Mois : janvier 2014

  • Zartman le Marocain

    Par Kamel Moulfi
    William Zartman, enseignant-chercheur américain à l’université Johns Hopkins de Washington, présenté comme un spécialiste de la gestion des conflits, n’aime pas l’Algérie et adore le royaume voisin. Tout ce qu’il dit et écrit le prouve. 
    Il y a quelques jours, une agence britannique qui travaille également sur les conflits, mais seulement quand ils sont encore à l’état de risque, a situé notre pays «au bord de l’implosion». Zartman, lui, nous place carrément «dans le fossé». Mais il semble déplorer que malgré cette position pour le moins inconfortable pour nous, l’Algérie continue d’embêter le Maroc. 
    L’obsession de Zartman, c’est le Sahara Occidental. Il dénie au peuple sahraoui un droit universel, reconnu par tous, qui est le droit à l’autodétermination, et se range du côté marocain pour soutenir l’occupation coloniale de ce pays. Il ferme les yeux sur les violations des droits de l’Homme commises par les autorités marocaines contre les Sahraouis et y voit une politisation de cette affaire, voire son instrumentalisation par «certaines parties», entendre l’Algérie évidemment. 
    Quel crédit accorder aux élucubrations de ce chercheur dont le seul souci est de chercher à plaire au Maroc pour une poignée de dollars. Dans un entretien accordé à un site marocain lié au Makhzen, qui le présente comme «spécialiste des relations internationales», Zartman décrit l’Algérie en des termes dans lesquels personne ne reconnaîtrait notre pays : «déstabilisé», «sclérosé», «les conflits vont empirer», pour conclure que «l’Algérie est dans un fossé, elle agit pour provoquer le Maroc». 
    C’est plutôt vers le Maroc qu’il faut regarder pour trouver le fossé. Dans ce pays, la situation économique et sociale empire d’année en année, dominée par la pauvreté et le chômage qui ne risquent pas de reculer en 2014, si l’on en juge par les perspectives pessimistes dressées par les observateurs. La propagande par le mensonge et les attaques contre l’Algérie par «spécialistes» interposés ne changeront rien aux réalités amères vécues par les Marocains.

    A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
    En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 


    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy

  • L’Allemagne au Mali et en Centrafrique, ça n’étonne personne!

    « Vive l’Allemagne! Vive l’Allemagne!  » Ce cri est devenu coutumier dans les rassemblements des contrebandiers et leurs soutiens locaux dans les communautés Touarègues au Nord-Mali depuis quelques années. Plus précisément depuis que Berlin a commencé à payer des rançons fortes à l’industrie des preneus d’otages dans un premier temps puis à des groupes armés. A commencer par celle, mirobolante, payée en 2003 en échange de la libération de touristes Allemands enlevés au Sud de l’Algérie et emmenés au Mali.
    Pendant des années, l’Allemagne a été le premier partenaire étranger du Mali. Officiellement et officieusement. Les renseignements Allemands, sous-traitant pour les américains, ont concurrencé les français dans le moindre mètre carré d’un immense territoire désertique compris entre Menaka, Tombouctou, Tessalit, Kidal et Gao.
    En d’autres termes, l’Allemagne a dépensé beaucoup d’argent pour laisser le champ libre à la France dans cette région du monde. Et quoi de mieux de proposer ses bons offices dans le cadre de la coopération franco-allamande.
    Le quotidien Süddeutsche Zeitung rapportait samedi que la brigade franco-allemande notamment pourrait intervenir au Mali – par exemple si des troupes françaises étaient redéployées vers la Centrafrique.
    Bien plus, le ministre Allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, estime que l’Europe « ne peut pas laisser la France seule » en Centrafrique, dans un entretien à paraître dimanche dans le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung en précisant que l’Allemagne a décidé ne pas envoyer de troupes de combat au sol. Des soldats allemands participent déjà à la mission de stabilisation de l’ONU au Mali, la Minusma, ainsi qu’à celle de l’UE consacrée à la formation. Une prolongation du mandat de la Bundeswehr, l’armée allemande, doit intervenir à la mi-février.
    A Paris, la réaction est contrastée. Si François Hollande jubile, les professionnels du renseignement, eux, sont maussades. « Insupportables, ces Allemands! ».
    Mais bon, il faut faire bonne figure au nom de l’Europe. Toutefois personne n’est dupe sur les intérêts de chacun.
    Stratégika51, 19/01/2014

    A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.


