Mois : janvier 2014

  • Sahara, cause du peuple marocain ? Mensonge, selon HRW

    Les Marocains et leur société civile dynamique ont cependant bénéficié d’une certaine liberté de critique et de protestation contre les politiques du gouvernement en 2013 – tant qu’ils ont évité les sujets sensibles de la monarchie – d’une manière générale et plus particulièrement en ce qui concerne le roi et la famille royale – ainsi que de l’islam et de la revendication du Maroc sur le Sahara occidental.
    Cette phrase met en miettes l’un des arguments que le Maroc a longtemps présenté pour susciter la pitié de ses alliés et leur demander un soutien. En réalité, les marocains sont contraints, à coups de matraques et de sentences judiciaires, à soutenir l’invasion du Sahara Occidental.
    « Le peuple marocain est unanime sur son Sahara, qu’est-ce que je vais lui dire ? Il va se retourner contre moi si je cède dans ma position. Le Sahara est la cause de tout un peuple », a dit le roi Hassan II, faute de soutien juridique et légal pour justifier son aventure coloniale.
    Un autre argument hérité de ce roi sanguinaire est celui de la stabilité de la monarchie. Il a fait croire à ses alliés qu’en abandonnant le Sahara Occidental, l’armée risque de se retourner contre lui comme c’était le cas en 1971 et 1972. Lors de la préparation du cessez-le-feu, en 1991, pour ne pas retirer son armée du Sahara Occidental pendant la période du référendum, Hassan II avait prétendu ne pas avoir où mettre toute cette armée.
    Depuis le 11 septembre, le Maroc continue à brandir la stabilité de la monarchie face aux périls du terrorisme. Toujours en vue de récolter des soutiens dans ses thèses expansionnistes.

    A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.


    En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 


    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy

  • Un groupe de jeunes sahraouis avant et après avoir visité le siège de la MINURSO

    Mahbes, Sahara Occidental.- Le groupe de cinq jeunes qui ont réussi à pénétrer dans le siege de la MINURSO dans la localité de Mahbes a été littéralement lynché par les militaires marocains auxquels ils ont été livrés par l’officier égyptien qui dirige la caserne de la mission onusienne, selon ses déclarations aux associations des droits de l’homme activant au Sahara Occidental occupé par le Maroc.
    Selon eux, leur action visait à attirer l’attention et dénoncer, depuis l’intérieur du siège de la MINURSO, les persécutions et violations systématiques des droits de l’homme dont sont victimes les villes occupées du Sahara Occidental.
    Les cinq jeunes ont été livrés par les officiers de la MINURSO aux bourreaux marocains pour être transférés dans des unités de l’armée où ils ont été lynchés par les militaires marocains. Ensuite, ils ont été évacués dans un état lamentable vers un hôpital du sud du Maroc pour soigner leurs blessures.
  • Sahara Occidental : Christopher Ross en tournée dans la région

    L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, a entamé, lundi dernier, une nouvelle tournée dans la région. Première escale, Alger où il a été reçu par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra, pour aborder « la situation dans la région et les questions d’intérêt commun ». 
    Outre les responsables des pays observateurs, l’Algérie et la Mauritanie, le représentant personnel de Ban Ki-moon doit rencontrer, dans les prochains jours, les dirigeants sahraouis et marocains. Objectif : relancer les négociations entre les deux parties du conflit. 
    Cette tournée, la première en 2014, intervient au moment où la population sahraouie multiplie les manifestations dans tout le territoire occupé pour réclamer pacifiquement le droit à l’autodétermination. Ce qui nécessite, selon les observateurs qui assistent, impuissants, à la répression par le Maroc des manifestants, l’octroi à la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara Occidental (Minurso) d’un mécanisme de surveillance des droits de l’Homme, comme toutes les missions onusiennes à travers le monde. 
    Le secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, estime, dans une lettre adressée dimanche au SG de l’ONU, que « les Nations unies ne peuvent rester les bras croisés devant les scènes de violence, les blessures, le sang et les attaques répétées contre les civils sans défense dans un territoire sous leur responsabilité directe ». 
    Samedi dernier, les membres de la communauté sahraouie établie en France ont décidé de former un comité préparatoire pour la création d’une association sportive sahraouie dans la ville de Limereaux. 
    Au Danemark, l’association danoise des Nations unies et le Collège métropolitain ont organisé une conférence internationale sur le Sahara Occidental en présence de plus de 150 participants. La rencontre a constitué une opportunité pour réitérer le droit à l’autodétermination. 
    Cette position a également été réitérée, lundi dernier, à Alger, par la commission parlementaire d’amitié Mexique-Sahara Occidental.
    Samira B.
    Horizons, 22/01/2014
  • La mythomanie marocaine dénoncée par Human Rights Watch

