Année : 2013

  • Capturan líder militante islámico tunecino en Libia

    Ciudad de Túnez – Benahssine está acusado de instigar el ataque contra la embajada de EE.UU. en Túnez, en 2012.
    La agencia estatal de medios en Túnez informa que el líder del grupo militante islámico, Ansar al-Shaira, ha sido capturado en Libia.
    Saifalla Banahssine, conocido también como Abu Iyadh, fue capturado en Misrata por fuerzas estadounidenses y libias, dijo la agencia, aunque no ha habido confirmación por parte de Washington o Trípoli.
    Benahssine está acusado de instigar el ataque contra la embajada de EE.UU. en Túnez, en 2012.
    Ansar al-Sharia es uno de los grupos militantes islámicos más importantes que surgieron en Túnez después del derrocamiento del gobierno hace tres años.
  • Mauritania crea tribunal para casos de esclavitud

    Nouakchott, 31 dic (PL) El Gobierno de Mauritania anunció hoy la creación de un tribunal dedicado exclusivamente a casos de esclavitud.

    El mandatario Mohamed Uld Abdel Aziz, preside el Alto Consejo de la Magistratura del país africano (ACMM) que asumió la decisión de fundar la instancia jurídica para atender ese flagelo social.
    Mauritania, que abolió la esclavitud en 1981 y estableció como delito su práctica en 2012, trataba hasta ahora esas violaciones en tribunales ordinarios.
    La magistrada Umama Mint Cheij Sidiya, primera mujer del país en ser nombrada para este puesto por el ACMM, atenderá jurídicamente esa nueva instancia para combatir la esclavitud.
    El grupo de magistrados ha estado reservado solo a hombres en este país islámico conservador donde prima la ley Charía (islámica), aunque sin aplicar las sanciones habituales de ese código legal, moral y religioso, como mutilaciones o flagelaciones.
  • Marruecos espera comenzar a extraer el fuel del petrolero en las próximas horas

    El Gobierno de Canarias ha comenzado a hacer simulaciones para conocer la trayectoria y el impacto de un posible vertido.
    El petrolero Silver continúa encallado y cargado de petróleo en el puerto marroquí de Tan Tan, frente a las costas del Archipiélago, debido al mal estado del mar que impide la extracción del fuel del barco.
    Dentro del buque se encuentran alrededor de 5.000 toneladas de combustible; y para transportarlas necesitarían 70 cubas y sólo tienen 10, por lo tanto se prevé que tardarán al menos una semana. 
    Después de ocho días desde que se produjera el accidente, el Gobierno de Canarias ha comenzado a hacer simulaciones para conocer la trayectoria y el impacto de un posible vertido.
    Según Fernando Ríos, Comisionado Desarrollo del Autogobierno y Reformas Institucionales, » los canarios no nos perdonarían, si ocurriese un accidente y no estamos preparados para una marea negra ».
    En el caso de que ocurriese un desastre medioambiental, Canarias necesitaría los medios con los que cuenta el Estado que se encuentran en Cádiz y en Galicia.
    Desde las Islas se reclama un informe del estado de esos medios y un cálculo de cuánto tardarían en llegar. 
    Las autoridades marroquíes insisten en que el combustible se sacará de forma segura, y esperan poder hacerlo a partir de la tarde de este martes.
  • Le nouvel an au Sahara Occidental

    C’est une nouvelle année qui vient. Cela fait 22 ans depuis la déclaration du cessez-le-feu au Sahara Occidental entre le Maroc et le Maroc et le Front Polisario. Le peuple sahraoui attend depuis 22 ans que le processus de paix entamé par l’ONU aboutisse à une solution qui concrétise l’autodétermination du peuple sahraoui. Ce peuple qui est la première victime du disfonctionnement de l’ONU. Un disfonctionnement dû au poids de l’interventionnisme de la France dans ce dossier. 
    Au Sahara Occidental, l’ONU n’est même pas capable de protéger la population locale contre les violations constantes des droits de l’homme par le Maroc. L’année écoulée s’est caractérisée par la découverte d’une fosse commune dans la région d’Amgala? Et, étant donné qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé, d’autres charniers feront surface pour montrer la dimension de la tragédie du peuple sahraoui et la nature cruelle de la monarchie marocaine.
    Une autre année qui passe dans les prisons pour le dénommé « Groupe de Gdeym Izik » dont le seul crime était de revendiquer une amélioration de la situation des sahraouis qui vivent dans les territoires occupés par le Maroc. 
    Une nouvelle année où les sahraouis verront un comportement qui leur est étrange et incompréhensible : battre, insulter et violer leurs femmes sous le silence complice de la communauté internationale.
    Une année qui s’ajoute aux 38 ans d’exile, de souffrances et de martyr d’un peuple qui n’a fait que revendiquer un droit légitime : l’autodétermination.

