Année : 2013

  • Les services secrets marocains ont-ils infiltré le camp de réfugiés sahraouis à Tindouf ?

    Les services secrets marocains auraient organisé des opérations d’infiltration des camps de réfugiés sahraouis à Tindouf afin de porter atteinte au Front Polisario et de tenter de prouver une supposée implication de ses militants dans une collusion avec les réseaux terroristes et mafieux au Sahel. Un objectif que poursuit depuis quelque temps déjà le Makhzen marocain, qui ne cesse de lancer des accusations en direction des Sahraouis, afin de déstabiliser le Front Polisario et de le priver du soutien international dans sa lutte pour recouvrer les droits usurpés de son peuple et sa souveraineté sur ses terres et ses richesses. 
    Ainsi, selon des informations parvenues à la rédaction d’Algeriepatriotique, des ressortissants d’origine sahraouie auraient été recrutés à Tindouf pour mener des activités subversives dans les camps des réfugiés sahraouis. Dans ce cadre, un vaste trafic de cannabis serait organisé dans l’objectif de faire accuser le mouvement sahraoui de complicité avec les trafiquants de drogue et les organisations terroristes. 
    Des officiers de l’armée marocaine installés à Zouérate, une ville du nord de la Mauritanie, proche de la frontière avec le Sahara Occidental, seraient les relais chargés de fournir la drogue aux trafiquants. Dans les camps de réfugiés, d’autres agents tenteraient d’attiser le feu de la rébellion contre la direction du Front Polisario. La dernière en date serait une manifestation devant le siège de la présidence sahraouie contre les mesures prises par le Front Polisario pour combattre la contrebande de carburant. 
    D’autres informations confortent la thèse de l’implication des services secrets extérieurs marocains appartenant à la Direction générale des études et de la documentation (DGED) dans des opérations similaires. En janvier 2011, toujours selon les informations qui nous sont parvenues, deux Marocains sont arrêtés par l’Agence libyenne de sûreté extérieure. Ils exécutaient un plan visant à «briser l’unité territoriale de l’Algérie, de la Libye et de la Tunisie». 
    A Nouakchott, poursuit notre source, un agent qui agit sous couvert de correspondant de l’agence de presse marocaine officielle, en Mauritanie, a été sommé, en décembre 2011, de quitter le territoire mauritanien à cause de son activité en liaison avec les services secrets. 
    Par ailleurs, en mai 2013, le Centre national d’intelligence espagnol (CNI) a ordonné l’expulsion d’un Marocain accusé d’être un «agent» de la DGED, et d’atteinte à la sécurité de l’Etat à cause de ses «relations» avec l’islamisme radical. 
    Les services d’espionnage marocains seraient d’ailleurs connus en Espagne et très actifs concernant la question du Sahara Occidental. Déjà en 1990, nous rapporte-t-on, ils ont infiltré le ministère des Affaires étrangères espagnol pour obtenir un rapport confidentiel sur le contenu d’une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères de l’époque et un responsable du Front Polisario. 
    En 2008, confondue par les autorités belges suite à une affaire d’espionnage, la DGED a dû rappeler trois agents marocains repérés en Belgique et fermer carrément sa représentation dans ce pays.
    Meriem Sassi
  • Diplomatie algérienne : une attitude d'un remarquable classicisme

    Concrètement, la communauté internationale relève que l’Algérie est sur le plan diplomatique un acteur révélateur de sa préoccupation accrue quant à une meilleure conjoncture internationale poussant à plus de paix, de sécurité, de solidarité et de développement entre les peuples. Il est certain que cet intérêt est en train de s’accroître et de se manifester à travers de nombreuses manières et actions de la diplomatie algérienne: arriver à faire admettre la paix entre les nations, à se compléter dans la lutte contre le terrorisme et à dénoncer l’ingérence étrangère. Ainsi, est-il reconnu sur la scène internationale que les autorités algériennes persistent à jeter les bases d’une coopération régionale et internationale, qui s’avère au fur et à mesure de ses étapes, politiquement et économiquement, fructueuse et digne de référence.