    Le Maroc s’attendait à mener le monde par le bout du nez avec des promesses jamais accomplies et des justificatifs mensongers dans la question des droits de l’homme. Concernant les violations commises au Sahara Occidental, les marocains sont allés jusqu’à avancer qu’il y a plus de violations au Maroc qu’au Sahara Occidental. Un argument qui montre la stupidité des dirigeants marocains qui ne savent plus quoi dire face aux pressions de la communauté internationale qui se montre de plus en plus exigeante dans sa détermination à préserver les droits des sahraouis.
    Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de l’organisation Human Rights Watch a déclaré que « le Maroc ressemble à un vaste chantier où les autorités annoncent à grand bruit de vastes projets, mais retardent ensuite la finition des fondations » .
    Pour rappel, les marocains n’ont jamais pris la moindre mesure contre les agents coupables de ces dépassements. Au contraire, ces derniers sont de plus en plus encouragés à poursuivre ces pratiques dans l’espoir de mater la résistance sahraouie.
  • Assa déclare la guerre au Maroc

    Plus de peur que de mal. C’est avec une égratignure au front que Nabil Benabdellah, ministre de l’Habitat et secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), reviendra de sa tournée dans les provinces du Sud ce week-end . 
    « M. Benabdellah a été la cible de jets de pierre, ce dimanche 19 janvier à Assa, de la part d’enfants et de jeunes adolescents, peu avant la tenue d’un meeting politique du PPS qui devait démarrer à 10h du matin», a déclaré Rachid Roukban, président du groupe parlementaire du parti. Rien de plus faux. Ceux qui ont attaqué celui qui se disait il y a quelques années être communiste sont des jeunes de la ville d’Assa qui voulaient leur solidarité avec l’Intifadha sahraouie qui depuis quelques jours enflamme le territoire du Sahara Occidental pour revendiquer l’élargissement des prérogatives de la MINURSO aux droits de l’homme.
    Plus de dix mille hommes de cette région sont morts dans la guerre que le Maroc livrait contre les sahraouis. Une grande majorité des varons d’Assa ont été recruté par l’armée marocaine pour servir de chair à canon au Sahara Occidental. Les familles endeuillées n’ont jamais reçu la moindre reconnaissance de la part du gouvernement marocain.

    A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
    En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme :


    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy

  • Le Maroc veut donner l'image d'égaler l'Algérie en puissance de feu

    Parce que le journal El Watan a annoncé dans son édition du 11 janvier que l’Algérie va acquérir une trentaine de drones auprès de la Russie, le Maroc annonce qu’ils vont acheter des drones d’occasion israéliens, et cela même après que certains députés marocains avaient proposé en 2013 un projet de loi visant à pénaliser la normalisation des relations avec Israël.
    C’est une information à prendre avec précaution connaissant la mythomanie chronique qui caractérise le régime de Rabat. L’histoire pourrait ressembler à celle de la frégate Mohammed VI. Quelques jours avant le départ du roi du Maroc vers les Etats-Unis, la presse marocaine annonçait que la frégate s’apprêtait à être livrée. Dès son retour à Rabat, les médias marocains publiaient un « réctificatif » de la nouvelle. En réalité, le royaume chérifien ne trouve pas l’argent pour payer la frégate. elle a été commandée en 2008, parce que l’Algérie en avait fait la commande de quatre la même année.
    Depuis l’épisode de la frégate Mohammed VI, le Maroc fait ses achats militaires sur « papier ». Ses médias vont faire le relais d’achats qui s’avèrent plutôt imaginaires et qui visent à semer la crainte d’une escalade avec l’Algérie. C’est ainsi que le Maroc a  parlé aussi de l’acquisition d’un sous-marin. « Le Maroc avance vers l’acquisition d’un 1er sous-marin russe », titrait Yabiladi en septembre 2013. En décembre, le chef de la marine marocaine visitait un chantier naval espagnol parce que le « Maroc est intéressé par le sous-marin espagnol S-80 ». 
    Ainsi le Maroc, depuis qu’on traite l’Algérie de puissance régionale, veut donner l’image d’égaler l’Algérie en question d’armement en multipliant les dépêches. Une tactique qui semble être efficace face à une presse étrangère très naïve.
  • Enviado de la ONU para el Sáhara se embarca en nueva gira regional

