A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme :
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy
Mois : janvier 2014
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Le Maroc, à l'aide de la France, a fait du Sahara Occidental une gigantesque prison à ciel ouvert
Les faits sont là. Le Maroc, à l’aide de la France, a fait du Sahara Occidental une gigantesque prison à ciel ouvert, entourée par le mur militaire le plus long du monde, d’environ 1720 km. de longueur, financé par l’Arabie Saoudite et construit par le Maroc à l’aide d’experts israéliens pour isoler le Sahara Occidental du reste du monde.Personne ne parle de ce territoire où le Maroc enferme plus de 300.000 sahraouis et les soumets aux pires atrocités.Non sans raison, le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a considéré qu’il est impossible de parler de sérieux efforts pour résoudre le conflit du Sahara Occidental au moment où le Maroc poursuit ses exactions contre les femmes, les enfants et les vieillards sahraouis pour la simple raison de revendiquer que la MINURSO puisse rapporter sur les droits de l’homme.Le Mercredi soir, après avoir violemment dispersé les manifestations pacifiques des sahraouis, les agents de police, des forces auxiliaires et de l’armée se baladaient dans les rues d’El Aaiun et criaient haut et fort : « sahraouis polisarios, sortez, fils de p… ! ». -
Sahara Occidental : Campagne pour l’élargissement de mandat de la MINURSO
Algérie, France, Maroc, USA, Espagne, CanadaLes principales organisations internationales des droits de l’homme, Human Rights Watch, Amnesty International, JFK Center for Justice and Human Rights et autres, ne cessent d’interpeller le Conseil de Sécurité en vue de l’amener à étendre le mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc, en 1975, avec le soutien de la France.Le rendez-vous de la session consacrée par le Conseil de Sécurité à la prorogation du mandat de la MINURSO approche. Vers le 30 avril 2014, la bataille entre le Maroc et les sahraouis pour les droits de l’homme occupera, de nouveau, la une des journaux. La France, dont ont dit qu’elle est le berceau des droits de l’homme et de la lutte pour la démocratie, sera, encore une fois, mise à l’épreuve par son soutien inconditionnel aux violations par le Maroc des droits de l’homme au Sahara Occidental.Dans ce contexte, le réseau associatif sahraoui a organisé mercredi 15 janvier 2014 une manifestation à El Aaiun pour dénoncer une anomalie qui caractérise la mission onusienne qui opère au Sahara Occidental. Elle est la seule mission au monde qui ne rapporte pas sur les violations des droits de l’homme par les parties belligérantes.A cet égard, vous êtes priés de bien vouloir signer la pétition adressée au Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour que la MINURSO cesse de regarder, impuissante, les atrocités marocaines sans pouvoir réagir.Algériens, français, et toutes les âmes sensibles au calvaire des sahraouis sont invités à signer cette pétition.Source : Plan de Paix au Sahara OccidentalA cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : -
ONU urge a esfuerzos internacionales para acabar con crisis en Mali
El máximo funcionario de la ONU en Mali pidió el jueves que se realicen esfuerzos internacionales activos par acabar con la crisis en el país de Africa Occidental, y que se construya una base duradera para la paz y la reconciliación.El máximo funcionario de la ONU en Mali pidió el jueves que se realicen esfuerzos internacionales activos par acabar con la crisis en el país de Africa Occidental, y que se construya una base duradera para la paz y la reconciliación.Bert Koenders, el representante especial del secretario general de la organización mundial, realizó está petición durante una sesión informativa ante el Consejo de Seguridad sobre el trabajo de la Misión de la ONU en Mali (MINUSMA, siglas en inglés).Anotando que el país puede avanzar a pesar de los retos, dijo que las elecciones presidenciales y legislativas « libres y transparentes », que se celebraron durante el pasado verano, trajeron consigo una « vuelta completa a la constitucionalidad » del país.Koenders señaló que el presidente de Mali, Ibrahim Boubacar Keita, ha determinado las prioridades nacionales, tales como la reconciliación, la lucha contra la impunidad y la corrupción, la reforma del sector de la seguridad y el refuerzo de la capacidad institucional y del desarrollo, incluyendo las regiones septentrionales, para estabilizar y revitalizar económicamente el país.El enviado especial urgió al gobierno a implementar rápidamente sus objetivos, con apoyo de la comunidad internacional, que está preparada para ayudar.Como líder de la MINUSMA, Koender dijo que la misión continúa llevando a cabo actividades de protección de los derechos humanos, incluyendo la lucha contra la violencia sexual.XINHUA, 17/01/2014 -
"L'autre Dakhla", un film du réalisateur marocain Nadir Bouhmouch
En Octobre 2013, Nadir Bouhmouch a visité les camps des réfugiés du Sahara Occidental dans la région de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie. Il s’y est rendu en tant qu’invité au Festival International du Film, célébré au camp qui porte le nom de la ville de Dakhla au Sahara Occidental.Avant lui, peu de marocains ont visité les sahraouis dans leur exile. Il était le premier à ne pas être journaliste ni prisonnier de guerre, selon le texte d’introduction de son film qui porte le titre de « L’autre Dakhla ».« Comme vous pouvez le constater, il n’y a pas de police autour de moi. Je me promène seul, je me déplace comme je veux, sans souci », déclare-t-il dans le début du film pour démentir la propagande du Makhzen sur les camps de réfugiés sahraouis.Plusieurs jeunes sahraouis sont interviewés par Bouhmouch. Regardez ![youtube https://www.youtube.com/watch?v=H2Vvda25gQM]
A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : -
Eurodiputados visitan los campamentos saharauis en Tinduf
BRUSELAS, 17 Ene. (EUROPA PRESS) – Una delegación de cinco eurodiputados socialistas europeos visitará el sábado y el domingo los campamentos de refugiados saharauis en Tinduf (Argelia) « para evaluar la situación » en los mismos y tras haber visitado en junio pasado El Aaiún, en el Sáhara occidental.La delegación estará encabezada por la vicepresidenta del grupo de los socialistas y demócratas en la Eurocámara, la eurodiputada belga Véronique de Keyser, y también participará en ella el eurodiputado del PSOE Vicente Garcés Rámon, la portuguesa Ana Gomes, el francés Gilles Pargneaux y el italiano Pierantonio Panzeri.La delegación se reunirá con representantes del Frente Polisario en Tinduf, así como con representantes del Alto Comisionado para los Refugiados y de ONG internacionales, según ha informado el grupo en un comunicado.Igualmente, tiene previsto reunirse con Argel con el ministro de Asuntos Exteriores, Ramtane Lamamra, el minitro delegado responsable de Asuntos Magrebíes, Abdelmadjid Bouguerra, así como con diputados del país. -
Sahara Occidental : Campagne pour l’élargissement de mandat de la MINURSO
Les principales organisations internationales des droits de l’homme, Human Rights Watch, Amnesty International, JFK Center for Justice and Human Rights et autres, ne cessent d’interpeller le Conseil de Sécurité en vue de l’amener à étendre le mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc, en 1975, avec le soutien de la France.Le rendez-vous de la session consacrée par le Conseil de Sécurité à la prorogation du mandat de la MINURSO approche. Vers le 30 avril 2014, la bataille entre le Maroc et les sahraouis pour les droits de l’homme occupera, de nouveau, la une des journaux. La France, dont ont dit qu’elle est le berceau des droits de l’homme et de la lutte pour la démocratie, sera, encore une fois, mise à l’épreuve par son soutien inconditionnel aux violations par le Maroc des droits de l’homme au Sahara Occidental.Dans ce contexte, le réseau associatif sahraoui a organisé mercredi 15 janvier 2014 une manifestation à El Aaiun pour dénoncer une anomalie qui caractérise la mission onusienne qui opère au Sahara Occidental. Elle est la seule mission au monde qui ne rapporte pas sur les violations des droits de l’homme par les parties belligérantes.A cet égard, vous êtes priés de bien vouloir signer la pétition adressée au Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour que la MINURSO cesse de regarder, impuissante, les atrocités marocaines sans pouvoir réagir.Algériens, français, et toutes les âmes sensibles au calvaire des sahraouis sont invités à signer cette pétition. -
Quand Wikileaks qualifiait le Maroc de narco-Etat – La drogue rapporte 13 milliards $ par an
Au mois de décembre 2010, le site Wikileaks défrayait la chronique dans les milieux marocains. Sur le site, un câble du Consulat des USA à Casablanca envoyé le 23 mai 2008 mettant en exergue l’opacité des sources de financement du Maroc.Sous le titre de « Sources de richesses illicites », le câble souligne que « les Sources de financement illicites, y compris le trafic de drogue, le blanchiment d’argent et la corruption endémique jouent un rôle de plus en plus grand dans l’économie » du pays, le câble américain affirmait que « la majorité des casablancais reconnaissent qu’au moins une partie de la richesse de Casablanca provient des activités illicites telles que le trafic de drogue et blanchiment d’argent », rapporte-t-il, en citant comme témoin le rapport de l’International Narcotics Control Strategy qui dévoile que «..le commerce de drogue du Maroc (principalement vers l’Europe) rapporte 13 milliards de dollars par an, soit plus du double des revenus du tourisme en 2007 ».Selon une opinion très répandue dans les milieux sahraouis, sans l’argent qui provient de la production de cannabis n’aurait jamais pu financer le déploiement de 200.000 hommes le long d’un mur de défense de 1700 km avec tous leurs dépenses.Avec la crise que l’Europe traverse et la diminution des revenus du tourisme, les autorités marocaines cherchent à officialiser cette source de financement en légalisant la production de cannabis. Selon le site Alif-Post, l’Europe a fait savoir le Maroc qu’elle ne voit pas d’un bon œil cette décision.A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme :
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy -
Empieza el ‘camino’
Estación de buses de la empresa Binke Transport, en Faladié (Bamako). Son las doce del mediodía y en la calle el calor aprieta. Aún faltan cuatro horas para que salga el autobús con destino a Sevaré, en el centro de Malí, pero Sidi Djeri y Abdel Karim Coulibaly, de 24 y 21 años, ya esperan sentados en un banco al abrigo del sol inclemente. Apenas hablan francés, proceden del barrio de Hamdallaye y llevan el viaje grabado en la cara. La Aventura la llaman aquí. “¿A dónde vais?”, les preguntamos. “A Argelia”, responden con ingenuidad. Poco les diferencia del resto de viajeros, sólo esa mirada, esa sensación que transmiten de estar perdidos, de no saber realmente qué les espera más allá.En Bamako, la capital de Malí, se da una gran paradoja. Hay miles de candidatos a iniciar el viaje hacia Europa, están en cualquier calle, en cualquier taller mecánico, en todos los cruces de caminos, pero, a la vez, son invisibles. “Si les preguntan no lo suelen reconocer abiertamente, pero muchos tienen ese sueño en la cabeza”, asegura Ousmane Diarra, 42 años, presidente de la Asociación de Malienses Expulsados (AME) sentado en su despacho del barrio de Djelibougou. La atracción es poderosa, pero los caminos que llegan al mar atraviesan un gigante de arena cada vez más ominoso, más difícil de penetrar, más lleno de peligros. Y aun así, muchos lo intentan. Una y otra vez.Samakoun Dembele es todo un veterano de la Aventura. Este joven de Kita (región de Kayes) que pronto cumplirá los 33 años ha cruzado el Sahara en ocho ocasiones. Ahora trabaja como guardián en Bamako, donde gana unos 50 euros al mes que le dan para malvivir. Conoce las cárceles de Túnez y Libia y los centros de retención de España e Italia, hasta donde llegó en patera en dos ocasiones. “En el camino, todo el mundo te roba, los pasadores, los policías, los guardias de la prisión, bandidos que asaltan los camiones en complicidad con los chóferes. Nadie se preocupa por lo que te pasa”, asegura. “De momento estoy aquí, pero nunca se sabe”, añade, “quizás vuelva a intentarlo”.Sidi y Abdel Karim sí lo saben. Ellos se van. Acomodados en dos asientos, silenciosos, pensativos, inician el viaje. A su lado, Lamine, un curandero guineano que viste traje de chaqueta y corbata y que asegura que con sus pastillas caseras cura la próstata en 24 horas, los mira con indiferencia. Igual que el resto del pasaje. El bus sale con dos horas de retraso y a 60 kilómetros de Bamako, primer contratiempo. Una rueda revienta y hay que esperar a que traigan el repuesto desde la capital. Perdemos cuatro horas más. Poco después, ya pasado Segou, segunda avería. Ahora es el eje de la dirección y la reparación, en esta ocasión, no es tan sencilla. Sidi y Abdel Karim no se inmutan. Así se viaja por África, nunca se sabe qué va a ocurrir a la vuelta de la esquina. Como los otros pasajeros, desapercibidos en el eterno deambular de África, bajan del bus y se sientan a esperar sentados sobre unas piedras.El viaje hacia Europa es multiforme, poliédrico, tiene mil caras, sentidos y senderos. Desde los pueblos de origen repartidos por todos los países de África occidental, los jóvenes parten impelidos por la pobreza y la falta de horizontes, pero sin muchas ideas concretas. A bordo de autobuses, furgonetas y camiones van llegando a las grandes ciudades, cruces de caminos donde aguardan la próxima etapa. Hacen trabajos esporádicos para ir tirando, para pagarse el trayecto, la comida y un lugar donde dormir. Cuando logran reunir lo suficiente, reinician la Aventura. Y así, durante meses o años, van saltando de país en país. Pero a medida que se acercan a Níger, Argelia, Marruecos o Libia las dificultades son cada vez mayores. Imposible saber cuántos han muerto de hambre y de sed, engañados en este desierto.A partir de Sevaré se empiezan a ver los restos de la reciente guerra que ha vivido Malí. Un puñado de vehículos calcinados y casas destrozadas por los bombardeos nos dan la bienvenida en Konna. En el autobús viajan más de 80 personas, muy por encima de su capacidad. Es como una lata de sardinas, todos los espacios, escaleras y pasillo, van llenos de gente que hace el trayecto incluso de pie. Tras pasar Douentza, nueva avería. El joven Abdoulaye Ag Tanal, un cantante tuareg, coge su guitarra y ameniza la espera entre vasos de improvisado té y charlas a la sombra de los árboles. Tras la pertinente reparación, nos sorprende la noche en el camino. Imposible llegar a Gao, por motivos de seguridad la ruta está cerrada. Toca dormir en Gossi, sobre alfombras alquiladas a 20 céntimos la noche y arropados solamente por un manto de estrellas. Hace frío. Cada uno busca su rincón.Al día siguente, ya en Gao, los pasadores hacen pronto acto de presencia. Boubacar se acerca al autobús e interpela a los jóvenes que bajan. “¿Vas para Argelia? Puedo ayudarte”. Decidimos seguirle y nos conduce hasta una calle del barrio de Quatrieme desde donde salen los vehículos hacia el país vecino. Allí, Karim, un tuareg negro malencarado, nos da los precios. 50 euros si vas en cabina, veinticinco en el remolque, subido sobre los sacos de harina. Durante la guerra, la ruta de Kidal se cerró unos meses. Pero ahora vuelve a estar activa, el flujo de camiones y 4×4 es constante, diario. Y los aventureros lo saben.La otra opción es ir hasta Níger. La carretera a Niamey presenta un estado impecable y, superado el paso fronterizo de Yassane, no hay obstáculos hasta la capital nigerina. Allí, en los alrededores de la estación de buses de la empresa Sonef, encontramos a decenas de jóvenes que vienen de toda África occidental, Gambia, Liberia, Camerún, Nigeria… Si en Bamako eran sólo sombras, apenas una declaración de intenciones, su presencia es ahora evidente. Abraham Mare salió de Banjul (Gambia) hace un año y medio. Tras recorrer Senegal, Malí y Burkina Faso su último destino ha sido esta calle polvorienta de Niamey. “No me queda dinero, lo poco que tenía me lo quitó la policía, así que ahora no tengo siquiera la posibilidad de decidir”, asegura. De Guinea Bissau, Nando Caba está en una situación similar. Él llegó hasta Libia pasando por Agadez y estaba a punto de conseguir una plaza en un barco hacia Italia, pero fue detenido, encarcelado y enviado de vuelta a Níger. Ahora trabaja como pintor por seis euros al día y duerme sobre cartones en un contenedor.Justo al lado está el restaurante Cordon Bleu, regentado por Nataly Niambelé. Aunque es joven, los viajeros la llaman mamá. “Hace más de un año abrí este pequeño local y, pasado un tiempo, empecé a ver a los chicos que llegaban en los autobuses y dormían tirados frente a la puerta. Me daba pena, así que decidí invitarles a comer”. Desde entonces, Nataly ya sabe que una de las marmitas de arroz con carne o pollo con cebolla que prepara cada día es
tá reservada para los emigrantes. “Lo hago con la fe de que Dios me va a ayudar, no puedo mirar para otro lado. Ellos son buenos chicos, incluso me cuidan el restaurante por la noche”, asegura.Bertrand Fanko era uno de ellos. Camerunés de 30 años salió de su Douala natal en 2008 con la intención de abrir un negocio. Recorrió Nigeria, Benín, Togo, Burkina Faso, Malí, Senegal, de vuelta a Malí y finalmente Níger. En Dakar montó una pequeña industria artesanal de harina de pescado para el ganado, pero fracasó; en Bamako vendía productos de limpieza para coches y tampoco le fue muy bien. “Me dije a mi mismo ¿y por qué no intentar ir a Argelia o a Europa como los demás? Quizás allí lo consiga finalmente”, recuerda. Una vez en Niamey, exhausto, sin dinero, acudió a la catedral en busca de refugio. Y se encontró al padre Mauro.Mauro Armanino, genovés, misionero de 61 años, delgado, alto, barba blanca y pelo largo, siete años en África. “Recuerdo a Bertrand perfectamente”, explica el sacerdote, “lo encontré durmiendo en un banco del patio y le dije que no se fuera a Argelia, le convencí para que se quedara. Estos chicos no existen para nadie. Vivimos en un sistema económico que necesita la guerra permanente, un sistema montado por el colonizador que insinúa el lujo, promete y luego no mantiene la promesa y usa la violencia para mantener al colonizado lejos”, asegura el sacerdote, que desde hace tres años ayuda a los jóvenes en tránsito, los escucha, los encamina hacia los foyer, (hogares de acogida autogestionados en los que se agrupan por nacionalidades), intenta echarles una mano, buscarles algo de trabajo para que puedan volver, para que desistan en su idea. “Están tan frustrados… En Europa son irregulares y lo tienen mal, pero han llegado; los que están aquí no llegaron nunca a ningún sitio”.Al final, Bertrand decidió quedarse en Niamey, donde ha emprendido un nuevo negocio. “Cuando estaba en Bamako tenía un amigo congolés que se llamaba Mupao. De repente, empezó a vestir bien y se le veía feliz. Me dijo que se dedicaba a arreglar las uñas a las mujeres. Así que pensé que yo también podía hacerlo. Fui a una peluquería de Niamey y pagué 30 euros para que me enseñaran. Ahora voy al mercado y ofrezco mis servicios, que realizo a domicilio o en la misma calle”, asegura. Enseña una fotocopia plastificada de uñas pintadas de todos los colores y con todas las formas. Es su tarjeta de visita. Por cada mano gana tres euros. El negocio, esta vez sí, no le va mal y ya está en fase de expansión. “Ayer aprendí a arreglar las pestañas”, añade.En la zona de Buropa, al lado de un inmenso vertedero de basura que arde en decenas de hogueras donde los niños buscan qué aprovechar, está el foyer de los malienses. Ibrahim Ouattara, de Sikasso, y el jovencísimo Demba Tandja, de Yelimané (Kayes), pasan la tarde sentados en la barra de una cafetería callejera. Boubacar Traoré se anima a decir algo. “En Bamako están las cosas mejor que aquí, hay alguna posibilidad de trabajar y es difícil ver a gente dormir en la calle”, asegura con un punto de nostalgia, “pero para seguir el camino tenemos que pasar por Niamey”. Este maliense de sonrisa franca está en lo cierto, ahora vive en uno de los países más pobres de la Tierra.Una imagen que bien podría reflejar la realidad de Níger es la de 16 millones de personas sentadas sobre cientos de miles de toneladas de rico uranio que sirven para alimentar las centrales nucleares de Francia. Y, sin embargo, la gran parte de estas personas no tiene para comer. Acosados por las hambrunas recurrentes, por enfermedades como la diarrea o la malaria que provocan miles de muertes cada año, sobre todo entre los niños, y por la implacable desertificación, la mayoría de la población vive en la franja meridional del país con una de las tasas de natalidad más altas del mundo, 7,2 hijos por mujer. “Ese es uno de los problemas, los aventureros no están mucho peor que buena parte de los nigerinos”, asegura el padre Mauro.Y, encima, ahora están bloqueados. Desde la muerte el pasado mes de octubre de un centenar de emigrantes cerca de la frontera con Argelia después de que su camión sufriera una avería, las autoridades han decidido aplicar mano dura en el control de los flujos. Los fallecidos eran temporeros del sur de Níger que iban a trabajar en la agricultura, de ahí que más de la mitad de los fallecidos fueran mujeres y niños. Pero da igual. El viaje es igual de arriesgado para todos. La policía ha cerrado unos 70 pisos patera en Agadez y está expulsando hacia el sur, a Niamey, a decenas de jóvenes cada día.“Ahora están atascados aquí, ni para adelante ni para detrás”, explica el padre Anselmo Mahwera, sacerdote tanzano que huyó de la vecina Gao por la guerra y que desde hace dos años está afincado en la capital de Níger. Pero todos los actores de esta África en permanente movimiento están convencidos de que el bloqueo no durará mucho tiempo, demasiada gente ganando dinero a costa de los migrantes, policías, pasadores, chóferes, como para que se detenga este inmenso río de mil afluentes. Será más difícil, más peligroso, más oculto, más osado. Ya lo está siendo. Pero también igual de imparable.El Pais, 17/01/2014 -
Le président du Comité Al-Qods refuse un visa à la femme d’un leader palestinien
Face aux tentatives de judaïsation de Jérusalem, le roi du Maroc n’a jamais levé un petit doigt et ses engagements par rapport à la cause palestinienne n’était que de la poudre aux yeux. Au contraire, dans le but d’attirer le soutien du lobby israëlien à ses ambitions expansionnistes au Sahara Occidental, Mohammed VI a tout fait pour geler les activités du comité.Le Comité d’Al-Qods se reunit aujourd’hui à Marrakech sous la présidence du roi du Maroc, Mohammed VI.Créé en juin 1975, présidé par le roi du Maroc depuis 1979, ce comité se réunit pour la première fois depuis 2002.Face aux tentatives de judaïsation de Jérusalem, le roi du Maroc n’a jamais levé un petit doigt et ses engagements par rapport à la cause palestinienne n’était que de la poudre aux yeux. Au contraire, dans le but d’attirer le soutien du lobby israëlien à ses ambitions expansionnistes au Sahara Occidental, Mohammed VI a tout fait pour geler les activités du comité.La complicité du Maroc avec la politique israélienne a fini par soulever les critiques des palestiniens et des musulmans en général.Ainsi, l’ambassadeur palestienien à Rabat, Ahmed Sobhi avait signifié au secrétaire général de l’Agence Bayt Mal Al Quds Acharif, Abdelkebir Alaoui M’Daghri, que l’argent dépensé dans des conférences et autres évènements serait peut-être plus utile s’il était destiné à venir en aide aux populations palestiniennes. Quelques jours après, il fut expulsé pour ces déclarations.L’expulsion de Sobhi était une première au monde arabe et elle était faite ni plus ni moins que par le président du Comité Al-Qods et roi du Maroc, Mohammed VI.Les critiques viendront, une semaine plus tard, d’Egypte, où le Dr Issam El Aryan, président du groupe parlementaire du Parti de la Liberté et de la Justice avait mis en cause l’efficacité du Comité de Mohammed VI. ««Qu’a fait ce comité ? Surtout qu’il est présidé par Mohammed VI, un jeune roi plein de vitalité, et pourtant il n’a rien apporté de plus.», avait-il déclaré.Aujourd’hui, l’épouse du leader palestinien emprisonné par Israël, Marouan Al-Barhouthi, compte se rendre au Maroc pour participer à un colloque organisé à Tétouan « sur la marocanité du Sahara ». L’Etat marocain refuse de lui octroyer le visa. Rabat ne veut pas s’attirer les foudres des sionistes. Information rapportée par le site Alifpost.A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme :
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy -
Mauritania acoge cumbre de Grupo del Sahel
Nouakchott, 16 ene (PL)- La capital mauritana acogió hoy la cumbre de jefes de Estado miembros de Grupo del Sahel, informaron aquí fuentes oficiales.El Ministerio de Asuntos Exteriores de Mauritania señaló en un comunicado que la reunión se centró en los temas de seguridad y desarrollo de la región.La cita fue precedida por un encuentro ministerial de los países miembros de la zona del Sahel, que tuvo lugar la víspera también en Nouakchott, indicó la nota de la cancillería.El grupo de los países del Sahel, compuesto por Mauritania, Malí, Níger, Burkina Faso, Chad, Senegal y Cabo Verde, se enfrenta a las crisis estructurales marcadas esencialmente por la denominada sequía cíclica.También afrontan problemas de seguridad debido al aumento de las actividades de grupos radicales armados en la subregión.Prensa Latina, 16/01/2014