    En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 


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  • Printemps Arabe: le bilan d’une vraie guerre…

    L’opération d’ingénierie du chaos baptisée par certains « Printemps Arabe » ayant déferlé sur des pays du monde Arabe à partir des derniers jours de l’année 2010 a causé un préjudice de près de 800 milliards de dollars US aux pays de la région MENA (Middle-East & North Africa ) selon Mikhaïl Margelov, le président de la commission des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération de Russie (haute chambre du parlement russe).

    Le Printemps Arabe a destructuré les économies de pays autrefois stables comme la Tunisie, l’Egypte et ruiné un pays prospère, la Libye. La chute du pouvoir étatique dans ce dernier pays a contribué à la création d’un vacuum sécuritaire au Sahel.
    En Syrie, la guerre civile fait rage depuis presque trois ans sans discontinuer. Soutenu par une armée déterminée, Damas considère son combat contre une rébellion soutenue par ses adversaires régionaux traditionnels et son ennemi juré avec lequel il est toujours techniquement en guerre, Israël, comme une guerre régionale entre deux alliances.
    Les évènements très limités de Tunisie ont causé la mort de 300 personnes. Mais l’économie du pays n’a pas survécu aux troubles et ne subsiste que grâce à l’aide internationale. En Egypte, pays de 94 millions d’habitants, les troubles à l’ordre public ayant mené à la destitution formelle de Moubarak par une branche des forces armées ont causé la mort de 800 civils et 200 membres des personnels des services de sécurité.
    Des sources officielles libyennes estiment les pertes humaines lors de la guerre en Libye (17 février-26 octobre 2011) à 30 000 morts et plus de 50 000 blessés. D’autres sources indépendantes estiment cependant ce bilan à 70 000 morts dont près de 20 000 causés par les raids aériens et l’artillerie navale de l’Otan.
    En Syrie, le bilan humain est bien plus lourd et avoisine les 130 000 morts et 390 000 blessés. Plus de 4.5 millions de syriens se sont réfugiés à l’exterieur du pays. Sur le terrain, 35000 militaires, 28 000 miliciens pro-gouvernementaux et près de 79 000 rebelles ont péri dans les combats. Plus de 12 000 combattants étrangers portant les nationalités de 83 pays ont péri sous le feu de l’armée syrienne jusqu’ici.

    A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
    En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 