    Le voeu du peuple sahraoui pour cette année? Retourner vivre dans son pays.

  • Sahara Occidental : Y aura-t-il justice sans guerre?

    Un documentaire de Josep Lluís Penades porte le titre de « RASD, y aura-t-il justice sans guerre? ».
    L’écrasante majorité de la jeunesse est catégorique : Le cessez-le-feu n’a apporté aux sahraouis que le malheur de découvrir une complaisance de l’ONU envers le Maroc même dans la question des droits de l’homme au Sahara Occidental. 
    Le documentaire espagnol montre à travers le regard de Yahia, un jeune sahraoui qui vit à Barcelone, la torture et les disparitions de ses compatriotes au Sahara occidental occupé par le Maroc, les conditions de vie précaires dans les camps de réfugiés en Algérie et la situation des immigrés sahraouis en Espagne, l’ancienne puissance coloniale du Sahara occidental. A l’instar de la majorité des jeunes Sahraouis, Yahia conclue que, après tant d’années de soutien à la voie pacifique, la guerre est devenue la seule option pour que les sahraouis récupèrent leur territoire.
    Yahia Moulay a 21 ans et il veut la guerre. Il ne l’aurait pas voulue s’il vivait dans son pays et non pas dans un camp de réfugiés qui existe depuis près de 40 ans où il y a des problèmes de malnutrition; s’ils ne voyaient pas comment ses compatriotes sont torturés et assassinés; si, pour pouvoir être universitaire il n’aurait pas fallu passer huit ans sans papiers et sans pouvoir voir sa famille; si l’Espagne n’avait pas offert en cadeau son pays au Maroc et à la Mauritanie alors que la communauté internationale ignorait les résolutions de l’ONU … A l’instar de Yahia, des milliers de jeunes Sahraouis veulent la guerre. Pour eux, l’ONU est la seule responsable de cette situation.
    RASD, justice sans guerre? a été filmé à Barcelone, dans les camps des réfugiés en Algérie, dans les territoires libérés du Sahara Occidental et, clandestinement, dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc, où le Maroc tente, par tous les moyens, d’empêcher l’accès aux étrangers qui vont dénoncer ses agissements contre la population sahraouie.
    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=uQpwczt9wn4]
  • Les étudiants universitaire sahraouis violemment réprimés au Maroc

    Le pouvoir au Maroc, c’est connu, a créé, dans les années 1970 la Chabiba Islamiya pour combattre les militants de gauche. Ses machettes ont assassiné Omar Benjelloun, un des leaders de l’USFP, ainsi que Abderrahim Menioui, membre du secrétariat politique du Parti du progrès et du socialisme (PPS, un parti communiste à l’époque). 
    Bien implantée dans les campus universitaires, la Chabiya Islamiya a été utilisée pour réprimer tous les courants opposés au régime de Hassan II.
    Aujourd’hui, il paraît que le courant amazigh à l’Université d’Agadir a décidé de faire le sale boulot pour le Makhzen. Des étudiants sahraouis ont été agressés par des soi-disant militans du courant amazigh dans le but de provoquer l’intervention des forces de l’ordre contre les étudiants sahraouis. En effet, l’intervention de la police n’a visé que les sahraouis. 
    Au Maroc, le mouvement amazigh n’est qu’une créature du Makhzen conçue pour l’image extérieur de la monarchie.
    A Marrakech, un sit-in de solidarité avec les étudiants sahraouis d’Agadir a aussi été violemment réprimé par les forces de répression makhzéniennes.
  • Lamamra : «Notre relation avec le Maroc a pris un sérieux coup»

    Dans un long entretien accordé au magazine Afrique-Asie, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé que les relations avec le Maroc ont pris un sérieux coup après l’incident de Casablanca. «Nul ne peut ignorer l’ampleur du dommage causé à cette relation par l’agression perpétrée contre le consulat général d’Algérie à Casablanca et par la profanation de l’emblème national algérien un certain 1er novembre, c’est-à-dire le jour qui a vu s’accélérer la marche des peuples maghrébins vers leur libération solidaire de la domination coloniale», a-t-il déploré. 
    Un incident qui n’a pas été pris par les autorités marocaines à sa juste valeur, puisque l’auteur de cette agression a été jugé – puis relâché – pour violation d’une «propriété privée». L’Algérie avait, faut-il le rappeler, vivement protesté contre cet incident et exigé sa participation dans l’enquête pour déterminer les tenants et les aboutissants de cet acte criminel et attentatoire à la souveraineté nationale. Pour réparer les dégâts, la balle est donc dans le camp marocain. «N’étant pas amateur de la politique du mégaphone, je m’empresse d’assurer que les frères marocains savent parfaitement ce qu’ils pourraient et devraient faire pour que les relations bilatérales connaissent un cours normal», a soutenu Lamamra qui appelle à nouveau le Maroc à concevoir cette relation bilatérale «indépendamment» de la question du Sahara occidental. 
    Le chef de la diplomatie algérienne souligne dans ce sillage que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation relevant de la responsabilité des Nations unies. Aussi Lamamra invite-t-il les Marocains à éloigner le dossier du Sahara occidental de «la nécessaire relance de l’Union du Maghreb arabe, en fonction de ses mérites propres car, vingt-cinq ans après sa fondation par les dirigeants des cinq Etats membres, l’UMA doit se soumettre au jugement critique de tous les peuples maghrébins, du point de vue de leurs attentes et de leurs ambitions légitimes». 
    Le ministre des Affaires étrangères rappelle dans ce sillage le tissu de relations particulièrement dense entre l’Algérie et le Maroc, avec des dimensions matérielles et immatérielles indissociables, des référents historiques, des questionnements et des projections qui dépassent la conjoncture. Il estime ainsi que «les relations algéro-marocaines ne sont pas réductibles à la seule question de la fermeture de la frontière terrestre». Lamamra relève que l’Algérie est la principale économie de la région, qu’elle est le pays maghrébin qui partage des frontières avec tous les autres et que c’est aussi celui qui a ratifié le plus de conventions et d’accords de coopération intermaghrébine, soit vingt-neuf sur les trente-huit existants. 
    Tout en refusant de parler de panne de l’UMA, le ministre des AE reconnaît que dans un environnement dynamique, celui qui n’avance pas recule. Autrement dit, l’UMA fait un bond en arrière à cause de l’attitude belliqueuse du Maroc envers l’Algérie.
    Sonia B.
  • Los campamentos de refugiados saharauis infiltrados por los servicios secretos marroquíes

    Los servicios secretos marroquíes organizaron operaciones de infiltración en los campamentos de refugiados saharauis de Tinduf para atentar contra la reputación del Frente Polisario y intentar demostrar una presunta implicación de sus militantes en actividades con las redes terroristas y mafiosas en el Sahel. Un objetivo perseguido desde hace tiempo por el Majzen marroquí que no para de lanzar acusaciones a los saharauis para desestabilizar al Frente Polisario y privarlo del apoyo internacional a su lucha por restaurar los derechos usurpados de su pueblo y su soberanía sobre sus tierras y riquezas .
    Argelinos, algunos de ellos de origen saharaui, fueron reclutados en Tinduf para llevar a cabo actividades subversivas en los campamentos de refugiados saharauis. En este contexto, un vasto tráfico de hachich se organizó con el objetivo de acusar al movimiento saharaui de complicidad con los traficantes de drogas y las organizaciones terroristas.
    Los oficiales del ejército marroquí instalados en el muro de defensa y agentes ubicados en Zouérate, ciudad mauritana fronteriza con el Sáhara Occidental, se encargaban de proporcionar la « mercancia » a los narcotraficantes. En los campamentos de refugiados, otros agentes tratan de avivar el fuego de la rebelión contra la dirección del Frente Polisario. En octubre, un manifestación fue organizada frente a la sede de la presidencia saharaui para protestar contra las medidas adoptadas por el Frente Polisario para combatir el contrabando de combustible. En Diciembre, otro grupo bloqueó la entrada a Rabuni, donde se encuentran las principales sedes administrativas saharauis.
    En 2010, el ex-policia saharaui, Mustafa Selma Sidi Moulud llega a la ciudad ocupada de Smara para visitar a su padre. Rápidamente es contactado por el transfuga Omar Hadrami, al que los marroquíes nombraron jefe de la oficina de subvenciones destinadas a las personas más necesitadas. Además, los dos estan unidos por la pertenencia a la misma tribu. El tribalismo y los 2000 Dirhams de la subvención son las cartas que Hadrami utiliza para atraer a los saharauis de los campamentos. Mustafa estuvo en Rabat durante dos meses mientras los medios marroquies aclamaban a diario su intención de volver a los campamentos para defender la propuesta de autonomía marroquí. Su plan fracasó porque ya no tiene derecho al estatuto de refugiado a partir del momento en que abrazó las tesis marroquíes.
    Operaciones similares fueron llevadas a cabo en Libia, donde en enero del 2011, dos marroquíes fueron detenidos por la Agencia Libia de Seguridad Exterior. Ejecutaban un plan para  » quebrantar la integridad territorial de Argelia, Libia y Túnez ».
    En Nouakchott, Mauritania ordenó en diciembre del 2011 a un agente que actúaba bajo cobertura de corresponsal de la agencia de prensa oficial marroquí MAP, abandonar el territorio mauritano a causa de su actividad liada a los servicios secretos.
    El Centro Nacional de Inteligencia (CNI ) español, por su parte, expulsó, en mayo del 2013, a Nour-Eddine Ziani un marroquí acusado de ser « agente » de la DGED y de atentar contra la seguridad del Estado debido a su  » relación » con el Islamismo radical.
    Los servicios de inteligencia marroquíes son muy activos en España por la cuestión del Sáhara Occidental. Ya en 1990, se descunrió un topo en el Ministerio de Asuntos Exteriores español que habia pasado a Marruecos un informe confidencial sobre el contenido de una reunión entre el entonces Ministro de Asuntos Exteriores espanol, Francisco Fernandez Ordonez, y un responsable del Frente Polisario.
    En 2008 , dos espias marroquies recibieron la orden de salir de Bélgica, donde ademas de acosar a la comunidad marroqui residente en este pais, organiza manifestaciones frente a la embajada argelina en Bruselas. A raiz de esta decision, la DGED cerro su antena en la capital belga.
  • El Banco de Argelia: Mantener el rumbo de la financiación de la economía

    Mohamed Laksaci, Gobernador del Banco de Argelia, presentó ayer, en la Escuela superior de los bancos, las tendencias monetarias y financieras al tercer trimestre 2013
    La nota de coyuntura presentada, ayer, en la Escuela superior de los bancos (ESB) ante los responsables de los bancos y de los establecimientos financieros, por Mohammed Laksaci, abarca informaciones cifradas, comentadas y analizadas sobre las tendencias monetarias y financieras al tercer trimestre del 2013, periodo marcado, señaladamente, por la volatilidad financiera que afecta a las economías emergentes, empezó diciendo el gobernador del Banco de Argelia.
    “Si la economía nacional está al amparo de esta volatilidad, está, sin embargo, confrontada a otros riesgos que pesan sobre las perspectivas, a corto plazo, de la economía mundial, en particular, a través del precio del petróleo.
    Sr. Laksaci notó también que las perspectivas “han mejorado, a partir del tercer trimestre 2013, después de que un déficit coyuntural haya sido registrado en el segundo trimestre cuyos indicadores, dijo, resaltan una similitud que recuerda las primicias de un choque externo, en referencia al 2009”. El primer responsable del BA insistió en el hecho de que “la noción del choque externo debe estar relativizada”, expresando la esperanza de que esta mejora sea duradera.
    Notar que durante los nueve primeros meses del 2013, el excedente comercial es de 6,73 mil millones de dólares contra 17,55 mil millones de dólares, durante el mismo periodo del 2012, y ello sobre la base de datos provisionales de la balanza de pagos relativos al mencionado periodo. Lo que refleja, según Laksaci, la vulnerabilidad de la balanza comercial al perfil de las exportaciones de los hidrocarburos que experimentan una contracción en volumen, en situación de persistencia del fuerte aumento de las importaciones de bienes.
    Este periodo está igualmente marcado por la prosecución de una rigurosa política económica y financiera, favorable a la inversión de la economía. Pese a una economía insuficientemente diversificada, la situación de las finanzas públicas permanece bastante confortable, afirmó Sr. Laksaci.
  • Rétrospective 2013 : la fin non déclarée du Mouvement du 20 Février ?

