Mois : juin 2013

  • Le Sahara Occidental à l’ordre du jour du Comité des 24

    Le Comité spécial des Vingt-Quatre a décidé de faire droit aux 30 demandes d’audition portant sur les questions de Gibraltar et du Sahara occidental, et des Îles Falkland (Malvinas).

    Le Comité poursuivra ses travaux demain, mercredi 12 juin, à partir de 10 heures, avec les auditions de pétitionnaires sur les questions de Gibraltar et du Sahara occidental.
    Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

    Comité spécial chargé d’étudier la situation               
    en ce qui concerne l’application de la Déclaration         
    sur l’octroi de l’indépendance aux pays
    et aux peuples coloniaux
    Reprise de session de 2013
    3e séance – matin

    LE COMITÉ DE LA DÉCOLONISATION ADOPTE L’ORDRE DU JOUR DE SA REPRISE DE
    SESSION DE 2013, DONT LES TRAVAUX SE DÉROULERONT JUSQU’AU 21 JUIN

    Le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, dit « Comité spécial des Vingt-Quatre », a adopté, ce matin, l’ordre du jour, ainsi que plusieurs autres textes relatifs aux travaux de sa reprise de session de l’année 2013, qui se dérouleront jusqu’au 21 juin.

    En début de matinée, le Président du Comité spécial, M. Morejón Pazmino, de l’Équateur, a annoncé qu’il autorisait le secrétariat du Comité à mettre à jour le programme de travail1 en incluant à l’ordre du jour la question de la Polynésie française.  Cette décision fait suite au vote, par l’Assemblée générale, le 17 mai dernier, de la résolution 67/265, inscrivant la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes.

    Au cours de la matinée, le Comité a d’autre part adopté plusieurs textes ayant trait à des demandes d’audition, à la diffusion d’informations sur la décolonisation, aux renseignements relatifs aux territoires non autonomes, et à l’envoi de missions de visite dans les territoires.

    Demandes d’audition

    Concernant les demandes d’audition, le Comité spécial des Vingt-Quatre a décidé de faire droit aux 30 demandes d’audition portant sur les questions de Gibraltar et du Sahara occidental, et des Îles Falkland (Malvinas).

    Par ailleurs, s’agissant de la « décision spéciale du Comité en date du 18 juin 2012 et de l’audition de pétitionnaires concernant Puerto Rico », il a été décidé que l’examen de celle-ci aurait lieu le lundi 17 juin 2013.  La date limite de réception des demandes formulées, à ce titre, a été fixée au mardi 11 juin, avant midi.


    Question de la diffusion d’informations sur la décolonisation

    Le Comité a ensuite adopté, sans vote, un projet de résolution2, déposé par le Présidentaux termes duquel l’Assemblée générale prierait le Département de l’information de continuer de mettre à jour les informations affichées sur le site Web de l’ONU et concernant les programmes d’aide destinés aux territoires non autonomes. 

    Par ce texte, l’Assemblée générale prierait en outre le Département des affaires politiques et le Département de l’information de mettre en œuvre les recommandations du Comité spécial et de continuer à prendre les mesures voulues en utilisant tous les moyens d’information disponibles –publications, radio, télévision et Internet– pour faire connaître l’action de l’Organisation des Nations Unies dans le domaine de la décolonisation.

    Dans la foulée de l’adoption du projet de résolution, la Responsable du Service des campagnes de communication auprès de la Division de la communication stratégique du Département de l’information (DPI), Mme Margaret Novicki, a présenté le rapport annuel3 du Secrétaire général portant sur la diffusion d’informations sur la décolonisation, qui couvre la période allant d’avril 2012 à mars 2013.

    Ce rapport fait le point sur les différentes activités menées durant la période concernée par le DPI, en tant que voix publique de l’Organisation, pour diffuser les informations relatives à la décolonisation pendant la période considérée en s’appuyant sur les médias traditionnels et les nouvelles techniques de l’information. 

    Le DPI a notamment produit 45 communiqués de presse en anglais et en français sur la décolonisation, communiqués qui couvraient les différentes réunions tenues sur cette question.  Par ailleurs, le Centre des nouvelles a diffusé des articles sur la décolonisation par flux RFS; tandis que la télévision des Nations Unies a pour sa part couvert 23 réunions sur cette question et que la Radio de l’ONU en a assuré la couverture dans les six langues officielles.  Enfin, le site Internet de l’ONU sur la décolonisation a atteint un record, ayant été consulté plus de 250 000 fois par les internautes, soit 46% de plus que l’année précédente.  Le DPI a également apporté son appui au séminaire régional organisé à Quito sur la décolonisation, qui a eu lieu du 28 au 30 mai 2013, en y envoyant un attaché de presse, a précisé Mme Novicki.

    De son coté, la Chef de la Division de la décolonisation du Département des affaires politiques, Mme Laura Vaccari, a brièvement présenté le travail de sa Division, en particulier la préparation des documents de travail du Secrétariat sur chacun des 16 territoires non autonomes, dont la version 2013 est à présent en ligne sur le site de la décolonisation.  La Division est également responsable de l’organisation des séminaires régionaux annuels et de leur suivi.  Enfin, cette Division entretient également des contacts avec des experts individuels, des universitaires et des responsables d’ONG, traitant des questions relatives à la décolonisation.  Mme Vaccari a, en outre, précisé que les informations sur la décolonisation disponibles en ligne avaient été élargies et enrichies afin d’y inclure des documents de référence sur le travail du Comité spécial durant la période allant de 1974 à 1993.


    Renseignements relatifs aux territoires non autonomes communiqués en application de l’alinéa e de l’Article 73 de la Charte des Nations Unies

    Le Comité a poursuivi ses travaux ce matin en adoptant ensuite, sans vote, un projet de résolution4, déposé par son Président, relatif aux « Renseignements relatifs aux territoires non autonomes communiqués en application de l’alinéa e de l’Article 73 de la Charte des Nations Unies ».

    Ce texte prie notamment les puissances administrantes concernées de communiquer ou de continuer de communiquer régulièrement au Secrétaire général, à titre d’information, des renseignements statistiques et autres, de nature technique, relatifs à la situation économique et sociale et à l’éducation dans les territoires dont elles sont respectivement responsables, ainsi que des renseignements « aussi complets que possible sur l’évolution politique et constitutionnelle des territoires en question ».

    Question de l’envoi de missions de visite et de missions spéciales dans les territoires

    Le Comité spécial des Vingt-Quatre a également adopté, sans vote, et sur présentation de son Président, un projet de résolution5sur la question de l’envoi de missions de visite et de missions spéciales dans les territoires.

    Par ce texte, le Comité spécialsoulignela nécessité de dépêcher périodiquement des missions de visite dans les territoires non autonomes en vue de faciliter l’application intégrale, rapide et effective de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux en ce qui concerne ces territoires.

    Il engage, par ailleurs, les puissances administrantes qui ne l’ont pas encore fait à collaborer avec l’Organisation des Nations Unies ou à continuer de le faire en facilitant l’envoi de missions de visite des Nations Unies dans les territoires placés sous leur administration, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies relatives à la décolonisation.

    Au titre des questions diverses, le représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a exhorté les puissances administrantes à continuer à appuyer les efforts du Secrétaire général et du Comité spécial.  Notant ensuite l’appui de la France, qui a fourni des informations supplémentaires sur les questions relatives à l’autodétermination en Nouvelle-Calédonie, il a toutefois souhaité avoir d’avantage de détails sur la question.  Enfin, il a émis l’espoir que la résolution adoptée par l’Assemblée générale au sujet de la Polynésie française n’affecte pas les relations entre la France et les Nations Unies.  S’agissant de l’envoi de missions de visite, il s’est dit préoccupé par le fait que la dernière mission de visite des Nations Unies à Tokélaou ait eu lieu il y a déjà six ans.

    Le Comité spécial des Vingt-Quatre a également accepté la participation à ses travaux, à titre d’observateurs, des pays suivants: Argentine, Brésil, Costa Rica, Chypre, Ghana, Mauritanie, Namibie, Espagne, Turquie, Émirats arabes unis, Guatemala, Mexique et République dominicaine. 

    Le Comité spécial des Vingt-Quatre se réunit chaque année pour revoir et mettre à jour la liste des territoires non autonomes concernés par la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, adoptée en 1960 par l’Assemblée générale.  Il écoute aussi des représentants élus et nommés des territoires, ainsi que des pétitionnaires; et il dépêche des missions dans les territoires et organise des séminaires sur la situation de leur système politique, social, économique et éducatif.

    Pour obtenir plus d’informations sur les Nations Unies et la décolonisation, veuillez vous rendre sur le site Web dont l’adresse suit: http://www.un.org/fr/decolonization/index.shtml.

    Le Comité poursuivra ses travaux demain, mercredi 12 juin, à partir de 10 heures, avec les auditions de pétitionnaires sur les questions de Gibraltar et du Sahara occidental.

    1     A/AC.109/2013/L.2*
    3     A/AC.109/2013/18

    http://www.un.org/News/fr-press/docs/2013/AGCOL3253.doc.htm 

  • Genève : Le Maroc mis à mal par des ONG internationales

    Le royaume du Maroc est mis à mal par des ONG internationales participantes à la 23 ème session du Conseil onusien des droits de l’homme à Genève entre le 27 mai et le 14 juin. Plusieurs ONG y compris des françaises comme France Libertés et le MRAP et des ONG internationales tels la Fédération internationale de la jeunesse démocrate (WFDY) et le Mouvement internationale des étudiants pour l’ONU (Ismun), n’ont pas hésité à dénoncer les violations systématiques commises par le Maroc contre les citoyens sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental. 
    Plusieurs ONG ont donc tenu à prendre la parole dans les sessions plénières du Conseil pour dénoncer les violations perpétrées par les autorités marocaines, surtout en ce qui concerne le droit à la libertés d’expression, de rassemblement pacifique, d’association, mais aussi pour condamner vigoureusement les “violations barbares” commises quotidiennement, selon le WFDY, contre les femmes sahraouies qui sont, toujours selon le WFDY les premières cibles de violence policières marocaine. 
    Les quatre ONG mentionnées ont aussi organisé un panel au palais des Nations unis à Genève sous le titre : “Droits de l’homme au Sahara occidental : perspectives féminines”, le 3 juin avec la participation d’imminente d’activistes sahraouies, comme Mme Aminatou Haïdar, et en présence de représentants de plusieurs pays et d’ONG opérants au conseil. Dans leurs interventions des deux premières semaines du conseil, les ONG ont surtout rappelé aux pays membres de l’ONU que le Maroc ne mérite aucunement d’être membre du Conseil des droits de l’homme tant qu’il ne respecte pas le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendence, et tant qu’il refuse d’accepter l’élargissement du mandat de la mission onusienne au Sahara occidental, Minurso, pour qu’il inclue l’observation et la protection des droits de l’homme. 
    Le Maroc a tout fait jusqu’à maintenant pour gagner un siège de membre dans le Conseil des droits de l’homme pour l’année 2014. Il sera opposé au candidat de l’Union africaine, qui n’est pas moins que l’Algérie, se tiendront en novembre 2013 au niveau de l’Assemblée générale à New York. Le Maroc, qui est actuellement membre du Conseil de sécurité, s’est opposé, avec le soutien honteux de la France et de l’Espagne, à une proposition de résolution présenter par les USA qui proposaient un monitoring onusien des droits de l’homme dans cette dernière colonie en Afrique. Néanmoins, il reste à souligner que la mission du Maroc à Genève a eu recours à de grands moyens financiers pour ramener des personnes, qui n’ont rien à voir avec la défense des droits de l’homme, encadrés apparemment par des agents de l’ambassade et des services marocains, pour semer la confusion en diffusant de fausse informations sur la lutte du peuple sahraoui, ce qui ne leur réussit pas toujours, puisque des ONG respectables comme celles mentionnées en haut et plein d’autres restent alertes et n’hésitent pas à démasquer la propagande du Makhzen.
  • Maroc : entre défaites diplomatiques et manipulations

    Le Maroc qui n’a pas encore digéré sa défaite diplomatique lors de la dernière session du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, dominée par le geste des USA en défense du respect des droits de l’homme des sahraouis, continue à faire dans la manipulation. Ainsi et alors que le président Abdelaziz vient d’achever une importante visite à Washington, que le Honduras reconnaît la RASD élargissant le faisceau des reconnaissances diplomatiques en Amérique Latine, en désespoir de cause, Rabat multiplie les victoires mensongères et imaginaires. 
    Ainsi, l’agence de presse marocaine (MAP) a fait état dans une dépêche datée d’Alger le lundi 3 juin, d’une « mise en échec d’une tentative de faire introduire le Front Polisario dans un Colloque maghrébin sur les diasporas, suite au « retrait des membres de la délégation marocaine et à une protestation de l’ambassadeur marocain auprès du ministère des Affaires étrangères ».Un responsable du comité d’organisation du Colloque sur les diasporas maghrébines a affirmé à Alger, que la République arabe sahraouie démocratique (RASD) n’a jamais été invitée à ce colloque du fait qu’elle n’est pas membre de l’Union du Maghreb arabe (UMA). Contacté par l’APS, ce responsable a affirmé que la RASD «n’a jamais été invitée à ce colloque pour la simple raison qu’elle n’est pas membre de l’UMA», précisant que seuls les pays membres de cette organisation avaient participé à ce colloque maghrébin dont les travaux se sont déroulés à la résidence El-Mithak. 
    Dans le même contexte, le makhzen a tenté de manipuler les propos du président Erdogan pour interférer dans la visite que celui-ci a fait en Algérie. Erdogan, pour mieux présenter aux marocains sa proposition de médiation entre Alger et Rabat a rappelé, lors d’une conférence de presse conjointe avec le chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane, que «la Turquie ne reconnaît pas le Polisario». Ces propos ont été qualifiés par la presse marocaine comme un «camouflet au Polisario». En réalité, le vrai camouflet a été infligé au Maroc par le président turc. Les images diffusées par les chaînes 2M et Al-Oula montraient un Recep Tayyip Erdogan un peu crispé. Alors qu’elle devait s’étaler sur deux jours, la visite a été écourtée et Erdogan a refusé le doctorat «Honoris Causa» de l’université Mohammed V et a quitté le royaume en colère pour des raisons visiblement liées au fait qu’il n’ait pas été reçu par le roi Mohammed VI, ce qui était apparemment prévu dans le programme. Erdogan aurait mal pris cette bouderie de roi qui, il y a quelques semaines seulement, avait reçu en grande pompe les Premiers ministres espagnol Mariano Rajoy et français Jean-Marc Ayrault, lors de leurs visites respectives au royaume. Le chef de la diplomatie marocaine, Saâdeddine El-Othmani, avait pourtant assuré, dans des déclarations à la presse, que le monarque allait recevoir le Premier ministre turc pour lui souhaiter la bienvenue. Finalement, Erdogan est parti du Maroc sans «voir le Palais, son entourage ou bien encore le patronat», relève la presse marocaine. Selon une source diplomatique le souverain marocain aurait mis comme condition à une audience, lors de la préparation de la visite au Maroc du Premier ministre turc, que la Turquie appuie officiellement et publiquement la soi-disante proposition d’autonomie marocaine pour les Sahraouis. Ce qui a été catégoriquement rejeté par Erdogan. 
    Last but not the Least, le Maroc selon sa presse locale a reçu un véritable coup sur la tête avec la nomination de Suzan Rice à la tête du Conseil national de sécurité et l’arrivée aux Nations unies d’une spécialiste des droits de l’homme, en qualité d’ambassadrice auprès du Conseil de sécurité.
    Mokhtar Bendib
  • Décolonisation : l’UE affirme le droit du peuple Sahraoui à l’autodétermination

    La Haute représentante de l’Union Européenne pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, et la Commissaire Européenne aux Affaires maritimes et à la pêche, Maria Damanaki, ont, toutes deux, affirmé « le soutien de l’UE au droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination.
    L’Agence de presse Sahraoui qui rapporte cette information signale que l’UE « a apporté son soutien à la cause Sahraouie en réponse à une lettre adressée par le groupe du Sahara occidental au Parlement Européen » concernant l’accord de pêche conclu entre cette organisation et « la partie Marocaine ».
    Elle rapporte que « L’UE soutien pleinement les efforts du secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon et salue en même temps l’action de son envoyé spécial, M. Christopher Ross, pour une solution juste à la cause Sahraouie ».
    Citant ces deux responsables, la SPS indique que « les questions relatives au Sahara occidental sont débattues dans le cadre du dialogue politique entre l’UE et le Maroc et durant les réunions des instances communes mises en place en vertu de l’accord d’association ».
  • Mohammed VI serait “malade” dans son château en France

    Le roi du Maroc n’a pas accueilli le président turc, Tayyip Erdogan, pour des raisons de santé. Le Makhzen cherche par tous les moyens de cacher cette vérité.
    Depuis quelques semaines le roi du Maroc, Mohamed VI est absent du pays sans que la presse marocaine ne fasse écho de cette situation, et ce, malgré des rumeurs persistantes qui font état de la présence du roi sur le sol français pour des soins.
    Mais c’est toujours le silence radio qui règne autour de l’état de santé de Mohammed VI. La presse du royaume semble obéir à l’interdiction de faire allusion à ce sujet.
    Mohammed VI se repose dans son château à Betz, situé en Picardie, en France. Sa présence n’est d’ailleurs pas passée inaperçue puisque des habitants de cette région, cités par la presse française, confirment cette information.
    Comme ce fut le cas de cette habitante qui témoignait hier à un journal électronique que “tout le monde à Betz sait que le roi est dans son château. Encore ce matin (Jeudi 6 juin) j’ai vu le drapeau du Maroc et une voiture officielle devant la mairie de Betz “.
    Selon un journal espagnol, Mohammed VI souffrirait d’une insuffisance rénale ou d’une maladie de foie qui l’obligerait ainsi à se déplacer régulièrement en France.
    Il n’est toutefois pas utile d’en parler pour s’apercevoir par soi-même que le souverain a pris un coup de vieux et qu’il a anormalement grossi depuis 2009. D’après un journaliste d’El Imparcial, Pedro Canales, Mohammed VI souffre d’une insuffisance rénale ou d’une maladie de foie qui l’obligerait ainsi à se déplacer régulièrement en France. Pour rappel, fin 2009, le monarque a été placé en convalescence de cinq jours pour une « infection » qui ne présente « aucune inquiétude sur sa santé », selon la publication à l’époque d’un communiqué de la Maison royale. Une annonce inédite sur l’état de santé du roi. « Sa Majesté le roi Mohammed VI […] présente une infection à rotavirus avec signes digestifs et déshydratation aiguë nécessitant une convalescence de cinq jours », avait indiqué le communiqué signé par le Pr. Abdelaziz Maaouni, médecin personnel du roi et directeur de la clinique du Palais royal. Une « petite forme » qui obligea tout de même le roi à se déplacer par moment à l’aide d’une béquille.
  • Importante visite de Mohamed Abdelaziz à Washington

    Le président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz, a rencontré des membres du Congrès américain, lors de la première journée de sa visite aux États-Unis. Les entretiens ont porté, selon l’agence de presse sahraouie, sur « Les derniers développements de la question sahraouie à la lumière de la poursuite des violations des droits de l’homme commises par l’occupant marocain ». 
    Le Président sahraoui a insisté à cette occasion sur « les responsabilités que doivent assumer les Nations unies pour accélérer le processus de décolonisation au Sahara occidental et permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance à travers un référendum libre, juste et régulier ». Évoquant l’initiative américaine sur les droits de l’homme au Sahara occidental, le président Abdelaziz, a réitéré son appel en faveur de « l’élargissement rapide des prérogatives de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la surveillance des droits de l’homme et la protection des civils sahraouis contre la répression des autorités marocaines ». 
    À l’issue de sa rencontre Betty Mc Collum, a souligné le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, ajoutant qu’elle poursuivra son action pour que les États-Unis mènent des actions en faveur de la protection des droits démocratiques et humanitaires du peuple sahraoui. M. Mohamed Abdelaziz, avait entamé mercredi sa visite à Washington au cours de laquelle il devait rencontre des membres du Congrès, ainsi que des responsables de l’administration américaine, d’institutions et de think tanks pour discuter de la question du Sahara occidental occupé. 
     Il a eu peu après son arrivée dans la capitale fédérale américaine des entretiens avec James Inhofe, sénateur de l’Oklahoma, ainsi qu’avec d’autres élus du Congrès américain, M. Inhofe et Mme Mc Callum ont souvent interpellé le gouvernement américain pour attirer son attention sur la question des droits de l’homme des Sahraouis et affirmer que la question du Sahara occidental ne peut être réglée qu’à travers un référendum d’autodétermination.

  • Le président Abdelaziz rencontre des membres du Congrès américain

    WASHINGTON – Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a rencontré des membres du Congrès américain, lors de la première journée de sa visite mercredi aux Etats-Unis, a rapporté jeudi l’agence de presse sahraouie (SPS).
    Les entretiens ont porté, selon la même source, sur « les derniers développements de la question sahraouie à la lumière de la poursuite des violations des droits de l’Homme commises par l’occupant marocain ».
    Le président Abdelaziz a insisté à cette occasion sur « les responsabilités que doivent assumer les Nations unies pour accélérer le processus de décolonisation au Sahara occidental et permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance à travers un référendum libre, juste et régulier ».
    Evoquant l’initiative américaine sur les droits de l’Homme au Sahara occidental, le président Abdelaziz a réitéré son appel en faveur de « l’élargissement rapide des prérogatives de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la surveillance des droits de l’Homme et la protection des civils sahraouis contre la répression des autorités marocaines ».
    A l’issue de sa rencontre avec le président sahraoui, le membre indépendant du Congrès américain, Betty McCollum, a publié un communiqué dans lequel elle a souligné le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, ajoutant qu’elle poursuivra son action pour que les Etats-Unis mènent des actions en faveur de la protection des droits démocratiques et humanitaires du peuple sahraoui.
    APS, 7 juin 2013