    El enviado especial de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, se reunió hoy con el primer ministro argelino, Abdelmalek Selal, durante una nueva gira por la región para intentar favorecer un diálogo más intenso, informó la oficina del primer ministro en un comunicado.
    Argel, 21 ene.– El enviado especial de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, se reunió hoy con el primer ministro argelino, Abdelmalek Selal, durante una nueva gira por la región para intentar favorecer un diálogo más intenso, informó la oficina del primer ministro en un comunicado.
    Según una breve nota difundida por la agencia oficial, en el encuentro se trató de « la situación en la región y cuestiones de interés común ».
    Ross, quien llegó ayer a Argelia, también se reunió con el ministro delegado encargado de Asuntos Magrebíes y Africanos, Mayid Buguerra, y con el ministro de Exteriores Ramtan Lamamra.
    Mohamed Jadad, coordinador saharaui con la Misión de Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO), aseguró a Efe que el enviado del secretario general de la ONU viajará mañana a los campamentos de refugiados de Tinduf (Argelia), para reunirse con las autoridades.
    Aunque afirmó desconocer su agenda, Jadad explicó que, en principio, está previsto únicamente que Ross se encuentre con responsables políticos.
    El dirigente del independentista Frente Polisario también comentó que el enviado de la ONU permanecerá en los campamentos hasta el jueves.
    A finales de octubre pasado Ross había anunciado que volvería a la región en las « próximas semanas » para comprobar la disposición de las partes a implicarse en un diálogo más intenso.
    Dicho anuncio coincidió, no obstante, con un deterioro de las relaciones entre Rabat y Argel, con la cuestión del Sáhara Occidental como telón de fondo.
    Las autoridades de ambos países se enzarzaron en una guerra de declaraciones cruzadas y acusaciones de querer provocar una escalada de tensión, que actualmente parece haber sido superada.
    Según una nota difundida el 30 de octubre por las Naciones Unidas, Ross « sólo convocará otra ronda de negociaciones cara a cara entre las partes cuando mejoren las perspectivas de progreso de una reunión conjunta ».
    La última gira del enviado de la ONU a la región se remonta al pasado octubre, cuando visitó entre el 12 y el 25 de ese mes a los responsables políticos de Marruecos, el Frente Polisario, Argelia y Mauritania.
    Las autoridades marroquíes y del Frente Polisario, cuyo principal baluarte es Argelia, mantienen posiciones encontradas.
    Mientras el Frente Polisario defiende la celebración de un referéndum de autodeterminación en el que los saharauis puedan optar por la independencia, Rabat sólo se muestra dispuesto a ofrecer la autonomía al Sáhara Occidental, pero siempre bajo soberanía marroquí.
    (Agencia EFE)
  • Marruecos/Sáhara Occidental: Las promesas de derechos superan el progreso