    Peu importe que la qualité des relations avec le Maroc voisin ne soit pas au beau fixe, la position et l’attitude de l’Algérie vont dans le sens de la grande sagesse d’un Etat conscient de son rôle de stabilisateur de la région et qui d’ailleurs est loin d’être négatif de l’aveu même d’un très grand nombre d’Etats et d’institutions politiques internationales et ce, en dépit des manœuvres et des coups bas orchestrés par ce voisin.
     
    Dans une telle situation, c’est toujours vers le peuple marocain frère que les sentiments les plus amicaux des Algériens se sont tournés pour préserver l’amitié et la fraternité entre les deux nations. Même si le Maroc se trouve toujours perché à une branche, un rituel qui n’en finit pas, l’Algérie se refuse à sombrer ni dans les divagations ni dans les surenchères qui empêchent la construction du Grand Maghreb et l’UMA d’aller vaquer à de nouveaux horizons.
    Cette attitude diplomatique algérienne, à travers son remarquable classicisme, ne cesse de réclamer le retour à la stabilité et à la normale dans les pays où ont été provoquées des « révolutions »: Tunisie-Libye-Egypte-Syrie, ou des conflits armés : Mali-Sud-Soudan-Centrafrique etc. Une volonté délibérée afin de réduire les pulsions provoquées par ces événements douloureux. 
    En fait, l’Algérie consciente de son rôle de leader politique et diplomatique dans la région et de sa position dans l’arène internationale continue à assumer cette responsabilité en rejetant le recours à la violence et aux armes, appelant plutôt aux vertus du dialogue et de la concertation entre les différents belligérants.
    B. C.
  • De muros de la vergüenza y aniversarios

    2014 se presenta, como todos, como un año incierto. Auguran que será complicado y viene también repleto de aniversarios que recuerdan grandes acontecimientos de la Historia. No soy gran amiga de las efemérides, quizá por el hecho de haber nacido un 18 de julio y llevar el chorro de años que tengo ya con el mismo recordatorio de una fecha que no me cae nada bien, porque conmemora el Golpe de Estado de Franco en España, en 1936, y el inicio de una cruenta guerra civil que aún colea. Es curioso porque Franco ese día, mientras las guarniciones militares de todo el territorio español se sublevaban, se fue de visita a Marruecos, concretamente a Agadir y a Casablanca… Ya me gustaría a mí saber a qué, pero la Historia nunca lo cuenta todo. En fin, a lo que iba. Que este año que está a punto de comenzar trae bajo el brazo un aniversario que sí me gusta, el de la caída del Muro de Berlín. La celebración de los 25 años de aquel histórico día me llena de esperanza, porque el 9 de noviembre de 2014 será una fecha inolvidable para cuantos luchamos por el desmantelamiento del Muro Marroquí en el Sáhara Occidental. Puede que hasta coincida con la manifestación anual que se convoca en España en favor del Pueblo Saharaui en esas fechas, en cada aniversario de la firma de los ignominiosos Acuerdos Tripartitos de Madrid, que dieron el pistoletazo de salida a un conflicto político que es, sin duda, el más vergonzante episodio de nuestra Democracia. Este año será una excelente oportunidad para aprovechar sinergias y luchar de la mano de un histórico triunfo de la Justicia para obtenerla para el pueblo saharaui.
    El Muro de Berlín fue apodado «Muro de la vergüenza» por parte de la opinión pública occidental. Fue parte de las fronteras entre las dosalemanias desde el 13 de agosto de 1961 hasta el 9 de noviembre de 1989 y separó la zona de la ciudad de Berlín bajo control de la República Federal Alemana de la parte controlada por la República Democrática Alemana. El muro se extendía a lo largo de 45 kilómetros que dividían la ciudad berlinesa en dos y 115 kilómetros que separaban la parte occidental de la ciudad del territorio de la RDA. Fue uno de los símbolos más conocidos de la Guerra Fría y de la Separación de Alemania. También fue causante de que muchas personas murieran en el intento de superar la dura vigilancia de los guardias fronterizos de la RDA cuando se dirigían al sector occidental. Como es habitual, el número exacto de víctimas está sujeto a disputas y no se conoce con certeza. La Fiscalía de Berlín considera que el saldo total es de 270 personas, incluyendo 33 que fallecieron como consecuencia de la detonación de minas. Por su parte, el Centro de Estudios Históricos de Postdam estima en 125 la cifra total de muertos en la zona del muro.
    Existe desde antes de la caída del Muro de Berlínotro «Muro de la Vergüenza», 61 veces más largo que el alemán y que ha causado miles de víctimas desde que se empezara a construir en 1980. Siete años necesitó Marruecos para levantar 2.740 km de muro, en seis tramos, dividiendo el territorio del Sáhara Occidental y a su pueblo en dos. En sus paredes no se pueden pintar graffitisni reivindicaciones, porque son de arena y para alcanzarlas habría que sortear campos de minas infernales y burlar el tremendo despliegue de tecnología militar de última generación… Seis tramos de muralla minada, indómita y abominable, que configuran un mapa demoledor para el Pueblo Saharaui, porque constituye en sí mismo un elemento físico maléfico que representa la bota marroquí opresora sobre los derechos de los civiles saharauis. No me gusta llamarlo «Muro de la Vergüenza», aunque lo es y en pleno siglo XXI es todo un alegato a la violación de los Derechos Humanos. Este nombre no indica ni dónde está ni quién lo puso ahí, por eso prefiero llamarle por su nombre propio: Muro Marroquí en el Sáhara Occidental.
    Y hay más aniversarios en este ámbito. Se va a iniciar 2014 con una nueva manifestación de la Plataforma Gritos Contra el Muro Marroquí, en el primer aniversario desde su creación, la duodécima de un año en el que este grupo de jóvenes saharauis completa su promesa de reivindicar frente al muro sus derechos, los de su pueblo, sin olvidarse de ninguna de las partes que conforman la Causa saharaui. Ya no hay rabia expresada a pedradas arriesgadas. Tampoco hay irresponsables actos de rebeldía mal entendida, que podrían haber acabado en tragedia si alguno hubiera llegado a tropezar con una mina. De la reflexión, de la formación y de la información han nacido nuevas esperanzas convertidas ahora en voces que claman por el desmantelamiento de este muro que no tiene sentido, que no tiene razón, pero que supone una amenaza permanente para los saharauis de uno y otro lado. Verán amanecer el primer día del año allí frente a los ojos del invasor, para recordarle que los manifestantes pisan su tierra libre y que los soldados marroquíes, cumpliendo órdenes reales, son quienes representan un gobierno que usurpa y aplasta sus derechos, desde esas posiciones estratégicas de vigilancia, elevados en ese muro de laderas minadas controlando con sus prismáticos y apuntando con sus armas… Armas que no tuvieron reparo en efectuar disparos el año pasado, en esta misma manifestación, cuando se sintieron amenazados por las piedras de unos cuantos saharauis que sólo liberaban a borbotones la rabia contenida durante toda su vida.
    Si cayó el Muro de Berlín por la presión internacional ante la incesante exigencia de libertad de circulación del pueblo alemán, también podrá caer elMuro Marroquí en el Sáhara Occidental, porque sin duda continuará siendo incesante la exigencia saharaui. Despacito y con buena letra, con denuncia tras denuncia y más denuncia. No ha ha habido ni habrá cansancio y no podrá tampoco haber perdón si el mundo continúa bailando al son de la música de la desinformación, del silencio y de la ocultación, que se mueve por intereses económicos y políticos de los marroquíes y de las potencias internacionales.
    La verdad, tengo grandes esperanzas depositadas en la Humanidad. Nada es imposible. Ojalá que no me falle más…
    Elisa Pavón, 29/12/2013
  • Les droits des Sahraouis doivent être respectés

    Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été occupé par le Maroc depuis 1975. C’est la dernière nation africaine à ne pas avoir acquis l’indépendance postcoloniale : la  » dernière colonie d’Afrique « . Pendant des décennies, le débat sur le Sahara occidental a été marqué par, d’un côté, de nombreux appels à l’autodétermination formulés par le peuple autochtone du Sahara occidental, les Sahraouis, et de l’autre par des allégations de souveraineté territoriale par le Maroc. Cette revendication de souveraineté n’a jamais bénéficié du soutien de la communauté internationale.
    En effet, la Cour internationale de justice a statué, dans une décision de 1975, en faveur de l’invalidité des revendications du Maroc sur le territoire sahraoui. En 1991, après la rupture de l’accord du cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario sahraoui, le référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui prévu par les Nations unies et la communauté internationale n’a toujours pas été organisé.
    La communauté internationale a adopté jusqu’à aujourd’hui une stratégie d’évitement et de passivité, fermant les yeux sur la promesse de ce référendum, depuis plusieurs décennies, et de respect du droit du peuple sahraoui à décider de son avenir ; et ce silence permet la perpétration de violations des droits de l’homme.
    Les violations continues des droits fondamentaux des Sahraouis résultent de cette indifférence de la communauté internationale. Nous avons rendu visite au peuple sahraoui à plusieurs reprises, à la fois dans les territoires du Sahara occidental et dans les camps de réfugiés en Algérie. Nous avons rencontré des Sahraouis qui nous ont rapporté les violations des droits de l’homme par la police et par des agents de sécurité marocains. Disparitions, tortures, arrestations arbitraires, brutalités policières et militaires, intimidations, surveillance et passages à tabac font de nombreuses victimes.
    Malgré des persécutions systématiques perpétrées sur leur propre territoire, les attaques contre les Sahraouis continuent sous le voile de l’indifférence et de l’ignorance, ouvrant la voie à de futures exactions. La négligence, l’ignorance et les graves violations rapportées relèvent de la responsabilité de la communauté internationale, qui a, pendant des décennies, choisi le silence face aux allégations légitimes et à l’impunité générale.
    La Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) est la seule mission  » moderne  » de maintien de la paix des Nations unies ne prévoyant pas de mandat pour identifier et rapporter les violations des droits de l’homme.
    Le Conseil de sécurité des Nations unies renouvelle le mandat de la Minurso chaque année, en ignorant les demandes des rapporteurs spéciaux de l’ONU, du secrétaire général des Nations unies, du Haut-Commissariat aux droits de l’homme et de nombreuses organisations locales et internationales de défense des droits humains, d’inclure un mécanisme de vérification, afin de surveiller la situation au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés.
    Tortures, disparitions, persécutions
    Il n’existe aucune raison valable de ne pas inclure de mandat des droits de l’homme dans une mission de maintien de la paix des Nations unies. Or, l’ONU a été créée  » pour promouvoir la coopération internationale et atteindre la paix et la sécurité « . Aucun des représentants officiels rencontrés n’a été capable de fournir de réponse à l’absence de mécanisme de surveillance des droits de l’homme au sein de la Minurso. Ce silence démontre qu’il n’existe aucun motif valable de s’opposer à une mission des droits humains. La honte empêche les décideurs politiques d’essayer de trouver une solution logique à cette situation.
    La communauté internationale ne peut pas continuer à fuir ses responsabilités historiques, politiques, juridiques et morales vis-à-vis du peuple du Sahara occidental. Le Conseil de sécurité des Nations unies aura une nouvelle fois l’opportunité, début 2014, d’honorer ses engagements envers le peuple sahraoui.
    Ne pas appuyer la mise en place d’un mécanisme de protection des droits de l’homme au sein de la Minurso et continuer à fermer les yeux sur la situation aura pour conséquences une augmentation des actes de torture, des détentions arbitraires, des passages à tabac, des disparitions et des persécutions à l’encontre de femmes, d’enfants et d’hommes sahraouis innocents.
    La France et l’Espagne ont une responsabilité particulière envers le peuple sahraoui. Il est temps de faire respecter pleinement les droits fondamentaux du peuple sahraoui à travers la création d’un mécanisme permanent de protection des droits humains.
    Javier Bardem, acteur et producteur du documentaire sur le Sahara occidental intitulé « Les Fils des nuages »
    Kerry Kennedy, Présidente du Centre Robert-F.-Kennedy pour la justice et les droits de l’homme
    © Le Monde, 28/12/2013
  • Les camps des réfugiés sahraouis sont infiltrés par la DGED marocaine

    Les services d’espionnage marocains, la DGED, sont connus pour être très efficaces et actifs en Europe. Deux sujets principaux mobilisent les espions du Maroc : la question du Sahara Occidental et l’intégrisme islamique. 
    La DGED a réussi, en 1990, à infiltrer le ministère des affaires étrangères espagnol. Son agent lui a transmis un rapport confidentiel sur le contenu d’une rencontre entre le ministre des Affaires Etrangères de l’époque, Francisco Fernandez Ordoñez et un responsable du Front Polisario.
    Selon Mondial Nieuws, en Belgique, le 8 juillet 2008, le patron de la Sûreté belge Alain Winants demanda à Mohamed Yassine Mansouri, chef de la DGED, de rappeler trois agents marocains repérés en Belgique. « Cette mesure n’était pas liée à l’affaire Belliraj. Dans le passé, il y a déjà eu des problèmes répétées avec les agents de la DGED. Ils avaient par exemple organisé une manifestation devant l’ambassade d’Algérie à Bruxelles », déclare Alan Winants. « Les allégations de la Sûreté belge étaient tellement graves que la DGED a non seulement rappelé les trois agents démasqués mais a également décidé de fermer carrément sa représentation en rappelant tous ses agents », a ajouté la même source.
    En 2008, les services secrets marocains ont réussi à recruter Redouane Lemhaouli, 42 ans, un policier hollandais d’origine marocaine qui avait accès à la base de données du Ministère de l’Intérieur des Pays Bas qu’il transmettait aux officiers de renseignement exerçant à l’ambassade marocaine sous couverture diplomatique. 
    Au mois de juin 2010, l’ex-policier sahraoui Mustapha Salma Sidi Mouloud se rend dans la ville occupée de Smara où se trouve son père. Mustapha appartient à la même tribu que le transfuge Omar Hadrami. Celui a été désigné par Rabat comme chef du budget alloué aux subventions appelées communement « cartilla », une aide destinée aux plus démunis. Hadrami mise sur deux axes pour attirer ses proies : le tribalisme et les 2000 Dirhams mensuels. Mustapha est vite contacté par Hadrami. Ils passeront trois mois ensemble à Rabat pour préparer l’opération du retour de Mustafa en Algérie pour louer les « bienfaits » de la proposition marocaine d’autonomie. Deux mois avant son retour, les médias marocains vont relayer son histoire. Le coup médiatique est réussi, mais inefficace parce que Mustafa, après avoir embrassé les thèses marocaines, n’a plus le droit de revendiquer le statut de refugié en Algérie. 
    Le succès médiatique du recrutement de Mustafa Salma Sidi Mouloud a encouragé les services secrets marocains à redoubler leurs opérations dans les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf. Dans ce but, les marocains ne rechignent pas sur les moyens. Selon le site Bladi, se basant sur des informations rapportées par le journal libanais Addiyar, le budget de la DGED avoisine un milliard de dollars par an. 
    Un mois après le feuilleton de Mustafa, deux coopérants espagnols et une italienne sont kidnappés de Rabouni, siège des principales administrations de la RASD. Al-Qaida nie toute implication dans cette opération. Une semaine après, un mystérieux mouvement revendique l’enlèvement. Il se fait appeler Mouvement pour l’Unicité et le Jihad dans l’Afrique de l’Ouest (MUJAO). Les conséquences sont néfastes pour les sahraouis. Ils sont accusés de complicité avec les kidnappeurs. Pire encore, l’Espagne décide d’évacuer ses coopérants des camps des réfugiés. Les soupçons des sahraouis sont vite portés sur les services secrets marocains. En plus, le MUJAO, au lieu de diriger ses opérations vers les pays de l’Afrique de l’Ouest, il ne vise que le Polisario et l’Algérie. Celle-ci est visée en tant que principal allié des sahraouis et pour saper sa position de partenaire numéro 1 des USA dans la lutte anti-terroriste au Sahel contre Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).
    L’activité souterraine de la DGED continue dans les pays voisins dont la position compte dans la recherche d’une solution au conflit sahraoui-marocain. En janvier 2011, deux marocains amazighs sont arrêtés par l’agence libyenne de sûreté extérieure. Ils exécutaient un plan concocté par la DGED et le Mossad dans le but « de briser l’unité territoriale de Algérie, la Libye et la Tunisie ».
    A Nouakchott, un agent qui agit sous couvert de correspondant de la MAP en Mauritanie, Abdelhafid El Bakkali, a été sommé, en décembre 2011, de quitter le territoire mauritanien dans un délai de 24 heures à cause de son activité visant, entre autres, à dénigrer le Polisario et l’Algérie dans les médias mauritaniens. Pire encore, certaines sources accusent les services marocains d’être derrière la tentative d’assassinat du président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz.
    En mai 2013, le Centre national d’intelligence espagnol (CNI) a ordonné l’expulsion de Nour-Eddine Ziani, un marocain accusé d’être un « agent » de la et de mettre en danger la sécurité de l’Etat à cause de ses « relations » avec l’islamisme radical.
    Dans la ville algérienne de Tindouf, des ressortissants algériens, certains d’origine sahraouie, ont été recrutés pour mener des activités subversives dans les camps des réfugiés sahraouis et un vaste trafic de cannabis est organisé en vue d’accuser le mouvement sahraoui de « collusion avec le trafic de drogue et les organisations terroristes ». Des officiers de l’armée marocaine installés dans le mur de défense marocain et à Zouérate vont fournir la drogue aux trafiquants.
    Dans les camps, d’autres agents vont attiser le feu de la rébellion contre la direction du Front Polisario. La dernière en date, une manifestation devant le siège de la présidence sahraouie contre les mesures prises par le Front Polisario pour combattre la contrebande de carburants.
  • El profesor antisaharaui

    La Audiencia Nacional niega la nacionalidad a un doctor en álgebra que dio clases en la Universidad de Zaragoza por haber actuado en España como agente del Gobierno marroquí.
    H. O. Y. sabe mucho de álgebra. Tanto como para ser doctor y dar clases en universidades, entre ellas la de Zaragoza. Y también sabe de activismo promarroquí y antisaharaui. Eso le ha costado la denegación de la nacionalidad pese a llevar más de veinte años en España.
    La Audiencia Nacional ha avalado la resolución por la que el Ministerio de Justicia rechazó su solicitud de nacionalización por “razones de orden público e interés nacional”: un informe del CNI (Centro Nacional de Inteligencia) indicaba que “colabora desde el 2004 con el Servicio de Inteligencia Exterior marroquí”.
    El CNI lo señala como “un activo promotor de la campaña de manifestaciones (…) para desprestigiar la imagen de Argelia y del Frente Polisario en nuestro país”, para lo que “se ha servido en numerosas ocasiones de la Asociación de Cooperación Solidaridad Averroes”.
    El documento anota que las protestas “en favor de la marroquinidad del Sáhara” eran “planificadas por la inteligencia marroquí” y que el profesor usó para organizarlas “fondos de la asociación, procedentes de subvenciones” españolas. Eso muestra, añade, “su poca voluntad a renunciar a su nacionalidad de origen”, obligatorio para adquirir la española”.
    El tribunal ve en su conducta “un ejemplo paradigmático de lo que puede ser considerado contrario al interés nacional del país de acogida y claramente contrario a los intereses subjetivos de integración que han de concurrir en todo solicitante”.
  • Saïd Zayani au juge : '' C'est le régime qui vend la drogue"

    Tanger (Maroc).- Le Tribunal de première instance de Tanger a condamné vendredi le militant et prisonnier politique Saïd Al- Zayani à quatre de mois de prison ferme. La longue séance du jugement était assistée par deux avocats de la défense et quelques-uns de ses collègues militants du mouvement 20 février.
    Selon les militants qui ont assisté au procès, Al- Zayani a converti la séance en procès contre le tribunal. Il a catégoriquement nié toutes les accusations à son encontre qu’il a qualifiées de « fabriquées » et exigé un procès sur la base de ses opinions et ses positions politiques .
