains, ils ont peur.« Mon fils a passé une semaine sans parler. Il était nourri par sonde. Il n’absorbait que du liquide. Il a été opéré par le Docteur Mohamed Amine Dahik spécialiste en ORL et chirurgie cervico-faciale. »Cette femme a déposé plainte le 5 décembre auprès du Procureur général du Tribunal d’El Aaiun. Ce qui a été confirmé par l’ASVDH qui la soutient. Mais, elle n’a pas été contactée dans le cadre d’une enquête. Les parents de l’enfant Ahmed ont semble-t-il porté plainte également.Une plainte doit être déposée auprès du Conseil national des droits de l’homme et sa section d’El Aaiun.On peut s’interroger sur la suite qui sera donnée à ses plaintes, étant donné que l’usage, relevé notamment par Juan Mendez, rapporteur spécial sur la torture et les mauvais traitements auprès de l’ONU, veut qu’il y ait une impunité totale des autorités marocaines vis-à-vis des auteurs de violences.(2)Ahmed précise qu’il manifeste pour soutenir les prisonniers politiques sahraouis et dénoncer la mort d’un parent, Gargar Babi Mahmoud, tué le jour de la destruction du campement de Gdeim Izik, le 8 novembre 2010.(3)L’immatriculation du fourgon, 16 40 35, a été relevée par un proche.Nouvelles du Sahara, 15/01/2014 -
Habrá guerras por el fósforo
Hace tiempo que se dice que, al igual que hay disputas bélicas por fuentes de energía, las guerras del futuro serán por el agua dulce, el recurso más vital para la humanidad y cada vez más escaso. Pero ahora surge con fuerza otro factor que desatará conflictos, o que ya los desata: el fósforo, un elemento químico esencial para que crezcan las plantas y, por tanto, indispensable para asegurar la alimentación futura.En realidad ya ha habido graves problemas internacionales a causa del fósforo y los yacimientos de fosfatos. La principal riqueza del Sáhara Occidental son las minas de Fos Bu Craa y España entregó prácticamente este territorio colonial a Marruecos sin defender suficientemente los derechos de los saharahuis, sus legítimos dueños, que tienen que sobrevivir en la pobreza gracias a la ayuda internacional que les llega a los campamentos de refugiados en el desierto argelino.El regalo del SáharaSi el Sahara fuera independiente y hubiera habido una inteligente descolonización, los saharahuis disfrutarían de una riqueza natural que les corresponde y probablemente también se beneficiarían las empresas españolas que trabajaron en el desarrollo de aquellos yacimientos y los agricultores españoles, que ahora tienen que pagar bien caro un fertilizante cada vez más escaso.Porque el problema sobre el que vienen alertando investigadores estriba en que el fósforo escasea y va a escasear más. Los yacimientos se agotan mientras que las necesidades crecen, porque aumenta la población mundial y crecen las necesidades alimentarias. De manera que se necesita aumentar la producción de comida y eso exige complicados equilibrios con las materias primas necesarias.A cualquier agricultor le resultan de sobra familiares las siglas NPK. Representan la nomenclatura técnica para definir la composición de los nutrientes principales que hay que aportar a los cultivos: nitrógeno (N), fósforo (P) y potasio (K). Las plantas también necesitan para desarrollarse carbono (que cogen del CO2 atmosférico) y oxígeno, así como calcio, que en muchos casos abunda en el suelo, y otros elementos en menor cantidad, como hierro, magnesio, azufre, cinc, manganeso…Nuevas investigacionesPor las cantidades que se necesitan y por su origen, los que plantean más problemas en estos momentos son el fósforo y el potasio, ya que provienen de minas. Cualquier formulación posterior necesita la materia prima de rocas fosfatadas o potásicas, y en ambos casos se plantean crecientes problemas de disponibilidad, pero mucho más acusados en cuanto al fósforo. El nitrógeno, en cambio, plantea problemas contrarios: hay excesiva contaminación por nitratos en las aguas subterráneas. El nitrógeno es el principal componente de la atmósfera, por lo que parece inagotable, muchas plantas (leguminosas) tienen la virtud de capturarlo y fijarlo en el suelo y además su obtención industrial es relativamente económica a partir del petróleo y el gas natural.Sin embargo, con el fósforo, las cosas están poniéndose tan complicadas que se multiplican los estudios en busca de soluciones y la propia Unión Europea impulsa una investigación multinacional en la que participan científicos españoles junto a los de Francia, Austria y Bélgica.El proyecto europeo se denomina ‘Imbalance-P’ y está liderado por el Consejo Superior de Investigaciones Científicas. Su propósito es analizar las implicaciones mundiales que puede tener la escasez de fósforo, valorando qué impactos está produciendo ya el desequilibrio entre las proporciones de fósforo, carbono y nitrógeno que sufren los diferentes ecosistemas del planeta, porque se sabe que, debido a la carestía de este nutriente, en muchos cultivos de todo el planeta ya hace tiempo que se viene recortando su aplicación en las labores de abonado, por lo que es normal que se aprecien ya deficiencias en los rendimientos.Durante los próximos seis años, los investigadores tratarán de cuantificar y entender cómo responderá la vida en general, la sociedad y los ecosistemas a la escasez de fósforo, así como al desequilibrio que ya se está sufriendo. El fósforo está presente en la estructura del ADN, la membrana de las células y los huesos y, desgraciadamente, no se conoce ninguna forma de sintetizarlo artificialmente. Sólo cabría reutilizarlo más de los propios excrementos humanos.Un macroexperimentoEl equipo de ‘Imbalance-P’ realizará experiencias prácticas en todas las zonas y cultivos del mundo pero tendrá especial relevancia un macroexperimento en la selva tropical de la Guayana Francesa, donde se estudiarán cómo afectan los desequilibrios entre las proporciones de nitrógeno y fósforo en la diversidad biológica, el clima y la agricultura. Los investigadores también analizarán los efectos de la actual y futura escasez de fósforo sobre la seguridad alimentaria, ayudarán a diseñar escenarios de futuro para producir alimentos en condiciones donde el fósforo sea limitado y propondrán acciones de política que velen por una gestión sostenible.Lasprovincias.es, 14/01/2014 -
Sahara Occidental : La ville de Smara se joint aux manifestations pour l'extension du mandat de la MINURSO
La ville de Smara, la capitale culturelle du Sahara Occidental, s’est joint dans la soirée d’hier à la manifestation convoquée par la Coalition des Associations sahraouies des droits de l’homme.La manifestation a été organisée dans le quartier Sakane et l’avenue principale de la ville. Pour disperser la manifestation, les forces de police ont brutalement intervenu laissant plusieurs blessés. Certains ont été évacués à l’hôpital régional de la ville. Parmi eux, Souleina Belkher Louali, avec una fracture au genou.Pour rappel, les manifestations convoquées mercredi ont pour but revendiquer l’élargissement des prérogatives de la MINURSO pour le monitoring des droits de l’homme au Sahara Occidental.La MINURSO est l’unique mission de l’ONU qui n’a pas une composante pour rapporter sur les violations des droits de l’homme. -
Federico Guzmán y Antonio Ballester Moreno, entre los estrenos de la semana
El sevillano Federico Guzmán (Sevilla, 1964) y el madrileño Antonio Ballester Moreno (Madrid, 1977) presentan sus primeras exposiciones individuales en las galerías Marta Cervera de Madrid y Pedro Cera de Lisboa, respectivamente.La exposición de Guzmán, que se titula « Territorio liberado », se puede ver hasta febrero, y en ella refleja sus experiencias de seis años viajando al Sáhara, al ser uno de los artistas que colabora más activamente en ARTifariti, los Encuentros Internacionales de Arte del Sáhara Occidental, organizados en la ciudad liberada de Tifariti, cuyo objetivo es dar visibilidad y voz al pueblo saharaui a través de las prácticas artísticas.Por su parte, Ballester, una de las figuras claves del panorama artístico joven español, inaugura, mañana viernes 17, la muestra « Azul e Amarelo », en la que presenta, entre otras creaciones, lienzos grandes no figurativos y obras de su serie de las flores, compuestas por recortes de papel pegados entre sí formando figuras elementales.La información de las 14 nuevas incorporaciones y colaboraciones de artistas producidas -y conocidas por nuestra redacción durante la última semana- en galerías de Brasil (3), España (8), Estados Unidos (1), Perú (1) y Portugal (1), la tiene a continuación:Brasil** Artista: Felipe Barbosa ( Río de Janeiro, Brasil, 1978) * Galería que le representa: Sergio Gonçalves Galeria (Río de Janeiro) * Desde: Enero de 2014 * Anotaciones al fichaje: Pasa a estar representado en Río de Janeiro por esta galería. Barbosa también figura entre los artistas repesentados por Blanca Soto Arte (Madrid) y Sara Meltzer Gallery (Nueva York)** Artista: Newman Schutze (Adamantina, Brasil, 1960) * Galería que le representa: Sergio Gonçalves Galeria (Río de Janeiro) * Desde: Enero de 2014 * Anotaciones al fichaje: Pasa a estar representado en Río de Janeiro por esta galería. Schutze figura también entre los artistas representados por Galería Eduardo Fernandes (São Paulo) y Almacen Galeria Barra / Gávea (Río de Janeiro)** Artista: Ricardo Homem (Brasil) *Galería que le representa: Sergio Gonçalves Galeria (Río de Janeiro) * Desde: Enero de 2014 * Anotaciones al fichaje: Pasa a estar representado en Río de Janeiro por esta galería.España** Artista: Alejandrina García Faure (Beteta, Valencia, España – reside en Madrid) * Galería con la que inicia colaboración: Orfila (Madrid) * Desde: Enero de 2014 * Anotaciones al colaborador/a: Bajo el título « Insectos y paisajes » presenta su primera exposición individual en esta galería.** Artista: David Méndez Alonso « Misterthefreak » (La Coruña, España, 1988 – reside entre Londres y Barcelona) * Galería que le representa: Espai Tactel (Valencia) * Desde: Enero de 2014 * Anotaciones al fichaje: Bajo el título « A hundreds of errors and yellow dramas » presenta su primera exposición individual en esta galería.** Artista: Federico Guzmán (Sevilla, España, 1964) * Galería que le representa: Galería Marta Cervera (Madrid) * Desde: Enero de 2014 * Anotaciones al fichaje: Bajo el título « Territorio liberado » presenta su primera exposición individual en esta galería. Guzmán figura entre los artistas representados por la Galería JM (Javier Marín) (Málaga) y Benveniste Contemporary (Madrid).** Artista: Jordi Prat (Barcelona, España, 1974) * Galería que le representa: 3 Punts Galeria (Barcelona) * Desde: Enero de 2014 * Anotaciones al fichaje: Bajo el título « Días terrestres » presenta su primera exposición individual en esta galería tras participar en la Feria Art.Fair 2013 (Colonia, Alemania) y en la colectiva « Ready to Jump » (2013).** Artista: Rosa Torres (Valencia, España, 1948) * Galería con la que inicia colaboración: Antoni Pinyol (Reus, Tarragona) *Desde: Enero de 2014 * Anotaciones al colaborador/a: Bajo el título « La força del color » presenta su primera exposición individual en esta galería. Torres figura entre los artistas representados por las galerías Rosalía Sender (Valencia) y Joan Planellas (Tossa de Mar, Girona).** Artista: Tomislav Gotovac (Sombor, Serbia, 1937- Zagreb, Croacia, 2010) * Galería con la que inicia colaboración: espaivisor (Valencia) * Desde: Enero de 2014 * Anotaciones al colaborador/a: Bajo el título « Total Gotovac » se presenta la primera exposición individual en esta galería así como en España de este desaparecido artista.** Artista: Verónica Francés (Valencia, 1983) * Galería con la que inicia colaboración: espaivisor (Valencia) * Desde: Enero de 2014 * Anotaciones al colaborador/a: Bajo el título « Vídeo-llamada-acción » presenta su primera exposición en esta galería, donde sus obras ocuparán los espacios #2 & #3.** Artista: Yuko Yamada (Japón) * Galería con la que inicia colaboración: Santa Teresa Espai d’Art (Barcelona) * Desde: Enero de 2014 * Anotaciones al colaborador/a: Presenta su primera exposición individual en esta galeria comisariada por Elin
a Norandi y que forma parte de la conmemoración del Año Dual España-Japón 2013-1014.Estados Unidos** Artista: Carola Bravo (Caracas, Venezuela, 1961) * Galería con la que inicia colaboración: Zadok Gallery (Miami) * Desde: Enero de 2014 * Anotaciones al colaborador/a: Bajo el título « Legal Graffiti » presenta su primera exposición individual en esta galería.Perú** Artista: Yiriane Kahn (Perú) * Galería con la que inicia colaboración: Yvonne Sanguineti (Lima) * Desde: Enero de 2014 *Anotaciones al colaborador/a: Bajo el título « Eclosión » presenta su primera exposición individual en esta galería ».Portugal** Artista: Antonio Ballester Moreno (Madrid, España, 1977) * Galería con la que inicia colaboración: Galería Pedro Cera (Lisboa) * Desde: Enero de 2014 * Anotaciones al colaborador/a: Bajo el título « Azul e Amarelo » presenta su primera exposición individual en esta galería. Ballestar figura entre los artistas representados por Galería Maisterravalbuena (Madrid) y Peres Projects (Berlín).Arte Informado, 16/01/2014 -
Quand la monarchie marocaine pyromane joue au pompier
«Le choix marocain de l’accalmie diplomatique se justifie par la conjoncture délicate que traverse l’Algérie, résultat de l’incertitude politique induite par l’absence d’un candidat pour la présidence du pays, vu les difficultés de santé rencontrées par l’actuel président, Abdelaziz Bouteflika, et son âge avancé».C’est une «source diplomatique» marocaine qui a fait cette déclaration à un journal électronique marocain. Cette même source explique que «le Maroc ne veut être instrumentalisé par aucun pan de la classe politique algérienne, et ne souhaite pas que le conflit avec le Maroc devienne un enjeu algéro-algérien dans la lutte silencieuse que se livrent différentes forces ou personnalités pour accéder à la présidence».La déclaration de la source marocaine fait suite à ce que les Marocains qualifient de «campagne contre le Maroc», menée par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Rabat, par la voix de ce diplomate qui a requis l’anonymat, se met dans la peau de la victime pour tenter de faire oublier le grave incident de Casablanca où le Makhzen a instruit un policier en civil pour arracher le drapeau algérien, le 1er novembre dernier.Le Maroc parle «de tentatives de l’Algérie d’internationaliser ses divergences avec le Maroc» et «parie sur le calme et la retenue» pour «éviter d’envenimer les relations avec son voisin». Et de glisser – un trouble obsessionnel compulsif chez les Marocains – la question du Sahara : «Le Maroc parie sur la retenue diplomatique en dépit du fait que depuis cet incident malencontreux du consulat, l’Algérie a sérieusement intensifié ses initiatives et actions inamicales contre la marocanité du Sahara».Cette nouvelle sortie des médias marocains coïncide avec un appel lancé par le Sahara Occidental aux Algériens pour qu’ils participent en grand nombre à la signature d’une pétition destinée au secrétaire général de l’ONU. «Le peuple du Sahara Occidental a échappé à un génocide grâce au soutien des pays amis, l’Algérie en premier lieu», lit-on dans un communiqué dont Algeriepatriotique détient une copie. «C’est la raison pour laquelle nous nous adressons aujourd’hui aux Algériens, où qu’ils soient, pour qu’ils expriment, à nouveau, leur solidarité avec le peuple sahraoui en signant une pétition(*) adressée au secrétaire général des Nations unies pour que la Minurso soit chargée de veiller sur le respect des droits de l’Homme au Sahara Occidental». Il n’y a pas de doute que les Algériens répondront positivement à cet appel.Karim Bouali(*)https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy
Algérie Patriotique, 16/01/2014 -
Sahara Occidenal : Déclaration de Brahim Dahan, vice-président de l’ASVDH
El Aaiun, Sahara Occidental, 16 jan 2014 .- La manifestation d’hier rentre « dans le cadre de la Campagne nationale et internationale pour l’élargissement du mandat de la MINURSO (…) organisée par la Coalition des Associations de Droits de l’homme », a déclaré Brahim Dahan, vice-président de l’association sahraouie des droits de l’homme, ASVDH dans une déclaration postée sur Youtube.« Et, comme d’habitude, il y a eu une intervention brutale des forces de sécurité marocaines. Cela montre une fois de plus qu’il n’y a pas de démocratie et que la communauté internationale et l’ONU en particulier doivent assumer leur responsabilité en vertu de l’article 73 de son mandat. Torturer les gens pour avoir demandé la protection des Nations Unies est un défi pour les Sahraouis mais aussi pour la communauté internationale » a-t-il ajouté.« Nous appelons le monde à intervenir pour faire cesser cette violence et cette occupation. En particulier les ONG solidaires, les sympathisants et les défenseurs de la justice, où qu’ils soient, à envoyer des lettres aux Etats membres, permanents et non permanents, du Conseil de sécurité, demandant la prorogation du mandat de la MINURSO » conclue M. Dahan.Vidéo de la déclaration du M. Dahan[youtube https://www.youtube.com/watch?v=BmtVRKBmY7Q] -
Le Maroc installe des caméras de surveillance dans la ville d’El Aaiun
Les autorités d’occupation marocaines ont installé des caméras de surveillance dans certains points de la ville d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, ont informé des sources des associations civiles sahraouies.« Les avenues Maghreb Arabe, Smara et Al-Qods comptent parmi les points où le Maroc a installé ces caméras », a indiqué la même source.Pour rappel, dans l’après-midi du mercredi 15 janvier 2014, des manifestations pacifiques ont été organisées dans les quartiers de Zemla, Maatalla, Polco, El-Qods et la grande Avenue de Smara. Les participants ont dénoncé les violations par le Maroc des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et revendiqué l’amplification du mandat de la MINURSO au contrôle des droits de l’homme et exigé que l’ONU assume sa responsabilité face à la violence systématique pratiquée par le Maroc depuis près de 40 ans contre la population civile sahraouie.Peu avant 17h00, heure annoncée pour le départ de la manifestation, des contingents de la police, des forces auxiliaires et d’autres éléments habillés en civil ont assiégé la majorité des quartiers de la ville.Selon Hmad Hammad, vice-président du Comité de Défense du Droits à l’Autodétermination au Sahara Occidental (CODAPSO), les interventions des forces de sécurité marocaines se sont soldées par plus de 20 blessés, parmi eux le président du CODAPSO, Mohammed Daddach y Brahim Dahan, vice-président de l’ASVDH.La même source a signalé que le jeune Bounaji Mohamed se trouve dans un état gravé après avoir été jeté du deuxième étage d’un immeuble.Vidéo des forces de sécurité marocaines en train d’harceler des maisons des sahraouies dans la ville d’El Aaiun[youtube https://www.youtube.com/watch?v=2GUgDFMbGTA] -
Quelles prérogatives pour la Minurso ?
Contrairement à toutes les missions onusiennes, la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental reste la seule mission onusienne dans le monde à ne pas disposer d’un mécanisme de surveillance des droits de l’Homme. C’est pourquoi, le président sahraoui a, une fois de plus, renouvelé son appel aux Nations unies et à leur Conseil de sécurité afin qu’ils «assument pleinement leurs responsabilités» pour l’élargissement des prérogatives de la Minurso pour que cette dernière puisse s’acquitter pleinement de son rôle à savoir : la surveillance des droits de l’Homme et en rapporter les faits et les violations, la liberté de mouvement et de communication avec les Sahraouis et la tenue, dans les plus brefs délais, du référendum au Sahara occidental.Et on ne peut évoquer l’élargissement des prérogatives de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme sans évoquer la position peu honorable d’un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU qu’est la France qui bloque toutes résolutions allant dans ce sens.Pour Mohamed Abdelaziz, «la France et l’Espagne ont une très grande part de responsabilité dans le mal sahraoui». La France en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et l’Espagne en tant que force administrative «ayant trahi et vendu les Sahraouis», selon ses dires.«Nul ne peut imaginer le rôle pourri que jouent ces deux pays dans les misères vécues au quotidien par les populations sahraouies», a déploré le secrétaire général du Polisario. «Leur position (la France et l’Espagne) ne les honore en aucun cas sachant qu’ils continuent à défendre la thèse marocaine. Un Maroc qui continue à faire fi de la législation internationale et mène un véritable génocide contre les Sahraouis», a soutenu le président sahraoui.Connue pour sa position «peu honorable» s’agissant de la question sahraouie, la France s’était fortement tout le temps opposée à l’élargissement des prérogatives de la Minurso. Pour le Polisario «l’obstacle essentiel» du règlement définitif du conflit au Sahara ainsi que l’élargissement des prérogatives de la Minurso est la position de la France qui use à chaque fois de son veto à la clause relative à la mise en place d’un mécanisme d’observation des droits de l’Homme au sein de la Minurso.Farid Houali, 15/01/2014 -
Sahara Occidental : brutal represión de una manifestación saharaui
El Aaiún, Sahara Occidental, 14 Enero 2014
Las calles de la ciudad del Aaiún se encontraban rodeadas de fuerzas de seguridad marroquíes para evitar la manifestación prevista convocada hoy por la Coordinadora de Asociaciones de Derechos Humanos saharauis.
A las 17h00, horario local, se reunieron varios grupos de manifestantes en diferentes lugares de la ciudad reivindicando la añpliación del mandato de la MINURSO para vigilar el respeto de los derechos humanos en el Sahara Occidental.
Segun el corresponsal del Equipo Mediático en el barrio de Lirak,las fuerzas de respresion, mantienen cercado el domicilio del activista de ddhh Sidi Mohamend Deddach,y la mayoria de los barrios de la ciudad ,tales como los barrios de Maatala,Lirak,Albatimat ,viven un estado de de represion y de sitio. Asi como del traslado de los enfrentamientos entre los héroes de la Intifada y las fuerzas de represion a las avenidas de Skeikima y Mezwar , asi como a la calle Chawiya. -
Tras la daga de El Aaiún
Fuente: Bantasticfand / Por Nacho ParaComo sé que le debo una, y muy grande, al pueblo saharaui, por el masivo y desinteresado apoyo que le han brindado a mi proyecto y por mil cosas más, hoy les dejo con un artículo que en su día no quisieron publicar en el diario para que el trabajaba. ¿Por qué no se publicó? Vete tú a saber. Los entresijos del poder, supongo. Un directivo del periódico que acaba de volver de Marraquesh, agasajado hasta las cejas. Un inversor seducido con un plato de cus-cus. Una llamadita del cónsul de Marruecos. Algún empresario influyente. Alguna inversión inconfesable. Algún birlibirloque político. Algún interés indecente. Cualquier cosa. El texto, actualizado para ser publicado ahora, era el siguiente:“Contaré esta historia en primera persona, pues no veo otra forma de hacerlo. Aterricé en el aeropuerto Hassan I de El Aaiún el 8 de junio de 2005. Durante los meses anteriores había visitado los campamentos saharauis de Tinduf (Argelia), la franja del Sáhara Occidental controlada por el Polisario y el perímetro mauritano del muro, esos 2.500 kilómetros con 140.000 soldados y un millón de minas levantado por Marruecos tras el alto al fuego acordado en 1991. Para completar el puzzle, me faltaba conocer la realidad de los saharauis en su propio territorio y los argumentos de los marroquíes, quienes suelen arrogarse la soberanía del territorio con la misma vehemencia que los saharauis, pero no saben explicar bien por qué. Había solicitado por fax una entrevista con el entonces gobernador marroquí de la zona, Mohamed Rharrabi, un ingeniero que se hizo popular como wali de Tetuán durante la crisis de Perejil en 2002, cuando el tono altisonante y bravucón del PP tampoco mitigaba la represión y la angustia del pueblo saharaui. Ni PSOE ni PP ni la cuna que los arrulló. Nadie ha hecho nada en 37 años. Aquel fax actuó como un salvoconducto. Mientras los políticos catalanes que viajaban en el mismo vuelo fueron devueltos a Canarias sin bajar del avión, yo fui autorizado a entrar en la ciudad, junto con el entonces fotógrado de France Press Samuel Aranda (World Press Photo 2011). Recuerdo a Joan Herrera, candidato a la presidencia de la Generalitat de Catalunya por ICV-EUiA en 2012, diciéndome a modo de despedida: “Recuerda que no se puede ser equidistante cuando se violan los derechos humanos”. Le había explicado a Herrera que quería escuchar a las dos partes, y a cambio de reflejar fielmente la versión oficial, exigiría autorización para visitar el barrio saharaui de Mataala, de mayoría saharaui, donde acababan de producirse graves enfrentamientos con las fuerzas marroquís. La intifada estaba en marcha.En el taxi, de camino a la sede del gobierno regional, se abría la palpitante ciudad de El Aaiún, bien cuidada pero destartalada, de barrios amables y casas grandes con jardines áridos, militarizada y próspera, envuelta en esa neblina ocre del desierto. Avenidas limpias y llenas de funcionarios marroquís bien pagados. Grandes letreros de las empresas españolas sigilosamente introducidas en una zona que, según la ONU, no puede explotarse mientras no se resuelva en conflicto que pesa sobre el terriorio: la conservera Calvo, la aeronáutica Binter, la petrolera Repsol, la Cámara de Comercio de Canarias… En las afueras, algunas columnas de chabolas, habitadas, cómo no, por saharauis.Rharrabi me recibió con sonrisas, té y propaganda: “Apenas hay activistas, solo unos 30 cabecillas dirigidos por el Polisario que no logran reunir a más de 300 personas. Son traficantes y expresos políticos que han recibido indemnizaciones millonarias y ahora alientan a los niños a tirar piedras y cócteles molotov. El Polisario está estancado y quiere mover ficha en el interior de Marruecos. Y como no tienen fichas que mover, engañan a jóvenes en fase idealista. Los chicos del sur estudian en las mejores universidades de Rabat gracias al trato prioritario que se les dispensa: becas, transporte gratuito…”ANOCHECER SAHARAUI EN UNA DUNA DE DAJLA, EN EL ÁREA DE TINDOUF (ARGELIA). 2011. / NACHO PARA
Me dirigí a Mataala para comprobarlo, con la firme promesa de Rharrabi de que la policía me dejaría en paz. El barrio estaba tomado. Tanquetas, furgones, policía secreta. Ni una esquina estaba libre de vigilancia. A cada paso que daba, alguien uniformado o no me requería la documentación, con el único fin de disuadirme y aburrirme. Rharrabi no tenía ninguna intención de cumplir su promesa. Pero en un descuido, un brazo tiró de mí desde la casa de un saharaui. Corrimos por pasillos, túneles y tejados, hasta llegar a un habitáculo supuestamente seguro. Desfilaron ante mí heridos de todo tipo, mujeres llenas de moratones, un chaval que había perdido un ojo, madres que llevaban años sin poder ver a sus hijos, asesinados o presos en la temible Cárcel Negra… Conversé con varios líderes de la disidencia. Certifiqué en aquella visita que, pese a las aseveraciones de wali, son muchísimos los saharauis descontentos. Muchos más que los que osan proclamarlo. El miedo es un arma muy poderosa. La gente se acerca, susurra consignas independentistas y se escabulle por temor a represalias. Sorprendentemente, me dejaron hablar a solas con los activistas Brahim Dahan y Jamad Hamad. Había gato encerrado, claro, porque ambos fueron encarcelados al día siguiente. “En 1975, la mayoría de los jóvenes se fueron con el Polisario y sólo quedaron en El Aaiún mujeres, ancianos y niños. Esos niños son hoy la nueva intifada. También en Tinduf ocurrirá lo mismo. Será el resultado de una política de sometimiento o exterminio”, pronosticó Daham.Me dejaron recorrer sin problemas la animada zona de tiendas y hoteles, en el centro de la ciudad, donde matan el tiempo los ociosos y adinerados soldados de la Minurso, la vergonzosa misión de la ONU supuestamente para promover un referendum de autodeterminación. Lo único que hacen en realidad es mirar hacia otro lado, silbar ante las continuas violaciones de los derechos humanos y entregarse a una vida disipada. En las continuas fiestas de la Minurso nunca faltan ni el alcohol ni las prostitutas locales, ante la permisividad, aquí sí, de las autoridades. Siempre fui seguido de lejos o de cerca por alguien, sobre todo por un tipo risueño y de mirada oblicua conocido como El Yadali, jefe de prensa del gobernador marroquí y hermano del fiscal general de Tánger, de origen saharaui pero devoto de Mohamed VI. Yadali llegó a decirme: “Sabemos que tienes amigos en Tinduf. Yo te ofrezco las llaves de 20 casas para que se vengan a vivir aquí y olviden su causa romántica. El tren de la vida deja atrás a los indecisos y quizá mañana soñarás con obtener una cuarta parte de la que hoy te ofrecen”. Todos los saharauis a
los que trasladé posteriormente semejante oferta escupieron en el suelo.Estuve alojado el antiguo Parador español, hoy inundado de fotos de la Marcha Verde. Al salir del hotel, distintos agentes con el mismo bigote me esperaban y me seguían, y la primera noche, antes de acostarme, descubrí un micrófono del tamaño de un dátil bajo el escritorio. Eludí numerosas maniobras para despistarme de mis objetivos, incluidas las insistentes invitaciones de Yadali a un oasis que no podía perderme, pero no puede rechazar una cena con más periodistas en la suntuosa mansión del wali. Al fin y al cabo, si seguía allí era porque él quería. Rharrabi se explayó explicando sus planes para la región, un ambicioso proyecto de convertir la costa del Sáhara en alternativa a Canarias, saltándose a la torera, cómo no, las resoluciones de la ONU. “En 2004 nos llegaron instrucciones firmes para atajar la inmigración clandestina. Nos exigieron resultados. Ahora queremos dar un paso hacia el turismo sostenible y la pesca para generar riqueza y frenar la emigración”, explicó entonces, en medio del gran banquete, el hoy wali de Fez.MUJERES SAHARAUIS BAILANDO EN TIFARITI, EN LOS TERRITORIOS LIBERADOS DE LA RASD, MUY CERCA DEL MURO MARROQUÍ. 2008. / NACHO PARA
Rharrabi fue relevado a finales de 2005, porque Mohamed VI, que otorga a los cargos a dedo más poder que a los electos, lo veía blando para El Aaiún. Por eso le sucedió Charki Dreis, actual director general de la Seguridad Nacional, formado con el exministro de Interior Dris Basri, el fallecido mano derecha de Hassan II, un hombre despiadado. De 2006 a 2008, mientras Dreis estuvo en la ciudad, no se oyó ni respirar a un saharaui. Dicen que con él, el campamento de Gdeym Izik hubiera sido arrasado el primer día, una matanza sin piedad. En cuanto al wali, Mohamed Jalmous, el conflicto le estalló en la cara. Primero, Aminetu Haidar. Después, Gdeym Izik. Mohamed VI lo destituyó y actualmente el cargo lo ocupa Jalil Djil, de origen saharaui y formado en la Universidad de Granada, en una estragegia de Rabat de ofrecer una cara integradora, como cuando, en 2011, nombró a otro saharaui, el recién destituido Ahmed Ould Souilem, como embajador de Marruecos en Enpaña, solo año y medio después de abandonar su cargo directivo en el Frente Polisario.Nunca me echaron de El Aaiún, pero de los diez periodistas que acudimos a aquella cita en la mansión del wali, con esos ventanales al Atlántico y esos sirvientes pomposamente uniformados, pocos corrieron la misma suerte. El ambiente, desde el primer hasta el último día, resultó irrespirable. Yadali, el saharaui promarroquí, me invitó a largarme al aeropuerto el 11 de junio, algo antes de lo que yo tenía previsto. “La cosa está fea”, susurró. En una confortable sala de espera, alejada de todos los padecimientos de la intifada, me soltó una charla sobre los refugiados de Tinduf, secuestrados por Argelia, según él. También negó, hasta hacerse pesado, que la ciudad de Tifariti, donde cada año se celebra la exposición de arte Artifariti, donde ya viven refugiados saharauis y donde Navarra levantó un hospital que han visto mis ojos, estuviera en manos del Polisario. Por último, me entregó una afiladísima daga de bella empuñadura, gentileza del wali, el mismo que desde el ventanal de su mansión veía naufragar cayucos llenos de subsaharianos que intentaban llegar a Canarias, actividad que él mismo permitía y acaso organizaba, y de la que seguramente se lucraba. Aún me inquieto cuando miro esa daga, intentando descifrar qué demonios significa aquel regalo”.Y alguien dirá: ¿Y qué tiene que ver todo esto con una banda de rock? Pues mucho. Tiene mucho que ver. De estos mimbres están hechos nuestros cestos. No en la forma, sí en el fondo. Stron enough to refuse (Lo bastante fuerte como para rechazar). Las saharauis siguen aguantando, pese a todo. Aún rechazan la limosna tramposa de la autonomía. Quieren su independencia. Todos queremos la nuestra…