    Continúan los juicios injustos y la violencia policial mientras el gobierno debate las reformas
    (Rabat) – En 2013, las autoridades marroquíes prometieron más avances en materia de derechos humanos de lo que realmente implementaron, dijo hoy Human Rights Watch en su Informe Mundial 2014. Los tribunales encarcelaron a disidentes después de juicios injustos, la policía recurrió a la fuerza excesiva para disolver manifestaciones pacíficas y, en el territorio disputado del Sáhara Occidental, las autoridades reprimieron a los defensores que claman por el derecho a la autodeterminación del pueblo saharaui.
    En los dos años y medio desde que Marruecos adoptó una nueva constitución, el gobierno no ha aprobado ninguna ley para dar fuerza legal a las fuertes protecciones a los derechos humanos de dicha constitución. El plan de 2009 del rey Mohamed VI para reformar el sistema judicial y reforzar su independencia ha producido hasta el momento sólo las recomendaciones de una alta comisión. Las penas de prisión por delitos de expresión permanecen en el Código de la Prensa, a pesar de la promesa que emitiera el ministro de Comunicaciones, hace dos años, de que trataría de eliminarlas y un proyecto de ley presentado en 2006 que, por primera vez, protegería a los trabajadores domésticos, aún no ha sido adoptado.
    “De cara a los derechos humanos, Marruecos es como una gran obra de construcción donde las autoridades anuncian grandes proyectos con mucha fanfarria, pero luego se estancan para terminar los cimientos”, dijoSarah Leah Whitson, directora para Oriente Medio y Norte de África de Human Rights Watch.
    En las 667 páginas del Informe Mundial 2014, en su 24ª edición, Human Rights Watch revisa las prácticas de derechos humanos en más de 90 países. Si bien la matanza generalizada de civiles en Siria provocó el horror, fueron pocos los líderes mundiales que emprendieron medidas para detenerla, señala Human Rights Watch. Sin embargo, una revigorizada doctrina de la “responsabilidad de proteger” parece haber evitado algunas atrocidades masivas en África. A su vez, las mayorías en el poder en Egipto y otros países reprimieron la disidencia y los derechos de las minorías. Y las revelaciones de Edward Snowden sobre los programas de vigilancia de Estados Unidos tuvieron repercusiones en todo el mundo.
    Cabe señalar que los marroquíes y su vibrante sociedad civil disfrutaron en 2013 de cierta libertad para criticar y protestar contra las políticas del gobierno, sin embargo, siempre y cuando la crítica evitara los temas sensibles para la monarquía en general, el rey y la familia real en concreto, el Islam y la soberanía de Marruecos sobre el Sáhara Occidental. Las autoridades cooperaron con expertos en derechos humanos de la ONU que visitaron el país y el Sáhara Occidental, pero rechazaron una propuesta de EE.UU. que buscaba ampliar el mandato de la operación de mantenimiento de paz de la ONU en ese territorio para que se incluyera la observación de los derechos humanos.
    Los tribunales marroquíes condenaron a personas ​​en casos políticamente sensibles únicamente sobre la base de sus confesiones, sin investigar las denuncias de que la policía extrajo dichas confesiones mediante la tortura y los malos tratos. El Tribunal Militar de Rabat condenó en febrero a 25 saharauis a penas de prisión, en su mayoría de 20 años a cadena perpetua, por su presunta participación en los violentos enfrentamientos en el campamento de manifestantes Gdeim Izik, en el Sáhara Occidental, dos años antes. Los enfrentamientos costaron la vida de 11 miembros de las fuerzas de seguridad.
    El rey Mohammed VI debería mantener las promesas que hizo en 2013 para acabar con los juicios militares de civiles y reformar el sistema de revisión de las solicitudes de asilo. Las autoridades también deberían asegurarse de que se aprueben leyes para otorgar peso legal a los derechos constitucionales. Esto incluye el artículo 133 de la Constitución, que concede el derecho a cualquier persona que comparezca ante un tribunal marroquí a impugnar la constitucionalidad de las leyes que los funcionarios están aplicando en su caso.
    Human Rights Watch, 21/01/2014

    La MINURSO (Misión de la ONU en el Sáhara Occidental) es la única misión de la ONU que carece de un componente encargado de informar sobre la situación de los derechos humanos en la antigua colonia española. El veto de Francia en el Consejo de Seguridad impide a éste resolver esta anomalía. Si usted cree que la MINURSO debe vigilar los derechos humanos, haga clic aquí y firme la petición dirigida al secretario general Ban Ki-moon y cuelgue esta petición en su página. Muchas gracias

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy

  • EL SERVICIO JURÍDICO DEL PARLAMENTO EUROPEO CONSIDERA ILEGAL EL ACUERDO AGRÍCOLA UE-MARRUECOS

    Nueva revelación en exclusiva y primicia mundial de WSHRW. Por primera vez ve la luz pública el dictamen del servicio jurídico del Parlamento Europeo sobre el llamado “acuerdo agrícola”, el nuevo acuerdo de asociación de la UE con Marruecos firmado a finales de 2009, al tiempo en que Marruecos deportó ilegalmente a Aminatu Haidar.
    Dicho acuerdo, finalmente publicado en 2012 en el Diario Oficial de la Unión Europea. La Comisión de Comercio del Parlamento Europeo solicitó un dictamen al servicio jurídico de esa institución sobre la legalidad del acuerdo.
    El dictamen, muy negativo para los intereses marroquíes ha permanecido en secreto. La propia Comisión Europea y el Consejo Europeo no se han atrevido a alegarlo para hacer frente a la demanda presentada ante el Tribunal de Justicia de la UE por el Frente Polisario contra este acuerdo.
    Dicho dictamen establece, en dos párrafos clave la ilegalidad del acuerdo de asociación por no haber tomado en cuenta los “intereses y deseos” de la población saharaui y por no garantizar que los productos provenientes del Sahara Occidental tengan un etiquetado que los identifique como “producto del Sahara Occidental” y no como “producto de Marruecos”.
    Estos son los dos párrafos más importantes del dictamen del Servicio Jurídico del Parlamento Europeo de 11 de enero de 2011 que WSHRW ofrece en exclusiva y primicia mundial:
    WSHRW, 20/01/2014
  • Maroc / Sahara occidental : Les progrès réalisés en matière de droits humains sont loin d’égaler les promesses