    Selon la même source, Al- Zayani a déclaré lors de son procès que « c’est le régime qui trafique avec les drogues et en a fait la banalisation. « Je suis une victime des décisions de ce régime , qui m’a condamné à la séparation de ma famille », a-t-il ajouté.
    Saïd Zayani a été arrêté le 20 Novembre. Son accusation oscille entre trafic de drogue et contrebande de cigarettes.
    Dans un communiqué publié le 27 novembre 2013, Zayani il a reconnu porter quelques paquets de cigarettes qu’il vendait pour gagner sa vie, mais les morceaux de haschich lui ont été collés.
    Saïd Zayani a été arrêté et condamné à la prison ferme pour la deuxième fois depuis le début du mouvement du 20 Février en 2011. Il est connu pour ses fortes critiques des politiques suivies au Maroc et il fait partie des activistes les plus critiques envers le roi et le gouvernement sur Facebook.
    Source : Milafat Tadla, 27/12/2013
  • Melilla exige a Marruecos que explique por qué su Marina mató a dos jóvenes

    Numerosos melillenses, en su mayoría jóvenes musulmanes, recorrieron hoy viernes el centro de su ciudad, precedidos por una bandera de España, al grito de “somos españoles” y “Emin y Pisly eran españoles; no marroquíes”.
    Coreando estos y otros eslóganes querían exigir a las autoridades de Marruecos que aclaren de una vez las circunstancias de la muerte de Abdeslam Ahmed Ali, apodado Pisly, de 24 años, y de Amin Mohamed Dris, Emin, de 20, que fallecieron, ayer hizo dos meses, a manos de la Marina Real marroquí.
    Al margen de una sucinta y poco verosímil explicación dada a través de la agencia de prensa oficial MAP, Rabat ni siquiera ha entregado a las familias la autopsia que se practicó a los dos jóvenes en Nador —la ciudad colindante con Melilla— ni sus escasas pertenencias.
    Un miembro del Gobierno de Marruecos, su portavoz, Mustafa el Khalfi, se pronunció, por primera vez, el jueves pasado —60 días después de la muerte— sobre la actuación de su Marina que costó la vida a los dos españoles. Confirmó que se estaba aún investigando y precisó que sus resultados se harán llegar por “vías diplomáticas”.
    “La nula colaboración de Marruecos está provocando una ruptura sicológica entre los musulmanes melillenses y el vecino país del que muchos son originarios”, constataba al teléfono uno de los responsables de Coalición por Melilla (CpM), el partido musulmán de la ciudad.
    La manifestación, retransmitida en directo por Internet, había sido convocada por los padres de las víctimas, con el respaldo de todos los partidos de oposición, para pedir también al Gobierno español que trate de hacer aflorar la verdad presionando a Marruecos.
    Dos miembros del Gobierno español anunciaron en noviembre que se conocería pronto el resultado de la investigación marroquí, pero no ha sido así. Sus gestiones han sido tibias porque no quieren enajenarse la colaboración de Rabat en la lucha contra la inmigración subsahariana, más numerosa este año en Melilla.
    Precedidos por una gran pancarta en la que se podía leer “Queremos la verdad”, en cuyas extremidades habían colocado los retratos de Emin yPisly, los manifestantes recorrieron el centro de la ciudad de 84.000 habitantes. Encabezaban el cortejo las familias de los jóvenes y el grueso de la clase política local musulmana, socialista, etcétera.
    Solo faltó el Partido Popular que gobierna Melilla cuyo presidente, Juan José Imbroda, justificó su ausencia porque el lema de la convocatoria “echa para atrás”.
    “¡Marruecos mata; España calla!”, era el eslogan inicial, pero para atraer a Imbroda los convocantes lo cambiaron por uno más inocuo: “¡Queremos justicia!”. Abdeslam Ahmed, padre de Pisly, ofreció incluso al presidente de la ciudad elegir él el lema.
    “Hay que olvidarse de la ideología política, de los rencores” para apoyar a esas dos familias, declaró la diputada musulmana Dunia Almansouri tendiendo la mano al PP.
    Al partido de Imbroda no le pareció suficiente. No acudió ni uno solo de sus militantes, ni siquiera a título personal. Horas antes de que arrancase consideró “innecesaria” la iniciativa porque “desde el Gobierno no se ha cejado de trabajar para lograr el esclarecimiento de los hechos”, declaró un portavoz del partido al diario Melilla Hoy.
    Hace dos meses Imbroda tachó de “brutal asesinato” la muerte de ambos melillenses, pero ahora trata de no tensar la cuerda con Rabat. Pensando acaso en él, los manifestaron gritaron “no nos mires, únete”. También vociferaron: “Es un asesinato; no un incidente”.
    Los padres de Emin y Pisly recibieron, a principios de esta semana, la autopsia que se hizo a sus hijos en Melilla, cuando Rabat entregó sus cadáveres a principios de noviembre. De su lectura han sacado la conclusión de que se les golpeó antes de dispararles a bocajarro.
    De ser cierta esta interpretación la versión oficial marroquí no se tiene en pie. Aseguraba, el 28 de octubre, que la Marina Real les dio el alto, pero que ellos desobedecieron y trataron de darse a la fuga con la zodiac en la que navegaban frente a Punta Negri (Marruecos). Por eso abrieron fuego. No llevaban droga a bordo.
    El Pais, 27/12/2013
  • Bataille de Guelta Zemmour : Les bons vieux temps

    Au Sahara Occidental, le moral des sahraouis était plus élevé pendant les années de guerre contre le Maroc. En effet, le cessez-le-feu n’a amené que la frustration et la déception. En 1991, l’ONU avait promis l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental conformément à la résolution 1514 sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
    Ving-deux ans après, la promesse de référendum a donné lieu à une répression sans précédent pratiquée par le Maroc contre la population sahraouie.
    Les images de cette vidéo de la bataille de Guelta Zemmour (13/10/1981) rappellent les bons vieux temps où le moral sahraoui se nourrissait des victoires de l’Armée de Libération Sahraouie. 
    Dans cette bataille, le 4ème Régiment de l’Armée marocaine, composé de s 2600 hommes a été anéanti. Plus de 230 prisonniers marocains ont été capturés. Ils témoignent du moral des combattants sahraouis. « Un moral nourri de la justesse de la cause qu’ils défendent », affirment les malheureux soldats marocains.
    La bataille de Guelta Zemmour et témoignages des prisonniers marocains :
    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=cmevwzJhBaw]


    Interview avec le ministre de défense sahraoui sur la bataille de Guelta Zemmour :

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=mMz5XpNiHIw]
  • Acusan a expresidente maliense de alta traición

    El Gobierno de Malí ha anunciado este sábado que perseguirá judicialmente al derrocado presidente maliense Amadou Toumani Touré, por « alta traición ».
    En un comunicado emitido por la oficina del primer ministro de Malí, Oumar Tatam Ly, se acusa al expresidente del país africano de permitir la « infiltración de fuerzas extranjeras » en el territorio nacional, « sin haber opuesto resistencia ».
    Además, Amadou Toumani Touré, derrocado en 2012, está acusado de « destruir o deteriorar el instrumento de defensa nacional ».
    También culpan al exmandatario de haber conspirado y « participado en la obra de desmoralización del Ejército », así como de nombrar incompetentes al frente del Ejército.
    El derrocamiento de Touré, en un golpe militar en marzo de 2012, desencadenó una crisis en la nación del oeste africano, que dejó al país en muy malas condiciones.
    Los líderes del golpe denunciaron que lo llevaron a cabo en respuesta a la incapacidad del Gobierno para controlar la rebelión Tuareg en el norte del país.
    Sin embargo, tras el golpe, los rebeldes Tuareg se hicieron con el control de toda la región norteña del país, hasta que los derrotaron los extremistas del grupo Ansar Dine.
    Cabe mencionar que, en enero 2013, Francia lanzó una guerra contra Malí, so pretexto de detener el avance de los rebeldes en el país.
    Por su parte, Amnistía Internacional (AI) denunció serias violaciones de los derechos humanos, entre ellas la matanza de niños, producidas durante la guerra de Francia en Malí.