    Par Alifpost-Analyse, 26/12/2013
    L’année 2013 aura été celle de la fin tacite du Mouvement du 20 Février, qui a quasiment disparu de la scène politique et médiatique marocaine, à la suite des déceptions enregistrées par le printemps arabo-amazigh et la baisse de la ferveur des revendications qui aspirent aux réformes. 
    Cependant, son esprit se perpétue à travers des canaux organisationnels différents, puisque son héritage politique continue de nourrir d’autres mouvements sociaux.
    L’émergence du Mouvement du 20 Février 20 a constitué, au début de l’actuelle décennie, un point d’inflexion dans la vie politique marocaine, puisqu’elle a contribué à pousser la monarchie à proposer une nouvelle constitution pour le pays, alors que cette mesure était absente de l’agenda royal. Il est à noter que la monarchie a longtemps fait la promotion du concept de la « nouvelle ère » mais sans jamais évoquer une réforme de la constitution.
    Le Mouvement du 20 Février a contribué à l’arrivée au pouvoir du Parti de la Justice et du Développement PJD, même si le parti de Benkirane n’a participé à aucune manifestation, mais il a admis que sans le 20 Février il ne serait pas aujourd’hui à la tête du gouvernement.
    Le mouvement a profondément secoué le paysage politique, en posant avec audace des problématiques majeures, dont la nécessité de réformer la monarchie et l’indispensable séparation entre le pouvoir et les affaires. Le mouvement a visé sans détour l’entourage royal comme foyer de corruption et d’abus de pouvoir, en en citant les champions, à savoir Fouad Ali Himma et Mounir Majidi. Il a également revendiqué la moralisation de la vie politique et l’ouverture d’enquêtes sur la corruption et les violations diverses.
    Si l’année 2012 a enregistré un recul de la présence du mouvement au sein de la scène politique, par rapport à l’année 2011, l’année 2013 peut être considérée comme celle de la disparition non déclarée du Mouvement du 20 février. Plusieurs indicateurs attestent de cette fin, comme le nombre et la taille des manifestations. En 2011, des centaines de milliers de personnes ont participé dans les manifestations dans près de quarante villes marocaines, qu’elles soient grandes, moyennes ou petites. En 2012, le volume a chuté à moins du quart, et au cours de l’année 2013, la masse des participants et le nombre de manifestants sont devenus symboliques et n’ont concerné que certaines villes comme Tanger, Rabat et Casablanca.
    Dans le même temps, le Mouvement du 20 Février a occupé le devant de la scène des médias marocains et des réseaux sociaux, à tel point que des dizaines de milliers de jeunes mettaient l’emblème du mouvement comme image de leur profil Facebook. Cependant, l’année 2013 qui s’achève a enregistré une quasi absence du mouvement, même si de temps en temps, sa page Facebook publie des articles, communiqués ou informations relatives à des manifestations et protestations diverses.
    De nombreux facteurs permettent d’expliquer le recul du Mouvement du 20 Février, dont en particulier l’absence d’un programme commun entre ses différentes composantes politiques et sociales, le reflux général du printemps arabo – amazigh et les manœuvres et manigances des autorités marocaines visant à affaiblir le mouvement et exacerber ses contradictions internes.
    http://alifpost.com/%D8%BA%D9%8A%D8%B1-%D9%85%D8%B5%D9%86%D9%81/retrospective-2013-la-fin-non-declaree-du-mouvement-du-20-fevrier
    ———————————————————————–
    Avis de Khadija Ryadi, ancienne présidente de l’AMDH, sur les retombées positives du Mouvement du 20 février 2011 :
    « Si le Mouvement 20-Février a réussi une chose, c’est faire reculer la peur, insiste-t-elle. Les gens sont de plus en plus courageux, il y a des manifs partout au Maroc dans chaque petit coin et personne n’en parle ! Les gens s’insurgent davantage. Ça ne leur fait pas peur. Auparavant, les manifestations avaient lieu dans les grandes villes. Maintenant, le même nombre de gens manifeste mais ils sont éparpillés. » Mediapart.
    ————————————————————————
    La répression des membres du M20F continue…
    #M20F : Saïd ZYANI militant 20 février, condamné hier à Tanger à 4 mois de prison ferme, pour « vente de cigarettes au détail » ! 
    « C’est le régime vent de la drogue », affirme t il au juge…
    SOLIDARITE MAROC, 30/12/2013