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  • Grossière manip…

    Par Mohamed Abdoun

    La presse marocaine, dans ses éditions d’hier, s’est empressée de s’emparer d’une sorte d’étude relative aux zones à risque et aux différents printemps qui guettent les pays africains durant l’année 2014. 
    L’étude en question a été «concoctée» par un certain cabinet d’analyse dénommé «Maplecroft». Inconnu aussi bien pour les profanes que pour les experts. Normal, dès lors, que ce ne fussent que les médias de sa majesté Mohamed VI qui s’emparassent de cette «étude» qui donne l’air d’avoir été spécialement «commandée» pour nuire à l’Algérie. On y explique, sans rire, ni même risquer de faire sourire à l’entour, que même si le Maroc et la Tunisie peuvent être touchés par des révoltes, cela ne se produira jamais avant que l’Algérie ne soit touchée à son tour. Charmante attention s’il en fut. Flatteuse attention aussi, qui suppose que ce cabinet, dans son obséquiosité, a quand même admis que l’Algérie était la puissance régionale incontournable, grâce à laquelle les équilibres, la stabilité et les rapports de force étaient globalement maintenus. 
    L’arrivée hier à Alger d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK pour les intimes), le nouveau président malien, en est un des nombreux témoignages. Mais là n’est pas le propos. La puissance de l’Algérie en fait aussi sa… faiblesse. Depuis que le Soudan a été scindé en deux, avec les résultats dramatiques que nous observons aujourd’hui, l’Algérie est devenu (à son… territoire défendant, serait-on tentés de dire), le plus grand pays d’Afrique. 
    Elle a également su déjouer un complot terroriste que l’on pourrait qualifier de «planétaire», puisque ces fous de Dieu récoltaient des fonds, revendiquaient des attentats sanglants contre des victimes civiles et innocentes et acheminaient des armes à partir de toutes les capitales occidentales, sous le fallacieux prétexte de la… démocratie. Ils le faisaient aussi à partir du Maroc. Abdelhak Layada, qui nous a personnellement reçu chez lui pour témoigner, avait par exemple ses entrées chez Hassan II et son vizir Driss Basri, cela quand le défunt roi chérifien, Commandeur des croyants et descendant de la lignée du prophète Mohamed (QSSL), voulait faire de l’Algérie un laboratoire grandeur nature et à ciel ouvert, et que le Maroc nous tournait le dos au moment où nous avions le plus besoin de l’aide et du soutien de nos voisins et frères, quand nous faisions l’objet d’un criminel et odieux embargo, tellement hypocrite aussi qu’il n’osait même pas exprimer son nom. Mais là n’est pas non plus le propos. Il n’est pas non plus question de rancœur, ni de rancune. L’Algérie a relevé ce défi, de même qu’elle a su quitter son goulot d’étranglement financier et économique, si bien qu’elle est même devenue la créancière du FMI (Fonds monétaire international) himself. Normal, dès lors, que l’on suscitât envie et jalousie, et que l’on jugeât que le déluge nous guette à chaque coin de rue. Mais, dans les faits, il n’en est rien bien sûr. 
    La toute récente prise d’otages du site gazier de Tiguentourine a fort bien prouvé que l’Algérie avait les moyens de se défendre, et qu’elle ne faisait pas dans le détail dès lors que sa souveraineté et sa stabilité étaient menacées. Ses visions, thèses et analyses se sont également avérées parfaitement fondées s’agissant de la crise libyenne et de celle qui n’en finit plus de secouer le Mali depuis des lustres. Depuis que la France colonialiste lui a accordé son indépendance en fait. Ce n’est pas un hasard si les rares moments de joie et de paix que ce pays a vécu, il les doit tous à l’Algérie. Sa relative opulence est, elle aussi, largement servie par nos produits subventionnés, sujets à de vastes réseaux de contrebande. Ce n’est pas un hasard non plus si nos voisins et amis tunisiens, pour surmonter leur crise et leurs multiples divergences, s’en remettent à la sagesse et à la médiation de l’Algérie, plus précisément au légendaire savoir-faire diplomatique du président Bouteflika. La Tunisie a une grande chance de s’en sortir. Car, plus la nuit est noire, plus on a de chances de voir l’aube se lever. En revanche, le Maroc, mu par sa hargne, sa haine et son orgueil démesuré et injustifié, se dirige inexorablement vers une implosion généralisée, et qui fera date. L’œillère qu’il se place pour éviter d’admettre ce fait s’appelle… Algérie. Et ce n’est pas sa drogue, non plus ses interminables jérémiades et suppliques pour rouvrir ses frontières terrestres avec nous qui pourraient y changer quelque chose. Hélas, non…
    M. A.
  • Toute solution passe forcément par l'autodétermination (Khatri Addou)

    Le président du Parlement sahraoui, Khatri Addouh,a affirmé que « les négociations ont conclu que la proposition marocaine ne peut constituer une base pour une solution juste et durable au problème du Sahara occidental ».
    « Toute négociation doit nécessairement passer par le respect du droit des sahraouis à l’autodétermination il ne peut y avoir une solution à la question du Sahara occidental » a-t-il souligné dans une déclaration faite à Radio Maizirat, ajoutant que « la solution du problème du Sahara Occidental passe forcément par l’autodétermination et la Charte de l’ONU sur la base qui octroie au peuple du Sahara Occidental la liberté de choisir son destin à travers un référendum et transparent  » .
    Khatri Addouh a réitéré  » l’entière disponibilité du Front Polisario à coopérer avec le Secrétaire Général de l’ONU et son Envoyé Personnel en vue de faire avancer les négociations « .
     » Le Royaume du Maroc se trouve aujourd’hui acculé, et mal à l’aise, après s’être apperçue que sa proposition est dépassée » a déclaré M. Addou soulignant que « le Maroc doit réviser son approche du dossier en se soumettant à la légalité internationale et aux résolutions des Nations Unies qui appellent à respecter le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination des autres » comme il doit « immédiatement mettre fin aux pratiques de répression et d’intimidation pratiquées contre la population sahraouie dans les territoire occupés, et arrêter la spoliation des ressources naturelles » du territoire.
    M. Addouh a affirmé que la propagande marocaine sur une rencontre secrète entre le Front Polisario et le Maroc vise à créer la confusion à cause d’un sentiment d’amère défaite ».
    « Il y a une forte pression exercée sur le Royaume du Maroc pour l’amener à poursuivre les négociations auxquelles il tente d’échapper », a-t-ajouté, rappelant que  » l’année 2014 sera décisive « .

    Source : Radio Maizirat, 17/01/2014

    A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
    En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 

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  • El terrorismo amenaza con rebrotar en Túnez

    Desde que arrancó la transición democrática, el país ha padecido atentados con más intensidad que durante la dictadura
    “Cada vez que la transición democrática está a punto de dar un paso importante surge una actuación terrorista que pone trabas en el camino”. Rachid Ghanouchi, el líder de Ennahda, el partido islamista mayoritario en Túnez, hizo esta observación a finales de diciembre cuando la Asamblea Nacional Constituyente (ANC) acometía la recta final de la aprobación de la primera Constitución democrática en la historia del país.
    En esta ocasión el golpe terrorista no se ha producido, pero el peligro subsiste. Todas las miradas se dirigen hacia los grupos islamistas radicales, pero estos no constituyen la única amenaza. “También podrían recurrir a la violencia grupos de excluidos”, como miembros de las fuerzas de seguridad señalados por la justicia transicional, advierte Amine Ghali, director del Centro Kawakibi para la Transición Democrática.
    Desde que arrancó la transición democrática —en enero de 2011—, Túnez ha padecido el terrorismo con más intensidad que durante la dictadura. Los asesinatos, en febrero y en julio pasados, de dos diputados izquierdistas a manos de salafistas en la capital son los atentados que más repercusión han tenido. Un año antes, en septiembre de 2012, cientos de manifestantes intentaron asaltar la Embajada de EE UU.
    “Lo que de verdad me desconcierta y suscita preguntas es, sin embargo, la resistencia de un grupúsculo en la sierra de Chaambi”, en el oeste del país, cerca de la frontera con Argelia, afirma el tunecino Haykel Ben Mahfoud, profesor y, hasta 2013, vicedirector del Centro para el Control Democrático de las Fuerzas Armadas con sede en Ginebra.
    Desde hace algo más de un año varias decenas de terroristas resisten allí los embates del Ejército tunecino, cuya aviación les bombardea, ayudado, a veces, por Argelia. “Me pregunto sobre la fiabilidad de la estrategia antiterrorista”, señala Mahfoud. “Urge reformar el aparato de seguridad, muy tocado tras la caída de la dictadura, sin esperar a las próximas citas electorales”, prosigue. “Hay que mejorar sobre todo la calidad de la información de inteligencia”.
    “Túnez pasa por una situación frágil que los pescadores en río revuelto —como el crimen organizado, los terroristas o los traficantes de seres humanos— tratan de aprovechar”, según Mahfoud. Pero si grupos islamistas como Ansar al Sharía (Partidario de la Sharía) se han radicalizado y han optado por la lucha armada es también porque “el Estado no les ha puesto límites y les ha otorgado un margen de tolerancia que les ha permitido desarrollarse”.
    Cuando se refiere al Estado, Mahfoud apunta ante todo a los islamistas de Ennahda que han gobernado Túnez hasta hace poco. Comparte así la acusación que formulan los laicos tunecinos contra ese partido, pero con matices. “No creo que haya habido una voluntad deliberada de dejarles crecer, sino más bien una falta de visión y de experiencia”.
    El entorno geográfico de Túnez ayuda también al auge del terrorismo. Abu Iyad, el líder de Ansar al Sharía, en busca y captura desde que intentó tomar la Embajada norteamericana, ha huido a Libia donde se entrenan también muchos jóvenes tunecinos. Expulsados del norte de Malí hace un año por la operación militar francesa Serval, unos cuentos terroristas curtidos se han refugiado en Túnez.
    Al oeste, la vecina Argelia y su poderoso Ejército —es el mayor de África del norte— auxilian a los militares tunecinos con su asesoramiento y otorgándoles facilidades. Pero a través de esa larga frontera común argelino-tunecina penetró también recientemente en Túnez un conocido terrorista argelino, Khaled Chaieb, experto en explosivos, según el Ministerio del Interior tunecino. Lleva 15 años luchando en Argelia y la dirección de la rama magrebí de Al Qaeda le ha enviado ahora a Túnez.
    El Pais, 18/01/2014
  • Comment le roi Mohammed VI a vendu le Maroc aux richissimes monarques du Golfe