    (Rabat) – Les autorités marocaines en 2013 ont promis plus d’améliorations des droits humains qu’elles n’en ont réalisées, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui dans son Rapport mondial 2014. Les tribunaux ont condamné des dissidents à des peines de prison à la suite de procès inéquitables, la police a fait un usage excessif de la force pour disperser des manifestations pacifiques et dans le territoire contesté du Sahara occidental, les autorités ont réprimé les partisans de l’autodétermination.
    Au cours des deux ans et demi qui se sont écoulés depuis que le Maroc a approuvé une nouvelle constitution, le gouvernement n’a adopté aucune législation pour donner force de loi aux fortes protections des droits humains de la constitution. Le projet lancé par le roi Mohammed VI en 2009 pour réformer le système judiciaire et renforcer son indépendance n’a jusqu’ici produit que des recommandations émanant d’une haute commission. Des peines de prison pour délits d’expression sont toujours inscrites dans le code de la presse, en dépit d’un engagement pris il y a deux ans par le ministre de la Communication à tâcher de les supprimer. Un projet de loi de 2006 qui protègerait pour la première fois les travailleurs et travailleuses domestiques n’a pas encore été adopté.
    « Quand il s’agit des droits humains, le Maroc ressemble à un vaste chantier où les autorités annoncent à grand bruit de vastes projets, mais retardent ensuite la finition des fondations », a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord.
    Dans son Rapport mondial 2014 (24ème rapport annuel, dont la version anglaise compte 667 pages), Human Rights Watch résume les pratiques en matière de droits humains dans plus de 90 pays. Les massacres massifs de civils en Syrie ont suscité un sentiment d’horreur, mais peu d’actions ont été engagées par les leaders mondiaux pour y mettre fin, a indiqué Human Rights Watch. La doctrine de la « responsabilité de protéger », qui a connu un regain de popularité, semble avoir empêché des atrocités de masse dans certains cas en Afrique. Les majorités au pouvoir en Égypte et dans d’autres pays ont étouffé les voix dissidentes, et ont réprimé les droits des minorités. Le rapport examine aussi les révélations d’Edward Snowden sur les programmes de surveillance américains, et leurs répercussions à l’échelle internationale.
    Les Marocains et leur société civile dynamique ont cependant bénéficié d’une certaine liberté de critique et de protestation contre les politiques du gouvernement en 2013 – tant qu’ils ont évité les sujets sensibles de la monarchie – d’une manière générale et plus particulièrement en ce qui concerne le roi et la famille royale – ainsi que de l’islam et de la revendication du Maroc sur le Sahara occidental. Les autorités ont coopéré avec des experts en droits humains des Nations Unies qui ont visité le pays et le Sahara occidental, mais ont rejeté une proposition des États-Unis d’élargir le mandat de l’opération de maintien de la paix des Nations Unies dans ce territoire pour y inclure l’observation des droits humains.
    Les tribunaux marocains ont condamné des accusés dans des affaires politiquement sensibles sur la seule base de leurs aveux, sans enquêter sur les plaintes selon lesquelles la police a extorqué les aveux sous la torture et les mauvais traitements. En février, le tribunal militaire de Rabat a condamné 25 accusés sahraouis à des peines de prison, allant pour la plupart de 20 ans à la prison à vie pour leur participation présumée à de violents affrontements dans le camp de protestation de Gdeim Izik au Sahara occidental deux ans plus tôt. Ces affrontements ont coûté la vie à 11 membres des forces de sécurité.
    Le Roi Mohammed VI devrait tenir les promesses qu’il a faites en 2013 de soutenir la cessation des procès militaires de civils et la réforme du système d’examen des demandes d’asile. Les autorités devraient également s’assurer que des lois soient adoptées pour donner force légale aux droits constitutionnels. Cela comprend l’article 133 de la Constitution, qui accorde le droit à toute personne comparaissant devant un tribunal marocain de contester la constitutionnalité des lois que les autorités appliquent dans leur affaire.
    Human Rights Watch, 21/01/2014

    A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
    En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy