Année : 2012

  • Se mobiliser pour la décolonisation du Sahara occidental : priorité du Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme

    L’Algérie, à travers le Collectif algérien de la société civile, présidera le Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique. La décision a été prise hier lors d’une rencontre à Alger. 
    Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – La conférence panafricaine du Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique a touché à sa fin hier. Les 430 participants, venus de 33 pays africains, ont élu à l’unanimité le Collectif algérien de la société civile à la tête de ce front anticolonial. Ce Collectif dirigera ainsi ce réseau jusqu’à la prochaine conférence dont aucun échéancier n’est encore fixé. Le concept qui s’est officialisé depuis hier est né il y a près d’une année, a précisé Mahrez El Amari, président du Comité algérien de soutien au peuple sahraoui. Selon ce dernier, le réseau africain anti-colonial va travailler pour asseoir davantage la démocratie dans le continent qui est toujours sous tutelle des pays occidentaux qui continuent de le déposséder de ses richesses naturelles. «Aujourd’hui, la situation qui prévaut dans le nord du Mali et l’ébranlement de son pouvoir central sont une parfaite illustration de déstabilisation d’un pays souverain afin de le livrer au pillage et à l’anéantissement. Le conflit du Sahara occidental est une autre démonstration du fait colonial, qui a privé le peuple sahraoui de son droit légitime à l’autodétermination et à bâtir sur son sol national un Etat libre et démocratique », lit-on dans la déclaration finale des travaux de la conférence. D’ailleurs, soulignent les participants, la priorité du Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme est de se mobiliser pour la décolonisation du Sahara occidental. La mobilisation africaine qui vise à «encourager les pays africains à prendre leur destin en main» se veut être également une opposition «contre tous les plans criminels de création de conflits internes ou régionaux, contre toutes les entreprises de déstabilisation des Etats, par la création de zones de tempêtes qui leur sont économiquement et politiquement profitables, contre toutes les manipulations de nous faire nous opposer les uns contre les autres, contre toutes les infiltrations dans les sphères économiques du continent et les stratégies pour torpiller chez nous l’instauration de la démocratie, contre tous les programmes travestis en pseudo-projets d’entraide que le néo-colonialisme organise à travers des opérations multiformes, confinant ainsi nos peuples dans la misère et la pauvreté, les privant de l’accès à la science et au progrès ». 
  • M6 console Abdoulaye Wade en l’invitant au Maroc

    Rabat.- Décidément, le sultan cajole bien les perdants. Après le FrançaisNicolas Sarkozy, logé dans une somptueuse villa de Marrakech après son échec aux dernières élections présidentielles français, c’est au tour du Sénégalais Abdoulaye Wade de recevoir le même traitement de faveur.

    Comme l’avait annoncé Demain le 3 avril dernier, l’ex-président Wade a été invité par le roi Mohamed VI pour passer deux mois au Maroc. C’est le site sénégalais Nettali.net qui l’annonce.
    Deux mois, c’est beaucoup plus que le séjour de « Pôv con » au royaume chérifien, mais Wade c’est différent. Son fils Karim est un intime du souverain. Il est tellement proche de M6 que quand il a été arrêté à l’aéroport de Casablanca en possession de drogue par un fonctionnaire de police, Mohamed VI a non seulement fait libérer sur le champ son copain, mais il a puni le policier zélé en l’envoyant au goulag de Laâyoune.
    « Le Sénégal sera au moins tranquille pendant deux mois, si bien sûr Wade reste au Maroc », écrit, soulagé, Nettali.net.
    Merci les confrères, mais n’en déplaise à la sacro-sainte hospitalité marocaine, nous préférerions qu’il ne reste pas longtemps. Son fils Karim risque de faire d’incessants allers-retours entre Casablanca et Dakar, les valises remplies deje ne sais quoi.
    Thami Afailal
    Demain Online, 09/07/2012
  • Numidianews à la chaine Al-An: « conspiration franco-marocaine contre l’Algérie »

    Lors de son intervention à la chaine Al-An sur la problématique des mouvements extrémistes au Mali qui risquent d’Afghaniser ce pays, le Directeur de l’Agence « Numidianews », Samer Ryad a révélé que la France et le Maroc conspirent contre l’Algérie dans le dossier de la lutte antiterroriste dans la région du Sahel Africain. A la question de la chaine Al-An si la France comptait combattre ces groupes armés, le Directeur de Numidianews a expliqué que la France attendait depuis longtemps ce genre de conflit au Mali afin d’avoir des arguments et prétextes d’intervenir dans cette région et afin d’y garantir ses intérêts. 
    Répondant à l’analyse de l’hôte de l’émission de la chaine Al-An, le docteur Saoudien Omar Al-Zbeidi, directeur du centre des études stratégiques « Spires », Samer Ryad a indiqué que l’héritage de Ben Laden Al-Qaida s’est scindée en plusieurs organisations et que chacune d’entre elles tentent d’imposer sa logique dans la région. Avant d’ajouter : « c’en est une preuve qu’Al-Qaida était un mouvement plein de paradoxes ». Pour ce qui est de la situation au Mali, le Directeur de Numidianews, M. Samer Ryad a expliqué que l’accord entre Ansar Dine et le Mouvement de l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest constitue un prétexte pour une frappe militaire. Suite à cet accord, ces deux mouvements terroristes seront en mesure de lancer des attaques contre les pays voisins dont l’Algérie, alors que le mouvement Ansar Dine, il se chargera d’imposer le Jihad et la Charia. 
    Samer Ryad a également accusé le Maroc d’être derrière la naissance du Mujao, dissident d’Al-Qaida. C’est ce que le ministre de la défense Sahraoui a affirmé dernièrement. A la question de la chaine Al-An sur les parties qui se chargeront de riposter à ces groupes, à la lumière du mutisme des Nations Unies, M. Samer Ryad a expliqué que c’est l’occident en général et en Europe, e, particulier, de faciliter la tâche à l’initiative des pays du Sahel pour appliquer leur plan de route qu’elle a mis en place avant même le déclenchement de ce qui est communément appelé le printemps arabe, que ce soit sur le plan collectif et/ou bilatéral.
    NumidiaNews, 09/07/2012
  • Impossible, un Maghreb uni ?

    De temps à autre, on se réveille sur l’idée avortée du grand maghreb. Un nouveau régime en Tunisie croit possible qu’avec une décision à grand effet d’annonce, il sera celui qui fera avancer la construction de l’UMA. Une Tunisie islamiste qui voudrait devenir islamisante?

    Meilleur cheminement vers l’islamisation, son environnement immédiat géopolitique ? Pour le moment, il n’a pu y avoir ni un Maghreb de l’économie, ni un Maghreb commercial, ni un Maghreb de la sécurité, ni un Maghreb de la défense. Il fut pendant un instant entretenu un Maghreb des rêves, un Maghreb des illusions, puis, plus rien. Face aux ambitions géopolitiques des grandes puissances, face également à la définition des relations internationales qui lient des ensembles régionaux à des pays maghrébins qui se présentent en solitaires, tout se passe comme si nos intérêts divergeaient. Le comble est que le pouvoir tunisien actuel veut commencer par donner un contenu opérationnel au rêve qui a habité le pouvoir libyen, soit le «guide de la révolution de 69». 
    Le défunt Kadhafi avait, dans l’euphorie des dirigeants des cinq pays maghrébins réunis à Zéralda, en présence du roi saoudien de l’époque, annoncé «victorieusement» la décision de créer la carte maghrébine d’identité qui permettra aux citoyens maghrébins de traverser de part en part les frontières comme s’ils se déplaçaient dans leur propre pays. Evidemment, c’était un rêve duquel les citoyens s’étaient réveillés très peu de temps après. Il semble que le même rêve est passé cette fois-ci vers les dirigeants tunisiens, ressuscitant du coup le guide libyen. Possible de construire ce vieux projet sans un bilan critique, sans en identifier les obstacles ? Faire croire à un Maghreb des peuples sans passer par des référendums, des institutions communes, des systèmes politiques homogènes ? Ne parlons pas encore d’une Constitution commune, d’une mise en commun des capacités économiques pour affronter la concurrence !
    S.I.
  • Pour en découdre avec le colonialisme en Afrique: La jeunesse appelée à jouer un rôle

    La jeunesse africaine doit prendre le flambeau du développement dans son propre continent et en découdre avec les pratiques coloniales qui tentent, tant bien que mal, de recoloniser l’Afrique en imposant la démocratie occidentale, ont estimé les participants aux travaux de la conférence panafricaine contre le retour du colonialisme en Afrique, hier à Alger. Ces travaux, qui se tiennent dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, a vu la participation d’un nombre important de personnalités algériennes et étrangères. Cette rencontre de deux jours, à l’initiative du Collectif algérien de la société civile, membre du Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique, ont estimé les intervenants, «est d’une importance cruciale dans le contexte actuel où l’Afrique est visée de toutes parts». 

    Les participants ont également rappelé la nécessité de pousser les peuples des pays africains à participer aux processus de changements.«Le colonialisme tente de fabriquer des conditions pour déstabiliser les souverainetés nationales, l’intégrité territoriale pour nous déposséder de notre histoire, de nos valeurs et de nos richesses naturelles», a affirmé dans son allocution, M. Mohamed Mahrez Lamari, président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS). Il ajoutera, entre autres, que «l’indépendance de l’Afrique sera moindre et incomplète tant que le Sahara occidental n’est pas indépendant. A travers cette rencontre nous proclamons avec force notre soutien à la cause palestinienne et au droit du peuple palestinien à un Etat souverain avec comme capitale El Qods». 

    Pour sa part, l’ancien Premier ministre malien, Ibrahim Boubacar Keita, a salué les efforts de l’Algérie visant à aider les populations africaines à se développer. « Les crises que vit le continent noir, aujourd’hui, a-t-il affirmé, sont causées par les Occidentaux qui veulent spolier les richesses naturelles des pays africains ». « C’est pourquoi, a-t-il dit, « l’Algérie doit rester vigilante face à ces nouvelles donnes qui perturbent notamment la région du Sahel ». Après avoir rendu un vibrant hommage aux femmes algériennes pour leur détermination mais aussi à celles du continent noir, Mme Kmar, une des intervenantes, a mis l’accent sur la nécessité de mettre en place des mécanismes adéquats pour renforcer la présence des femmes dans la vie socioéconomique des pays africains. Il faut aussi renforcer les quotas des femmes et garantir une parité dans les instances des Etats. 

    Parmi les points abordés par les intervenants, figure l’avenir de l’Afrique et le rôle de la jeunesse qui, a-t-on indiqué, doivent être impliqués dans le processus de l’édification d’une «Afrique nouvelle». A la clôture des travaux de cette rencontre, aujourd’hui, les participants adopteront la Déclaration d’Alger du Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique, a-t-on annoncé. Ont également pris part à cette rencontre, près de 30 pays, des journalistes venus de pays africains et une soixantaine de représentants du mouvement estudiantin de divers pays africains.
    Par : Massinissa Benlakehal

    Le Midi Libre, 09/07/2012
  • Appel à la protection des Sahraouis

    La non-application du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance reste la principale violation des Droits de l’homme dans la dernière colonie en Afrique. Un nouvel appel est lancé aux Nations unies pour qu’elles travaillent de manière à y mettre un terme, au regard des crimes et exactions qui ont jalonné l’occupation du Sahara occidental par le Maroc, depuis 1975. 
    France Libertés – Fondation Danielle Mitterrand et le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) ont exhorté le Haut-Commissariat aux droits de l’homme à “constituer un bureau de surveillance” des Droits de l’homme au Sahara occidental, “qui relève de l’autorité de l’ONU, étant toujours à l’ordre du jour des Nations unies concernant la décolonisation”. 
    Loin d’être leur première réaction aux violations marocaines des droits de l’homme au Sahara occidental, cette position, qui conforte l’appel d’autres organisations internationales des Droits de l’homme telles que Amnesty International ou Human Rights Watch, a été exprimée par les deux organisations françaises dans un exposé écrit conjointement et soumis au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, le 4 juin 2012, que lui a transféré au Conseil onusien des droits de l’homme qui tient sa 20e session du 18 juin au 6 juillet à Genève. 
    Les deux ONG françaises ont relevé dans leur exposé les crimes commis par l’Etat marocain contre les civils sahraouis dans les territoires occupés, notamment les crimes d’exécutions extrajudiciaires et meurtres sous la torture, dévoilant l’exemple du meurtre du jeune Sahraoui, Saïd Dambar, qui a été tué par balle entre les yeux et de sang-froid par un policier marocain le 21 décembre 2010 à El-Aaiun, capitale occupée du Sahara occidental, et qui a été maintenu dans une morgue sans enterrement pendant 18 mois, car les autorités marocaines refusaient et refusent toujours de faire une autopsie sur le corps pour établir les faits et les responsabilités de ses services dans le meurtre. 
    Tout en considérant “le comportement des autorités marocaines hautement condamnable”, les deux ONG ont invité le rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires d’examiner soigneusement ce cas, et bien d’autres qui ont été reconnus par l’Etat marocain dans un rapport du Conseil consultatif marocain des Droits de l’homme, notamment les cas de plus de 350 civils sahraouis exécutés par l’Etat marocain sans aucun procès entre 1975 et 1991. Les ONG ont en plus estimé que “les violations commises contre le droit à la vie et la sécurité physique des civils sahraouis ont été souvent rapportées par les organisations sahraouies des droits de l’homme. 
    Ces ONG ne peuvent pas rendre compte ou enquêter efficacement sur ces crimes et abus, car les autorités marocaines leur refusent tout enregistrement légal et ciblent les défenseurs des droits humains sahraouis”. Pour cela, France Libertés et le MRAP estiment que “la protection et le respect des droits de l’homme dans le territoire non autonome du Sahara occidental fait cruellement défaut et se joignent aux autres organisations internationales de défense des droits de l’homme ainsi qu’aux gouvernements pour demander la constitution d’un bureau de surveillance du Haut-Commissariat aux droits de l’homme dans cette région qui relève de l’autorité de l’ONU, étant toujours à l’ordre du jour des Nations unies concernant la décolonisation”. 
    Les deux ONG n’ont jamais cessé de faire appel au Conseil onusien des droits de l’homme et à l’ONU en général de faire respecter la loi internationale au Sahara occidental, estimant dans plusieurs interventions orales et écrites devant les plénières du Conseil à Genève que la non-application du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance reste la principale violation des droits de l’homme dans la dernière colonie en Afrique.
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    ** Malainin Lakhal est secrétaire général de l’Union des journalistes et écrivains sahraouis
  • Alerte aux «pommes de cannabis»

    Les narcotrafiquants continuent à surprendre les services de sécurité des pays de la Méditerranée. Après les oignons et l’ail remplis de cannabis et de kif traité, découverts en Algérie, voilà qu’une nouvelle ruse est adoptée par les réseaux marocains. Cette fois, ce sont les pommes de cannabis, indétectables par les scanners et les chiens renifleurs, bourrées de 200 grammes de kif qui font des ravages. 
    Les narcotrafiquants de drogue, très actifs au Maroc, semblent déterminés à aller jusqu’au bout de leur sale besogne. Ils viennent de créer une nouvelle technique en bourrant de cannabis des boules sous forme de pomme. Avec cette technique, les trafiquants ont eu l’idée de dissimuler du cannabis à l’intérieur des pommes dans le but d’infiltrer à coup sûr de grosses quantités de haschich sur les marchés européens, maghrébins et au Moyen-Orient. Cette méthode a été dévoilée lors des récentes saisies opérées en Espagne et en France, où d’importantes quantités de cannabis ont été découvertes par les gardes maritimes des pays précités. Des drogues envoyées par les narcotrafiquants du Rif marocain qui ont trouvé une nouvelle astuce pour faire passer la marchandise sans être détectée par les scanners ou les chiens renifleurs. 

    En effet, la technique consiste à dissimuler de la résine de cannabis sous forme de boules de 200 grammes, donnant ainsi une nouvelle ergonomie à l’emballage du haschich. Ce procédé inquiète les services de sécurité et ceux de la douane. Pour preuve, des camions de gros tonnage transportant des tonnes de pommes de cannabis ont été interceptés en Espagne, en France et au Maroc, et ce, grâce au travail de renseignement. Car avec un simple contrôle au scanner, le kif traité est indétectable et arrive, à coup sûr, à destination. 
    Le pire dans l’histoire, c’est que l’information a été révélée par les Marocains eux-mêmes, ce qui inquiète les services de sécurité maghrébins (algériens surtout) et européens, d’une part, et suggère que les autorités marocaines cacheraient d’autres procédés d’acheminement de la drogue vers le Sahel, l’Europe et le Moyen-Orient, d’autre part. Cette résine de cannabis est parfois acheminée jusqu’en Israël où elle est utilisée dans les prisons pour faire parler les détenus. Cette technique se veut un autre stratagème pour les Marocains pour gagner des «parts de marché» dans le monde. Cette information a fait réagir les autorités sécuritaires du Bassin méditerranéen, à commencer par l’Algérie qui a pris ses devants au niveau de la frontière ouest.
    Sofiane A.

    Les Débats, 09/07/2012
  • Théâtre de Béjaïa : Formation en opéra pour de jeunes Sahraouis

    Le théâtre régional de Béjaïa abrite depuis la semaine passée et jusqu’au 20 du mois courant une formation en théâtre et en théâtre opéra au profit de 17 jeunes sahraouis, comédiens et choristes. Cette formation entre dans le cadre des échanges culturels entre le ministère de la Culture algérien et le ministère de la Culture de la République arabe sahraouie démocratique (Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975 et 1979, note de Diaspora Saharaui). 

    Un programme a été préparé en la circonstance. Il s’articule sur des thèmes animés quotidiennement par des professionnels du théâtre, dramaturges et cinéastes. On peut relever parmi ces thèmes «Le commencement et les évolutions des formes» par Omar Fetmouche, «La dramaturgie et la structure dramatique dans le texte théâtral», par Sofiane Chemirou, etc. 
    D’autres activités y sont programmées aussi comme les techniques et préparations de spectacles dans un milieu non théâtral, scénographie, mise en scène et problèmes de son, ceci à travers la présentation de pièces théâtrales «Mechedeli zewaoui fi Tlemcen» à Mechdellah, la présentation théâtrale dans un milieu ancien «maison de la culture», la différence entre la maison de la culture et le théâtre. Au menu aussi, groupe théâtre : le partage de l’espace scénique animé par Hammachi Abelaziz, groupe opéra : vocalises, Yousfi Abdelaziz dit «Bazou». 
    Ces actions seront suivies d’une soirée de détente avec des musiciens de la ville de Béjaïa, puis par des ateliers dont celui de l’expression corporelle. Lotfi Bensbaa, opéra : vocalises et chants par Yousfi Abdelaziz dit «Bazou» et Mlle Aït Meddour Mounia, une soirée détente avec un monologue intitulé «le maestro» de Lallali Bachir mise en scène par Omar Fetmouche, une visite guidée au musée Bordj Moussa, ancienne Casbah et bibliothèque puis au parc national de Gouraya.
    Les Débats, 09/07/2012
  • Le développement en Afrique passe par le règlement des conflits armés (ministre sahraouie)

    CONFERENCE PANAFRICAINE CONTRE LE RETOUR DU COLONIALISME EN AFRIQUE
    ALGER – La ministre sahraouie de l’Education et de l’enseignement, Meriem Essalek Ahmed a affirmé, dimanche à Alger, que le développement en Afrique passait par « le règlement des conflits armés ».
    Intervenant lors d’une conférence panafricaine contre le retour du colonialisme en Afrique, la ministre sahraouie, membre du Secrétariat général du Front Polisario, a indiqué que « les pays africains ne sauraient consacrer le développement global et faire face aux menaces extérieures qui les guettent avant d’avoir instauré stabilité et sécurité ».
    Tout l’argent dépensé dans les guerres et conflits doit servir à consolider davantage le développement, a-t-elle ajouté précisant que pour arracher l’indépendance et la préserver, les pays africains « doivent tracer un plan d’urgence en vue de garantir le développement et lutter contre la pauvreté ».
    Dans ce contexte, la ministre sahraouie a rappelé les conditions difficiles dans lesquelles vit le peuple sahraoui dans les territoires occupés et au niveau des camps de réfugiés en raison de l’occupation de son territoire par « un pays frère (le Maroc) qui était censé le soutenir dans son processus d’édification après s’être affranchi de l’occupation espagnole ».
    Meriem Essalek Ahmed a déploré la position de la France vis-à-vis de la cause sahraouie précisant que « la France est intervenue militairement en Libye sous couvert de protection des droits de l’homme et c’est elle-même qui oppose son veto à toute résolution à même de définir un mécanisme de contrôle des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés ».
    Les travaux de la conférence panafricaine contre le retour du colonialisme en Afrique, qui se tient dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, se sont ouverts dimanche à Alger, avec la participation de personnalités algériennes et étrangères.
    La rencontre de deux jours est organisée par le Collectif algérien de la société civile, membre du Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique.
    Dans son allocution d’ouverture le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Mohamed Mahrez Lamari a indiqué que « le colonialisme que nous avons vaincu hier et avons chassé de nos territoires, tente de revenir par tous les moyens et sous de nouvelles formes ».
    Pour M. Lamari, ce colonialisme tente de « fabriquer des conditions pour déstabiliser les souverainetés nationales, l’intégrité territoriale pour nous déposséder de notre histoire, de nos valeurs et de nos richesses naturelles ».
    « L’indépendance de l’Afrique sera moindre et incomplète tant que le Sahara occidental n’est pas indépendant. A travers cette rencontre nous proclamons avec force notre soutien à la cause palestinienne et au droit du peuple palestinien à un Etat souverain ayant Al Qods pour capitale », a-t-il insisté.
    Il a également réitéré « la position de l’Algérie qui rejette toute forme de division du peuple malien et toute atteinte à son intégrité territoriale » précisant que la crise au Mali « en appelle à un règlement politique par le peuple malien souverain ».
  • Benkirane ne rigole plus : Mauvais chiffres pour l’agriculture marocaine

    Casablanca.- Après la hausse des prix des carburants, la chute de la production céréalière. Décidément, une très mauvaise nouvelle pour le gouvernement Benkirane. Le secteur de l’agriculture, qui représente au Maroc environ 15% du PIB et emploie près d’un Marocain sur deux, pour une population estimée à 33 millions d’habitants, a reçu un coup de massue sur la tête.
    En effet, la production céréalière pour l’année 2011-2012 a atteint seulement 51 millions de quintaux, soit une diminution de 38% à 39% par rapport à l’année dernière, selon un document officiel du ministère de l’agriculture obtenu par l’AFP.
    « Comparativement à la campagne 2010-2011, la production et le rendement des céréales ont diminué respectivement de 39,1% et 38% en raison du déficit pluviométrique enregistré durant le mois de février et mars (2012) », précise le document de ce ministère dirigé par l’homme d’affaires Aziz Akhennouch.
    Ces mauvais chiffres signifient que l’Etat marocain va être obligé d’importer de grandes quantités de blé, aggravant encore plus le déficit de la balance commerciale d’un pays qui importe déjà la quasi-totalité de son pétrole.
    Selon le document du ministère de l’agriculture, « la production de l’année 2011-2012 s’est établie sur une superficie de près de 5 millions d’hectares (…) principalement des zones favorables » et irriguées.
    De plus, pour soutenir les agriculteurs, l’Etat a débloqué une enveloppe budgétaire de 1,35 milliard de dirham (123 millions d’euros) dont une grande partie a été réservée à la préservation du cheptel.
    Pour un gouvernement dirigé par un type rigolo et souriant qui est venu pour nous rendre heureux, c’est pas de la rigolade.
    Amine Bouderaâ
    Demaon Online, 09/07/2012