    Le roi Mohammed VI a besoin de la protection de ces monarchies ultra-riches qui, par leur aumône, permettent encore à son pays d’éviter une implosion aux conséquences irrémédiables (renversement de la monarchie, accélération de l’indépendance du Sahara Occidental, etc.). Sans l’assistanat de l’Arabie Saoudite et du Qatar, la monarchie marocaine ne pourra pas tenir longtemps face à la crise profonde d’un pays qui vit au-dessus de ses moyens et qui dépense des milliards de dollars – qu’il n’a pas – pour vendre une fausse image d’ouverture et de modernité à l’Occident. Surendetté, le Maroc vit, en effet, de l’aide financière saoudienne et qatarie et ne pourra jamais rembourser sa dette abyssale, ce qui mettrait définitivement fin à l’indépendance déjà hypothéquée de ce pays qui vit de la «prostitution politique».

    Une transaction foncière entre une famille princière saoudienne et un promoteur immobilier marocain révèle au grand jour l’achat massif de terres et de biens immobiliers, opéré par les Al-Saoud au cours de ces quinze dernières années au royaume chérifien. La vente aux enchères d’un terrain de 93 hectares à proximité d’Agadir, lancée par les héritiers du prince Sultan Ben Abdelaziz Al-Saoud, a permis aux Marocains de découvrir le pot aux roses. 
    Ce défunt prince saoudien, grand amoureux du faste et des soirées rythmées marocaines, avait acquis d’innombrables propriétés et des biens immobiliers et fonciers au Maroc à des prix attractifs, grâce à ses relations intimes avec le roi Mohammed VI qui lui facilitaient tout. Au bout d’une dizaine d’années, il détenait l’un des parcs immobiliers les plus importants du pays et des propriétés foncières à perte de vue. Il y disposait des palais et des résidences, notamment à Casablanca, Agadir et Errachidia. 
    Après sa mort, ses héritiers ont décidé de tout vendre. Le palais d’Agadir et celui d’Errachidia ont été cédés à l’émir du Qatar qui a lui-même acquis de nombreux autres biens immobiliers dans ce pays fossilisé par le Makhzen. Globalement, les richissimes monarques du Golfe (Arabie Saoudite et Qatar en particulier) possèdent d’immenses propriétés au Maroc, acquises grâce au roi Mohammed VI qui se prosterne devant eux pour un hypothétique soutien à son économie agonisante. A ces princes et monarques, il ne refuse absolument rien. Car, à l’échelle individuelle aussi, le souverain marocain partage avec eux beaucoup d’investissements et de juteuses transactions économiques. 
    Alors que le pays s’enfonce dans une crise économique inextricable, les membres des familles régnantes saoudienne et qatarie multiplient les acquisitions foncières, poussant les pauvres paysans à abandonner leurs terres fertiles, en les privant presque des eaux souterraines intensément utilisées pour irriguer le gazon de leurs somptueuses demeures. 
    Ces achats massifs, qui sont perçus par une bonne partie de la société marocaine comme une nouvelle forme de colonisation par les enturbannés du Golfe, ne s’arrêteront pas, tant le roi Mohammed VI a besoin de la protection de ces monarchies ultra-riches qui, par leur aumône, permettent encore à son pays d’éviter une implosion aux conséquences irrémédiables (renversement de la monarchie, accélération de l’indépendance du Sahara Occidental, etc.). 
    Sans l’assistanat de l’Arabie Saoudite et du Qatar, la monarchie marocaine ne pourra pas tenir longtemps face à la crise profonde d’un pays qui vit au-dessus de ses moyens et qui dépense des milliards de dollars – qu’il n’a pas – pour vendre une fausse image d’ouverture et de modernité à l’Occident. Surendetté, le Maroc vit, en effet, de l’aide financière saoudienne et qatarie et ne pourra jamais rembourser sa dette abyssale, ce qui mettrait définitivement fin à l’indépendance déjà hypothéquée de ce pays qui vit de la «prostitution politique». Et les multiples actions visant à améliorer son image à l’international ne changent en rien sa triste réalité et n’arrachent nullement son peuple de la misère sociale de plus en plus palpable dans le Rif marocain qui vit de la culture du cannabis, elle-même contrôlée par le Makhzen. Cela, en dépit de nombreux artifices trouvés ces dernières années par le gouvernement marocain pour faire croire que le pays avance : des projets titanesques à coups de milliards empruntés, des festivals Taïwan copiés sur les vrais festivals de renommée mondiale de cinéma notamment et des chaînes de télévision mimant maladroitement les plateaux télé français. 
    Le Maroc affiche également une volonté de faire de l’organisation de grands événements sportifs internationaux un levier de croissance économique et de développement de son image et de son attractivité dans le monde. Mais le peuple marocain ne vit toujours pas mieux.
    Sonia Baker
  • La rumeur sur la mort de Bouteflika venait des disciples du Makhzen

    Il est tout à fait normal que la rumeur sur la mort du président algérien Bouteflika vienne du journal Huffington Post (version québécoise). De nombreux marocains y travaillent. Ils ont même ajouté une version destinée spécialement au Maghreb (Al Huffington Post). Le lobby marocain qui se trouve partout et qui n’attend qu’un petit signe du Makhzen pour répandre son vénin sur l’Algérie et le Sahara Occidental.
    Pour rappel, mercredi 15 janvier, au moment où les médias signalaient l’hospitalisation du président Bouteflika en France, le Huffington Post rapportait qu’il était mort. Une information qui, selon Algérie1, a mis en émoi la communauté algérienne en France et dans le reste du monde grâce aux réseaux sociaux qui ont flambé toute la soirée de ce mercredi. 
    En effet, Facebook et Twitter ont été submergés de réactions d’internautes algériens qui ont donné à cette nouvelle une résonance toute particulière, a ajouté la même source.
    Le Huffington Post se dit victime d’un canular. Ce canular ne pouvait venir que des marocains qui travaille dans le journal et qui font la compétition pour rendre service à leur roi et qui ont tété la haine de l’Algérie depuis leur plus tendre enfance des mamelles de la MAP.
    A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
    En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 

  • Le Sahara occidental… en moins de 3000 mots !

    N’avez-vous pas ressenti une certaine lassitude quand vous avez commencé à raconter le conflit du Sahara occidental à quelques amis et que ces derniers ont ouvert de grands yeux interrogatifs avant de lâcher : « qu’est-ce que c’est compliqué, ton histoire !!! » ? Et bien, cette bande dessinée qui vient d’être traduite de l’espagnol vers le français vous tend les bras et ne demande qu’à être offerte à vos amis ! Le conflit du Sahara occidental en moins de 3000 mots… à télécharger et envoyer sans retenue.
    L’initiative vient d’Espagne : une bande-dessinée imaginée par l’auteur Mauro Entrialgo pour rendre plus accessible un conflit géopolitique vieux de près de 40 ans. 20 pages en accès libre (lien de téléchargement à la fin de cette page) que l’auteur présente ainsi : »L’auteur reconnaît que cette bande dessinée est une exposition schématique, avec des intentions vulgarisatrices, d’un conflit d’une grande complexité« . Oeuvre vulgarisatrice certes mais qui présente l’avantage de faire ressortir certains éléments souvent occultés, comme les véritables raisons du tracé de la frontière entre le Sahara (alors espagnol) et la Mauritanie (alors territoire français), en page 10 et 11, ou encore le don en 1976 par l’Espagne de 65 % des parts de la mine de phosphates de Boucra au Maroc en plus de l’ensemble du territoire, en page 8.
    Des dessins humoristiques illustrent les principaux faits qui émaillent l’histoire du conflit. Une partie « Un bref historique » rappelle les dates principales, et des pages consacrées à des éléments essentiels pour bien comprendre les enjeux proposent un éclairage sur « Les phosphates », « La Marche verte », « Les murs », ou encore « Les camps de réfugiés ».
    Une « Mini-dictionnaire » est proposé dans les premières pages. On peut apprendre par exemple que le « talha » est un arbre typique du Sahara et que « selon le Polisario, il court le risque d’extinction à cause de son emploi systématique comme combustible par les 150 000 soldats Marocains installés dans la région« . Ce qui est confirmé sur le site www.mauritanie-decouverte.net : « Souvent seul bois disponible, il est surexploité dans les régions sahariennes ».
    On peut également y lire que le hassaniya est le dialecte parlé au Sahara : « la plupart des termes appartiennent à l’arabe classique, mais certains mots proviennent aussi de l’espagnol et du français« . Précisons que cette langue est un des aspects les plus importants de la culture sahraouie, mais que ce patrimoine est actuellement en danger. En effet, le Maroc tente d’en récupérer les principaux attributs. Un institut pour apprendre le hassaniya aurait été ouvert ces derniers mois à Rabat. Les Sahraouis ne sont pas libres de leur état-civil, l’administration n’accepte qu’une certaine orthographe (Hassan pour Hassana par exemple) et pas autant de noms que la tradition sahraouie le prévoit.
    La traduction en français a été assurée par Moisés Ponce de León de l’Université Rennes 2 – Haute Bretagne. L’ouvrage a été financé par le conseil de la jeunesse de la Principauté des Asturies.
    Télécharger la BD en PDF : ici
    Demander des exemplaires imprimés : envoyer un mail sur poncedeleon-mi@wanadoo.fr
  • Des images qui illustrent la nature sauvage du régime marocain

    Les caméras des activistes sahraouis ont capté des scènes qui illustrent les méthodes sauvages pratiquées par les forces conjointes de police, forces auxiliaires et de l’armée marocaines lors de leurs interventions musclées pour dissoudre les manifestations pacifiques organisées presque tous les jours dans les villes du Sahara Occidental occupées par le Maroc.
    Ce sont des images qui n’ont nullement besoin de commentaires. Elles parlent d’elles-mêmes et elles disent longuement sur la cruauté et les pulsions meurtrières des marocains contre les femmes, les enfants et les vieillards. 
    Dans ces images captées le 15 janvier 2014 à El Aaiun, capitale du Sahara Occidental sous l’occupation du Maroc, les policiers et les soldats marocains harcèlent des maisons sahraouies, en train de persécuter des filles sahraouies qui participaient à la manifestation, ils assaillent les maisons et les attaquent avec des pierres et objets métalliques dans les quartiers Maatalla, Soweto.
    Des persécutions dans le quartier Maatalla
    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=zgMTSHfiYXY]
    Vidéo de marocains lançant des pierres avec des frondes
    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=50uRZJnDPlA]

    Vidéo de militaires lançant des pierres et courrant derrière des filles sahraouies :

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=zgMTSHfiYXY]
    Des agents habillés en civil et des militaires assaillant des maisons sahraouies
    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=2GUgDFMbGTA]
    Vidéo de militaires et forces auxiliaires marocaines en train d’attaquer les quartier Maatalla et Soweto et de jeter des pierres contre les manifestants sahraouis :
    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=6mstgIde79k]
    Source : Radio Maizirat, 16/01/2014

    A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
    En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy